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| Une épaule pour pleurer ? [PV Elros] |
| | InvitéSam 16 Jan 2016, 16:15 [HRP : Ce RP est la suite directe de celui-là]
Dawn et Enora venaient de sortir de la chambre. Opraline avait apprécié le soutien de ses sœurs d'armes dans ce moment difficile. Après la lettre de Leia, la présence des deux Chevalière avait été bienvenue. Si personne n'avait remarqué sa détresse, et donc que personne n'était venu, la demi-Pardusse ne savait pas du tout ce qu'elle aurait fait. Elle aurait même pu faire une bêtise. Ce qui, en y réfléchissant, aurait signifié la perte d'un très bon guérisseur de l'Ordre. Elle était tellement dévastée que tout aurait pu arriver. Donc, oui, l'intervention de Dawn et Enora avait été très appréciée par Opraline. Elle les remerciait pour cela. Et d'ailleurs, en y regardant bien, cette intervention n'avait pas fait qu'empêcher la jeune femme de faire une bêtise. Elle semblait un peu moins triste depuis l'intervention de ses sœurs d'armes. Oh, bien sûr, elle était toujours dévastée par ce qu'elle avait appris, mais elle n'avait plus envie de tout casser, ni de pleurer toutes les larmes de son corps. Opraline voulait toujours pleurer, elle n'y pouvait rien, mais peut-être un petit peu moins que lorsqu'elle avait lu la lettre pour la première fois.
Malheureusement, tout ne dure pas indéfiniment et même si, pendant un temps, la demi-Pardusse était allée mieux, sa tristesse finit rapidement par reprendre le dessus. Dawn et Enora auraient peut-être dû rester un peu plus finalement ! Mais elles n'étaient plus là, alors Opraline allait devoir recommencer à broyer du noir seule dans sa chambre. Elle poussa un hurlement de détresse et se jeta de nouveau sur son lit pour y pleurer toutes ses larmes, sans arriver à se calmer. Elle se remémorait tout les bons moments qu'elle avait passés avec sa petite amie, toutes les petites attentions qu'elles avaient l'une pour l'autre… Aussi, pour la première fois depuis qu'elle avait lu la lettre, la Chevalière se demandait ce qu'elle avait pu faire pour que Leia accepte de partir avec une autre, même si c'était son âme-sœur. Elle commençait même à envisager que cette dernière n'ait pas été forcée à partir. Seulement, cette idée lui faisait trop mal et ne la faisait que pleurer encore plus, alors elle préféra l'ignorer et se dire que Leia n'était pas partie de son plein gré...
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| | | | InvitéJeu 21 Jan 2016, 16:34 Une détresse de plus en plus grande. Un cri. Des objets qui se brisent. Il n'y avait plus aucun doute là-dessus, un membre de l'Ordre venait de recevoir une bien mauvaise nouvelle. Un mort d'un proche, peut-être? Pour l'instant, Elros n'en avait aucune idée. Il avait commencé à ressentir cette détresse grandissante dans l'aile des Chevaliers, simplement il n'avait aucune idée de qui il pouvait bien s'agir. S'en souciait-il vraiment? Pas vraiment. Tout ce qui l'important pour l'instant c'était de trouver qui semblait avoir besoin de réconfort. C'est donc à grande enjambées et sans vraiment d'efforts qu'Elros parcourut la distance le séparant de cette personne. Arrivée dans l'étage des chambres, il s'arrêta net, sondant l'endroit. Il reconnu tout de suite la personne en détresse… C'était Opraline. Ils ne s'étaient jamais vraiment parlés, cependant la demi-pardusse avait un certain charme avec ses petites oreilles animales et une étrange aura l'entourait. Elros se souvint du jour où il avait été confronté à cette étrange aura, ne sachant pas vraiment de quoi il s'agissait, craignant presque même que ce soit encore un coup d'un certain Immortel… Afin d'apaiser ses craintes, il en avait parlé avec son acolyte de toujours, Zäck. Après une conversation plus ou moins longue, Elros avait compris que l'aura blanche n'était autre que la preuve que l'autre moitié de son âme se trouvait ici. Il avait effectivement entendu parler de cela pendant ses cours lorsqu'il n'était encore qu'un élève. A la création d'un homme, l'âme est scindée en deux et chaque moitié se retrouve dans un corps différent, normalement peu souvent destinées à se retrouver. Mais il faisait partie de ces chanceux l'ayant retrouvé. Cependant, il n'en avait jamais vraiment parlé avec la demi-pardusse et sûrement cette dernière ne l'avait-elle pas remarqué puisque jamais elle ne lui en avait parlé. Elros soupira, cette occasion n'était pas des meilleures pour aborder le sujet… Mais au moins il pourrait enfin avoir une bonne raison de parler à Opraline sans avoir l'air stupide. Il était déterminé à rassurer la demi-pardusse lorsqu'il vit que deux de ses sœurs d'armes s'en occupait déjà. Il haussa les épaules. Deux personnes étaient déjà amplement suffisantes pour apaiser le cœur d'Opraline, alors il ne s'imposerait pas.
Il décida simplement de s'adosser au mur, du côté de la chambre et d'attendre que les filles en sortent: il irait ensuite tenir compagnie à Opraline et essayer de lui changer les idées en lui disant à quel point il était stupide de ne pas lui avoir adressé la parole avant. Il comprit soudainement pourquoi il valait mieux que des filles soient là pour Opraline… C'était une histoire de cœur et il était loin d'être de bons conseils dans ce domaine. Après de longues minutes, Enora et Dawn ressortirent de la chambre. Elros savait qu'Opraline n'était qu'au début de ses souffrances et c'est pour cela qu'il avait attendu, toujours adossé au mur. Il n'attendit pas plus longtemps et entra dans la chambre. Il fut surpris d'y voir autant de pagaille, même s'il avait une idée de ce à quoi la chambre de la Chevalière devait ressembler vu ce qu'il avait entendu quelques instants plus tôt. Le désordre de la chambre devait fortement ressembler au flux d'émotions qui se battaient chez la demi-pardusse, de nouveau allongée sur son lit. Elros ne savait pas vraiment comment aider la jeune femme. La calmer avec un contact physique comme lui caresser les cheveux ou lui tenir la main auraient certainement été trop osés pour une première conversations entre les deux individus. Il décida donc de simplement s'accroupir au niveau de la tête d'Opraline et de lui parler doucement.
« Bonjour, Opraline. Je m'appelle Elros. Je suis sincèrement désolée de ce qui t'arrive et j'aimerai t'apaiser mais malheureusement, les mots sont la seule chose que je peux t'apporter. Et mon épaule si jamais tu veux pleurer ailleurs que sur ce pauvre oreiller qui n'est pas près de sécher. »
C'est tout ce qu'il avait trouvé à dire et il se trouvait bien stupide. Mais au moins il était fière, il n'avait pas fait de bêtise comme à son habitude. Il aurait pu mettre les pieds dans le plat en parlant de l'aura, alors que celle qu'Opraline aimait venait de partir avec son âme-sœur… Il se sentait finalement stupide de se retrouver là, l'aura lui rappellera sûrement cette dure révélation. Il espérait alors que son humour assez douteux éveillerait en la demi-pardusse un sentiment de confiance et qui sait, ferait naître un sourire sur ce visage douloureux. Il appréhendait beaucoup la réaction d'Opraline et ajouta :
« Si tu veux être seule, je le comprendrai. Si tu veux que je m'en aille, tu as juste à le dire. Mais je n'aurais pas pu me pardonner de te laisser seule dans cet état sans avoir essayer de t'aider. »
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| | | | InvitéMar 22 Mar 2016, 13:12 - Spoiler:
Désolé du retard ^^'
Ses petites oreilles de chat rabattues sur son crâne, les yeux rougis par le chagrin, Opraline ne devait pas être belle à voir en ce moment. Mais, pour l'instant, elle s'en fichait. Tout ce qu'elle voulait, c'était pouvoir remonter dans le temps et empêcher Leia de partir avec son âme-sœur, ou, encore mieux, les empêcher de se rencontrer. Malheureusement, c'était impossible, et la demi-Pardusse le savait bien, ce qui la rendait d'ailleurs encore plus triste… Alors elle se contentait de pleurer et pleurer encore, espérant peut être que cela suffirait à la soulager… Seulement, pleurer toutes les larmes de son corps ne suffirait pas, il lui fallait quelqu'un pour la réconforter. Et, justement, alors que la Chevalière pleurait sur son oreiller, elle entendit une voix masculine lui adresser la parole. Elle se retourna donc pour voir son visage. Mais ce qu'elle vit alors ne fit qu'accentuer son chagrin. En effet, Elros était entouré d'une aura lumineuse qu'Opraline reconnut tout de suite. Elle ne l'avait jamais vue auparavant, mais elle savait que cette aura était celle des âmes-sœurs… Âme-sœur avec qui Leia était partie. Pourtant, même si l'aura lui rappelait de mauvais souvenirs, la demi-Pardusse ne voulait pas qu'Elros parte, bien au contraire. Elle avait besoin de son réconfort… Alors, même si elle n'en avait pas vraiment envie, elle se força à sourire.
"Non, restes… J'ai vraiment besoin de quelqu'un à qui parler… Et puis, si je reste toute seule, j'ai bien peur de faire une bêtise !"
En effet, même si son envie de se trancher les veines s'était calmée, Opraline craignait que cela la reprenne si personne ne l'en empêchait. Or, elle ne voulait pas priver l'Ordre de ces talents. La présence d'Elros était donc la bienvenue. Mais, en dehors de cela, la Chevalière se sentait en sécurité avec lui, sans vraiment savoir pourquoi. C'était comme si l'aura qu'elle voyait avait un effet réconfortant sur elle, comme si Elros était la seule personne dont elle avait besoin à ce moment précis. Alors, instinctivement, Opraline se leva et alla se blottir dans les bras de son âme-sœur, toujours accroupi par terre. Dans d'autres circonstances, la blanche aurait pu trouver cela un peu trop intime, mais, pour le moment, c'était exactement ce dont elle avait besoin…
"Dis… Pourquoi le destin est si cruel avec moi ?"
Cette question était plus une question posée à elle-même, mais la Chevalière voulait tout de même savoir si Elros avait une explication. Après tout, subir la mort de sa mère adoptive et le départ de sa petite amie en si peu de temps, c'était forcément une malédiction...
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| | | | ParandarLun 21 Nov 2016, 19:49 Bonjour !
Le RP est-il toujours d'actualité ? Sans réponse elle sera déplacée le 5 Décembre dans les Archives.
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| ◊ Modération ◊ Rang Classique : PNJ Nombre de messages : 2601 Rôle : Représentation physique des modérateurs
Plus sur le personnage Âge: Naissance du monde Race: Divine
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