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For the dancing and the dreaming (PV Thélo)

Invité
Mer 30 Aoû 2017, 09:05
Thélo était à Emeraude, aussi Eyreen lui avait proposé de passer la soirée ensemble. Entre eux désormais tout était paisible. Il lui laissait du temps. Le temps pour elle de grandir, d'être certaine de ce qu'elle pouvait ressentir à son égard.
Désormais, il n'y avait fait dont elle était plus sûre. Elle était amoureuse de Thélo depuis aussi longtemps qu'elle pouvait se souvenir. Elle l'avait aimé d'abord comme une petite fille, avec toute l'adoration dont elle était alors capable, puis ça avait été les sentiments de l'adolescente pleine de doute. Maintenant, elle l'aimait comme l'adulte qu'elle devenait. Elle allait sur ses dix sept ans le temps avait passé, les épreuves aussi, mais rien ne les avaient détourné l'un de l'autre, jamais.
Ce jourd'hui était donc celui qu'elle avait choisit pour se déclarer. Bien sur Eyreen avait répété des jours durant son précieux discours, ce qu'elle voulait lui dire, ce qu'elle désirait qu'il retiennent de tout cela.
Si lui c'était déjà plus ou moins déclaré, elle n'en avait jamais rien fait. Il était donc temps de remédier à la situation.

Eyreen c'était préparée longuement avant de le rejoindre à la nuit tombé. C'était l'un de ses précieux soir de repos, bien heureusement. Elle se doutait que Juny ne perdrait pas une occasion de la railler sur sa sortie, mais elle n'en avait cure. Thélo méritait bien qu'elle subisse les boutades de son maître.
Ses longues boucles brunes descendait en cascade le long de son dos, s’arrêtant en dessous de ses hanches. Ils lui servaient de cape de fortune. Elle n'était plus une enfant, Thélo ne devait plus la regarder comme telle. Pour l'occasion, elle avait demandé une robe bien particulière à Oxine, qui avait d'ailleurs parut surprise de l’audace de sa fille, mais n'en avait dit mot. Elle s'était contenté de la prendre dans ses bras avec un sourire complice. Elle savait que derrière la coquetterie de la jeune femme, il ne pouvait y avoir qu'un garçon. Eyreen avait grandit si vite, ses parents n'avaient pas vu le temps s'écouler. Une pointe de nostalgie ce sentit dans leur revoir ce jour là.

Sa vêture pour cette soirée si particulière était donc une longue robe rouge foncé pourvu d'arabesque plus claire, rappelant à s'y méprendre celle de ses ailes. Elle avait hâte de découvrir qu'elle serait la réaction de Thélo face à elles. Il ne les avaient encore jamais vu et elle ne lui en avait rien dit, elle voulait voir une moue de surprise étirer ses traits. Eyreen en était fière. Elle les trouvait jolies. Semblable à des ailes de papillons, elles étaient d'un charmant vert bleuté, parcourue d'arabesque plus foncée. Sa robe décolletée dans le dos, les laissaient libre.

Oui, le jour était enfin arrivé. Elle n'avait plus peur. Elle allait enfin se confier sur ce qu'elle ressentait. Elle avait mis un temps certain à comprendre, à assumer ce qu'elle éprouvait. Elle était prête à tout exposer à Thélo. Prête même à accepter de n'être que son amie, s'il le lui demandait. Eyreen n’attendait rien, elle voulais seulement que les choses soit dites, claires entre eux.
Elle avait confiance en lui comme en nul autre. Tout se passerait pour le mieux.
Il devait donc la rejoindre à la tour puis il partirait ensemble dîner. Mais avant Eyreen voulait se rendre dans sa librairie préférée. Elle savait qu'elle était encore ouverte à cette heure et devait aller y chercher un livre qu'ils avaient reçu pour elle. Elle connaissait bien Denys désormais, le fils du patron ne s’offusquerait pas de la voir ainsi arriver à une heure tardive et en pareille tenue.
Elle avait besoin de cet ouvrage et se rendre en ce lieu qu'elle adorait lui permettrait d'aborder la soirée sous un jour paisible.
Anonymous
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Mer 30 Aoû 2017, 12:42
Le jour se levait sur Émeraude, frais et magnifique, comme toujours. Dehors, le ciel était peint de mille et une couleurs, chacune si différentes qu'on ne pouvait les décrire avec des mots. L'arc-en-ciel se faufila dans la chambre, entre les rideaux blanc à demi ouverts. Il explorèrent chaque recoins, même les plus sombres, colorant chaque parcelle de la pièce. Doucement, elles se glissèrent dans les draps du lit qui occupait le milieu de la pièce, recouvrant au passage la peau nue de l'homme qui y était encore assoupi. Dans le silence de ces appartements on n'entendait seulement sa respiration, profonde et apaisante. Il bougea un peu, se défaisant des couvertures dans lesquelles il s'était empêtré.

Sur le ventre, les bras en croix, étendus de chaque côté de sa tête, on aurait dit un ange échoué sur terre. Son visage enfantin laissait croire qu'il était encore très jeune peut-être en dessous de la vingtaine, mais la légère barbe qui ornait ses joues prouvait le contraire. Ses cheveux noirs de jais, légèrement bouclés aux extrémités recouvraient son font et tombaient sur ses yeux en amande, laissant apercevoir des oreilles très légèrement pointues.

Il se retourna en grommelant, une main protégeant ses yeux de la lumière qui avait envahit la pièce maintenant que le jour était levé. Se disant qu'il n'avait rien d'important à faire aujourd'hui, il enfonça sa tête dans son oreiller, se maudissant de s'être endormit avant d'avoir pus fermer ses fichus volets. Il était exténué après son voyage qui s'était enfin terminé la veille, afin de venir de Rubis jusqu'ici, à Émeraude. Alors qu'il s'apprêtait à replonger dans les bras de Morphée, une pensée lui traversa la tête, lui rappelant pourquoi il avait fait tout ce chemin.

A présent complètement réveillé, il se leva d'un bond, enfila une tunique en quatrième vitesse, fila devant son miroir afin de voir si les dégâts causés par le manque de sommeil étaient important et s'apprêta à sortir de la chambre à moitié dévêtu avant de se rappeler que son rende-vous n'était que ce soir.

Il rit tout seul de sa propre bêtise, sentant les battements de son cœur ralentir peu à peu. Il avait largement le temps de se préparer et de faire bien d'autres choses d'ailleurs, il était en effet à peine midi. Se rasseyant sur son lit, il s'étira et bailla un coup pour finir de totalement se réveiller.

Il était censé retrouver Eyreen le soir même pour un dîner ensemble. Voilà un petit moment qu'ils ne s'étaient pas vu et Thélo appréhendait un petit peu. L'élève devait avoir bien grandit et changée autant sur l'aspect physique que moral. Et s'ils ne s'entendaient plus aussi bien qu'avant ? Le Roi chassa ses doutes. Ils correspondaient ensemble depuis des années maintenant et pas une fois il n'y avait eu d'accroc entre eux. Tout se passerait bien.

****

Le couloir de la Tour était plongé dans un silence de plomb. Les pas réguliers de Thélo résonnaient autour de lui, seul accompagnateur jusqu'aux portes de l'inconnu. Le Rubiens s'était habillé simplement pour l'occasion, bien qu’élégamment comme à son habitude. Un costume simple, sans fanfreluches exaspérantes, de rouge, couleur de Rubis, et de blanc. Arrivé à destination, il hésita un instant avant de toquer, espérant reprendre contenance. Il ne voulait en aucun cas apparaître devant Eyreen blanc comme un linge, tellement anxieux qu'il en tremblerait. Il afficha un petit sourire en coin sur ses lèvres, se disant qu'il allait juste voir une amie. Rien de plus. Pourquoi s'inquiéter ?

Il toqua donc, cette fois plus serein, espérant ne pas répéter le fiasco qui s'était produit la dernière fois qu'il s'était tenu devant cette porte. Bien droit, tellement qu'il en paraissait plus grand et plus imposant, il attendit que son amie ouvre. Ce qu'elle fit dans la minute qui suivit.

Thélo crut qu'il ne la reconnaîtrait pas. Elle était... indescriptible. Elle avait gagné une petite dizaine de centimètres depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vus mais elle était toujours bien plus petite que lui. Ses cheveux lui descendaient jusqu'au creux des hanches en de magnifiques boucles brunes. Elle le regardait avec ses grands yeux bleu verts qui contrastaient magnifiquement avec l'ébène de sa chevelure. Habillée d'une longue robe rouge, de la même couleur que le costume de son cavalier, décorée de fines arabesque d'un ton plus clair. Son habit laissait voir les formes de son corps qui étaient apparues au cours des années où Thélo ne l'avait pas vus.

Il se sentit rougir et remonta immédiatement ses yeux pour découvrir deux magnifique appendices féeriques qui partait du dos d'Eyreen. Elles n'étaient nullement entravées par le corset car celui-ci était découpé dans le dos, pensée qui fit rosir le Roi de plus belle. Ces deux ailes étaient magnifiques. Il connaissait les origines pour le moins exotiques de son amie mais n'avait jamais pensé qu'en jour elle aurait également des ailes, comme les autres personnes de son espèce. Il dut s'obliger à fermer la bouche pour ne pas baver devant une telle apparition et se racla la gorge pour reprendre contenance. Il dégaina un immense bouquet de fleurs de lys qu'il cachait derrière son dos, avec une petite révérence.

- Eyreen, tu es... splendide.

Il ne sut tout simplement pas quoi ajouter d'autre. Même les plus forts des mots ne servaient pas à la décrire à ses yeux. Il lui sourit d'un air malicieux.

- Tu es prête pour l'aventure ?

Anonymous
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Mer 30 Aoû 2017, 17:09
Quelque coup cognés discrètement à sa porte l'avertit, cette fois Thélo était là. Elle prit rapidement le temps de se parfumer, fleur de cerisier et jasmin, des parfums qui lui rappelait Oxine et elle entreprit d'aller lui ouvrir.

Il était encore plus beau que dans ses souvenirs. Une vingtaine de centimètres les séparaient toujours et une fine barbe lui paraît désormais les joues. Cela lui donnait un air mystérieux qui plaisait à Eyreen, force lui était de le reconnaître. Elle avait des difficultés à détourner le regard de lui. Un instant interdit, il parut la contempler lui aussi. A la vue du rose lui monter au joue, la jeune femme n'était pas peu fière de son effet, elle avait réussit son coup de maître. Déstabiliser ne serait ce qu'un instant le très sur de lui Thélo. Elle adorait cette part de lui, celle plus légère, plus juvénile. Il pouvait se montrer si sérieux et l'instant d'après si spontané. Simplement adorable.

Eyreen échappa un léger hoquet de surprise lorsque son prince lui offrit un bouquet de lys blanc. Elle ne se rappelait pas lui avoir confié, qu'elles étaient ses fleurs préférés et pourtant … Cela avait dut lui échapper, ou  la connaissait il mieux qu'elle ne le pensait ?. Il lui fit une gracieuse révérence qui la fit rire.

- Eyreen, tu es... splendide.

Elle le remercia du compliment en un sourire radieux. Rien d'autres n'aurait put lui faire plus plaisir que de voir la malice briller dans ses yeux grenat. Elle aimait se sentir ainsi, jolie à ses yeux
Thélo était prévenant et charmant comme à l’accoutumé.
Il avait prit en muscle depuis la dernière fois qu'ils ne c'étaient vue. Ses habits, une vêture de la même teinte que la sienne, ne rendaient d'ailleurs que peu justice à sa musculature sèche, à ses épaules dessinées, sa taille fine... Cette pensée fit rougir Eyreen à son tour. Elle n'avait jamais regardé autre que le jadois de cette manière. Son cœur était à lui, il en était simplement ainsi.

- Tu es prête pour l'aventure ?

Elle ria une nouvelle fois à la boutade de son comparse

- "J'irais au bout du monde avec toi. Juste un instant."

Accompagnant sa phrase d'un sourire, Eyreen fit volte face et entreprit de mettre le bouquet dans l'eau, il aurait été dommage qu'il ne fane.
Prise d'une inspiration soudaine elle coupa une fleur et la plaça derrière son oreille, voilà qui était parfait. Elle n'avait pas mentit, avec Thélo elle se sentait prête à aller ou bon lui semblerait. Mais avant elle voulais se rendre à la librairie.

Aussi lui en fit elle part et ils partirent tout deux. Sur le chemin ils discutèrent de tout et de rien, de Rubis, de Jade, de la tour, de leurs vies respective... Ils n'avaient rien perdus de leur complicité, bien au contraire, elle n'avait fait que se renforcer au fil du temps.

Une fois arrivé à destination Eyreen en fut presque déçut elle aurait aimé prolonger l'échange encore. Après tout ils auraient toute la soirée pour cela.
Dans la petite bâtisse, Denys attentait sur un tabouret et un large sourire s'afficha sur sa mine, lorsqu'il vit entrer Eyreen. Le grand gaillard au teint halé semblait heureux de la voir. Au milieu des livres la jeune femme se sentait à sa place, encore davantage lorsque Thélo était à ses côtés.

-«  Ey ma petite fée, je suis ravi que tu soit là. Tu es magnifique. Viens mon père a mis de côté pour toi le livre sur Jade que tu attendait tant. Je ne te vois plus guère d'ailleurs.. »

Le jeune homme d'une vingtaine d'année ignorait purement et simplement Thélo, ne regardant qu' Eyreen, celle-ci ne pensant d'ailleurs qu'au livre qu'elle était venue chercher ne le gratifia que d'un vague sourire cherchant plutôt Adam. C'était avec le propriétaire qu'elle avait l'habitude de traiter et au fil du temps, une amitié sincère s'était tissé entre elle et le vieil homme bourru.  Eyreen n'aimait pas que l'on utilise ce diminutif, elle préférait sans égal Reen, mais ne s'en montra toutefois pas vexé, Denys n'étant pas assez proche d'elle pour le savoir.

- «  C'est vrai, il me faudra venir voir ton père plus souvent, nos discutions me manques. Tu lui transmettras mes amitiés. Je suis un peu pressée, montre moi donc ce précieux ouvrages. »

Avant de suivre Denys Eyreen se retourna un instant pour déposer un léger baisé sur la joue de son roi.

- « Je reviens dans un instant »

Guillerette, elle suivit Denys dans l'arrière boutique qu'elle connaissait si bien. Elle voulait ce livre pour en faire cadeau à Thélo, il recelait toute la généalogie de la famille de Jade sur plusieurs génération, une manière de lui montrer qu'il n'était pas seul, sa famille serait toujours là pour lui malgré la distance et elle également. Toute à sa joie d'avoir enfin trouvée cet ouvrage rare, Eyreen ne remarqua pas la mine mauvaise du libraire. Penché sur le petit bureau près de la porte ouverte, elle contemplait son futur bien.

Il avait tant attendu qu'elle réponde enfin à ses avances, des mois durant il l'avait courtisé et rien pas le plus petit signe d'affection et voilà qu'elle osait venir chez lui et se pâmer devant cet autre, poussant même le vice jusqu'à l'embrasser devant lui. Il ne pouvait ainsi laisser bafouer son honneur.

Eyreen quand à elle absorbée qu'elle était par le livre qu'elle avait sous les yeux posé , ne comprit rien de ce qui se déroulait lorsque Denys fondit sur elle pour lui arracher un baiser. La gifle ne manqua pas de claquer dans l'air. S'édant de la surprise elle se dégagea.

- « Je te défend de me toucher ! »

Pour qui se prenait il ce gougeât?  Sa voix avait grondé plus qu'elle ne l'avait pensé.
Elle ne lui avait rien demandé, elle appréciait son père voilà tout, lui ne la dérangeait pas, mais elle n'avait jamais ressentie d'amitié le concernant.
Eyreen ne se mettait jamais en colère, jamais elle n'avait eût de réelle raison de l'être, cette soirée semblait lui donné tord.  Denys et son geste lui inspirait dégoût. Le seul baisé qu'elle avait échangé, c'était avec Thélo. Doux souvenir qu'elle chérissait, il c'était déroulé durant son couronnement.
Ça avait été léger, délicieux rien de commun avec ce que ce rustre avait essayé d’exiger d'elle.
Elle chercha à fuir, mais Denys fort de sa colère immobilisa Eyreen avec force sur le petit bureau.

-« Il y a pourtant eut le droit lui »

Son visage était déformé par un masque de colère horrible
Réagissant par simple réflexe Eyreen l'arracha d'elle d'une bourrasque, le laissant finir sa course sur les étagères derrière lui.  Elle n'allait pas se laisser faire ainsi, elle refusait qu'il la touche, elle ne voulait que Thélo. Elle était prête à sévir, s'il continuait.
Ce sentiment la surpris elle n'avait jamais était disposée à se battre et pourtant là elle ne tergiversait pas. Elle chercherait toutefois à ne pas faire de mal à Denys, l'assommer seulement peut être ?

-« Tu n'es pas lui. »

La sentence ne fit place à aucun appel. Son cœur n'était pas à lui pas plus que son corps.
Anonymous
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Jeu 31 Aoû 2017, 03:37
Avant de partir, Eyreen lui demanda un instant pour mettre les lys dans l'eau.
Elle se retourna donc laissant sous les yeux du Roi ses deux magnifiques ailes. Elles se mouvaient avec élégances dans l'air, autour de la colonne vertébrale de la jeune femme. Thélo décida de fixer ses pupilles ailleurs autour de lui afin d'être sûr que cette sortie se déroule belle et bien entre deux amis et non entre un amoureux transis et une belle qui n'en avait clairement rien à faire.

Il partirent finalement en direction du village, sous les yeux étonnés des gardes mais Thélo se fichait qu'on les vois ensemble. La discussion fut légère et amusante, comme toujours, tournant autour de Rubis,
de la Tour, de ce qu'il décideraient d'entreprendre pour les années suivantes et celles d'après.
A son grand soulagement, Eyreen ne parla d'aucun garçon. Thélo s'en voulut de penser ça mais il ne pouvait aller à l'encontre de ce qu'il ressentait. Depuis quelques tant, lors de déjeuners avec les nobles notamment, on lui posait des questions sur sa vie sentimentale, lui rappelant qu'il faudrait une Reine au Royaume afin d'assurer une descendance. Sans quoi, il serait difficile de trouver un nouveau souverain à sa mort.

A ces mots deux pensées venaient à l'esprit du jeune monarque. En premier lieu, le fait qu'il n'avait pas prévu de mourir tout de suite, ce qui, pour le moment ne posait donc pas trop de problème quand à la suite dans la monarchie de Rubis. Et la deuxième était beaucoup moins réaliste, mais c'était Eyreen,
assise sur le trône habituellement vide, à ses côtés. Il ne s'attarda pas sur cette vision idéaliste qu'il avait de la vie puisqu'ils étaient arrivé devant la librairie où Eyreen avait souhaiter passé avant d'aller dîner.

La bâtisse semblait vieille, toute faite de bois et à l'intérieur, un vrai paradis. Des étagères allant jusqu'au plafond étaient recouvertes de vieux livres poussiéreux, aillant l'air plus intéressant les uns que les autres. Ici et là, des échelles permettaient d'accéder aux ouvrages les plus hauts. Thélo adorait lire,
c'était une face de lui que très peu connaissait mais il était un véritable érudit et ce depuis sa plus tendre enfance. Malheureusement il n'avait plus tellement le temps depuis qu'il était devenu Roi et il devait avouer que cela lui manquait un peu. Il avait d'ailleurs fait ouvrir une immense bibliothèque à Rubis, désireux d'instruire son peuple et de le faire rêver.

«  Ey ma petite fée, je suis ravi que tu soit là. Tu es magnifique. Viens mon père a mis de côté pour toi le livre sur Jade que tu attendait tant. Je ne te vois plus guère d'ailleurs.. »

La voix avait retentit de derrière le comptoir où se tenait un jeune homme du même âge que Thélo environ. D'emblée, le souverain ne lui fit pas confiance. Déjà à cause de la façon dont il avait parler à Eyreen avec son air vicieux et pervers mais également à cause d'une vision qui s'imposa naturellement à lui, son amie et ce gamin, ensembles alors que lui était à Rubis. Il sentit la jalousie l'envahir tel un poison qui dilata ses veines, le rendant soucieux et agacé.

Cependant, ce sentiment fut légèrement apaisé lorsqu'elle déposa un baiser sur sa joue avant de suivre le commerçant dans l'arrière boutique. Le monstre qui grondait en Thélo se rendormit, adoucit.
En attendant qu'ils reviennent, le jeune Roi feuilleta quelques manuscrit, faisant une petite liste mentale de ce qu'il pourrait ajouter à sa collection personnelle et à celle du village.

« Tu n'es pas lui. »

Des éclats de voix ainsi qu'un énorme vacarme venant de la réserve attirèrent son attention. Inquiet, il reposa le livre qu'il avait dans les mains et se dirigea vers la porte. Le spectacle qu'il vit alors ne fit qu'accroître la colère qu'il avait ressentit en croisant l'homme pour la première fois. Il avait visiblement était projeté en arrière par Eyreen mais c'était relevé, la tenant contre un mur, une main sur sa gorge, tentant visiblement de l'embrasser.

«  Quelle différence ? Cela ne revient-il pas au même ? Cela fait des mois que tu m'ignores, tu te doutais bien que j'arriverais à t'avoir un jour ou l'autre. Tu joue avec moi Eyreen mais nous allons inverser les rôles à présent. »

A cette vue, le monstre s'éveilla prêt à frapper. Mais Thélo avait appris à se contrôler et il se dirigea simplement vers le dénommer Denys, à grand pas le saisissant pas le col pour l'éloigné de l'élève.
Il le reposa violemment à terre, hors de lui avant de lui flanquer un coup dont le libraire ne pourrait que ce souvenir. Un grognement sortis de la gorge du Roi. La colère montait en lui comme la lave dans le col d'un volcan, puissante et rapide. Il luttait contre sa transformation que la fureur rendait trop difficile à contrôler. L'adrénaline rendait la brûlure de sa peau moins intense mais la sensation n'en était pas moins désagréable. L'homme était à terre, visiblement assommé par le coup que Thélo lui avait porté.

Celui-ci ne contrôlait plus ses tremblement, sentant des larmes de rages lui perler au coins des yeux, il se retourna vers Eyreen. Elle avait l'air terrifiée et il aurait certainement dû la prendre dans ses bras pour la rassurer mais la crise était trop forte. Il sentait les effets de la transformation sans qu'elle n'est lieu tellement il luttait contre. Cela faisait longtemps qu'il n'avait plus pris sa forme animale et il aurait souffert pendant environ une heure afin de la retrouver, chose qu'il ne voulait pas. Mais lutter rendait le tout encore plus cuisant.

« Comment as-tu pus atterrir dans les bras de pareil gougeât ?»

Il sentait qu'il allait trop loin. Il savait qu'Eyreen n'avait rien demandé de tout ça mais le contrôle lui échappait. Un nouveau tremblement le pris et il grogna.

« Je crois qu'il y a quelques chose que tu ne comprends pas Eyreen. Putain de merde  je t'aime comme un fou ! Et toi tu es trop conne pour t'en apercevoir ou du moins tu me laisse espérer comme un minable pantin  !»

Il dégomma une étagère d'un coup de pied avant de quitter la pièce, enfonçant ses ongles dans ses paumes de mains pour faire disparaître la douleur qui l’assaillait de toute part. Il était incapable de définir si elle était physique ou psychologique. Les deux se mélangeaient en quelques chose de sinistre qui le rongeait de l'intérieur.



Dernière édition par Thélo E. le Sam 09 Sep 2017, 15:05, édité 2 fois
Anonymous
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Ven 08 Sep 2017, 12:56
Un éclat de rage dans les yeux, Denys fondit sur elle à nouveau, la baffant au passage, il la plaque contre un mur, une main sur sa gorge.
Un intense sentiment de peur s'empara d'Eyreen. Que devait elle faire en pareille situation ? Se battre, oui sans doutes, mais elle ne voulait pas blesser. Il cherchait à s'emparer de ses lèvre, mais l'apprentie ne se laissait pas faire, cherchant à gagner du temps. Elle devait trouver une solution, maintenant ou la situation allait dégénérer.
Une nouvelle bourrasque peut être. La peur amplifierait ses pouvoirs ne les rendant plus fiable, elle devait trouver autre chose.
Appeler Thélo ? Non elle ne voulait pas qu'il la voie ainsi, elle voulait s'en sortir seule.

«  Quelle différence ? Cela ne revient-il pas au même ? Cela fait des mois que tu m'ignores, tu te doutais bien que j'arriverais à t'avoir un jour ou l'autre. Tu joue avec moi Eyreen mais nous allons inverser les rôles à présent. »

Il crachait ses mots comme autant de poison et l'air commençait à manquer à Eyreen, elle n'avait plus le choix, elle devait agir tant pis si elle le blessait, elle tenterais de faire au mieux.
Les yeux clos, elle cherchait à retrouver une certaine sérénité, suffisamment tout du moins pour agir avec autant de précaution que possible. Thélo était dans la pièce d'à côté et elle se refusait à le blesser par mégarde. Elle devait redoubler de prudence, ne pas céder à la panique.

Soudain tout parut incroyablement calme, elle ne sentait plus le poids détestable du libraire sur elle, il n'y avait rien d'autre que le silence.
Un grognement la sortit de sa torpeur. Thélo dos à elle l'avait délivré et avait mis visiblement une correction magistrale au gougeât qui gisait à terre, sans conscience. Un sondage rapide informa l'élève qu'il respirait toujours. Elle ne voulait pas que Thélo ai de quelconques ennuis par sa faute.
Thélo... Quelque chose n'allait pas. Il restait interdit, mais de petit soubresaut lui secouait les épaules, il semblait lutter, mais lutter contre quoi ?
C'était il fait mal à la main lors de son altercation? un rapide coup d’œil informa la jeune femme, ses phalanges semblait se porter à merveille.
Le problème devait tenir son origine d'autre chose alors ... Mais quoi la rubienne n'en avait pas la moindre idée.

Il se retourna et à cette vision le cœur d' Eyreen manqua un battement. Les traits tirées, des cernes étaient apparus et ses yeux brillait d'un éclat alarmant, des larmes ? Thélo ... Ses muscles bandés semblait douloureux, il souffrait ?
Avait il eut peut pour elle à se point ? Il y avait sans doute une autre explication, son corps tremblait de toute part. Elle devait agir, le soulager, ne plus voir cette souffrance sur son visage. Elle voulait voir son doux sourrire, son regard espiègle pas ce masque de douleur sur lequel elle se sentait impuissante

« Comment as-tu pus atterrir dans les bras de pareil gougeât ?»

Les mots avait été presque chuchotté et pourtant Eyreen n'en perdit pas une once. Il la pensait réellement responsable ou était ce seulement sa colère qui parlait pour lui ? Elle avait été imprudente ça elle ne pouvat le nier, mais après tout comment aurait elle put savoir?
Avant aujourd'hui Denys c'était toujours montré courtois avec elle. Elle n'avait rien vu venir. L'aurait elle put ? L'aurait elle dut ?

« Je crois qu'il y a quelques chose que tu ne comprends pas Eyreen. Putain de merde, je t'aime comme un fou ! Et toi tu es trop conne pour t'en apercevoir ou du moins tu me laisse espérer comme un minable pantin  !»

Les mots lui manquait, elle tombait simplement des nus. Qu'avait il dit ? Il l'aimait ? Elle ? Elle avait du mal comprendre, ce ne devait pas être cela, il avait dut vouloir dire autre chose.
Il avait mis en doute son intelligence. Fait presque amusant, c'était bien la première fois dans sa courte existence que quelqu'un lui disait qu'elle était idiote. Son savoir était bien le seule chose dont elle était certaine, non désormais il y en avait peut être une autre. Thélo... De rage il avait bousculé une étagère et s'en allait.

Elle devait faire quelque chose, le retenir. Il fallait qu'elle agisse maintenant mais comment ? Elle n'était pas doué pour toute ces questions là, les sentiments, l'affection...
Qu'aurais fait sa mère?  Elle, elle était forte pour les relations humaines, elle savait toujours quoi dire, quoi faire. Rien avoir avec la maladresse d'Eyreen en somme.  Elle lui avait dit un jour que le simple secret résidait dans l'amour. L'amour soigne tout, il abolie les barrière et soude les êtres, il faut seulement l'accepter et parler avec son cœur.
Allez bouge, réagis, le laisse pas partir BOUGE.
Eyreen avança doucement d'abord, puis elle se mit à courir franchement, elle devait le retrouver. Ça ne pouvait pas se terminer comme ça. Il ne devait pas s'en aller, pas avec ce regard emplie de tristesse. Elle ne voulait pas qu'il soit malheureux, jamais. Elle l'avait vu souffrir, elle ignorait pourquoi, mais ça elle avait put le comprendre, il souffrait. Elle devait corriger ça. Elle devait faire vite, le rassurer, le protéger.
Il avait dit pensait qu'elle le manipulait était il sincère? Elle devait s'expliquer, l'apaiser. Elle avait perdue sa trace elle aurait fait un bien piètre chasseur. Mais elle était mage. Aussi sonda t'elle le territoire pour le trouver. Et elle finit par le repérer dans sa chambre au château, bien sur elle aurait dut y songer, mais les événements récent rendait ses réflexions brumeuses, bouillons, elle aspirait seulement à trouver Thélo.
Il était dos à elle lorsqu'elle entra, les gardes la connaissait, il ne firent pas de difficultés à la laisser entrer. Il n'esquissa geste quand elle pénétra sans sa chambre. Il faisait ses valises...
Non... Elle ne pouvait pas le laisser partir pas comme ça, pas alors qu'il était en colère surtout pas alors qu'il souffrait.
Sans réfléchir Eyreen se jeta sur lui, manquant de le faire trébucher. Ce n'était ni le lieu, ni le moment, elle c'était imaginé cette scène des milliers de fois et elle n'avait rien de commun avec cela, mais tant pis. Elle devait parler, maintenant, elle devait lui dire, tout lui dire. Elle se plaqua contre le dos de son ami, les bras autours de son torse, la tête posé contre son omoplate

- «  Me laisse pas, je t'en pris, ne t'en vas pas »

La demande semblait minable à ses propres oreilles, mais elle n'en avait cure. Sa voix était à peine plus qu'un souffle rendu haché par sa course, mais il l'entendait, elle le savait, il le fallait.

- « Je suis une idiote, mais s'il te plaît ne pars pas, pas comme ça. »

Les mots se bousculaient, il y avait tant à dire, tant à avouer. Elle se força à respirer deux fois avant de continuer. Il fallait qu'elle poursuive, elle n'avait pas le droit de se montrer pleutre, il avait besoin d'elle, il fallait qu'elle le réconforte, qu'elle le rassure.

- «Thélo … Mon Thélo »

C'était ainsi qu'elle le nommait dans sa tête, dans ses rêves les plus fou, cela l'aurait peut être amusé de se l'entendre dire à haute voix en d'autres occasion

- «  Je n'ai jamais brillé par mon courage. J'avais peur, mais c'est terminé désormais.
J'ai lu beaucoup et pourtant rien qui ne reflète la force de ce que je ressens pour toi. Je craignais, j'ignore même ce qui me terrorisait tant, tout probablement, tout hormis toi.
Je t'admire mon roi. Ce que tu veux, tu te donne les moyens de l'obtenir. Tu ne te pose pas mille questions, tu prend ce qui te reviens, mais toujours avec cette noblesse de cœur qui te caractérise.

Tu es fort et rien ne semble t'effrayer. Tu fais toujours ce qui doit être fait. Tu es intelligent et instruit et tu t'en sert pour aider les autres, pour leur permettre de progresser, d'apprendre.

Pourtant tu es toujours le petit prince Thélo de Jade, qui jouait dans les jardins royaux avec sa sœur. Tu as gardé cette part en toi, cette joie, cette tendresse pour les terres qui t'on vu naître. Je le vois parfois. Cette lueur brille dans tes yeux. J'aime cette facette de toi. J'aime toute les facettes de ta personnalité. Dans ton regard je perçoit aussi parfois une extrême tristesse et de la colère, beaucoup de colère.
Je suis là Thélo, tu ne seras jamais seul, quoi qu'il arrive tu pourras compter sur moi, jamais je ne t'abandonnerais.
A tes côtés, je me sens si forte, j'ai le sentiment que rien ne pourra entacher mes décisions, je me sens courageuse, moi la pleutre. Tu fais ressortir ce qu'il y a de meilleur en moi. Tu me rend plus … spontanée, plus à même d'affronter le monde qui m'entoure.
Ensemble rien ne me paraît impossible.
Je me suis préparée pendant un long moment, cherchant à te montrer que je ne suis plus une petite fille, je n'ai plus peur.
Parfois tu me regarde d'une certaine manière, et alors j'ai le sentiment d'être la personne la plus importante d'Enkidiev et d'Irianeth réuni.
J'en ressent de la fierté et de l'orgueil. Je suis fière d'être l'une de tes proches.
Ce que j'essaie de te dire de la manière la plus  maladroite du monde, c'est que je t'aime Thélo aussi fort que les étoiles sont hautes dans le ciel. Je t'aime»


Les mots avaient gagné en fluidité tout au long de son discourt, d'abord hésitante elle s'était montré plus sûre d'elle au fil du temps.
Elle se sentait plus légère que jamais, enfin elle avait put dévoiler ce que contenait son cœur depuis si longtemps.


Dernière édition par Eyreen le Dim 10 Sep 2017, 11:30, édité 1 fois
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Dim 10 Sep 2017, 04:10
La rage avait pris possession de son corps et son esprit était passé au second plan, caché sous un brouillard opaque que représentait son instinct animal. Il était en train de se transformer et plus il luttait plus il avait mal. Il savait que jamais il n'aurait du quitter Eyreen, surtout pas comme ça. Mais il était tellement hors de lui. Tellement qu'en sortant de la librairie, les muscles tremblants et les larmes aux yeux, il décida de remonter au château et de faire ses valises.

Il avait fait sa déclaration. Il l'avait fait. A moitié possédé pas son pouvoir de métamorphose, certes mais tout de même.
Et elle n'avait pas réagit. Elle n'avait rien dit. Merde elle ne l'avait même pas retenu ! Alors c'était vrai. Elle ne l'aimait pas... A présent elle le détestait peut-être même.
Il allait s'y faire. Enfin, il l'espérait. En attendant il devait juste rentrer à Rubis.

Il remonta jusqu'au Château, sentant toujours la douleur parcourir chacun de ses nerfs. Il laissa son inconscient guider ses pas. Il avait déjà vu Kenshin dans un état proche de celui dans lequel il était maintenant. C'était les gènes animales de leur mère qui refaisaient surface, rendue incontrôlable par la colère, diminuant la portée qu'avait son côté humain sur ses gestes et ses pensées.

Arrivé devant la porte de sa chambre, il l'ouvrit d'un coup d'épaule. Il avait la vue brouillée,il sentait ses yeux le brûler, le prévenant que la métamorphose était proche. Il fit signe au garde chargé de sa sécurité de ne pas l'approcher, le repoussant d'un mouvement du bras.

- Je veux qu'on me laisse seul. Que personne n'entre.

Il avait rugit, la voix plus rauque que d'habitude. Sous ses gencives, ses canines transperçaient la chair, l'empêchant d'articuler correctement ses mots. N'attendant pas plus, il claqua la porte derrière lui, saisit ses bagages et entreprit de les préparer. S'occuper ainsi lui permettait de vider son esprit et le pouvoir recula, lui laissant plus de liberté. Il respirait à nouveau librement, plus facilement et le mal qui avait prit sont corps se calma un peu.

Qu'avait-il fait ? Il avait abandonné Eyreen, il l'avait laissée seule. Comment avait-il pus ? Elle était certainement une des personnes qu'il aimait le plus au monde ! Même si ses sentiments n'étaient pas réciproques, il aurait du rester près d'elle. Sa respiration se fit à nouveau plus douloureuse et il haleta un peu avant de reprendre le contrôle de ses poumons. Tout se brouillait dans sa tête, tout n'était que flash, souvenirs sans queue ni tête qui s'enchaînaient les uns à la suite des autres. Il avait agit comme un gamin, comme un adolescent jaloux et possessif. Kenshin avait raison, il n'était encore qu'un enfant, colérique et gâté pourri qui voulait tout tout de suite. Se mettre dans un état pareil pour une femme ? Qu'elle idée avait-il eu de s'éprendre d'elle ? A présent seul son peuple comptait. Il n'avait plus rien à faire à Émeraude.
Il entendit la porte s'ouvrir se qui le fit grogner.

- Il me semblait avoir donné des ordres très clairs Shea.

Mais au lieu de la voix grave du garde, se ne fut que le silence qui lui répondit et il sentit quelqu'un se jeter sur lui, encerclant son torse et se collant à son dos.

- «  Me laisse pas, je t'en pris, ne t'en vas pas »

Eyreen. Il sentit une boule se former dans sa gorge et des larmes lui piquer les yeux. Elle était venu, elle l'avait suivit. Il ne savait s'il devait être heureux, triste ou en colère. Putain Eyreen, je crois pas que ça soit le moment. Mais tout son corps lui criait le contraire. Il ne sentait à présent que le corps de l'élève contre lui et cette sensation était beaucoup trop délicieuse.

- « Je suis une idiote, mais s'il te plaît ne pars pas, pas comme ça. »


Non, Reen, tu es loin d'être idiote. Elle avait l'air essoufflée. Sa voix était hachée et tremblotante, elle devait avoir courut pour le rattraper. Je ne serais jamais partis sans toi. Il avait l'impression que de partie de lui se battait, une pour partir, une pour rester. Une pour l'aimer, une pour la détester. Il serra les poings, laissant de petites marques en demi lune dans les paumes de ses mains, rougies à force d'être maltraitées ainsi.

«Thélo … Mon Thélo »

Eyreen arrête, je t'en prie. Son nom sonnait tellement bien dans sa bouche. Il avait l'impression d'être ensorcelé par sa voix, il lui était impossible de réfléchir à présent. Elle était lancée dans son discoure et toutes ses paroles le faisait fondre, le calmait. Il sentit sa respiration se ralentir et le sang qui pulsait à ses tempes jusque là ne résonnait plus dans ses oreilles. Il l'écoutait simplement parler, ne comprenant pas la moitié de ce qu'elle disait. Ou voulait-elle en venir. Il finit par se tourner vers elle et s'arrêta de respirer quand elle prononça les mots ultimes.

«Je t'aime. »

Il la fixa sans comprendre, restant interdit quelques secondes. Puis il sembla reprendre vie d'un coup et posa une main sur la joue de la jeune fée.

- Tais-toi.

Et il fondit sur ses lèvres avec puissance et douceur à la fois, se délectant de ce contact qui ne ressemblait à rien d'autre de ce qu'il avait connu. Il l'entoura de ses bras, la tenant le plus proche possible de lui, comme s'il avait peur qu'elle s'échappe. Il s'écarta d'elle, gardant son front contre le siens, fixant ses magnifiques yeux bleus.

- Putain, il esquissa un petit sourire, je suis tellement désolé. Si tu savais à quel point je t'aime.

Il ne lui laissa pas le temps de répondre et colla à nouveau ses lèvres à celles de la brune, espérant que ce moment dure pour toujours. Juste eux. Elle. Et lui.


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Sam 16 Sep 2017, 11:22
Dans un geste d'infini douceur, Thélo posa une main légère sur sa joue, ce qui peint un jolie sourire sur le visage de la jeune fille. Elle appréciait se contact léger.  

- Tais-toi.

Eyreen fut surprise autant par l'ordre qu'elle venait de recevoir aussi abruptement que par le baiser qui s'en suivit. Le seul qu'elle avait embrassé était Thélo, et celui-ci n'avait rien à voir avec le baiser hésitant qu'ils avaient échangé au couronnement du jadois.
Elle aimait ce contact et se rapprocha davantage de lui, elle n'avait pas envie que cela s’interrompe, elle était là ou elle avait envie d'être, dans les bras de Thélo. Elle était heureuse. Réellement et elle goûtait à ce bonheur nouveau avec délice. Pour la première fois Eyreen ne réfléchissait pas à outrance, elle profitait de l'instant simplement.

Thélo interrompit leur échange et la rubienne faillit lâcher un grognement de frustration. Les bras de Thélo autours d'elle formait un étaux protecteur, elle s'y sentait en sécurité. Il posa son front contre le sien, plongeant ses yeux dans le regard grenat. Ce geste de complicité pure elle l'avait fait si souvent avec ses parents. Il leur avait était si longtemps réservé. Le partager avec lui était une manière de lui montrer qu'il était de ses proches, une des personnes qui comptaient le plus pour elle.

- Putain, je suis tellement désolé. Si tu savais à quel point je t'aime.

Elle faillit demander pourquoi, mais il ne lui en laissa pas le temps, il l'embrassa à nouveau. Glenn avait souvent répété à sa fille qu'elle parlait trop, Thélo avait donc trouvé un moyen efficace de remédier à cela. Elle sourit légèrement contre sa bouche, resserrant un peu son emprise dans le dos du brun. Elle ne voulait penser qu'a lui. À eux. À cet instant rien d'autres ne semblait avoir d'importance. C'est Eyreen qui cette fois mis fin à leur baiser.

Elle voulait voir le visage de Thélo. Sa mémoire visuelle lui faisait régulièrement défaut, elle oubliait les traits des personnes qu'elle connaissait, pourtant avec le jeune homme ce ne fut jamais le cas. Dans un sourire, elle passa une main dans les mèches brunes et dessina avec son pouce la ligne du menton, elle s’arrêta un instant sur les lèvres dessiné puis remonta le long des pommettes saillantes. Elles dessina de ses doigts tout les contours du visage de Thélo pour les graver dans son esprit, elle ne désirait rien omettre de la beauté qu'elle avait sous les yeux. Après de longues minutes, lorsqu'elle fut satisfaite Eyreen joignit leur lèvres à nouveau. Son baiser fut d'abord léger puis gagna en intensité, progressivement la jeune femme se sentait plus à l'aise. Elle laissa une main se perdre dans la chevelure de jais puis descendre cajoler le cou de son roi.
Le contact de sa peau sous ses doigts étaient tendre, doux.

Le soleil se couchait et dansait dans les cheveux du jadois, les parant de reflet bleuté. Ils avaient raté leur repas à l'auberge, mais cela importait que peu, elle n'avait de toutes manière aucune envie de quitter leurs cocons.
Une idée germa dans son esprit, ils n'étaient peut être pas nécessaire pour eux de sortir. Elle se détacha de Thélo une moue espiègle sur ses traits. Elle se dirigea vers le lit et attrapa la large couverture, le rose lui montait aux joues, c'était dans ce lit qu'il dormait après tout. Elle se refusa à laisser son esprit vagabonder.
Elle la plaça sur le sol, et en passant devant le brun lui déposa un léger baiser sur la joue.

- «  Je reviens tout de suite »

Elle sortit et chercha Shea du regard, le garde surgit près d'elle. Un petit rire nerveux échappa à l'apprenti.

- «  Je voulais vous remercier, j'apprécie le fait que vous m'ayez laissée entrer, alors que Thélo avez visiblement demandé le contraire. Je pourrais vous demander un service ?»

Elle n'avait utilisé aucun titre pour désigner le roi, c'était là un manquement manifeste du protocole pourtant Shea ne put lui en vouloir, elle avait l'air sincèrement heureuse en cet instant. Il avait observé son souverain en la compagnie de la brune, il paraissait plus serein. Ce n'était pas à lui de juger les faits et gestes du jadois et il s'en gardait bien et après tout, il fallait bien que jeunesse se passe.

- «  Dites toujours ! »

Il était garde, il avait donc appris  à ne rien accepter sans savoir d'abord avec certitude à quoi il s'engageait.

- «  Je me demandais, cela vous embêterez de vous arranger pour préparer un panier de pic nique ? »

C'était une demande bien incongru, mais bien sur il s'en occuperait, avec professionnalisme comme toujours. Ou plutôt il passerait commande auprès d'un quelconque intendant et s'assurerait que le travail soit fait

- «  Je suppose que je dois en conclure que vous et le roi Thélo mangerez dans sa chambre ce soir ? »

Eyreen rougit à la mine pleine de suspicion du garde, elle hocha la tête et retourna à l'intérieur au près de son aimé.
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Dim 17 Sep 2017, 03:01
À ce moment là jamais il n'aurait souhaité être ailleurs. Le baiser d'Eyreen était tellement délicieux qu'il se demandait comment il pourrait bien faire pour passer le reste de sa vie sans son magnifique corps dans les bras. Il avait l'impression que plus rien n'existait hormis eux. Les mains de la jeune fille se perdaient dans ses boucles noires et il raffermit son emprise autour d'elle de peur qu'elle ne s'évapore.

Quand elle s'écarta, il laissa échapper un grognement de frustration et tenta de capturer ses lèvres à nouveau, en vain. Il l'a retint cependant encore un peu contre lui, ne pouvant se résoudre à la laisser s'éloigner. Tandis qu'il l'a fixait le souffle court, elle semblait détailler chaque partie de son visage et le jeune Roi la laissa faire. Elle enroula quelques mèches noires du jeune homme entre ses doigts avant de les relâcher et elles glissèrent délicatement sur son front. Elle longea sa mâchoire jusqu'à son menton,
traçant la courbe de ses lèvres fines, s'arrêta un moment sur ses pommettes avant de dessiner le pourtour de ses yeux.

Elle parut enfin satisfaite et se pencha à nouveau vers le métamorphe lui donnant un baiser hésitant avant de gagner en confiance. Elle s'écarta de lui une seconde fois,
faisant apparaître sur son visage une moue boudeuse, presque enfantine. Cette fois elle ne resta pas dans ses bras et le Roi se demanda si elle allait le planter ainsi alors qu'il avait l'impression que rien avait encore véritablement commencé.

Mais Eyreen ne semblait pas vouloir s'en aller pour son plus grand bonheur. Elle le regardait avec espièglerie, la rendant encore plus magnifique sous les rayons du soleil couchant. Ses yeux semblaient être faits de saphirs brûlants tandis que sa  robe étincelait comme le feu. Ces ailes sublimaient le tout, filtrant la lumière pour la faire ressortir en milliers de petits filaments colorés qui s'étalaient partout autour d'elle.

Elle s'éloigna encore de lui pour s'approcher du lit sous le regard interrogatif de Thélo. Elle saisit la large couverture qui trônait au dessus des draps et la posa par terre avant de revenir vers la brun mais lui embrassa juste la joue,
à sa grande déception. Eyreen lui indiqua qu'elle revenait dans un instant avant de refermer la double porte derrière elle, le laissant bien seul dans le lourd silence du soir.

Sans  même qu'il ne s'en soit rendue compte, la seule présence de la fée avait apaisé sa colère et son corps ne menaçait plus de reprendre sa forme animale. Il soupira et passa une main dans ses cheveux bruns. Souvent ce côté sombre de lui lui faisait peur. Il ne parvenait à se reprendre qu'en se défoulant ou au bout de plusieurs heures à rester seul. Sentant ses habits de soirée peser bien trop lourd sur son dos, il entreprit de se changer, ne revêtant qu'un léger pantalon de toile.

Il se dirigea ensuite vers une vasque remplie d'eau pour nettoyer ses phalanges rougies par le coup administré au libraire. Qu'était-il advenu de lui ? Thélo s'en fichait royalement considérant qu'il n'avait récolté que ce qu'il avait semé. Ses petites blessures enfin pensées,
il s'assit au bord de son lit perdu dans ses pensées en attendant Eyreen.

 Elle revint avec dans les mains un panier remplis de bonne chose des cuisines qui donnèrent l'eau à la bouche à Thélo. Il n'avait même pas remarqué qu'elle s'était arrêtée sur le pas de la porte, les yeux fixés sur son torse et les joues rouges pivoine. Il n'avait aucunement voulu la mettre mal à l'aise en se vêtant ainsi. Il n'avait d'ailleurs pas pensé que la vue de sa peau ainsi dénudée puisse gêner l'élève.

- Aller viens t'asseoir ! A moins que tu veuilles garder tout le repas pour toi ? N'y compte pas, je meurs de faim !

Elle finit par venir s'assoir ores de lui sur la couverture posée à terre et il posa un baiser sur son front en un geste protecteur. La soirée s'annonçait décidément bien meilleure que prévu.
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Dim 17 Sep 2017, 09:54
Une fois sa mission accomplie et les bras chargés de vivre, Eyreen regagna la chambre victorieuse.
Dire qu'elle fut surprise de la vision qu'elle avait sous les yeux eût été bien en deçà de la réalité.

Thélo vêtu d'un simple pantalon de toile était négligemment assis sur la couverture à l'attendre. Ses yeux descendirent sur la peau nue de son torse et elle se sentit rougir. Réaction encore amplifiée par une de ses réflexions incongrue, il c'était changé que se serait il passé si elle était arrivé cinq minute plus tôt ?

Serrant son panier de pic nique contre elle Eyreen se retourna d'un bloc, le temps de reprendre contenance, de mettre un peu d'ordre dans ses pensées et de reprendre une respiration moins chaotique.
Elle maudit intérieurement son manque d'expérience manifeste. Les seuls hommes qu'elle avait vu torse nu c'était son père et son frère... Rien de bien glorieux donc, Eyreen était jeune, il n'y avait rien de honteux à cela, elle le savait et pourtant elle aurait tant aimé savoir réagir avec confiance et désinvolture.
Elle s'obligea à respirer lentement, ce n'était pas le genre de savoir qu'on acquerrait dans les livres, elle allait devoir expérimenter les relations humaines par elle même. C'était Thélo qui était avec elle tout irait bien, ils allaient discuter, rire, échanger, comme à l'accoutumé en somme. Simplement cette fois, il ne porterait pas de chemise. C'était un détail insignifiant. Il était dans sa chambre et il c'était mis à son aise, c'était tout à fait normal. Alors pourquoi son cœur c'était ainsi accéléré ? Elle n' était pas prête, cette vision l'avait prise par surprise et Eyreen détestait ne pas savoir, ne pas comprendre. Elle avait été désarçonnée, voilà tout.

Elle se retourna à nouveau et ne put détacher ses yeux du spectacle se déroulant devant elle. La lumière faibl, du soleil disparaissant derrière la ligne d'horizon, rendait la scène irréelle. Il exultait de lui une aura de profonde paix, de calme. Un léger sourire errait sur ses traits parfait, comme le vestige d'une merveille et ses yeux capturèrent un instant le regard clair. Elle détailla à nouveau son visage, avec cette nouvelle lumière, elle paraissait découvrir des détails inconnus. Un grain de beauté sous l’œil, une légère marque entre les sourcils signe de concentration, sans doute. Elle continua descendant la ligne de son cou délicat. La peu y était fine, douce. Ses yeux se posèrent sur son torse musclé, dessiné. Quelques cicatrices se trouvaient ça et là. Il avait dut se battre parfois, rien de plus normal à cela. A sa plus grande surprise elle y trouvait un charme certain. Cela inspirait force, respect, stigmate des combats qu'il avait gagné. Les lignes de son corps révélait une musculature sèche, présente bien qu'aucun excès n'avait là sa place. Les lignes étaient harmonieuse, proportionnée avec justesse. La peau avait une teinte particulière sous cette lumière, doré, presque lumineuse. Eyreen se dit d'ailleurs qu'assis ainsi elle ne pouvait pas tout observer, ce qui la frustra légèrement.

Une minute. Qu'était- elle en train de faire au juste ? Elle le détaillait scrupuleusement et sans vergogne aucune depuis combien de temps exactement ?

- Aller viens t'asseoir ! A moins que tu veuilles garder tout le repas pour toi ? N'y compte pas, je meurs de faim !

Parfais, quelque chose de tangible sur lequel se concentrer. Voilà qui tombait à pique.
Elle alla s'installer près du jeune homme, qui l'affubla d'un léger baiser sur le front. C'était un geste protecteur ou perçait toute son affection. Elle lui sourit et commença à le servir et à manger.

- « Thélo que c'est il passé tout à l'heure, tu paraissait souffrir .. »

Elle ne baissa pas regard. Elle voulait savoir, être à même de réagir si pareille situation se réitérait. Elle ne voulait plus être prise à défaut. Eyreen voulait pouvoir agir en toute circonstance, le seconder, le rassurer. Cela n'était possible que si elle comprenait, que si elle savait.

Un  sentiment de honte s'empara d'elle, depuis qu'elle s'était enfuie de la boutique, elle n'avait pas pensé une seule fois à Denys. Ce rustre méritait sans doute la correction reçu, mais elle aurait put s'assurer qu'il allait bien, elle aurait dut. Toutefois, elle n'avait pensé qu'a Thélo, elle avait agit d'instinct, le roi avait besoin d'elle, il comptait plus pour elle que sa propre vie, le choix avait été vite réalisé. Cela n'aurait pas dut être si facile, sa conscience aurait dut lui hurler de rester près de Denys, de s'assurer qu'il allait bien. Il était en vie ça elle en était certaine et c'est là tout ce qu'elle c'était obligé à faire pour lui. Pour la première fois Eyreen n'avait pas seulement fait ce qui était juste, elle avait écouté son cœur. Sentiment grisant que celui-ci, mais également terrifiant en un sens. Désormais Eyreen était plus que disposé à affronter ce qu'elle ressentait.
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Jeu 21 Sep 2017, 12:18
La jeune femme entreprit de sortir du panier les provisions qu'elle avait rapporté et lui tendit un morceau de pain encore chaud qu'il mordit avidement. Un silence s'installa pendant quelques instants, aucun d'eux ne parla, trop occupés à savourer le moment présent. Si un jour on lui avait dit qu'il se retrouverait ainsi en compagnie d'Eyreen dans de telles conditions, il aurait ricané, levé les yeux au ciel et serait partit prier Hope sur le champs pour que cela arrive. C'était seulement maintenant qu'il se rendait compte de la force de ses sentiments. Quelques chose d'irrépressible qui l'obligeait à faire des choses insensées, à être jaloux pour un oui ou pour un non, à ne parfois pas fermer l’œil de la nuit parce que l'image magnifique d'Eyreen le hantait, ou encore de passer des journées à déprimer parce qu'elle n'était pas près de lui. Il y avait aussi ce courant électrique qui le traversait dès qu'elle osait rentrer en contact avec son corps, la vague incontrôlable de désir qui le submergeait lorsqu'elle souriait, cette envie d'être toujours au plus près d'elle, si bien que même quelques centimètres semblaient être une distance trop grande et la façon dont il voulait la protéger, avec griffes et crocs, veiller sur elle lorsque l'ombre du ciel annoncerait la nuit et qu'elle fermerait ses yeux, l'admirer un peu plus chaque jour, l'aimer un peu plus chaque jour, la chérir un peu plus chaque jour. Il aimait avec d'autant plus de passion qu'il aimait avec ignorance, sans savoir si c'était bon ou mauvais, nécessaire ou mortel, permis ou prohibé. Il voulait juste l'aimer de façon éternelle et tellement inconditionnelle que ce serait impossible à décrire.

- Thélo que c'est il passé tout à l'heure, tu paraissait souffrir...

Il s'était tellement perdue dans la contemplation de son visage qu'il avait l'impression que sa voix n'était qu'un murmure dans le hurlement de ses émotions. Pourtant la question d'Eyreen était justifiée, elle avait le droit de savoir, de tout savoir sur lui. Il se racla la gorge et appuya son dos contre le montant du lit avant d'ouvrir un bras en direction de l'élève pour l'inviter à venir s'asseoir contre lui. Une fois chose faites, il chercha par où commencer et on ne pouvait pas dire que le souffle léger de son amie sur son torse l'aidait à réfléchir. Il passa une main douce dans les cheveux de la brune, faisant glisser les boucles autours de ses doigts. Il avait envie de tout lui dire sur sa vie, sa naissance, la mort de son père, comment Kenshin avait repris le Royaume, comment il avait été fiancé à Maëva et pourquoi il avait hérité de Rubis. Tout ça en commençant par ses origines, pour le moins exotiques.

- Je suis un métamorphe.

Il hésita sur la façon dont il devait continuer. Pensif, il joua avec la chaîne autour de son cou, les yeux dans le vague.

- De ce qu'on m'a dit, ce pouvoir viendrait des origines pardusse de ma mère. Il me semble que chacun de mes frères et sœurs le possède également. C'est une sorte d'héritage.

Il n'était pas simple d'expliquer ce qu'il se passait en lui, lors d'une transformation. C'était des sensations tellement étranges qu'il ne savait comment les comparer à quelques chose qui aurait parlé à Eyreen.

- Les transformations sont douloureuses surtout les premières. Je ne saurait te dire si la douleur s'estompe avec le temps ou si on s'y habitue. Peut-être un peu des deux. Mais plus on grandit mieux on se contrôle, plus on utilise se pouvoir moins il devient douloureux et incontrôlable. Certains facteurs interviennent pourtant là dedans, rendant la métamorphose quasiment impossible à gérer - les émotions négatives comme la colère ou la tristesse notamment. Tu te doutes bien qu'avec ma condition de Roi je n'ai pas souvent l'occasion de jouer les félins. Tout ça mélangé...

Il fit une grimace pour illustrer le tout. Il ne savait si elle avait compris ce qu'il avait voulus dire. C'était vraiment compliqué d'expliquer la façon dont la processus se mettait en place ou du moins,
la façon dont il le ressentait. Quand on ne l'avait jamais vécu, il était compliqué de comprendre réellement même si on pouvait avoir une petite idée.

- Je suppose que tu dois avoir plein d'autres questions. En fait je me rend compte que tu ne connais pas tant de choses que ça sur moi.
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Jeu 21 Sep 2017, 14:34
Thélo ouvrit ses bras en un signe d'invitation qu'Eyreen ne fut que trop heureuse d'accepter. Elle se blotti contre lui la tête contre son torse, faisant courir ses doigts sur la peau nue. Tout cela semblait si réel, jamais même dans ses songes les plus invraisemblable, elle n'aurait cru cela possible et pourtant elle n'aurait voulu être dans nul autre endroit. Une des mains de Thélo joua avec ses mèches brunes et elle savoura ce simple contact, cette proximité nouvelle entre eux et pourtant si naturelle.

- Je suis un métamorphe.


Eyreen avait lut sur cela bien sur. Sur quoi Eyreen ne c'était elle pas renseignée? Bien peu de chose.  Toutefois, elle se gourmanda intérieurement de ne pas avoir fait plus amples recherches. Ses quelques savoirs bien qu'honorable, lui semblait pour le moins ridicule en cet instant. Elle désirait ne rien omettre de tour cela, elle mit cela dans un coin de son esprit pour en faire exploration plus tard Thélo semblait hésiter sur les mots à employer et la brune lui laissa tout le temps nécessaire.


- De ce qu'on m'a dit, ce pouvoir viendrait des origines pardusse de ma mère. Il me semble que chacun de mes frères et sœurs le possède également. C'est une sorte d'héritage.


Voilà qui était sans doutes une explication tout à fait logique et Eyreen se sentit presque honteuse de ne pas en avoir eût connaissance. Ce n'était pas là un renseignement de notoriété public et elle n'aurait pas réellement put être en mesure de le savoir, mais un sentiment incongru lui soufflait qu'une chose aussi importante sur Thélo, elle aurait dut le sentir, le deviner, le savoir en somme.


- Les transformations sont douloureuses surtout les premières. Je ne saurait te dire si la douleur s'estompe avec le temps ou si on s'y habitue. Peut-être un peu des deux. Mais plus on grandit mieux on se contrôle, plus on utilise se pouvoir moins il devient douloureux et incontrôlable. Certains interviennent pourtant là dedans, rendant la métamorphose quasiment impossible à gérer - les émotions négatives comme la colère ou la tristesse notamment. Tu te doutes bien qu'avec ma condition de Roi je n'ai pas souvent l'occasion de jouer les félins. Tout ça mélangé...


Elle se sentit rougir légèrement. La colère et la tristesse étaient des éléments déclencheurs accélérant une transformation. Bien sur tout cela était d'une logique implacable, les émotions avaient des répercutions sur tout les pouvoirs, celui-ci ne faisait visiblement pas exception.
Ce qui la gênait bien davantage c'est qu'elle avait été source, malgré elle il est vrai, de la douleur qu'il avait donc ressentit. Elle se plaqua un peu plus contre son aimé. Lui moins que quiconque elle ne voulait le blesser. Elle redoublerait de vigilance à l'avenir.
Ses dires corroborait ce qu'elle avait put lire sure les métamorphe aussi n'en fut elle pas surprise outre mesure, même si tout cela restait bien théorique pour elle.


- Je suppose que tu dois avoir plein d'autres questions. En fait je me rend compte que tu ne connais pas tant de choses que ça sur moi.


Un rire cristallin lui échappa, demander à Eyreen si elle avait des questions revenait à lui demander s'il était nécessaire pour elle de respirer. Bien sur qu'elle en avait, des centaines d’interrogations fourmillaient toujours dans son esprit. Il avait raison sur un point, paradoxalement elle avait la sensation de le connaître parfaitement et pourtant bon nombre d'information sur lui, lui était encore inconnues. Ils c'étaient beaucoup écrits, se connaissaient de longues dates, mais nombres de choses restaient encore à découvrir. C'était une sensation relativement grisante pour la rubienne, la possibilité d'être surprise à chaque instant.

Pour l'heure elle s'adonnait à la contemplation. De la même manière qu'elle avait gravé le visage de Thélo dans son esprit, elle cherchait à faire de même avec les lignes de son torse. S'éloignant légèrement du jadois,  elle suivit des yeux le tracé de ses doigts. Les épaules dessinées d'abord, les bras musclés mais sans excès, ses mains bien plus grandes que les siennes...

Un sourire passa sur le visage d'Eyreen puis elle continua son exploration, elle fit courir ses doigts légers sur les clavicules saillantes, puis sur les abdos définis. Elle s'amusa de voir la peau de Thélo frémir à son contact et elle continua de plus belle, cherchant à encrer aussi bien les courbes que les sensations grisantes qu'elle ressentait. La peau était d'une teinte plus foncé que la cienne et pourtant plus claire que le visage du roi, exposant moins son corps au rayon du soleil. Cette pensée fit rosir les joues de l'apprentie. Peu sans doutes n'avaient put contempler pareil spectacle. Ramenant difficilement son attention sur la conversation, elle repris sa place dans les bras protecteurs.

- «  Bien sur, j'ai des centaines de questions, mais je vais tenter de me refréner. Ce qui me semble réellement important est comment puis je t'aider lorsque cela t'arrive ? Y a t'il quelque chose que je puisse faire pour calmer ce qui gronde en toi, ou simplement t'aider à apaiser la douleur ? Cela t'arrive de manière peu fréquente donc ? Puis- je détourner ton attention de l'objet qui provoque la transformation? »

C'était en réalité ce qui surplombait toutes ses interrogations, comment se rendre utile si cela survenait à nouveau. Elle ne voulait plus se sentir aussi vulnérable aussi impuissante. Désormais elle était en mesure de comprendre, elle voulait également agir.
Elle égara une mèche dans les cheveux de jais, se redressant un peu plongeant dans le regard grenat, un fin sourire sur les lèvres.

- «  Il est vrai que j'ai  l'impression de te connaître parfaitement et pourtant des zones d'ombres demeure, ce qui a dire vrai ne me déplaît pas vraiment.» Elle sourit à l'idée qu'un peu de mystère était plaisant. « Mais si tu as des questions à me poser également je suis toute ouïe.
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Ven 29 Sep 2017, 13:08
Eyreen ne répondit pas tout de suite, semblant trop occupée à l'observer. La sensation de la peau brûlante de la jeune fille sur son torse était loin d'être désagréable mais il avait une impression affreuse de perte de contrôle dès qu'elle jouait ainsi avec ses doigts. Sa chaire réagissait par lui même, frissonnant, comme si le contact était tellement bon qu'il en devenait insoutenable et que son corps cherchait à y échapper par quelque moyen que ce soit. Il l'a laissa cependant tracer chacune des courbes de son corps, regardant ses doigts glisser le long de sa peau aux reflets dorés.

Elle paraissait réellement concentrée, comme si elle essayait de retenir toutes les lignes qu'elle avait sous les yeux. Cette idée plaisait à Thélo. Il aimait l'idée d'être la seule personne présentes dans les pensées de la futur Mage, de monopoliser son attention, d'en avoir l'exclusivité. La fraîcheur de ses mains sur sa clavicule le frissonner et il se dit que si elle décidait de continuer comme ça il ne laisserait plus partir de cette chambre.

Les lèvres d'Eyreen passèrent à quelques centimètres des siennes sans les toucher et il se surprit à faire la moue. C'était comme si elle l'avait envoûté, pourtant il ne connaissait pas aux fées de tels pouvoirs. C'était étrange la façon dont il réagissait à chacun de ses faits et gestes, il se sentait incapable de la quitter des yeux ne serais-ce qu'un millième de seconde.

Elle repris place entre ses bras et il entrelaça leur doigts, faisant des cercles avec son pouce sur le dos de la main de son aimée. Il aurait aimé explorer ainsi chaque parcelle de son corps mais il savait à quel point c'était nouveau pour elle et il voulait prendre son temps, il voulait faire attention.

On ne pouvait pas dire que Thélo était véritablement un débutant. Malgré son attachement de toujours pour la jeune femme au sang féerique, il avait eut quelques moment d'égarement le menant secrètement à des bars remplis de monde à la nuit tombée ou l'alcool coulait autant que l'eau d'une cascade. 2 ans sans aucune nouvelles de son amie, il avait commencé à désespérer et quand c'était une autre qui le touchait il n'avait devant lui que son image qui s'estompait peu à peu au fil du temps. Rien de plus que quelques jeunes filles qui l'avait distrait de tout ses soucis jusqu'au petit matin ou elles s'enfuyaient comme des voleuses avant la première lueur de l'aube. Lorsqu'il ouvrait les yeux, les draps étaient froid et il se retrouvait seul à nouveau, avec un fantôme pour seule compagnie.

- Je pense que tu pourrais m'aider en effet.

Il l'a détacha un peu de lui, un sourire espiègle sur le visage et la fit basculer sur le sol afin de se tenir au dessus d'elle. Il l'observa un moment avant de poser ses lèvres sur les siennes et rien que ce contact fit naître en lui plus de sensations qu'il n'en avait jamais connu. Il sut instinctivement qu'il n'aurait jamais assez de caresses venant d'elle et qu'il ne se lasserait pas de la regarder. Il laissa une traînée de baiser le longs de son cou avant de murmurer.

- Comme ça c'est parfait.

Un rire lui échappa et il s'allongea près d'elle, prenant soin de l'entourer à nouveau de ses bras comme pour la protéger du monde extérieur. C'était comme s'il était de son devoir d'en faire ainsi et que personne d'autre ne parviendrait à la défende aussi bien que lui.

- Je veux tout savoir de toi Reen. Chaque moment de ta vie, sombre ou joyeux. Je veux en savoir tellement que je te connaîtrais mieux que personne. Mieux que toi même !

Il enfouit son visage dans son cou, se délectant de son odeur de jasmin et de menthe qu'il aimait tellement. Personne n'aurait pus le rendre plus heureux qu'à cet instant même. Le soleil s'était estompé, les laissant dans une semi-pénombre rendant l'heure encore plus propice aux confidences. Comme si tout était plus facile dans le noir. La bouche contre sa peau, il chuchota :

- Tu restes avec moi cette nuit

Et ce n'était pas une question.



Anonymous
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Dim 08 Oct 2017, 11:23
- Je pense que tu pourrais m'aider en effet.

Un sourire se dessina sur les traits d'Eyreen, répondant à celui plus espiègle de Thélo. Il l'a fit basculé non sans douceur sur la couverture, ce qui lui arracha un éclat de rire. Le jadois au dessus d'elle, la faible lueur de la lune jouant dans ses cheveux, Eyreen eut tout le loisir de  contempler cette vision merveilleuse, une main perdu dans la chevelure de jais, l'autre sur sa joue.

Elle était heureuse réellement, sentiment étrange pour elle que de ne songer à rien d'autres qu'a l'instant se déroulant. Sensation délicieuse également. Elle aspirait uniquement à sa compagnie rassurante, au moment complice en simple symbiose, aux regards emplie de tout l'amour dont le jeune homme semblait capable, la plaçant elle comme l'être le plus important de son monde. C'était du moins ce qu'elle percevait des yeux grenat plongés dans le siens. Elle parvenait à se perdre aisément dans l'abysse hypnotisant. Sans la moindre crainte, la pleutre Eyreen se laissait aller au délice de la découverte de son amour. Elle se sentait assurée pour la première fois peut être, elle n'avait pas peur de demain, non Thélo serait là, c'était là l'important. Amusant comme une simple présence modifiait tout de manière irrémédiable. C'était peu ou proue ce qu'elle avait retenue de son entrevue avec son frère. L'amour changeait tout, elle ne pouvait que lui donner raison.

Il l'embrassa et elle sourit contre ses lèvres, plaquant légèrement son corps contre celui du brun par simple réflexe. Tout lui était si étranger, nimbé de mystère et d'attrait également. Quand Thélo s'éloigna d'elle, elle ne réprima guère une légère moue boudeuse. Elle désirait le temps de se rassasier de lui, de ses caresses, de ses mots doux. Il nicha son nez dans le cou d'Eyreen qui leva la tête pour lui offrir un accès à sa peau blanche. Elle savoura le contact, cherchant à comprendre ce que cela déclenchait en elle. Tout était trop intense, elle avait besoin de comprendre, d'analyser.

Ses lèvres étaient douce, légère. Sa propre peau semblait s’enflammer sous son toucher. Les sensations étaient agréables, exquises bien qu'inconnues pour elle. Elle sentit son souffle sur sa peau, ce qui la fit frissonner. Étrange son corps semblait réagir par sa volonté propre, sans moindre accord. C'était là naturel semblait il, elle devrait s'habituer à ne pas tout contrôler, s'abandonner au contact doux de Thélo. L'idée ne lui déplaisait pas vraiment.

- Comme ça c'est parfait.

Il se détacha d'elle un court instant, s'allongea et l'invita à nouveau à se blottir contre lui. Eyreen ne bouda pas  son plaisir d'accepter cette proposition muette.

- Je veux tout savoir de toi Reen. Chaque moment de ta vie, sombre ou joyeux. Je veux en savoir tellement que je te connaîtrais mieux que personne. Mieux que toi même !

Elle remarque non sans le rose au joue, le surnom utilisé. Personne autre que sa famille ne l'avait jamais nommé ainsi. C'était pourtant très agréable pour elle de l'entendre utiliser par le jeune homme.

Souhait tout à fait légitime qu'il exprimait là. Elle fouilla donc sa mémoire cherchant savoir qui lui manquait de la vie de l'apprentie. Elle chercha méthodiquement plusieurs minutes. Se remémorant mentalement toutes leur discutions, bénissant de fait sa mémoire auditive, elle ne trouva toutefois rien de transcendant.
Thélo connaissait ses origines, ses aspirations, ses différentes passions, elle lui avait parlé de son frère, de ses neveux et de sa nièce,  de Meïlhor même parfois, de son maître un peu, des amis qu'elle c'était faites à la tour...
Désormais c'était chose certaine : Eyreen parlait trop. Ce constat lui arracha un rire cristallin.

 -« J'ai beau chercher chose que tu pourrais ignorer de moi, mais je crois que je suis un livre ouvert. »


Le nez contre son cou il sembla humer son parfum, elle le laissa faire. Une certaine sérénité planait dans la pièce. Elle ne voulait en rien que cela cesse, tout était parfait.

- Tu restes avec moi cette nuit

L'idée lui apparut comme une évidence, elle n'avait en effet aucune envie de partir.

- « Bien sur. »


Eyreen c'était refusée à réfléchir à l'idée. Il y avait des dizaines, des centaines de raisons qui aurait put la freiner.
Juny lui avait donné sa soirée certes, mais pas permission de découcher. En réalité elle ne lui avait donné aucune consigne claire sur ce fait. La rubienne ne lui avait jamais montré que cela fut nécessaire, elle était d'une obéissance totale, habituellement.
Ce soir toutefois l'envie de transgression était grande. Après tout elle n'avait pas reçut d'ordre précis, ce ne serait donc pas réellement une désobéissance ?
En outre, elle se sentait la force d'assumer son choix, elle subirait sans mot dire les remontrances de son maître. Elle ne doutait pas qu'il y en aurait. Cela faisait dix ans qu'elle était à la tour, jamais elle n'avait enfreint la moindre règle. Elle avait envie de faire choix différent cette fois. Elle serait à l'heure demain bien sur toutefois.

Autre chose s'imposa à elle. Dans sa précipitation, elle n'avait songé à l'endroit où elle dormirait. Elle ne pouvait demander une chambre supplémentaire, ce n'était pas là preuve de bienséance. Thélo n'avait pas l'air disposé non plus à lui proposer un autre lit que le sien. Elle était certaine que si l'idée l'avait gêné il aurait accéder à sa demande d'une chambre d'amis supplémentait.
Partager sa couche ne déplaisait pas à la jeune femme, mais cette simple pensée la rendit cramoisie. Dormir contre Thélo....
Une minute...

Eyreen se redressa rapidement regardant tour à tour le torse de Thélo et sa propre vêture. Elle ne pouvait garder sa robe pour la nuit elle l’abîmerais et sa mère lui en voudrait, elle avait tant travaillé à sa création. En outre elle était trop longue et trop imposante...

Elle n'aurait guère crut  cela possible, pourtant Eyreen s’empourpra derechef. Elle ne pouvait non plus dormir sans, il en était hors de question. Elle chercha à s'exhorter au calme, se forçant à respirer doucement.

Chaque problème avait sa solution. Il ne fallait pas s'emporter, raisonner avec minutie. Elle n'avait pas de vêtement de nuit soit. Son regard s'égara sur la chemise délaissé du brun. Un sourire éclaira ses traits. Elle avait trouvé solution.  Thélo était plus grand qu'elle, si elle pouvait lui emprunter une vielle chemise, tout serait réglé. Bien sur elle devrait la déchirer ailes obliges, mais elle lui en offrirait une neuve et paierait donc ainsi sa dette. Affrontant enfin le regard interrogatif de Thélo, elle se sentit rougir de plus belle.

- «  Je n'ai pas de vêture pour passer la nuit... Pourrais-tu me prêter une vieille chemise ? Je suis désolé je vais devoir l'éventrer dans la bataille. »

D'un vague signe de tête elle montra ses ailes et posa à nouveau ses lèvres sur celle du jadois. Enfin Eyreen avait trouvé moyen efficace de cacher sa gêne.
Anonymous
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Dim 15 Oct 2017, 10:34
Le contact des lèvres d'Eyreen était trop délicieux si bien qu'il en oublia la question qu'elle lui avait posé. Il roula au dessus d'elle et mit fin à leur baiser, restant en suspens près de la femme de tous ses désirs, incapable de s'en éloigner.  Leurs front se touchaient presque et il scruta quelques secondes ses magnifiques iris noires, semblant être d'une autre couleur à la seule lumière du clair de lune. Il avait l'impression de voir son âme à travers ses prunelles de geais. Voilà qu'il pourrait se venter d'avoir goûté au paradis sans jamais y être entré, qu'elle aubaine. Thélo ne pouvait s'estimer plus chanceux qu'à ce moment même, et si la terre s'était écroulé, que la fin du monde avait sonné, il n'aurait espéré meilleure mort qu'être ainsi dans les bras de sa bien aimée.

Il avait l'impression que parmi toutes les personnes rencontrées jamais personne ne lui avait accordé pareille confiance. Certain auraient pus comparer l'innocence de l'élève à de la bêtise mais elle n'avais jamais jugé la noirceur de son âme alors comment pourrait-il condamner la blancheur de son cœur ? Elle voyait tant de chose en lui, des choses que d'autres n'avaient pas sus voir. Il y avait des milliers d'étoiles qui brillaient dans ses yeux et il remettaient de la vie, de l'éclat dans ceux du Roi, ternis par ses lourdes responsabilités.
Et c'était surtout cette connexion qu'il y avait entre eux, comme s'il n'y avait besoin d'aucun mot pour communiquer. Ils s'était sentit jaloux pendant bien longtemps, de tous ces gens avec leur vies normales et leurs familles normales tandis que lui était loin des siens et qu'il était beaucoup trop fréquent que des disputes éclates dans sa fratrie. Il s'était senti seul malgré les nombreuses personnes qui l'entourait.
Mais elle était là à présent et c'était elle sa famille.

Il finit par se lever, s'éloignant à contre cœur du magnifique corps de la demi fée. Sous son regard qui lui chauffait la peau, il chercha un moment dans sa malle de voyage une chemise qui soit un peu longue afin de ne pas gêner Eyreen - bien que ça ne l'aurait pas dérangé personnellement que le vêtement soit trop juste pour elle. L'habit à la main, il se redressa et chercha dans les poches de sa veste qu'il avait quitté un peu plus tôt, sa dague fétiche, offerte par Arkdae.

Cela pouvait sembler étrange mais il l'avait toujours sur lui. Bien des nobles aurait souhaité sa mort afin d'accéder au trône de Rubis et bien que sa vie ne soit pas directement en danger, il préférait prendre des précautions. Il évalua un moment le haut afin de savoir quel longueur il couperait puis se dit que foutu pour foutu, autant faire les choses correctement. D'un geste souple et vif, il traça deux lignes et le vêtement se retrouva prêt à l'usure. De sa main libre il déplia le paravent qui se trouvait jusqu'ici, caché dans l'ombre d'un recoin de la pièce et fit signe à la jeune fille qu'elle pouvait approcher. Il lui embrassa tendrement le front et lui confia la parure.

- Tu peux te changer ici, et si tu le souhaites je peux sortir également.

Il lui fit un petit sourire en apercevant que le rouge lui montait aux joues et d'un geste affectueux replaça une boucle brune qui lui tombait devant les yeux. Il s'écarta pour aller s'asseoir sur son lit et leva les yeux vers le plafond en se disant que le pire dans cette histoire c'était qu'elle était magnifique et qu'elle avait des effets insoupçonnés sur lui mais qu'elle ne s'en doutait pas une seconde.
Anonymous
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Lun 23 Oct 2017, 14:06
Thélo eut visiblement à cœur de répondre à la prière de la jeune femme. Il se saisit d'une chemise puis la déchira comme quémander par Eyreen. Elle ne le quittait pas des yeux. Enchantée par ce qu'elle voyait se dérouler sous ses yeux, ils étaient ensemble et c'était délicieusement imprévu. Elle n'aurait aimé être ailleurs. Pour la première fois peut être, l'apprentie se sentait à sa bonne place, c'était des plus plaisant.
Thélo déplia un paravent au quel la brune n'avait guère prêté attention jusqu'alors. A dire le vrai, le roi avait attiré toute son attention et la chambre n'avait révélé que bien peu d’intérêt pour elle. Eyreen entreprit donc de se changer non sans qu'avant Thélo ne lui embrasse le front affectueusement. Elle lui offrit un sourire sincère.

- Tu peux te changer ici, et si tu le souhaites je peux sortir également.


Eyreen s'empara du vêtement et prit un instant de réflexion.
Elle serait camouflée des regards derrière son bouclier de fortune. En outre, c'était là la chambre de Thélo, il aurait été malvenue de sa part qu'elle l'en congédie.  Elle était d'ailleurs certaine que le jadois, ne ferait rien pour la mettre mal à l'aise. Elle se sentit rougir et offrit un léger baiser à son compagnon avant de s'en retourner.

- «  Reste. Je n'en ai que pour un instant. »

Une fois derrière le paravent Eyreen retira sa vêture et suspendit sa robe sur le meuble. Elle ne voulait en rien l’abîmer. C'était un cadeau de sa mère, elle se devait d'en prendre soin. Elle revêtit en grande hâte la chemise de Thélo et sentit un instant l'odeur qui l’imprégnait: celle du brun.
Pour pareil geste sentimentale, elle se serait sans doutes sentit idiote si quelqu'un avait put la voir, mais ce n'était là en rien le cas. Elle inspirait donc doucement la douce senteur de son aimé. Thélo avait la senteur du parchemin, de l'encre, mais aussi une odeur de foret. Elle l'adorait.
Après une inspection pour s'assurer que sa tenue n'avait rien de vulgaire, Eyreen remarqua que son dos était légèrement à nu, mais rien d’obscène, le jadois avait seulement surestimé semblait il l’ampleur de ses ailes. La chemise lui arrivait légèrement au dessus du genou, une longueur sans doute acceptable selon la jeune fille.
Elle plaça ses cheveux tout autours d'elle pour s'en faire une cape, par habitude plus que par réelle coquetterie. Néanmoins, d'une certaine manière elle désirait être belle à ses yeux.
D'un pas qui se voulait assuré l'apprentie mage se dirigea vers le roi.
Allongé sur son lit, le regard fixé sur le plafond on aurait put le croire de marbre.
Eyreen ressentit une bouffée d'orgueil bien déplacée. Elle était fière d'être à ses côtés. Thélo était au près d'elle, il était fabuleux alors qu'elle était si ordinaire. Oui, elle en tirait prétention.
L'amour propre d'Eyreen, un paradoxe en soit. Elle le découvrait près du brun, elle ne donnerais leur bonheur pour rien au monde, elle qui était pourtant générosité.  

Elle frissonna de froid et se glissa sous la couette, rejointe rapidement par Thélo contre lequel elle se blottit. La tête contre son torse, les bras l’enserrant, elle se sentait vivante.

- «  Thélo, mon Thélo. Tu parais si triste parfois, en colère aussi. Tu n'es pas seul, je suis là, toujours. Je ne serais jamais loin de toi. »

Elle ignorait si elle avait là commit impaire. Elle avait seulement ressentit le besoin de lui en faire part. Elle connaissait le sentiment de solitude et le percevait chez lui.
Pour une raison qui lui échappait encore ça lui était insoutenable. Elle ne voulait pas le savoir triste, sans rien faire pour y remédier. Et s'il l'était elle désirait pouvoir l'aider à s'apaiser.
Roi n'était pas une mince affaire, elle en avait conscience. Peut être pourrait il être simplement lui avec elle? il parviendrait sans doute  à oublier le poids du règne à ses côtés.
Elle passa une main légère sur sa joue. Elle l'aimait tant. La force de ses sentiments la surprenait elle même. Elle ferait tout pour que la lueur malicieuse qu'elle voyait brûler dans les prunelles au reflet grenat, ne perde jamais de son éclat.
Anonymous
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