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Cor [Libre]

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Sam 09 Mar 2019, 14:57
1574, mois 8
Lonan a 3 ans.

Du haut de la tour, Lonan pouvait voir le monde. Ou du moins, c’est ce qu’il aimait bien penser. Il savait pertinemment bien que, depuis cette fenêtre, il ne pouvait pas voir le monde derrière le mur à son opposé. Mais la vision qui s’offrait à lui était assez large pour satisfait son concept du monde. Tout ce qu’il voyait, ça lui appartenait, et il y en avait encore plus. À son âge, il trouvait que c’en était assez, surtout puisqu’il n’avait rien vu de tout cela, et avec toutes les leçons qu’il subissait à tous les jours, jamais il n’aurait le temps de voir tout son monde.

Cela dit, cela ne le dérangeait pas. Ce qui l’intéressait présentement, c’était son père. Papa discutait avec des hommes en bas, dans la cour, et Lonan voulait son attention. Du haut de la tour, sa voix n’avait aucune portée, et donc le petit prince ne pouvait qu’espérer, sagement prier que son père n’ose seulement que lever ses yeux vers le ciel, comme un coup de chance, un coup du destin qui le forcerait à croiser le regard de son fils.

Et quelle chance que Lonan eut! Papa leva effectivement les yeux vers la tour, posant ses yeux bleus dans ceux de son fils. Le petit garçon lui envoya vigoureusement la main, de façon presque exagérée, comme s’il voulait s’assurer que Papa l’avait bel et bien vu, même s’il le savait très bien que Papa le regardait. Il sentait son regard. Et Lonan ressentait même un peu d’angoisse; d’habitude, les yeux de Papa lui rappelaient le ciel. Là, il avait l’impression de voir la mer, l’océan, et ça ne lui plaisait pas trop bien. Lonan n’aimait pas trop se mouiller.

Ton père n’aime pas quand tu tiens sur le bord de la fenêtre ainsi, lui rappela un des corbeaux en sa compagnie. Lonan fit une moue, et alors que le regard de Papa ne se détachait toujours pas de lui, le petit prince finit par rentrer dans la pièce, posant ses pieds sur une surface plus large, plus « sécuritaire ».

― « -slssss- c’est pas juste, z’ai zamais le d‘oit d’êt’e en danzer! » se plaignit Lonan, toujours boudeur. Il n’avait jamais le droit de faire ci, jamais le droit de faire ça. Sauter en bas de la tour? Non, ses ailes n’étaient pas assez développées! Et non, on ne pouvait pas compenser en le laissant se tenir debout sur le bord de la fenêtre, parce qu’il pourrait tomber en bas! Il n’avait pas le droit de sortir dehors tout seul, il n’avait pas le droit de jouer avec les potions des sorciers, il n’avait pas le droit de se tenir près d’une flamme, il n’avait le droit de rien faire! Il fallait tout le temps être en sécurité, c’était pas marrant!

― « Ze peux zamais m’amuzer! » râla-t-il. Tu es supposé apprendre, lui rappela le même corbeau. C’est l’heure de ta leçon, rajouta le corbeau. Lonan se rapprocha de son tuteur du jour, qui était sensé lui donner une leçon de géographie, ou quelque chose du genre. En effet, Lonan n’avait pas vraiment pu savoir ce qu’ils devaient faire aujourd'hui ensemble, parce que le tuteur, après quelques minutes  après son entrée, avait posé la main sur sa poitrine, prit un air angoissé, avait parlé de son cœur, puis s’était effondré à terre. C’était pour cela que Lonan avait décidé d’aller se tenir sur le bord de sa fenêtre pour envoyer la main à son père.

― « Est-ce -slssss- il est mort? » demanda le petit prince, en s’essuyant le bord de la bouche. Les corbeaux présents lui répondirent que oui. C’est un gros connard, croassa un des corbeaux. La plupart d’entre eux se mirent à ricaner, tandis que Lonan boudait à nouveau. « Connard », il détestait ce mot! La première fois qu’il l’avait entendu, il avait demandé à sa mère qu’est-ce que ça voulait dire, et elle ne lui a jamais répondu. Au contraire, elle s’était fâchée, elle lui avait demandé où il avait entendu cela, et il n’avait plus jamais revu le tuteur qu’il avait jusqu’à cette journée-là. Et au final? Bah il sait toujours pas ce que ça veut dire, et c’est pas juste!

― « Alêtez de di’e ce mot! Vous avez pas le d'oit de le di'e! Et il y a pe'zonne qui veut me di'e ze que za veut di'e! » cria-t-il après les corbeaux. Ils lui dirent que ce n’était rien d’autre qu’une insulte, que « connard » veut dire connard, mais ça ne satisfaisait pas Lonan. Il voulait savoir ce que ça veut dire, un point c’est tout! Quand les gens disaient « fils de pute », il savait qu’une pute, c’était une femme que les hommes payaient pour un bisou, au lieu de mériter leur bisou. Mais connard, ça voulait dire quoi!? Les insultes, ça voulait toujours dire quelque chose!

Ce mot est pour la basse classe. Il serait honteux pour la famille impériale de s’abaisser à un niveau aussi vulgaire. C’est pour cela que ta mère n’était pas contente que tu dises ce mot, lui expliqua le corbeau le plus sage, qui se tenait toujours près de lui. C’était en fait le corbeau de son père, mais depuis que Lonan avait appris à parler avec les oiseaux, ce corbeau se tenait souvent auprès de lui. Comme si c’était un ordre de son père. Mais ça lui plaisait bien, au petit prince. Il aimait bien la compagnie des oiseaux de Papa.

― « Donc za veut di’e que t’es de baze claze? » demanda innocemment le prince. C’est exact, approuva le corbeau. Très satisfait de cette réponse, Lonan afficha un gros sourire.

― « Pou'quoi il est mo't? » demanda alors le prince. Les corbeaux jacassèrent en même temps à propos de leurs théories. Si beaucoup se moquaient du mérite du tuteur, le plus sage n’en savait que rien. Je ne comprends pas la biologie des humains, lui disait-il. « Hummmmmmmmmm…  » pensa Lonan, pour ensuite aspirer son excès de salive. « Moi non plus, j’y compends yien! »

Un des oiseaux suggéra une thèse de poison. Les corbeaux dans la pièce se remirent à jacasser, Lonan n’y comprenant pas grand-chose. Pourquoi le tuteur aurait pris du poison? Il n’était pas très intelligent, dis donc. Comme les oiseaux le disaient, c’était un gros connard s’il avait pris du poison.

Cache-toi, Lonan! s’écria un des corbeaux. « Pou’quoi? » demanda le prince. Personne ne veut tuer un connard comme ça, c’est toi qu’ils veulent! expliqua un autre corbeau. « Moi? Pou’quoi? Z’ai yien fait! » protesta le prince. Parce que tu es le prince, et certains imbéciles se croient meilleur que toi, expliqua le plus sage des corbeaux, qui prit son envol par la fenêtre, disparaissant du champ de vision de Lonan.

Le petit garçon était maintenant terrifié.

Vite, vite, cache-toi! croassa un des corbeaux, et terrifié, le petit prince s’élança sous un bureau, la première cachette à laquelle il put penser. Recroquevillé, genoux sous son nez, il ne faisait aucun son. De qui il se cachait? Est-ce qu’on pouvait se cacher du poison? Pourquoi on voulait le tuer? Qu’est-ce qui se passait? Pourquoi les imbéciles se croyaient meilleur que lui? Est-ce qu’il pouvait partir maintenant?

― « Ezke― » Soudainement, il entendit la porte de la pièce s’ouvrir, et tous les corbeaux présents se mirent à croasser si fort que Lonan couvrit ses oreilles et se ferma les yeux, comme si en ignorant ce qui se passait, le danger allait disparaître. Comme si en ne voyant et en n’entendant rien, il n’allait plus se faire empoisonner.


Dernière édition par Lonan le Dim 26 Mai 2019, 12:37, édité 1 fois
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Dim 10 Mar 2019, 13:13
Une ligne, suivi d'un noeud, la plume s'élevant légèrement pour atterrir un peu plus loin. L'encre s'étalant du bout de la plume pour former un petit point. L'apprentie sorcière déposa ensuite son outil sur le tissu afin de ne pas salir la table et se mis à relire son travail. Elle venait de terminer une longue thèse sur ce que la magie pouvait apporter au quotidien pour le peuple. Si les sorcier du royaume combinait leur effort, la jeune femme était persuadé qu'ils pouvaient faire grandement avancé le bien être du peuple. Certe, ce n'était là que spéculation et malgré ses grandes connaissance dans le domaine magique, il y avait certain point que les sorcier vétéran trouverait surement à redire. En toute honnêteté, la jeune fille savait qu'il y avait des problèmes dans ses théories. Malgré les suppositions dont elle avait fait par et les idées qu'elle avait étalé pour tenté des les éliminer, rien ne serait facilement réglé. Cependant, si on pouvait au moins accordé un regard sur ses idées. Peut-être que quelqu'un pourrait apporté une amélioration à sa cause. Dans tout les cas, elle avait fait de son mieux dans cette situation. Il ne lui restait maintenant qu'à la mettre en main propre à son maître et voir où les choses iraient avec le temps.

Après avoir pris le temps de ranger son poste de travail, l'adolescente se dirigea d'un pas sur en direction du bureau de son maître qui était dans une tout autre aile. Cependant, un sentiment de malaise interrompit sa marche assuré. Ce n'était pas elle qui souffrait, mais quelqu'un... quelqu'un qui perdait rapidement la vie. Au pas de course, Jean-Bernadette se rendit jusqu'à la salle où elle avait ressentie la vie d'une personne quitter et s'arrêta devant la porte. Laissant ses sens s'étendre dans la salle, elle ressentie plusieurs présences vivante et ce qui semblait vraisemblablement être une personne qui venait de passer à trépas. Heureusement, il ne semblait y avoir aucune hostilité dans l'air. Avec la présence humaine qu'elle ressentait, l'apprentie sorcière ne pouvait pas ce permettre de faire erreur. Il s'agissait de la vie de l'héritier royal après tout. Enfin, la première chose qu'il fallait faire était de rentrer dans la salle pour s'assurer de la situation.

Bernie ouvrit donc la porte, créant un chaos de croissement dérangeant à son entré. Un bref coup d'oeil autour lui permis de voir l'homme qui avait trépasser dernièrement. Mais aucune vision du petit prince. Grâce à ses sens, elle ressentie la présence du pauvre petit qui était terrorisé en dessous d'un bureau. Le pauvre enfant. Bernie lui lança une vague d'apaisement avant d'appeler d'une voix forte la garde et s'approcha du bureau où était le jeune homme pour s'y agenouillé.


''Prince Lonan, vous n'avez rien à craindre, personne ne vous fera du mal.''

À peine avait-elle énoncé ses paroles que deux soldats arrivèrent en trombe à l'entré de la pièce pour connaître la raison de cet appel. Jean-Bernadette détourna la moitié de son corps, toujours agenouillé pour pouvoir les regarder.

''Allez chercher mon maître, qui se trouve dans son bureau. Et prévenez l'impératrice.''

Bien entendu, elle n'eu aucun besoin de dire les raisons de cette demande, puisque d'un simple geste du menton, la garde avait remarqué le défunt tuteur. De plus, Bernie ne voulait pas tourner le couteau dans la plaie du jeune garçon. Le pauvre devait avoir vu un mort pour la première fois de sa vie et c'était surement la raison pour lequel il était si terrifié. Jean-Bernadette ne pouvait douter le moindrement que sa terreur était causé par les paroles exagérés des volatils qui avaient pris fuite. Pour le moment, le plus important était de réconforter le jeune homme jusqu'à son que vienne le chercher. Ensuite, dépendamment des recommandations de son maître, il était fort probable qu'ils se penchent sur la raison de la mort du pauvre homme.
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Sam 25 Mai 2019, 17:38

Cor [Libre] Nash10

COR

feat Lonan & Jean-Bernadette.

Ça faisait déjà quelques mois que Nashoba avait prit l'habitude de venir espionner le petit Lonan. En général il faisait quand même toujours en sorte d'éviter de trop se rendre dans la tour lorsque l'héritier n'était pas seul. Conscient que l'avenir lui réservait encore bien des surprises, il se devait de garder la tête froide en toute circonstances. Il devait faire preuve de vigilance afin que ses sombres ambitions ne soient pas découvertes. Personne ne devait savoir ce qu'il préparait et il était de toute évidence prêt à tout pour s'assurer qu'il en soit ainsi. Il avait assez réfléchi sur la question et avait finalement conclu que pour passer incognito, il n'y avait pas 36 000 solutions. Nashoba n'avait qu'à se métamorphoser en corbeau pour pouvoir se fondre parmi les autres, ainsi il pourrait observer discrètement le prince afin de bien assimiler son "emploi du temps" et ses habitudes. Prenant bien sûr toujours très soin de masquer sa présence dans la tour et même jusque dans toute la forteresse, il avait méticuleusement échafaudé son plan et c'était aujourd'hui qu'il avait décidé de le mettre à exécution.

Puisque Lonan semblait avoir la capacité de communiquer avec les corbeaux de l'Empereur, le sorcier se contentait surtout d'utiliser son pouvoir pour exercer sur eux une sorte de léger contrôle mental. S'assurant depuis le premier jour d'établir un lien de confiance des plus solides entre eux et le petit prince héritier. Manipulant habilement chacune de leurs conversations pour exercer chaque jour un peu plus son influence sur l'enfant. Posé sur une grosse pile de vieux livres, sur l'une des étagères les plus poussiéreuses de la tour, tapi dans l'ombre et prêt à réagir des lors que tous les éléments de son plan seraient enfin rassemblés. Il attendait patiemment l'heure d'accomplir la mission qu'il s'était personnellement attribué. Si il avait pu sourire sous sa forme animale alors il l'aurait très certainement fait lorsque le tuteur du prince fit enfin son apparition dans la pièce. Tandis que l'un des corbeaux qu'affectionnait plus particulièrement l'empereur annonçait à l'enfant qu'il était l'heure d'apprendre, le sorcier décida d'agir.

Avant même que le vieil homme ne puisse dire un mot pour saluer son élève, celui-ci fut prit d'une atroce douleur dans la poitrine. Il avait la sensation qu'une main s'emparait de son coeur et se refermait tout doucement sur celui-ci pour l'empêcher de battre encore. Impuissant face à la magie du sorcier, l'érudit s'effondrait tandis que son coeur explosait littéralement en lui, sous le regard innocent et tout aussi impuissant du prince.

« Est-ce -slssss- il est mort? » se demanda le prince, et c'est à ce moment que Nash en profita pour entamer la deuxième étape de son plan. Provoquant l'agitation des oiseaux afin de semer le doute dans l'esprit de l'enfant et l'empêcher de raisonner de façon trop rationnelle. Certains se mirent donc à rire de la mort de l'érudit tandis, l'un d'eux se permît même de l'insulter au milieu de ce vacarme insupportable.


Cependant la mission du sorcier était encore bien loin d'être terminée, car si il ne voulait pas finir par être démasqué il devait encore supprimer toutes les preuves de son crime. Surtout que de toute évidence quelqu'un se dirigeait très rapidement en direction de la tour et même si il ne s'agissait que d'une gamine, celle-ci semblait dotée d'un grand potentiel magique.

L'assassin fit donc tout ce qui était en son pouvoir pour maintenir son calme et s'efforcer d'effacer toutes traces de signature énergétique sur le corps du défunt, de façon à ce que personne ne puisse réellement identifier la cause du décès. En sondant l'esprit de la jeune fille a mesure qu'elle se rapprochait d'eux, il comprit que celle ci avait tout simplement perçu la douleur qu'avait enduré le précepteur avant sa mort et avait tout de suite accouru pour lui porter secours. Il pu très vite ressentir la présence de l'apprenti sorcière, qui faisait visiblement preuve d'une certaine prudence lorsqu'elle s'arrêta devant la porte d'entrée. Il parvint d'abord à déjouer ses facultés sensorielles en l'empêchant de percevoir sa présence parmi les volatiles. Lorsqu'elle entra enfin et que les corbeaux s'agitèrent de plus belle, il observa d'abord sa réaction tout en se tenant bien évidemment prêt à réagir en toute circonstances. Heureusement celle-ci se préoccupa d'abord de retrouver l'héritier planqué sous le bureau et entreprit de le rassurer.

La situation devint soudain plus complexe pour l'auteur du crime qui venait d'avoir lieu lorsque deux soldats s'aventurèrent à leur tour dans la pièce pour comprendre ce qu'il venait de se passer. Après qu'ils aient eux aussi constaté la présence d'un corps sans vie au beau milieu de la salle, la petite sorcière prononça finalement ces paroles que Nashoba redoutait tant.

« Allez chercher mon maître, qui se trouve dans son bureau. Et prévenez l'impératrice. » dit-elle avant d'aider le jeune garçon en larmes a sortir de sa cachette pour le rassurer de son mieux tandis que les deux soldats s'élançaient cette fois vers la sortie.

« Ils disent que ze zera moi le prochain, z'ai peur Bernie ze veux pas mourrir. » dit-il en pleurant toutes les larmes de son corps, les corbeaux faisaient vraisemblablement du bon travail mais l'intervention de cette sorcière puis des soldats menaçait la réussite de la mission du démon.


Le commanditaire de toute cette mascarade ne pouvait tout simplement pas se permettre de laisser cette petite fouine interférer dans sa mission et il ne se fit pas prier pour agir en conséquence. Profitant du désordre que les oiseaux continuaient de causer dans la tour depuis son arrivée. Toujours sous sa forme de corbeau, le sorcier se dématérialisa soudainement pour tout de suite réapparaitre à l'autre extrémité du couloir qu'avaient emprunté les soldats. Il vola dans leur direction et supprima pour commencer l'image du défunt des pensées de celui qui arriva d'abord à sa hauteur, ainsi que l'ordre qu'il avait reçu d'aller chercher de l'aide en se posant tout simplement sur l'épaule gauche de celui-ci, avant d'en faire de même avec son collègue. Les deux hommes continuèrent d'avancer tandis que la raison pour laquelle il le faisait disparaissait peu à peu de leurs esprits respectifs.

Lorsqu'ils arrivèrent enfin tout au bout de ce couloir les soldats eurent comme la sensation d'avoir oublié quelque chose. N'étant pas capables de savoir ce dont il pouvait s'agir ils décidèrent d'aller chercher les deux autres soldats qui étaient censés prendre le tour de garde après eux, s'imaginant que c'était sans doute la raison pour laquelle ils avaient précédemment choisi de quitter leur poste de surveillance.

Nashoba lui pouvait désormais se consacrer entièrement à la prochaine étape de ce travail qu'il n'avait pas réussi à effectuer totalement encore. Reprenant forme humaine à quelques pas de la porte d'entrée du bureau dans lequel Jean-Bernadette s'attendait à recevoir le secours de son maître ainsi que de l'impératrice. Il prit un profonde inspiration avant d'entrer à nouveau dans la pièce puis remarquer que le vacarme assourdissant des lieux s'était graduellement apaisé à mesure qu'il s'était éloigné quelques minutes plus tôt. Il fit mine d'être étonné en apercevant la victime allongée sur le sol et l'état de détresse dans lequel semblait se trouver l'héritier. Cependant, il se devait d'agir et vite ! Car les soldats ne tarderaient pas à revenir et constater à nouveau la présence du cadavre dans cette tour qui était d'ordinaire seulement réservée à l'éducation du jeune prince héritier de l'Empire. C'était donc la seule opportunité qu'il avait de cacher son crime et de faire en sorte que ces deux là n'aient jamais la possibilité de comprendre ce qui était réellement arrivé à cet homme.

« Alors les enfants, que se passe-t-il ici !? Et toi qui es-tu et que fais-tu dans cette pièce ? dit-il en s'adressant d'abord à Bernie sur un ton des plus accusateurs, avant de reprendre : « J'ai croisé deux soldats complètement paniqués en arrivant, c'est eux qui m'ont informé au sujet du décès de ce pauvre homme... Je leur ai expliqué qu'il était inutile de déranger l'impératrice pour si peu et qu'en tant que Sorcier d'Irianeth je suis tout à fait habilité à intervenir dans ce genre de situation. Je vais d'abord déterminer la cause de la mort puis je brûlerais le corps afin de permettre à l'âme de ton tuteur de pouvoir accéder aux grandes plaines de lumière, Lonan. » dit il en s'avançant vers le corps, ce que l'enfant ne savait pas encore, c'était que l'homme qui venait de se présenter devant lui n'était autre que son frère aîné. Il ne savait pas non plus que celui-ci lui réservait encore des épreuves et un destin bien plus difficiles à surmonter que celle qu'il était en train de traverser actuellement.


Mais pour l'heure le démon n'avait pas l'intention de s'en prendre directement à celui qui était en réalité son jeune frère. Ce qui l'importait réellement c'était de s'assurer par tout les moyens possibles et imaginables que Lonan n'ai pas d'autre option que de rejoindre l'ordre de sorcellerie de l'Empire et de devenir un jour son apprenti. Il se pencha sans attendre sur le cadavre de sa victime puis posa sa main gauche sur le visage de celle-ci comme pour faire semblant de chercher à découvrir l'origine de son trépas. Lorsqu'il fut enfin convaincu d'avoir assez joué la scène du médecin légiste, Nash se redressa et se tourna à nouveau en direction de son petit public du jour, pour continuer de masquer son crime derrière ces dernières paroles.

« Il semblerait que ton précepteur soit décédé d'une simple crise cardiaque, rien de plus compliqué visiblement. Ça arrive lorsque les gens sont d'un naturel angoissé ou tout simplement trop vieux pour continuer de vivre... Je vais donc procéder à l'incinération afin que cet homme puisse enfin bénéficier du repos éternel, soyez sûrs qu'il se portera bien mieux lorsqu'il sera enfin rendu à notre bien aimé créateur. » Aussitôt dit, aussitôt fait ! D'un léger mouvement de la main le sorcier pu enfin déclencher ce feu qu'il attendait de voir brûler depuis si longtemps. «  La leçon du jour jeune prince, c'est que nous avons tous été envoyés ici bas pour un laps de temps plus ou moins limité et que chaque être est voué a disparaitre un jour, personne n'est éternel Lonan. » malgré qu'il soit parvenu à conclure cette petite aparté sur un ton relativement calme, sa tête comme son corps étaient littéralement en ébullition et il n'avait qu'une seule hâte, en finir une bonne fois pour toute.


Il fallait se débarrasser du corps de cet homme sans attendre afin de ne pas éveiller les soupçons quant à la véritable cause de sa mort. En y réfléchissant rapidement, Nash conclu qu'il était préférable de le transporter magiquement quelque part où il n'aurait très certainement aucune chance de rester en un seul morceau. L'espace de quelques secondes le sorcier disparu, emportant bien sûr avec lui le cadavre et les flammes qui risquaient sinon d'endommager la pièce si il ne l'éloignait pas très vite de là. C'est au beau milieu du plateau de Lissen que le démon avait décidé d'abandonner le pauvre homme, sur le territoire des terribles dragons de l'Empire. Les deux seuls témoins de cette scène n'eurent pas même le temps de dire un mot qu'ils pouvaient déjà voir réapparaitre le sorcier cette fois-ci seul devant eux. Celui-ci balaya aussitôt la pièce du regard en se servant de son pouvoir de télékinésie pour remettre un petit peu d'ordre dans celle-ci, avant de s'abaisser pour poser sa main sur le tapis et de faire disparaître les petites traces de brûlures qui avaient déjà légèrement commencé à noircir le sol juste un peu plus tôt. Il n'y avait désormais plus aucune trace de ce qu'il venait de se passer ici, mais qu'allait-il advenir de l'enfant maintenant que son principal tuteur ne faisait plus parti du monde des vivants ?

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« Halloween | Never Utopia »


Dernière édition par Nashoba le Sam 08 Juin 2019, 20:17, édité 4 fois
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Mer 29 Mai 2019, 19:54
Malgré la vague d’apaisement, Lonan était toujours terrifié. Cette peur, cette anxiété vive ne pouvait être consolée, et encore moins en la présence de tous ces corbeaux, qui lui criaient par-dessus tête « TU ES LE PROCHAIN, TU ES LE PROCHAIN, TU ES LE PROCHAIN ». Lonan avait beau appuyer bien fort sur ses oreilles, fermer bien fort ses yeux, les cris perçants des oiseaux envahissaient complètement sa tête. Il crut donc que sa mort venait, que l’assassin était venu le tuer, et que c’était donc pour cela que le tueur lui a envoyé cette vague, afin de le tromper. Et évidemment, la seule chose que Lonan pouvait faire, c’était de fermer ses yeux et prétendre que ça n’existait pas. Lorsqu’il sentit enfin une main sur ses genoux, il ouvrit les yeux, convaincu qu’il allait faire face à la mort, mais il vit plutôt Jean-Bernadette, une apprentie-sorcière qu’il connaissait déjà. Le petit prince éclata en larmes et rampa jusque dans les bras de la sorcière, criant fort ses larmes.

― « Ils, ils dizent gu’est moi le pojaiiiiiiinnn » pleura Lonan dans les oreilles de la sorcière, aucunement inconsolable. « Z’veux pas mou’iiiiiii’ » rajouta-t-il, s’accrochant fort aux épaules de Jean-Bernadette, tandis que plusieurs des corbeaux prenaient la fuite. Certains d’entre eux s’étaient mis en tête de terroriser le gamin pour rigoler, mais leurs aînés étaient en train de les sermonner, et maintenant, personne n’appréciait les gémissement du prince.

― « MAAAAMAAAAAAAAAAN! » cria-t-il du haut de ses poumons, toujours convaincu qu’un assassin venait le tuer, et convaincu que sa mère allait le protéger sans la moindre faille contre toute attaque, tout danger. Papa était en bas, alors Papa ne pouvait pas le sauver, puisqu’il ne volait pas comme Maman.

Jean-Bernadette aurait pu le protéger aussi, mais c’était pas Maman.

Alors qu’il hurlait tout l’air de ses poumons, un étranger pénétra dans la pièce, ou presque. Lonan n’était pas convaincu que c’était l’assassin, mais il n’aurait pu dire pourquoi. Il ne connaissait pas cette personne, mais elle lui était familière. Curieux, Lonan cessa de hurler, mais il pleurait toujours. Il dévisagea l’étranger, qui touchait le mort, dont le prince n’avait plus aucun intérêt pour, son attention étant complètement rivée sur les activités de ce soi-disant sorcier. « -slsssss- Z’est qui, lui? » demanda-t-il à Bernadette, qui, étant apprentie-sorcière, devait logiquement connaître qui était cet homme. Après tout, sur Irianeth, les sorciers connaissaient tout. C’était pour ça que Lonan voulait devenir sorcier, il voulait tout connaître comme Maman. Il voulait être exactement comme Maman, et aussi comme Papa, sauf que Papa n’était qu’Empereur et Maman était aussi sorcière, et comme les sorciers connaissaient tout, et que Papa disait que la connaissance était la clé du pouvoir, alors Lonan allait devenir sorcier pour tout connaître et avoir toutes les clés.

Le sorcier incinéra le cadavre, et Lonan dévisagea le brasier avec des étoiles dans les yeux, ignorant complètement la leçon de celui-ci. Oui oui les gens meurent, il avait déjà vu beaucoup d’animaux mourir, les corbeaux adoraient les cadavres, ils partageaient pas leurs cadavres avec lui, etc. Mais du feu! Trop génial! Il n’avait jamais vu ça encore! Lui aussi il voulait pouvoir faire ça! ET OH IL SE TÉLÉPORTAIT! LUI AUSSI, LUI AUSSI!

― « Elle est où Maman » demanda-t-il timidement, maintenant que le sorcier avait disparu, qu’il n’y avait plus de magie, l’anxiété avait repris sa place. Il n’eut cependant pas le temps de développer son souhait, car le sorcier était de nouveau de retour. Lonan enfouit sa tête dans les épaules de Bernadette, la peur n’étant pas partie. Après tout, le sorcier avait dit que son tuteur était mort à cause d’angoisse… parce qu’il savait qu’ils voulaient le tuer?

― « Ils m’ont dit -slssssss- que, que z’allais mou’i’… » gémit-il, sans préciser qui étaient « ils ».
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Ven 14 Juin 2019, 21:43
Cette funeste scène avait de quoi à faire peur à un enfant. Mais à se point? Le pauvre prince ne devait pas avoir une très forte personnalité pour être autant affecté? Ou peut-être quelque chose d'autre était la cause de ses émotions aussi perturbé? Dans tout les cas sa situation était à fendre les coeurs. Malgré sa vague d'apaisement le jeune enfant semblait inconsolable. Il fallait dire que les croissements des corbeaux était irritable, tout au plus. Probablement encore plus épeurant pour l'enfant. Et étrangement, ce n'était pas la première fois qu'elle le voyait entourée de tel animal? L'apprentie-sorcière aurait pu commencer à se poser des questions sur la raison de la présence de ses volatils qui, de rumeurs, apportait un mauvais omen de leur présence. Ironiquement dans cette situation c'était carrément le cas. Était-ce un signe qu'elle devait prendre en considération? En ce moment non, de toute façon, le mal était déjà fait. À moins bien entendu que ce ne soit que le début des malheurs du jeune gamin. Voyons, il ne fallait pas pensée à des idées aussi sombres, surtout si l'enfant avait une talent innée pour la lecture de l'esprit, il serait encore plus terrifier. Le prince décida finalement de sortir de sa cachette pour venir chercher du réconfort dans les bras de l'adolescente. D'un mouvement tendre et réconfortant, elle l'enlaça doucement d'un de ses bras et lui flatta délicatement la tête avec l'autre. Lonan lui lança alors un message qui ne passa pas dans l'oreille d'une sourde. Voilà qui était inquiétant... quelqu'un voulait du mal au petite prince? Mais qui pouvait bien lui avoir mis de tel sottise dans l'esprit? Ce n'était pas une chose à dire à un enfant, même... voir surtout pas, en blague. Soi cette personne avait vraiment l'intention de faire du mal au petit prince, soi il lui manquait quelque boulons dans le cerveau et risquerais bien la pendaison lorsque les parents du prince impérial seront mis au courant. Sauf qu'un détail lui échappait toujours. Qui était le malheureux porteur de se message funeste.

''Shhh, shhh prince Lonan, je ne laisserai personne vous faire du mal. Vous avez ma parole.''

Et l'apprentie sorcière avait bien l'intention de faire de son mieux pour tenir parole. Les choses étaient tout de même inquiétante. Une personne était morte, de façon jusqu'ici inconnu. Par curiosité, alors que Bernie continuait de réconforter le jeune garçon, elle jeta un coup d'oeil vers le cadavre. Comme elle l'avait remarqué plus tôt, aucune blessure n'était apparante. Une magie? Pour le moment, la noble n'était pas en position de se prononcé car elle avait un gamin aux corde vocal fortement développé dans ses bras. Ou alors se n'était que parce qu'elle était collé à lui que la jeune femme avait la net impression que son appel de détresse, implorant sa mère, lui semblait horriblement assourdissant.

''Ne vous en faite pas jeune prince, les gardes sont partie la chercher, ils arriveront bientôt.''

Du moins, elle l'espérait. Loin d'elle l'idée de ne pas vouloir apporté du réconfort au prince. Au contraire, cela lui faisait le plus grand plaisir. Mais ses tympans ne resteront pas bien longtemps en bon état si elle continuait de se faire aggresser ainsi les oreilles de ses pleures et ses cris assourdissant. Jean-Bernadette essaya une fois de plus une vague d'apaisement, cette fois-ci un peu plus puissante. Elle savait que bientôt son maître et l'impératrice viendront les rejoindres et ils pourraient l'aider à élucider ses mystères. Ah, d'ailleurs voilà que la porte s'ouvrait derrière elle. Ce qui était étonnant vu le peu de temps qui s'était écouler depuis qu'elle avait renvoyer les soldats chercher les personnes dont elle avait besoin. Les paroles d'inquiétude de Lonan se bousculèrent dans sa mémoire. D'un côté, il était aussi possible que se ne soit que désillusion de la part de l'enfant. Cependant, la jeune maître-magicienne savait qu'il était préférable qu'elle soit tout de même prudente. Après tout, un mortel était mort dernièrement. Rien ne disait que cela pouvait être naturel.

Sans démontrer une quelconque méfiance, Jean-Bernadette retourna sa tête pour voir de qui il s'agissait. Ah, un de ses frères des fils bâtard de l'empereur. Celui-ci, elle le connaissait peu, si ce n'était que de nom pour l'avoir vu lors de la dernière cérémonie d'adoubement. Elle savait de par son essence qu'il était à demi-démon. Mais à part cela, rien. Nashoba leur demanda alors que se passait-il. Surement qu'il avait croisée les deux gardes dans le couloir sans leur avoir parlé et était inquiet lui aussi de la situation. Mais pourtant, par la suite il lui envoya une accusation déplacé tant qu'à sa présence ici. Vraiment? Jean-Bernadette dût se forcer pour ne pas lui envoyer un regard noir. Cela aurait probablement été mal perçu. Avant que l'apprentie sorcière ne puisse lui répondre, le sorcier démon continua sur sa lancer, expliquant comment il avait été informé de la situation. Ah, donc les gardes lui avait bien expliqué la situation? Voilà qui simplifiait les choses. Si Bernie n'avait aucune idée de la spécialité de se sorcier, il semblerait bien que celui-ci se prétendait apte à s'occuper de la situation. Sauf que... quelque chose clochait grandement dans la dite situation. Alors qu'elle tentait de mettre le doigt sur le quoi, le petit prince lui demanda qui il était. La jeune apprentie se retourna vers le petit homme, lui souriant d'un air réconfortant avant de retourner un regard neutre vers son supérieur.


''Je suis l'apprentie sorcière Jean-Bernadette, apprentie de Delta. Je me rendait en direction de mon maître suite à un travail lorsque j'ai sentie les malaises de cet homme. Sir Nashoba.''

Une chance qu'elle avait commencer par répondre à son supérieur. Même si Lonan était prince et qu'il était en détresse, il ne fallait surtout pas qu'elle manque au protocole et enrage le sorcier. Parce qu'il était important que le jeune homme se sente le plus possible en sécurité. Ce qui d'ailleurs commençait à lui faire penser à ses nombreux détails qui manquait de cohérence dans la situation. Pour le moment, Bernie ramena son air adoucit vers le petit prince afin de répondre à sa question.

''Cet homme se trouve à être le sorcier Nashoba, il fait partie de l'ordre de la sorcellerie, tout comme moi. ''

Alors qu'elle se contenta de continuer de réconforter l'enfant, le sorcier leur fit savoir qu'il avait terminé son inspection. Encore un détail qui clochait. Oh il était parfaitement possible que ce dernier soit mort d'un arrêt cardiaque. Il n'était peut-être pas d'un âge vénérable, mais il était loin d'être jeune. Et pour l'angoisse, la pression qu'il devait reçevoir de l'empereur et l'impératrice pour s'éfforcer d'être le meilleur mentor pour le gamin ne devait pas être léger non plus. Alors pourquoi est-ce que Bernie doutait des paroles du sorcier? Son instinct seulement? Voilà qui était plutôt étrange. Et voilà maintenant qu'il leur fit savoir qu'il l'incinèrerait simplement et tout bonnement? Okay, là, la clochette d'alarme de l'apprentie sonna tout bonnement dans son cerveau. Ce n'était pas ce qu'exigeait le protocole dans une situation comme celle-ci. Tout d'abord, l'impératrice et l'empereur devait être mis au courant de la perte du tuteur. Ensuite, si celui-ci avait une famille? Et les rites funéraires? Cette incinération semblait beaucoup trop précipité pour qu'il n'y ait pas de doute dans les actions du sorcier. Pire encore, il semblait vouloir brûler le cadavre devant le gamin. DEVANT UN GAMIN... Quel manque cruel de considération pour le pauvre enfant qui...

Ah bien oui, il fallait bien un enfant pour s'émerveiller aussi facilement de la magie. Si le fait de commencer à brûler le pauvre homme nouvellement décédé n'impressionna aucunement l'apprentie-sorcière. Son tour de disparition par contre eu tôt fait d'attirer autant son attention que le petit prince. Ah... Ça elle voulait bien apprendre un truc aussi génial que ça. Non, non, elle ne pouvait pas penser à cela dans ses circonstances. Au moins, Nashoba avait eu l'heureuse penser d'éloigner le cadavre carbonisé de la vision du jeune prince. Heureusement, parce que il était fort probable que le mobilié (et eu aussi, possiblement) y passe dans cette fournaise. Cela n'empêchait en aucun cas que la situation était quand même précipité. Lonan profita de cette petite absence pour demander à Jean-Bernadette où était sa mère. Voilà une question qui maintenant était plutôt embêtante à répondre. Puisqu'elle savait que le sorcier avait arrêté les gardes d'aller chercher l'impératrice (et elle pouvait maintenant se douter que son maître non plus ne serait pas avertis), la jeune sorcière en herbe ne pouvait plus promettre au prince que sa mère arriverait dans les plus brefs délai. De toute façon, elle n'eu pas le temps de lui répondre que le sorcier refit bien rapidement son apparition et s'occupa magiquement de tout remettre en ordre, comme si absolument rien ne s'était passé ici. Et maintenant? Le petit prince se lamenta sur le fait qu'on lui avait fait croire qu'il serait le prochain. Une fois de plus. Et avec les doutes qui plombaient l'esprit de l'apprentie sorcière, quelque chose lui disait qu'elle ne pouvait pas laisser le jeune homme seul avec le sorcier. Sauf que maintenant que tout était ''règlé'', Jean-Bernadette n'avait plus vraiment rien à faire ici, du moins selon une certaine logique. Que pouvait-elle faire ou dire pour veiller sur le prince jusqu'à se qu'elle soit sûr qu'il soit en sécurité?


''Prince Lonan, qui vous à faire de tel menace? Je vous assure que vous n'avez rien à craindre avec moi. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour vous protéger.''

Annonça la jeune sorcière en enlaçant le prince comme elle était habitué de câliner et réconforté les autres membres de sa fraterie. Un câlin chaleureux remplie d'un amour et d'une confiance débortante. En même temps, elle ne pu s'empêcher de questionner le sorcier sur ses agissements. Oh bien entendu elle n'utilisa pas la parole pour lui poser ses questions. Il était inutile de terrifer d'avantage le prince, même si celui-ci ne comprendrait probablement rien de cette discussion.

**Sir Nashoba? Avec tout le respect que je vous doit, pourquoi avez vous précipitez la mort de ce pauvre homme? Que faite vous des protocoles d'usage en ce qui concerne les rites funéraires? Et sa majesté Cybard et sa majesté Zéro devront rapidement être mis au courant le plus tôt possible de toute façon, ne serait-ce que pour lui trouver un remplaçant.**

Il ne restait maintenant qu'à espérer ne pas trop démontrer qu'elle avait certain doute tant qu'à l'implication de Nashoba dans la mort de l'homme. Bien qu'en se moment elle n'avait absolument aucune preuve tangible. Ce qui était sans doute se qui l'inquiétait le plus sur le sujet, la rapidité à lequel toute les ''preuves'' avaient été effacés.
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