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Nani the fuck - Xiufei & Meneldil

Meneldil
Ven 27 Sep 2019, 18:28
- J’attends toujours mon argent.

La voix était sèche et bien trop sérieuse au goût de Meneldil. Son esprit se mit à bourdonner, suivant le mouvement de son instinct de protection qui s'était sérieusement mis en branle.  Il se força tout de même à sourire et produit sur mesure un ronronnement félin du fond de la gorge. Sa main passa au dessus de la table et glissa sur le torse offert du contrebandier.

- Je suis sûr qu'on peut trouver un arrangement, Hayato...

Il appuya sur chaque syllabe de son prénom de cette façon si confidentielle qui faisait toujours son effet. L'homme émit un grognement. Il attrapa sa main dans la sienne et Meneldil crût bien avoir remporté la partie. Il s'apprêtait déjà à jouer son prochain coup, tout de miel et de caresses appuyées. Le visage indéchiffrable, Hayato prit tout son temps pour lacer ses doigts tatoués à ses longues phalanges blanches. C'était bon, ça, c'était très bon... Quelques regards suggestifs, quelques sous-entendus salaces et il se le mettait dans la poche. C'était sans compter sur le sang-froid – parce-que oui, cet obsédé chaud lapin avait du sang-froid, maintenant – de son adversaire. Meneldil n'eut pas le temps d'avancer sa seconde main. Déjà, Hayato se penchait au dessus de la table. L'elfe frémit en sentant ses lèvres frôler sa mâchoire. Puis ses mots, soudain, dans un souffle.

- Ça ne fonctionne plus, Meneldil.

Il laissa échapper une plainte alors qu'Hayato refermait une poigne de fer sur ses boucles rousses et le forçait sans douceur à tendre le cou vers l'arrière. De cet angle, il pouvait voir son visage sévère le surplomber. C'était une chose de se faire tirer les cheveux dans un lit entre deux coups de reins, c'en était une autre de se faire menacer dans l'arrière-salle crasseuse d'une taverne – c'était beaucoup moins glamour.
L'elfe entendait le bruit confus des choppes que l'on entrechoquait sur les tables, les bavardages de circonstance, les rires gras de clients éméchés et la voix du patron hurlant ses ordres à des serveuses affairées. Une toute petite porte de distance entre ce brouhaha réconfortant et l'inquiétant regard de Hayato. Et Meneldil, pris d'un désir de bravade, de lancer, haletant :

- On peut la jouer brutale... si tu préfères.

L'homme secoua la tête, sans la trace d'un rictus.

- Tu t'es trop foutu de moi, j'ai fini de jouer. Où est mon argent ?

Il raffermit encore d'avantage sa prise sur ses cheveux. L'elfe ne put retenir un couinement entre ses dents serrées.

- Donne moi... quelques jours. Juste quelques jours, c'est rien du tout !

- Tu as eu plus que quelques jours, il est grand temps de payer ton dû, d'une façon ou d'une autre. Comment veux-tu qu'on me prenne au sérieux si je fais du favoritisme pour les plus mignons ?

L'elfe se sentit déglutir difficilement. Ça n'était pas qu'il n'ait jamais vécu ce genre de scène, mais il était, objectivement, flippé. Hayato lui fichait la chair de poule, et pas pour les bonnes raisons. S'il n'arrivait plus à l'amadouer, alors... que pouvait-il encore faire ? S'il fallait encaisser des coups, il pouvait s'y coller. Il avait vécu tellement de situations plus désespérées... Forcément, raisonna t-il, dans ces conditions, il n'y laisserait pas sa peau, pas ce soir.
Hayato le leva de sa chaise et l'accula contre la table. Son cœur manqua un battement lorsqu'il le vit sortir un couteau de sa ceinture.

- Woh, woh ! Qu'est-ce que tu vas faire avec ça ? Ne fais pas l'idiot... J'aurai ton argent, je te jure que je l'aurai !

Le contrebandier lui attrapa le menton, l'obligeant à affronter son regard noir, toujours sévère, toujours inquiétant – rien à tenter. Meneldil frissonna au contact métallique de la lame sur sa joue.Il était certain d'avoir une coupure.

- Bien sûr que tu l'auras, murmura l'autre d'une voix grave et basse. Parce que tu vas te souvenir de cette nuit.

Et d'ajouter, presque compatissant.

- Comme je t'aime bien, je ne vais pas te trancher la gorge. Marché conclu ?
- Non, ATTENDS !

Cuisante, la douleur ne mit pas plus d'une seconde à se répandre dans toute sa jambe. Une longue coupure, profonde. Cinq secondes et le sang collait déjà à son pantalon, grande tâche brune sur le matériau trop clair pour se prêter à pareille activité. Hayato encercla sa bouche de sa paume pour étouffer les cris de souffrance. S'amusait-il à toucher nerf après nerf ? Fuck. Fuck. FUCK. Une seule pensée, arrêter cette putain de douleur et pour ça l'écarter, à tout prix.
Meneldil repoussa sa main armée et ne comprit pas tout de suite ce qui fît lâcher le couteau à son assaillant, ni ce qui lui arracha un hurlement.
Hayato recula en tenant sa main calcinée et confusément, l'elfe sentit la brûlure sur sa propre paume. Pas le temps d'y penser ; déjà, son esprit s'emballait, ses yeux étaient sur la porte et il s'élançait vers elle malgré la douleur, lancinante, dans sa cuisse, dans sa main et qui, lui semblait-il, avait gagné le reste de son corps, anesthésiée par l'adrénaline qui courait dans ses veines et son cœur prêt à éclater. La porte s'ouvrit à la volée sous son poids. Il ne prêta pas attention à la lumière soudaine qui l'éblouit ni aux regards surpris tournés vers lui. Déjà, il sentait Hayato lancé à ses trousses.

- Nobu ! Zeshin !

L'elfe entrevit, dans sa périphérie, deux hommes quitter leurs chaises, et eut la certitude qu'il n'irait jamais assez vite avec trois molosses collé à l'arrière-train. Il fallait être plus rapide, plus vif, plus difficile à attraper. Il sentit plus qu'il ne réfléchit à sa transformation. Soudain, son regard perçait la nuit, il se sentait plus près du sol, sur ses quatre pattes, son odorat s'aiguisait et sa queue rousse se mouvait derrière lui. Surtout, il allait vite, plus vite que les trois hommes, plus vite que Hayato qu'il entendait hurler loin derrière. La capitale nocturne était bondée, pleine de bruits, de couleurs, d'odeurs d'encens et de porc rôti qui lui retournaient l'estomac. Les passants ahuris s'écartaient sur sa route et il slalomait entre les pousse-pousses, percevait le bruit lointain du yueqin. Il ne savait pas si c'était son instinct elfique ou animal qui le poussait vers la forêt, mais toujours il courait, les oreilles au vent et la truffe alerte. Les hurlements de Hayato s'éloignaient, la course des deux autres aussi alors que les lumières de la ville devenaient plus éparses et diminuaient, que les maisons devenaient silencieuses et les passants, une rareté. Plus personne n'était après lui, rien d'autre que la nuit noire au moment ou le petit renard s'enfonça dans la forêt. A bout de souffle, il finit par ralentir la cadence, puis s'arrêter soudainement, pris de vertiges et de tremblements. La tête en l'air, il voyait tournoyer la cime des arbres, danser avec les étoiles... danser... il aimait bien danser... Il sombra dans l'inconscience au moment où sa joue touchait le sol.

Ses yeux s'entrouvrirent et il se mit à battre des paupières, sans grande conviction. Il se sentait assommé, comme si une dizaine de troncs d'arbres lui avaient roulé dessus. Plus étonnant, il se sentait au chaud, confortable, en sécurité – et woh, cela ne lui était pas arrivé depuis... erf, pas aussi important que le rembourrage de l'oreiller sous sa tête. Il se laissa encore quelques instants flotter dans ce délicieux état entre la conscience et l'inconscience avant de daigner lever les chapes de plomb qui lui tenaient lieu de paupières et... ça tournait un peu beaucoup, non ? Soudain, les avènements de la veille lui revinrent comme un coup de tisonnier chauffé à blanc au milieu du front. Hayato, sa blessure, la course-poursuite... Il se redressa brutalement. AH ! Mauvaise idée mon p'tit, mauvaise idée... Aussitôt redressé, aussitôt retombé dans les oreillers. Sa cuisse l'élançait, mais sans plus, ce qui, il en était presque sûr, n'était en rien comparable aux douleurs que la lame d'Hayato lui avaient causées. Intrigué, il souleva le drap, surpris de trouver sa cuisse propre et bandée - le pansement était cela dit trop serré et lui comprimait la jambe, et celui à sa main, qui recouvrait sa brûlure, était également trop petit. Un peu moins surpris de se trouver nu comme un ver. Les aléas de la métamorphose. La lumière du jour inondait la pièce - de toute évidence, une chambre. Il occupait un grand lit double, sans la moindre idée de qui – ou quoi – l'y avait mis.
Restait à découvrir ce que c'était encore que ce bordel.
Meneldil
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Xiufei
Dim 10 Nov 2019, 22:58

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Tout est parfaitement sous contrôle.

Wuya vient de relâcher une souris dans la maison, sous les yeux remplis de soupirs de Xiufei. Encore une souris qui va grignoter tout ce qui lui passe sous les dents jusqu'à ce Perle lui mette les griffes dessus. Perle qui ira très certainement narguer Baron avec la souris dans la gueule et la queue bien haute, comme si le roux était incapable d'attraper une souris. Ce qui est terriblement faux, même s'il semble préférer se battre à ramener des souris dans la maison. Au grand damn de Princesse qui ne supporte pas le moindre grain de poussière et préfère largement aller s'installer sur un table à côté de Comte, son fils. Fils qui, comme à son habitude, tente de boire dans un verre ayant sûrement servi à Niv ou Kelly-Ann. Sûrement Niv qui range bien moins que sa comparse plus âgée.

Tout est parfaitement normal.

La veille au soir, lorsque Xiufei a donné leur soirée et leur journée aux deux jeunes,Tàiyáng à tenté de négocier un dernier câlin avec Niv, mais sans succès. La belle vairon lui avait donc planté ses dents sur la main avant de partir admirer un coin. Kelly-Ann avait manqué de faire tomber un vase avant de le rattraper de justesse, comme souvent avec sa maladresse. Freya, planquée sous l'étagère, avait vrillé ses yeux sur Subtil qui venait de rentrer lamentablement dans le même meuble en courant après la chatte. Quant à Risu, il s'était planqué en haut d'un arbre à miauler avec désespoir. Comme souvent depuis ses derniers temps, le chat grimpe et ne parvient plus à descendre tout seul. A moins qu'il ne veuille simplement que son esclave humain vienne le chercher, si c'est le cas alors ça marche plus bien puisque Xiufei le rejoint à chaque fois pour l'aider. La chat à terre, le Jadois était partis se balader dans la forêt jusqu'à ce qu'il tombe sur un pauvre bête blessée et qu'il décide de la prendre avec lui pour le soigner.

Tout était parfaitement normal et sous contrôle jusqu'à présent, alors à quel moment, exactement, les choses ont-elles suffisamment dérapée pour qu'il retrouve un elfe désespérément nu dans sa propre chambre ? Debout, droit comme un i avec de quoi faire de nouveaux soins et bandage, Xiufei dévisage l'elfe en cillant lentement sous le surprise de voir sa chambre envahie par un étranger indésirable. Grand, plutôt mince, pâle et roux, ce qui lui fait au moins un point commun avec le renard dont il a prit la forme et qu'il aurai dû garder. Xiufei voulait soigner un renard et peut-être même le laisser évoluer parmi ses chats afin de découvrir la réaction de tout le monde, il n'avait pas prévu de soigner un elfe sortie de nul part. C'est Caly'wen qui soigne tout le monde à coup de plantes et non Xiufei. Reprenant contenance, il referme la porte et passe à côté de l'elfe pour se diriger vers le lit en retenant un soupire contrarié.

« Installez-vous, je vais jeter un œil aux blessures et refaire des bandages plus adapté à votre véritable forme. »

S'il s'était montré doux et agréable avec le renard à lui parler tout le long des soins et jusqu'à ce qu'il trouve une respiration plus régulière et rassurantes, le Jadois devait maintenant s'efforcer de contenir son irritation d'avoir à soigner un inconnu dans son chambre. Pire, pour la première fois il avait mis tous ses chats à la porte pour éviter qu'ils ne l'embête de trop à lui tourner autour. Il avait mis ses chats à la porte. Ses chats. A la porte. Pour un elfe sorti de nul part avec des blessures peu rassurantes sur leurs origines.

Mettre ses chats à la porte, misère.

Laissant le rouquin, toujours aussi indésirable, agir comme il l'entend, Xiufei dépose tout à coup ses ustensile sur le lit pour rejoindre ses vêtements et sortir quelque tenues qu'il dépose également sur le lit.

« Les soins faits vous pourrez choisir l'une des tenues pour l'enfiler, ça serait gênant de vous retrouver nu dehors. »

Il retourne attraper l'un des onguents devant aider à la cicatrisation des plaies et se tourne vers le non-renard. Il pourrait peut-être se débrouiller tout seul pour se soigner, non ? Il est grand après tout.

Xiufei
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Meneldil
Dim 23 Fév 2020, 18:01
Bon. Il était toujours nu comme un vers dans un grand lit, seul, étourdi et très à son aise. Peut-être que ça valait le coup de se rendormir un peu... juste une heure ou deux... quand même... ça pourrait être chouette, non ? Il promena un regard ensommeillé à travers la fenêtre. C'était une belle matinée ensoleillée. Les oiseaux chantaient, le ciel était bleu, le monde semblait tourner rond mais lui était toujours à poil dans une chambre inconnue. Pas que cela ne lui soit jamais arrivé avant... mais il se souvenait généralement des événements de la veille... ou pas, à bien y réfléchir. Cependant, cette fois-ci, il n'était nullement question d'alcool qui lui aurait grisé l'esprit jusqu'à en oublier ses folles aventures nocturnes. Sa blessure lui avait vraisemblablement fait perdre conscience... puis ensuite ? Il se souvenait vaguement d'une voix chaude, de... mots doux ? Et de caresses ? ...quoi ? Mais qu'est-ce que... qu'est-ce que c'était que cette histoire ? Il était à peu près sûr qu'il s'était évanoui sous forme de renard... est-ce que des gens pelotaient les renards à moitié morts, maintenant ? Ou peut-être était-il encore trop sonné pour raisonner correctement... mais quand même, un zoophile doublé d'un nécrophile en devenir... il demandait à voir, cela devait certainement valoir le détour.
Plus décontenancé que jamais, l'elfe fît une tentative pour s'extraire du lit. Oh, par ses aïeux, quelle erreur... Sa cuisse l'élançait terriblement et chaque mouvement projetait des éclairs de douleur dans toute sa jambe. Fuck... Il n'était pas question de se lever - pas sans risquer de finir à bondir partout à cloche-pied. Et il ne tenait pas à bondir partout à cloche-pied. Étonnant, en effet, mais il n'y tenait décidément pas. Résigné à ne pas bouger, l'elfe se laissa retomber dans les oreillers avec un soupir plaintif et remonta la couverture jusqu'à son nez. C'était qu'il faisait frisquet et... oui, il était toujours nu, c'était on ne peut plus juste. Il fixait le plafond sans ciller, le visage caché jusqu'à ses yeux bleus. Il se demandait s'il avait déjà vécu situation plus bizarre. Sans surprise, la réponse était positive. Ce n'était pas comme s'il s'était retrouvé entouré d'une petite armada de chats l'observant d’un œil scrutateur... c'eut été mille fois plus perturbant... et aurait donné matière à questionner les choix de vie du maître des lieux. Il y avait pourtant bien une forte odeur de félin dans l'air, mais aucun animal en vue, ce qui lui fit plisser de petits yeux suspicieux. Tout cela l'intriguait et à présent, il ne songeait plus autant à se rendormir.
Il s'était perdu dans le fil de ses réflexions quand la porte s'ouvrit soudainement, laissant place à... roulement de tambour, mesdames et messieurs... eh bien oui ! un homme ! Grand, poilu - enfin, pas tellement ce spécimen là -, viril, un homme en chair et en os. Silencieux, un air vaguement ahuri sur le visage, il battait des cils comme s’il espérait chasser Meneldil à la manière d’une goutte de pluie. Ça n'était pas tant que Meneldil ne voulait pas se prendre pour une goutte de pluie et détaler comme un lapin, mais il était déjà établi qu'il ne pouvait pas bouger.
Les traits jadois, il arborait de longs cheveux noirs parfaitement lisses et ridiculement brillants, qui donnèrent immédiatement l'envie à l'elfe d'y passer les doigts pour en tester la douceur. Il n'était pas un grand fanatique des cheveux, habituellement, mais son intérêt était bel et bien piqué, cette fois-ci. Très vite, le visage ouvertement étonné, se referma, laissant place à une expression rigide et sévère qui firent reconsidérer à l'elfe l'envie d'aller caresser cette tête soyeuse. Il avait de beaux yeux sombres, que Meneldil trouvait un peu éteints. Toujours enfoncé sous les draps jusqu'au nez, il fixait le nouvel arrivant sans piper mot. Qui que soit cet homme, il ne semblait pas du genre à plaisanter et à vrai dire, pas du genre à s'amuser ni à rigoler beaucoup. Sa posture était rigide, ses épaules tendues... dans le genre balai dans le fondement, il se posait là. Et il n'avait même pas encore ouvert la bouche. Ça promettait. Au moins, Meneldil était fixé sur le fait qu'il n'avait décidément rien fait de crapuleux avec un homme pareil, et encore moins de façon crapuleuse. Pas qu'il ne fût pas objectivement beau, plus beau que Meneldil ne le serait jamais. Mais il lui manquait quelque-chose, une étincelle. Il était... fade.
L'elfe mit un certain temps à remarquer les bandages que l'homme tenait dans ses mains. D'une voix monocorde, il lui demanda de s'installer pour qu'il jette un œil aux plaies et aux pansements, évidemment trop serrés, puisque faits pour un renard – DAH ! – et puisse les lui changer. Non sans méfiance, Meneldil s'assit sur le bord du lit, cachant ce qu'il pouvait avec la couverture - sa plus fidèle alliée jusqu'ici. Il n'avait jamais eu de problème avec la nudité, mais il ne savait toujours pas où il était ni ce qu'il faisait là. Qui plus est, l'agacement du Jadois était palpable. Pourquoi ne rien lui expliquer ? Pourquoi ne pas lui dire son nom ? Pourquoi être aussi courroucé ? Pour autant qu'il en sache, lui n'avait rien demandé ! Il était tranquille, peinard, en train de se vider de son sang dans les bois ! Et il avait été kidnappé... et soigné, puis mis au chaud dans un bon lit douillet. C'était intolérable ! Toujours aussi peu concerné par sa personne, le merveilleux hôte posa sèchement son matériel sur le lit avant de lui dégoter quelques tenues assez sommaires.

- Les soins faits vous pourrez choisir l'une des tenues pour l'enfiler, ça serait gênant de vous retrouver nu dehors. 

Décidément, il avait eu du flair, cet homme était un vrai rayon de soleil. Meneldil se demanda un instant ce que cela prendrait de se transformer un renard et de partir, drapé dans son indignation. Hésitant, l'elfe posa le pied sur le sol et appuya brièvement sur ses orteils, aussitôt rattrapé par une forte douleur remontant jusqu'à sa cuisse. Nope. Mauvaise idée. Pas de renard. Il grimaça en songeant qu'Hayato avait toujours su la lui mettre profond.
Il était donc coincé avec Monsieur Joie de Vivre qui planifiait déjà de le mettre à la porte. C'était trop demandé de le laisser se rendormir ? Oui ? Bon... tant pis.
Il fallait maintenant se demander quelle réponse paraissait la plus appropriée face à un jeune humain de mauvaise volonté et fermé comme une huître.  L'enjeu était de taille car dehors, Hayato et ses sbires devaient toujours le chercher, et ils sortiraient tous leurs dagues au moindre aperçu d'un cheveu roux. Or, Meneldil tenait à ses cheveux roux et à tout son petit corps roux et duveteux. Il était donc essentiel de ne pas se faire virer de cette maison, et cela demandait du doigté et de la réflexion dans le discou...

- L'éclat de vos cheveux, c'est naturel ? J'ai tendance à penser que non, personne n'a les cheveux aussi brillants sans un entretien rigoureux. Vous utilisez des huiles, peut-être ?
Meneldil
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Xiufei
Dim 15 Mar 2020, 18:55
Il n'accepte toujours pas d'avoir dû interdire l'accès de la pièce à ses chats pour un faux-renard, oh que non, mais puisqu'il était partie pour le soigner alors autant aller jusqu'au bout et il l'enverra ailleurs lorsque les plaies auront une meilleures têtes. Autrement dit, dès que les bandages seront changés, que l'elfe aura enfilé un vêtement et qu'il pourra marcher. Il en est presque à regretter l'absence de son écuyer et de sa magie de soin qui aurai très largement accéléré les choses. Mais qu'importe, regretter et s'agacer ne fera pas avancer les choses et s'il veut que tout revienne à la normal alors il doit simplement composer efficacement et rapidement avec la situation actuelle pour mieux se débarrasser de l'elfe. Comme quoi, tout ce qui se rapproche d'un chien et s'éloigne du chat n'est vraiment pas digne de confiance. Xiufei s'approche donc de l'elfe pour s'occuper des plaies, sûrement celle de la cuisse en premier vu que la plaie est plutôt profonde.

« L'éclat de vos cheveux, c'est naturel ? J'ai tendance à penser que non, personne n'a les cheveux aussi brillants sans un entretien rigoureux. Vous utilisez des huiles, peut-être ? »

Le Jadois se fige de surprise à quelques centimètres du rouquin sans trop savoir quoi répondre ni quoi faire. Jamais on ne lui a parlé de ses cheveux dans une telle situation, oh, il est déjà arrivé qu'il reçoive un compliment d'une fille, mais ce n'était qu'un compliment donné sur l'oreiller et très loin d'être une question. Pourquoi lui a-t-il posé cette question dans un moment pareil au lieu de se préoccuper de sa tenue, de ses blessures ou de n'importe quoi d'autre qui ne soit pas ses cheveux et évite à Xiufei de se sentir aussi embarrassé Parce que oui, même s'il ne rougit pas, il n'est pas pour autant à son aise. Bien sûr qu'il prend le temps d'entretenir ses cheveux, avoir des cheveux longs et en bon état demande forcément de l'entretient, mais ça ne regarde certainement pas cet étranger. En fait, ça ne regarde strictement personne en dehors de Xiufei, même ses écuyers n'ont pas forcément conscience du temps qu'il prend pour ses cheveux.

Restant de marbre autant que possible, Xiufei se contente de jeter un bref coup d’œil à son interlocuteur avant de se baisser pour retirer la bande disposée sur la cuisse en ignorant totalement les questions et remarques sur ses cheveux. Si l'elfe aime parler coiffure, ce dont le Jadois doute en voyant que ses cheveux roux sont comme n'importe quels cheveux roux, alors il devra se trouver un autre interlocuteur. Qui sait, peut-être que Caly'wën acceptera de parler soin capillaire avec le faux renard. Ou peut-être pas. Le rouquin reste un elfe et Xiufei n'est pas certain de se ficher suffisamment de Caly pour lui mettre un elfe entre les mains. Bon, eh bien il restera à l'inconnu de partir pour trouver d'autres personnes avec qui parler de ça.

Gardant en main le bandage tout juste retiré, il observe la plaie sans y toucher pour ne pas causer trop de douleur à l'elfe. Et aussi parce qu'il est inutile de la toucher alors qu'elle est propre que la coupure est suffisamment nette pour voir si elle s'infecte ou évolue correctement. Le blessé n'ayant pas eu la possibilité de beaucoup bouger et les soins étant fait quelques heures plus tôt, la blessure ne présente aucun changement particulier. Elle est toujours aussi saine et profonde, mais semble avoir enfin cessé de saigner, bonne nouvelle pour les draps et pour l'elfe. Xiufei applique de quoi aider à la cicatrisation avant d'entourer la blessure d'une nouvelle bande qu'il évite de trop serrer autour de la cuisse. « La plaie est profonde, mais elle devrait se refermer correctement et ne pas laisser trop de marques. Sauf si vous enchaînez les infections et que vous ne prenez pas soin du tout de la plaie. Au tour de la main. » Il dépose la bande usagée d'un côté et attrape le poignet de l'elfe dans un geste bien doux pour ne pas donner l'impression d'entraver l'elfe ou de lui faire mal si la douleur s'étant jusqu'au poignet, ce dont il doute. Il déroule la bande lorsqu'un bruit d'objets chutant au sol et des feulements le font soupirer.

« Perle ou Subtil, à tous les coups. murmure-t-il pour lui-même avant de se redresser. Je vais vérifier l'origine du fracas et évaluer les dégâts. Profitez-en pour enfiler l'une des tenues, les vêtements ne gêneront pas au soin de la main. »

Et il quitte la chambre sans même attendre une réponse ou lui jeter un dernier regard. C'est que rien ne dit que le rouquin est incapable de répéter sa question jusqu'à ce que Xiufei répondre et... que ce dernier n'est pas tant intéressé par les faits et gestes du faux renard. Il pourrait même sauter par la fenêtre que ça ne le dérangerait pas vraiment, ce n'est pas comme s'il était responsable de l'elfe après tout. Mais s'il reste il serait appréciable qu'il s'habille.

Arrivé à l'origine du bruit, dans une pièce guère loin de sa chambre, il constate le carnage en soupirant légèrement amusé. Perle semble avoir encore défier Baron qui s'est fait un plaisirs de la remettre à sa place pendant que Princesse à... qu'a-t-elle fait pour se retrouver tremper comme ça ? Un dommage collatéral ? Possible, la vase est complètement brisé et des empreintes humides mène jusqu'à la chatte blanche. Au moins, elle a l'aide de Comte pour l'aider à la sécher, c'est déjà ça. Xiufei attrape Perle par la peau du cou et la cale dans ses bras en la laissant s'énerver, de loin, contre un Baron qui l'ignore totalement. Gardant la chatte en main, Xiufei quitte la pièce lorsque le son caractéristique d'un chat sautant au sol d'une grande hauteur le fait s'arrêter et patienter une poignée de secondes. Risu en profite pour accélérer le pas et sauter sur l'épaule de son humain et de s'installer aussi confortablement que possible.

De retour dans sa chambre, il referme la porte avant de laisser Perle toucher le sol et attraper Risu pour la mettre au sol également. La première ne créera plus de problème et le second ne l'embêtera pas pendant qu'il reprend les soins de l'elfe qui est toujours aussi présent. Soit il s'est prit d'affection pour le lit, soit il est vraiment trop blessé pour quitter les lieux. Dans un cas comme dans l'autre, le Jadois va devoir le supporter encore un peu, le seul avantage qu'il trouve c'est qu'à force de rester l'étranger va croiser son écuyer et pouvoir être soigné magiquement. C'est un avantage comme un autre, mais il n'a que peu d'intérêt pour Xiufei.

« Outre la main et la cuisse, vous avez mal ailleurs ? Savez-vous au moins encore qui vous êtes et la date du jour ? »

Il n'y a pas pensé sur l'instant, mais certains blessé oublient étrangement certains éléments important. Généralement, du moins pour ce qu'il en sait, ça vient d'un mauvais coup à la tête et si l'étranger ne semble pas blessé, ça ne signifie pas qu'il n'a pas prit de coup. Sans crier gare, Risu retourne se percher sur l'épaule de Xiufei qui le retire une nouvelle fois pour le poser sur un meuble. S'il aime tant être perché, il le laissera peut-être soigner le blessé s'il est sur un meuble.
Xiufei
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Meneldil
Lun 12 Oct 2020, 18:55
Le Jadois se figea quelques instants, visiblement pris de cours. Allons bon, ce n'était qu'une question sur ses soins capillaires, pas une interrogation enchaîné dans une geôle sordide qui mettait en jeu la sécurité nationale... pas que Meneldil envie de l'imaginer enchaîné dans une prison... ou même... attaché... n'importe où. Wouh, il faisait chaud, non ? Enfin, tout était relatif. Ritsu - appelons le Ritsu - était toujours aussi désespérément frigide, malgré un regard en coin perturbé. Son air impassible avait bien vite fait son retour sur son beau visage. Aussi expressif qu'un poisson mort, c'était quelque-chose. Il ne prit même pas la peine de répondre à son interrogation légitime. Rien à tirer d'un glaçon pareil...
Quel gâchis, avec des mains si douces... Pour quelqu'un qui semblait ne pas pouvoir encadrer l'elfe, il faisait preuve d'une délicatesse inattendue. Ses gestes étaient lents et mesurés alors qu'il changeait les bandages de sa cuisse. Le moment aurait pu être chargé d'intimité si Ritsu n'avait pas pris le parti de lui décrire sa blessure avec une rigidité d'apothicaire. Utile ? Probablement. Engageant ? Sûrement pas. Meneldil s'occuperait de sa blessure comme il le pourrait. Il connaissait les herbes médicinales, il saurait se faire des onguents à moindre prix. Il se débrouillerait pour panser proprement ses plaies. Bien que le Jadois lui ait assuré qu'il n'y aurait probablement que peu de marques, l'elfe se serait peu soucié d'avoir une cicatrice. Ce ne serait ni la première, ni la dernière.
Ritsu allait passer à sa main brûlée lorsqu'un bruit sourd retentit dans la pièce. Un objet lourd qui serait tombé au sol, suivi de feulements divers. AH ! Meneldil avait donc raison. Il y avait des chats. Plusieurs chats. C'était un homme à chats, le genre à appeler ses chats Perle et Subtil... Ne pas rire... ne pas rire... Le métamorphe retint difficilement un sourire. Un pépère et ses félins, quel cliché de vieux garçon, franchement... Voilà qui expliquait l'air coincé. Paupaul ne devait pas voir souvent la lumière du jour.
Ritsu lui suggéra de passer une des tenues qu'il avait apportées, pendant qu'il allait voir ce qui causait ce raffut. Meneldil attendit qu'il quitte la pièce pour écarter la couverture et regarda d'un œil morne les ensembles laissés à sa disposition, à l'image du propriétaires. Ternes. Dépourvus de fantaisie. Rampant avec prudence sur le lit, il passa sans se presser un kimono beige trop large pour lui, qui laissait en voir beaucoup de son torse imberbe d'elfe. Il prenait garde à ménager sa cuisse blessée. Il prit également la peine d'enfiler un bas court pour couvrir Petit Meneldil sous les plis de son kimono, car son hôte risquait de ne pas trouver drôle de le voir prendre le soleil. Enfin, c'est une main de maître qu'il noua sa ceinture, ayant eu plus que son compte d'amants locaux l'ayant instruit sur le sujet. Au réveil, beaucoup s'estimaient flattés de le voir enfiler une de leur tenue. Cette valeur ajoutée les rendait d'autant plus motivés quand il tombait finalement à genoux.
Ritsu finit par revenir, flanqué de deux chats. Inspirer, respirer, pas de sourire amusé, surtout. Toujours aussi sérieux, le Jadois reprit son petit manège d'apothicaire dépressif.

- Outre la main et la cuisse, vous avez mal ailleurs ? Savez-vous au moins encore qui vous êtes et la date du jour ?

Ah, le questionnaire de santé... pro, impersonnel, un vrai rayon de soleil, cet homme.

- Hélas, je sais rarement quel jour on est, alors... Je suis très mauvais pour les anniversaires, c'est une catastrophe.

Le ton était léger, son sourire enjoué. C'était la pure vérité, qui plus est. Quant à donner son vrai nom, il n'en était pas question. Meneldil ne perdait pas de vue qu'Hayato le cherchait partout et prévoyait de le changer en descente de lit. Pas question de crier à la cantonade qui il était.

- Huru, je m'appelle Huru, continua t-il d'une voix suave.

... ce qui signifiait "mensonge", en langue elfique. Cependant, il était fort peu probable que Ritsu connaisse l'elfique. Pas que le rusé renard chercha à le faire passer pour un idiot... du moins... pas trop. Juste un peu. Pour s'amuser. Il avait encore le droit de s'amuser, non ? A moins que ce soit formellement interdit dans cette maison ? Il n'avait jamais été très doué pour suivre la moindre règle, de toute façon.

- J'ai un peu mal à la tête, mais ça va. Dis-donc, on dort bien dans votre lit.

Il lâcha un bâillement étouffé en remuant du nez et en étirant ses bras en hauteur, exposant au passage ses canines de renard qui n'avaient pas été métamorphosées avec le reste de son corps, sans parler de son torse d'humain prépubère, largement visible le temps de quelques secondes, alors que les pans de son kimono s'écartaient. Oups, tant pis, que Ritsu reluque son nombril si l'envie lui en prenait. Malgré la chaleur apporté par la tenue de chanvre, Meneldil jugea bon de s'enrouler de nouveau dans la couette si moelleuse et confortable. D'une voix lente et posée, l'elfe reprit :

- L'aura du mystère, c'est très bien, j'adore. Mais un nom pour un nom, ça me semble un marché équitable... serait-il possible de connaître le vôtre ? Et aussi d'avoir un verre d'eau, si possible...

Il avait la gorge sèche, c'était un fait, et bien qu'il soit fan du surnom Ritsu, il n'en demeurait pas moins qu'en savoir plus sur son hôte, puis sa situation actuelle, n'était pas de trop. Et comme il n'allait pas laisser passer comme si de rien n'était le vent de Ritsu...

- Pour vos cheveux, vous utilisez de l'huile de ricin, non ? Je suis sûr que oui...
Meneldil
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Parandar
Sam 15 Mai 2021, 11:51


Rappel


Bonjour !

Le sujet est-il toujours d'actualité ? Sans précision, il sera déplacé le 22 mai dans les Archives.

Pas d'inquiétude, même s'il est archivé il pourra toujours être récupéré en contactant Parandar avec le lien du rp et le lieu où le mettre.

N'hésitez pas à l'arrêter s'il n'inspire plus, le but c'est de s'amuser alors... amusez-vous !  YAHOO

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