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Jahël au pays des ours | Syf

Jahël
Ven 19 Oct 2018, 12:51
Jahël au pays des ours

1-2-3 nous irons aux bois. 4-5-6 rencontrer une Syf. 7-8-9 dans un panier neuf. 10-11-12 pour choper un ours !



- An 1570 MOIS 6 -

 
Jahël n’aimait pas Fal. Décidément. Alors qu’il marchait dans les rues sautant d’une ombre à une autre pour éviter le plus possible le soleil, Jahël maugréait intérieurement. Pourquoi lui ? Pourquoi ce royaume ? Samaël aurait été bien plus qualifié que Jahël pour cette mission. Tout simplement car c’est son royaume natal, alors la chaleur, le soleil, il devait connaître. Alors que Jahël, lui, c’était un être de la nuit et du froid – même si Argent n’est pas spécialement un royaume où il fait froid.
Jahël était vêtu comme à son habitude, c’est-à-dire avec des vêtements amples et souples, fins et délicats pour qu’il évite de crever de chaud. Le tout dans des couleurs mélangeant noir, blanc et doré. Et bien entendu, son incontournable capuche était rabattue sur sa petite tête blanche. Car, m’voyez, Jahël détestait particulièrement le soleil. Surtout le soleil de Fal, qui semblait darder ses rayons meurtriers exclusivement pour lui. Tout simplement car la peau de Jahël n’était pas faite pour le soleil. Plus blanc qu’un cul qui n’aurait pas vu l’air libre depuis 30 ans, le moindre petit rayon avait la capacité incroyable… de lui donner des coups de soleil. Et des insolations. C’est pourquoi il sortait toujours couvert de la tête au pied avec des vêtements amples. Et en plus, cela lui permettait de cacher diverses armes sur son corps. Seul son katana était visible.
Dans cette tenue, il n’avait pas vraiment l’air d’un Chevalier d’Irianeth. Seuls ceux s’y connaissant un peu dans l’organigramme de l’élite de l’Empire pourraient le reconnaître, étant donné qu’il portait tout le temps ce genre de vêtement. Il était bien rare de le voir en armure. Ce devait sûrement n’être que pour les attributions / adoubements et lors de combats sérieux que messire Jahël daigne utiliser une armure rouge flamboyante.
Sois dit en passant, bien que Jahël aime beaucoup le sang, il détestait porter du rouge. Il trouve que cela lui donne un teint de cadavre. Oui, Jahël avait un petit côté coquet. Petit.

Bref, cela ne nous amène pas au pourquoi Jahël se risquerait à apparaitre sous les rayons meurtriers de Fal. Et bien tout simplement pour le bien d’une mission ! Chargé par le chef des chevaliers d’Irianeth, Jahël devait donc mettre un terme à un groupe de dissident. Les simples soldats devraient pouvoir s’en occuper me direz-vous... mais non ! Apparemment le groupe de vermines est plus fort que les simples soldats. Alors on envoie un chevalier. Et comme Samaël est occupé, et beh, on envoie Jahël, évidemment !
Jahël grinçait des dents.

Il passa une journée entière à Fal. Il marchait dans les ombres des bâtiments, des échoppes et des gens. Parfois il s’attardait sur un marchand qui vendait des choses intéressantes – souvent, c’était des armes ou des vêtements. Le chevalier devait bien avouer qu’à défaut d’être un beau pays, Fal faisait de belles manufactures. Il acheta plusieurs vêtements, trois dagues finement décorées, un fouet, et une paire de babouche.
Jahël était content.

Ce fut le soir venu que les choses furent plus intéressantes. Jahël avait déposé ses affaires dans une auberge, bien qu’il garde les armes, et s’enfonça dans les ruelles de Fal sous le clair de lune. Un large sourire aux lèvres, Jahël ne portait plus sa capuche et appréciait la nouvelle fraicheur. S’il y a bien une chose qu’il aimait à Fal – si on oublie la manufacture – c’était la nuit !
Et c’est justement la nuit que le groupe de malfrats a décidé de sévir. Pensant que Jahël, avec son air béat et son physique caché par ses vêtements amples ne laissant pas voir de lui quelqu’un de très musclé, il ressemblait parfaitement à une victime parfaite. Alors, il se fit attaquer.
Et le groupe fut tué.
Très rapidement d’ailleurs, comme si dans le fond, Jahël savait qu’il allait se faire attaquer. C’était sûrement vrai. Malgré ses airs innocents, regardant le monde tantôt avec paresse tantôt avec la curiosité d’un enfant, en vérité il analysait tout. Mémorisait tout. Les gens, les paroles, les objets, les rues. Il a l’air parfaitement inoffensif, mais ce n’est qu’une apparence trompeuse. C’est pourquoi, Jahël avait déjà remarqué qu’il était suivit ce soir-là, et lorsqu’il fut seul dans la rue, il était certain d’être attaqué.
Une dizaine de personnes. Deux furent tuer d’un lancer de dagues, deux autres furent assommer par un violent coup de fouet au visage. Il évita son premier assaillant qui le chargeait avec un simple pas sur le côté. De sa main libre, tandis que l’assaillant passait à sa hauteur entrainé par sa vitesse, Jahël aplatit le tranchant de sa main au niveau du coup de l’agresseur. Craquement sec. Il tomba mollement par terre.
Il n’en resta plus que 5. Il y en avait deux qui, courant à la suite du premier, furent les prochaines victimes de Jahël. Esquives, coup dans la gorge, le sternum, les boulettes cheddar, retournement de têtes, craquements secs. Les trois autres, voyant le carnage s’arrêtèrent. Deux se consultèrent du regard, réfléchirent, puis se lancèrent. Le sourire de Jahël, d’abord totalement innocent, prit des allures plus sinistres. La pause qu’avait prit ses agresseurs avait permis à Jahël de pouvoir enfin apprécier le combat. Ses pupilles se dilatèrent, son cœur s’accéléra, son sourire s’agrandit : l’excitation lui monta. Et alors que les deux reprirent le combat, à peine quelque pas, et par la force de son esprit, Jahël les déchiqueta en morceaux. Des membres se détachèrent de leur corps avec une facilité désarmante. Le sang se mit à gicler, sur les murs, les habits, sur le dernier agresseur qui n’avait pas bougé.
L’excitation de Jahël augmenta encore.
Le dernier agresseur eut un tremblement imperceptible en le voyant se rapprocher.
Il prit ses jambes à son coup.
Jahël jubilait. Il était au bord de l’extase.
Il se mit à courir aussi.

Il se trouva que l’agresseur courait vite et était endurant. Jahël n’arrivait pas à le rattraper, mais ne le perdait pas des yeux non plus. Très vite, ils quittèrent la ville de Fal pour pénétrer dans une forêt avoisinante. La course poursuite prit des allures de chasse. Un rire incontrôlable secouait les épaules de Jahël pendant qu’il courant et sautait.

Soudain, les arbres s’espacèrent, formant un rond presque parfait de 20 mètres de diamètre. Là, juste en face, une chose étrange. Une femme était à terre, un ours près d’elle.
Jahël s’arrêta. Son excitation bestiale s’estompa aussi rapidement qu’elle était arrivée. L’agresseur, lui, continua de courir directement en direction de l’ours et de la femme. Sans doute pensait-il que la présence de l’ours dissuadait Jahël d’avancer alors il se jetait directement dans la gueule du loup en espérant éviter la menace…
Jahël, quant à lui, avait les yeux fixés sur l’ours, des étoiles dans les yeux.

« Un ours ! » s’exclama-t-il. « Je veux… »

 


 
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Ven 19 Oct 2018, 14:47

« Poisse ou maladresse ? »

Ils avaient tous les deux passés la journée sur la « route » et sous une chaleur qu'elle espérait ne plus jamais connaître. Les yeux rivés sur une carte sommaire, Syf était campée sur le dos d'Haiko, tournant et retournant le parchemin froissé entre ses mains, nue comme un ver. Elle qui était normalement plutôt capable de se diriger dans la forêt, aujourd'hui ce n'était clairement pas sa journée. Qui aurait cru que regagner Béryl serait si compliqué après une escapade dans la Forêt Interdite franchement... Lâchant un soupir rageur, Syf avait replié le bout de papier d'un geste presque hargneux, l'enfonçant avec violence dans l'une ses sacoches... Peut-être même un peu trop fort, car le fond de cette dernière se déchira, ses coutures déjà usées cédant sous la violence de la jeune femme. Elle regarda avec une moue totalement apathique ses différentes plantes et provisions se répandre sur le sol avant de se passer les mains sur le visage, étirant un peu plus les différents pigments qu'elle portait aujourd'hui. Rapidement, elle se laissa tomber du dos de l'ours pour ramasser ses affaires, les stockant dans un autre de ses sacs.

Se hissant à nouveau sur le dos de l'animal, Syf se laissa tomber vers l'avant, s'allongeant à moitié sur lui tandis qu'Haiko reprenait sa marche. Leur promenade silencieuse sembla s'éterniser alors que la nuit tombait lentement... Syf en était maintenant certaine, ils étaient totalement perdus. Ces paysages n'avaient rien de connus et la végétation était loin de ressembler à celle de Béryl. Absorbée par ses observations, Syf ne vit pas la branche un peu trop basse... La sensation du bois s'écrasant sans avertissement sur son crâne lui tira un cri entre la surprise et la douleur, alors qu'elle tombait lourdement au sol, gémissante à nouveau alors que son postérieur dénudé se pressait avec douleur sur de minuscules cailloux.

  - J'te jure Hai', aujourd'hui c'est pas ma journée.

Syf marmonnait dans sa barbe invisible alors qu'elle fourrageait dans des buissons. Elle essayait d'atteindre depuis plusieurs minutes déjà une plante qui c'était réfugiée au cœur des ronces et des buissons ardents et elle commençait à perdre patience, ses mouvements se faisant de plus en plus secs et brusques. Elle lâchait soupir sur soupir, avant d'enfin réussir à attraper la timide végétation qui lui donnait tant de mal. L'arrachant avec vigueur et ramenant brusquement son bras vers elle, qu'elle ne fut pas sa surprise de constater que ses doigts et son avant-bras étaient maintenant recouverts de griffures et d'épines... Depuis quand était-elle aussi maladroite dans sa cueillette ?

D'un commun accord, la « fratrie » avait décidé de s'arrêter au centre d'une clairière, où il n'y avait ni branche basse, ni cailloux et ni buissons épineux. Syf la Maladroite du jour pensait enfin pouvoir y être en sécurité!Après tout, l'herbe n'avait jamais essayé de la manger... Du moins pour le moment. Tout en mâchonnant d'un air légèrement absent la plante qu'elle avait eut tant de mal à récupérer, elle s'étala bien vite la résultat verdâtre sur l'énorme bosse qu'elle avait sur le front, se concentrant par la suite pour ôter les différentes épines qui étaient encore planter dans son avant-bras. Ce fut Haiko qui releva la tête le premier, ses oreilles s'agitant soudainement dans une direction, avant que Syf ne relève la tête, défigurant la silhouette qui courrait vers eux. Surprise, elle se releva d'un bond... Avant de glisser sur l'herbe légèrement humidifiée par la rosée, Syf s'étalant de tout son long au sol.

- Grumblrghrekhklreh!

Un second grognement lui répondit alors que la patte de l'ours c'était abattue sur le fou qui leur avait courut dessus, le maintenant au sol sous son poids. Pensant toute menace finalement écartée, Syf resta au sol, explosant de rire. Mais qu'est-ce que c'était que cette journée ? Daignant enfin reportée son attention sur Haiko, elle put découvrir que ce dernier fixait un point droit devant lui. Suivant son regard, Syf put découvrir un autre homme, qui semblait totalement subjugué par la scène, marmonnant quelque chose à propose d'un ours et de vouloir quelque chose... Se redressant lentement pour se mettre en position assise, le regard de la jeune femme fit un aller-retour entre le captif d'Haiko et l'autre homme. Ils interrompaient quelque chose peut-être ?

- Uuuh, c'est à toi je suppose ?

- Osekourjétouf...

Elle fit un léger signe de main vers la patte d'Haiko, un fin sourire aux lèvres, ignorant royalement les plaintes de son « agresseur ». Elle tourna alors la tête vers l'ours, l'air un peu plus sérieux qu'auparavant.

- Hai', rends son...Homme, au monsieur.


Sa seule réponse fut un regard de la part de l'ours, où elle pouvait clairement lire sa réponse : « NON ». Il l'avait attrapé, il était à lui maintenant et si l'autre homme voulait le récupérer, qu'il vienne le chercher... Haiko avait toujours une patte de libre pour un second captif.

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Jahël
Sam 20 Oct 2018, 12:31
Jahël au pays des ours

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- An 1570 mois 6 -

 
Quelle étrange situation que celle-ci : un mercenaire et un chevalier rentrent dans une forêt et tombent sur un ours et une nudiste. Cela pourrait presque être le début d’une bonne blague. Ou mauvaise. Dépendant du niveau d’appréciation des blagues des auditeurs. Autant dire que de nos jours, la populasse était difficile à contenter.
Enfin bref, là n’était pas la question ni le problème. Enfin… il n’y avait pas vraiment de questions ni de problèmes. Il y avait juste un ours, une femme à poils, et une proie écrasée qui est dans l’incapacité de respirer. Jahël ne savait plus où donner de la tête. Sur quoi devait-il se focaliser ? Sur sa proie – injustement – écrasée sous la patte de l’ours ? Sur l’ours, un animal qui ferait un bon gigot et une bonne couverture pour l’hiver ? Ou sur la femme à la toison d’or ? Enfin, blanche plutôt, mais bref, c’était juste pour avoir une comparaison classe. Ne cassez pas mon délire.
Bref.
Là où un homme normal aurait bugué sur les courbes de la femme nue avec possiblement une réaction de son organe génital plus ou moins voyant suivant ce que la Nature a fait ; Jahël, lui, buguait sur l’ours. Pas sur la femme, pas sur sa proie, mais sur l’ours. Sur le coup, il y avait une transition tellement violente entre le Jahël psychopathe et le Jahël subjugué façon enfant que l’on aurait put croire que c’était deux personnes différentes – si on oubliait qu’un type blanc aux cheveux blancs aux vêtements blancs, avec un katana ensanglanté et aux yeux dorés, ça ne courait pas les rues.
Tellement subjugué qu’il en laissa tomber son katana, d’ailleurs.

Ignorant superbement la femme des cavernes, Jahël s’approcha à pas rapide de l’ours, les yeux pétillants d’une curiosité et d’une fascination nouvelle. Puis, doucement… il posa la main sur la tête de l’ours – qui ne réagit pas.
Un large sourire étira ses lèvres, découvrant de belles dents blanches parfaitement alignées, tandis qu’il émettait un petit gazouillement heureux.
Il tapota la tête de l’ours du plat d’une main rigide.
Puis il fit le tour de l’ours, ignorant avec autant de superbe que précédemment les gémissements de la proie sous l’ours, et tapota le flanc droit avec ses deux mains. Puis son dos. Puis le flanc gauche.
Jahël émit un petit rire cristallin tout en se laissant tomber sur le flanc de l’animal, telle une tâche blanche sur un tableau brun.

« Il est tout doux ! » s’exclama-t-il, la voix étouffée par les poils de l’ours. Puis, avec brusquerie, il releva la tête et jeta un regard dans la direction de la femme. Il la détailla de haut en bas d’un œil critique contrastant avec son air parfaitement innocent d’il y a quelques secondes à peine. « Toi aussi t’es poilue. T’essaie de ressembler à l’ours ? » Nous omettrons avec brio le fait que dans ce monde parfaitement médiéval, l’épilation n’était pas au gout du jour, alors tout le monde était plus ou moins poilu. « C’est tout doux aussi ? » demanda-t-il, soudainement très intéressé. « J’peux toucher ? »
 


 
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Sam 20 Oct 2018, 17:11


La seule réponse de l'espèce de masse blanchâtre fut de s'approcher. Suivant du regard l'inconnu, Syf se releva cette fois en faisant un peu plus attention à l'herbe qui avait déjà essayer de violemment l'assassiner. Serrant les poings et les dents, elle eut un mouvement de recul alors que l'homme fondait sur eux... Pour finalement, simplement poser sa main sur le crâne d'Haiko. L'ours n'eut visiblement aucune réaction, se contentant de suivre l'humain d'un air pataud et à moitié-endormi.

L'éclat de rire de l'entité blanche la fit légèrement sursauter alors qu'elle fixait toujours la scène, incrédule. Depuis quand Haiko laissait approcher quelqu'un comme ça ? En parlant d'Haiko... Au contact de l'homme contre son flanc ce dernier redressa légèrement la tête, sa truffe s'activant énergiquement alors qu'il ôtait sa grosse patte de l'homme au sol... Qui n'attendit pas son reste pour s'en aller en courant, le plus silencieusement possible.

- Doux... ?

Les sourcils de Syf se froncèrent alors qu'elle détaillait un peu plus l'homme en face d'elle en se grattant le menton.

- Pourquoi je voudrais ressembler à mon frère... ?

Les yeux de Syf se posèrent alors sur Haiko qui commençait à approcher son gros crâne poilu du torse de l'autre humain, reniflant de plus belle. Il avait visiblement senti quelque chose qui l'intéressait assez pour laisser tomber son captif. Syf étouffa un léger grognement avant qu'un sourire ne vienne étirer ses lèvres ; elle ne comprenait décidément plus rien à ce qu'il se passait, mais l'autre être humain ne semblait pas si dangereux que ça... Et Haiko semblait l'apprécier.

- C'est quoi doux ? Ça se mange ? Ça ressemble à quoi ? Explique !

Pendant que Syf essayait de comprendre ce que l'autre blanc-bec appelait « doux », Haiko avait commencé à glisser son museau dans l'ouverture du haut de l'homme, ses bruits de reniflement se faisant soudainement entendre fortement, le malmenant légèrement tandis qu'il cherchait sa cible. Il avait clairement de la nourriture sur lui, Haiko en était sûr.


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Jahël
Dim 21 Oct 2018, 11:54
Jahël au pays des ours

1-2-3 nous irons aux bois. 4-5-6 rencontrer une Syf. 7-8-9 dans un panier neuf. 10-11-12 pour choper un ours !



- An 1570 mois 6 -

 
Jahël caressait toujours l’ours pendant qu’il observait attentivement la jeune femme. Outre sa nudité apparente, elle avait les cheveux en bataille, qui semblait emmêler dans d’inextricable nœud. Ce pourrait faire l’objet d’une quête où seul les plus courageux et les plus habiles peuvent prétendre à réussir à démêler ses cheveux.
Cette pensée fit légèrement relever le coin gauche des lèvres de Jahël. Il eut soudainement envie de lui laver les cheveux et de les peigner, comme il le faisait avec sa petite sœur.
Nous omettrons qu’en générale avec sa sœur il coiffait ses cheveux avec un peigne avec des piques de fer acérées.
Oui, omettons ce détail. De toute façon, il n’avait pas de peigne en piques de fer.
Tellement concentré sur sa nouvelle trouvaille – un ours et un nude – qu’il en oublia totalement sa proie. Elle était déjà loin lorsqu’il se souvint qu’à la base il devait le trucider. Mais il le rangea bien vite dans un coin de son cerveau, bien décidé à ne pas interrompre cette rencontre tout de suite. Il aurait tout le temps et le luxe de poursuivre jusqu’au bout du monde sa proie. Pour le moment, il n’en avait pas envie.
Certainement que son massacre précédent avait adoucit le jeune homme, puisque l’ours était encore en vie et non démembrer avec les entrailles éparpillés partout façon mandala.

« Frère ? » répéta Jahël d’une voix étonnée. Ses yeux firent la navette entre l’animal et la jeune femme tandis que son cerveau marchait à 100 km/h. Il n’avait jamais entendu parler de fratrie avec des animaux et des humains mélangés. Serait-ce une première ? Il existait donc des humains qui s’accouplaient avec des animaux et enfantaient des sortes d’hybrides. A bien y regarder, il est vrai que la femme semblait quelque peu sauvage, comme un animal.
Jahël venait donc d’apprendre une nouvelle chose, qu’il rangea soigneusement dans une boite de son esprit.

« Vous vous ressemblez ! Un peu. » dit-il, tout content, comme si pour lui cela équivalait à un compliment.

Jahël était vraiment à côté de la plaque. Mais passons.
Par la suite, la jeune femme sembla confuse. Jahël le comprit à cause des expressions faciales de la femelle mi-ours. Léger froncement de sourcil, air dubitatif. C’était léger, pas de quoi en faire toute une montagne, mais Jahël était un observateur né. Une fraction de seconde plus tard, la voilà l’interrogeant sur ce qu’était le doux.
Le cerveau de Jahël bugua.
Qu’est-ce que le doux ? – Vous avez 4h.

« Doux, c’est… » C’était une sensation, quelque chose qui n’était pas désagréable au toucher, une information tactile sur la texture d’une surface, d’un pelage. Mais ce pouvait aussi être une information gustative, notamment utilisé pour les alcools, « il est doux », dans le sens non amère, mais aussi dans le sens « pas fort en gout ». Doux, est aussi un trait de caractère. Quelqu’un de doux, quelqu’un de gentil.
Ca, c’est ce qu’un humain normal répondrait. Ca, c’est que Jahël savait. Mais voilà, Jahël et explication détaillée, ça faisait deux. C’est pourquoi…

« Doux c’est ça ! » répondit-il tout sourire en tapotant le flanc de l’ours… et c’est à ce moment là qu’il se rendit compte que l’ours était carrément dans ses vêtements.
Quoi ? Oui, il ne s’en était rendu compte que maintenant, alors que cela faisait bien plusieurs minutes que l’ours était dans son buste. Il comprit cependant très rapidement qu’il en avait pour la nourriture qu’il avait emporté avec lui – il avait toujours un creux après une tuerie – et il se dégagea bien vite.

« Hey ! » s’insurgea-t-il. « C’est à moi ! » dit-il en montrant une bourse remplie de cookies au chocolat. « Grrr ! »

Oui, Jahël venait bien de grogner devant l’ours, puis prit un petit air boudeur, avant de prendre un cookie et de le tendre en direction de l’animal.

« Bon, juste un. » Puis, se tournant vers la femme, il lui en tendit un aussi. « Juste un. »

Egoiste, Jahël ? Ah mais totalement. Mais c’était déjà beaucoup qu’il ose donner deux de ces précieux cookies à des personnes qu’il venait de rencontrer. C’était sûrement car ces personnes avaient réussit à éveiller sa curiosité et maintenaient toute son attention.
Sûrement pour cela aussi qu’ils n’étaient pas morts.

« Sinon, doux… doux c’est comme lui ! Touche ! »
 


 
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Dernière édition par Jahël le Lun 22 Oct 2018, 09:34, édité 1 fois
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Dim 21 Oct 2018, 17:51


Syf ne lâchait pas l'autre blond des yeux, ses deux prunelles vertes ne perdant pas une miette de ses mouvements. Lentement, sa tête se pencha sur le côté, sa tignasse hirsute suivant le mouvement. Pourquoi semblait-il si surpris qu'Haiko soit son frère ?

- Un peu ?

Les sourcils de Syf se froncèrent à nouveau alors que son regard lâchait l'homme pour se poser sur Haiko qui était toujours en quête de la nourriture qui mettait en alerte ses sens olfactifs. Haussant légèrement les épaules en dirigeant ses mains en l'air, Syf roula des yeux.

- Un peu !

Un nouveau sourire vint prendre vie sur ses lèvres alors que ses bras retombaient doucement à ses côtés. Se déplaçant lentement aux côtés de l'ours, le regard de la jeune femme était revenu se planter sur l'inconnu quand ce dernier prononça le mot responsable de toutes ses interrogations « DOUX ». Les yeux de Syf suivirent la main qui se posait sur le flanc d'Haiko pour ensuite le tapoter. Haiko était doux... ? Mais non voyons, Haiko était un ours. Haiko pouvait-il être un doux ours ? Un ours doux ? Ou peut-être était-il si « doux » car pour une fois il savait se tenir ? Doux voulait-il dire calme ? Syf se frotta énergiquement la tête avant que le grondement de l'inconnu n'attire à nouveau son regard, ce dernier se dégageant promptement de l'emprise de l'animal.

Ses deux pupilles semblèrent légèrement se dilater alors que Syf plissait à nouveau les yeux, son regard dardant sur la bourse que l'homme tenait à la main. Haiko avait toujours eu bon goût quand il s'agissait de nourriture et Syf avait rapidement appris à le suivre quand l'estomac de l'animal prenait le contrôle... C'est donc tout naturellement qu'elle se mit à convoiter ce que l'homme tenait dans sa main. A sa plus grande surprise, ce dernier offrit un espèce de gâteau à Haiko – qui s'empressa de l'avaler sans plus de politesse, oubliant de grogner un merci -  avant de lui en tendre un. Syf fit donc un pas en avant pour se saisir de la sucrerie... Ou du moins, c'est ce qu'elle aurait aimé faire, si sa maladresse journalière n'avait pas décidé de revenir au galop.

Se faisant un croche-pied à elle même – car aujourd'hui, elle avait deux pieds gauches – Syf partie donc vers l'avant, s'étalant à nouveau de tout son long... Et plaquant l'inconnu au sol au passage, le coinçant sous son corps, toujours nu. Si certaines auraient pu être gênés d'un contact physique si soudain, compte tenu de son accoutrement, l'attention de Syf était dirigée sur tout autre chose : la bourse pleine de cookie qui venait de quitter la main de son propriétaire. Fendant l'air comme au ralentit, la dite bourse s'ouvrit lentement, laissant les cookies promis se répandre dans l'air et au sol.

Syf baissa alors les yeux croisant le regard de l'inconnu un instant, avant d'aller fixer Haiko qui s'élançait vers les cookies au sol.

- Haiko, t'es pas doux là !

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Lun 22 Oct 2018, 17:46
Jahël au pays des ours

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- An 1570 mois 6 -

 
JTout aurait très bien put se passer. Jahël venait de donner un cookie au chocolat à un ours – d’ailleurs le chocolat risquait de lui causer des maux de ventre plus tard, mais ça, Jahël ne le savait pas, chose assez rare d’ailleurs. Donc, il venait de donner un cookie à un ours, et en tendait un à l’inconnue poilue. Cependant, comme il est parfaitement impossible qu’une situation se passe totalement et entièrement et totalement – hein j’me répète ? – bien, un évènement vint bousculer à jamais Jahël.
Par évènement je veux dire l’autre buse, et par bousculer je veux dire écraser de tout son poids.
Mais ce n’est pas le pire. Ah non mon bon monsieur – car oui tu es un monsieur cher lecteur (si si si) – ce serait bien trop facile, ce serait bien moins amusant s’il n’y avait eut pour évènement qu’un lourdaud vaguement féminin qui tombait de tout son long sur Jahël, en étant parfaitement à poils.
Le pire, dans tout ce superbe tableau… c’est la poche au trésor le plus incroyable jamais existé venait d’échapper des mains de Jahël. Il pouvait parfaitement voir la petite sacoche de cookies – oui c’était des cookies le trésor inestimable de Jahël – s’échapper de sa main, voler quelques instants en cloche dans les airs, pour s’écraser par terre sans délicatesse aucune… le tout en un parfait ralentit digne des plus grands films dramatiques. On pourrait presque faire des allés retours entre la poche de cookie volant au ralenti et le visage désemparé, effaré, effrayé de Jahël, le tout agrémenté d’une bonne musique d’accompagnement.
C’est le drame.
Tin tin tiiiiin.
Bruit de tonnerre.

La suite se passa étonnement vite. L’ours filait en direction des cookies, l’inconnue s’insurgeait, la colère de Jahël montait… et une lance se planta devant l’ours, le stoppant net. A quelques secondes près, c’était Jahël qui le stoppait net en lui ouvrant le crâne par la force de son esprit. On peut dire que l’interruption de cette lance, en plus de surprendre Jahël, sauva la peau de l’ours.
Très vite, le Jahël enfantin et insouciant fit place au Jahël sérieux, méthodique, aux aguets. Ce Jahël-là ne restait d’ailleurs pas souvent en place, puisque suivant la situation, il laissait rapidement place au Jahël psychopathe.
Mais pour le moment on est au Jahël sérieux et aux aguets.
En une fraction de secondes, il se dégagea de sœur ourse et fut sur ses deux jambes. Bon, il mit plus de temps que prévu, car il n’eut pas le temps de bondir récupérer son katana comme il l’avait présumé : les agresseurs arrivèrent.
D’un total de 10, il les encerclait, armes aux poings. La plupart avait des épées courtes, mais Jahël nota également deux avec des lances et un qui avait une arme supplémentaire à sa ceinture en plus de son épée. Malgré son katana absent, Jahël possédait néanmoins quelques dagues sur lui, et un fouet. Dans le lot, il reconnut aisément l’un d’entre eux : c’était sa proie qu’il avait laissé filer et qu’il avait oublié un temps. Visiblement, il n’avait pas aimé se faire maltraiter par un ours et manquer de mourir sous son épée, puisqu’il est rapidement revenu avec des renforts.

Très vite, le sang de Jahël se mit à bouillonner. Ses pupilles se dilatèrent, son pouls s’accéléra, son sourire se fit mauvais. Deux massacres pour le prix d’un, il se serait crut au paradis…

Nota bene : nommons nos assaillants.
A, C, D, E, F, G et H possèdent une épée courte.
B possède une épée courte et une autre à sa ceinture.
I et J possèdent une lance de combat.
 


 
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Jahël
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Âge: 43-48 ans [L5]
Race: Humain
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Lun 05 Nov 2018, 16:38


Tout allait trop vite ; sa chute, la disparition des cookies bien-aimés – paix à leurs âmes – et cette lance qui se plantait dans le sol, arrêtant nette la course de l'ours. Comme quoi, sa journée maudite continuait de plus belle.

Bondissant sur ses quatre pattes en même temps que l'autre homme aux cheveux blancs, Syf plongea rapidement vers l'avant pour se saisir de son arc et de ses flèches alors qu'Haiko se dressait sur ses deux pattes arrières, appuyant le tout d'un puissant grondement pour maintenir leurs assaillants à distance. Tous les muscles tendus, Syf se redressa légèrement en armant son arc d'une flèche, n'y avait-il pas moyen de régler tout ça pacifiquement ? D'un seul regard dans la direction de leurs ennemis du moment, elle avait bien vite compris que non.

L'effet de terreur général provoqué par l'ours commençait à se dissiper alors que leurs assaillants bougeaient enfin, se ruant vers eux. Dans un soupir consterné, Syf secoua légèrement la tête ; elle n'avait donc pas d'autre choix.

- Hey Doux, sur ta gauche !

Fermant un œil, elle ajusta son tir, espérant de tout son cœur que sa malédiction journalière ne lui jouerait pas des tours à ce moment précis. Visant le genou de D qui se trouvait à la gauche de l'homme, Syf laissa partir sa flèche, qui atteignit sa cible.

- Désoléééééééééééééééééééééééée !


Anonymous
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Jahël
Jeu 08 Nov 2018, 11:34
Jahël au pays des ours

1-2-3 nous irons aux bois. 4-5-6 rencontrer une Syf. 7-8-9 dans un panier neuf. 10-11-12 pour choper un ours !



- An 1570 mois 6 -

 
L’ours se mit sur ses pattes arrière et poussa un rugissement faisant hésiter les assaillants. Intervention fortuite pour permettre à Jahël et Syf de se ressaisir et de se préparer à l’attaque des jeunes gens. Jahël, lui, était plus que près, et attendait de pieds fermes la venue des attaquants. Puisque Jahël était ainsi : si ce n’était pas lors d’une guerre, il faisait rarement le premier pas pour attaquer des assaillants.
L’un d’entre eux se décida à venir par sa gauche – Mister D – qui fut bien vite neutralisé par Syf à coup de flèche dans le genou, agrémenté d’un parfait « désolé ». Jahël devait bien avouer qu’il butait sur ce mot. Il butait bien plus sur les excuses de Syf que sur le fait qu’elle l’ait appelé « Doux ». Faut dire que les appellations, il n’en avait cure…
C’est alors que les messieurs I et J s’attaquèrent à l’ours avec leur lance.

« Ours ! » s’écria Jahël pour attirer l’attention de Syf dans sa direction, puis sans attendre, il sortit une dague et la lança sur J qui réussit à éviter de mourir tout de suite en se décalant juste assez pour que la dague se fiche dans son épaule et non dans son cœur. Il n’en restait pas moins handicapé.

 


 
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Lun 14 Jan 2019, 10:01


La journée pouvait-elle être pire ? Franchement, Syf en doutait. Elle avait déchiré une de ses sacoches, elle c'était prise une branche en pleine face, elle avait encore des épines dans le bras, l'herbe était glissante et voilà que maintenant, elle se retrouvait en plein milieu d'une espèce de bagarre. Qu'est-ce qu'elle avait fait à l'ordre cosmique pour en arriver là ?

La voix de Jahël lui fit brusquement tourner la tête pour constater l'attaque imminente de I et J, leurs lances sifflantes en direction d'Haiko. La première lance érafla l'épaule de l'animal, une touffe de poils s'en détachant et le sang perlant le long de la plaie, alors qu'Haiko chargeait I, évitant l'attaque de J par la même occasion. L'ours percuta alors I de plein fouet, propulsant l'homme au sol.

Pendant ce temps, A et C étaient arrivés sur Jahël et Syf, rendant l'arc de cette dernière totalement inutile. D'un mouvement rapide, la sauvageonne se décala le plus rapidement possible pour laisser place à Jahël.

A & C = au corps à corps.

D = flèche dans le genou.
J = dague dans l'épaule.
I = sonné par la charge d'Haiko.

(Encore désolée pour le temps d'attente, je suis un caca mou.)



Anonymous
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Jahël
Dim 20 Jan 2019, 17:49
Jahël au pays des ours

1-2-3 nous irons aux bois. 4-5-6 rencontrer une Syf. 7-8-9 dans un panier neuf. 10-11-12 pour choper un ours !



- An 1570 mois 6 -

 
Messieurs I et J s’étaient attaqués à Haiko, l’ours de Syf, mais l’un fut neutralisé par une attaque de l’ours tandis que l’autre par une dague de Jahël. Celui-ci ne pouvait que constater que l’ours semblait être un meilleur atout que l’archère, puisque celle-ci ne pouvait envoyer des flèches à ses assaillants que s’ils étaient à une certaine distance… donc pas au corps à corps comme avec A et C.
Elle se décala, laissant Jahël seul avec les deux énergumènes. Ce qui ne le dérangea pas au final, il aimait avoir l’espace pour se défouler sans devoir faire attention à ne pas blesser Syf… l’esprit d’équipe était une notion un peu étrange pour Jahël d’ailleurs. A partir du moment où chacun avait une tâche bien précise en tête en fonction de leur compétence… mais il n’avait pas le temps de donner des ordres à Syf – et de toute façon, Jahël, donner des ordres, c’était étrange – qu’il devait se charger de ces deux assaillants.
Il évita un coup d’épée, en para une autre avec une dague, le tout en un même mouvement. La suite du combat ressembla étrangement à une danse, Jahël enchainant évitement et parade. Un œil non expérimenté aurait l’impression que le jeune homme était en difficulté, alors qu’en réalité c’est lui qui menait les deux autres à la baguette jusqu’à ce qu’ils commettent une erreur, et se retrouvent la gorge tranchée en un geste rapide et circulaire, les deux en peu de temps d’intervalle.

Pendant ce temps, Haiko s’était fait encerclé par B, E et F tandis que G et H prenaient les blesser pour les amener loin de la zone de combat.



B, E, F = autour d’Haiko
G, H = évacuation des blessés.
A & C = Morts
D = flèche dans le genou.
J = dague dans l'épaule.
I = sonné par la charge d'Haiko.



 


 
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