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Sur les sentiers de ta vie | Athénaïs

Invité
Dim 03 Fév 2019, 09:38

{ An  1570  Mois  11 }


« Bon. C’est certainement l’une des décisions les plus difficiles que je dois prendre de ma vie. » Je pris une profonde inspiration pour me donner du courage. « Cheveux lâches ou attachés ? »

La question a été posée à mon reflet dans mon miroir. Mais je savais qu’Hermit m’écoutait discrètement de part notre pouvoir de télépathie. Je me les attachais grossièrement en une queue de cheval haute pour voir l’effet que cela faisait. Sauf que mes cheveux étaient tellement fins qu’ils réussissaient à s’échapper de l’attache, qui, de base, n’était pas serré très fort. Je dus le refaire à de multiples reprises, en vain, ce qui eut tôt fait de m’agacer. Hermit ne m’aidait pas vraiment non plus. Il me disait blanc, je disais noir, du coup il disait noir, sauf que je veux du gris. Gris… tient ! Idée ! Mi-attachés, mi-lâches. Dis comme ça, cela n’engageait pas vraiment, mais attendez de voir le résultat pour juger !
Ce que j’avais décidé de faire, c’était de me tresser les cheveux façon fallois, collés sur mon crâne, mais que d’un côté. Comme mes cheveux étaient bien plus longs que la surface de mon crâne, le reste des cheveux étaient soit dans mon dos, soit ramenés sur mon épaule opposée. (Un peu comme sur cette image mais sur Mahal et avec les cheveux plus longs). Malgré tout, je savais que ma coupe n’allait pas durer éternellement. Les tresses falloises étaient dures et longues à faire – heureusement je m’y suis pris à l’avance pour ma tenue, me connaissant – et si on n’a pas le type de cheveux adéquat, au lieu de tenir 4 ou 5 lunes, elles ne tenaient qu’une ou deux lunes. Mais cela me suffisait amplement. J’avais tendance à avoir… la bougeotte concernant ma coupe de cheveux. Donc quelque chose qui ne durait pas éternellement m’allait à ravir. En tout cas, Hermit dans mon esprit validait totalement ma coupe de cheveux. J’avais bien fait d’apprendre à me coiffer lors d’une escapade à Fal il y a de cela quelques années.
Malgré le fait que j’avais prévu mon temps de coiffage, j’étais quand même légèrement en retard dans mes prévisions. Heureusement que j’avais prit un bon bain parfumé avant, comme cela il ne me restait qu’à m’habiller de beaux vêtements d’apparats bleu sombre avec des touches de doré dans les broderies, les épaulettes et autre ornementation. Ne me restait qu’à préparer mon cheval et de m’élancer jusqu’aux forges. Ah ! Aurais-je oublié de préciser que j’étais à Opale ? Très joli royaume aux paysages pittoresques. Les températures basses de cette saison ne m’affectait guère, mais il serait tout de même mal vu que je me balade torse nu. Je ne sais guère si je préfère Diamant à Opale… ce qui est sûr c’est que je préfère Diamant à Emeraude.  Du reste… je ne sais guère. Donc, j’étais à Opale. Autant pour les affaires avec Umoriel que pour les affaires d’ordre privé… à savoir, cette rencontre.
Oui, je ne prenais pas le temps de bien me coiffer et bien m’habiller pour des mercenaires et des assassins – quand même. Non, j’allais rencontrer une jeune femme ! Oui, c’est impressionnant, surprenant, et passablement inquiétant aussi. Inquiétant… car je redoutais avec force cette rencontre. Oh, vous n’êtes pas au courant ? J’ai peur des femmes. Peut-on appeler cela une phobie ? Peut-être. En tout cas j’en avais peur. Je ne saurais dire pourquoi. Peut-être à cause de ma mère qui fut une femme austère, froide, sans sourire, toujours à faire des critiques, toujours à faire valoir son physique auprès des inconnus. Ouais, ça a dut me traumatiser dans mon enfance. Mais ! Le fait est qu’avec la large famille que je me trainais, j’avais plutôt intérêt à mettre de côté ma peur pour prendre femme et fonder une famille. Bon, pour ce point, je laisserai certainement le soin à Hermit de se faire passer pour moi pour ensemencer ma future femme. « Notre » future femme, en quelque sorte. Peut-être mon rendez-vous d’aujourd’hui ? Je ne sais guère. Seul le temps et ma capacité à me gérer pour ne pas fuir en courant le diront.

J’étais arrivé aux Forges. Je n’avais pas eut besoin d’escorte, de toute manière j’étais venu sans. J’aimais pouvoir avoir ma liberté… et puis, même si je détestais me battre, j’avais quelques atouts dans ma manche. Après tout, j’ai quand même du faire le service militaire imposé par l’Alliance, alors je savais manier une épée – épée que j’avais avec moi d’ailleurs. Et je devais bien avouer que j’avais un certain attrait pour les armes… en décoration. Et pour les fleurs, mais ça, cela restait dans mon jardin secret. Donc, je savais quand même me défendre un minimum… contre une personne. Contre plusieurs par contre, ça restait à prouver. Non, en fait, je préférais éviter de le prouver.
J’avais pris avec moi une cape en soi bleu sombre. Toujours pour faire comme si le froid d’Opale m’affectait. Au moins, la chaleur de mes vêtements ne m’affectait pas non plus. Je n’avais pas l’impression d’être trop couvert. Simplement le contact du vêtement contre ma peau était plutôt étrange au niveau de mon torse, cela faisait quelque temps que je n’avais pas porté de haut, préférant le plus souvent avoir le torse nu. Au manoir, mes servants – qui étaient tous des hommes – avaient l’habitude de mes accoutrements. Au moins, je n’étais pas complètement nu – cela m’aurait gêné de toute manière – donc cela ne les gêne pas.
Bon. Tout ça pour dire que : je suis arrivé aux Forges. J’avais laissé mon cheval à un palefrenier et m’étais ensuite dirigé à pied vers ma destination. Une fois sur place, je me dirigeais bien rapidement vers un maître forgeron afin de passer ma commande. J’avais fais un croquis des armes que je voulais : des épées doubles, légères, finement ornementées avec une garde souple. Le forgeron fut plus amical que je ne le pensais, et était même très enjoué, ce qui m’arracha un sourire alors que je quittais l’endroit afin de me rendre à la boutique de chapeau que mon rendez-vous m’avait parlé.
A sa demande, je lui avais envoyé un billet pour la prévenir de ma venue un jour avant. Traversant le village à pied, je souriais aux passants, évitais souplement et discrètement les femmes, jusqu’à arriver devant la devanture de Sir Haletone. Il n’y avait pas beaucoup de personnes qui attendaient devant, pour ne pas dire quasiment personne. Néanmoins, même avec du monde, je l’aurais reconnu pour avoir eu droit à des croquis de sa personne afin de me faire une idée de qui elle était.
Athénaïs.
Je ne pouvais que remarquer sa délicate beauté. Ma peur du sexe féminin ne pouvait tout de même m’enlever mon sens de l’esthétique. Elle était jolie, d’une beauté pure comme il est rare d’en trouver. Enfin, de mon point de vu. A sa vue, je devais bien avouer que les battements de mon cœur se sont accélérés. Mais n’y voyez pas là un coup de foudre. En réalité, je paniquais un peu. Je dus prendre de longues inspirations discrètes pour me calmer tout en m’encourageant mentalement. Il me sembla aussi qu’Hermit m’encourageait dans ma tête, mais je devais bien avouer que j’étais tellement concentré que je n’y faisais guère attention. Heureusement, elle ne m’avait pas encore remarqué, regardant ailleurs, me tournant légèrement le dos. Peut-être son attention avait-elle était focalisée sur quelque chose d’autres au loin ? Un animal sans doute.
Je repris contenance du mieux que je pouvais – du reste cela passera sans doute pour de la nervosité à l’égard de notre rencontre – puis je me dirigeais d’un pas tranquille jusqu’à elle, toussotant dans son dos pour signifier ma présence. Elle se retourna, je lui offris un sourire qui se voulait avenant et chaleureux.

« Milady, » la saluais-je en lui offrant courbette et baisemain distinguée. Puis, me relevant, je la regardais droit dans les yeux avant de reprendre. « Vous êtes ravissante ! Comment vous portez-vous ? J’espère ne pas vous avoir fait trop attendre, j’ai tendance à aimer prendre mon temps. » Il est effectivement possible que je sois légèrement en retard. En tout cas je ne pouvais que me féliciter : j’arrivais à contrôler le ton de ma voix afin qu’elle ne tremble pas, et d’avoir un regard assez assuré pour masquer mon envie de fuir. « Par quoi souhaitez-vous que l’on commence ? Je vous suivrez contre vents et marées ! » J’en fais un peu trop ? Sans doute… mais ça, cela tient plus de ma personnalité de base. « Je suis venu à cheval d’ailleurs, si vous souhaitez que l’on aille dans un autre endroit. J’ose espérer que ma compagnie ne vous sera pas désagréable. »





( Pando )
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Dim 03 Fév 2019, 22:42



Sur les sentiers de ta vie

Feat. Sir Mahal Keywan Harrison

~ an 1570 mois 11 ~





Devant le miroir, la jeune femme contemplait son reflet avec satisfaction. Sa domestique s'affairait à terminer sa coiffure pour son rendez-vous. Athénaïs ne croyait pas avoir pu faire quelque chose de plus beau elle-même. Ses longs cheveux noirs étaient élégamment remontés et quelques boucles courtes s'en échappaient pour lui chatouiller la nuque. Avec son chapeau asymétrique, le rendu était fort agréable. La jeune fille espérait que son compagnon apprécierait ses efforts pour avoir l'air d'une dame. C'était la crainte qui avait influencé toutes ses décisions en vu de cette rencontre amicale. Du haut de ses 14ans, Athénaïs ne voulait en rien offenser son partenaire plus âgé qu'elle. Elle voulait absolument qu'on les voient comme des égales. Il aurait été blessant pour Sir Harrison, selon elle, qu'on raconte ensuite qu'il s'amuse à sortir avec des fillettes. Elle avait évité le maquillage toutefois. Elle s'était contentée de colorer légèrement ses lèvres et avait laissé ses épais cils noirs naturel faire le reste. Elle avait emprunté des boucles d'oreilles à sa mère, n'en possédant que des trop chics pour une simple balade en ville.

Le chapeau fleuris fixé sur sa tête, la noble se releva pour contempler son reflet entier dans le miroir sur pied dans le coin de sa chambre. L'excitation monta en elle en découvrant le rendu complet. Elle prit les mains de la domestique et l'entraîna dans une danse improvisée.


« Miss! Je vous en pris. »

La rappela la femme. Un sourire étirait quand même ses lèvres. Elle partageait le sentiment de sa maitresse. C'était son premier rendez-vous officiel avec un Lord. Cela avait aussi réjouie sa mère de l'apprendre. Un peu moins son père qui voyait là quelque chose d'un peu déplacé pour un vieux célibataire comme Keywan Harrison. Ce à quoi sa mère s'était offusqué qu'il ne demandait pas leur fille en mariage, mais pour une simple visite. Il était requis qu'il soit de leur temps et les nouvelles relations dans la noblesse était toujours les bienvenues. La princesse d'Opale avait encouragé sa fille à écrire une réponse positive. Bien entendu, le lieu de rendez-vous devait être approprié pour une jeune femme. Un chaperon resterait en ville pour la raccompagner à la maison. Ils devaient rester aux vus des villageois qui pourraient affirmer de leur présence et leur comportement. Tant de règles qui lui donnaient mal à la tête. Athénaïs mit ses bottes et attrapa son cache-main de fourrure alors qu'on appelait son nom dans le couloir. Son chaperon l'attendait dans la cour.

Le domestique d'une cinquantaine d'années tenait les règnes de deux montures. La demoiselle remonta ses jupes et avec l'aide d'un petit banc monta sur sa scelle. Elle prit les rênes séparés et les passa dans son cache-main en les croissant. Sa jument de promenade avait l'habitude de suivre plus que d'être dirigé. Pas qu'Athénaïs en soit incapable. Seulement, vêtue de ses habits de ville, il était plutôt incongrue qu'elles aient sautés les clôtures. Les deux cavaliers prirent la route de la ville. Athénaïs trouva rapidement un sujet pour les distraire malgré que le domestique se contente de réponses brèves et faciles. C'était ce qui faisait le charme des deux personnes. La température n'avait plus rien de l'automne. La neige arriverait sans doute bien vite. Les arbres avaient déjà commencé à se défaire de leurs feuilles rendant le paysage plus morose. Dire qu'il fut coloré et magnifique il y avait à peine quelques semaines. Elle espérait que Sir Harrison ait eu le temps de contempler les paysages d'Opale dans cette période. Il lui faudrait demander. Les deux cavaliers descendirent de leur monture et confièrent les bêtes aux écuries municipales en échange de quelques pièces. Tout deux remontèrent les rues animées en direction du lieu de rendez-vous. Athénaïs sentait la nervosité monter en elle. Celle-ci était empiré par la présence de son chaperon. Il n'allait pas rester avec eux tout de même. La noble lui tendit des regards en biais que l'homme finit par comprendre.


« On m'a demandé de rester avec vous jusqu'à son arrivée. Il serait inconcevable que vous vous fassiez aborder par des gens aux mauvaises intentions. »

 « Je vous en pris. De quoi aurais-je l'air si j'attends avec mon chaperon ? »

« D’une jeune fille de bonne famille qui s’inquiète de sa sécurité.»

 « Par pitié, j’essaie d’être une jeune femme avec mes habits et me voilà recalé à fillette. Que dirons les gens si on voit un tel Sir en rendez-vous avec une enfant ? »

« Le coin de la rue. Non négociable. »

Athénaïs savait qu'il ne concèderait rien de plus. Elle devrait s'en contenter. Comme promis, il interrompit son pas au tournant de la rue. Elle le remercia et continua son chemin jusqu'à la boutique de chapeau. Il n'y avaient personne encore qui l'y attendait. Il suffisait d'attendre en espérant qu'il ne se sauverait pas en voyant qu'elle était si jeune. Du coin de l'oeil, elle pouvait encore voir son chaperon. Elle tenta de l'ignorer, mais elle fut incapable. Elle se tourna légèrement vers lui pour lui faire comprendre qu'il l'embarrassait. Un toussotement dans son dos la fit sursauter et elle se retourna prestement avec un sourire aux lèvres.

 « Sir Harrison. »

L’accueillit-elle avec révérence avant de lui offrir sa main pour les convenances. Elle profita qu’il regarde ailleurs pour regarder au bout de la rue. Son chaperon avait disparus, tel que promis. Quelque chose qui l’égaya encore plus. Athénaïs accepta le compliment de l’homme en passa une main timide sur son oreille.

 « Je vais très bien. Merci de vous en informer. N'ayez crainte je viens à peine d'arriver moi-même. Vous avez faits bonne route ? »

demanda-t-elle pour lui renvoyer la question poliment.

 « Commençons par marcher, voulez-vous ? »

Proposa-t-elle en lui désignant la rue avec sourire. Elle fit quelques pas pour initier leur pas en remettant au chaud ses mains dans son cache-main en fourrure.

 « Alors, avez-vous faites bonne affaire aux forges, Sir ? »  


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Mer 20 Fév 2019, 05:37

{ An  1570  Mois  11 }


La première partie de notre échange se passa relativement bien. Je suppose ? Je ne m’étais pas enfui en courant, ce qui était un exploit en soi et je me félicitais intérieurement pour cela. Hermit me félicita aussi, même si je n’en avais pas spécialement besoin – à dire vrai, ce n’était pas son but mais je me suis senti un peu plus… stressé, comme si cette échange avec Athénaïs était d’une importance capitale. Alors qu’en somme, elle n’était pas la seule femme noblesse du continent. Il est vrai que si nous nous unissions, cela me serait… hm. Un brin profitable vis-à-vis de ses relations à elle avec le roi d’Opale. Mais si cela ne se passait pas, je trouverai femme ailleurs. Et elle trouvera homme ailleurs aussi. Possiblement meilleur que moi et moins âgés. Les mariages avec autant d’écart d’âge n’était pas spécialement rare ni offusquant pour l’époque, mais plus les années passaient et plus les personnes se cherchaient des compagnes et compagnons de leur tranche d’âge. L’évolution, sans doute. Pour ma part, tant que je ne les prenais pas au berceau, cela me convenait. Enfin, sauf si à 50 ans je sortais avec une personne de 15 ans, là, j’avoue que cela me gênerait. Mais 16 ans d’écart, ça passait. Pour le moment.
Athénaïs s’était donc joliment apprêtée pour notre échange. Ses vêtements et sa coiffure donnaient l’impression que c’était une jeune dame de 18 ans environ, mais lorsqu’on s’attardait sur son visage et son regard, cela se ressentait qu’elle était encore juvénile. Peut-être même n’avait-elle pas encore eut ses premiers cycles ? L’idée qu’elle n’était pas encore une femme me rassura quelque peu. Il est vrai que j’avais tout de même une sourde peur envers les petites filles et adolescentes, mais ce sont belle et bien les adultes féminins qui me mettaient le plus mal à l’aise. Autant dire que si nos échanges perduraient sur le temps, j’allais devoir faire avec… quoique, vu qu’on se connaîtrait un peu, peut-être que je serais moins, hm, apeuré ? Nous verrons bien. Nous n’en étions pas encore là. Pour le moment, il fallait se concentrer sur le moment présent.
Elle me rassura donc sur le fait qu’elle venait juste d’arriver. Je détestais être en retard à dire vrai, et le forgeron m’avait tenu un peu la jambe car ma demande était un peu trop précise, donc il avait eut des questions au sujet de l’arme sur son apparence pour pouvoir la forger à mes convenances.

« La route fut longue, mais agréable, » commençais-je en toute sincérité à sa question. « Opale est un beau pays. Je trouve cela surprenant et aussi appréciable de constater qu’entre chaque royaume il y a une différence dans la nature. On ne s’ennuie pas. »

S’ennuyer et le paysage n’avaient pas vraiment de rapports dit comme cela, mais dans ma tête, cela en avait. Après tout, je voyageais beaucoup pour mes petites activités, je voyais donc beaucoup de mondes différents, beaucoup de paysages différents, beaucoup de mentalités différentes. C’est en cela que je ne m’ennuie pas. Découvrir les facettes d’un royaume. Lorsque j’aurais trouvé tous les secrets du continent, peut-être devrais-je voyager ailleurs ? L’idée d’aller au-delà des montagnes m’avait traversé l’esprit. Peut-être dans mes vieux jours… mais pas pour le moment. J’avais trop à faire.

« Volontiers, » répondis-je à sa proposition de marcher.

Je n’étais pas contre, après avoir fait route à dos de cheval, de pouvoir me dégourdir les jambes – et ce bien que j’ai déjà marché pour arriver jusqu’à la boutique. Je suivis donc sa marche, me positionnant à côté d’elle, mes mains rentrées avec nonchalance dans les poches de mon pantalon, plus pour avoir l’air à l’aise et aussi pour cacher le fait que mes mains tremblaient légèrement. Mais pas de froid… si vous voyez ce que je veux dire. Lorsqu’elle parla des forges, une petite étincelle s’alluma dans mon regard, signe évident d’un grand intérêt.

« Oui ! » m’exclamais-je avec un peu trop d’entrain peut-être. « Le maître forgeron que j’ai rencontré avait l’air fort sympathique. Et compréhensif ! Il doit aimer les défis… j’ai commandé une arme. J’en avais fais un croquis, je l’ai laissé au forgeron comme modèle alors je ne peux vous le montrer… ce sont des lames jumelles grandes comme mon avant bras, garde souple, finement gravé, à double tranchant, bien équilibré… »

Tellement intéressé par cette arme que je m’étais mis à parler avec mes mains en même temps – qui étaient donc sortis de mes poches – démontrant mon effervescence et mon envie d’acquérir cette arme. Qui n’était pas vraiment pour me battre, en fait… mais passons. Je me rendis compte alors que je finissais ma phrase que j’étais peut-être un peu trop démonstratif, alors je ramenais mes mains l’une vers l’autre, les collant entre elles pour calmer leur gestuel involontaire, tout en tournant vers Athénaïs un petit sourire gêné.

« Je vous pris de m’excuser, j’ai tendance à un peu trop m’emballer. J’aime beaucoup les armes. » Je rangeais mes mains dans mes poches, bien sagement. « Les belles armes. Cela me vient sûrement de mes parents. Ils furent de grands combattants, donc j’ai baigné dans l’univers des armes. Je n’aime pas pour autant me battre ceci dit. Je n’aime pas que ça bien entendu ! J’aime aussi voyager et les reliques… les choses simples également. Mais, assez parlé de moi ! »

J’avais peut-être un peu rougi. Je ne devais pas avoir l’air d’un adulte mature en ce moment-même. Il faut dire que lorsqu’on me lançait dans un sujet tel que les armes… j’avais tendance à être comme un petit garçon dans une boutique de jouet. Ce qui était assez gênant de montrer cette facette de moi lors d’une première rencontre avec une noble. Me grattant la gorge doucement, je me repris autant que je le pus.

« Qu’est-ce que vous aimez du coup ? » Etant donné que j’avais brièvement parlé de ce que j’aimais moi, ce n’était que pure logique que de rendre la pareille… non ? « Oh, d’ailleurs, j’espère que vous n’avez pas trop froid ! Je peux vous prêter ma cape, dans le cas contraire. Je ne suis pas frileux, rassurez-vous. » Bon, l’idée que ma cape soit par la suite imprégnée d’un parfum de femme ne m’était guère appréciable, mais je n’en démontrais rien. Ce que je pouvais par contre me féliciter, c’était que je me détendais… un peu ? Son jeune âge devait y jouer, sans doute.



( Pando )
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Sam 02 Mar 2019, 20:50

La jeune femme était satisfaite d'avoir réussis à entretenir le noble dès le départ. Elle avait craint que le peu d'expérience qu'elle possédait ne lui nuise pour leur conversation, mais pour l'instant, cela semblait bien se dérouler. Mahal lui assura avoir fait une route agréable. Elle s'amusa de sa constatation concernant les différences entre les pays pourtant proches. Il était vrai que les paysages changeaient de manière plutôt drastique près des frontières. Elle avait elle-même pu le constater lors de son dernier voyage jusqu'à Émeraude. Elle avait pu constater les différences de paysages avec Opale, Diamant et Émeraude. Elle ne doutait pas que le royaume des elfes devaient aussi habiter d'original paysages. Pendant quelques secondes, l'idée que l'ancienne Est d'Opale soit aussi différent lui trotta en tête, mais elle passa bien vite à d'autres songes.

Elle suggéra qu'ils commencent leur chemin. Cela les garderait au chaud malgré les fraîcheurs d'automne. De plus, il y avait bien d'autres choses à voir dans le village que la devanture de Sir Haletone. Athénaïs était sûr que Sir Harrison trouverait leur visite plus agréable ainsi. Elle avait déjà réfléchi à quelques arrêts. Il accorda son pas au sien en galant homme. Pour gagner quelques centimètres de maturité, elle avait mis ses bottes à talonnettes. Ils étaient confortables, contrairement à la Noble. Elle avait peur toutefois que la pierre légèrement glissante la soumette à une humiliation. Cachées dans sa fourrure, ses mains se tordaient sous la nervosité.

Pour rompre doucement le silence qui s'était installé alors qu'ils avaient commencé à marcher, Athénaïs avait questionné le noble sur sa visite aux forges. Avec cette question, elle pourrait savoir s'il y avait déjà été. Elle aurait trouvé un moment propice pour lui faire visiter les lieux dans le cas contraire. Les forges étaient un lieu incontournable à visiter dans la capitale d'Opale. Elle fut un peu déçue d'entendre qu'il était déjà passé, mais le cacha derrière un sourire. Elle devait avouer qu'il y avait un moment déjà qu'elle n'avait pu s'y rendre elle-même. Plus jeune, elle avait eu le caprice d'accompagner son père de multitudes de fois. Mais depuis qu'elle était entrée dans cette entre deux âges, on lui rappelait que c'était déplacé pour une dame… surtout qu'elle n'avait pas encore fait son service. Cela serait, semble-t-il, différent après. Trop vieille pour être une enfant qui suit son père, mais trop jeune pour y entrer de son plein gré. Sans être une passionnée, comme semblait l'être Sir Mahal au vu de son enthousiasme, Athénaïs appréciait leur forme qui cachait une force brutale. Elle avait toujours apprécié écouter son père parlé de ses souhaits aux maîtres forgerons. Elle avait toujours regardé avec attention les mouvements des hommes qui testaient leur nouvel acquis. Elle avait toujours voulu peser une épée pour évaluer si la balance lui convenait. Bref, un de ses nombreux souhaits que seul le temps lui permettrait d'accomplir. Le temps qu'elle passe ce maudit moment où elle n'était ni fille ni femme.

Le Sir s'excusa de monopoliser la conversation. Elle eut un rire qu'elle tenta un peu de dissimuler en remontant son cache-main devant sa bouche. On lui faisait souvent la même remarque. Il était rare que ce ne soit pas elle qui parla à en étourdir son interlocuteur. Elle se retenait d'ailleurs pour ne pas le couper. Sa mère avait horreur qu'elle le fasse et comme en ce jour, Athénaïs tentait de faire bonne impression au Lord… Elle devait maitriser ses défauts. Elle devait agir comme une femme et non comme une enfant. Elle appréciait la présence du Sir Harrison. Il semblait être un drôle de personnage que la jeune femme voulait découvrir. Il lui parla de quels sujets qui l'intéressaient avant d'inviter sa jeune compagne à lui faire part de ses propres loisirs. Les quelques secondes qu'elle prit pour réfléchir afin de séparer ses loisirs d'enfants de ses divertissements plus matures furent suffisamment pour que le noble reprenne la parole. Il était inquiet qu'elle puisse avoir froid. Elle était touchée de son attention envers sa personne encore une fois. Cette fois-ci, elle n'hésita pas avant de répondre.


« Je vous remercie de vous soucier de mon confort, Lord Harrison. N'ayez toutefois aucune crainte. Je suis habituée à la froideur d'Opale et bien pire. Je suis née pendant la pire hiver que le royaume ait connu depuis plus d'un siècle. Mon père dit que cela a forgé ma tolérance. »

Raconta la jeune noble tout en garda le pas de leur promenade. C'est alors qu'elle réalisa son erreur. En mentionnant cet évènement historique, Sir Harrison pourrait aisément comprendre son âge. Même s'il n'était pas d'Opale, il devait être suffisamment renseigné pour savoir qu'un hiver en particulier avait immobilisé le royaume d'Opale entièrement durant les vingt dernières années. Tous ses efforts pour cacher son état d'adolescente venait d'être réduit à néant par son incapacité à dire que l'essentiel. Peut-être que si elle reprenait rapidement la parole, il n'aurait pas le temps de traiter l'information qu'elle venait de donner.

« J'apprécie pour ma part l'équitation et les randonnées. Profiter des magnifiques paysage d'Opale. Je reste très peu en place dans le confort des salons de dames. Je viens d'ailleurs d'achever un voyage jusqu'à Émeraude avec ma Tante. Nous avons profité de l'occasion pour séjourner à Diamant aussi. C'était la première fois que je quittais Opale, à vrai dire. J'ai eu énormément de plaisir. Vous avez dit aimer voyager vous aussi, Sir. Quelle est la destination dont vous gardez le meilleur souvenir ?


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Dim 31 Mar 2019, 08:14

{ An  1570  Mois  11 }


Nous m archions tranquillement dans la grande avenue du village où plusieurs villageois s’affairaient à leur besogne habituel, non sans nous jeter quelque fois des petits regards. Discrets ceci dit, plus par curiosité que par malveillance – du moins était-ce l’impression qu’ils me donnaient. Les villageois standards aimaient peut-être regarder les nobles en espérant qu’ils viennent dans leur échoppe ou autre pour acheter leur produit ? Il n’était pas rare que les nobles marchands ou agriculteurs cherchent par de simples voyages amicaux à nouer des liens avec des producteurs et travailleurs, afin de former des alliances et agrandir leur propre commerce. Mais ce n’était pas mon cas – et de toute façon, mon commerce ne leur sied guère.
Après avoir monopolisé un peu la conversation, je retournais donc quelques questions à mon accompagnatrice. Lorsque je lui proposais ma cape pour la protéger du froid, je fus intérieurement très soulagé de l’entendre refuser l’offre. Ce à quoi, extérieurement, je ne répondis que par un sourire compréhensif. Elle était donc résistante au froid, sans doute que les circonstances de sa naissance y ont joué en effet. Etait-ce une particularité physique ou un pouvoir sous-jacent comme le mien ? Dans tous les cas, au moins je pouvais être sûr que si je disais que j’étais résistant à certaines basses et hautes températures, on ne penserait pas forcément à de la magie. De toute façon, c’était un pouvoir bien trop passif et, hm, inutile pour éveiller la méfiance chez les membres de l’Alliance.
Je ne pus mener plus loin ma réflexion qu’Athénaïs reprit la parole, cette fois pour me dire ce qu’elle aimait faire. Au moins l’on peut dire qu’on a quelque point en commun. Le voyage, avoir la bougeotte, c’étaient des choses qui s’appliquaient également à moi. Cette constatation m’arracha un doux sourire tandis que j’écoutais la fin de ses paroles. Je pris le temps de la réflexion pour répondre à sa question, préférant commencer par là avant de commenter les informations que je venais de recevoir. J’avais beaucoup voyagé dans ma vie, alors il fallait que je tri les différentes destinations pour n’en garder que la meilleure.

« Je suis allé à Turquoise une fois pour affaires. » Bien entendu je préférais éviter d’expliciter le genre d’affaires que je menais à Turquoise. Dans le pire des cas, si elle me posait la question, j’avais déjà une idée de réponse. « Comme Turquoise partage ses frontières avec les royaumes de l’Empire, c’est devenu un royaume très militarisé. Beaucoup de présences de soldats, un simple villageois sort toujours avec une arme sur lui. Ce fut mon meilleur souvenir non pas à cause de la présence militaire, mais à cause du contraste saisissant entre ceci et la nature. La forêt qui fait la liaison avec la Forêt Interdite est magnifique, laissait telle quelle, pas d’exploitation. Cela rappelle un peu la forêt des Elfes, par certains côtés. Je me suis déjà aventuré un peu en son sein, tout à fait discrètement, et ce fut une bien belle expérience. Il est interdit d’entrer dans la forêt de Turquoise, alors ce que je viens de vous dire devra être notre petit secret ! » dis-je avec un sourire malicieux et un petit clin d’œil à son intention.

Il était en effet interdit d’entrer dans la forêt interdite car les Turquais sont de tels superstitieux qu’ils redoutent que s’abatte sur eux la colère de la forêt si quelqu’un venait à y mettre les pieds. Alors que j’étais quelque peu certain qu’il y avait des personnes qui s’y aventurait, notamment les personnes de l’Ombre pour mieux pouvoir se cacher.

« Je n’y ai fais qu’un petit tour, je n’ai rien fait d’autres. Ainsi même si j’ai dérogé à l’interdiction d’y entrer je reste respectueux de leur superstition en ne touchant à rien. Si vous voulez, un jour peut-être ferons-nous voyage ensemble. Enfin, si vous le souhaitez bien évidemment. »

Et si elle avait la permission de pouvoir s’aventurer en dehors du royaume d’Opale, après tout, elle avait peut-être des obligations en tant que noble ce qui l’enracine sur ce territoire. Ce serait bien triste, il est bien plus amusant de pouvoir être libre tout en travaillant pour le compte de la famille comme je le faisais. Un jour j’aspire à pouvoir voyager au-delà de la chaine de volcan, voir ce qu’il peut y avoir. De nouvelles espèces, de nouvelles civilisations ? Qui sait. En tout cas, concernant Athénaïs, il était bien plus facile de ne pas prendre mes jambes à mon cou en mettant mon possible pour ne pas la considérer comme une femme. Ce qui était tout de même un peu difficile.

« En tout cas, peut-être que si je vous avais contacté plus tôt nous aurions pu nous rencontrer à Diamant. J’y possède un manoir. » Nouveau sourire. « En tout cas je note que nous avons quelques points en commun, notamment la tolérance au froid. Ce qui est plutôt appréciable dans certains royaumes ! »

J’eus un petit rire, faisant bien référence à Opale qui n’est pas connu pour être un royaume chaud comme Fal. Alors que nous discutions, nous passâmes à côté d’une petite ruelle sombre. Mais alors que nous étions à son niveau, un homme en sortit en courant, percuta avec violence Athénaïs à l’épaule qui était le plus près, la poussant contre moi avant de s’enfuir tout aussi rapidement. Le tout se déroula en quelques secondes, je n’eus le temps de rien faire, ce qui était un peu déroutant. J’avais posé mes mains sur ses bras pour la soutenir lors de la bousculade, avant de me tourner vers elle avec un air impassible, ce même air que je prenais généralement lorsque la situation ne me plaisait pas, puis je posais une main sur son bras avec sollicitude.

« Tout vas bien ? Vous avez mal quelque part ? » J’eus un regard dans la direction prise par l’homme pressé avant de revenir vers elle. « Il ne vous a rien volé ? »



( Pando )
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Mer 03 Avr 2019, 21:15

Leur promenade allait de bon train. Athénaïs trouvait que le sir était de bonne compagnie. Il était un agréable interlocuteur malgré leur différence d'âge. Ils étaient parvenus à trouver des sujets qui les occupaient tous deux. Pour l'instant, la jeune file ne trouvait rien à redire sur le comportement de l'homme. Il ne la faisait pas sentir mal devant mon manque flagrant de connaissances ou d'expériences, comme d'autres avaient l'habitude. Elle avait à quelques reprises manqué de subtilité quant aux détails sur son âge, mais le noble Mahal ne semblait pas les avoir relevés. Du moins, il n'en laissait rien paraître. Un délicatesse qu'Athénaïs appréciait. Sous son cache-main de fourrure, ses doigts avaient cessé de se tordre. Leur rendez-vous se déroulait dans un respect qui apaisait la jeune fille. Il y avait longtemps qu'elle n'avait pas eu de conversations légères pour le simple bon plaisir de converser.

Elle fut un peu surprise de sa réponse. Puis, elle se rappela que le Sir faisait dans le commerce. Son père n'avait pu être plus précis comme il n'avait jamais eu la chance de s'entretenir avec un parent de la famille Harrison. Il n'était pas rare pour des membres de l'Alliance d'étendre leurs relations professionnelles dans d'autres allégeances pour la prospérité de leurs commences. Athénaïs n'était toutefois pas encore bien à l'aise à cette idée. À vrai dire, elle avait grandi dans une société qui méprisait l'Est de son pays. Que le Sir soit donc si à l'aise de lui mentionner qu'il s'était arrêté à Turquoise lui laissait une étrange impression. Il semblait s'inquiéter qu'elle puisse aller raconter qu'il s'était aventuré dans la forêt Interdite. Elle se contenta de lui répondre par un sourire encourageant. Elle devrait bien s'y faire si elle souhaitait inviter l'homme à renouveler leur rencontre. Turquoise était sans doute que le premier royaume d'une bien plus longue liste. Lorsque l'on aimait voyager véritablement, l'Alliance devait sans doute être bien petite et le choc des cultures, absent.


« Ce serait en effet bien agréable. Il faudrait que cela soit pour bientôt, j'en ai bien peur… Je devrai bientôt faire mon service militaire, voyez-vous. Je n'aurais pas le temps pour bien des voyages. Du moins, pas pour mon plaisir. »

Avoua-t-elle un peu honteusement. Si avec cela, il ne comprenait pas à quel point son interlocutrice était encore très jeune, alors il était un peu stupide. Ou beaucoup trop poli pour relever le fait. Quoi qu’il en soit, elle espérait conserver des relations avec le noble pour le temps qui lui restait encore. Profitez de l’an et quelques mois qu’il lui restait avant de devenir une autre femme.

« Oh ! Vous demeurez à Diamant ? Il me faudra alors vous demander de me rendre la pareille pour aujourd'hui. Je suis sûr que je n'ai pas tout vu encore de ce pays. »

Proposa-t-elle en espérant qu'il accepterait. Elle avait apprécié le château de Diamant, mais elle avait tout de même été déçue de ne pas pouvoir en visiter plus. Elle avait lu tant de choses sur le royaume et ses produits locaux. Aller en déguster quelques-uns lui avait semblé normal. Malheureusement le temps leur avait manqué. Mais cela n'était que partie remise.

Tout ce qu’Athénaïs sentit fut une douleur aux mains puis à l’épaule alors qu’on la bousculait.  Son corps se crispa en réponse à cette douleur qui disparut somme toute rapidement. Elle n’avait pas vu l’homme. Il était sortie de nulle part. Puis elle sentit contre elle, la présence du Noble qui la tenait par derrière pour l’empêcher de tomber. Elle se ressaisit rassurée par la main sur son bras. La noble évalua s’il lui manquait quelque chose à la question du sir Harrison. Elle tapota ses jupes à la recherche de sa bourse qu’elle conservait loin des regards. Rassurée de la sentir contre sa cuisse, elle réalisa toutefois que ses mains était confronté à l’air ambiant. Elle regarda au sol autour d’elle puis elle fut bien obligé de constater que le voleur avait dû lui ravir son cache-main.


« Seulement ma fourrure, mais cela m’est égale. Elle n’avait aucune valeur autre que son prix. Plus de peur que de mal. »

Répondit-elle au sir en plaçant ses mains dans son dos. Elle lui offrit aussi un sourire pour le rassurer de son état. Il n’était pas rare que ce genre d’incident arrive. Surtout lorsque l’on était une jeune dame désarmée. Il lui suffirait de rapporter l’évènement à la garde de la capitale avant de rentrer. Une description de l’homme suffirait pour que les soldats soient alertes quant à ce malhonnête homme qui trainait dans les environs.

« Navré pour la tournure des évènements… J’espère ne pas vous avoir bousculer moi-même. »


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Sam 04 Mai 2019, 15:36

{ An  1570  Mois  11 }


En réponse à notre discussion sur les voyages, la jeune femme m’informa donc qu’elle allait bientôt devoir faire son service militaire, donc qu’elle n’avait que peu de temps pour son plaisir. C’était bien triste pour elle, mais le service militaire étant obligatoire, elle ne pouvait s’y soustraire. Je me souviens de quand j’ai du passer ce service, bien que je n’aime guère combattre, au moins avais-je pu apprendre des choses notamment dans le domaine de la stratégie, à défaut d’être bon escrimeur – mon instructeur en était désespéré. Je n’étais pas spécialement mauvais, en 1 contre 1 je m’en sortirais, mais pas sans séquelles. Enfin bref. Ce fut un moment à la fois éprouvant et intéressant.

« C’est bien dommage ! Mais nous pourrons toujours trouver du temps une fois votre service terminé. Je l’ai moi-même passé, ce fut bien instructif bien que je ne sois pas très doué pour l’art du combat… » avouais-je un peu gêné d’énoncer mes propres faiblesses. Je préférais m’arrêter là pour les remarques sur le service militaire. Chaque personne avait sa propre expérience en la matière et son propre ressenti. Peut-être qu’Athénaïs s’épanouira, ou au contraire attendra la fin avec impatience. Qui sait. « Nous pourrons toujours converser par lettres. »

Nous passâmes alors rapidement au fait que je demeurais à Diamant. Il est vrai que la coïncidence était presque amusante lorsque l’on sait qu’il n’y a pas si longtemps elle y avait fait un voyage. Si je m’y étais pris un peu plus tôt pour la contacter, peut-être nous aurions pu nous rencontrer là-bas – dans ma zone de confort, on va dire. Mais j’avais tardé je l’avoue, il a fallu que le dirigeant des Rol’ay me mettent un coup de pressions sur ma descendance pour que je me mette à prendre contact.

« Ce serait avec plaisir que je vous ferais visiter quelques endroits de Diamant ! Les vergers sont impressionnants, ils sont à voir au moins une fois dans une vie. »

La conversation s’écoulait sans heurt. J’étais moi-même étonné de ma facilité à pouvoir répondre sans trembler de la tête au pied. La marche devait sans doute y faire pour quelque chose, rester en mouvement me permettait de ne pas totalement me focaliser sur le sexe féminin. J’eus une pensée le temps d’un instant, un espoir : celui que sa poitrine ne grossisse pas trop. Voyez-vous, plus elle sera petite, plus cela me fera penser à des pectoraux, et moins je n’y verrais une femme… enfin, dit comme cela c’était un peu insultant, mais si on prend en compte ma phobie…
Puis, sans crier gare, nous voilà bousculer par un malotru. Après un rapide check-up, Athénaïs m’informa qu’elle n’était pas blessée, et que seule sa fourrure avait été volée. J’eus un soupire, de soulagement mêlé à une certaine exaspération. Il faut croire que l’on ne pouvait être noble et se balader dans un village sans être malmener d’une quelconque façon.

« Ne soyez pas désolé, ce n’est point votre faute. Ne vous en faites pas pour moi, je suis plus robuste que j’en ai l’air. » Sourire Colgate Blancheur Maximale. « Vous me voyez soulager que vous ne soyez pas blessée. Cela me fait penser que j’avais un présent pour vous, je voulais vous en faire la surprise à la fin de notre entrevue mais avec ce qui s’est passé, il sera peut-être de mise. »

Gardant le mystère encore quelques instants, je fouillais dans la petite besace à ma ceinture pour en sortir un petit sachet en velours. Je l’ouvris soigneusement, avant d’en sortir un collier en chaine d’argent, avec un petit pendentif composé d’une pierre d’opale à son bout. (Voir image ici et ici).

« Je l’avais gagné lors d’un pari il y a quelques années, en pensant à notre entrevue j’y ai songé et je me suis dis… » Me saisissant du pendentif, je l’ouvris en deux parties distinctes : l’une avec la chaine, l’une avec la pierre. Celle avec la pierre était en faite une lame soigneusement aiguisée. « Je pars du principe que l’on ne doit jamais sortir désarmer… qui sait ? Bon, la lame est petite, mais cela pourrait vous permettre de surprendre votre agresseur et de vous enfuir. » J’emboitais à nouveau les deux partis, puis je levais les yeux vers Athénaïs avant de rougir comme une tomate et de détourner le regard. « C-ce n’est pas vraiment le genre de cadeau que l’on offre lors d’une première rencontre… et je ne sais guère si vous l’apprécierez puisque je ne connais pas vos gouts… hm… comme la chaine est longue vous pouvez le cacher sous vos vêtements si vous voulez… ou ne pas le porter ! Je n’en serais pas vexé, après tout, j’ai peut-être été trop présomptueux… » J’eus un petit rire, mal à l’aise, tandis que je passais nerveusement une main dans mes longs cheveux noirs côté non tressés. « Je… je ne suis pas très doué pour offrir des présents… hm… connaitriez-vous un bon aubergiste pour passer la nuit ? »

Changer de sujets pour éviter de garder le malaise, c’était la base. Maintenant, tendant le bijou-arme à Athénaïs, il ne restait qu’à attendre que ça passe.




( Pando )
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Sam 14 Sep 2019, 18:48

Les battements de son coeur reprenaient lentement un rythme régulier. La mésaventure l'avait tout de même stressé. Il était rare qu'il lui arrive ce genre de péripéties en ville. Il fallait dire qu'aujourd'hui elle abordait des parures plus luxueuses que d'habitude. Cela devait attirer l'oeil des brigands. Il faudrait être plus prudente les prochaines fois. Ella avait été plutôt naïve pour le coup. Sir Mahal était resté calme même s'il s'était inquiété pour elle. Athénaïs fut touché de cette pensée. Elle s'émouva encore plus lorsqu'il l'informa avoir un présent pour elle. Voilà qui était un peu malaisant à son avis. Ils se connaissaient à peine. Qu'il eut pensé à préparer un tel présent sans savoir si elle serait d'agréable compagnie... Sir Harisson était bien un noble respectable. Elle resta un moment interdite devant le bijou qu'il tenait pendu dans les airs. Écoutant ce qu'il avait à dire, Athénaïs fixait le pendentif qu'il venait de séparer en deux parties pour lui montrer sa particularité.

Un sourire naquit sur ses lèvres. C'était le genre de cadeau que son père lui aurait offert. Pour éloigner les indésirables qui oseraient lui faire des avances déplacées probablement. Amusée, la noble leva les yeux vers l'homme de bonne famille. Il sembla soudainement gêné par son offre. Il était plutôt étrange de voir un homme aussi mur s'embarrasser pour cela. Elle tendit la main vers son bras et d'une délicate pression sur son avant-bras, elle souligna :


« Il est magnifique et j'apprécie l'intention. Voudriez-vous m'aider à le mettre ? »

Elle se tourna légèrement pour l'inviter à d'approcher de sa nuque. Elle souleva quelques mèches de cheveux qui s'étaient échappé de sa coiffure. Pour éviter de l'embarrasser trop, elle détourna le regard.

« Je suis touché que vous ayez préparer un tel cadeau pour notre première rencontre. Est-ce que je peux prendre cela comme une confirmation que vous m'appréciez bien ? Du moins, suffisamment pour que l'on se revoit. »

Était-ce un message encourageant comme quoi il apprécierait un deuxième rendez-vous ? Ils avaient beaux s'être échangé des invitations courtoises, pour Athénaïs il ne s'agissait que de politesses entre nobles. Ce cadeau toutefois ouvrait un nouveau chemin pour l'avenir de leur relation naissante.


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Mar 24 Sep 2019, 11:58

{ An  1570  Mois  11 }


Je n’aurais sans doute pas du lui donner de présent. Oui, j’avais eu une mauvaise idée. Après tout, nous venions de nous rencontrer. Des fleurs, à la limite, les fleurs font toujours plaisir aux femmes – oui c’est cliché mais c’est prouvé ! – Mais des fleurs auraient sans doute été encore plus malaisants. Et si elle était allergique aux fleurs !
Un problème en moins, vous me direz…
Mais ce serait tout de même pas mal suspect que lors de notre première rencontre, elle meurt. Non seulement j’aurais ses parents sur le dos, et sans doute aussi la famille royale, puisqu’elle était apparentée au Roi d’Opale ! Non, me mettre à dos la royauté n’était pas dans mon intention. J’aurais juste pas du prendre un cadeau pour elle. Cela aurait évité cette situation plutôt embarrassante. J’étais d’ailleurs sur le point de me raviser, de ranger le bijou et de m’excuser pour avoir été assez présomptueux pour penser qu’elle accepte un présent dès la première entrevue.
Et puis elle posa une main sur mon bras.
Ce fut un contact assez inhabituel, déjà par sa soudaineté. Il était d’ordinaire assez rare qu’une Dame de bonne famille ait l’audace d’initier un contact physique avec le sexe opposé – on leur apprend en général à être prude, enfin, je crois, je n’ai pas d’enfants – mais j’eus l’intelligence de simplement me figer. Ce fut discret, puisque j’avais déjà commencé à être statique avant qu’elle ne me touche. Et c’était déjà un grand progrès, car sinon… sinon, habituellement, si je n’étais pas là pour me faire bien voir, je me serais vivement dégagé avec une expression mi-dégoutée mi-horrifiée en lançant de l’eau bénite par le Dieu de la Testostérone sur Athénaïs en psalmodiant des paroles incompréhensibles tel un fanatique de la sainte Saucisse.
Donc, tout ça pour dire que je me suis figée le temps de ce contact, ayant un sourire timide qui, je l’espérais, sera mit sur le compte de la situation embarrassante plus que sur mon envie de FUIR LOIN DE CETTE FEMELLE.
Ahem, gardons le calme.
Elle finit par retirer sa main, ce qui était une très, très bonne chose, tout en me rassurant sur le fait qu’elle trouvait mon cadeau magnifique. Mon côté un peu paranoïaque se demanda si elle disait cela car j’étais embarrassé afin de m’éviter un malaise supplémentaire ? C’était souvent ce que l’on faisait dans la cour, afin d’éviter par simple courtoisie une situation pire encore. Et aussi par le même coup rendre l’autre personne redevable.
Bon, je vais préférer penser qu’elle pensait vraiment ce qu’elle disait et qu’elle n’essaie pas de prendre une sorte d’avantage ou d’ascendant sur moi. Elle avait l’air bien trop innocente pour cela. Enfin… peut-être pas si innocente que cela, puisque le pire fut à venir : elle me demanda de lui mettre le collier. Mon cerveau eut un bug.

* Hermit. Hermit, je fais quoi ? *
* Bah… mets lui le collier ! *


Ce fut une intervention fort utile de mon jumeau. Evidemment, pourquoi je chercherais conseil auprès de lui ! C’était moi le cerveau dans l’histoire. Même si la mon cerveau ne m’était pas d’une grande aide. Ah ! La voilà qui se préparait à recevoir le collier. Mince ! Il fallait que je réagisse maintenant. Et vite. Histoire de ne pas provoquer un autre malaise.

« Permettez que je réchauffe un peu le collier dans mes mains avant de vous le mettre. »

Après tout, nous étions en pleine saison froide et le collier avait été placé dans une bourse dans le froid. Autrement dit : le métal le composant était froid, surtout que ce n’était pas des lanières de cuir qui composaient le pendentif. Alors je mis le collier dans mes mains, le refermant pour le protéger du froid et qu’il puisse profiter de ma chaleur – puisque la chaleur allait du point le plus chaud au point le plus froid. Ce petit intermède était à la fois pour lui éviter un contact brutal avec le métal, et aussi pour me faire gagner du temps.
Ah ! Elle reprit la parole. Je me concentrais sur sa voix afin d’oublier mon malaise tandis que je pressais le collier entre mes mains pour qu’il se réchauffe plus vite. J’eus un petit sourire. Elle n’était pas bête, la gente dame. Elle avait senti que ce n’était pas simplement une visite de courtoisie entre deux nobles.

« En effet. »

Ce fut mon seul commentaire avant que je ne passe mes bras de chaque côté du visage d’Athénaïs, mes mains tenant chacune un bout du collier, déposant délicatement le métal moins froid contre la jeune femme avant de ramener la fermeture derrière son cou, mes doigts effleurant en quelques reprises sa peau délicate. Le temps avait semblé s’être arrêté durant cet acte, ou bien est-ce mon imagination, tandis que je m’estimais heureux qu’elle ne voie pas mon visage – concentré à ne pas crier.

« Et voilà, » dis-je en reprenant un sourire tout en éloignant mes mains. J’attendis qu’elle me refasse face pour l’admirer avec mon bijou. « Il vous va comme un gant. La pierre est assortie à vos yeux, l’on ne peut faire plus beau hasard. Pour en revenir à votre question…. » Je me permis de reprendre une petite marche, l’enjoignant à me suivre. « Vous revoir serait un plaisir. Cette première rencontre fut très agréable et je ne puis qu’espérer que cela fut le cas pour vous aussi. Enfin… malgré cette petite escarmouche. Votre cache-main volé, je m’en voudrais que vous attrapiez froid – malgré votre résistance, nous ne sommes à l’abri de rien en ce monde. Permettez-moi de vous raccompagner où vous pourrez rentrer au chaud ! »

Afin que je puisse ensuite déguerpir le plus vite. Ah, oui, ce fut quand même une bien belle balade. Mais toute bonne chose a une fin…




( Pando )
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Mar 22 Oct 2019, 21:54

Elle se sentie totalement idiote lorsque le Sir lui suggéra de réchauffer d'abord le métal du bijou avant de le passer autour de son cou. Effectivement, c'était une attention à laquelle elle n'avait pas pensé. Surement dû à son inexpérience. C'était bien la première fois qu'on lui offrait pareil présent. Elle relâcha doucement ses boucles en laissant ses mains glissées sur sa nuque lentement puis sur ses épaules. Elle détourna un peu plus le visage pour que le noble ne puisse la voir l'espace de quelques secondes. Elle grimaça contre elle-même alors que ses doigts mourraient d'envie de la rappeler à l'ordre en lui saisissant le visage. Elle avait commis un énorme faux pas, en montant trop d'enthousiasme. C'était si peu mature et digne d'une noble. Elle était si embarrassé d'avoir agis ainsi. Elle pouvait se sentir rougir de honte. Elle maudissait son comportement enfantin et sa réaction entreprenante.

Lorsqu'il se rapprocha d'elle pour lui passer le pendentif, Athénaïs reprit soin de dégager son cou pour faciliter la tâche de Sir Harrison. Elle observa le résultat un bref instant avant de se retourner vers l'homme. Elle reprit un sourire qu'elle espérait naturelle. Elle caressa du bout des doigts l'ornement.


« Merci. »

Glissa-t-elle avant de reprendre le pas au coté du sir. Elle ignorait si ses faux pas l'avaient humilier au yeux de l'homme. Celui-ci semblait resté d'avis qu'ils avaient eu une agréable rencontre et qu'une prochaine serait appréciée. Toutefois, par politesse, on pouvait dire bien des mensonges. Quoi qu'il en soit, il semblait remplis de bonne intention à son égard. Elle ne manquerait pas de les soulever à son père afin qu'il soit plus rassuré à l'avenir. Elle allait répondre lorsqu'une voix sombre, rude, mais familière s'éleva dans leur dos. Elle se retourna pour identifier correctement l'individu.

« Miss Cassy. »

« Oh! ...Alphonse... »

« J'ai peur de devoir interrompe votre promenade. Les maitres m'ont demandé de vous rappeler le diné de ce soir. »

Athénaïs resta interdite un instant. Était-il possible d'avoir une plus mauvaise synchronisation ? Elle allait s'adresser au domestique, mais les mots moururent au travers de sa gorge. Lutter serait vain et encore plus humiliant devant Sir Harrison. Elle ne pouvait que ravaler et sourire.

« Effectivement. Merci, Alphonse. Sir Harrison, je suis navrée de mettre fin à notre rencontre de manière aussi abrupte. Mes parents reçoivent d'autres noblesses pour le repas et il serait inapproprié que leur unique fille s'y présente en retard. Je suis sincèrement désolé.»

Elle se pencha dans une référence bien basse afin d'exprimer à quel point elle était consterné. Derrière elle, le dénommé Alphonse l'imita par politesse. Lorsqu'elle se redressa, elle posa une main sur sa poitrine, effleurant des doigts le bijou à son cou.

« Je vous suis reconnaissante pour cette plaisante promenade. Je vous souhaite un agréable voyage de retour à Diamant, Sir. N'hésitez pas à me donner de vos nouvelles. Je serai heureuse de les lire. Bonne fin de journée.»

D'un dernier signe de tête, la jeune femme s'éloigna en direction du domestique avant de complètement tourner dos au Noble. Elle dépassa Alphonse qui salua une dernière fois le Sir avant de suivre sa jeune maitresse. Athénaïs avait pris un bon rythme pour être sûr de mettre une distance le plus rapidement possible entre eux et le noble. Qu'allait-il pensé d'elle après cette fin horrible ? Elle était au bord des larmes, comme l'aurait été tout autre jeune fille. Allait-il lui reparler ? Allait-il raconter à ses amis à quel point elle était une minable ? Allait-il désormais se moquer d'elle ? Quelque chose de doux vint alors caresser son visage, interrompant son pas soudainement.

« Vous avez fait tomber votre cache-main. »

« ... Pour l'amour de Sveter... J'ignore si je dois être fâché que vous nous ayez suivis ou inquiète que vous ayez couru ce risque pour un simple vêtement. »

Athénaïs lui prit toutefois l'accessoire des mains pour y camoufler les siennes. Elle observa le visage passible de l'homme qui avait reçu la fastidieuse tâche de la chaperonner aujourd'hui. Elle soupira et se radoucit. Pouvait-elle vraiment resté fâcher contre qui conque ?

« Vous n'avez rien, Alphonse ?  »

« Bien sûr que non, Miss. »

Rassurée, Athénaïs se remit en marche, laissant cette fois-ci son chaperon la rejoindre. Ils reprirent leur chemin vers l'écurie principale du village d'un pas plus raisonnable. Elle ne pouvait qu'attendre des nouvelles de Sir Harrison dans les prochaines semaines. Pour le meilleur ou pour le pire.


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