La journée s’annonçait plutôt chaude et humide, accentué par les gros nuages qui menaçaient de se répandre sur le continent. Malgré tout, tout le monde attendait dans les gradins que les derniers préparatifs soient mit en place. Aujourd’hui, Hyllïna observait toute la cérémonie sur son trône, accompagnée de ses conseillers. Bien des choses avaient changé cette dernière génération… Et aujourd’hui, la rousse allait devoir ouvrir la danse. Tandis qu’elle enfilait les dernières pièces de son armure cérémoniale, son regard azure observait chaque faits et gestes dans la salle de préparation. Bien évidemment qu’avec Hel et leurs seconds, tout avait été organisé bien à l’avance et dans les règles de l’art. Mais aujourd’hui, ils allaient devoir faire confiance aux personnes en charge de l’organisation pour que tout se déroule comme ils l’avaient prévu.
Le tambour vibra lourdement dans le Colisée, annonçant le début officiel de la cérémonie. Janita lâcha un gros soupir pour se donner contenance et accorda un premier regard à Hel, avant de se tourner vers Kaylann pour s’accorder sur leur entrée. Lorsque la Chevalière pénétra les lieux, l’ambiance était lourde. Bien plus lourde que les autres années. Le groupe s’installa sur l’estrade et la rousse se racla la gorge pour faire taire les derniers chuchotements, lançant un regard perçant à toutes les futures recrues et les futurs membres de leurs Ordres.
- Bonjour à tous. Nous allons célébrer aujourd’hui cette nouvelle attribution ! Je ne vous retarderai pas trop longtemps avec un discours pompeux dont tout le monde s’en fiche… Mais je tenais à mettre au clair quelques petits points.
Tout d’abord… Suite aux derniers événements, vous n’allez pas s’en savoir que nous avons prit un lourd coup dans notre estime. L’Empire est puissant, mais l’Empire a eu une faille. Et il est hors de question que l’on se laisse abattre !!
Nous avons la force nécessaire pour aller au devant de notre ennemi ! Enkidiev a voulu jouer avec le feu… Nous allons lui montrer à quel point il en coûte de se brûler ! Enkidiev a voulu nous faire passer un message et nous faire croire que nous étions faibles… Nous allons leur montrer que nous sommes plus fort que jamais ! Qu’importe les situations, l’Empire renait toujours plus fort !
Alors, j’attends de vous une cohésion ! De l’entraînement ! De l’acharnement ! La place n’est plus à la paresse ou à la procrastination. Préparons-nous à faire comprendre à ces Enkievs que la place du conquérant… C’est la notre !! Pour la gloire de l'Empire !!
L’air déterminé collé sur le regard, Janita se tut quelques instants, laissant la foule réagir avec insistance sur son annonce. Le feu brûlait dans les yeux de chacun des Tanieths, tous étaient motivés d’une flamme nouvelle. Cette flamme brûlante qu’Hyllïna avait su leur apporter. Ryan ne serait pas mort en vain.
- Il est donc temps de passer à ce moment que vous attendiez tous… Kaylann va donc présenter qui sont les nouveaux espoirs de l’Empire.
Janita recula de deux pas, laissant place à la nouvelle seconde de l’Ordre de présenter l’adoubement et l’attribution des Chevaliers. Oui, l’Empire était loin de cesser de briller.
Dernière édition par Janita le Dim 27 Aoû 2017, 17:33, édité 1 fois
Invité
Invité
Providence
Dim 27 Aoû 2017, 17:14
Adossée à un mur, silencieuse et immobile comme une statue, blanche comme le marbre, Kaylann attendait, confinée avec Janita et les autres chefs des Ordres impériaux dans le sous-sol du Colisée. Elle avait dû se résoudre à enfiler sa lourde armure d'apparat argentée et à porter au côté sa grande épée de l'Ordre, qu'elle avait à peine sortie de son fourreau depuis son propre adoubement. Si la matinée était bien avancée, la jeune femme était réveillée depuis l'aube et avait quitté ses appartements bien avant qu'Adonis ou son fils n'ouvrent l’œil. L'aurait elle voulu, elle aurait été incapable de fermer l’œil un instant de plus et de rester blottie, assoupie dans les bras de son amant. Insomnie ou trop plein d'énergie, peu lui importait, pour ce qu'elle en savait, elle s'était levée du mauvais pied, d'où l'humeur meurtrière qui était la sienne et n'était, à la vérité, pas entièrement dénuée de raison. Et ainsi, se disait-elle, revenait ce jour glorieux, génération après génération, immuablement. Le visage sinistre, l’œil mauvais, Kaylann songeait en effet que ce jour, plus qu'un autre, aurait dû être illuminé par la gloire impériale. L'infâme ironie voulait qu'il n'en soit rien. Tout ce que la jeune femme ressentait n'était que l'ignoble sentiment d'échec qui planait sur la capitale depuis que ces pathétiques petits cancrelats verts étaient parvenus à délivrer leur chef – ou tout du moins, ce qu'il en restait - des griffes d'Irianeth. Le souffle court, Kaylann ferma les yeux. Lyzann... Pour avoir tué Ryan, ils l'avaient mise à genoux, détruite, brisée en deux, annihilée, avaient balayé ses derniers espoirs comme un fétu de paille. Elle aurait dû périr, être exécutée aux yeux de tout l'Empire mais cette proie leur avait été ravie. Comment ? Dans des circonstances aussi improbables que ridicules qui lui avaient valu des semaines de guérison. Encore aujourd'hui, son dos ainsi que son épaule droite gardaient les cicatrices du souffle de feu du dragon blanc. La seule promesse d'une vengeance prochaine parvenait à apaiser quelques peu son insatiable soif de sang. La chose était ancrée dans son esprit, mais il lui fallait pourtant ne plus y penser jusqu'à ce qu'elle trouve une véritable occasion de se défouler. Certes, elle ne pourrait pas trouver de répit avant le soir venu – au moins -, car il lui fallait, qu'elle le veuille ou non, être présente pour ce jour d'attribution. Kaylann eut une pensée pour son fils qui avait passé l'examen auprès d'autres élèves. Andras était encore trop jeune pour se voir attribuer un maître, néanmoins, il avait passé ses épreuves avec dextérité, jusqu'à la dernière - qui n'avait pas manqué de lui faire lever les sourcils sous le coup de l'étonnement – malgré un public pour le moins antipathique à son égard Dans l'ensemble, l'examen s'était déroulé de manière convenable, bien que la chevalière fût loin de considérer le niveau de cette génération comme satisfaisant. Aucun élève parmi les plus âgés ne s'était vraiment détaché du lot et personne n'avait brillé par son adresse ou son intelligence. En un mot, chacun avait tout intérêt à approfondir d'avantage ses compétences. Les nouveaux écuyers, en particulier, n'auraient pas d'autre choix s'ils espéraient un jour atteindre finalement leur but d'atteindre le rang de chevalier. Tous ne parvenaient pas jusque-là, loin de là. Cette année encore, plusieurs échecs affligeants étaient au rendez-vous, et en tant que seconde de l'Ordre, c'était à présent à Kaylann de s’occuper de cette tâche soi disant honorifique dévolue à ses nouvelles fonctions : faire le ménage dans la chevalerie. Oh, rien qui puisse la déranger outre mesure, mais devoir prendre la parole devant un Colisée plein à craquer était déjà moins de son goût. Elle n'était pas du genre à socialiser avec la population... A part peut-être avec Luke. Mais Luke était différent, il valait la peine qu'on s'intéresse à lui et puis il n'était pas n'importe qui, il était capitaine de son propre bateau ! Le visage souriant de l'humain aux cheveux de braise s'effaça vite, trop vite à son goût, peut-être, au son tonitruant des tambours qui annonçaient l'ouverture de la cérémonie et avec elle, le début des festivités rituelles de la journée. Talonnant Janita, Kaylann accorda un regard entendu à Keltan - qui lui rendit, signifiant qu'il n'avait rien oublié de leur affaire - et pénétra au cœur du Colisée, sur l'estrade centrale, sous les acclamations appuyées et entousiastes du public. La jeune femme grimaça, essayant tant bien que mal de composer entre son ouïe fine délicate et le tumulte du Colisée. Les odeurs mêlées qui lui parvenaient du public manquèrent de lui soulever le cœur, mais elle ne broncha pas. Kaylann avait toujours eu une sainte horreur des rassemblements de masse, mais l'époque où elle ne pouvait contrôler la surcharge de ses sens était bien révolue. Elle avait appris à gérer. Tout avait été préparé avec soin et il était hors de question qu'elle fût la cause de la moindre dérive, dût-elle suffoquer sous l'accumulation de parfums qui empestait le Colisée. Le calme une fois rétabli dans l'édifice, Janita s'avança sur le devant de l'estrade, ouvrant, comme de coutume, la cérémonie d'attribution. Comme prévu, son discours fût concis, sans fioritures. Il annonçait ce qui allait suivre dans les mois à venir, assurait l'Empire de sa revanche prochaine : Irianeth était sur le pied de guerre, et Enkidiev ne s'en relèverait pas indemne. Les paroles de Janita, fortes et sans appel, soulevèrent un engouement croissant dans la foule. L'Empire étant ce qu'il était, un repère de conquérants, d'âmes fières et féroces, chaque Tanieth appelait de ses vœux la chute d'Enkidiev, et plus particulièrement d’Émeraude, où se multipliaient chaque année ces parasites en cuirasses vertes qui se prétendaient chevaliers. Kaylann esquissa un sourire. Le sang remplirait bientôt les sillons de l'ennemi. Leur sang. Lorsque Janita en eu terminé de sa harangue et que les spectateurs du Colisée se furent apaisés peu à peu, la chef de l'Ordre recula, cédant le devant de la scène à sa seconde. Kaylann s'avança d'un pas assuré. Le regard qu'elle fixa sur la foule était aussi glacial que celui de Janita était brûlant. Son expression indéchiffrable, sa froideur naturelle achevèrent de ramener le silence au sein du Colisée. Kaylann savait ce qu'il lui restait à faire.
- Willow, viens me rejoindre sur l'estrade, demanda t-elle d'une voix douce.
Semblant hésitante, la jeune fille finit malgré tout par arriver jusqu'à elle.
- Ne crains rien, dit-elle d'une voix bien trop suave. Je veux que tu retires ta tunique, ton épée et toutes tes affaires d'écuyère. Cependant qu'elle commençait à s'exécuter, Kaylann n'avait pas perdu son temps. Elle fît un signe de tête dans la direction de Keltan, placé quelques pas derrière elle sur l'estrade. Grâce à sa mère, elle avait pu établir quelques contacts chez les seccyeths, et son nouveau rang lui avait permis ni plus ni moins que de côtoyer Keltan, le dirigeant de la fraternité des seccyeths en personne. En chef réfléchi qu'il était, il lui avait très poliment accordé une faveur qui lui tenait à cœur. Au même moment, tous les spectateurs du Colisée levèrent les yeux au ciel. Le soleil fût quelques instants dissimulés derrière une masse noire. Il était temps d’accueillir leur invité de marque. Les ailes fièrement déployées, produisant des sifflements menaçants, un grand dragon noir surmonté par son cavalier se posa au milieu du Colisée, arrachant les exclamations stupéfaites de la foule. Kaylann avait longtemps réfléchi à la meilleure façon de marquer les esprits. Depuis sa dernière entrevue avec un dragon, la jeune femme était bien placer pour considérer ces animaux comme très marquants. Willow, comme les autres, marqua un temps d'arrêt. Elle avait tout retiré, mis à part...
- Ta tunique, répéta la chevalière, sans une once de pitié.
La jeune fille fût bien forcée d'obtempérer, se retrouvant dénudée, affrontant son échec face à la fine fleur de l'élite impériale. Non loin de là, le dragon attendait patiemment son heure. D'un signe de tête de Kaylann, deux soldats s'emparèrent de Willow et la postèrent face au dragon, parfaitement dans sa ligne de mire.
- Il n'est nul besoin de présenter Viago, le dragon du nom moins connu Keltan, chef des seccyeths d'Irianeth. J'ai demandé à ce que Viago vienne tout spécialement pour toi. Keltan t'accorde cet honneur. Profites en, même si tu ne le mérite pas.
Willow fût jetée à genoux et tout le matériel qu'elle s'escrimait à tenir dans ses bras tomba à terre, devant elle. Viago ne broncha pas. Keltan sembla lui faire un signe qui lui fît redresser le cou. Un jet de flamme s'échappa d'entre ses crocs, colonne rougeoyante qui s'éleva dans le ciel. Son regard se fixa bientôt sur Willow. Une nouvelle tornade de feu jaillit de sa gueule béante, dirigée vers l'écuyère, à la stupeur de tous. Lorsque Viago referma la mâchoire, Willow se tenait toujours à genoux, très proche de lui. Devant elle, ses affaires n'était plus qu'un tas informe de cendre et de métal fondu. Même son arme d'écuyère avait été détruite dans le brasier.
- Willow d'Irianeth, à partir de cet instant, tu es bannie de l'Ordre de chevalerie pour le restant de tes jours. L'Ordre de sorcellerie et la confrérie des seccyeths ne te seront d'aucun secours et ne compte pas non plus sur l'armée pour t'ouvrir ses portes. Tu as bénéficié de dix années pour faire tes preuves mais ton incompétence n'a pas d'égal. Que tout l'Empire soit le témoin de ton déshonneur. Pitoyable comme tu es, tu ne vaux même pas la peine de figurer au menu des dragons. Implore face contre terre les serviteurs de t'offrir un poste car tu n'es plus rien désormais. Tu n'as plus rien à faire ici.
Les deux soldats relevèrent brusquement la jeune Willow, toujours dénudée, et la traînèrent sans ménagement à l'extérieur du Colisée.
- Voilà ce qu'il advient de ceux qui déçoivent la confiance accordée par l'Ordre de la chevalerie. Gardez cette scène en mémoire, rappelez vous tous que l'élite impériale n'accorde de place qu'aux meilleurs de leur génération. Réjouissons nous car malgré les échecs, cette année encore, nous accueillons dans nos rangs trois nouveaux guerriers d'excellence. Beurk, Ian et Keren, approchez.
L'un après l'autre, les trois jeunes hommes avancèrent et montèrent sur l'estrade. Kaylann croisa le regard de Beurk. Cela ne dura qu'un instant, mais c'était là tout ce que la chevalière pouvait offrir de fierté à son ancien élève, finalement parvenu au sommet. Oh, Kaylann ne comptait pas le lâcher pour autant, il avait encore beaucoup à apprendre et de nombreuses faiblesses à combler, mais il n'était plus si décevant qu'il l'avait été.
- Répétez après moi. Moi, membre du glorieux Empire d’Irianeth, jure solennellement d’apporter loyauté et courage au service de mon Impératrice, de ne jamais faillir à mon devoir. Par ce serment et sur mon sang, je jure fidélité à l’Empire jusqu’à ce que la mort m’en délivre.
Tous trois répétèrent à sa suite le serment de l'Ordre.
- Il est temps de recevoir vos armes. Kaylann laissa les trois écuyers aller se placer devant leurs maîtres respectifs. Tous reçurent leurs armure, leur épée des mains de ceux qui les avaient formés.
- Vous entrez à présent tout trois dans l'Ordre de chevalerie d'Irianeth. Vous représentez la nouvelle génération. Montrez vous dignes de votre rang et profitez de ce jour car il vous appartient.
La foule explosa de joie, acclamant ses nouveaux héros. Kaylann laissa Beurk et ses deux comparses profiter de leur triomphe et reprit seulement quand le Colisée retrouva un semblant de calme.
- Félicitations à nos nouveaux chevaliers. Cependant, comme nous avons pu le constater précédemment, intégrer notre Ordre n'est pas chose aisée. L'Examen est un passage difficile mais essentiel dans la vie de tout chevalier. Azalée, Orin, Zahel. Vous n'avez pas su franchir cette étape avec succès. Cependant, l'Ordre vous offre une dernière chance de vous rattraper. Dans cinq ans, vous aurez tous les trois la possibilité de repasser l'Examen. Vous avez cinq années devant vous pour vous améliorer... ou abandonner. Réfléchissez bien. Les cartes sont entre vos mains. Kaylann marqua un court silence, baladant son regard sur les autres élèves, ceux pour qui l'Examen avait été un succès. Eux devaient sans doute être impatients de connaître leur attribution. Oui, ils étaient impatients, la chevalière pouvait le sentir.
- Cette année encore, des recrues ont néanmoins su démontré leurs compétences lors des épreuves de l'Examen. C'est pourquoi ces élèves vont continuer leur formation auprès d'un maître qui leur sera attribué pour les cinq prochaines années. Axel, tu suivras l'enseignement de Janita. Miya, c'est avec Caliel que tu devras développer tes dons. Zed, l'Ordre te confies à Imaé. Volkan, tu seras mon écuyer. Quant aux plus jeunes, vous pourrez trouver le nom de vos mentors affichés dans le grand hall. Je laisse maintenant la parole à Keltan, termina t-elle en reculant de quelques pas.
Parler, parler, parler... Elle avait suffisamment parlé pour les cent prochaines années.
Dernière édition par Kaylann le Lun 28 Aoû 2017, 06:22, édité 2 fois
◊ Modératrice & Animatrice ◊
Providence
Rang Classique : PrêtresseNombre de messages : 214 Rôle : Prêtresse du dieu de la Mort, noble
Plus sur le personnage Âge: 43-48 ans (L7) Race: Hybride-humaine
Sveter
Dim 27 Aoû 2017, 17:14
C’était l’attribution Keltan ajusta son armure de Seccyeth, légèrement anxieux. Il n’aimait pas spécialement les grands discours ni se montrer devant une foule de personne. Là où il se sentait le mieux, c’était assurément dans le village des Seccyeths, dans une sorte de petit comité, et surtout entouré de leur fidèle destrier : les dragons. Rien ne le reposait plus que de sentir leur souffle chaud et leur présence – bien que certains dragons soient plus dangereux et turbulents que d’autres, du fait de leur éducation encore incomplète. Une arme d’apparat sur le côté, Keltan alla d’abord voir son dragon, Viago. Entièrement noir avec quelques teintes rougeâtres discrètes sur quelques écailles, Viago était un dragon calme. Il l’avait toujours été d’ailleurs. C’est pour cela que Keltan le choisit, il aimait son caractère posé et non turbulent. Discret. Et surtout obéissant, avec une loyauté sans égal. Caressant son museau écaillé, Keltan le rassura, lui faisant comme promesse qu’ils se reverraient bientôt. Très bientôt même, puisque la chevalière Kaylann avait une idée derrière la tête qui avait fait doucement sourire le chef des Seccyeths. Il n’était pas contre. Il n’était pas spécialement pour non plus que son dragon se donne en spectacle. Mais cela permettrait de mettre en avant les Seccyeths, alors, forcément, il accepta avec toute la modestie dont il pouvait avoir. Arrivé au colisée, Keltan fit un bref signe de tête aux autres Chefs des ordres d’Irianeth présents. Chacun d’eux « possédaient » un second. Keltan était le seul à ne pas en avoir. Et dans un certain sens, il préférait. Pas jaloux pour un sous, le Chef des Seccyeths trouvait au contraire que ne pas avoir de second était moins handicapant. Surtout qu’il arrivait très bien à gérer son ordre comme il l’entendait. Keltan ne put échanger d’autres commodités que l’habituel « Bonjour, comment allez-vous ? » que déjà il était l’heure de se présenter au peuple d’Irianeth. En effet, simple coïncidence ou réelle intention, Keltan était arrivé juste à l’heure. Il avait juste eut le temps d’échanger un regard entendu avec Kaylann, lui signifiant ainsi qu’il était toujours d’accord avec leur pacte, avant de sortir de l’ombre et de monter sur l’estrade. Ce fut Janita qui prit la parole. Hyllïna étant devenu Impératrice à la mort de leur Empereur, Janita était devenue Chef, et Kaylann, fille de la Seccyeth Faelina, fut nommée Seconde. Le Chef des Seccyeths observa avec désintéressement le dos que lui présentait Janita. Droite et fière, ses cheveux roux étaient soigneusement tressés, lui tombant sur ses épaules. Il l’écouta avec un visage impassible. A dire vrai, ce qui l’intéressait le plus c’était son ordre. La guerre contre Enkidiev n’était qu’un prétexte. Un beau prétexte. Un prétexte morbide aussi. Surtout sachant qu’il avait perdu quelques Seccyeths durant ce fameux évènement où les Chevaliers d’Emeraude eurent l’impétuosité de venir leur dérober Lyzann. A ce souvenir, le visage de Keltan se crispa légèrement et durant une fraction de seconde. Il n’aimait pas s’en rappeler. Janita termina, et Kaylann prit la suite. Elle commença par Willow, la faisant monter sur l’estade. Willow était une écuyère, mais surtout une écuyère redoublante. Kaylann fit un signe de tête au chef des Seccyeths, et celui-ci eut un bref sourire narquois alors qu’il appelait par télépathie son dragon – qui avait décidé de faire une petite promenade aérienne en attendant son maître. Celui-ci, content d’être appelé, s’empressa de survoler le Colisée avant de venir se poser avec fierté près de son maître, arrachant des exclamations de surprise et de peur dans le public. Cependant, la seconde de l’ordre des chevaliers ne se démonta absolument pas, obligeant l’écuyère à enlever ses tenues. Willow fut jetée à genou devant le dragon, et après un ordre, Viago souffla un jet de flamme sur les affaires de Willow, les détruisant tous sous la chaleur de ses flammes. Et Willow fut bannie. Keltan ne bougea pas d’un pouce, et son dragon, relevant le buste haut et fier, ne bougea plus non plus, jaugeant le public de ses yeux noirs d’encre. Les autres écuyers qui avaient réussi à survivre à leur apprentissage furent amener sur l’estrade, et Kaylann prononça leur adoubement sous les acclamations des spectateurs. Cependant, Irianeth avait son lot de perdant, et certaines recrues censées être en âge de devenir écuyer ou apprenti furent des déceptions. Kaylann se montra plus douce que ce que Keltan aurait imaginé d’elle, en effet la seconde n’était pas connue pour sa bonté d’âme. Les petits devraient en être plus que ravi, ils ne savaient pas la chance qu’ils avaient. La suite fut l’attribution des recrues ayant réussi leur examen à leur chevalier, et Keltan n’écouta que d’une voix distraite les duos formés – après tout, ce n’était pas son ordre, ce n’était donc pas intéressant.
Puis vint alors son tour. Il s’avança sur l’estrade d’une démarche qu’il voulait assurée bien qu’il ne l’était pas spécialement. Se raclant la gorge, il prit alors la parole.
« Les évènements de cette génération fut remplie de mises à morts. La Confrérie des Seccyeths ne fait pas exception. En effet nous avons eut notre lot de défunts. Cependant, au lieu de nous apitoyer, nous applaudissons plutôt nos nouveaux apprentis venus remplir fièrement nos rangs ! Ezerya, Niwendal et Daegan ! »
Les trois personnes appelées se rassemblèrent sur l’estrade, aux yeux de tous, et Keltan reprit.
« Daegan était un Chevalier. Cependant il a choisi de se réorienter, et c’est avec joie que nous l’accueillons dans nos rangs ! Daegan, ton apprentissage de chevalier ne te sera pas inutile, et tu as l’honneur de pouvoir apprendre encore plus auprès du Seccyeth Sehnsuch ! Que cette association vous apporte à tout deux.
– Niwendal, malgré tes origines, nous faisons confiance à l’apprentissage que tu as connu auprès de la sorcière Kahlan et nous t’acceptons dans nos rangs ! Sois fière, et rends-nous fiers ! Ce sera moi-même qui t’accompagnerais durant ton apprentissage. Saches faire honneur à Kahlan.
– Et enfin, Ezerya ! Fille de notre défunt Empereur Ryan, elle nous fait l’honneur d’intégrer la Confrérie. C’est avec plaisir que je t’attribue à la Seccyeth Faelina. Je ne doute pas que vos compétences ne seront que meilleures en apprenant côtes à côtes.
Cette attribution est désormais terminée ! Vous pouvez donc profiter des festivités avec vos maîtres. »
Et sur ces mots, Keltan quitta l’estrade.
◊ Animatrice ◊
Sveter
Rang Classique : Guide d'aventuresNombre de messages : 1244 Rôle : Représentation physique des Animateurs
Plus sur le personnage Âge: Éternel Race: Céleste
Invité
Lun 28 Aoû 2017, 13:33
Déjà le jour des attributions. Sincèrement, il avait toujours autant du mal à s’y faire, bien que maintenant il ne cherche plus à attendre le jour où cela arriverait. Aujourd’hui serait une journée fort importante pour Miya qui allait être attribué à son Maître pour les cinq prochaines années. Xerkh tentait sincèrement de ne pas laisser transparaître son mécontentement. Après tout, il appréhendait cet instant dès que son ainée ait démontré le désir de rejoindre l’une des Élites de l’Empire. Pourquoi est-ce que cela le dérangeait tant? Il avait l’impression que plus les années avançaient et plus épais devenait le bond entre lui et sa progéniture ce qui ne lui faisait pas plaisir. Encore heureux que le Berserker savait sauter bien loin, car évidemment que cela ne serait en rien suffisamment pour détruire ce lien fort qui les unissaient. Seulement, il craignait qu’elle n’ait besoin de lui plus que jamais. En même temps, Amélia avait tenté de lui faire comprendre que cela permettrait à sa fille d’avoir aussi un certain espace, consciente elle aussi que l’adolescence ne tarderait a pointé le bout de son nez. Cela lui rappela alors ses instants de grande instabilité et rien ne fut vraiment satisfaisant pour le convaincre que tout ceci était une bonne idée.
Sommes toute, ce n’étais pas un manque de confiance envers les autres –enfin, pas tous-, si ce n’était surtout que ses souvenirs le rattrapaient tout simplement un peu. Ses filles avaient été bien plus socialisée que lui et avait su démontrer à quel point elles étaient forte, durant leur examen où Miya avait été celle qui avait d’avantage su se démarquer, ce qui l’avait gonflé de fierté… Après avoir terminé de rôder de gauche à droite à l’abri des regards, près des grandes portes où l’envie le taraudait bien trop d’intervenir pour son bien être mental. Encore heureux, Amélia et Hanaë étant présentes elles aussi pour encouragée leur fille respectives, elles avaient sans doute passé le plus clair de leur temps à chercher à l’apaiser que de profiter de ce spectacle qui déjà d’avance lui hérissait la fourrure rien que d’y penser. Il n’en avait rien à foutre de l’impression qu’il donnait de lui, ni de ce qu’on racontait. Ce qui importait, était sa famille et rien d’autre. Sa sécurité, rien d’autre.
C’est donc de son habituelle promenade avant les attributions que cette fois le Berserker avait invité son aîné à le rejoindre. C’était la première fois, depuis qu’il avait rejoint l’Ordre, soit, même depuis qu’il était élève qu’il était avec quelqu’un, pour son petit rituel, bien que modifié quelques peu. Il pouvait sentir une certaine pointe de nervosité en elle, mais beaucoup de hâte. Il tenait à profiter de cette promenade avant-cérémonie pour lui rappeler le parcours qu’elle avait accomplie depuis sa toute première journée en cours, en profitant pour lui mentionner à quel point il était fier d’elle. Même si son air était un peu sombre malgré tout, il avait toujours refusé de laissé ses anciens démons influencer le choix de ses enfants et peu importe lequel se serait il serait toujours là… Que ce soit pour les épaules ou comme une ombre à les protéger. La conclusion de tout ceci? Une bonne blague sur le buffet à venir qui au moins avait ça de positif pour les estomacs sans fond qu’étaient les Berserks.
Au bout de quelques brèves heures, le père et la fille revinrent au Manoir afin d’aider, comme à l’accoutumé, un peu tout le monde pour les préparatifs –et il c’était efforcer de ne pas arriver à la dernière minute ♥-. Aller à la Cérmonie d’attribution était devenu une bien bonne organisation pour tout le monde et, malgré la pagaille qui semblait régner dans la demeure, tout se passait plutôt bien, si ce n’étais qu’Aëva faisait encore des siennes. À peine avait-il pointé le bout de son nez qu’Amélia la lui confia. Celle-ci n’appréciait visiblement pas toute cette action ce matin. Il l’en éloignant donc et ne se fit pas prier pour sortir à l’extérieur et s’assoir tout bonnement au sol, ce qu’elle fit à son tour.
Il alla ouvrir la bouche lorsque quelque chose lui sauta en plein dos, faisant éclater de rire sa cadette alors qu’il hurla –exagérément- de surprise en ce laissant tombé sur le côté. Au moins, il y en avait un qui ne semblait vivre strictement aucun stress, malgré le fait qu’il devait bien ressentir cette frénésie. Ekho. Ce chamaillant avec lui un instant alors qu’Aëva se contentait de les observé comme à son accoutumé, il entrevit Vayrinn qui approchais. Elle n’avait pas pu être présente aux dernières attributions et bien qu’elle n’en ait aucune obligation, la savoir ici, avec son fils lui faisait plaisir. Elle ne venait plus autant pour la Cérémonie, si ce n’étais qu’elle se portait toujours volontaire pour leur donner un coup de main avec la marmaille grandissante. Présente depuis à peine quelques jours, elle ne comptait pas rester bien plus longtemps, beaucoup de chose l’attendait en Kadrunn et bien entendu, il comptait bien y aller prochainement. Un voyage familial ferait sans doute le plus grand bien à tout le monde. Amélia semblant de plus en plus blasé de cette impression qu’elle utilisait souvent soit, celle d’avoir l’impression de stagné. Évidemment, ce voyage en famille risquait d’être plutôt difficile, mais pas impossible. Il comptait tout de même tenter sa chance, même s’il voyait déjà venir Janita, ou Kaylann. Pfff. Évidemment que son problème avec l’autorité ne c’était pas amélioré. En fait, plus les années passaient et plus sa tolérance s’amoindrissait. Kaylann ne lui avait rien fait, pourtant, il avait du mal tout de même et ce n’étais pas parce-qu’elle et Amélia semblaient se rapprocher… Enfin, il était encore trop tôt pour en juger et le contraire ne serait sans doute pas toléré, pas en vue de sa tolérance que la Chevalier avait à le partager… Il n’était pas non plus un connard.
Quoi qu’il en soit, une fois tout le monde bien prêt, le groupuscule se dirigea vers le Colisée, non sans le faire dans la bonne humeur malgré les ressentis que Xerkh tentait tant bien que mal de dissimulé. Lorsqu’ils arrivèrent enfin, ont les laissa entré, puis le Berserker s’empressa d’aller jeter un coup d’oeils aux jumelages Élèves-Mentor et ne put s’empêcher de laissé échapper un grognement qui ne passa pas inaperçus aux personnes les plus proches l’entourant lorsqu’il y lus les noms liés à Aëva. Izékielle et Harry? Sincèrement? Une satané Sorcière qui n’avait rien de recommandable, tout comme ce fichu pervers tenu en laisse par la Sous-Chef des Sorciers. Puis, Aurianne, ce n’étais pas si mal. Il ne connaissait pas vraiment Adonis, si ce n’étais qu’il savait que c’était un Démon, puis Kaylann, qu’il ne savait pas trop comment voir la chose, pour être franc. Il ne voulut pas relever tout de suite étant donné que ses enfants étaient tout près, mais le regard qu’il échangea avec Amélia et Hanaë en disait long sur ses pensées. Voyant que le tout allait bientôt commencer, Vayrinn resta avec Aurianne, Aëva et Ekho, alors qu’Amélia, Hanaë, Miya et lui allaient se positionner avec leur Élite respective et son aînée, elle, avec les autres élèves en vue d’être attribuer à un Chevalier. Les doigts de la belle Chevalier effleurèrent discrètement son bras, le forçant à détacher son regard protecteur sur sa fille, pour se surprendre à y lire un regard amusée. Ah? Cela lui arracha un sourire en coin, puis, il en profita pour lui voler un baiser qu’il rompit en entendant la voix de la Chef des Chevalier s’élever.
Pas de long monologue? Bien…. Elle s’attarda cependant à revenir sur les évènements marquant de l’Empire, notamment ce… Sauvetage de la prisonnière Lyzann plutôt impromptue qui les avaient tous surpris. Son regard roula doucement vers les balcons où se trouvait Hyllïna, laquelle, justement le regardait, se contentant d’incliner légèrement la tête en sa direction. Xerkh failli alors lui envoyer la main, mais se retint et se contenta un bref sourire. Il avait été plutôt gravement atteint par les flammes du Dragon blanc ce jour-là, mais peu importait. Il avait fait ce qu’il devait être fait et si certains avaient des regrets, lui, il n’en avait aucun. D’ailleurs, le fait que ce brocolis ce soit échappé rendait les choses étrangement, voire de façon peut-être un peu malsaines… Intéressantes. L’Empire était si élever dans sa propre estime que le voilà qu’il tombait de haut, mais il savait très bien qu’il n’en resterait pas là, pas besoin de grands discours pour cela. Maintenant cependant, une nouvelle forme de danger, danger que jamais l’Empire n’avait connu planait: Les Chevaliers étaient autant en mesure capable d’un effet de surprise sur l’Irianeth que le contraire. Ils avaient revu leur défense et des nouvelles directives avaient été évoquées.
Xerkh tiqua aux paroles de la Chef des Chevalier, qui parlait de paresse et de procrastination comme si cela avait déjà été toléré? Mais bon, ce n’étais pas le temps de la provoquer en relevant la chose publiquement. C’était l’As pour faire des scènes du genre, pas lui et il ne comptait pas l’alimenté ici. Elle laissa donc place à Kaylann qui se chargea de la suite. Dès qu’elle invita Willow à se présenté d’une voix doucereuse sur les estrades, il compris aussitôt qu’elle ne lui réservait rien de bon. Ce qu’il détestait de l’Empire était bien que leur système de méritocratie pouvait avoir un certain sens, celui de la punition par l’humiliation des échecs lui était difficile à comprendre. Même s’il ne la connaissait pas vraiment, il serra les poings sous le plaisir évident que prenait certains à voir la pauvre jeune fille être humilier de la sorte. Lorsqu’elle mêla le Dragon a tous cela, il fut presque convaincu, l’espace d’un instant qu’elle serait immolée devant tous. Fort heureusement, seul ses vêtements subirent les dommages des flammes tandis qu’elle fut escorté gentiment vers l’extérieur.
Et suite aux propos de celle-ci, le Berserker ne pouvait s’empêcher de sentir la tension monter en lui. Bon sang, plus ça allait et plus il avait du mal à supporter tout ceci et il remarquait bien qu’il y avait sans doute une grande part de susceptibilité, sans doute. Il laissa échapper un soupir irrité dans l’espoir de se calmer un peu, tentent de se raisonner, ce disant qu’après tout, l’Empire n’avait pas que des défauts. Ce fut donc enfin le moment tant attendu, où l’ont jumela Miya qui serait confié à Caliel. Bien que cela ne l’enchantais pas –en fait, rien ne l’aurait enchanté, de toute façon-, il avait sans doute plus de confiance envers le jeune homme qu’il connaissait déjà en vue de son lien avec Aether, qu’un autre.
Ce fut ensuite au tour du Chef de l’Ordre des Seccyeth d’enchaîner. Cet ordre ne l’intéressant pas vraiment et sachant cela peut pertinent pour sa famille, il se contenta d’observer les alentours de son regard incandescent, ne pouvant s’empêcher de scruter les estrades, puis le ciel, sais-t-on jamais. La sécurité avait été renforcée et des Dragons étaient plus présents que la dernière fois. Il n’en attendait pas moins de l’Empire. Son attention revint cependant lorsqu’il entendit le nom d’un Chevalier qui visiblement, changeait d’Ordre. Eh bien, cela l’étonnais un peu. Il était vrai, d’ailleurs, qu’il n’appréciait déjà d’avance pas vraiment les Dragons. Encore heureux que ce genre de transfert était acceptable pour l’Élite. En ce qui concernait la quitté, c’était une autre histoire…
L’attribution touchant donc à sa fin, le Chef des Seccyeth annonça qu’il était temps de faire place aux «festivités». Bien entendu, Xerkh profita du fait que Miya était à quelques pas devant lui pour la félicité, observant son nouvel équipement qu’elle tenait. Il l’aida à enfiler la ceinture où trônait son épée bien qu’elle était capable de le faire toute seule, alors qu’elle enfilait sa tunique. Il jeta un coup d’œil à Caliel, mais ne pipa mot. Le jeune Chevalier n’étais pas sans connaître le côté protecteur de Xerkh, en ayant subi les frais lorsqu’Aether était son Écuyère. Il devait assurément ce douté que Chevalier ou pas, le Berserker lui ferait regretter amèrement une bévue. Il jeta un coup d’œil à sa fille, puis lui ébouriffa les cheveux, ignorant ses protestations et tourna les talons, laissant une certaine intimité au nouveau duo afin de laissé Caliel voir s’il laissait la soirée à Miya ou non et choisi d’aller manger ses émotions… Au buffet, y rejoignant bien entendu Vayrinn et la marmaille qui s’y trouvait déjà.
Invité
Invité
Invité
Lun 28 Aoû 2017, 15:20
Bon, bon, bon. Les attributions. Elle ne comptais franchement pas y aller, briller de son absence comme lors de la précédente, mais, quelques petits facteurs la forçait un peu plus à devoir y pointé le bout de son nez. Notamment ce que raconterais les Chefs des Élites pour remonter leur estime face à leur pathétique échec de supprimer la Chef des Chevaliers d’Émeraude, puis, surtout, pour rencontrer plus officiellement la précieuse Aëva. Elle la partagerait en guise de Mentor avec Harry, mais Izékielle n’avait jamais apprécier de partager ses choses. Bonne chose en soit? Elle savait que cela ferait plaisir à son paternel de savoir qu’elle veillerait sur elle, ce qu’elle prendrait fort bien au sérieux.
Elle avait donc quitté sa demeure loin de tous afin d’aller rejoindre le Colisée. Voyant celui-ci se dessiner alors qu’elle y volait, elle ne put s’empêcher de repensé à cet imbécile de Chevalier électrique, chose qu’elle chassa bien rapidement. Elle, encore nostalgique? Hors de question. Elle avait plus important à faire, beaucoup plus. Elle n’était pas de ces faibles qui pleurnichait. Elle c’était certes un peu ennuyer, ennuyer de ne plus le nargué, mais elle avait trouvé quelques souffres douleurs pour passer le temps. Là, les choses deviendraient plus sérieuses et cela l’amusait intérieurement. Alors qu’elle observait la foule sous elle, elle se contenta de se poser sur l’un des rebords du Colisée, loin de tous pour assister à la Cérémonie. D'où elle était, elle pouvait entendre les voix, tout comme percevoir quelques regard curieux, notamment de la populace se diriger vers elle. Bien entendu, Izékielle releva le menton et les ignora éperdument. Elle finit par s’assoir, les jambes battantes dans le vide et sa longue robe noire se laissant doucement poussé par le vent.
Le seul fait intéressant fut lorsque la Sous-Chef des Chevaliers appela une certaine Willow afin de l’humilier publiquement. Izékielle jubila alors à l’idée d’assister à un membre, ou plutôt ex membre de l’Élite qui serait brûler vif en plein Colisée! Elle commençait à apprécier cette Kaylann… Mais… Cela ne fut pas le cas. Fort désappointant! Ils ne faisaient jamais de chose amusante, dans les attributions. Faisant la moue, elle écouta la suite, puis, une fois chose terminer, elle ouvrit ses ailles et s’envola en direction de sa nouvelle protéger qui se trouvait avec une femme ainsi que les autres progénitures du Chevalier Berserker. Elle arriva quelques secondes après Xerkh et s’approcha sans trop de gêne vers la gamine qui venait de pôser un regard sur elle. Bien entendu, le paternel de celle-ci ne voyait pas son approche d’un bon œil, mais elle s’en fichait bien, ce contentant de lui offrir un sourire un peu mesquin. Aëva était plus importante pour elle qu’on pouvait l’imaginer, mais apprendre les raisons de cet intérêt ne serait pas inconnu de ses parents bien longtemps… Elle rapporta donc son regard Turquoise vers la gamine et lui sourit, d’un sourire doux, qui ne collait sans doute pas pour ceux qui la connaissait de réputation. Aurait-elle put être désagréable avec elle? Oui, mais là n’étais pas le but. Elle avait été plus dure envers Sehnsuch au début de leur relation, mais l’enfant était fort différente et même si elle ne se résumait plus à grand-chose dans ce corps de mortel, elle respectait l’intérêt de son père pour son ancienne… Collègue? Et puis, il fallait avouer que cela piquait fort bien sa curiosité. La petite aurait aussi besoin d’alliés, mais aussi de quelqu’un en mesure de l’aider dans certains de ses soucis.
-Aëva… Qu’elle surprise.
La Sorcière ne put s’empêcher de la scruté, cherchant les traces de cette Déesse de la Vérité, mais il n’y avait pas grand-chose, ne serait-ce qu’une pointe de son essence dans doute, surtout perceptible parce-qu’elle savait comment chercher, étant au courant. Elle jeta un bref coup d’œil vers la Berserk qui venait d’osée la sonder et lui offrit un sourire tout aussi carnassier.
-Ne craignez rien. Je ne lui ferais aucun mal… Au contraire, mon intérêt… Sera de te protéger.
Fit-elle à l’intention des adultes méfiant, puis, termina sa phrase en observant de nouveau la Déesse coincé dans un corps de jeune enfant. Son regard fut attiré par un mouvement sur elle. Elle en reconnu aussitôt l’énergie de la clé qu’elle portait sans doute toujours avec elle, celle-ci bondissant de sa cachette pour sauter vers Izékielle qui n’eut qu’à tendre la main pour qu’elle s’y pose de justesse. La fille de Behemoth caressa la tête de la petite chose, puis la tendit de nouveau vers la gamine. Celle-ci semblait comprendre, peut-être à qui elle avait à faire, mais ne sachant pas les dommages sur sa mémoire et devinant son regard un peu incertain, elle se contenta de se mettre plus à sa hauteur afin de crée une forme d’intimité, un sourire bienveillant au visage. Après tout, même Taëva, ne savait peut-être pas que Behemoth avait une fille.
-Je me présente, au cas où même mon nom t’échappe. Izékielle, bien que Sorcière dans l’Empire, je suis aussi la fille de Behemoth.
Alors plus de doute si jamais celle-ci en avait. Elle pouvait compter sur Izékielle si elle en avait besoin.
Dernière édition par Izékielle le Mar 29 Aoû 2017, 17:24, édité 1 fois
Invité
Invité
Invité
Lun 28 Aoû 2017, 16:16
C’était l’attribution. Je stressais. Pour ne pas dire que j’angoissais. Me regardant dans un miroir, j’observais mes oreilles en pointe signe de mon mélange à la race elfe, mes yeux rouges sang héritage de ma défunte mère, et mes cheveux dont la couleur oscillait étrangement entre le rose et le bleu en passant par le violet (héritage de mon père). Littéralement. Comme une aurore boréale, mais cantonnait à un dégradé de couleur. Je restais là à observer mes cheveux un bon moment. Cela m’apaisait presque. Cela me faisait penser à mon père. Oui vous savez, mon père qui a décidé de vouer une allégeance sans bornes à une Déesse psychopathe et dérangée alors que son fils avait besoin de lui. Je me rappellerai certainement à tout jamais de son choix. Je suis peut-être un peu rancunier... après tout c’était ça ou la mort. Mais à choisir je pense que j’aurais préféré la mort. Des fois je me surprends à être aussi sombre. Serait-ce l’influence d’Irianeth ? Je me souviens d’une époque où j’étais si insouciant que s’en devenait navrant. Dans une autre vie certainement. Avais-je réellement perdu toute mon innocence ? Une bonne partie, du moins. Cela faisait tout de même parti intégrante de mon caractère, alors je ne pouvais pas totalement l’enlever de ma vie. Simplement il y a eut d’autres choses qui se sont rajoutés, qui ont prit de la place – la graaaande et énoooorme place réservée à l’innocence. J’eus une pensée pour Luisa. Je la verrais moins souvent. Un pincement au cœur me prit. Je m’étais beaucoup attachée à la sorcière. Plus que je ne le pensais. Après tout, c’était ma meilleure amie. Mieux que cela : nous étions âmes sœurs ! Nos destinées sont liées. Fais-je le bon choix ? Est-ce que je ne vais pas regretter ce changement ? J’adorais les dragons. J’adorais tout animal ou monstre ou tout ce que vous voulez, en fait. Je ne me sentais pas tellement à ma place auprès des chevaliers. Ce ne peut qu’être le bon choix. N’est-ce pas ? Et puis, une fois ma formation accomplie, on en passera, elle et moi, des soirées à voler jusqu’au bout du monde ! Oui, ce ne peut qu’être bénéfique. J’ai fais le bon choix. J’ai fais le bon choix. J’ai fais le bon choix...
Debout, planté avec les autres, j’écoutais le discours de Janita. A mes côtés se tenaient, tout à fait discrètement, un petit chat qui s’était étrangement prit d’affection pour moi. Je n’avais rien demandé. Il a suffit d’un moment de faiblesse, d’un moment où je lui avais caressé la tête, pour qu’il ne me lâche plus. J’étais bien obligé de le nourrir, de ce fait. C’était un étrange chat. Il avait sa liberté, mais il passait la majeure partie de son temps à me suivre. Ce devait être un faux chat. J’écoutais donc distraitement le discours de Janita étant quelque peu perturbé par le chat qui ne cessait de se caresser sur mes jambes en ronronnant. La suite ne m’intéressa guère. Même l’humiliation de Willow ne me fit ni chaud ni froid. A dire vrai, j’avais plutôt hâte pour tout autre chose... et cette chose arriva plus vite que prévu, au point où mon cœur rata un battement alors que le chef des Seccyeths, Keltan, prenait la parole. Sehnsuch... Je la cherchais du regard. Je m’étais déjà bien renseigné sur les seccyeths de l’ordre, histoire de ne pas me retrouver bêtement à demander qui était ladite seccyeth. Car oui, moi, Daegan, chevalier d’Irianeth, avait décidé de me réorienter chez les Seccyeths. Mon apprentissage et mes entrainements de chevaliers ne seront pas en reste, et me serviront certainement dans le futur, notamment pour apprendre à combattre à dos de dragon. Peut-être aurais-je plus de facilité ? Qui sait. Je me dirigeais alors vers Sehnsuch pour recevoir mes habits d’apprentis... et à quelques mètres d’elle, je m’étalais de tout mon long, faisant même voler quelques poussières. Je me relevais bien vite, une petite blessure saignante sur le front. J’époussetais mes affaires, ignorant totalement ma blessure – pour ne pas dire que je ne m’étais même pas rendu compte de sa présence, et je poursuivis donc en direction de Sehnsuch avec un large sourire – niais. Je me revêtis des habits d’apprentis – qui étaient à ma taille, certainement s’étaient-ils passé le mot – et j’attendis la fin de la cérémonie pour finalement me tourner vers mon maître. Je la dépassais bien d’une tête, mais je m’en fichais guère. Mon regard n’en restait pas moins franc et vif, tandis que je me mettais à parler, plus rapidement que je ne le crus.
– Yo ! Ravi de faire ta connaissance ! Je m’appelle Daegan donc. J’ai bien hâte de commencer l’apprentissage et d’avoir un dragon ! Oh fait, ça c’est... euh... Chat ! fis-je en désignant le rouquin qui me suivait à la trace, qui d’ailleurs poussa un miaulement presque plaintif en entendant son « nom ». Il me suit, poursuivis-je d’un haussement d’épaule, toujours aussi indifférent à ma blessure. On peut aller voir les dragons ? finis-je avec une étincelle brûlante dans les yeux.
Invité
Invité
Invité
Mar 29 Aoû 2017, 18:46
Pourquoi était-elle forcée d’aller à ces attributions, au fait? Oui, oui, pour doré l’image des Seccyeths, elle savait bien, seulement… On l’avait expressément fait revenir d’une mission qu’elle comptais malencontreusement rallongé d’une ou deux journée afin d’éviter la chose. Revenir ainsi d’Enkidiev ne lui plaisait pas vraiment, surtout que sa mission presque terminer, sincèrement, allait rester en suspend ou pire encore, reprise par un autre membre de l’Élite ce qui pour elle était inacceptable. Elle terminait toujours ce qu’elle entreprenait… Du moins, elle essayait et ça, ce n’étais pas du tout le genre de chose qu’elle aimait laisser derrière sans conclusion, mais bon, que pouvait-elle vraiment y faire, au moins, cela n’était pas réellement considéré comme un échec ou une faute de sa part, c’était Keltan qui la demandais…
Bien entendu qu’elle voulait savoir l’origine de tout ceci et le réel manque de réponse commença à l’angoissée. Et s’ils avaient fini par découvrir ce qu’elle avait réellement fait, ce jour-là lors de l’évasion de leur prisonnière de guerre?
**Arrête, c’est impossible et tu le sais. Et puis, comme je tes dit, si tel serait le cas, on aurait déjà tenté de nous tuer. Je tes dit aussi que je m’occuperais de tout.**
Elle fit la moue. Bien sûr que Kronos s’occuperais de tout, il ferait cramer tout le monde! C’était fort souvent sa solution et même si elle devait avouer que celle-ci était efficace, elle ne pouvait s’empêcher de voir le tout d’un très mauvais œil.
**[Kronos] Oui, mais pourquoi absolument les attributions? Tu sais comment ils sont… Humilier les gens, comme ça… Et si c’était pour m’exécuter? Ou quelque chose comme ça… Tu sais que je m’en veux vraiment pour…**
**Personne ne te fera de mal. Pas avec moi. Et cesse de penser à ces imbéciles de bipèdes. Ils ont fait un choix en s’en prenant à Zarishka, nous avons fait le nôtre. Cesse de revenir là-dessus.**
Il avait raison. Kronos avait fort souvent raison même. Il avait une certaine expérience que beaucoup n’avaient pas. Bien qu’une vision des choses parfois arrêter ou lugubre, il ne parlait jamais à tort et ne lui mentais jamais. Il était comme sa conscience, parfois… Sa mauvaise… Assurément, mais, il lui avait tant apporté, que jamais elle ne laisserait quiconque l’influencer en ce qui concernait la manière d’ont elle percevait son Dragon. Bien qu’il n’aimait personne sauf elle, elle savait qu’il ne lui ferait jamais de mal à elle et cela lui suffisait amplement. Il avait même, malgré tout encore fait des progrès. Maintenant, il tolérait jusqu’à un certain point la présence des bipèdes, ayant depuis quelques temps tout simplement choisi de les ignorer volontairement, ce considérant supérieur et ne voyant pas l’intérêt de leur répondre puisque visiblement, ils étaient trop si peu évoluer pour le comprendre. Voilà qui était somme toute pour elle, une bonne chose. Son mutisme éviterais de la mettre dans l’embarra, comme lors de sa mission avec Smile et Amélia. D’ailleurs, elle avait même eu la chance de tester sa nouvelle résolution il y avait de cela quelques semaines avec un crétin qui c’étais amuser à le provoquer. Il n’avait même pas bronché! Elle était si fière de lui. Bon… Ce qu’elle ne savait pas était que durant la nuit lorsqu’elle c’était endormie, l’homme disparus. Il paraîtrait qu’il avait été à la Taverne, puis avait quitté sans jamais laisser de trace.
Ainsi donc, la cérémonie allait commencer lorsque Kronos vint littéralement la déposer aux portes du Colisée, poussant un puissant rugissement qui résonna sans doute en écho dans les grand couloirs de l’entré. Quelques soldats sursautèrent, mais la jeune Seccyeth se contenta d’apposer un doux baiser sur le bout de son museau, tout en laissant glisser sa main sur celui-ci. Kronos releva la tête fièrement, puis, ouvrit ses grandes ailles et laissa sa Seccyeth faire le reste. Évidemment, il ne serait pas bien loin, ne serait-ce que pour la sécurisé, tout comme réellement la surveiller. Comme il le faisait toujours. Il était bien plus utile au ciel que sur terre et elle savait que, bien qu’il adorait ce faire admirer, qu’il n’aimait pas jouer les dociles. Alors que l’ombre des couloirs s’abattaient sur elle durant son entré pour réapparaitre sur une partie du Colisée, endroit uniquement autorisé à l’Élite de l’Empire en cette journée, Vermeille vint se poser sur son épaule. L’une de ses mains caressant machinalement les plumes du Corbeau-Monstre, elle prit position non loin des quelques autres Seccyeth, non sans leur accorder quelques sourires complice.
Bien entendu que le tout commençant en faisant référence aux derniers évènements. Et bien entendu que Sehnsuch gardait, comme toujours, son esprit farouchement fermé. Elle n’y avait jamais été… Elle n’y avait jamais été. Et donc, elle n’avait rien à se reprocher, même si sa morale en prenait un coup, car voilà, c’était tout de même des frères et sœur d’arme qu’elle avait vue périr, ce jour-là. Somme toute, elle considérait malgré tout qu’elle avait fait le bon choix, comme Faelina le pensais tout comme d’autres le pensait. Personne dans les Seccyeth n’avait été à l’aise de savoir qu’ils devaient abattre la Dragonne. Elle avait malgré tout gagné. Le cœur de tous de par son innocence. Et pour elle, sa participation restait un mystère. Ils l’avaient sans doute amadouée. Ça ne pouvait être que ça. Elle ne put s’empêcher de jeter un regard oblique vers son Chef qui restait droit et fier comme d’habitude si seulement il savait, aurait-il toujours le Begin pour elle? Supposons que ce qu’il lui avait dit était vrais…
Et voilà que l’on faisait une scène, humiliant alors une pauvre Écuyère que l’on força à se dévêtir et qui fut par la suite forcer de se poster devant le Dragon de Keltan. Sincèrement, Sehnsuch ne pouvait s’empêcher d’afficher un air désapprobateur et son Chef allait brûler vive cette pauvre fille, ou quoi? Cela ne lui ressemblait pas. Pas comme ça, pas au nom de l’Empire de cette façon… Mais la bête enflamma ses vêtements et les épaules de la semi-Elfe retombèrent, forçant Vermeille à pousser un croissement, ouvrant légèrement ses ailles pour se repositionner comme il le désirait. Alors, maintenant que le pire était passé, maintenant qu’elle avait la tranquillité de savoir qu’elle n’était pas la prochaine sur la liste… Pour bien pire, Keltan finit à son tours pas entamé son propre discours et visiblement, il semblait plus à son aise que l’année précédente ce qui était sans doute une bonne chose.
Elle sourit alors aux trois nouveaux qui seraient apprenti. Elle était un peu surprise de voir la différence d’âge visible entre ceux-ci et leur visage ne lui disait strictement rien. Elle écouta cependant les propos de son Chef avec une pointe d’intérêt. Ainsi donc, le premier à être présenter était avant un Chevalier? Un peu surprise, elle se demandait bien évidemment quel idée avait pu traverser son esprit pour être désireux de rejoindre l’Ordre des Seccyeth, mais d’un autre côté, son ancien Maître avait fait exactement la même démarche et avait été d’un grand, grand aide pour elle, faisant preuve d’une compréhension inattendu et aussi de… Q… Quoi?! On lui foutait un apprenti et… Lui de surcroit?! Ce n’était pas qu’elle le jugeait… Enfin juste un peu, bien malgré elle alors qu’elle le passait rapidement au peigne fin, l’observant de haut en bas avec une pointe de méfiance mal dissimulée… Mais un ancien Chevalier! Merde… Ils étaient tellement… Imbus d’eux-mêmes… Pas bien mieux que les Sorciers, en fait… Et elle ne comprenait pas le choix de Keltan, auquel elle jeta un regard implorant et lui, qui y répondit d’un sourire bienveillant. Ah le salaud! Enfin… Bon, elle pouvait comprendre son choix… Elle qui avait tant de mal à se faire à l’idée que tous ces Chevaliers n’étaient pas des enfoirer de première… Quant aux Sorciers, bah… Mais elle n’était pas très convaincue par tout ceci.
Ah non! La cérémonie était déjà terminer et son Chef descendait l’Estrade. Bien entendu que Sehnsuch ne comptais pas en rester là, jetant un coup d’œil nerveux vers son… Apprenti qui semblait l’avoir déjà repéré. On lui remit alors les effets de Daegan entre les mains alors qu’en fait, on avait dû un peu insister alors qu’elle c’était contenter d’hocher négativement la tête, levant une main comme s’il y avait erreur sur la personne... Dah! Elle eut envie d’utiliser son pouvoir pour disparaître…
**[Keltan] Mais Kelt… Chef!...** Changea-t-elle rapidement, évitant ce genre de familiarité dans un endroit pareil même s’il était le seul à l’entendre… Ironie. Ce n’était pas vraiment pour elle, surtout pour lui. Puis, elle ne savait pas trop si c’était nécessaire. Ce qui sembla amuser le concerné. Elle rattrapa de justesse la tunique qui failli tomber au sol. Visiblement les mains bien chargées par l’équipement mal déposer. **Je… Mais pourquoi?? Il y a plein d’autres Seccyeth bien meilleurs que moi pour le former je veux dire… Je tiens à mes missions. Il va me ralentir. J’ai déjà du mal à m’occuper de moi-même… Je… Ne suis pas prette…**
Tenta-t-elle, mais bien entendu que le choix était irréversible et qu’il avait fait celui-ci avec soins. Qu’il la connaissait sans doute, hélas, plus que bien des gens au final et qu’il ne faisait sans aucun doute aucune erreur. Il se contenta de lui tapoter gentiment l’épaule et de lui indiquer son Apprenti qui arrivait en pointant celui-ci, puis s’éclipsa, la laissant planté seule. Alors qu’elle se mordait la lèvre en observant son air visiblement trop enthousiaste en ce qui le concernait, elle ouvrit grand les yeux en l’observant s’étaler de tout son long à peine à quelques mètres d’elle. Si elle aurait eu les mains libres, elle saurait sans doute frapper le front. Dans tous les cas, Vermeille lui se contenta de croiser en ouvrant légèrement ses ailles ainsi que son bec, vue l’arrivé visiblement trop rapide de cet étranger vers sa Maîtresse qui était forcée de lever la tête pour pouvoir aviser son interlocuteur. Ce n’était pas vrai. On lui avait foutu une brute… Mais au moins son sourire avait quelque chose de… Moins intimidant… Bien qu’un peu perturbant. Le seul sourire qu’elle avait vu sur des Chevaliers était bien, bien loin de ce contexte…
Un peu, sans doute encore en état de choc sous la nouvelle impromptue, elle le regarda tout bonnement se servir dans ses bras en la délestant des habits qu’elle tenait pour lui, qui, voyant qu’elle était figée, les lui tendit bien qu’un peu trop tard le tout. Une fois vêtue, celui-ci se tourna de nouveau vers elle et pris la parole, déblatérant bien qu’heureusement pas trop de mots à la fois, était visiblement remplis d’un enthousiasme qu’elle avait, pour l’heure, bien du mal à partager. Cela lui prenait un peu de temps pour… Avaler la nouvelle. Comme si elle voyait toutes ces missions disparaitre, ces escapades sur Enkidiev sa… Liberté.
**[Daegan] Sehnsuch…**
Répondit-elle mentalement, visiblement l’esprit un peu ailleurs, puisqu’il savait forcément son nom. Elle avait réellement répondu par automatisme, en fait, tandis que son regard se posait sur le félin roux qui apparaissait. Sondant même l’animal, parce-qu’on ne la lui faisait pas à elle… Sehnsuch releva son regard disparates sur son… Apprenti.
**[Daegan] Lui c’est Vermeille… Et il croque, alors fait gaffe...**
Fit-elle en entamant de caresser les plumes du volatile qui avait fini par se dégonflé et fixait le chat d’un air curieux.
**[Daegan] Je… Tu n’as pas à aller chercher tes choses, avant de venir avec moi à Tivecca? J’imagine que tu avais des effets dans tes appartements à la Forteresse. Je peux te laisser le reste de ta soirée et demain, après t’être installé, on pourra aller les voir… Enfin, les jeunes.**
Après tout, il n’était somme toute pas complètement dépourvu de vêtement, si ce n’était que de ses anciens habits de Chevalier. Il avait sans doute des effets personnels… À moins qu’ils les aient trainés jusqu’ici. Oh. Bon. Sang. Kronos! Elle prit sans doute une teinte légèrement plus pâle déjà son épiderme de porcelaine pouvait le laisser voir. Merde. Ça, sa n’allait assurément pas le faire et elle aurait besoin d’un petit moment, pour discuter avec lui…
**[Kronos] J’ai une surprise… Je ramène un… Apprenti!... C'est mieux que la potence non? Ou pas?... Kronos?**
Silence. Aie. Sa ne disait rien de bon, tout ça.
Dernière édition par Sehnsuch le Jeu 31 Aoû 2017, 02:49, édité 1 fois
Invité
Invité
Invité
Mer 30 Aoû 2017, 04:55
Ce qui était certain, c’était que mon nouveau maître n’avait pas l’air spécialement emballé. Est-ce car elle avait un apprenti et qu’elle n’en avait pas envie, ou était-ce car à la base, j’étais un Chevalier ? J’avais entendu parler de certains Seccyeth assez réfractaires concernant les Chevaliers – allez savoir pourquoi. Je ne voyais pas trop d’explication, après tout, nous étions tous dans le même bateau. Les Sorciers acceptaient très bien les Chevaliers, pourquoi pas les Seccyeths ? Surtout que c’était vraiment trop cool de pouvoir monter sur un dragon et de pouvoir voler, engloutir les kilomètres comme s’ils n’étaient rien que quelques petits mètres… ouais, je ne voyais pas où était le problème. Malgré tout, je gardais mon entrain. Mon maître n’était pas emballé ? Ce n’était pas grave, j’osais espérer qu’à force de persévérance elle allait finir par m’apprécier et apprécier les années que nous allions devoir passer ensemble. Elle se présenta comme je me suis présentée, et elle présenta par la suite son animal de compagnie : un corbeau bien étrange appelé Vermeille. Original comme nom. S’il avait été mon animal de compagnie, je l’aurais sûrement appelé… Corbeau. Oui je faisais dans l’originalité moi aussi quand il s’agissait des noms. Je n’imaginais pas si un jour j’avais un enfant, quel genre de nom je pourrais bien lui donner. « Garçon », ou « Fille », ou bien encore « Chose », « Résidu de Daegan », « Daegan Junior ». AH ! DJ, c’était pas mal ça, pour Daegan Junior. Je retiens. Enfin, pas sûr que la mère l’accepte, mais bon. Elle me parla ensuite de mes affaires. Le fait qu’elle veuille me donner ma soirée me laissait entendre qu’elle voulait me dégager pour profiter d’une dernière soirée seule, en compagnie de son dragon certainement. Elle avait l’air quelque peu perturbé par ma présence. Machinalement, je passais ma main dans mes cheveux violets-rose-bleu, mon regard rougeâtre perdu un instant dans le vide, réfléchissant tandis que Chat continuer de ronronner en slalonnant entre mes jambes. Je ne savais même pas si c’était une fille ou un garçon tiens, je n’avais pas vérifié – et puis cela ne m’intéressait guère d’aller vérifier. Cela m’embêterait cependant de me retrouver avec une portée de chaton d’ici quelques années ou voir même quelques mois. Mon regard revint sur les traits de Sehnsuch. Elle avait des oreilles en pointe, signe d’une appartenance elfique, tout comme moi. Sans m’en rendre compte je m’étais d’ailleurs mis à toucher mes oreilles. Elle avait aussi des yeux vairons. Cela ne me choqua pas tant. L’un bleu et l’un noir. Je trouvais même cela plutôt harmonieux, le mélange de noir et de bleu s’accordait très bien ensemble. Elle ne parlait pas de sa voix d’ailleurs. Je ne m’en rendis compte que maintenant, qu’elle ne parlait que par voix télépathique. Elle était muette ? Au moins cela serait-il silencieux, enfin pas trop non plus, puisque j’avais pour habitude d’un peu trop parler… Je finis donc, après quelques minutes de silence, par hausser les épaules.
– Mes affaires sont déjà préparées et n’attendent que d’être prises. Cependant si tu – euh je peux te tutoyer ? – si tu souhaites profiter d’une dernière soirée en solitaire je peux te laisser…
Mon ton avait nettement perdu de son enthousiasme – on sentait même une pointe de déception. Toute à ma motivation, j’avais osé espérer pouvoir commencer dès maintenant, mais je pouvais aussi comprendre que j’allais empiéter sur son espace vital sans qu’elle n’y ait été préparé, alors elle avait peut-être besoin de se faire à l’idée qu’elle allait se faire suivre par un demi elfe aux cheveux violets qui la dépassait bien d’une tête. Une pensée qui me fit légèrement sourire : contrairement aux écuyers et apprentis normaux, je ne marcherai pas dans son ombre, mais je lui ferais de l’ombre. Rapport à la taille, bien entendu. Héritage elfique, j’avais acquis une haute stature bien malgré moi.
– Et après comment ça se passe ? repris-je avec un empressement soudain. Quelqu’un nous donne un dragon ou c’est le dragon qui nous choisit ? C’est un œuf qu’on va avoir ou un dragon déjà grand ? Je pourrais lui choisir un nom ?
L’auteur du petit Daegan espérait profondément que le dragon avait déjà un nom.
– Et après on va voler ? Et combattre sur nos dragons ? Chat peut venir avec nous ? Un dragon ça mange les chats ? Et ton corbeau ? Il est où ton dragon ? Il s’appelle comment ? Il ressemble à quoi ? Il est gentil ?
Je posais vraiment trop de questions d’un coup, je n’étais pas certain que Sehnsuch se souvienne de tout tellement il y en avait à la suite. Tout dans mon empressement, j’en avais oublié de respirer, et marquant (ENFIN) une pause dans mes questions, je pris une profonde inspiration. Même mon visage avait pris une légère teinte rougeâtre. Pauvre Sehnsuch.
Invité
Invité
Invité
Jeu 31 Aoû 2017, 03:40
Il semblait réfléchir et elle, elle paniquait juste un peu. Bien qu’elle pouvait ne pas le laisser paraître, il devait sans doute sentir à travers ses paroles son désirs de ne tout simplement pas se retrouver coincée avec lui. En même temps, elle se sentait coupable de ressentir ce genre de sentiments… Mais c’était un Chevalier! Enfin ancien… Peu importe. Elle secoua légèrement la tête. Si elle le jugeait aussi aisément sans lui laisser la moindre chance alors qu’il ne lui semblait pas si mal, n’ayant pas levé le nez sur elle, ni n’ayant joué déjà les brutes. C’était un bon début… Non? Keltan ne changerait pas d’avis et elle ne pourrait pas éviter son propre Apprenti éternellement. Et puis… Elle détestait échouer quelque chose. À la base. Cela serait un échec, si elle baissait déjà les bras et elle devait apprendre à faire un peu confiance aux gens? Non pas en Daegan, il ne fallait tout de même pas exagérer, mais en son Chef, au moins. Dans tous les cas, elle avait surtout besoin de temps… Et tout ceci ne dépendait pas que d’elle. Il y avait aussi Kronos, qui prenait énormément de place…
Et voilà qu’il reprit la parole, lui annonça, bien entendu, que ses effets personnels étaient déjà près pour le suivre. Le contraire l’aurait un peu étonné. M’enfin, elle, lorsqu’elle était partie à Tivecca, elle réalisa à cet instant qu’elle avait déjà trop de chose. Si seulement cela pouvait être des vêtements comme n’importe qu’elle jeune femme dite normale. Non, elle, elle avait un inventaire exagérée de plante sécher et de livres. Surtout de livres. Et il allait entrer comme ça dans l’intimité de sa hutte… 5 ans? Elle se surprit à le dévisager un peu malgré elle, alors qu’il semblait essayer d’être gentil -?-, lui suggérant de lui laisser sa soirée, comme si c’était elle l’Apprentie. D’accord. Cela l’amusa un peu, mais très temporairement. Il semblait déçu. Elle fit un peu la moue malgré elle.
Quoi qu’il en soit, il ne lui laissa pas la chance de répondre à sa première question, ce qui était tant mieux en soit. Cela lui laisserait le temps de lui mijoter une réponse digne de ce nom qui ne se voulait pas blessante, s’il pouvait être blessé… M’enfin. Il se mit soudainement à déballer une tonne de question une à la suite de l’autre, chose qui l’étourdie un tantinet. Déjà, à la base, elle n’avait pas vraiment l’habitude de discutailler avec des gens. Enfin, elle n’était pas sauvage. Elle parlait avec ceux de Tivecca, pour quelques sujets de bases, parfois lorsqu’elle le devait, des missions, etc. Mais elle avait l’impression qu’elle était tombée sur un grand, grand parleur. Cela lui fit penser à ce Chevalier d’Émeraude dans le Désert qui était pire qu’une pie. Enthousiaste. Un peu comme Daegan. Et s’il n’était pas un gros enfoirer comme les autres? Et si c’était possible que son ancien Ordre, de l’ai pas foutu à la porte rien que parce-qu’il n’étais pas un sadique ou quelque chose comme ça. Dans tous les cas, il cachait bien son jeu.
**[Daegan] Tu peux me tutoyer, ce sera plus simple et moins impersonnel en vue des années que nous devrons passé ensemble…**
Elle rapporta son regard sur lui, inclinant légèrement la tête de côté l’inspectant encore un peu, sans nécessairement le scruter. Son regard était aussi rouge que celui des Démons. En était-il un? S’il était résistant au feu, ce serait bien qu’elle le sache, cela lui enlèverait une certaine forme d’inquiètude concernant Kronos. Elle n’avait pas trop envie d’être celle qui «son Dragon à brûler vif son Apprenti». Puis, il y avait ses oreilles. Il lui semblait plutôt costaud pour un Elfe, bien que ce n’étais pas très difficile d’avoir à la base, une carrure plus imposante qu’elle.
**[Daegan] Pour le Dragon, cela dépend. Généralement, ont présente des Dragonneaux aux Apprentis, mais il arrive que ceux-ci ne se lient pas vraiment à nous, ou que ça ne colle tout simplement pas. Ça peut être un adulte aussi. Tu sais, moi, je me suis lié à un Dragon plutôt tard dans mon stade d’Apprentie. J’étais très découragée… Finalement, c’est avec un Dragon Sauvage que je me suis liée… D’une façon un peu impromptue. Avec les Dragons adulte. Alors dans tous les cas, ne te décourage pas si cela n’arrive pas sur le coup. Oh, il y a aussi des œufs. Pour ce faire, le Dragonneaux généralement naîtra lorsque tu t’approchera de lui, ou indiquera d’une façon ou d’une autre qu’il t’a senti et toi, si tu es sensible à ce qui t’entoure, tu pourrais aussi le sentir. C’est un peu difficile à expliquer, mais lorsque tu croiseras ton Dragon, tu le sauras et lui aussi… C’est tout. Ont pourras aller y faire un tour demain à l’aube. On fera ensemble une tournée pour nourrir les Dragonneaux et les femelles. Nettoyer leur grotte aussi. Je t’apprendrais les bases pour ne pas te faire croquer. Certaines sont plus caractérielles que d’autre.**
Ah pour ça, oui! Elle y avait elle-même déjà goûté une fois. Tout le monde y goûtait en fait une fois. C’était une question d’habitude, d’observation aussi. Il devait sans doute avoir les caractéristiques requises pour être un Seccyeth digne de ce nom, sinon Keltan n’aurait pas accepté qu’il intègre l’Ordre. Et voilà maintenant qu’elle devait répondre à tout le reste. Elle jeta un coup d’œil dans les environs, par simple curiosité, puis rapporta ses prunelles disparates sur lui.
**[Daegan] Pour le reste… Euh… Avant de voler, il faut commencer à s’apprivoiser. Je veux dire, toi et ton Dragon. Ensuite pour ton chat… Les Dragons vont toujours essayer de dévorer tout ce qui leur passe les yeux, certains plus que d’autre. Les femelles surtout. Elles sont voraces. Je ne peux pas t’empêcher de trainer… «Chat» avec toi. Je sais ce que c’est, avec Vermeil. Mais ce sera à toi de veiller sur lui… Il devra surtout apprendre à savoir quand il vaut mieux ne pas les approcher. En ce qui concerne Vermeil, C’est à ce demandé si parfois il ne se prend pas pour un Dragon. Il a souvent failli se faire croquer, ce con. Parfois je me demande s’il ne se voit pas aussi gros qu’eux.** Fit-elle en affichant un léger sourire en coin, laissant peut-être entrevoir ses canines. **En ce qui concerne mon Dragon. Il s’appelle Kronos. Il portait déjà ce nom lorsque nous nous sommes rencontrées pour la première fois. Il est plutôt… C’est un des plus gros que j’ai vue jusqu’à présent. Il n’est pas très gentil et il ne le sera pas avec toi. Ne le prend pas personnel surtout. Il a un passé assez chargé et rien n’a fait en sorte qu’il apprécie les humain. Ou les «bipèdes» comme il aime nous appeler. Sinon, en ce moment, il n’est pas bien loin.**
Non, en effet. Il devait être au-dessus de leur tête à faire de grands cercles au-dessus des nuages. Elle le sentait et de toute façon, elle savait qu’il était là.
**[Daegan] Puisque tu as déjà tes choses, tu peu les apporter à Tivecca, tu sais comment t’y rendre? Je te conseille de te prendre une monture. Je te montrerais ma hutte… Ce n’est pas très grand, Plus petit que les appartements d’un Chevalier… Mais je pourrais l’aménager pour que nous ayons un peu chacun notre coin…**
Et par là elle pensait bien à une certaine intimité. Elle n’était pas très à l’aise à l’idée de se changer tout bonnement devant son Apprenti. Déjà l’idée de partager son lieu de repos la dérangeait un peu. Elle avait toujours détesté dormir avec les autres lorsqu’elle fut élève. Mais bon, si cela lui devenait trop insupportable, Kronos serait un plaisir de l’abriter. Ce ne serait pas la première fois. D’ailleurs, ce soir, elle ne comptait déjà pas dormir à Tivecca. Cela aurait au moins l’effet de laissé tout le monde un peu ce faire à l’idée et elle savait que cela plairait à son Dragon. Si au moins il pouvait trouver un point positif au fait qu’elle ait un Apprenti. Daegan avait hoché positivement de la tête lorsqu’elle lui avait demandé s’il savait où le village des Midjins et des Seccyeth se trouvait. Il fallait dire que pour un ancien Chevalier, le contraire l’aurait étonnée.
**[Daegan] Alors ont ce rejoint au village. Prend le temps qu’il te faut. Tu es libre de changer d’avis pour ce soir. Fais seulement m’aviser si tel est le cas.**
Elle recula d’un pas et s’apprêta à tourner les talons, puis se désista à la dernière seconde.
**[Daegan] Mhh… À tout à l’heure donc… Tu pourras me poser les questions que tu désire une fois à Tivecca.**
Oui, c’était plus convenable que de ne rien ajouter. C’est ça? Tournant cette fois réellement, elle se dirigea vers l’entrée du Colisée. Un battement d’aile se fit entendre au-dessus des têtes alors que l’ombre du Dragon noir s’étalait sous son passage. Bien entendu, il inclina légèrement la tête de côté afin de lui permette une meilleure vision du sol sous lui et sembla repéré l’Apprenti. Kronos se contenta de laisser entrevoir ses crocs et rapporta son attention devant lui. S’il ne pouvait pas y ressentir une pointe de menace… Il se posant finalement visiblement de l’autre côté du Colisée.
[Sehn is out ♥]
Invité
Invité
Invité
Jeu 31 Aoû 2017, 20:49
C’était la toute première fois que je n’assistais pas à l’Attribution en tant que tel. Après les évènements passés, il semblait bon que je prenne plus le rôle d’impératrice que de Chevalier. Ça ne me faisait pas grand-chose. Le rôle de Chef des chevaliers avait été transférer à Janita et Kaylann était maintenant second. J’espérais grandement que les filles seraient à la hauteur de mes attentes. Je n’en doutais pas un instant, mais c’était le temps ou jamais de faire passer le message que l’ordre devait être l’Élite aux yeux de tous. D’où j’étais, c’était impossible de manquer une seule minute de l’Attribution. Et c’était aussi impossible que le monde ne me voit pas. C’était peut-être le but de la chose, mais c’était exposant aussi. C’est avec calme que je regardais le début de la cérémonie. Avec les chefs que nous avions pour nos ordres, on ne pouvait pas s’attendre à avoir de gros discours. Et c’était peut-être mieux ainsi.
J’essayais de rester de marbre sous les paroles de Janita. En prendre un coup? Oh que oui… La colère ressentie face à cela m’avait gagné des jours durant. Fort heureusement, personne n’en avait été témoin. Sauf peut-être quelques serviteurs venus ramasser les dégâts. Heureusement, la vengeance serait merveilleuse. Il n’était pas question qu’on laisse cela ainsi. Une nouvelle génération, des nouveaux plans et des nouveaux buts. Remonter l’élite là où elle était supposée d’être. Je savais que beaucoup n’aimerait pas qu’elle dise qu’il est eu un moment de faiblesse dans l’ordre. C’était comme les accusés du fait que Lyzann est réussi à s’enfuir. Mais d’un autre côté, c’était le cas non? Toute personne présente durant l’enlèvement de la chef d’Émeraude avait sa part de responsabilité. Moi-même j’en faisais partie. Et C’était surtout cela qui m’avait mise en colère.
J’aimais voir l’enthousiasme des gens du peuple ainsi que des ordres. C’était rassurant d’une certaine façon. C’était maintenant le tour de Kaylann qui allait s’occuper attributions. Et de Willow. J’avais hâte de voir ce qui lui réservait. Je fus légèrement amusée de voir que ça devenait presque une habitude de faire déshabiller la personne qui portait déshonneur à l’habit de l’ordre. Mais, ça ne restait pas là. Je fus un peu anxieuse à savoir si le dragon allait brûler la fillette ou pas. Ce n’était quand même pas le but de la défigurer. Et j’avais un goût amer envers les dragons ces derniers temps.
Bref, le tout se termina avec des vêtements brûlés et simplement trois personnes a être attribué. Les examens étaient dur et les classes souvent petites. Avec trois ordres, il semblait manquer de recrue. Il faudrait travailler cela… Je portai mon regarde sur chaque personne qui était en bas. J’examinais les comportements de ceux-ci. Je ne pouvais m’empêcher d’arrêter sur Xerkh. Auquel nous avions eu un contact visuel avant la cérémonie. Il avait du potentiel comme Chevalier. Mais, je voyais bien que depuis quelques années, ce n’était pas l’idéal pour lui… Il fallait que je trouve le moyen de lui redonner l’envie de rester ici. J’avais ma petite idée.
Mon regard s’arrêta ensuite sur la fille de Ryan. Je portais grandement attention à elle et avec raison. C’était ma petite-fille, mais aussi une potentiel héritière. Elle avait choisi un ordre plus discret. Elle ne pouvait pas avoir meilleure maître dans le domaine. Je faisais grandement confiance à cette femme. Le tout était maintenant terminé. Je décidai de rester à ma place encore un moment. J’aimais observer le tout d’ici finalement. J’avais l’œil sur ma famille mais sur mes sujets aussi.
[Si quelqu'un veut discuter avec Hylli, envoyer moi un Mp ;) Sinon, elle restera un moment là avant de quitter pour ses appartements. ]
Invité
Invité
Taëva
Ven 01 Sep 2017, 01:30
"Devenir quelqu'un: Chapitre un."
An 1264 mois 8
Allongée silencieusement dans mon lit, mes yeux fixaient le plafond alors que mes oreilles ne pouvaient se soustraire à l'agitation qui régnait au rez-de-chaussé. Parents, Alpha, tante, soeurs, frère, écuyer et chiens se répondaient bruyamment. Un chaos qui me fatiguait déjà avant même d'être entré en contact avec celui-ci. Un cognement à ma porte m'y invita toutefois. Je ne lui répondis pas. Mais il se fit plus insistant. On se découragea de me voir encore "paresser" au lit. Oui, le temps allait leur manquer. Comme si cela était possible. J'obéis toutefois. Me dressant dans mon lit, toujours en chemise de nuit bien que celle-ci s'était achevé depuis longtemps. J'accepta l'aide pour me dévêtir et n'investis aucun effort à procéder à mon habillage. On renonça bien vite à m'encourager et préféra aller reporter mes lassitudes à un adulte plus qualifier pour donner des ordres. Quelque part, une voix cria mon nom et une phrase impérative. Elle me convainquis seulement de me laisser retomber sur le dos dans mon lit. Pourquoi devais-je participer à cet événement qui ne m'apportait rien? Ma porte laissée entrouverte alla claquer contre le mur alors qu'un boule énorme sautait sur mon lit et par extension sur moi. Je repoussa l'assaillant de mon mieux. Notre différence de taille n'allait pas dans le même sens que notre âge. Si j'étais l'aînée, Ekho restait le plus mature physiquement. Son sang y jouait fort. Dans notre bagarre alimentée de cris et de rires, nous fument expulsé de mon lit pour rouler au sol. Bien entendu, Ekho gagnait sur moi sans l'ombre d'un effort. Il se retrouva assis sur moi pour le confirmer. C'est à ce moment que la silhouette de Vayrinn apparut dans l'embrasure. Je la vie à l'envers dû à ma position, mais je l'aurais reconnu sans la voir. Sa présence m'immobilisa.
- En tiaf sap retépér at erèm.(Ne fait pas répéter ta mère.)
Je me retrouva une nouvelle fois seule dans ma chambre face à des responsabilités qui ne m'intéressaient pas. Je m'avança devant ma coiffeuse où le miroir me renvoya mon reflet. Longue chevelure d'un blanc immaculé rassemblé dans une élégance coiffure sur sa tête. De grands yeux verts qui brillent d'une humeur naïve. Ces lèvres étirées dans un sourire magnifique, ce corps drapé d'une soie saillante, cette image parfaite d'une enfant qui aurait plu à quiconque.
** Ce que tu n'arriveras jamais à accomplir. Tu t'es vu? Ah, oui... j'oubliais. Tu ne peux pas. Laisse moi te confirmer que ça ne s'améliore pas, ma pauvre petite déesse. **
L'expression me secoua d'un tremblement. Pourquoi de tous les surnoms affectifs possible il avait fallu que ma mère choisisse celui-ci? Minable petite créature. Moi, pas ma mère.
** Ils avaient compris. Ils sont pas idiots comme toi. **
J'ignorai de qui elle parlait, mais je préféra m'éloigner de ce miroir. Je préférais les voix de l'étage inférieur à celle qui se dégageait de la surface. Le couloir était illuminé et chaud, présageant une magnifique journée pour aller dans les bois. Une promenade qu'on ne me laisserait pas faire sans doute. Parce que pour la millième fois, nous avions les cérémonie d'Ordres aujourd'hui. Un événement important pour ma mère, ma tante et mes soeurs. De l'autre coté, il y avait mon père, Ekhos et Vayrinn. Présents seulement par bon plaisir sans doute. N'eu-je pas atteint le bas de l'escalier que :
''Tes vêtements, Aë! Combien de fois vais-je devoir le répéter que dans cette maison on s'habille, pour l'amour de Thalia ?!''
- SAP XUEV EJ! [Je veux pas]
Criai-je comme arme ultime pour ma défense avant de quitter la pièce comme un cerf poursuivis par les loups. Je me réfugia dans la cuisine où les armoires ne connaissaient aucun secrets pour moi. Mes mains trouvèrent en quelques secondes de quoi plaire à mon ventre. Je redescendis des comptoirs dans un bond pour pouvoir engloutir mon butin à la table où on avait laissé une carafe d'eau tiède. Je n'eu de répit que quelques minutes avant que mes sœurs profitèrent de ma concentration sur mon assiette pour forcer ses vêtements sur moi. Une victoire de leur part qui me laissa amère lorsque je la réalisa après avoir finir mon repas. J'allais me sauver à l'extérieur lorsqu'on m'attrapa par le bras. On me força à rester immobile pendant deux longues minutes interminable pour brosser mes cheveux et les lacer. Je détestait ça. Mais au moins, une fois terminée, je n'en ressentais plus les effets. Contrairement aux vêtements. Lorsqu'on me libéra enfin se fut pour me remettre entre les pattes de mon père qui venait de rentrer. Il me conduit à l'extérieur. Tant mieux, c'était exactement là où je voulais aller. À un détail prêt. Il ne me laisserait pas m'éloigner, j'en étais convaincu. Je me plia tout de suite à sa futur volonté en me laissant tomber au sol à mon tour. Notre silence fut interrompu pas l'attaque bruyante d'Ekho, m'arrachant un sourire en coin. J'observai les deux berserkers se chamailler comme je ne pourrai jamais le faire avec mon père. L'approche de Vayrinn les interrompit.
On la confia aux ordres de Vayrinn d'ailleurs pour le voyage jusqu'au Colisée. Sagement, je suivais Ekho. Un petit détour lui permis d'apprendre qu'elle aurait des mentors pour l'aider à parfaire son éducation d'élève. N'était-ce pas tôt ? Après tout, selon la règle, les écuyers devaient avoir au moins 12 ans pour passer l'examen. Or, je n'aurais que 10 ans à la prochaine cérémonie. Je devrai recommencer ce processus de mentors. Dans 10 ans... Dans 10 ans, j'aurai le droit de passer l'Examen. Mais qu'était-ce 10 ans dans cette vie? Qu'est-ce que cela représentait? Je tenta un regard incertaine vers ma mère, mais le moment était venu. Alors que mes parents, tante et soeurs se dirigeait vers une direction, Vayrinn nous conduisit, Ekho et moi, dans les estrades le temps des discours et protocoles. c'était la première fois que j'assistais à un tel spectacle. Le fait marquant de la journée, bien entendu, c'était cette adolescente qui avait retirer ses vêtements. J'avais vivement tourné la tête vers Vayrinn, ma seule source de réponse pour l'instant:
- iouqruop elle, elle a el tiord ed reriter ses stnemetêv ne euqilbup te soun, non? [Pourquoi elle, elle a le droit de retirer ses vêtements en publique et nous, non ?]
Quoi qu'il en soit, l’appétit des Berserks et des berserkers les guida jusqu'aux autres. Je suivais toujours Ekho au pas. C'est d'ailleurs à cause de cela que je me retrouva un peu à l'écart des autres lorsqu'une dame se posa tout près de moi. Qu'on m’interpelle me surpris d'abord, puis je me contenta de porter attentions à la créature au ailes noires devant moi. Une apparence unique, un sourire qui ne semblait en rien sincère, une meute sur la défensive: sans aucun doute du sang céleste. Bien ma chance. Dans la poche de ma robe, quelque chose s'agita. J'essaya de la retenir prisonnière, mais la petite créature s'échappa entre mes doigts sans difficulté. Elle trotta jusqu'à la sorcière sous le regard de qui conque, mais surtout de mes parents à qui je tentais de dissimuler son existence avec tant de précaution depuis plusieurs mois. Nulle doute qu'on tenterait de faire disparaître encore mon amie. Je la repris sans ménagement des mains de la femme pour jalousement la remettre dans cette poche qui devait la protéger. Quelle idée avais-je eu de l'amener avec moi, aussi? La femme se présenta enfin à moi me permettant de mettre un visage sur l'un des mentors qui m'accompagneraient au cours des cinq prochaines années. Le fait qu'elle prétende être la fille du dieu Behemoth m'embêta. Je n'avais souvenir qu'il eut parlé d'elle... mais je pouvais percevoir dans son regard qu'il n'y avait pas de mensonge. Méfiante tout de même, je me contenta de lui répondre innocemment:
- Enchanté, Dame Izékielle. Merci de m'avoir à vos soins pour les prochaines années.
Après tout, j'ignorais à quel point Behemoth s'intéressait à cette mortelle.
Taëva
Rang Classique : Guide d'aventuresNombre de messages : 150 Rôle : Guide
Plus sur le personnage Âge: 37 - 42 ans [L2] Race: Pardusse
Invité
Ven 01 Sep 2017, 11:36
Les attributions étaient toujours un grand moment de solitude au Manoir, une agitation telle qu'il était impossible de s'organiser correctement. Bien sûr au fil du temps, l'exercice était devenu aisé, surtout que les deux plus grandes savaient se prendre en main seule. C'est d'ailleurs ce que fit Auriane ce matin là. Elle aurait aimé se préparer avec Miya comme pour l'attribution précédente mais celle-ci avait accompagnée leur père faire sa balade matinale, chose tout à fait inhabituelle. La jeune fille ressentit une pointe de jalousie en pensant à ce moment de complicité que partageait sa sœur avec Xerkh tandis qu'elle devait rester à lamaison bien sagement, entourée des cris insupportables d'Aëva qui refusait -encore- de s'habiller et de la tornade Ekho qui n'avait pas manquer de les réveiller aux aurores.
Seule dans sa chambre, face à son miroir, Auriane se brossait les cheveux, perdue dans un flot de pensées tumultueuses ne menant à rien. Elle repensait à l'Examen, se demandait quels Mentors elle aurait cette fois et s'ils seraient plus compétents que ceux des années précédentes. Elle voulait être entraînée pour de vrai. Peut-être n'avait-elle pas encore l'âge d'être écuyer, mais elle avait déjà 10 ans et ne voulait plus être traitée comme une vulgaire gamine.
Son manège dura un moment. Elle brossait chaque boucle avec minuties, prenant soin de les enroulées ensuite autour de son index pour qu'elles ne perdent rien de leur formes volumineuses. Elle les natta ensuite en deux longues tresses qui partaient du haut de son crâne, mêlant en même temps à sa chevelure brune un ruban de chaque côté qui lui servirent à attacher sa coiffure. Elle finit de s'habiller avec les vêtements que sa mère lui avait préparé la veille, enfila ses chaussure et sortit enfin dehors où attendaient déjà Vayrinn, Ehko, Aëva et Xerkh. Les trois manquantes les rejoignirent vite et ils purent enfin partir pour le Colisée.
Arrivés un peu avance, ils jetèrent un coup d’œil aux listes annonçant les mentors de la génération. Elle était à présent sous la tutelle d'Adonis et Kaylann. Bien. En voilà qui sauraient lui enseigner. Ismaëlle et Andras écopaient respectivement de Thaïs et Janita ainsi que d'Hel et Imaé. Ismaëlle serait heureuse. Elle ne manquait jamais une occasion de chanter les louanges de la Seconde des Sorciers, en admiration devant elle depuis qu'elle lui avait offert la double lame à laquelle elle tenait tant. Elle ne manquerait pas de lancer des encouragements quelque peu moqueurs à Andras puisqu'il avait récupérer l'ancienne mentor sadique d'Ismaëlle.
Ses pronostiques faits, elle suivit le reste de la famille. Elle devait rester dans les gradins avec Aëva, Vayrinn et Ehko pendant que son père accompagnait Miya devant l'estrade où elle serait confiée à un Chevalier. Auriane aurait réellement aimé être à sa place ! A la place elle devait écouter les geignements d'Aëva qui se plaint lorsqu'on humilia Willow qu'elle n'avait pas le droit d'enlever ses habits.
- Ec n'tse sap enu ennob esohc Aëva. Sli tno ne niart ed l'erilimuh. [Ce n'est pas une bonne chose Aëva. Ils ont en train de l'humilier]
Passant une main douce dans les cheveux de sa petite sœur, elle pria pour que la Cérémonie finisse vite. Elle n'était pas sûre d'arriver à canaliser l'impatience de la petite fille encore longtemps.
- Etneitap erocne nu uep. C'tse euqserp tinif. [Patiente encore un peu. C'est presque finit.]
Beurk, Ian et Keren furent adoubé puis vint le moment des écuyer. Axel était confié à Janita (Auriane souffla, mécontente : il ne la méritait clairement pas), Miya à Caliel (elle fut sûre que son père grincerait des dents) et Zed à Imaé (encore un qui allait souffrir). Keltan pris la parole pour nommer les apprentis Seccyeth et ce fut enfin la fin. Soulagée, elle rejoint le reste de la troupe au buffet, espérant que cette journée finirait vite.
Spoiler:
Auriane est donc près du buffet. Si vous voulez interagir avec elle n'hésitez pas à m'envoyer un MP ^^
Invité
Invité
Invité
Sam 02 Sep 2017, 15:02
Un vacarme de merde se faisait entendre de l'étage du dessous. Pourquoi ne pouvait-elle pas dormir ce matin? Ah oui... les attributions était bel et bien aujourd'hui. La gaffe de s'être couché aussi de bonne heure au petite heures du matin aussi. Amélia ouvrit tranquillement les yeux en direction de la fenêtre, laissant son esprit vagabondé un peu. Elle s'était épuisé hier a donner une dernière leçon physique a son écuyer et ils étaient revenu au manoirs tenant a peine debout. Et maintenant, le soleil commençait déja a ce pointé le bout du nez et le reste de la maisonnée commençait déja a se réveiller. Après s'être étiré langoureusement la maîtresse de maison se leva, constatant l'absence de sa peluche adorer. Du a la chaleur qui émanait encore du lit, celui-ci devait s'être réveiller que depuis peu. Une petite vague magique aux alentours lui confirma qu'il venait juste de quitter la maison avec Miya. Bon... tant pis, elle ne pourrait compter sur lui pour l'aider, une fois de plus, a préparer le groupe entier. Ce n'était pas si dérangeant maintenant qu'elle commençait a être habituer. De toute façon, elle n'était pas la seul ''adulte'' dans la maison pour donner un coup de main. Aether et Hanaë s'y metterais surement aussi, et Vayrinn était aussi venu leur rendre visite avec Ekho, Khaos et Artek. Il y avait bien Beurk aussi a qui elle ne laissera pas un moment de répis tant qu'il sera encore sous sa tutelle, le pauvre.Après s'être habillé temporairement, la guerrière aux cheveux immaculé sortie de sa chambre, traînant le pied jusqu'a la porte de la chambre de l'écuyer pour y cogner trois solide coup.
''Debout jeune homme, j'ai besoin de toi ce matin.''
Maugra-t'elle d'un air endormi avant de se rendre jusqu'a l'escalier et y descendre. Ce fut avec un baillement donner au corneil qu'elle arriva en bas sur une douce scène familial avec Ehko et Vayrinn.
Laissa-t'elle échapper entre deux baillements tout en s'appuyant sur le cadre de la porte. Après avoir observer un moment la scène, Amélia du se botter le derrière pour mettre son cerveau en marche. Ce n'était pas en restant endormis que la maisonné serait prête a partir a l'heure pour la cérémonie. Après tout, juste faire a manger pour tout le monde prendrait bien la matinée puisqu'elle avait littéralement une petite armée a nourrire.
''Artek, Khaos? Tiup-ej suov rednamed d'rella ressahc euqleuq esohc roup el renuejed? Euqleuq esohc ed elpmis a eriuc s'li-suov-tialp.” (Puit-je vous demander d'aller chasser quelque chose pour le déjeuner? Quelque chose de simple a cuire s'il-vous-plait)
Puisqu'il n'était pas rare que ceux-ci chasse d'eux même pour contenter leur appétie vorace, Amélia doutait bien qu'ils n'y verraient aucun inconvénient pour rapporté une ou deux petites proie de plus. Cela serait certainement suffisant pour le reste de la maisonné qui ensemble, mangeait moins qu'un des trois guerrier mâle berserk(er). Par la suite la chevalier se rendit dans les sous-sol, allant jusqu'a sa petite salle personnel qu'elle ouvrit magicalement. D'un oeil attentif elle pris plusieurs ingrédient a gauche et a droite et commença la concoction d'une potion plutôt simple (et tout aussi innofensive a la création) qui lui ferait un plus grand bien ce matin. Alors que sa création était en train de mijoté la jeune dame quitta la salle pour remonté a l'étage supérieur, sans oublier de prendre sa clé au passage. Elle qui n'en avait pas besoin, ce devait de la donner a quelqu'un capable de pouvoir réagir en cas de besoin. La demi midjin ne souhaitait certainement pas qu'un berserk brise la porte s'il la maison prenait en feu et elle doutait que Vayrinn ait les connaissances nécessaire pour ajusté les ingrédients pendant la cuisson, bien qu'elle ne doutait pas que celle-ci puisse comprendre facilement si la chevalier lui expliquait la base. C'était plutôt un travail pour Hanaë qui heureusement venait de sortir de sa chambre.
''Bon matin Hana, tu pourrait s'il-te-plait jeter un oeil de temps a autre a ma concoction? Je part du manoir pour aller me purifier. S'il y a quelque chose j'ai laisser les notes ouvertes sur la chose. Au pire contacte moi par télépathie.''
Puis elle se dirigea ensuite vers sa chambre pour prendre ses choses et allez exécuter son propre rituel matinal.
Ce ne fut qu'au bout de deux heures qu'elle revint a la maison, nettement plus réveiller qu'avant son départ. Tout le monde était finalement réveiller alors les choses pouvaient commencer a plus se mettre en place. Ou presque, puisqu'il semblait que sa petite déesse était encore dans son lit. Amélia demanda donc a Aether d'aller sans occuper pendant qu'elle et Beurk commençait a préparer le feu pour la cuisson. La maître-magicienne retourna dans la maison afin d'allez y prendre quelques assaisonnement, laissant échappé au passage un message a Aëva de se lever de son lit alors qu'elle semblait vouloir paresser plus longtemps. Mais vraiment, c'était elle qui voulait dormir le plus ici (et probablement Beurk aussi, mais lui il devait souffrir un peu en tant qu'écuyer). Après un moment a tout avoir sortie ustensil et autre, Amélia se dirigea vers la porte pour tomber nez a nez a une petite déesse toute nue. Ses traits se firent bien entendu colérique alors qu'elle laissa échappé un:
''Tes vêtements, Aë! Combien de vois vais-je devoir le répéter que dans cette maison on s'habille, pour l'amour de Thalia?!''
Et bien sur la petite crise s'ensuivit. La petite benjamine de la famille refusa obstinément avant de partir a la course vers les cuisines, forçant un soupir exaspéré a la pauvre mère.
''Auriane, tu peu t'en occuper s'il-te-plait j'ai les mains un peu pleine pour le moment.''
Demanda la midjin-céleste a l'ainée benjamine qui venait de se pointé elle aussi le bout du nez en haut des escaliers. Puis sortie dehors afin de s'occupé rapidement du repas des autres tout en s'assurant de préparer le reste sur de la braise afin d'assurer une cuisson plutôt lente. Bien sur personne ne serait totalement rassasier par le repas rapide et légèrement saignant pour le moment. Amélia avait préférer faire cuire les viandes rapide de cuisson et comestible même s'ils n'étaient pas a point. De toute façon la majeur partie de la maisonné préférait la viande crue. Le reste serait surement cuit au moment de leur retour, après la cérémonie. Après ce petite repas, que tous mangèrent tout en se préparant, la chevalier revint dans la maison afin d'y porté les trucs a lavé plus tard et aggripa la petite déesse pour préparer sa chevelure aux événements. Puis termina elle aussi de se préparer alors que Xerkh et Miya était de retour. Elle fit le même tour pour son aîner et sa peluche adorer. Pas question qu'ils ne se montrent pas sur leur plus beau jour a la cérémonie (et Zekhen savait a quel point Xerkh était difficile a ce soumettre a ce rituel). Mais bon, finalement tous était fin près a partir... Amélia était déja brûler de cette matinée et elle ne faisait que commencer. Le pire restait a venir. Avant de partir, la chevalier retourna dans les sous-sol afin de terminer sa concoction qu'elle bu d'un trait. C'était peut-être peu recommandable pour la santé, mais cette potion d'énergie l'aiderait a gardé la forme et cacherait momentanément sa fatigue pour le reste de la journée. Elle en avait grandement besoin.
Aether, Aëva, Amélia, Artek, Auriane, Beurk, Ekho, Hanaë, Khaos, Miya, Vayrinn et Xerkh furent fin prêt a partir en direction du colisée ou ce tenait la cérémonie. Un beau groupe en soi pour la petite famille du Harem de l'Alpha de la maisonnée. Mais bon, au moins tout le monde était de bonne humeur en apparance. La chevalier aux cheveux immaculé avait elle même ses propres démons a pensée en cette journée et elle n'avait pas manqué d'avoir un doute sur ceux de Xerkh qu'il cachait tout aussi bien qu'a chaque cérémonie. La demi-midjin savait très bien que ce dernier n'aimait pas les cérémonies du genres. Après tout, l'une d'entre elle devait l'avoir profondément marquer a cause de la chef des chevaliers.
Arrivé au colisée, le petit groupe fit un détour afin de prendre connaissance des jumellages élèves-mentor. Amélia gloussa face a la réaction de son amant qui ne semblait pas apprécier les choix de leurs chefs.
''Ne t'en fait pas chéri. Elles vont bien s'en sortir, et sa leur fera du bien d'arrêté de se faire couver par le père-poule que tu est.''
Le taquina-t'elle avant qu'ils ne se dirigent vers l'arène. Amélia avait peut-être bien prononcé ses paroles, mais elle ne pouvait s'empêcher d'avoir néanmoins une petite inquiétude au plus profond d'elle même. Elle connaissait suffisament bien ses frères et soeurs d'armes pour avoir confiance en eux. Harry s'était grandement assagit avec le temps malgré le temps et malgré les aspects sadique de Kaylann elle était suffisament dévoué a la cause pour ne pas avoir dans l'idée de simplement torturer des pauvres enfants sans raison valable. Tant qu'a Izékielle et Adonis, elle ne savait trop quoi pensée puisqu'elle ne les connaissaient pas assez. Sachant par contre que Smile avait survécu a la femme sorcière malgré ses nombreuses lacune lorsque la chevalier l'avait trouvé, surement qu'elle devait avoir autre partie d'elle qui pouvait lui faire voir un autre intérêt que ses chères monstres, non?
Puis la cérémonie commença, la tension était palpable dans les rangs. Ceux qui devaient être adoubé (ou recallé) devait attendre avec impatience leur promotion. Tant qu'a la maître-magicienne, malgré le fait qu'elle gardait son air sérieux de chevalière modèle en place, son esprit était plutôt au prise avec ses pensées. Elle écouta néanmoins le discours de motivation de sa grande-soeur. Sans grande surprise... Cela faisait déja plus de quatre ans que cet événement avait marqué l'empire. Et pourtant rien ne s'était passé encore. Finalement les choses allaient commencer a bouger... Cela signifiait donc la fin de cette trève silencieuse causer par les ombres. Si d'un côté elle s'inquiétait bien entendu pour sa famille, son esprit guerrière jubilait a cette nouvelle. Mais... qu'adviendrait-il d'elle et sa position dans tout ceci après qu'elle annoncerait sa décision aux chefs de son ordre? C'était un détail a voir.
Puis ce fut au tour de Kaylann de prendre la place. Au première parole de celle-ci la soeur d'arme de même génération et couleur de cheveux amena toute son attention. Une voix douce venant de Kaylann? Cela n'augurait bien de bon et tous ici semblait le savoir. Cette pauvre Willow ne s'en sortirait pas indemne. Alors que la sous-chef de l'ordre continua de parler, une énorme masse noir cacha momentanément le ciel pour venir ce poster non loin d'eux. Les muscles de la midjin au sang divin se tendit. Avec son passé plutôt houleux avec les dragons, on ne pouvait pas dire qu'elle les adoraient totalement. Rare étaient ceux en qui elle avait entièrement confiance, pour ne pas dire qu'il n'y avait que Ténébra. Mais sinon la situation semblait plutôt amusante... auraient-ils droit a une exécution publique? L'empire reviendrait-il a sa fermeté d'origine? Il semblerait bien que non. Si plusieur s'amusa de cette petite mise en scène simplement humiliante, les coeurs plus froid de l'empire (Amélia inclu) furent plutôt déçu. Seul l'honneur de la recallé furent exécuté sur place, ainsi que toute ses possessions d'écuyer. Tout comme Lawra, quelques années plus tôt, elle avait failli. Surement par contre que Willow devait avoir eu une peur bleu avant... Amélia pouvait comprendre cette tension, pour avoir été elle même en face de plus d'un dragon menaçant. Elle savait a quel point ceux-ci pouvait être impressionnant et marqué les esprits les plus faibles. Pourtant, elle ne ce serait jamais soumis a la peur dont avait démontré l'échec de l'ordre.
Puis ce fut le tour des adoubements finalement. Amélia monta sur l'estrade avec les deux autres maîtres des écuyers adoubé, aidant Beurk a enfilé avec honneur les équipements de ses frères d'arme pour lui offrir au final leur poigné de mains significatif de reconnaissance, complimenté d'un sourire fière. Elle ne pu s'empêcher de rajouté une parole alors que la foule était en delir face a cette promotion de leur nouvelle génération d'élite.
''Tu as su te démontré ambitieux, valeureux et digne malgré tes lacunes mon frère. Mais ne pense pas que ton éducation ni ton cheminement s'arrête la. Cherche toujours a t'améliorer et aide tes semblables a devenir meilleur. Tu fera un grand chevalier Beurk. Je suis fier de toi.''
Après leurs cours moment de gloire, les chevaliers ainsi que les adoubées retrouvèrent leur place dans les rangs et la cérémonie continua. Certains écuyer avaient failli. Heureusement pour eux, pas suffisament pour subir la même humiliation que Willow. Mais cette chance était leurs dernières. Il fallait espérer qu'ils, tout comme Beurk s'en montrerait digne. Et finalement, en ce qui concernait l'ordre de la chevalerie, ce fut le temps des adoubements des écuyers. Bien sur, Amélia n'étaient intéressé que par deux noms. Bien entendu sa fille ainéeMiya, qui avait su apporté fierté a la famille en étant l'élève la mieux noté de l'examen parmis les séniors. Elle fut attribué aux soin du jeune Caliel. Elle jeta un bref coup d'oeil a Xerkh pour voir sa réaction. Le pauvre... même si elle doutait fortement que celui-ci réagisse autrement peu importe qui en aurait la garde. La chevalier aux cheveux immaculés attendit aussi le nom d'Ezerya qui ne vint pourtant pas de la bouche de Kaylann. Pourtant, elle doutait fortement que celle-ci ait échoué. Ce fut Keltan qui annonça sa promotion dans l'ordre des Seccyeths au soin de Faelina. Amélia souris a cette nouvelle, son élève était entre bonne main. Cependant, la maître-magicienne fut tout de même suprise de savoir que le jeune Daegan avait quitté l'ordre pour se réorienté vers les Seccyeths. Le pauvre avait Sehnsuch comme maître. Oh ce n'était pas le maître le problème dans toute cette histoire. Mais la chevalier lui offrait tout de même silencieusement ses condoléances... Ce ne serait certainement pas Kronos qui allait apprécier cette nouvelle.
Puis le chef de l'ordre des Seccyeths annonça finalement la fin des événements, laissant place aux festivités. La demi midjin rejoignit rapidement son amant ainsi que sa fille et son nouveaux maître. Indigné de la réaction du père, la mère tappa fermement du pied en laissant échapé un ''XERKH.''outrée. Celui-ci bien entendu l'ignora, préférant toisé le pauvre Caliel du regard avant de terminé son manège et partir en direction du buffet qui lui faisait de l'oeil, comme toujours.
''Pardonne le Caliel, je sais que c'est un honneur habituellement réservé au maître. Je n'ai nul besoin de te dire a quel point il est protecteur envers les siens.''
L'excusa-t'elle avec un sourire désolé.
''Prend soin de nôtre fille. Je suis sur que tu en fera une chevalier digne et méritante.''
Lui dit-elle d'un sourire plus radieux avant de se retourner vers sa fille, les yeux remplis de fierté.
''Félicitation ma chérie. Soi sage et patiente avec ton maître, fait lui confiance car c'est lui qui te guidera maintenant pour les prochaines années. N'oublie surtout pas de venir nous visités de temps a autre. ''
Puis la midjin entoura sa progéniture dans ses bras, la serrant fermement, comme si elle refusait qu'elle parte ainsi. Cela leur ferait bizarre d'avoir deux personnes de moins dans la maison. Certainement que sa fille allait cruellement leur manqué. Puis après quelques secondes a avoir donnée ce calin que seul une mère pouvait donner, la maître-magicienne laissa allez sa fille a contre-coeur avant de laissez elle aussi le maître et l'écuyer ensemble et se dirigea vers le reste de la famille.
Se perdant dans ses pensées Amélia arriva au même moment ou Izékielle annonça sa surprise d'avoir la petite déesse sous ses soin. Bien sur la tension était palpable dans la famille. Il semblait que tous avait un doute sur les intentions de la sorcière, la chevalier compris. Celle-ci se défendit bien entendu en leur avouant quelque chose que la midjin n'aurait cru entendre possible venant de sa part. Elle, porté un intérêt pour autre chose que ses monstres? Au point de vouloir la protégé? Elle n'avait pas seulement dit éduquer... mais bel et bien protégé? Suspicieuse la mère lança un regard curieux vers l'enfant. Elle savait a quel point Aëva était sensible au mensonge, comme si celle-ci détenait en elle la vérité même. Jamais Amélia n'avait pu lui mentir puisqu'a chaque fois qu'elle avait tenté (soit pour la protégé, ou par amusement après avoir compris sa sensibilité a ce sujet), elle ne doutait plus de sa capacité a percevoir ce qui pouvait facilement passé a la perception des autres. Pourtant celle-ci n'eu aucune réaction de crainte ou quoique ce soit, ce qui était fort heureux pour la sorcière.
Mais la suite eu tôt fait de faire blêmir la mère qui se tétanisa sur place en voyant l'objet d'obssession d'Aëva sortir de sa poche pour allez dans les mains de la sorcière. Les informations affluèrent dans son esprit comme une vague de mauvaise nouvelle. Cette chose... Était vivante? La mère n'avait jamais cru sa fille lorsque celle-ci avait fait ses crises a son égard. Elle avait toujours tout fait pour s'en débarasser. Amélia ne voulait pas que sa petite déesse développe un obsession pour un objet, cela pouvait être dangereux pour elle. Et pour la protégé, elle n'hésitait pas a tout tenté pour s'en débarasser, allant même jusqu'a le jeté dans le foyer sous les yeux horrifiés de son enfant. Peut-être avait-elle passé pour une mauvaise mère a ce moment, mais tout avait toujours été fait pour le bien de sa fille. Mais, si cet objet était quelque chose de vivant, alors les choses étaient bien différents. Et maintenant elle se sentait horriblement mal. Elle comprenait qu'elle avait littéralement tenter de tué un ami, un pillier peut-être important pour sa progéniture. Bien sur, elle était aussi surprise de voir le monstre en question sans une égratignure, parfaitement indestructible semblait-t'il. Et seul un dieu avait la faculté de crée quelque chose de pareil... Chose qui expliquait surement l'énergie inquiétante qui rôdait parfois près de sa fille. Sans compter que la clé semblait avoir une appréciation particulière pour la fille du dieu des monstres... L'équation ne fut pas difficile a résoudre par la suite, ce qui n'aidait certainement pas la mère a ce sentir plus confortable face a cette situation. Quel intérêt pouvait bien avoir Béhémoth avec sa fille. Dans tout les cas, la mère devait des excuses dans toute cette histoire. A plus d'une personne, ou être, dans certain cas.
''I...Izékielle. Je peut avoir un mot?''
Demanda la chevalier dont les couleurs commençaient tranquillement a reprendre leur teinte normal.
''Je reviens bientôt, je doit discuté avec mes chefs.''
Annonça tout d'abord la chevalier d'un sourire forcé, ne digérant pas encore l'afflux d'information qu'elle venait de recevoirqui fut pire qu'un saut d'eau glacé sur sa tête. Puis elle s'éloigna un peu pour parlé a la sorcière.
''Je suis suprise de voir que vous portez un intérêt autre qu'au création de vôtre père. Néanmoins, je crois au jugement de ma fille. Si elle vous fait confiance, alors soi. Mais si vous tenez vraiment a la protégé, vous devez savoir une chose. Aëva est terriblement sensible a l'énergie divine. Être près d'un maître-magicien draînera rapidement son énergie. Ce serais apprécier de prendre en considération ce détail lors de vos enseignements.''
Après avoir mis au clair ce petit détail, Amélia pris congé de la sorcière en lui souhaitant une bonne journée et se mis en marche dans la foule. Elle devait tout d'abord contacter les deux chefs de l'ordre. Les connaissants, surement qu'elles ne resteraient pas longtemps dans la région. Hors, suffisait de les avertirs rapidement avant qu'elles ne disparaissent on ne sait ou.
Maintenant son coeur commençait a rebattre plus fort. Les événements de plus tôt l'avait marqué, mais la suite des choses ne la mettait pas plus a l'aise. Comment prendraient-elles la nouvelle alors que la jeune guerrière n'avait pas réponse a toute les questions qu'elles allaient surement lui posé suite a cette nouvelle.
(Si il y a de quoi M.P. Si vous voulez interagir avec Amé, elle risque de flânez un peu en attendant les réponses des chefs des chevaliers ^^ Mp aussi même si je vais probablement lire tout les Rps suivant jusqu'a la fermeture de l'event. P.S: Pardonner mes nombreuses fautes >< mes programmes d'auto-correction ne sembla pas marcher super bien (et la paresse d'allez voir sur le net pour des trucs comme bon patron, vu la longueur du post ><))
Invité
Invité
Invité
Dim 03 Sep 2017, 23:51
Elle ne put s’empêcher d’afficher un bref sourire peut-être un peu trop carnassier à la vue des autres- en remarquant à quel point Aëva semblait vouloir protéger ce petit monstre. Ah? Elle réalisa que cela semblait peut-être être un secret, vue la réaction un peu surprise des membres de la famille de la petite. Elle pouvait un peu comprendre ses raisons, ce pourquoi elle jeta un bref coup d’œil teinté de malice vers Amélia qui approchait et avisant visiblement la scène d’un regard suspicieux, elle aussi, mais cela ne faisait que l’amusée, pour être exacte. Elle baissa de nouveau le regard sur la jeune… Berserk qui lui répondit d’un ton bien solennel, le genre de réponse qu’elle aurait d’avantage apprécié venant de n’importe quel mortel. L’était-elle? Elle avait du mal à figurer qu’une Déesse aussi puissante qu’elle puisse en être réduite à… Ça. Elle observa celle-ci remettre la petite clé à sa place soit, hors de la vue de tous.
-Les prochaines années? Très chère…
Elle gloussa. Elle doutait fort que celle-ci soit en vacances quelques années dans le monde des mortels. Quoi qu’il en soit, tandis qu’elle allait continuer, Amélia –bien entendu- se mis de la partie, s’approchant et avisant d’un regard incrédule sa fille. Peut-être avec une pointe de regret, puis lui demanda si elle pouvait lui parler, visiblement seule à seule. Pour seule réponse, la Sorcière se contenta d’acquiescer à sa demander en arquant légèrement un sourcil, puis la suivant quelques pas plus loin, visiblement pour ne pas qu’on entende ses propose, pourtant, si elle c’était bien renseigné, la majorité des êtres présents pourraient tout entendre de ses mots. Ironique en soit. Croyait-elle que la fille de Behemoth attendrait quelconque accord si elle désirait quelque chose? Que la Chevalier semble lui donner sa bénédiction pour s’occuper de sa fille laissa sur son visage aux traits presque angélique se dessiner un sourire carnassier. Elle se contenta cependant d’écouter le reste de ses propos et jeta un bref coup d’œil vers la Déesse prisonnière de son corps. Affaiblis par l’énergie Divine? Cela expliquait certaines choses et il faudrait assurément y remédier si ce n’étais pas déjà fait. Pourtant, elle trouvait cette mise en garde bien étrange…
-N’êtes-vous pas vous-même Maître-Magicienne? Suis-je la seule à trouver cela ironique?
C’était assez amusant de pensé que sa propre mère ne pouvait sans doute pas approcher autant sa fille qu’elle le désirait, mais c’était sans doute mieux ainsi. Taëva n’avait pas besoin de se faire embrouillé l’esprit par ces mortels... Elle était curieuse de connaître ses limites. En ce moment même, était-elle affaiblie? À qu’elle distance cela fonctionnait-il? Songeant rapidement à tout ceci, Pustule sortie de l’une de ses poches, portant fièrement son petit nœud papillon rouge sang et observait la jeune fille de ses quatre paires d’yeux, comme s’il était tout aussi curieux à ces propos, de voir par lui-même ce qu’était devenu la Déesse de la vérité. Quoi qu’il en soit, elle était curieuse de voir si cela fonctionnait autant sur elle que sur les autres. Certes, elle était un être Céleste, mais il fallait prendre en compte –enfin, il n’y avait qu’elle qui le savait pour l’heure- qu’elle fut créé de toute pièce. Peut-être était-ce moins effectif sur sa personne? C’était assurément une malédiction de Parandar. Ce Dieu des Dieu avait un sens de l’humour plus noir qu’elle ne l’aurait cru. Autant que cela lui plaisait, autant qu’elle pouvait avoir une magnifique preuve devant elle de ce qui advenait à ceux qui n’étaient plus dans ses bonnes grâces…
Elle se détourna donc de la Chevalier qui de toute façon quittait, puis, revint vers la jeune Berserk qui semblait toujours l’observé avec son regard scruteur. Avait-elle encore des pouvoirs reliés à son ancien Domaine? Décidément, elle avait bien hâte de rencontrer celle-ci seule à seule, loin des oreilles indiscrètes. Cependant, son père lui avait mentionné quelques détails d’ont un bien important: Elle ne pouvait dire la Vérité sur elle. Que c’était cruel! –Et amusant…- Cela n’avait rien de personnel. Izékielle avait toujours eu un faible pour les idées sadiques et les choses un peu sordides. Évidemment, lorsqu’elle revint, le regard de l’espèce de petite orde se tourna de nouveau vers elle, notamment celui du Chevalier-Berserker qui veillait jalousement sur sa progéniture. Elle lui offrit un sourire trop charmant, exagérée. Elle connaissait bien ce désir viscéral de protection. Autant elle le vivait avec les Monstres, autant elle l’avait vue de Behemoth lui-même. Elle ne le craignait pas vraiment, mais disons qu’elle préférait garder un œil sur lui: Cette créature était puissante et imprévisible. Un peu comme elle, mais différemment. Elle baissa son regard vers Aëva, et s’accroupie afin d’être à sa hauteur, ses ailles pendant un peu de chaque côté afin de lui permettre cette position.
-J’imagine que tu as plusieurs questions? Cependant, ce n’est pas le meilleur endroit ici pour discuter sérieusement. Dans tous les cas, je compte rester dans les parages. J’ai aussi quelques questions auxquelles j’aimerais que tu répondes… Oh… Tu n’auras aucunement besoin de parler, c’est ce qui sera amusant. J’aurais seulement besoin… d’un tout, tout petit contact…
À ces mots, elle fut incapable de résister à lui effleurer très, très légèrement la joue avec le bout de ses doigts fins, où l’ont notais leurs pointes acérées, mais la caressant du revers, cela ne lui fit aucune entaille. Ce n’était pas le but… Cependant, un grognement sourd accompagné de craquements sinistres se firent entendre et la Sorcière n’eut le temps que de lever son bouclier obscure qu’elle sentie un impact violent contre celui-ci, le faisant légèrement vaciller. Ni une, ni d’eux, Izékielle prenait déjà de l’altitude, évitant de justesse de ce faire lacérée la jambe par les griffes de la bête qui venait de bondir, alors que le nuage obscure qui l’entourait avait repris avec force. Elle ne put s’empêcher de laissé échapper un rire amusé et sans doutes aux tonalités un peu macabres. Ce n’était pas qu’elle craignait cette satanée bête, mais il lui faudrait assurément approcher la petite sans sa présence qui gâchais tout. Puis, même si ses intentions étaient inconnue, la Maître-Magicienne ne comptais réellement pas faire de mal à la Déesse, seulement… Voyons plutôt cela comme une façon rapide et efficace de cerner ses… Besoins?
**[Aëva]Nous nous reverrons bientôt.**
Le nuage obscure disparue par dessus les estrades du Colisée, tandis qu'il retournait, bien entendu, loin de tous dans les Marécages.
[Izé is out ♥]
Invité
Invité
Invité
Lun 04 Sep 2017, 22:17
Les… Atri…Attribution! Sa mère lui avait un peu expliquer que c’était une réunions des guerriers de l’Empire où ils faisaient passer les recrues à une étape supérieur. Certains, comme Aëva ou Auriane, aurait des Mentors et d’autres, comme Miya, allaient quitter la famille pour suivre un Maître. Cela lui faisait beaucoup de peine, car il ne comprenait pas pourquoi elle devait quitter sa meute et qu’en plus, tout le monde semblait trouver cela normale! Bien entendu que sa mère lui avait expliqué que leurs mœurs étaient différentes, mais pourquoi son père laissait faire tout ça? N’était-il pas l’Alpha? Pourquoi laisserait il Miya suivre un non-Berserk alors que cela ne semblait pas lui plaire? Il pouvait faire ce qu’il voulait, lui. Il était adulte. Il était Alpha et il était le plus fort! Tout le monde se pliait à sa volonté.
Évidemment que beaucoup de chose lui échappait, il était encore bien jeune et le monde avait tant de différence avec ce qu’il connaissait de la Colonie. Il avait été heureux d’apprendre qu’ils allaient aller rencontrer son père chez lui. Enfin, sont second chez lui et il avait été émerveillé de réalisé comment le monde allait loin derrière les remparts de Kadrunn! Puis Irianeth. Il préférait Kadrunn, parce-que c’était beaucoup plus vert et que le continuent noir et beaucoup moins… Loin? Enfin, s’il se basait aux Territoires Interdits, parce-que le début de son monde à lui, aux siens, c’était bien là. Pourquoi aller si loin dans un endroit où les lois étaient différentes? Mais bon, entre temps, il était heureux car il rencontrait pour la première fois ses sœurs! C’était tout ce qui comptait pour lui à cet âge.
C’est donc ainsi qu’il grimpa rapidement les escaliers dès que sa mère l’ai poser au sol après être rentré dans ce qu’ils appelaient un Manoir et que sa mère lui ai donné pour mission d’aller sortir Aëva de son lit qui, semblait-il faisait encore des siennes selon les autres. Lui, il ne trouvait pas, mais dans tous les cas, c’était une excellente raison pour aller lui tendre une embuscade! Alors il courut jusqu’à sa chambre et poussa la porte pour s’élancer littéralement sur elle pour entamé les hostilités, poussant des grognements alors qu’elle criait et qu’ils riaient. Il avait clairement le dessus, c’était gagné! Mais elle planta ses pieds sur son ventre et poussa de toutes ses forces. S’entend qu’il allait perdre –ce qui était hors de question-, il l’agrippa à la dernière seconde alors qu’ils basculaient et son dos cogna le sol. Le souffle un peu couper, il laissa échapper une légère plainte, mais trop amuser et concentré à gagner, il la bascula et se retrouva assis sur elle, retenant ses bras pour l’empêcher de le pousser, non sans surveiller ses jambes puissante, cette fois.
- Zella! Ednamed ecârg uo ej et elliuotahc!( Aller! Demande grâce ou je te chatouille! )
Mais bon, il n’eut la chance de rien, puisque sa mère apparut devant la porte et fit comprendre au duo qu’ils n’avaient pas le temps de se chamaillé, car visiblement sa sœur était attendu et devait se préparer. Faisant la moue, il obéit aussitôt tandis qu’elle plantait son regard sur lui. Ses oreilles se plaquèrent sur son crâne et il décampa sans demandé son reste jusqu’en bas. Il avait l’impression qu’on ne trouvait pas qu’il aidait vraiment à la situation, mais c’était plutôt amusant et la frénésie ne faisait que l’excité d’avantage, alors il courut un peu partout, renversant quelques bibelot alors que deux loups le poursuivaient dans l’optique évidente de le calmer. Non, mais! Il croisa Miya à qui il tapa l'épaule, il avait envie de jouer, lui! Et il était si heureux d’avoir des grandes sœurs pour jouer! Alors qu’il allait ouvrir la bouche pour inciter celle-ci à le poursuivre, il se buta directement sur les cuisses de Vayrinn qui l’agrippa et le souleva. Ekho se débâtit en poussant des grognements et ils sortirent à l’extérieur tandis qu’elle lui expliquait qu’on avait besoin de son aide et non qu’il empire la situation, car c’était une journée très importante.
- Apap emia sap ettec eénruoj! Te siup iot non sulp !!( Papa aime pas cette journée! Et puis toi non plus! )
Sans compter Aëva qui ne semblait pas des plus enthousiastes à y aller. Ils pourraient rester tous ensemble ici, mais l’idée de proposer cette option quitta son esprit parce-que mine de rien, il était tout de même curieux et il n’avait pas envie que la petite meute se sépare. C’était mieux de rester grouper, n’est-ce pas? Faisant la moue, il se tortilla comme un vers à chou alors que sa mère tentait de lui enfiler son chandail. Rahh! Pourquoi ils étaient obligés, ici!
-Ej xuev renruoter à al nosiam tnanetniam!( Je veux retourner à la maison maintenant! )
Évidemment, cela incluait tout le monde. De son incommensurable patience, Vayrinn se contenta de l’éloigné de la maisonnée trop bruyante, qui accentuait visiblement l’excitation de son fils. Elle lui sortit de l’une de ses poche un morceaux de viande emballé qu’il agrippa aussitôt pour dévorer alors qu’elle en profitait pour le câliner et replacer comme elle le pouvait ses cheveux en bataille comme elle le faisait si souvent, ce qui le détendait un peu. Se laissant bercer par sa mère, alors qu’elle fredonnait doucement, il se laissa complètement manipuler. Évidemment, cela fut de courte durée, car dès qu’Ekho capta l’odeur paternelle, il s’agita de nouveau. Cette fois, sa mère le laissa aller et le jeune Berserker contourna le Manoir pour repérer son père qui était assis de dos devant lui. Parfait! Il accéléra comme il put, souhaitant de tout son petit être qu’il ne le repère pas! Chose qui sembla fonctionner puisqu’il bondit directement sur son dos, le déséquilibrant. Oh, son père tenta de lui résister, mais visiblement, il était plus fort! Sa fonctionnait parfois. Apercevant du coin de l’œil Aëva qui les observait, il redoubla d’effort pour lui montrer à quel point il était redoutable, grognant de plus belle, mais figea lorsque son père y répondit, encerclant sa gorge de sa main sans serrer. Merde. Il était mort.
Il était donc finalement temps de partir vers le Co-li-sée. Trottant devant sa mère après avoir ramassé un bâton qu’il brandissait dans tous les sens en t’entend d’imité Khör, il alla poignardé Artek qui mourut, obligeant Khaos à rester prêt de sa dépouille le temps qu’ils reviennent. En fait, ils allaient monter la garde et il avait envie d’aller avec eux, mais il devait suivre sa mère et il devait aussi surveiller les arrière de la meute, alors, il finit par se calmer un peu après avoir réalisé sa mission. Il ralentit malgré lui le pas en voyant l’immense endroit qui se dessinait devant eux et à mesure qu’ils approchaient, son cou se tordait presque tellement il devait lever haut la tête. Il sursauta lorsque son père lui donna un petit coup, l’invitant à avancer et se cacha derrière lui en avisant comment il y avait beaucoup de personnes dans cet endroit. Les bruits, les odeurs. C’était soudainement beaucoup et il comprit qu’ils devaient se séparé. Il était un peu inquiet et ses oreilles se plaquèrent sur sa tête. Encore heureux que sa mère était tout près et il jugea plus sûre de la suivre au pas, avec Aëva et Auriane qui restaient avec eux. Le calme tomba enfin et la Cé-ré-mo-nie commença et il écouta, mais ne comprenait presque rien de ce que disaient toutes ces personnes. Un peu embêté, il jeta un coup d’œil à l’échange de ses sœurs, puis leva la tête en direction de sa mère.
-Reilimuh?( Humilier? )
Celle-ci lui fit signe qu’elle lui donnerait réponse à ses questions plus tard, mais à voir ses traits, ce n’étais pas une bonne chose. Il comprenait un peu mal tout ça. Il fut impressionné en avisant l’énorme créature. Il reconnut sa tête, comme celle en os à l’entrée du Château en Kadrunn! Sauf que lui, il était vivant. Les siens avaient tué une chose plus grosse que lui! Ils étaient les meilleurs! Il se contenta de grogner, pour le mettre au défit même si d’où ils étaient la bête l’ignora royalement, ce qui était tout de même un peu insultant. Elle ne payait rien pour attendre! La main de sa mère se posa sur son épaule afin de le calmer. Il avait du mal à savoir ce qu’il ressentait vraiment, ses émotions étaient si changeantes. Il ressentait tout, de tout le monde! Et tout le monde ressentait des choses différente, alors le contact avec sa mère l’apaisant, l’aidant à focusser sur lui-même.
Tout ce termina. Il étira le cou comme il le pouvait afin de repérer visuellement son père et Miya qui étaient plus loin. Les voyant, il voulut aller les rejoindre, mais sa mère lui pris la main, lui indiquant qu’il viendrait bientôt les rejoindre et lui pointa de sa main libre le buffet. Ses yeux s’agrandirent de stupéfaction. C’était si gros! Sans demander son reste et oubliant les soucis ressenti, il s’élança pour tenter d’attraper un morceau de viande, mais il n’était pas encore assez grand, alors il bondissait sur place en grognant, devenant un peu colérique et déjà, il menaçait de se transformer jusqu’à ce qu’une main agrippe le morceau de sa convoitise et le lui tende. Sa mère était la meilleure! Il resta donc sagement à écouter les conversations, restant tout près des autres et regardant un peu partout. Il n’avait jamais vu autant de personnes différentes de lui et c’était très étrange comme sensation. Il avait l’impression que c’était lui qui n’avait pas sa place ici, ou qu’il était différent alors que c’était eux les bizarres, pas vrai?
Son attention se porta sur l’une d’eux, qui avaient des ailles de dragons. Il grogna aussitôt, parce-qu’il n’aimait pas son énergie et qu’en plus, personne ne semblait l’aimer. Il jeta même un coup d’œil à son père qui les avaient rejoint, celui-ci c’étant approché, incitant Ekho à faire lui aussi un pas, mais qui fut rapidement rabrouer par sa mère qui posa sa main sur son torse et le força à reculer. Ah! Mais non! Pourquoi? Elle voulait quoi, à Aëva, de toute façon? Il écouta l’échange, mais ne comprenait pas les mots, mais le ton de voix ne lui inspirait pas confiance. Pourquoi personne ne l’aimaient et acceptait sa présence? C’est lorsqu’elle toucha sa sœur que tout bascula. Ekho sentie la tension monter en flèche alors qu’il entrevit son père passé devant eux et tenter une attaque sur la… Chose qui était devenue une boule noire! Comprenant cet appel au combat, son corps se transforma bien sans qu’il n’ait besoin d’y réfléchir et s’esquiva de la poigne de sa mère pour aller seconder son père qui aurait peut-être besoin de renfort. On ne touchait pas sa sœur!!!
L’être non identifié au ciel, Il se positionna devant son père qui lui, c’était contenté de cesser son attaque, voyant le danger s’éloigné tandis que son regard fixait le ciel d’un air menaçant. Il voulut bien entendu faire de même, alors il grogna en montrant les crocs, gonflant sa fourrure brune et tenta un espèce de jappement qui se voulait menaçant, comme son père faisait parfois, mais s’étouffa avec sa propre salive. Une tête apparus dans son champ de vision et lui lécha en un seul coup entièrement le visage.
**[Family] Ont part.**
Déjà? Il ne comptait pas rouspéter. Surtout qu’il en avait assez vue pour aujourd’hui, lui aussi. Il n’aimait pas cela. Alors il se contenta de tourner les pattes et de buté sa tête contre le dos d’Aëva, puis d’Auriane afin de les incité à avancer vers la sortie du Colisée. Ils auraient de toute façon d’avantager le luxe de pouvoir jouer sur le territoire de leur père qu’ici, où les adultes ne les laissaient même pas s’éloigner.