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Que veux-tu de moi?! [PV]

Invité
Sam 19 Déc 2015, 12:27



Je n'arrivais plus à fermer l'œil ces derniers temps. Trop de choses me hantaient. Oui, je suis un garçon de huit ans à peine, pourtant j'ai l'impression d'en avoir dix de plus. Je n'avais… Plus personne. Enfin, si. Il me restait Harry. Je ne l'avais jamais considéré comme un père au vue de nos différences mais… Il y avait aussi mon jumeau, Kayan… Mais depuis la mort de maman, il était très affecté… Qui ne le serait pas? Nous étions les derniers enfants vivants de Lythia. Les derniers… Oui, Talya et Mattéo n'étaient plus. Même cette mocheté d'Oricea n'était jamais revenue…

A ces pensées, je ne pus m'empêcher de pleurer encore. Je ne faisais plus que ça ces derniers temps. Je n'étais qu'une loque. Je me demande vraiment ce que Xerkh pensait de moi. D'ailleurs, je me demandais ce que j'allais faire tout court. Je voulais être un Chevalier. Comme l'avait été Talya. Et comme ça, j'aurai pu défendre ma famille. Mais… Je n'ai plus de famille ou presque. Que faire? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Devrais-je me rapprocher d'Harry? Lui parler de mes craintes? Ou me confier seulement à Xerkh pour qu'il puisse m'aider à trouver la réponse? Je n'en savais rien. A force de pleurer et de me questionner, je finis par sombrer dans le monde des rêves… Enfin, plus exactement, celui de Mila Lara, qui s'en donnait toujours à cœur joie pour me faire souffrir de ces absences, pour que je ne m'en relève pas… Comme si… Comme si elle ne voulait pas que j'avance.

Alors, comme chaque nuit, ce même rêve se passait. Je ne pouvais me réveiller tant qu'il n'était pas fini. Je me revoyais dans les bras de ma mère. Et puis d'un coup, elle était brûlée vive. Ses cris raisonnant dans ma tête. Ensuite, je me revoyais avec Mattéo et nos entraînements. Nous étions en train de nous battre à l'épée quand soudainement il se faisait empalée par je ne sais quelle obscure magie… Comme si une épée de Damoclès s'était abattue sur lui. Venait le tour de Talya, qui mourrait après être aspergée d'acide en faisant ses potions. Et enfin, Oricéa, qui elle se faisait dévorer crue par une bête sauvage dans la forêt, après un combat acharné qu'elle m'imposait. Et bien sûr, je ne pouvais rien faire pour les sauver.

Je me réveillais alors en sursaut, hurlant, réveillant sûrement toute la chambre… mais ils étaient habitués maintenant je suppose. En sueur, je décidais de sortir de l'alvéole afin de m'aérer un peu. Je n'en pouvais plus, j'étais courbaturé de partout, comme si le poids de la culpabilité qui m'assaillait dans mes rêves pesait réellement sur mes épaules. Une fois dehors, je me mis à courir aussi vite que je le pouvais, étant assez loin pour hurler toute ma peine, toute ma peur sans que personne ne m'entende. Je frappais avec violence le mur devant moi jusqu'à m'en faire saigner les mains. Exténué, je refis le chemin inverse, rentra dans mon alvéole et retourna dans mon lit pour les quelques heures qu'il restait avant que le soleil ne se lève.

J'étais de nouveau plongé dans un de ces foutus rêve. Mais cette fois, une grande femme rousse apparue devant moi… j'en avais déjà entendu parler… C'était Mila Lara! Conscient de la personne qui tenait devant moi, je me mis à lui parler. Ça avait beau être une Déesse, ce qu'elle me faisait subir m'empêchait d'être respectueux envers elle. Et puis, qui le saurait de toutes manières?


« Enfin tu apparais! Il serait temps après toutes ces nuits passées à me torturer! Que t'ai-je donc fait pour que tu me hantes ainsi avec ce qui me blesse le plus, hein?! Que cherches-tu à faire?! Me rendre dingue?! »

Oui, ma colère était palpable, et pourtant une douleur sans nom déchirait mon cœur. Des larmes chaudes coulaient sur mes joues. Je devais bien faire pitié à voir, pourtant celle qui se tenait devant moi s'en fichait pas mal vu ce qu'elle me faisait subir. Allait-elle d'ailleurs me répondre?

Anonymous
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Mar 22 Déc 2015, 07:02
Tu as l’impression d’être fort, tu veux donner l’impression d’être invicible et pourtant tu es si fragile. Tu es comme le petit oiseau à peine éclot , qui veut déjà s’envoler du nid. Chose impossible. Tu as vécu des moments terribles, des moments qu’aucuns enfants ne devrait vivre. Cela t’a blessé, blessé au plus profond de toi-même si tu n’en a pas conscience. Cela a fait de toi ce que tu es aujourd’hui . C’est eux qui sont à l’origine de ton mal. Tu ne dors plus, pauvre petit être. Tu t’isoles du monde. Tu regrettes d’être là alors que les autres sont partis. A quoi bon ? Si tu es ici c’est que ta place est ! que tu as un rôle à jouer . Jusqu’à ce soir j’avais été débordée. Je n’avais pas eu le temps d’étudier ta tourmente en détaille. Maintenant je la comprends. Dormir te fais faire un voyage en enfer. Tu revoyais le visage de ta mère, tu la voyais se faire brûler vive. Tu entends encore aujourd’hui ses cris de douleurs.

Elle qui t’a donné la vie est morte sous tes yeux, tu étais là mais tu ne pouvais rien faire. Tu n’avais que tes yeux pour pleurer. D’ailleurs dans ton rêve, j’ai l’impression que tes yeux sont comme brulés par cette vision d’horreur qui détruit à jamais tes rêves d’enfants. Ce jour-là tu as perdu ta naiveté, tu as été confronté à la violence de la vie. Déjà la maturité d’un adolescent dans un corps d’enfant. Tu n’as jamais parlé de ça à quiconque. Cette douleur est ton point faible, tu le sais petit garçon. Mais tu ne peux l’affronter seul.

Ensuite tu revois ta sœur : Talya . Elle qui était soit disant si douée avec les potions. Malheureusement un matin cette dernière a eu une fiole d’acide qui lui a échappé des mains. Cela est fort triste, mais dans le fond qui aurait donc pu prévoir cet accident ? Personne. Mais malheureusement cela t’a encore touché, c’était TA sœur.


Ensuite ton frère, crois-moi de là-haut j’ai tenté de t’aider mais je ne savais plus quoi faire. J’ai tenté de te faire rêver mais tu étais bien trop terre à terre pour que cela marche. Mais j’ai essayé, un jour je t’ai mener dans un pays beau, tranquille calme. Où les oiseaux chantaient. Mais ta famille est revenue. Ces événements ont brisés quelque chose de profond en toi, tu n’en as pas encore conscience. Ils sont à la fois ta faiblesse, mais feront ta force de demain. De là-haut j’essayais tant bien que mal de te préserver, de te bercer avec des rêves magnifiques mais rien n’y faisait. Je n’avais jamais été confronté à un esprit aussi torturé que le tien.

Tu m’en voulais, je le savais et pourtant je pris la décision de descendre dans ton monde. Je suis venu vers toi et tu as sorti ces mots :

« Enfin tu apparais! Il serait temps après toutes ces nuits passées à me torturer! Que t'ai-je donc fait pour que tu me hantes ainsi avec ce qui me blesse le plus, hein?! Que cherches-tu à faire?! Me rendre dingue?! »


L’acceuil que tu m’avais fait n’était pas des plus chaleureux mais je compris rapidement ta détresse. Je pouvais même lire dans tes yeux que tu ne rêvais que d’une chose : m’étrangler. Mais a quoi cela aurait-il servit ? rien . Alors tu t’es visiblement contenu. Chose rare pour un enfant de ton âge. Je me suis lentement avancée vers toi , et j’ai commencé par dire :


« Keren d’Irianeth, je sais que ce que je vais te dire va te paraître impossible. Je sais que tu vas me détester probablement plus que tu ne le fais déjà. Mais je ne suis pas l’auteur de tes cauchemars, loin de là. Depuis la mort de ta mère je tente de t’aider à dormir en créant des rêves. Mais je crois que le lien que tu avais avec ta mère était bien trop puissant…. C’est la première fois que cela arrive. Je ne sais pas pourquoi cela tombe sur toi . En tout cas saches que ta mère va bien, elle est à mon service et veille sur toi du monde céleste. Elle est fière de toi et ne désire qu’une chose que tu sois heureux. Ton état me peine Keren, tu ne dors pas mais moi depuis que je vois mes échecs s’accumuler je ne sais plus quoi faire pour t’aider alors j’ai décider de venir te voir. Que puis-je faire pour que tu dormes ? Pour aider tes blessures à cicatriser ? »

Anonymous
Invité
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Mar 22 Déc 2015, 09:15


Mila Lara, Déesse des Songes et des Cauchemars, n'étaient pas à l'origine des miens… Sérieusement? C'était une blague ou quoi? A quoi j'avais à faire alors? Je suis pas sûr de vouloir le savoir maintenant… En tout cas, cette Déesse m'assura que ma mère allait bien et qu'elle veillait sur moi, qu'elle voulait que je sois heureux… A ces mots, qui ne firent qu'aggraver la douleur qui consumait mon cœur, je tombais à genoux. Je n'étais plus à ça près, ma fierté s'était déjà envolée de toutes façons… et puis j'étais dans un rêve après tout. Un rêve dont Mila Lara était à l'origine cette fois. Est-ce que c'était son statut de Déesse ou le fait qu'elle ait parlé de ma mère qui avait calmé ma colère? J'en sais trop rien. Je doutais de tout, de tout le monde depuis que maman avait rejoint les plaines de lumières.

Mila Lara voulait m'aider. Et je ne pouvais que la croire. Parce qu'elle n'avait rien tenté contre moi malgré la colère qui m'habitait quelques secondes plus tôt. Elle tentait plutôt de m'apaiser. Peut-être devrais-je lui faire confiance…? Les réponses qu'elle cherchait au travers de ses questions, je ne les avais pas moi-même. Puisque je pensais qu'elle était à l'origine de mes cauchemars, je n'avais pas réfléchit au reste.

Je levais des yeux toujours embués de larmes vers elle, penaud. Je ne savais pas quoi répondre. J'avais besoin d'aider, ça c'est sûr, mais comment refermer ce genre de plaies? Ces blessures, jamais elles ne se refermaient entièrement. Jamais elle ne se refermeraient. Presque instinctivement, mes lèvres se mirent à bouger.


« Je veux… Je veux voir maman... »

Entre deux hoquets, ces mots étaient pour l'instant les seuls qui avait réussi à franchir la barrière de mes lèvres. Oui, je voulais voir Maman, après tout j'étais dans un rêve, Mila Lara était là et en plus elle devait être capable de la faire apparaître.

« Je veux la voir… Mais pas la voir brûler... »

C'était mon souhait le plus cher. J'aurai pu donner n'importe quoi pour la voir quelques minutes, qu'elle me serre dans ses bras, qu'elle me murmure que tout va s'arranger, que tout va bien, qu'elle m'aime… Qu'elle me berce doucement comme elle le faisait toujours… C'est tout ce que je voulais.

Anonymous
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Mar 22 Déc 2015, 15:27
Cet enfant avait les yeux pleins de larmes. Je me sentais si mal au fond de moi, que pouvais-je faire ? Rien. Et pourtant j’essayais encore de faire quelque chose. Même si au fond, cela était peine perdue, je le savais très bien. Mais j’avais ce sentiment indescriptible au fond de moi qui me poussait à venir voir cet enfant . Quand je vis son accueil je regretta rapidement mon choix. Là encore mes sentiments m’avaient mis dans une situation des plus délicates. Qui plus est avec un enfant, être si jeune et si fragile. Dans la vie, nous devons faire des choix et en assumer les conséquences. Mila était une jeune déesse certes mais elle était bien décidée à assumer les conséquences de ses actes. La déesse avait expliquer la situation au petit garçon qui ne semblait pas la croire. Après tout cela paraissait peu probable qu’une déesse n’ait plus la main sur son propre univers et pourtant….Elle prit le temps d’écouter l’enfant il voulait sa mère, la voir. Ça c’était possible. La voir mais pas se faire brûler. Cela semblait possible. Enfin la déesse ne lui avait pas dit mais sa mère travaillait à son service. Elle allait prochainement accéder à la requête de ce pauvre petit chaton en détresse. Cet enfant avait réveillé le côté humain de la jeune déesse, peut-être même le côté maternel. Qui sait ? Elle lança simplement :

- Ne pleures pas s’il te plaît , j’aimerai pouvoir t’aider. Mais mes tentatives ont toutes été échecs. Dieux ne veut pas dire invincibles . Je sais que ce que je te dis peut te paraître impossible … Mais c’est la réalité. Parfois nous ne pouvons rien faire malheureusement.

La jeune déesse se demanda si elle avait le droit de faire venir la mère de l’enfant. Au fond, c’était elle la chef. C’était elle qui commandait. Si réprimande de Parandar il devait y avoir, alors elle assumerait. Rapidement elle demanda :

- Ecoutes Keren cesses de pleurer je t’en supplie. Je vais accéder à ta demande. Ta maman est morte mais elle est immortelle. Elle travaille pour moi. Je la ferai venir à une condition : cela reste entre nous et tu cesses de pleurer car je sais pas quoi faire face à ça.

La déesse demanda à son immortelle de descendre sur terre, elle ne tarda pas à descendre. Vêtue d’une robe bleue, elle se dirigea tout droit vers Keren et le prit dans les bras. Lythia lança un regard plein de reconnaissance à Mila. Mila lança :

- Peut-être que maintenant tu feras de beaux rêves, peut-être que maintenant tu comprends que je ne te veux aucuns mal. Peut-être que maintenant tu cesseras de me craindre ? Je ne sais pas seul toi connais les réponses à ces questions mais je ne suis pas ton ennemi loin de là Keren. Je suis neutre . Je ne sers qu’une chose l’équilibre. Voilà tu sais maintenant . Non je ne t’ai nullement abandonner la preuve, j’ai même pris ta maman à mon service pour être sûre qu’elle soit bien traitée…. Si tu te sens seul, si tu as peur, pries j’essayerai de t’aider. Je veille sur toi tout comme ta maman ne l’oubli pas.

Elle fit une pause. Et repris :

- Ce soir j’ai fait descendre ta mère afin que tu gardes une belle image d’elle que tu chasses celle qui hante ton esprit. Toutefois cela ne pourras se reproduire…. Je tenais à t’en informer.

Elle fixa l’enfant qui semblait plus occupé à regarder sa mère qu’a écouter la déesse… Elle espérait toutefois qu’il l’avait entendu et qu’il avait assimilé les informations… Sinon la séparation serait difficile c’était certain. Elle avait voulu l’aider mais allait-il lui simplifier la tâche ? Elle en doutait grandement mais au point où elle était rendue elle n’était plus à ça près. Elle ferait avec les moyens du bord comme à l’habitude. En tout cas, elle espérait s’en sortir encore une fois, s’il fallait faire des pirouettes, alors elle en ferait et s’en sortirait du moins elle espérait. Elle espérait que l’enfant serait moins hostile avec elle maintenant et qu’il ferait dorénavant de doux rêves en s’imaginant dans les bras de sa maman chaque soir.

Anonymous
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Ven 08 Jan 2016, 13:20

HRP:


« Ne pleures pas s'il te plaît », « Dieu ne veut pas dire Invincible ». Je m'arrêtais un instant de pleurer pour réfléchir à la place. A force de pleurer, j'avais mal à la tête et donc je n'arrivais pas à réfléchir. La prise de conscience fut longue, mais elle venait c'était certain. Les Dieux, après tout, étaient sûrement comme nous. Ils avaient leur qualités, leur défauts. Leur pouvoirs et leur faiblesses. Seulement eux avait une nature divine, pouvait intervenir dans la vie des hommes comme ils le voulaient. C'était la seule différence. Eux étaient immortels en quelques sortes. Leurs pouvoirs étaient simplement plus grand que les nôtres, d'une plus grande envergures… Et d'une plus grande responsabilité également. Si Ryan était impressionnant pour nous, Parandar devait l'être autant voire plus pour les Dieux. Ce soir encore, je me coucherai moins bête. Ce soir encore, j'aurai mûri… Je crois. J'étais tellement perdu dans mes pensées que je ne fis pas gaffe à ce que Mila Lara était en train de dire. Ce n'est que lorsque je sentis une étreinte autour de moi et que je sentis cette odeur si particulière que je réalisais.

« Ma-Maman…. ?! »

Je la serrais également contre moi. Je pouvais la toucher! Elle était réelle! Je le mis à pleurer à nouveau, mais de joie cette fois. Incapable de prononcer un mot pour l'instant, je profitais simplement de pouvoir avoir ma mère à mes côtés, bien vivante. Souriante même. Je m'éloignais un petit peu pour la regarder et lui offrit mon plus beau sourire, malgré les larmes qui coulaient encore sur mes joues. J'écoutais distraitement Mila Lara, ne sachant comment me sentir. J'étais tiraillé entre l'immense bonheur et la culpabilité. Maman m'avait appris à ne pas juger les gens tout de suite et j'avais failli à cela. Pouvais-je vraiment agir ainsi en considérant la peine qui me rongeait? Je ne pense pas. Est-ce que ma mère m'en voudrait? Je ne pense pas non plus. On apprend de nos erreurs.

Toujours blotti dans les bras de maman, je regardais Mila Lara, les yeux emplis d'une reconnaissance encore plus grande que ma joie de revoir celle que j'avais cru morte. Mon cœur me fit mal lorsque je sus que je ne pourrais pas revoir ma mère… Mais je préférais profiter dans ce cas de ces derniers instant avec elle.


« Merci… merci beaucoup, Mila Lara. Je… je suis désolé. Je n'aurais pas du te dire tout cela, alors que tu ne voulais que m'aider. Maintenant que je sais que Maman est là, d'une certaine manière, ça ira beaucoup mieux… Bien sûr, ça ne remplacera pas la douleur, ça ne l'effacera pas. Mais ça l'atténuera. Ça me donnera le courage de continuer. Je te prierais tout les jours, Mila. Jamais je ne pourrais te remercier assez pour ce que tu as fais pour moi ce soir, et les jours à venir… Je me sens honteux d'avoir agi de la sorte avec toi, si je peux faire quoi que ce soit pour me faire pardonner...»

Je gardais le silence et fermais les yeux, le sommeil me gagnant peu à peu, l'odeur de ma mère me chatouillant les narines à chaque inspiration que je prenais. Maintenant, j'étais persuadé que je ne ferai plus de cauchemars.
Anonymous
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