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Une veillé à l'improviste [PV Hanaaa]

Invité
Lun 08 Fév 2016, 23:08
6e mois de l’an 1254

Le soleil commençait tranquillement à ce coucher. Xerkh revenait de la Forteresse après y avoir laissé Miya avec Amélia. La majorité du temps la belle Chevalier dormait avec lui et leur fille qui avait déjà deux ans et demi dans la Tanière qu’il avait spécialement aménagée pour y accueillir celle-ci et l’enfant. Il avait pris la peine de construire par-dessus une belle petite maisonnette assez spacieuse pour le trio, du moins, plus ou moins acceptable. Pourquoi? Il ne voulait pas que quiconque sache l’emplacement de sa cachette. C’était peut-être étrange vue ainsi, mais depuis son arrivé sur Irianeth, Xerkh avait travaillé fort pour l’aménagement de son endroit à lui. Invité la Chevalier à y vivre avait été pour lui quelque chose de tout à fait naturel. La petite maison servait simplement de couverture à sa réelle demeure sous la terre, mais elle était bien fonctionnelle et solide. Il avait eu cette impression étrange que la Midjin-Celeste avait durant un court laps de temps sous-estimé sa capacité à construire quelque chose dans le genre, mais, elle avait sans doute été agréablement surprise. Il refusait de laissé sa fille grandir dans la Forteresse parmi tant de Nobles pour plusieurs raison, mais celle qui passait le mieux semblait être le fait qu’il n’arrivait pas à y rester bien longtemps et encore moins y dormir. Les seules fois où il avait réussis se comptais sur les doigts d’une main et généralement ses nuits avaient été plutôt mouvementé. Il avait, depuis les dernières années, surtout durant les mois de grossesse de la Chevalier, passé beaucoup plus de temps à cet endroit qu’en dix ans. Il l’avait fait pour Amélia, parce-qu’elle avait besoin de lui, parce-que la grossesse n’avait pas été des plus facile. En était-il étonner? Non, pas vraiment. Il avait donc passé la majorité des nuits éveillé à veiller sur elle, à en prendre soins. Derrière ses airs sauvages pour la grande majorité, certains avaient dû s’avouer que le Chevalier était un être très dévouer qui ne recherchait non plus aucune reconnaissance.

Ainsi donc, ce soir, Amélia l’avait presque jeté. Ce n’étais pas méchant de sa part, elle voulait simplement qu’il profite de sa soirée un peu afin de pouvoir chassé à sa guise et de vaquer à ses occupation plus bestiales. Il avait hésité étrangement, ce disant qu’il aurait d’autres occasions et il en avait aussi, seulement, depuis l’arrivée de leur petite fille, il devait avouer que entre l’enfant, les entraînements, les missions, et tout ce qui pouvait venir avec chacune de ses catégorie, lui prenait beaucoup de temps, sans compté les Berserks. Cela avait le bon côté de lui occuper l’esprit. De retardé cette bombe en lui qui risquais d’exploser à n’importe quel moment.

Sous son apparence Berserker, il parcourait la forêt à la course, courant à grande vitesse pour aucune raison particulière. Il pouvait courir aussi vite qu’il le souhaitait et plus encore. Il rêvait malgré lui des forêts des Territoires Inconnues, de ses plaines et de son gibier au gout alléchant, bien plus que ce qui foulait Irianeth. Nostalgique, il finit par s’arrêter net, changeant littéralement d’état d’âme en sentant l’odeur d’une proie. Laissant place à ses instincts plutôt qu’à ses pensées bien plus troublé que quiconque pouvait l’imaginer. Sur la piste de la bête, le Berserker s’élança prudemment. Il était en mode chasse et ce pressé avait trop de risque de le trahir sur sa présence, ce qui ferait fuir bien loin le Gibier. Se mouvant donc doucement, le nez tantôt en l’air, tantôt au sol, il conclut qu’il ne devait être qu’à quelques mètres de sa proie. Cessant tout mouvement, il repéra le Cerf non loin de lui. La bête sur ses gardes, avaient semblé capté sa présence, mais immobile tout comme sa proie, Xerkh ne bougea pas d’un seul centimètre. Dès que l’animal baissa sa garde, baissant la tête pour brouté l’herbe au sol, le prédateur s’élança, ne laissant aucune chance de fuite à sa proie qui n’eut le temps que de tenté un ou deux bon avant de sentir le poids du Berserker sur son dos et de s’effondré, agonisante, suffocante.

N’ayant personne avec lui, il fit ce que n’importe quel prédateur aurait fait à sa place. Il commença tout simplement à dévorer l’animal sans plus de cérémonie. Après à peine quelques minutes de dégustation de ce fin menu, une présence le dérangea. Enfin, c’était une façon de parler car déranger était un bien grand mot étant donné la présence qu’il capta. Son odeur était agréable et bien reconnaissable. La bête leva la tête en direction de cette présence, bien avant qu’elle n’apparaisse à travers la forêt. Elle l’avait sans doute sentie pour quitter le sentier, car rares étaient ceux qui quittaient les sentiers sans savoir d’avance où aller. Ne se souciant pas de l’apparence qu’il avait, ni du sang qui le recouvrait, il rebaissa la tête en continuant de manger, acceptant bien entendu cette approche et une fois celle-ci à sa hauteur, il finit par relever de nouveau la tête pour mieux la regarder de son regard incandescent, sauvage.

**Hanäe.**

Laissa-t-il échapper mentalement à l’intention de la venue. Il délaissa sa proie bien entamé et fit quelques pas vers la jeune Apprentie pour lui offrir un coup de tête affectif sans le moindre effort, étant de toute façon à sa hauteur. Il était heureux de la voir. Cela faisait un long moment déjà qu’ils ne c’étaient pas vue seuls à seuls. Chacun avaient leurs priorités du moment et bientôt peut-être que son amie aurait plus de temps libre aussi. Avoir un maître n’étais pas toujours chose facile et il était plus que difficile de pouvoir bien profité de ses rares temps libre, voir, inexistant. Xerkh avait eu beaucoup de chance et il le savait, mais les études relié à la Sorcellerie avait beaucoup de pratique et beaucoup de bouquins à lire, enfermé. Lui, il n’aurait pas survécu, sans doute qu’Hanäe profitais de l’un de ses temps libres avant les attributions qui arrivaient déjà à grand pas. Personnellement, il avait l’impression que les siennes avaient été il n’y a de cela qu’un an, tout au plus. Il n’avait pas chômé depuis et avait tout de même eu la chance de croisé son amie à quelques reprises, mais sans plus, au grand bonheur de sa mère sans doute.

Il contourna la future Sorcière et l’observa sans gêne. S’il avait été sous son apparence humanoïde, il aurait sans doute eu un sourire taquin sur les lèvres, amical. Peut-être qu’Hanäe ressentirais tout ceci. Une chose est sure, elle ne devait en aucun cas se sentir menacer par lui, elle ne l’avait jamais été. Elle avait changé, elle avait vieilli et elle était encore plus belle et resplendissante qu’il y a cinq ans. Il l’avait toujours trouvé mignonne, mais plus le temps passait, plus elle lui semblait attirante. Évidemment comme d’habitude, il préférait garder cela pour lui, prenant son rôle de protecteur bien plus au sérieux que ses propres pulsions après tout. Il était aussi curieux de savoir comment se passait ses études et si elle n’avait pas subit un lavage de cerveau à la Sorciers. Fallait-il préciser que Xerkh détestait les Sorciers? Heureusement qu’il avait connu Hanäe plus tôt, car cela lui avait permis de la voir bien plus comme une amie que comme une Sorcière. Elle avait de loin réussis à l’amadouer sans même le faire exprès, ni même sans s’en apercevoir. Aucun Sorcier ne pouvait se vanter de cela avec le Berserker.

**Qu’est-ce qui t’amène par ici hors des sentiers? Tu sais que sa peut-être dangereux.**

Puis, il expira bruyamment. Si son amie était là, ils allaient sans doute en profiter pour discuter un peu et récapituler leurs dernières années. De moins il l’espérait et cela lui faisait plaisir. Il s’éloigna donc un peu d’elle afin de prendre sa forme humanoïde tout en cherchant du regard l’endroit où il avait laissé son sac à dos, chose qui ne devait pas être bien loin.

-Dis, tu as faim?

Demanda-t-il tout en repérant finalement son sac sur le sol pour le prendre de façon victorieuse, pour l’ouvrir et enfiler son pantalon avant de revenir vers son amie. C’était une invitation tout à fait habituelle venant du Berserker. Ils étaient à un bel endroit. D’ailleurs, ils se trouvaient à quelques mètres d’un petit lac. Ils pourraient bien s’y diriger et y faire un feu pour discuter si elle le voulait bien. Il s’approcha de sa proie et la souleva dans ses bras. Bon. S’il n’allait pas la manger tout de suite, il devrait au moins l’éviscérer comme il se doit afin de bien conserver la viande… Viande qu’il  savait très bien qu’il mangerait entièrement d’ici demain matin, mais quand même. Il lui fit signe de le suivre.

-Tu me fais un beau feu? Et puis, comment se passe ton apprentissage, tu as hâte aux attributions?

Demanda-t-il un peu amusé en arrivant à la lisière de la forêt, question de faire un clin d’œil au cours qu’il avait déjà offert, puis, il laissa tombé la carcasse pour commencer le boulot en attendant que son amie réponde à ses questions.



[Édité la date c'étais 1254 et non 1255 Rolling Eyes]


Dernière édition par Xerkh le Mer 30 Mar 2016, 15:44, édité 1 fois
Anonymous
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Jeu 11 Fév 2016, 00:02
Le temps passait parfois vite, parfois long. Je ne savais comment le décrire. La seule chose que je savais à présent, c’était que j’étais sur le point de devenir Sorcière dans pas long. Autant dire que je redoublais d’effort pour prouver que je méritais bien ce titre. Ça avait toujours été le but. Prouver. Ce titre. En fait, ce n’était pas tant le titre qui m’attirait. C’était de montrer ma force. De prouver qu’on pouvait compter sur moi. Je m’étais orientée vers ce … métier? Ce titre? Simplement car je savais que c’était dans ce domaine que j’excellais. Si j’avais manié l’épée habillement, j’aurais terminé chevalière. Tout cela pour dire que le titre que j’allais porter, j’en étais fière, mais ce n’était pas ce que je souhaitais avant tout. N’importe quel titre m’aurait suffi si celui-ci m’aidait à me surpasser. Si celui-ci prouvait aux autres que je n’étais pas faible. Que j’étais forte. Que j’étais utile ici. Oui. Utile… C’était quelque chose, d’étrangement important pour moi.

Mon maître me poussait à me surpasser et je la laissais faire. Les méthodes n’étaient pas toujours traditionnelles, mais ça m’était égal. Je ne disais rien là-dessus. J’assumais car je savais que c’était la façon d’être forte. C’était presqu’une obsession. Bien entendu, je n’en parlais pas. Je n’en avais pas besoin. Toute personne qui me connaissait savais que dans ma tête, veux qui survivais, c’était des forts, ceux qui mourrait, étaient simplement trop faible pour le monde d’Irianeth. Encore aujourd’hui, j’avais prouvé ma force en terminant l’entrainement avec mon maitre. Ma force physique avait augmenté avec les années. Même si je n’étais pas la plus forte, la plus musclé, je savais endurer bien des choses maintenant. Mais le mental était maintenant ma force. Je crois qu’il l’avait toujours été. Sauf que maintenant, je comprenais un peu plus le monde dans lequel je vivais. Je ne comprenais pas encore tout. Loin de là. Sauf que je ne passais de moins en moins bizarre envers les autres. Car je pouvais comprendre les doubles sens. Par contre, ma façon de penser n’avait aucunement changé. Et c’est surtout cela qui finissait par me rendre parfois spécial aux yeux de bien du monde.

Il avait par contre une personne qui me comprenait. Cette personne me comprenait simplement car elle semblait vive dans le même esprit que moi. Xerkh. Depuis que j’étais enfant, il me comprenait. Sans même se rendre compte, on s’aidait à mieux comprendre les gens autour de nous. Depuis quelques temps, on ne se voyait pas souvent. Cela me désolait un peu. Les temps libres manquaient. Plus que je le pensais. De plus, pour rajouter sur tout le temps, Xerkh avait maintenant une vie de famille. Si on pouvait appeler cela ainsi. Il avait une petite fille. C’était important qu’il s’occupe d’elle. Je comprenais ça parfaitement. Les parents, c’est les héros des enfants. Leur model. Si le parent est fort, l’enfant le sera.

C’est en pensant à tout cela, dans un moment de détente que je me permettais, que je décidai de voir où était justement Xerkh. Il était parfois à la forteresse à cause d’Amélia qui y restait souvent. En ce moment, de ce que je ressentais, il était dans la forêt. C’est d’un pas décider que je sortie de la forteresse. J’avais bien sentie qu’il chassait. Qu’il était sous sa vraie forme. Mais ça ne me dérangeait aucunement. Je l’avais déjà vu sous cette forme. Même la première fois que nous nous étions rencontrés. Je marchai à travers le sentier et le quitta après un moment. Chose que peu de gens faisaient. Car on pouvait se perdre si facilement. Sans oublier les dangers sur lesquels nous pouvions tomber. Je suivais sa présence. Il était proche de moi, je le voyais ou plutôt le sentait. Plus j’approchais, plus mes yeux devenaient clairs. Signe que j’étais heureuse. Contente. Bref, tout ce que vous vouliez.

J’étais à quelques mètres de lui quand je le vis se nourrir de la bête qu’il venait surement de chasser. Je comprenais que c’était sa façon de manger. Sa nature de chasser ainsi. Et c’était surement pour cette raison que je n’étais nullement offusquée par l’image qui s’offrait à moi. Je laissai un petit sourire sur mes lèvres lorsqu’il prononça mon nom. Je m’avançai un peu plus. Je le fixai lorsqu’il me demanda ce que je faisais ici. Et ne fut pas surprise de mentionner que ça pouvait être dangereux. Il avait toujours été protecteur envers moi. Depuis toujours.

« Le danger ne me fait pas peur. Tu le sais. Et de toute façon, mon protecteur n’était pas si loin. »

S’il m’aurait arrivé quelque chose, je ne doutais pas une seule seconde qu’il serait arrivé dans les minutes. Ok, je sais que je ne devrais pas me fier à cela pour braver les dangers.

« Si je survie aux dangers, c’est signe que je suis forte, que je suis utile… Sinon… Je suis qu’une faible. Et les faibles, on sait ce que ça donne. C’est inutile. Ça ne sert à rien. Et la mort n’est qu’une délivrance pour ceux-ci. »

Je haussai les épaules. Là n’était pas la question. Je n’étais pas venue ici pour savoir si je valais la peine de vive ou de mourir.

« Je voulais prendre des nouvelles. On ne se voit pas souvent. Et… Ta présence me manque? Je ne sais pas réellement en fait. Je n’aime pas être entouré de monde. Je n’aime pas la présence de bien des gens. Mais la tienne, j’y suis habituée. Depuis un moment, un long moment, on ne se voit plus. »

Plein de mot simplement pour dire, tu me manques. Pourquoi de ne pas l’avoir dit simplement ainsi? Parce que comprendre ce genre d’émotion était beaucoup plus complexe pour moi que pour bien du monde. Je le laissai s’habiller. Il me demanda si j’avais faim. Pas beaucoup, pas vraiment, je ne sais pas. Mais, une petite bouchée ne serait pas de refus. Je fixai de mes yeux bleus mon ami alors qu’il me demandait de faire un feu. Je savais qu’il voulait que je fasse un feu sans magie. Je hochai la tête. Je ramassai quelques branches, des feuilles, deux roches. Bref, tout le nécessaire pour allumer un feu. Rapidement, mais efficacement, je plaçai le tout. Après quelques minutes, un feu s’alluma. Il finit par prendre correctement après quelques minutes de plus. Et voilà, nous pouvions discuter autour d’un feu. Manger aussi. Il aurait simplement manqué quelques choses à boire, mais ça.

« Mes études vont bien. Du moins, je pense. Je semble bien performer. Mon maître m’aide et fait bien son travail. L’attribution arrive bientôt. Je n’arrive pas à réaliser que je vais être Sorcière. Je ne sais même pas ce que c’est censé faire réellement… Et si j’ai un apprenti… Je… Enfin. Ce n’est pas sûr. Il ne reste pas beaucoup d’élève dans la génération. Et je ne sais pas s’il en a qui voudront être dans cet ordre. Tu sais… J’ai choisis. Je pensais que c’était ma place. Et je le crois toujours. Mais… Je ne sais pas pourquoi j’ai choisis et parfois ça me fait … Je n’aime ne pas savoir. Ne pas comprendre une décision. Alors, je finis par me dire que c’est simplement parce que je suis douée dans la magie. »

Encore une fois, beaucoup de blabla. Plus les années avançaient et plus je comprenais que parfois, je n’étais pas comme les autres. J’analysais tout. J’avais l’impression qu’on me jugeait sur tout. C’était si compliquer dans ma tête. Je soupirai en fixant le feu.

« Et toi? Comment va ta fille? Elle doit être avec Amélia si tu es ici pour chasser. J’espère ne pas t’avoir trop dérangée. »
Anonymous
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Ven 12 Fév 2016, 21:41
Il c’était simplement contenté de faire un sourire. Cela pouvait paraître simple pour la majorité, mais le sourire de Xerkh était précieux. Pas parce-qu’il était spéciale, mais parce-que ce genre de sourire, il ne l’offrait pas à tout le monde. Très peu de gens y avaient droit. Oh, il avait des sourire farceur, des sourires carnassier, des sourire sombres, mais pas souvent ce genre de sourire. Il commença donc à éviscérer l’animal, retirant l’estomac en prenant soins de ne pas le percer et de contaminé la viande. Après tout, Hanäe n’avait pas le même estomac que lui. Une simple bouchée tacher de l’intérieur des entrailles pourraient bien la rendre malade une ou deux journée, si ce n’étais pas plus. Et il ne voulait pas ça, pas du tout.

Il comprenait la théorie d’Hanäe concernant le danger, mais il n’était pas tout à fait d’accord avec elle sur ce point. Sans doute qu’avec les années elle comprendrait certaines choses. Parfois il avait lui-même tendance à oublier que plusieurs années les séparaient. Combien donc? Cinq, six? Sincèrement, c’était une question à laquelle il n’avait pas de réponse instantanée. Il y repasserait plus tard s’il le fallait puisque de toute façon, pour le moment, ce n’étais pas du tout pertinent.

-Il n’y a pas que la force qui est importante pour survivre. Il y à la ruse, la vitesse, la détermination, l’expérience aussi ou simplement la chance. Tu sais, une personne peut mourir par simple malchance, cela ne veut pas dire qu’elle était inutile ou faible, mais c’est vrai que… Souvent c’est le cas.

Il observait la future Sorcière ramasser tout ce qu’il fallait pour faire un feu et cela lui fit plaisir de voir qu’elle prit la peine de l’allumer sans magie. Il se demandait si, après ce qu’il avait dit, son avis changerait un peu ou si elle trouverait, comme la majorité de la Noblesse d’Irianeth, que ses propos ne tenaient pas la route. Après tout, il ne pouvait pas se vanter d’avoir été le plus fort lorsqu’il était enfant. Il avait survécu grâce à bien d’autres facteurs. Faible? Non, affaiblis était le mot juste, mais bon. C'est vrai que peut-être que ce genre de conseil venant de lui pouvait sonner faux pour la majorité. Il était réputé pour être une brute sans cervelle. C'était vrai que parfois il agissait sous l'impulsion ou l'instinct lors de combat, mais cela ne faisait pas de lui un idiot. Il fit une pression avec la paume de sa main sur la cage thoracique de l’animal pour la brisé afin de faire des jolies côtes levée pour son amie qu’il mettrait au-dessus du feu lorsque celui-ci serait suffisamment entamé pour y cuir comme il se doit la chair.

Puis, Hanäe lui expliqua un peu pourquoi elle était ici en ce moment. Cela lui fit plaisir, c’était évident. Ayant fini de préparer la viande qui suffirait sans doute plus qu’amplement à la Sorcière, il l’écouta parler tout en se dirigeant vers l’eau pour y rincer ses mains recouvertes de sang. Il trouva son attention… Gentille? Prendre de ses nouvelles, c’était quelque chose qu’il n’avait jamais vraiment vécue avec quelqu’un, enfin, que quelqu’un semble lui démontrer un intérêt du genre. C’est vrai qu’ils étaient amis et c’était sans doute tout à fait normal après tout qu’après un certain temps sans ce voir comme ça, de vouloir prendre… Des nouvelles. Après tout, ce fut son premier réflexe en la voyant, savoir comment elle allait, comment avançaient ses cours, etc. Il se surprenait parfois lui-même sur la tournure de certains de ses comportements, qui ressemblaient beaucoup à ceux des humains. Sa pouvait paraître bizarre, mais bon. Il était content qu’Hanäe lui partage le fait qu’elle n’aimait pas toujours la présence des autres, mais qu’elle aimait la sienne. C’était très réciproque, la dessus, ils s’entendaient très bien. En fait, depuis enfants, ils avaient des points en commun qui leur avait permis de tisser des liens plutôt étroit, alors qu’ils étaient souvent reconnu pour être des êtres à part.

Il n’était pas très sûr en ce qui concernait la suite de ses propos. Est-ce que c’était une sorte de reproche? Le fait de lui dire que cela faisait longtemps? Il se sentie un peu mal. Alors qu’il revenait en marchant vers le feu, gardant toujours le silence en plaçant la viande sur celui-ci pour Hanäe, il pensait à tout ceci. Depuis les dernières attributions en fait. Il n’avait pas arrêté. Il était partie déjà en voyage plus longtemps que prévue. Ensuite, à son retour, il avait passé la majorité de son temps dit ‘’libre’’ avec Amélia… À fricotté la grande majorité du temps… Elle était pour lui quelque chose qu’il avait longtemps désiré, qu’il avait aussi longtemps cru inaccessible, puis, tout avait déboulé. Depuis les Territoires Inconnus, justement. Ce lieu avait changé sa vie drastiquement, même si extérieurement rien n’y paraissait, en fait. Puis, il avait aussi passé du temps avec Vayrinn et Khaos pour les aider à monter chacun leur petite demeure pour y vivre non loin de sa tanière. Il eut des missions aussi entre temps. Une espèce de nostalgie, d’un besoin d’air libre ayant goûté aux grand Territoires qu’étaient l’endroit où vivaient les Berserk. Ensuite, un truc qu’il n’avait pas mis dans ses calculs arriva. Amélia se retrouvait enceinte. Enceinte de lui. Les mois avaient été difficiles. Sans le moindre doute bien plus pour elle que pour lui. Après tout, c’était elle qui avait porté Miya durant de long mois. Lui, il avait été un peu le souffre-douleur de la Midjin durant ce laps de temps. Cela ne l’avait pas déranger. Il estimait qu’il pouvait nettement en prendre, même si elle lui avait écorché quelques fois le cœur, il n’en avait jamais dit mot. Avait tout encaissé sans jamais revenir sur le sujet, sans jamais lui en vouloir ou se venger de quelconque façon. Oh, il avait dû aussi s’empressé de construire sa propre maison, au-dessus de sa tanière pour la camouffle. Puis, la naissance de Miya…

Finalement, les années avaient passé très rapidement. C’était une bonne chose, mais cela l’avait étrangement épuisé intérieurement. Il n’était pas fatigué, pas du tout, il était… Pas non plus lasse. En fait, il avait sans doute besoin de soirée comme celles-ci, à courir sous sa forme réelle, à oublier le reste momentanément. Il avait trop fait taire ce qu’il était. Il avait aussi choisi de mettre de côté ce sentiment étrange qu’il ne connaissait pas, celui qui le rendait lasse et parfois irritable pour un rien et, cela le rattrapais.

Il s’assit non loin d’Hanäe et l’observait alors qu’elle parlait. Lui racontais comment les… Cinq dernières années, en gros, c’étaient passé pour elle. Il osait espérer que si elle aurait eu des problèmes avec son maître qu’elle lui en aurait parlé. Cela lui aurait de plus donné une excellente excuse pour tuer de ses mains un Sorcier, sans compté que Janita l’en aurait félicité. Son amie semblait un peu incertaine quant au futur et cela le fit sourire intérieurement. Il était persuadé qu’au fond, c’était normal. Ils passaient après tout tous par là ou presque. Dans tous les cas, il était confiant qu’elle allait faire une bonne… Sorcière. Et cette pensée le perdura légèrement. Il avait essayé depuis son arrivé dans l’Empire à ne pas autant les détester, autant qu’on ne pouvait juger les soldats sur une poignée d’entre eux, ni quoi que ce soit d’autre. Mais avec les Sorciers, il n’y arrivait tout simplement pas. Leur énergie l’énervait. À cette pensée, il se surprit à ce demandé pourquoi alors celle d’Hanäe ne le dérangeait pas. Qu’il trouvait même sa présence agréable. Il se demandait comment elle avait réussis à l’amadouer. Les années, sans doute? Ou alors cette façon différente qu’elle avait de pensée, qui ressemblait plus à la sienne qu’à celle des humains? Bonne question. Quoi qu’il en soit, il se leva un moment pour observer les flammes et tourner les morceaux de viande en les prenant du bout des doigts, alors que clairement sa main se faisait lécher par les flammes. Aucune réaction. Il était endurci. Quoi qu’il n’y aurait pas laissé sa paume en la regardant cuir sans avoir cette instinctive envie de la retirer. Il se rassit.

-Je suis persuadé que tu as choisi l’Ordre qui te convient le plus. Tu feras une bonne Sorcière. C’est une bonne chose. Au moins, tu feras monter l’estime que j’ai pour cet Ordre puisque tu en feras partie.

Il haussa les épaules avec un fin sourire sur le bord des lèvres. Croisant quelques secondes le regard bleuté de son amie, pour se laissé tenter par le mouvement des flammes, y plongeant son regard incandescent de nouveau.


-En ce qui concerne l’apprentie, commence simplement par profiter du peu de temps qu’il te reste de libre, de profité de cette journée lorsqu’elle arrivera. Pour ce qui est de ce que tu vas faire… Oh crois-moi, je me demandais aussi ce que je ferais de ma peau et regarde-moi aujourd’hui…


Il laissa sa phrase en suspens. En fait, il n’avait pas vraiment à se plaindre et sans doute que, n’ayant pas eu de nouvelles de lui depuis un moment, pouvait bien avoir une idée, mais ne pouvait vraiment comprendre et puis, il n’avait pas vraiment envie de parler de ce qui le tracassait depuis son retour des Territoires. Il trouvait cela redondant. Le sauvageon qui refusait la vie en société, c’était du réchauffé, maintenant. Il baissa un moment la tête pour regarder ses mains. Bon, ce n’étais pas le moment de se laisser envahir par ce sentiment désagréable et parfois handicapant dans son humeur. Il se devait d’être heureux et il l’était. Il releva la tête et soupira en roulant les yeux en l’air, d’un air presque enfantin. C’était un peu, peut-être pour la faire sourire et bifurquer de cet élan dépressif.

-Je crois que je m’en sors plutôt bien. Et, et sache que je ne te jugerais jamais. Tu peux avoir confiance en moi et tu peux te tourner vers moi peux importe pour quoi, ou quand. Je serais toujours là.

Ajouta-t-il simplement, comme si c’était ce qu’il avait voulu dire. En fait, il ne savait pas vraiment ce qu’il avait voulu dire avec tout ça. Il n’avait pas à se plaindre et il refusait de le faire. Il n’avait aucune raison d’être… Malheureux. Il était Chevalier, de l’action, il en avait suffisamment. Bon, pas autant qu’il le voulait, mais tout de même suffisamment. Il était relativement libre, il pouvait voyager aussi. Il avait quelques amis, comme Hanäe. Il avait… Amélia qui malgré ses sauts émotifs qui heureusement c’étaient calmé après l’accouchement, le comblait. Il avait ensuite Miya, sa petite chose précieuse. Un mélange de lui et d’Amélia tout craché. C’était normal après tout, ils étaient ses parents, mais sincèrement, il fallait passer au moins quelques heures avec la jeune enfant pour comprendre le sens de ces pensées.

Bref, il avait aussi voulu qu’Hanäe sache qu’il serait toujours là, malgré ses nouvelles responsabilités. Malgré le fait qu’ils ne c’étaient pas vraiment vue depuis un moment. Puis, il en revint à Miya. Amélia, sa présence ici.

-Miya va très bien. Elle apprend très vite. Il faut dire qu’elle a une excellente mère. Moi je lui apprends plutôt les bêtises.

Fit-il avec un sourire taquin. Son amie saurait très bien qu’il disait la vérité. Il apprenait toute sorte de choses à Miya, mais ce ne serait certainement pas lui qui irait s’assoir pour lui lire une histoire. Il était plutôt du genre à la raconter en gesticulant et en mimant les mouvements des principaux personnages. À jouer à la cachette, à faire la course, à l’amener avec lui lors de ses entraînements, etc.

-Et puis non, tu ne m’a pas du tout dérangé. Si sa aurait été quelqu’un d’autre sans doute, mais tu sais bien que toi c’est différent. Et oui, elle va passer la nuit avec Amélia à la Forteresse. Elle dit qu’elle veut l’habituer à vivre autant en forêt qu’en société. Je crois qu’elle a peur que sa fille finisse comme son père à dormir dans les forêts la nuit, incapable de supporté d’être entourée de gens et, ou, de mur trop longtemps parce-que la vie de société ne lui conviens pas…

C’était la vérité. Il ne l’avait pas dit d’un ton frustré ou quoi que ce soit. Il l’avait tout simplement dit parce-qu’il le pensait. Il ne voyait rien de mal à ce que la Chevalier veuille habituer sa fille, mais il devait avouer que parfois cela l’irritait un peu, car lui, il était incapable de rester à la Forteresse et qu’il s’en voulait. Il avait envie d’être près de sa fille, près d’Amélia. Il avait bien essayé et il essayait encore, mais il ne s’endormait jamais. Sinon, d’un sommeil plus que léger.


-Bref, Amélia m’a donné une sorte de congé à la va-courir-dans-la-forêt-à-poils-tu-en-a-besoin… et on-va-rester-maman-fille et bref, me voilà.


Il ricana un peu. C’était quand même drôle comment sa c’était déroulé et puis il n’avait pas vraiment protesté à cette idée. Il en avait besoin, c’était ainsi. Au moins, elle le comprenait et ne lui en voulait pas de ne pas être capable de se plier autant qu’il le devrait sans doute aux règles de la société, même si une idée semblait émerger dans son esprit : Celui de demandé à Kassilli de lui offrir un cours de bienséance. Jusque-là, il avait toujours réussis à éviter la chose. Il espérait pouvoir s’en sortir encore longtemps. Puis se leva et prit le morceau de côte sur le feu pour soufflé dessus et le tendre à Hanäe une fois que le bout où elle pourrait le prendre soit moins chaud. Tant qu’à y être, il en prit un aussi, mais un crue, quand même. La cuisson enlevait tous le goût.
Anonymous
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Dim 21 Fév 2016, 16:02
Mourir par simple malchance. J’avais un peu de difficulté avec ce concept. J’étais du genre à penser que chaque chose avait une raison. La chance ou la malchance n’avaient pas rapport dans ce qui nous arrivait. En gros, le hasard, c’était quelque chose que je ne comprenais pas beaucoup. On pouvait m’expliquer pendant des heures. Je comprenais le principe. Sauf que, je n’arrivais pas à me faire à l’idée qu’il pouvait arriver certaines choses sans… explications. Mon cerveau cherchait toujours une explication à tout. Cherchait toujours une réponse à une question. Je pouvais parfois me tourmenter durant des jours pour trouver une réponse logique à une chose qui n’en avait tout simplement pas. Simplement parce que je devais le faire. En plus, Xerkh me mélangeait de nouveau. Ces paroles disaient que la force n’était pas tout, mais à la fin, il disait que par contre, c’était souvent le cas. Alors… c’était faux ou vrai… Dah. Passons.

Je regardais le feu qui prenait de plus en plus. La chaleur de celui-ci pouvait réconforter n’importe qui. Les couleurs permettaient de se perdre au plus profond de nos pensées. Je terminai de parler, de raconter tout ce qui c’était passer. Les choses importantes. Donc, pas grand-chose, mais ce n’est qu’un détail. Je hochai la tête aux paroles du chevalier. Je savais qu’il n’aimait pas les sorciers. Cela m’avait même un peu inquiéter des fois… Mon regard se posa sur Xerkh alors que celui-ci fixait les flammes. Il semblait différent. Il était toujours lui. Mais, je ne sais pas. Quelque chose semblait avoir changé. Est-ce que tout le monde changeait ainsi un moment donné? Je n’étais pas si idiote, je savais qu’on changeait avec le temps, mais, nous restions quand même les mêmes au final… Je ne sais plus. Je finis par laisser de côté ces interrogations et sourit aux paroles de l’homme. Je hochai la tête doucement. Ça, je le savais. Peu importe ce qui se passait, peu importe comment je me sentais, je savais qu’il était présent pour m’écouter parler ou même simplement pour rester près de moi sans poser de question. C’était mon protecteur, mon confident (quand je ne trouvais pas Luisa), mon… (Testeur de sensation nouvelle *sorttrèsloin*). Bref, c’était mon ami. Un grand ami.

Les bêtises. J’étais certaine qu’il allait lui apprendre bien plus que cela. Il allait être un bon père. Il lui apprendra la survie, comme il a faite avec la génération d’élève (Qui avait lâchement échoué mais chut). Il apprendra… Plein de trucs, j’en étais certaine. Je ne doutais pas que ma tante soit une bonne mère. On m’avait déjà dit que les femmes avaient cet instinct lorsqu’elles avaient un enfant. Comme ma mère. Peu de personne aurait pensé qu’elle serait élevée un enfant. D’autres, avait un instinct beaucoup plus développé. Comme Kassilli. Qui semblait, selon les dires des autres, la mère parfaite. Certains ragots disaient qu’il serait presque mieux pour elle de continuer à faire des enfants et les élever que d’être chevalier. C’était une drôle d’image dans bon.

Tout cela pour dire qu’au final, je ne l’avais pas déranger. Amélia ne voulait pas que sa fille ne devienne comme lui… Je fronçai les sourcils. Ce n’était quand même pas si pire dormir en forêt et… et je ne sais pas. C’était normal que Miya ressemble à son père. C’était lui le père. Ce n’Était pas pour cela qu’on choisissait le père de nos enfants. Pour que l’enfant ressemble au père. Parce qu’on aimait ce que cette personne était?

« Je trouve normal que Miya te ressemble. Et puis… si tu lui apprends à bien survivre en forêt, elle aimera même cela. Pour les gens… J’ai vécu à la forteresse et je ne les aime pas plus… »

C’était comme si c’était mauvais. Était-ce le cas? J’espérais que non. Je remerciai mon ami pour le morceau de viande bien cuit pour moi. Je pris une bouchée et le dégusta. Je ne m’offensai pas du tout de le voir manger un morceau cru à côté de moi. Avec le temps, je commençais à être habituée. Je m’approchai plus de lui. Le fixant comme à mon habitude.

« Je suis certaine que tu es un bon père. Je suis certaine que tu n’apprendras pas que des bêtises à ta fille. Moi, j’ai confiance en toi. Elle sera parfaite Miya. Elle a de bon parents. » Je baissai les yeux. « Tu sais… Ce qui m’inquiète le plus en ce moment, c’est de devenir une Sorcière, c’est… de te perde. Je sais que tu ne les aimes pas. J’ai… Je m’inquiète à savoir si tu vas me détester. Je ne veux pas te perdre… Étrangement, pour une raison que j’ignore, j’ai besoin de toi. Déjà qu’on ne soit voit plus aussi souvent. Je ne sais pas ce qui va se passer quand j’aurais aussi plein de responsabilité avec ce rôle. Et si on se perdait vraiment de vu? Je te donne le droit de me remettre à ma place si par malheur je deviens une personne que tu n’aimes pas. S’il te plait. »

Moi qui habituellement, se foutait royalement de ce les gens pensais, me voilà en train de demander ça. Voyez-vous, certaines personnes étaient très importantes à mes yeux. Et leur opinion comptait pour beaucoup dans mes choix ou dans ma façon de vivre. Et Xerkh était de ceux-là. Mon regard cherchait le sien. Cherchait l’approbation de tout cela. Cherchait un certain réconfort.
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Lun 22 Fév 2016, 23:39
Il était étrangement un peu soulagé de constaté que son amie semble partager son point de vue concernant Miya. Il était vrai qu’Amélia aussi le partageais, mais il ressentait tout de même cette petite pointe d’inquiétude chez elle par moment. Peut-être que c’était parce-que’elle savait ce que le fait de ne pas être assez mêler à la Noblesse pouvait faire sur quelqu’un. Au moins, Hanäe ne les aimaient pas non plus. Cela ne le surprenait pas vraiment étant donné que là-dessus, ils avaient toujours été semblables. Ce qui était bien était qu’elle avait grandi, littéralement plongé dans ce milieu. Alors on ne pouvait pas prétexter que son avis venait du fait de ne pas ben connaître ce monde.

Sinon, concernant sa fille, elle avait déjà une grande préférence pour la forêt. C’était sans doute parce-que c’était beaucoup plus simple et amusant dans ce monde que dans celui de la Forteresse, mais comme le disait Hanäe, sa fille lui ressemblait. Elle avait d’ailleurs un fort penchant Berserk, ce qui bien entendu, en faisait une fierté pour le Berserker. Il cherchait donc bien entendu à pousser cette partie d’elle encore plus, considérant cela comme une grande force, bien que ce n’étais de loin pas la seule.

À mesure qu’il écoutait les paroles de l’apprentie, Xerkh laissa de côté les pensée sur sa fille pour se concentré un peu plus sur son interlocutrice. Elle avait baissé le regard et semblait un peu inquiète de quelque chose. Évidemment, comme ils ne se cachaient que très peu de choses, voire pas du tout, elle continua en lui parlant de l’une de ses craintes. Cela surpris un peu le Chevalier. Il n’avait pas l’habitude de voir son amie ainsi. Elle semblait douter de la force de leur amitié et bien qu’elle serait une Sorcière, le Chevalier n’étais pas superficiel non plus. Il doutait fort que son caractère change du tout au tout et il eut un bref sourire lorsqu’elle lui demanda de le lui dire si jamais il trouvait qu’elle se dirigeait, en gros, vers la mauvaise voie. Elle releva le regard, comme si elle cherchait à lire en lui ce qu’il pouvait en pensé, ou tout simplement chercher un quelconque réconfort sur ses craintes.

-Ne t’en fait pas avec ça. Tu sais très bien que si tu fais quelque chose qui me déplait, tu le sauras et si tu te fais laver le cerveau au point de devenir une personne exécrable, ce que je doute, je te le ferais savoir de gré ou de force. Quant à notre amitié, je crois qu’elle est beaucoup, beaucoup plus forte que ça, tu ne crois pas?

Il continua un moment de soutenir le regard d’Hanäe et lui fit un bref sourire pour prendre une bouché gourmande du dernier bout de viande qui lui restait dans la main. Un assez gros morceau, qui pourrait forcer n’importe qui à se demandé s’il allait mourir étouffer, ou bien se demandé simplement comme il arrivait à mâcher avec une si grosse portion dans sa bouche. Chose est sûr, il déglutit bruyamment et fit un autre sourire à son amie pour se prendre un autre morceau sans trop ménager la carcasse pour ce faire, tout en lui en tendant un second qui reposait sur le feu.

-Et puis tu sais. Dit-il entre deux bouchée, parlant un peu la bouche pleine. -Je suis sure que tu auras probablement plus de temps libre comparé au fait de devoir être collé dans les basques de ton maître. Dans tous les cas, tu seras plus libre de gérer ton horaire du temps. Et puis qui sait, ont fera peut-être des missions ensemble, sa serait bien non? Cassé quelques gueules, sa mettrais de l’action. Je trouve qu’il en manque dans l’Empire depuis un bout de temps ou bien c’est moi qui s’ennuie tout simplement, malgré mon horaire chargé. Je sais, c’est contradictoire, mais je ne sais pas… Comment expliquer cela autrement. En fait, je ne souhaite pas particulièrement une guerre, mais sa serait quand même intéressant en soit de voir sur le terrain ce que la majorité ce vente d’être capable de faire. Sinon, aussi d’avoir une idée de la tactique de l’ennemi et de la manière d’ont-ils se défendent ou attaquent. J’ai une idée de cours qui pourrait peut-être intéressé les Chefs des Ordres pour les prochains élèves, écuyers et apprentis question de les dégourdir et de les préparer à une telle éventualité. S’entraîner uniquement sur des mannequins de bois ou avec des alliés, sa deviens lassant à la longue et pas satisfaisant. Du moins, je parle en ce qui me concerne.

Il ne savait pas trop ce que son amie penserait de tout ceci, mais un peu d’action ne lui ferait vraiment pas de tort. S’il n’était pas avec l’Empire, il n’aurait sans doute aucun scrupule à appuyer les Berserks dans une quelconque attaque ou guerre de territoire rien que pour le fait de pouvoir laissé libre cours à son envie de brisé des os. Il savait qu’il avait un peu dérapé du sujet principal de la conversation, mais au moins il avait tout de même répondu au mieux aux questionnements de la future Sorcière. En ce qui le concernait, bien qu’il fût parfois considéré comme vif ou bagarreur, il ne fallait pas s’étonner de son envie d’action dans le genre. Il pouvait de loin être un des seul Chevalier à avoirs divers combats plus ou moins intéressant à son actifs. Ce battre verbalement avec les autres n’avait jamais été son fort, comme certains qui préféraient user de menace que d’agir. Faire des missions ou des quêtes contre les ombres ou des golems n’avait non plus rien à voir avec la sensation de se battre au corps à corps, arme ou non avec un autre groupe présumé farouche et de taille. Il avait envie d’un combat où il pourrait tout donner et semé le chaos dans les rangs ennemis, quitte à simplement courir dans tous les sens en hurlant et en fonçant dans tout le monde s’il le fallait.

-Ce que je veux dire, c’est que depuis deux ou trois générations, mises à part les examens et les missions, ma génération inclusivement, nous n’avons rien eu de majeur auquel participer. Je me considère chanceux d’avoir eu un avant-goût de ce que c’est qu’un combat réel, où ta vie est menacée dans ma jeunesse, lors d’une mission plutôt mouvementé à Zénor alors que j’étais l’Écuyer d’Hyllïna et… Lorsque je suis allé dans les TIs. La majorité ne l’a pas encore vécue et je me demande bien si cela ne risqueraient pas de couper les effectifs à moitié si on continue de glandé de la sorte et que dans plusieurs années ont doit réellement avoir une confrontation sur le terrain. N’empêche que du côté d’Enkidiev ce ne doit pas être mieux.

Bref, il c’était finalement plus ou moins trop aventurer hors sujet, mais alors qu’il parlait, il fixait les flammes. Étais-ce un peu cette envie de changer d’air, de bouger ainsi que tout ce qui le tracassais qui lui donnait ces étranges envies? Sans doute. Il avait un certains besoin de laissé libre cours au côté plus bestial en lui alors qu’il le gardait en laisse depuis maintenant trop longtemps. Sans doute un peu aussi une façon d’évacuer cette frustration qui s’accumulait en lui, qu’il ne pouvait, ni ne savait vraiment exprimer en fait. Il ne savait pas trop au juste. Et il ne voyait pas non plus comment il pourrait exprimer correctement sa façon de penser ou son état d’âme sans risquer d’inquiéter ceux qui tenaient à lui ou simplement les Chef de son Ordre qui pourraient même se rendre à le trouver instable voir dangereux ou hors contrôle. L’était-il? Il ne se considérait ni instable ni dangereux… Mais il devait avouer qu’il risquerait d’être très prompt à une provocation, chose qui habituellement il laissait coulé, surtout lorsqu’il savait que la personne en face de lui n’étais clairement pas de taille, cherchais simplement à le nargué, etc. Hors contrôle était un mot qui lui faisait un peu peur lui-même. Contrôler son for intérieur avait toujours été une mission ardue et ce, depuis la tendre enfance, mais maintenant qu’il était considéré comme un adulte et que les dommages physiques étaient beaucoup plus graves lors d’écart, les choses devenaient plus sérieuses. Peut-être aussi que certains le réalisaient plus aussi. Justement, il était surpris de ne pas avoir encore de sérieux problème avec ses supérieurs, surtout qu’il savait qu’Hyllïna et, ou Janita devaient sans aucun doute avoir été mise au courant de son altercation plutôt féroce avec un autre Chevalier, Flynn, il y avait de cela quelques semaines. L’autre concerné ayant quitté l’infirmerie depuis quelques jours seulement. Peut-être qu’elles attendaient de rencontré le blessé avant de le rencontré lui? Il ne le savait pas. Ce n’était certainement pas lui, dans tous les cas qui ferait les premiers pas. Ce qui était d’autant plus ironique était que c’était le père de son amie et sur le coup, c’était la dernière chose à laquelle il avait pensé. Évidemment, ce n’étais pas ironique au point d’en rire, mais ironique au point de le rendre mal à l’aise face à la situation présente, ainsi que ses pensées présente concernant la situation. Hanäe savait-elle qu’il avait foutu une raclé à son père et pire encore, que les autres avaient dû intervenir assez lourdement pour le séparé? Ce n’était pas qu’un simple coup de poing que Xerkh lui avait offert. Non, le jeune Chevalier lui avait littéralement sauté dessus en réponses à ses piques. Sans prévenir? Non, pas tant que ça. Il avait tenté de lui faire comprendre que ce n’étais pas le bon moment. Tout le monde connaissait Flynn comme étant parfois arrogant. Xerkh aussi. Seulement, il avait sorti son caractère et surtout avait insisté pour le chercher au mauvais moment et le Berserker n’avait su laissé couler cette fois. Tout le monde avait été plutôt surpris, car Xerkh était généralement du genre bon vivant et ne se souciait pas de ce genre d’ânerie. Surtout avec ses frères d’armes qu’il considérait comme sa seconde famille.

D’un autre côté, maintenant qu’il y pensait, il ne pouvait pas vraiment laisser cela sous silence, pas avec Hanäe, il n’en avait pas le droit. Il se frotta un moment la nuque, signe qu’un truc allait sortir bientôt. Il risqua un regard vers son amie, visiblement un peu mal de la situation.

-Sinon... Tu as surement eu vent de l’altercation entre Flynn et moi… Enfin.. Altercation… C’est un bien grand mot vis-à-vis de la situation. J’espère que tu sais que c’était rien contre lui en particulier et qu’il a simplement mal tombé cette journée là… Je sais que je n’ai aucune excuse pour ce que j’ai fait, alors je comprendrais si tu m’en voudrais. Même si j’espère que non. Je présume dans tous les cas que je vais devoir rencontrer Hyllïna et ta mère… Mais bon. Si toi tu m’en veux je crois que ce sera simplement pire. Dans tous les cas Amélia ne veut pas que Miya le sache, elle a peur que ce soit une mauvaise influence pour elle.

Pire. C’était certain. Mauvais influence lui sonnais faux dans les oreilles. Il n’avait jamais été méchant et ne c’était jamais considéré comme tel et pourtant, depuis la situation, certains regards se portaient sur lui comme s’il avait été le fautif dans l’histoire. C’était sans doute un peu vrai. C’était à lui de ne pas perdre le contrôle de la situation. Ce n’étais pas génial en soit. Mais c’était impossible de retourner en arrière alors, cela ne servait à rien de s’en vouloir. Parce-que au fond, il avait du mal à s’en vouloir. Il ne faisait que repensé à la situation, et il sentait le Berserker vouloir remontrer le bout de son nez, rien que pour le ‘’pompé’’ d’avantage. Sans aucune raison. Parce-qu’il ne se sentait même pas en colère avec la situation… Juste… En colère. Ou blasé. En colère d’être blasé. Peut importe.

Il ne savait même pas si Flynn avait eu le temps, ou tenté de répliquer physiquement. Il c’était simplement jeter dessus telle une locomotive. Dans tous les cas, tout ceci n’était pas vraiment important. Il devait tenter de ce concentré sur les bonnes choses et aussi de médité plus encore, même s’il méditait beaucoup plus depuis un certain temps, cherchant à canalisé le plus possible ce côté de lui qui faisait appel au massacre. Il n’aurait jamais pensée qu’en grandissant la force en lui deviendrait aussi plus grande, mais à bien y pensée, il aurait dû s’y attendre. Plus il grandissait, plus il apprenait à devoir suivre certaines règles, à se contrôler. Plus les années passaient et moins il aurait d’excuse pour les écarts de conduite. Cette tension de devoir à tout moment être impeccable, alors qu’il était à la base beaucoup plus… Sauvage était dérangeante. Il se sentait constamment tenailler entre le côté plus humanoïde qui trouvait cette façon de faire normale et l’autre côté qui refusait de se plier à quelconque règle, voulant simplement aller dans un endroit complètement éloigné, disparaître et ne plus jamais avoir à être entouré de bipèdes. Bon, certains. Pas tous. Comme Hanë en ce moment, sa présence lui faisait du bien. Il ne se sentait pas comme s’il marchait sur des œufs. Bref, avec tout ça, ce ne serait vraiment pas le moment de le forcé à suivre ce fichu court de bienséance qu’Amélia voulait tant qu’il fasse. Cela ne ferait que lui donner encore plus de mal avec lui-même.

Il leva la tête un moment observant la lune, puis la rebaissa vers le feu pour se lever et fouiller dans les alentours pour prendre du bois et en remettre dedans. Le fait de bouger un peu l’aida à se remettre les idées en place. Il retourna s’assoir prêt d’Hanäe pour se prendre un autre morceau de viande et pointé ceux qui étaient sur le point de calciné sur le feu.

-Tu en veux encore? Ce serait le moment. Sinon si tu les trouves trop cuit je peux en mettre d’autre si tu veux.
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Mer 02 Mar 2016, 15:17
J’étais un peu soulagée de savoir que je pouvais compter sur mon ami pour me remettre à ma place si jamais je méritais de l’être. Il avait toujours cette peur en moi qu’on me pousse à faire de quoi que je n’étais pas supposée. Pas que j’étais naïve (sanscommentaire). Simplement, quand je faisais confiance à une personne, c’était parce qu’elle le méritait. Malheureusement, bien des gens ici (et ailleurs) pouvait abuser de cela. Une raison pour laquelle je restais souvent sur mes gardes avec tout le monde. Sauf quelques exceptions. C’était très long gagner ma confiance. Ça ne se faisait pas en quelques heures. Mais plutôt en quelques jours, semaines, voire même mois pour certain. Ça se brisait aussi en un temps record. Je hochai la tête à sa question. Oui. Notre amitié était beaucoup plus forte que cela. C’était une amitié de plusieurs années maintenant. J’étais toute petite la première fois que je l’avais rencontré. Nos caractères avaient toute suite fusionnés.

Je ne voyais pas encore cela comme lui le voyait. Je ne pensais pas avoir plus de temps. Mais, après tout, c’était lui qui le savait. C’était lui qui n’avait plus de maître. L’idée de faire des missions à sa compagnie était intéressante. Je laissai un petit sourire sur mes lèvres. De plus en plus, il était facile de sourire. Mais, rare était encore les fois que c’était des vrais de vrais sourire. Rire aux éclats, vous savez… Je ne me souviens pas de l’avoir fait. Malheureusement. Ou Heureusement. Je ne sais pas.

« Si nous partons ensemble en mission, tu devras apprendre à ne pas trop me protéger et me laisser faire aussi. »

Petite phrase juste pour le piquer, le taquiner un peu. Je le savais assez protecteur quand il le voulait. Plus je l’écoutais parler et plus je réalisais qu’il ne semblait pas totalement heureux en ce moment. Il avait quelque chose dans ces paroles qui prouvait… je n’arrivais pas à l’expliquer. Tout ce que je comprenais, c’était qu’il aurait voulu faire plus que ce qu’il faisait présentement. Je trouvais cela triste. Il ne souhaitait pas une guerre, mais presque. Je savais qu’il avait grandement aimé son expérience dans les territoires inconnus. Et je pense que c’est surtout cela qui lui manquait. À ce que je comprenais, ce n’était pas du tout le même mode de vie. Le retour à Irianeth avait dû être dur. Plus qu’il le montrait. En tant que future sorcière, je pouvais faire autre chose que m’entrainer sur des mannequins de bois comme il disait. J’excellais de plus en en plus en potions. Ça devenait sa spécialité. Je pouvais m’en servir autant pour la guérison que pour blesser une personne. Combiner avec les pouvoirs, ça donnait des trucs assez intéressant. Me battre n’était pas nécessairement dans ma nature. Pas comme lui. Voilà pourquoi je savais que je ne m’ennuyais pas même sans guerre ou mission remplies d’action.

Il était vrai qu’il n’avait pas rien eu de majeur depuis bien des années. Comme si tout était maintenant mise sur glace. Pourquoi? Est-ce que nos dirigeants préparaient quelque chose de gros et avait besoin d’autant d’année? Ou est-ce que simplement personne ne voyait l’urgence d’attaquer les autres? Et cela, de chaque côté. Hum, non. Je crois plus que c’était autre chose.

« Je crois que l’histoire des ombres à quelque chose à avoir avec tout cela. Ici, ça le détruit bien des gens. Il a eu la vague de morts. On a perdu beaucoup de monde. Peut-être que ça le été la même chose de l’autre côté. Nous étions peut-être trop faibles pour attaquer… Ou même trop concentrer sur ces ombres pour penser à autre chose. Ça fait un peu peur les ombres… pourquoi ils ont détruits des royaumes un certain temps, et qu’ils ne continuent plus maintenant. Qu’est-ce qui fait en sorte qu’on n’est pas attaquer de nouveau? Tout le monde semble être sur leur garde. »

Le silence ce fit de nouveau. Il parla alors de ce qu’il c’était passer entre lui et mon père. Je ne me bronchai pas. J’étais au courant. Au début, j’allais voulu le trouver pour poser des questions. Savoir pourquoi il avait fait ça. Qu’est-ce qui c’était réellement passer. Mais, un entrainement avec mon maître, m’avait empêché de le faire. Aujourd’hui, j’avais la chance de le savoir. Mais, est-ce que je voulais vraiment le savoir. Bonne question.

« Je ne t’en veux pas. Enfin, je ne pense pas. Mais… Je ne comprends pas ce qui sait passer. Ma mère semble me tenir un peu à l’écart. Mon père ne veut pas répondre à mes questions. Ce n’est pas une bonne idée d’attaquer ma famille… Déjà que ma mère ne semble pas toujours aimer que je te vois souvent et voilà que tu vas mettre mon père à dos aussi. Je ne t’en veux pas car ça se passe entre mon père et toi. Je ne crois pas avoir d’affaire là-dedans. »


Voilà. Au final, non, je ne lui en voulais pas. Mais cela ne voulait pas dire d’en prendre une habitude. Car là, ça serait une autre histoire. C’était mon père après tout. Mon père était un des seuls hommes que je respectais. Si deux hommes que je respectais décidaient de se faire la guerre, j’allais être mêlé en maudit.

« Non merci. Je n’en veux plus. »

Mon regard l’avait suivie jusqu’à ce qu’il revienne savoir prêt de moi. Je regardais les morceaux de viande que mon ami m’offrait. Un morceau, c’était bien en masse. Je ne mangeais pas beaucoup généralement. Je laissai un petit soupire s’échapper de mes lèvres.

« Est-ce que les territoires inconnus te manque? Tu as beaucoup parlé de mission, d’action. Des choses que tu peux facilement retrouver là-bas. Penses-tu… partir? Retourner là-bas. Dans ta communauté? Je serais triste que tu partes... Mais, je le serais encore plus de te voir malheureux. »


Je laissai mes yeux vaguer sur les flammes. La chaleur de celles-ci me faisait du bien. Je n’avais pas nécessairement froid, mais lorsqu’on ne bougeait pas, c’était beaucoup moins chaud.
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Mer 02 Mar 2016, 20:23
La réplique de son amie le surpris un peu. Il releva la tête vivement vers celle-ci pour y avisé son visage. Il se demandait si ce qu’elle lui disait était un reproche, ou quelque chose s’y rapprochant. Il se contenta d’hocher positivement la tête n’étant pas très sûr. Dans tous les cas, il comprenait où elle voulait en venir. Ce serait certes difficile dans son cas. Pour lui, tous ceux qu’il appréciait qu’il voyait en posture de combat lui donnais du mal à définir le moment où il devait réellement intervenir, parce-que ne pas le faire n’étais vraiment pas dans le contrat lorsque Xerkh appréciait quelqu’un, sa venait avec : Intervention obligé. Après tout, il ne voyait pas pourquoi il ne pouvait pas le faire et ne comprendrais sans doute jamais. C’était illogique pour lui. Ce n’était pas comme si c’était la première fois qu’un être prêt de lui, lui disait une chose semblable. Notamment Amélia, qui le prenait plutôt mal, comme une insulte lorsqu’il se sentait obliger d’intervenir. Bon, il fallait avouer que de le faire durant un entraînement plutôt mouvementé contre un allié n’étais peut-être pas la chose la plus nécessaire en soit… Bref.

Dans tous les cas, il resta silencieux sur cette intervention. Il n’avait pas envie de partir une discussion là-dessus, car il avait du mal à saisir les nuances d’intervenir, de ne pas le faire. Il fallait avouer qu’il avait assez donné niveaux parole sur le coup et que cela était suffisant pour le moment. Il n’avait, en gros, pas envie de se cassé la tête, ni se repassé en revue les fois qu’il aurait dû ne pas intervenir dans une situation. Il trouvait que c’était comme si on voulait le déprogrammé, alors qu’il refusait ce genre d’idée. Il refusait de se laissé programmé selon l’Empire, la bienséance et tous les trucs pouvant de près ou de loin de s’approcher à une quelconque règle. Et même à cela, il n’e pourrait être sûr que la façon d’exprimer le fond de sa pensée serait adéquatement comprise et non toute de travers ou en surface, car si on le comprendrait, on ne lui dirait pas une telle chose. Il était fait pour le combat, pourquoi se retenir alors s’il voulait broyer des os? Il en faisait déjà amplement selon lui, rien qu’à suivre les règles de base de l’Ordre… Du moins, du mieux qu’il le pouvait.

Hanäe parla ensuite des Ombres, comme pour elle aussi, trouver une raison à ce calme plat dans l’Empire. Elle avait sans doute raison, du moins en partie. Les Ombres avaient endommagé plus de chose qu’il n’y paraissait. D’un autre côté, cela lui faisait pensé aux Berserks et pourtant, eux, malgré les Ombres, étaient toujours prêt à combattre, à se battre, à conquérir ou quoi que ce soit d’autre. Après tout, Vayrinn était sur Irianeth et ce n’étais pas du tout pour se faire amie-amie avec Ryan, elle l’était pour observer le peuple et pour noter ses habitudes. Il savait très bien qu’il n’y avait pas là des idées totalement innocentes derrière tous les sacrifices qu’elle faisait. Quoi qu’il en soit, tout ceci restait à voir. Elle semblait, tout comme lui bien évidemment, de loin apprécier les territoires hostiles, mais d’une manière plus sauvage les Territoires Inconnus. Ici, l’hostilité était différente, plus sournoise, plus difficile à interpréter. Un monde remplis d’ouïe dires, d’actions contradictoires. Bref, trop difficile à suivre pour des gens aussi vrais avec eux-mêmes, basé sur des simples principes, ceux qui contrôlent le monde. La vie, la mort. Pas le pouvoir, les commérages, les mensonges, etc.

Il soupira tout en haussant les épaules. Concernant les Ombres en tant que tel, il ne savait pas. Il avait déjà eux à faire à elle lorsqu’il était écuyer et il avait vite compris qu’il n’avait pas grand-chose à y faire mise à part fuir ou foncer et courir vers une mort certaine. Il y avait certainement quelque chose à y faire et encore là, rien n’avait avancé sur ce point du côté de l’Empire. Amélia en avait été une victime et sans l’aide d’un Dieu, elle ne serait plus des leurs depuis longtemps. Et même si cette blessure aurait pu sembler contagieuse, lui, il n’avait jamais eu de problème à la touché. Tous ces Sorciers-là à ne rien faire, à ce pavané plutôt qu’à enquêter la dessus. Si l’Empire ne voulais pas risquer ses Chevaliers, ni les Sorciers, comment pourrait-il finir par avoir une avancer? Il reteint un autre soupir.

Il allait lui expliquer un peu plus en détail le pourquoi du comment Flynn avait fini sous ses coups. Il ne comprenait pas pourquoi elle n’avait pas le droit de le savoir ou d’avoir une idée globale de la chose surtout si elle avait pris la peine de le demandé à ses parents. Peut-être sans doute que le Chevalier avait une pointe d’honte d’être tombé aussi facilement? Il retint un sourire. Puis, le fait qu’Hanäe lui mentionne finalement que cela ne la regardait pas vraiment, il s’avisa donc de lui expliquer la situation. Elle avait raison, en fait. Si elle ne voulait pas savoir, alors il ne forcerait rien. Son attention avait été purement… Amicale quand à ce partage.

En ce qui concernait la suite, ses oreilles se dressèrent un peu. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi l’attitude de Janita avait un peu changé à son égard. Lorsqu’il avait été son élève et elle son Mentor, il avait eu la chance d’être le seul… Et même jusqu’à maintenant, qu’elle avait semblé apprécier. Le seul mâle, à préciser. Puis, en grandissant, elle semblait de plus en plus… Dérangée à l’idée de le voir avec la jeune future Sorcière. Pourtant, ils n’avaient jamais rien fait de mal, non? Il ne l’avait jamais mal influencé non plus et l’encourageait même à poursuivre dans la voie de la Sorcellerie… Ce qui était une chose assez exceptionnelle en soit venant du Berserker. Il veillait aussi sur elle, que voulait-elle de plus? Il ne comprenait pas vraiment. Et étrangement, l’envie de le lui demandé directement lui avait déjà passé par la tête, mais cela lui donnait plutôt l’impression que Janita verrait cela comme un affront… Alors, il préférait mettre cela de côté et avait gardé cela plutôt mort. Tant qu’elle ne tentait pas de l’empêcher de voir son amie, il n’avait pas à communiquer là-dessus avec elle. Bien qu’il appréciait beaucoup la Chevalier et ferait sans doute tout pour elle (Sauf de ne plus voir Hanäe xD), il ne considérait pas que la vie privé de sa fille la concerne à moins qu’elle fasse vraiment un truc idiot ou qu’elle soit directement en danger. Et elle ne l’était pas avec lui. Concernant le truc idiot… Si elle considérait cela complètement idiot d’être son amie, alors il n’avait aucun argument pour se justifié. Cela lui ferait sans doute un bref pincement au cœur et il tâcherait d’en rester au plus bref avec la sous-chef. Un simple respect hiérarchique.

Il fallait avouer que vue comme Hanäe le voyait, ce n’était pas brillant de s’être mis aussi sans doute Flynn à dos. Mais, il avait le dos large, personnellement, cela ne le dérangeais pas. Que le monde entier soit contre son amitié avec son amie, cela ne lui faisait pas un pli, mais peut-être que pour elle c’était différent?

-C’est vrai que ce n’est pas brillant de ma part de m’être sans doute mis ton père à dos aussi… Mais bon. Ce qui est fait, est fait. Je te demande pardon à toi pour les complications qui pourraient s’en suivre par rapport à cela puisque comme tu dis, déjà ta mère ne semble pas apprécier notre proximité…

Il remarqua d’ailleurs qu’ils étaient plutôt très prêt l’un de l’autre, sans avoir vraiment fait attention plus tôt. Dans son monde à elle, dans ce monde encore trop compliqué à suivre pour lui, cela n’aurait sans doute pas été adéquat, mais il s’en fichait. Oui, voilà. Il s’en fichait. Il était bien et elle aussi. Bon. Il en revint donc à ce qu’il disait.

- Mais en ce qui le concerne, je ne compte pas m’excuser. J’aurais tendance à te dire qu’il l’a cherché, mais j’ai ma part de tord dans l’histoire : Celle de m’être laissé emporter. Pour le reste, moins tu en sais, je crois que mieux ce sera. Comme tu dis, tu n’as rien avoir là-dedans... Tu es en plein conflit d’intérêt ma chère.

Fit-il cette fois avec un bref sourire, lui donnant un petit coup de coude amical sur le bras. En fait, il avait un peu menti, si Hanäe savait réellement pourquoi ils c’étaient pris en grippe, elle saurait que cela la concernait plus qu’elle le pensait. Dans tous les cas, il ne voulait pas vraiment qu’elle s’en fasse avec tout cela et lui, il avait aussi d’autres problèmes à gérer. L’important était qu’Hanaë l’appréciait. Le reste, il s’en foutait. Il ne fouterait pas en l’air plus de dix ans d’amitié pour quelques petits nuages.

Hanäe lui mentionna qu’elle ne voulait plus manger. Il ne comprenait pas comment les humanoïdes faisaient pour survivre avec si peu de nourriture dans leur organisme, mais avec le temps, cela le troublait tout de même moins. Il se contenta donc d’hausser les épaules pour se prendre, lui, un autre morceau. Si jamais elle en voulait d’autre, elle le lui mentionnerait sans doute sans faute et cela lui ferait grand plaisir de le lui en donner.

Elle enchaîna ensuite avec une question un peu surprenante. Enfin, la première pas tant que cela, c’était ce qui suivait. Elle lui demandait s’il pensait partir. C’était le genre de question délicate. Elle avait ensuite détourné le regard pour fixer le feu. Il devina un certain frisson en elle. Il ne faisait pas si froid pourtant, enfin, il n’était vraiment pas le meilleur pour juger de la température. Il se leva donc de nouveau. Cela lui permettrait de marqué une pause qui semblerait moins longue ou lourde pour celle qui les avaient posé. De plus, il n’avait pas trop envie de répondre à sa question, car il ne le savait pas en fait. Il était partagé. Pour le moment, il eut une brillante idée qui serait donnant-donnant. Peut-être qu’elle oublierait sa question lorsqu’il serait revenu.

-Je reviens.

Sur ces mots, il se métamorphosa et quitta à la course. Hanäe pouvait sentir l’énergie de son ami s’éloigné à grande vitesse. Où allait-il? Simplement chez lui, dans la forêt. Ce n’étais pas si loin, mais il pourrait y prendre quelques tissus pour que son amie trouve sa soirée un peu moins fraiche. La réchauffé? Bien sûr il y avait pensée, mais il avait envie qu’elle soit aussi libre de choisir la quantité de chaleur qu’elle voulait donc il courrait et puis cela lui faisait simplement du bien de dépensé un peu d’énergie. Cela ne lui prit pas vraiment de temps. Il fut partie une vingtaine de minutes tout au plus et encore là. Lorsqu’il revint, il avait de nouveau sa forme humanoïde, tenant dans ses bras, le plus de couverture qu’il lui était possible d’apporter, un large sourire sur le visage.

-Je ne savais pas vraiment laquelle tu préfèrerais donc j’ai simplement pris une pile dans celles que je me sers le plus souvent. J’espère que l’une d’elles fera ton bonheur. Tu seras au chaud.

Il les laissa tout simplement tombée devant Hanäe. Après tout, c’était des couvertures. La majorité était en fourrure. Ce n’était surement pas cela qui allait casser. Il y en avait même quelques-unes venant des Territoires Inconnus, justement et, en y attardant un peu son regard, il remarqua qu’Hanäe n’avait pas oublié sa question. Merde. Il fit donc un sourire qui se voulait rassurant et se rassit à côté de son amie qui pouvait avoir le luxe de fouiller comme elle le voulait dans les couvertures.

-Bien sûr que les Territoires Inconnus me manquent. Ils sont une partie de moi. Là-bas, je peux vraiment être moi-même sans me soucier de tout ce qui fait qu’ici je ne peux pas complètement être moi-même.

Il prit une pause et se frotta légèrement le derrière de la tête. C’était difficile de se projeté dans le futur. Il irait donc avec ce qu’il savait, sans trop s’éparpiller sur les détails. C’était plus prudent ainsi.

-Et bien sûr que je compte y retourner. Peut-être même qu’une fois Sorcière, tu pourrais m’y suivre un de ces quatre et voir par toi-même.

Il lui fit un sourire. Il savait que cela intéresserait son amie.

-Dans tous les cas, il y a trop de bonnes choses ici pour que je quitte définitivement l’Empire… Je dois simplement trouver un équilibre entre ces deux mondes. Ça ne se fait malheureusement pas en un claquement de doigts et j’ai beaucoup de travail à faire. J’en fais beaucoup, depuis longtemps sur moi-même. Mais cela fait longtemps que je m’enchaîne moi-même et il y a des moments où j’ai ce… ‘’buzz’’ qui fait que je… Je redeviens vraiment celui que je suis ou si tu préfères… cette chose que je suis. Et mise à part la violence pure, rien ne peux me défouler. La méditation m’aide énormément, mais elle ne fait qu’apaiser temporairement.

Il prit une pause et risqua un regard vers son amie. Il se demandait si ce qu’il disait avait un sens quelconque, finalement. Pour lui c’était si clair, mais de l’expliquer, c’était une autre histoire et ça, c’était sans compté tous ces sentiments que ce combat perpétuel lui engendrait. D’autant plus depuis sa visite dans les Territoires Inconnus. Il ne voulait pour le moment que s’en tenir au côté plus palpable de la chose.

-Je n’ai d’un humanoïde que l’apparence et certains raisonnements de par mon existence parmi eux, par ce que j’ai appris. Beaucoup oublient que je n’en suis pas un et pourtant j’ai bien souvent l’impression qu’on est encore plus exigeant envers moi dû à ce que je peux faire… Que ce soit en mal ou en bien.

Il ne savait pas vraiment si ce qu’il disait se suivait tout simplement. Dans tous les cas, pour lui c'étais du réchauffé. Ce combat intérieur perpétuais depuis des années déjà et en parler ne changerait rien. Il avait l’impression que cela n’avait qu’effleurer un tantinet comment il se sentait. Broyé. Broyé était l’un des mots qui lui venait à l’esprit, qui lui était significatif. Mais ça, c’était lui, lui-même qui frappait dans cette cage thoracique humanoïde pour en sortir. Trop grand pour ce corps d'apparence. Exprimé en un seul rugissement tout ce qui pourrait être faiblement exprimé en mots. Mots qu’il avait appris pour faire partie de ce monde adoptif. Instinctivement, à cette pensée, il porta une main à son thorax. Il pouvait sentir cette pression, même si ce soir elle n’était pas aussi violente, elle était là. Toujours là. Quoi qu'il en soit, il avisa son amie avec un sourire. Ce n’était pas ceci qui allait assombrir leur soirée. Il l'entoura à l'épaule de son bras et la ramena un peu contre lui, comme le ferait des amis en une accolade.

-Dans tous les cas, tu es coincé avec moi d'une façon ou d'une autre et que tu le veuille ou non. Alors tu n'as pas à être malheureuse de quoi que ce soit et tu n'as pas à t'en faire. J'ai l'habitude des combat avec moi-même et j'ai appris qu'il vaut mieux que je garde cela pour moi car les rares qui peuvent en avoir une idée en ce monde ont tous un partie pris pour l'humanoïde...

Et c'était une triste vérité. Même Amélia qui l’appréciait beaucoup et le respectait, aimait les deux partie de lui, gardait cette préférence pour le côté humanoïde en lui, ayant même parler de le ''traité'' comme si ce qu'il était réellement était mauvais en soit, ou un problème, quelque chose à éradiqué, à enchaîner. D'où sa grande résistance envers ce fichu cours de Kassilli. Ce n'étais pas mauvais, ni mal en soit et il devait avouer que ce n'étais pas nécessairement une mauvaise chose d'apprendre à mieux se tenir lors de certaines circonstance, ce qui le rendrait plus versatile pour son rôle de Chevalier, mais mise à part cela, seul les Berserks étaient ceux qui voyaient avant tout le Berserker en lui, pas l'humanoïde.

Il finit par se détacher de son amie un peu à contre coeur. Ah oui, qu'elle idée de s'y être autant approcher... Il en avait depuis, oublié le goût agréable de la chose... Il secoua un peu la tête pour se replacer les idées et oublié l'odeur de son parfum encore dans le creux de son nez, puis s'étira à l'opposé pour prendre un morceau de viande. La bouffe. C'était parfait. Cela lui changerais les idées.
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Ven 18 Mar 2016, 17:00
Demander pardon sur quelque chose avant même que ça arrive était une chose… encore étrange à mes yeux. Après tout, ce n’était pas encore fait. Et rien ne disait que ça allait se produire. Et même si ça arrivait. Demander pardon ne changeait rarement quelque chose. Ça montrait que ce n’était pas exprès, sauf que les conséquences étaient toujours présentes. Est-ce que son… problème… avec mon père allait me causer des ennuis? Aucune idée. Bien entendu, j’espérais que non. C’est sûr que je ne savais pas que j’étais la cause du conflit. Alors, je ne pouvais pas m’imaginer que ça me cause un quel conte problème éventuellement. Je n’avais pas vraiment grand-chose de plus à dire sur ce sujet. Le temps nous dira si ça le changer quelque chose ou non. Alors que je lui avais demandé s’il pensait partir, monsieur décida de… partir. Enfin, pas dans le sens que je lui avais demandé. Il m’avertit simplement qu’il allait revenir. Légèrement surprise, je n’eue point mot à dire.

Un petit sondage me permis de comprendre qu’il se dirigeait vers sa maison. Je haussai les épaules et fixa le feu en attendant. C’était le silence total. Ou presque. C’était très calme et surtout très relaxant. Entendre simplement le son du feu me rendait heureuse. Les petites brises de vent rendaient le tout parfait. Je fermai les yeux quelques minutes. Certaines personnes auraient plutôt ouvert grands les yeux. Être seul en plein milieu d’une forêt, ce n’était pas toujours sécurisant. Dans mon cas, je n’étais aucunement stressée. J’aimais bien cela. Le calme, c’était souvent une source que je recherchais. Je frissonnai lorsqu’un bon courant d’air arriva. Un petit sourire aux lèvres, j’ouvris les yeux. Le feu diminuait. Je me levai pour aller prendre quelques morceaux de bois tout près et raviver le feu. Je me rassis par la suite, ramenant mes genoux sous mon menton. Mes yeux bleus toujours sur le joli feu qui crépitait.

Je ne sais pas combien de temps cela lui a pris, mais Xerkh finit par revenir, avec un tas de couverture. Je trouvais cela amusant. Il devait avoir compris que le vent m’incommodait un peu. Je regardais la pile de couverture. Euh, je ne savais pas trop laquelle choisir. C’était quoi le but d’en apporter autant aussi! Mon regard se posa sur le tas de couverture et sans trop réfléchir, je pris une qui me semblait des plus confortables. Elle était en fourrure. Elle semblait chaude, confortable et c’était doux aussi! Je m’enroulai dans la couverture. Je décidai d’en mettre une autre sur mes pieds. Tiens. J’allais avoir chaud ! Surtout qu’il venait de s’asseoir tout près. Assez pour que je puisse aussi sentir sa chaleur. Je n’avais pas très froid, donc la chaleur serait présente bien assez vite. Mais, c’était tellement agréable que je n’avais pas envie d’enlever de couverture ou encore me tasser un peu.

Tout cela était bien beau, bien gentil et très attentionner, mais… ma question elle?!? Avait-il l’intention de partir ou non? Mon regard posé sur lui, j’attendais qu’il parle. Je n’avais pas besoin de reposer la question pour qu’il comprenne ce que j’attendais. Le début de sa réponse me faisait un pincement. Voilà que maintenant, je m’attendais à ce qu’il me dise qu’il partait dans pas longtemps! Je ne dis rien. Je cachais toute émotion. J’écoutais simplement. Le fait qu’il m’invitait à y aller avec lui, me rassurait un peu. La suite était confuse, mais compréhensible en même temps. En gros, il aurait aimé avoir le deux. Chose totalement impossible. Je trouvais ça triste de voir qu’il semblait souffrir beaucoup plus qu’il ne laissait paraitre. Je savais qu’il n’était pas humain. Qu’il était différent. Je l’acceptais, mais ce n’était pas le cas pour tout le monde. J’écoutai la suite et hocha la tête.

« Saches que jamais je ne vais te juger. Tu es ce que tu es. Si tu veux vivre dans la forêt, chasser sous ta forme véritable alors ça sera ça. On ne peut pas forcer quelqu’un à être une personne qui ne veut pas être. Et c’est illogique de toute façon. Comment on peut être une autre personne. On ne peut pas. Je suis sûre. »

Comme on m’avait déjà demandé de sourire. Demander d’être joyeuse dans des moments que je ne trouvais pas autant joyeux que les autres. Bon, ce n’était pas aussi demandant que ce que les gens pouvaient demander de faire à lui. Sauf que c’était assez pour que je prenne que je ne devais pas demander à une personne de ne pas être ce qui n’est pas. Je fus un peu déçu de le voir ce décollé pour aller manger. J’étais bien moi! Je ne m’offusquais pas qu’il mange. Ça, c’était une chose très normale dans son cas. Je le laissai faire et décida de porter un peu plus attention aux autres couvertures. J’en pris une pour y toucher. La couverture de fourrure était si douce.

« Plusieurs ne semblent pas venir d’ici. Tu l’es a amener des territoires? J’aimerais bien y aller avec toi un jour. Je suis certaine que ça serait un beau voyage. Tu pourrais m’apprendre plein de chose sur tes origines. Sur ton peuple. Leur façon de vivre. Et le voir de mes propres yeux, si ceux-ci acceptent bien sûr sur leur territoire, seraient encore plus intéressant. »

Je portai mon regard sur mon ami. On voyait l’intérêt dans mes yeux. Apprendre et découvrir des choses c’est presqu’une raison de vivre dans mon cas. J’enlevai celle que j’avais sur mes épaules et la tendis vers Xerkh. Lui mettant presque sous le nez. Le pauvre qui lui essayait de se changer les idées de mon parfum…. (<3)

« Comme celle-ci! La couleur de la fourrure. Je n’ai jamais vu dans ce style ici. »

Je fis un peu le saut en remarquant que la fourrure me tenait beaucoup plus au chaud que je le pensais. Le contraste fut assez gros. Bon, peu importe, tant qu’il ne m’aurait pas répondu, je ne la remettrai pas, je voulais être sûre qu’il la voit bien pour me répondre. Peut-être qu’elle venait d’ici et que je ne savais juste pas de quel animal il s’agissait.
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Lun 21 Mar 2016, 16:01
Les paroles de son amie lui firent du bien. Cela faisait du bien de voir que quelqu’un qui ne partageait pas vraiment son héritage, qui n’étais pas en lien avec la Tribus aussi pouvait le comprendre. Cela lui donnait un peu d'espoir. Peut-être qu’il s’en faisait trop, peut-être qu’il imaginait certaines choses, même si ses impressions ne l’avaient jusqu’à maintenant jamais trahis et que le regard des autres ne mantais jamais. Les paroles elles, c’était différent. Il tentait tout de même de faire confiance. Il le devait. Comment pouvait-il servir pleinement un Ordre, s’il ne faisait pas confiance à ceux qui devaient être ses frères et sœurs d’arme?

Et effectivement, c’était impossible d’être deux personnes à la fois, une personne que l’on était pas. Xerkh avait essayé et ce n’étais pas possible, cela ne faisait que forcer la bête en lui à pousser encore plus fort, à se rebeller. Il avait alors compris ainsi. Il était seulement en mesure de faire quelques sacrifices pour faire plaisir à ceux qu’il appréciait, dans la mesure du possible bien entendu. Pour le reste, il donnerait sa vie pour eux.

Il observa du coin de l’œil Hanäe toucher aux couvertures et les découvrir tout en tentent de se ressaisir pour ne pas simplement lui voler un baiser, car ses lèvres étaient agréables. Depuis qu’il l’avait embrassé la toute première fois qu’elle le lui avait demandé, le Berserker restait avec cette envie inassouvie d’aller plus loin. Ce n’était pas assez pour lui, pas du tout, mais jamais il n’aurait osé prendre les devants. Cela impliquait sans doute trop de chose. Il avait aussi un peu honte d’avoir envie d’elle, en fait. Alors que ce baisé était à l’origine complètement innocent, il lui en avait bel et bien volé un il y a de cela presque cinq ans maintenant. Il ne referait jamais un acte aussi irréfléchi, sans qu’elle ne lui demande. Il c’était laissé emporter. Emporté par l’ivresse du moment, de son odeur et de leur proximité alors qu’ils étaient un contre l’autre à danser, du moins, essayé.

Puis, sa voix le sortie de ses pensée et fort heureusement. Il avisa à son tour les couvertures, un leger sourire se dessinant sur ses lèvres. Il était heureux de voir qu’Hanäe voudrait bien venir avec lui. Il était persuadé qu’elle apprécierait ce voyage, surtout qu’elle aurait sans doute bien moins de mal à comprendre la logique des Berserks que celle de l’Empire, même si elle ne faisait pas partie d’eux. Quant au fait qu’ils l’accepteraient, sans doute. Elle n’avait aucunes intentions malsaines, d’ailleurs, il se demandait si elle en avait déjà eu. Pas à ce qu’il se rappelle en tout cas. Elle était bien plus pure que beaucoup, que lui surtout.

Elle retira ensuite la couverture qu’elle portait depuis peu pour la lui tendre juste sous le nez. L’odeur légère de la future Sorcière emplis de nouveau ses narines. Il ne put vraiment se retenir d’inspirer avec une certaine extase. Il se demanda même si cela parut. Alors il se figea sur place, légèrement mal à l’aise par les pulsions qui revenaient à la charge à un point tel qu’il ne saisi même pas les paroles qu’elle prononça. Voyant qu’elle semblait attendre qu’il lui réponde, il se frotta nerveusement la nuque, prenant la couverture pour l’enlever de sous son nez et la regarder un peu, pour la lui tendre de nouveaux. Il avait beau se creuser les méninges pour tenter de se concentré à deviner ce qu’elle aurait bien pu lui demander, mais il y avait autre chose qui lui occupais trop l’esprit pour réfléchir convenablement. Il prit donc une chance.

-Elle vient des Territoires Inconnus… Ce… C’est la fourrure d’un prédateur là-bas. La faune est très différente de celle d’ici et les animaux, comme le cerf par exemple, y sont vraiment plus gros. Tout est plus gros. Même la flore.

Il toussota un peu, ignorant les coups de tambours dans son thorax qui lui sommait de laissé tomber les paroles inutile et d’agir. De simplement juste foncer et de prendre le risque, risque de se faire repoussé. Ce n’était pas si mal, pas si grave, mais non. Non. Il n’était pas comme ça. Ils n’étaient pas dans les Territoire. Il n’était pas avec Vayrinn. Il était avec Hanäe et Hanäe était une humaine, les humains étaient différent. Plus fragiles aussi. Il devait garder cela à l’esprit. Faire du mal à Hanäe était hors de questions et, malheureusement, il avait trop de chance de lui en faire. Ici c’était différent. Ici, on ne pouvait pas simplement prendre quelque chose parce-qu’on le voulait. Le challenge que pouvait s’offrir les Berserks n’étaient pas vraiment vue de la même manière dans cette société et brusqué son amie était très, très loin de ses pensées et les Berserks étaient bien plus forts aussi. C’était d’ailleurs plus elle qui l’avait brusqué par le passé. Lui exigeant de l’embrassé. Pourquoi il ne pouvait pas s’enlever cela de la tête? Voilà qu’il y repensait de nouveau. Il devait faire quelque chose. Tiens, la bouffe, oui. Tout en prenant un morceau de viande qu’il s’empressa d’engouffrer dans sa bouche, il choisit de s’assoir directement sur le sol, soit, plus bas que son amie et plus prêt du feu. Évité de la voir directement pour un petit moment l’aiderais, mais être prêt du feu n’avait rien pour calmé la bouffé de chaleur qui l’avait envahis. Il devait trouver quelque chose à dire. Changer en quelque sorte le sujet, sans trop le faire radicalement, car Hanäe verrait bien que quelque chose le ‘’dérangeait’’ et sincèrement, il n’avait vraiment, mais vraiment pas envie d’en parler. Ce n’en serait que plus dangereux. Il ne voulait en rien lui mettre des idées dans la tête. Il s’en voudrait bien trop.

-En plus, le Territoire est si grand. À perte de vue. Aucun humain n’y à accès et les quelques qui ont pu s’y rendre, ont été violement tuer. Je trouve que c’est une bonne chose. Il serait dommage de voir une société quelconque s’y établir. Les Tribus vivant sur ces Territoires sont en harmonie avec la nature. Que ce soit Irianeth ou Enkidiev, ce serait le chaos là-bas. Ils détruiraient tout et briseraient l’équilibre. Et Vayrinn tiens à ce que tout le monde crois que c’est impossible d’y vivre et très hostile afin de protéger non seulement les siens, mais aussi la faune et la flore là-bas.

Fit-il en se tournant vers son amie pour la regarder un instant. Il était sérieux. Personne ne devait savoir que cet endroit explosait de ressources diverses très intéressante et unique. Quoi que bon, pour le unique, ça, ce ne pouvait pas vraiment être un secret, mais bon.

- Et puis c’est vrai que c’est dangereux, mais c’est une hostilité différente d’ici. Une hostilité que je comprends très bien. La lois du plus fort. Vivre ou mourir. Tuer ou être tuer. Un point c’est tout. Pas de flafla.

Bon voilà. Oui. Parler des territoires, c’était une excellente idée. De plus, il avait promis d’en parler à son amie à son retour. De répondre à toutes ses questions. Cela le détendit. Lui changea un peu les idées. Sa faisait du bien d’en parler, surtout de n’avoir aucune crainte à le faire. Il savait qu’Hanäe comprendrais qu’elle devrait garder ces informations pour elle.
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Jeu 31 Mar 2016, 13:58
La couverture toujours tendu vers Xerkh, j’attends la confirmation à savoir si elle venait des territoires inconnus ou si elle venait d’ici et que je n’avais juste jamais tombé sur ce genre d’animal. En même temps, ça se pouvait bien. Même si je venais souvent dans la forêt, je ne l’avais jamais visité au grand complet comme d’autres l’avaient déjà fait. Tout cela pour dire que j’attendais toujours la réponse. Je froncis les sourcils après quelques temps. Pourquoi ne me répondait-il pas? Bon, cela ne durait que quelques secondes, mais c’était quelques secondes de trop. La réponse devrait venir instantanément non? Il hésitait? Non, je ne pense pas. Il connaissait la réponse facilement j’en étais certaine. Il semblait plutôt… perdu. Mais, heureusement pour lui, il revient à la terre assez rapidement pour me répondre. J’avais donc raison. La fourrure ne venait pas des territoires d’Irianeth. Je repris la fourrure et la toucha en écoutant le reste des informations.

Tout plus gros. Wow. J’imaginais maintenant une grosse fleur géante. Ainsi qu’un énorme cerf! Merci… La suite des informations étaient moins intéressantes. Les humains ayant décidé de visiter les territoires n’étaient pas revenus. Sauf pour certain. Comme Amélia. Il faudra donc que je m’assure que Vayrinn voudrait que je vienne avant de m’y aventurer et surtout ne pas décider d’y aller seule… Je notai l’information dans un coin de mon cerveau et écouta la suite. J’étais bien d’accord avec le restant des paroles. Personne n’avait le droit d’envahir ces territoires et j’espérais qu’aucun membre de la royauté Enkidiev ou Irianeth ne décide d’aller voler les terres. Quoi qu’il allait ne surement pas y arriver… Donc, d’un côté, c’était bien ainsi. La loi du plus fort. Une belle mentalité. Une logique bien précise. Personne ne pouvait la défaire celle-là. Je hochai la tête pour dire que j’avais compris.

Entre temps, Xerkh c’était assis par terre. Bon, je n’en avais pas fait de cas. Après tout, c’était même une bonne idée. On pouvait même s’adosser sur le morceau de bois qui nous avait servi de banc. Je me demandais un peu la raison du pourquoi il avait changé de position. Surement pas pour s’approcher du feu car il avait froid… Peut-être simplement… Je ne sais pas. Il avait aussi toutes les autres couvertures par terre. C’était peut-être juste plus confortable. Je décidai d’aller le rejoindre. Je m’assis par terre, j’avançai mes mains vers le feu pour les réchauffer. Je restai quelques secondes ainsi avant de remettre mes mains dans les couvertures. Je regardai le feu durant quelques minutes sans parler.

« Chaque fois que tu parles des territoires inconnus, ça donne le goût de voyager… Voir plus que les colonies. Et ne pas être toujours au campement de l’armé. Mais parmi les paysans. C’est ainsi que ça semble être le plus intéressant. Enfin, je crois. »

Mon regard se tourna vers Xerkh qui était maintenant, de nouveau proche de moi. Bon, bien entendu, encore une fois, je n’avais pas réalisé que je mettais mon ami dans une drôle de position. J’enlevai la couverture à moitié. La laissant encore sur mes jambes. La chaleur du feu était plus forte vu notre proximité. Le froid faisait aussi du bien sur la peau. Bon, il faisait certes frissonner de temps en temps, mais il égalisait la chaleur du corps.

« Moi je dormirai bien ici. Dans le gros tas de couverture chaude. Près du feu, je suis certaine que je serai bien et que je n’aurai pas froid. Encore plus si tu restes toi aussi.»

Je me couchai dans le tas de couverture. La tête pratiquement trop proche de Xerkh (<3) Ouuais, c’était une excellente idée de rester dormir ici. J’allais être bien. Et ça allait faire différent. Bon, faudra tout de même que je sois a l’heure demain matin pour ne pas faire attendre mon maitre. Chose possible. Coucher sur le côté, mon regard se laissait aller sur les flammes du feu. Mais surtout sur la braise. Le changement de couleur me fascinait toujours. Après deux ou trois minutes, je me tournai sur le dos, fixant les étoiles que nous étions capable de voir apparaitre ici et là. Mon regard termina sur Xerkh qui semblait un peu plus nerveux. Peut-être qu’il n’aimait pas l’idée que je veule dormir dans la forêt. Monsieur protecteur avait peut-être peur que je me fasse attaquer !

« Qui qui met les étoiles? Une déesse…? Et le ciel, il arrête où… où commence le royaume des cieux…? »

J’avais murmuré mes paroles en fixant le ciel d’un regard pétillant. Je haussai les épaules. Je ne m’attendais pas à une réponse. C’était simplement le genre de question qui pouvait Popper dans mon esprit à tout moment. Les réponses, je me disais que je finirais bien par les savoir un jour ou l’autre.

« Couches-toi pour regarder les étoiles avec moi. Je vais te montrer les dessins qu’on peut voir. C’est Zéphyr qui m’a montré ça un soir. On peut trouver plein de chose dans les étoiles. Allez vient! »

Un peu plus et je lui tirais le bras pour l’obliger à être dans la même position que moi afin de bien voir les étoiles. Je levai une main pour tracer des lignes imaginaires. Une fois mon ami installé près de moi, je lui pris la main afin de lui montrer ceux que je voyais. Geste totalement innocent, mais qui pouvait faire ressentir certaines émotions…
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Ven 01 Avr 2016, 00:17
Tout allait bien. Il avait momentanément oublié ce qui le… Tracassais et pensait aux Territoires Inconnus avec une certaine nostalgie. Il pouvait bien comprendre les Berserk d’avoir trouvé Irianeth plutôt morne, même lui trouvait ce continent très pâle comparé à leur Territoire. Il fallait dire que même avant de les visité, il trouvait qu’Enkidiev avait de magnifiques endroit, même s’il aimerait bien un jour être en mesure de les visité, bien que cela serait sans aucun doute impossible maintenant qu’il était devenu Chevalier. Il trouvait cela un peu dommage, bien que d’un autre côté, il ne serait pas non plus du genre à accueillir les verts à bras grand ouvert sur Irianeth (EIN poisson d’Avril team è_é) s’ils y venaient. C’était une sorte de guerre qui durait depuis longtemps, alors que lui-même n’étais pas encore sur de savoir ce qui alimentait les deux camps. Personnellement, il aimerait simplement avoir le droit d’aller où il voulait, sans s’y faire empêcher. Librement. Être libre, tout simplement. Le monde appartenait à tout le monde et s’il n’y avait pas de ces Nobles qui voulaient tout pour eux, il n’y aurait pas de déchirement, de clans, de peur, de limites de Royaumes avec un peuple coincé à l’intérieur, trop endoctriné par la société. Les hommes détruisaient tout autour d’eux, c’était un fait. Seul les Elfes et les Fées semblaient partager sa vision du monde ainsi que celle des Berserks, en général.

Bref, il y avait réussis. Il pensait complètement à quelque chose hors sujet concernant Hanäe. Les Territoire, la brise. Même s’il ne fermait pas les yeux, il arrivait à revoir défiler le paysage verdoyant. Il arrivait à ressentir la vibration des troupeaux, toutes les douces odeurs que lui transportait le vent. L’eau, la terre, les arbres, Hanaë… Il ouvrit d’avantage les yeux puis se raidit de nouveau lorsqu’il comprit que le mouvement à côté de lui était simplement parce-que celle-ci se plaçais à ses côtés. Il l’observait alors qu’elle avançait ses mains pour les réchauffés prêts du feu. Il avait envie de s’approcher d’elle sans la moindre retenu, il n’avait qu’à se penché un peu afin de glisser son nez dans ses cheveux pour sentir pleinement son odeur, de prendre ses mains dans les siennes et de les lui réchauffé lui-même, mais il resta complètement stoïque. Il le devait. Bouger la moindre parcelle de son corps le ferait flancher. Le ferait se ruer sur elle pour l’embrasser, comme un sauvage. Cette pensée lui fit un peu mal, mais heureusement, le ressaisi suffisamment. Elle bougea. Il continuait de la fixer sans même s’en rendre compte. Suivant le mouvement de ses mains, remontant jusqu’à ses bras qui se replaçaient à l’abri dans la couverture. Puis, la vue bloqué, monta encore, naturellement, pour s’attarder à son cou fragile, recouvert délicatement de ses mèches rousses et enfin ses lèvres… Et il était planté là comme un idiot à la contempler à son propre insu.

Elle prit la parole après un moment à observer les flammes. Lui, il n’aurait rien trouvé à dire, trop obnubiler par le moment, par le fait qu’il ne cessait de s’insulté lui-même parce-que c’était visiblement la seule chose qu’il était présentement en mesure de faire pour se retenir à chaque pulsion qu’il avait de vouloir goûter à ses lèvres. Puis, une bouffée de chaleur. Elle rapporta son regard sur lui. C’est là qu’il se rendit compte qu’il la fixait depuis tout à l’heure et détourna maladroitement le regard vers les flammes. Ses oreilles se plaquèrent contre son crane non par tristesse ou colère, mais simplement par timidité. Il venait de se prendre lui-même la main dans le sac et il espérait que son amie ne l’ai pas fait aussi. Heureusement, il semblait que non, lui parlant des Territoires avec toute l’innocence dont-elle était capable de faire preuve. Cela le fit légèrement sourire, le détendant même, alors que ses épaules s’affaissèrent un peu, lui faisant réaliser à quel point il était tendu depuis tout à l’heure. Il poussa un bref soupir pour s’aider à canalisé la bête en lui, à se calmer.

Il allait lui répondre, mais elle continua et pire encore, elle voulait dormir ici, avec lui prêt d’elle? Il dégluti nerveusement. Il en était totalement hors de question. Il irait… Loin. Très loin. Il irait même à la Forteresse s’il le fallait. Oui. La Forteresse lui semblait vraiment très attrayante soudainement. Il s’y enfermerait s’il le fallait mais il ne… Il se figea de nouveau, levant son bras gauche, celui qui était durant un court laps de temps vraiment trop proche d’Hanäe et, se frotta de nouveau la nuque nerveusement, pour ne pas qu’elle se demande pourquoi il réagissait ainsi. Il toussota un peu. Question de ne pas parler avec une voix étrange, voir tremblante, ce qui n’aurait pas du tout été en sa faveur vue la situation. Il l’observa se placer sur le côté et se fit violence pour détourner le regard, ne pas voir la couverture glissé sur ses hanches. Et oui, il l’avait quand même vue. Il était trop observateur, c’était un affreux fardeau en ce moment. Il fixait les flammes silencieusement. Voyant qu’elle ne parlait plus, il prit donc la parole une fois qu’il fut assuré qu’il serait bien en mesure de le faire.

- Je crois aussi… Bien que, dans les Territoires, il y a encore une grande différence entre la vie de paysan et celle des Berserks. C’est un peu comme en ce moment. La forêt, un feu, le ciel…

Il ne savait pas quoi ajouter d’autre. Elle devrait le voir pour le comprendre, bien qu’elle puisse bien se faire une bonne idée. Quant au fait de dormir à la forêt… Il ne savait pas quoi y répondre. Il ne pouvait pas vraiment lui dire qu’il devait aller à la Forteresse, puisque plus tôt il lui avait dit qu’Amélia lui avait en quelque sorte donner congé. Il préférait laisser le sujet comme il en était pour le moment, c’était mieux ainsi. Il était très mauvais menteur et il le savait que trop bien.

Elle le questionna ensuite sur les étoiles, ce qui le força instinctivement à lever la tête vers le ciel pour l’observé. Il ne savait pas quoi lui répondre. Il pouvait lui répondre ses propres théories, mais le silence et le crépitement des flammes ne lui donnaient pas envie. Puis, elle l’interpella, lui demandant de se coucher à côté d’elle. Pour appuyer ses dires, elle leva légèrement une main pour l’invité à le faire. Baissant son regard vers elle, il bougea son bras afin qu’elle ne le touche pas, même si elle ne remarqua rien. C’était… Dangereux. Quoi que peut-être que s’il observait le ciel, il ne pourrait plus la regarder et s’il ne pouvait plus la regarder, ce serais une bonne chose. Ou pas. Chose était sure, encore une fois, Hanäe n’appréciait pas vraiment les refus et elle semblait si heureuse de lui montrer certaines étoiles, qu’il ne put résister que quelques secondes et fini par s’étendre à côté d’elle, droit comme une planche. Les mains serrer fermement contre ses cuisses à regarder bêtement le ciel alors qu’il pouvait sentir son cœur battre dans son thorax. Son cœur ou le Berserker? Il ne savait pas trop, c’était peut-être les deux, en fait.

Il n’eut évidemment pas vraiment le temps d’investiguer sur le sujet. De toute façon, il n’en avait pas vraiment envie. Il poussa un autre soupir, cette fois inaudible pour s’aider. Oui. Les étoiles, c’est vrai que c’était joli. Puis, il sentie la main de son amie prendre la sienne afin de lui dessiner les lignes des étoiles qui se rejoignaient pour former des constellations tout en lui en nommant quelques-unes, mais cela ne dura pas longtemps. Il n’écoutait plus vraiment. Il ne faisait que se concentré sur la main d’Hanäe dans la sienne. À quel point elle était douce, petite comparé à la sienne. Comme s’il pouvait la lui brisé en refermant trop la sienne par accident. Et cette sensation qui l’avait envahi. Il ne pouvait pas être sûr que son amie avait ressenti la même chose, mais il n’y pensait plus vraiment. Il détourna son regard incandescent des étoiles pour l’observé un moment. En tournant la tête ainsi, elle était à quelques centimètres de son visage, toujours fixant le ciel. Il devait simplement réussir à regarder de nouveau l’immensité devant eux et tout irait bien.

Mais non. Évidemment que non. Il devait se rassoir. Ils les verraient bien en position assise aussi. Le seul mouvement que ses muscles acceptèrent de faire, la seule chose qui lui permit de ressentir un tantinet de relâchement dans son thorax fut lorsqu’il se redressa sur son coude. Ça, ça allait, ça faisait partie du mouvement, mais il senti qu’il n’avait plus le moindre contrôle sur ses futurs faits et geste lorsqu’il senti son torse continuer le mouvement encore plus vers l’avant, se penchant au-dessus d’Hanäe. Il referma un peu plus sa main dans celle de la future Sorcière, trahissant son envie de la serrer elle, entière contre lui. Puis, il apporta l’autre derrière la mâchoire, laissant glisser ses doigts derrière ses oreilles, jusqu'au début de son cuir chevelu, passant son bras au-dessus d’elle alors qu’une partie de son torse la couvrait pour aller déposer ses lèvres contre les siennes. Il lui donna un, deux… Puis, un troisième baiser qui s’éternisa d’avantage avant de vraiment réaliser ce qu’il était en train de faire. Il se détacha rapidement, se frappant le front vivement laissant échapper un ‘’clak’’ sonore, un peu comme il l’avait fait la dernière fois qu’il avait osé lui voler un baiser. Qu’il était con.
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Sam 02 Avr 2016, 01:10

Ce perdre dans ce tas d’étoiles étaient si facile. Ça faisait rêver. On pouvait voir ce qu’on voulait. S’imaginer toute sorte de chose. Nos pensées pouvaient aller où bon nous semble. C’était une chose des plus agréables. On arrêtait de penser et on se concentrait que sur nous autres. Du moins, on essayait. Ce n’était pas toujours facile. Sans trop réfléchir, j’avais pris la main de Xerkh pour lui montrer des constellations. Il avait toujours cette… sensation quand on se touchait. Et, puisque je n’avais pas fait du tout attention, cela me prit assez de court. J’avais tenté de ne rien faire voir en continuant de montrer mes lignes imaginaires. Mais au fond, mon esprit était juste concentrer sur la chaleur de la main de Xerkh sur la mienne. Il réchauffait ma main en un rien de temps. Sa main était beaucoup plus grosse que la mienne. Mais elle l’enveloppait de façon si réconfortante.

Je crois que même si je paraissais calme, ce n’était pas spécialement le cas. Ce toucher, ce geste, me faisait penser aux sensations que j’avais déjà découvert il y a quelques années avec lui. Ce baiser. Le premier. Ensuite, le deuxième. Dans différente situation. Mais avec des émotions fortes semblables. Ce qui était encore une fois troublante. Sa main, son contact, le contact que j’avais moi-même provoquer, me faisait ressentir de nouveau la chaleur de celles-ci lorsqu’il les avait déjà posé sur moi. Chaque fois qu’on se touchait, chaque fois que je pensais moindrement à tout cela, de fortes émotions arrivaient. Je n’aimais pas toujours ça. Même si elles étaient agréables, c’était surtout troublant. Je ne savais jamais comment les gérer. Je n’étais pas habituer aux émotions fortes. Et encore moins de perdre le contrôle sur moi-même. Que cela soit immensément petit ou pas. Généralement, ça n’annonçait rien de mieux.

La suite fut… encore plus forte en émotion. Ce n’était pas prévu du tout. Mais en y pensant bien, ça ne pouvait que terminer ainsi. Je sentais Xerkh un peu nerveux?! Près de moi. Il se leva sur un coude un ainsi. Et sans avertir, il se pencha au-dessus de moi. Je sentis ma main dans la sienne. Être prise dans celle-ci. Son autre main était maintenant dans mes cheveux. Si doux, si enviant. Ces lèvres arrivèrent sans crier gare sur les miennes. Légèrement surprise, je ne sus quoi faire. Mais, bien vite, je me détendis un peu plus. Un, deux et trois baiser. Sans parler du dernier qui était légèrement, beaucoup, plus long. Mes yeux se fermèrent. Sans trop m’en rendre compte, j’en profitais pleinement. Malheureusement, Xerkh arrêta le tout. Comme s’il venait de réaliser et que, ce n’était pas du tout une bonne idée. Il se releva d’un coup. Sa réaction me fit un peu sourire. Mais en même temps, m’inquiétait. Était-ce si grave?

Mon cœur battait si fort dans ma poitrine. Comme à toute les fois que j’avais pu gouter ces lèvres. Mon corps frissonnait de… plaisir. Oui, je crois que c’était bien le mot. Je ne voulais pas que ça s’arrête. Je n’avais pas envie. Je voulais continuer de ressentir tout cela. Il fallait simplement savoir si c’était aussi le cas de Xerkh. Je n’avais qu’à lui montrer que je désirais de nouveau ces lèvres. S’il ne voulait pas, il allait bien finir par me le faire comprendre non? Je me relevai un peu afin d’être (presque) à sa hauteur. Doucement, ce fut moi qui allais chercher ses lèvres. C’était… une première je crois. Les autres fois, c’était lui qui avait fait ce mouvement. Une main accrocher à lui, et l’autre près de son cou, je cherchais ses lèvres avec plus d’insistance que je ne l’aurai voulu. Mon corps entier me disait de continuer. Mon esprit lui, était étrangement très mélangé. Il ne comprenait pas mes intentions, le pourquoi je cherchais tant à vivre toutes ces émotions. Moi, je crois que je savais. Je voulais. Je voulais connaitre tout cela. Je voulais ressentir tout cela. Je voulais tout simplement. Je détachai mes lèvres doucement de celle du chevalier. Je posai le front sur son torse. Ma main toujours accroché à lui et l’autre tombante près de moi. Je laissai un soupire s’échapper.

« Fait-moi l’amour. Aimes-moi une nuit.»

Oui. Aussi drastique que cela! Digne d’Hanaë d’Irianeth! Désoler Xerkh. Vraiment. Je ne sais pas pourquoi, je ne suis pas capable d’être moins directe que cela. C’est ce que je veux. Autant le dire non? Bon, j’aurai pu demander. J’aurai pu choisir d’autres termes. Être plus subtile… Je te jure que j’aurai pu tenter de le faire, mais … Le cerveau à faite, ah nah. Elle veut ça, bah c’est ainsi que ça sort! On demande ou on en donne l’ordre. Bien entendu, tu as le droit de dire non. Sauf que, j’espérais que ça ne soit pas le cas. Le cœur battant toujours aussi fort, je me retenais presque de respirer. J’étais si proche de toi, collé à toi, que je pouvais sentir toute la tension dans ton corps. En aucun cas, je n’avais pensé à te mettre en mauvaise position. Mais après quelques secondes, je réalisai que c’était peut-être le cas. Je n’étais pas si idiote. Je savais bien qu’habituellement, on ne demandait pas ça ainsi. Surtout pas à un ami. Sauf que j’avais un ami qui me faisait sentir tout drôle. Et… Et c’était ce que je voulais. Avec lui. Personne d’autre. Lui tout simplement.
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Dim 03 Avr 2016, 01:11
[Le post qui suis est déconseillé au moins de 16 ans car il pourrait contenir des scène qui pourrait heurté ou choquer les âmes sensibles et pures <3 ]



Spoiler:


[Et c'est ainsi qu'Hanäe eut un petit bébé de Xerkh <3 ]
Anonymous
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