Le début d'un voyage. [Libre]

Le fil de mes contrats m'avait amené à diamant. Cette contrée recelait des paysans crédules qui était ouvert sur le monde extérieur. Je me sentais là bas, comme au paradis des voleurs. Cependant, un avis de recherche avait attiré mon attention et je me lançais donc aux trousses de cette individu: une femme d'environ mon âge, que je devais ramener vivante à diamant. Mes recherches la concernant m'avait mené sur ses traces, elle vivait désormais dans un hameau d'Emeraude en compagnie d'un jeune homme.
Mes réserves de poisons étant presque vide, je décidais d'aller me ravitailler dans la forêt, avant de reprendre ma route.
Sans que je ne sache réellement pourquoi quelque chose attira mon attention. La forêt me paraissait trop silencieuse, j'étais quasiment certaine qu'un intrus m'observais . Mais ou se cachait ce fieffé gredin ? Probablement dans un arbre, je cherchais donc relativement au hasard le scélérat qui osait troubler ma besogne. Peu de temps après, un morceau de tissus blanc attira mon attention. Il se dissimulait donc ici. L'individu était posé sur une branche à quelques centaines de mètres de moi. Il était pourvu  me semblait-il d'un arc, cependant il ne me paraissait pas menaçant. Il regardait dans ma direction sans bouger, à cette distance il aurait pût aisément utiliser son arme contre moi, il n'en fit rien. Je décidais alors, de rester à ma place prête à attaquer si le besoin s'en faisait sentir. Cet individu avait peut être quelques objets de valeur dont je pourrais le délester. Cela valait me semblait-il le coup de vérifier. Mon apparence douce et délicate réveillait en général chez mes semblables leurs instincts de protection. Ce qui s'avérait pour moi tout à fait utile. Je décidais donc de jouer les enfants perdus, espérant que l'homme serait enclin à m'indiquer mon chemin. Je prenais donc mon air le plus innocent et interpella l'inconnu d'une voix douce et quelque peu hésitante.

« excusez-moi, loin de moi l'envie de vous déranger, mais je crois que je me suis perdue. Je suivais un papillon et je me suis éloignée du sentier. Auriez vous l'amabilité de m'aider un peu ? »

L'homme sembla réagir à ma question, il se mit debout sur sa branche et descendit de son arbre. Je pouvait ainsi l'observer plus aisément. Au premier abord je m'étais fourvoyer, à en croire ses oreilles en pointe, il ne s’agissait pas là d'un homme mais plutôt d'un elfe. Qu'importe, l'un ou l'autre pouvait être aussi aisément détroussé.  L'inconnu devait être plus âgé que moi, cependant comme je n'avais qu'une connaissance de ce peuple sans doutes très incomplète, je ne me risquais pas à plus de précisions. Il était relativement grand et fin, avait des cheveux blond et des yeux bleu,  mais je supposais  là rien d’inhabituelle pour un elfe. Celui-ci était à mon avis d'un ennuie mortel.
« -C'est plutôt à moi de vous fournir des excuses, même si j'ai préféré ne pas me montrer avant de savoir à qui j'avais affaire »
L'elfe c'était exprimé d'un ton monocorde qui m'irritais quelque peu. Ainsi il pensait maintenant savoir à qui il avait à faire. Pauvre petite chose, il se fourvoyait complètement. Je ne lui avais montrer de moi même que ce que je désirais qu'il en voit. Pour ainsi dire, rien. Il me prenais vraisemblablement pour une petite fille perdu et fragile ce que je n'étais assurément pas.  Je lui offrais un sourire cordiale et détaillais son accoutrement à ma guise. Ses vêtements était d'un inintérêt complet, son arc paraissait de bonne facture mais était sans doute tout à fait banal je n'en tirerais probablement que quelque clopinettes. Rien de bien intéressant là encore. Cependant, un objet éveilla mon intérêt, à sa ceinture pendait une bourse. L'elfe était vraisemblablement un vagabond, il était donc logique de penser que cette bourse contenait probablement ces économies. Restait à savoir à combien celle-ci pouvais bien s'élever. Je me questionnait donc si il y avait un quelconque intérêt à poursuivre cet conversation.  Le contenue de sa bourse était probablement indigne d'y consacrer du temps. L'elfe s'approcha de moi, à ce mouvement je ne put m’empêcher de reculer quelque peu. Être près d'un inconnu me mettais mal à l'aise, particulièrement lorsque l'initiative du rapprochement venait de lui. Je maintenais donc une distance suffisante entre lui et moi. Il s'assit à même le sol et posa à son coté un paquet de feuille qui ne recelait probablement que quelques vivre.
Je m’apprêtais à lui fausser compagnie, en invoquant quelque baliverne lorsqu'il repris la parole.
« -Ainsi, vous vous êtes perdu ? Qu'est-ce qu'une jeune humaine peut bien avoir à faire en pleine forêt et sans même quelqu'un à ses côtés ? »
Misérable elfe idiot, misogyne et inculte. Ainsi il pensait qu'une humaine ne pouvais survivre seule dans la forêt. Mes origines était humaine et elfiques et je n'avais d'affection particulière pour aucun de ces deux peuples. Cependant ce genre de pensés pré-fabriqué me mettais hors de moi. Je n'avais besoin d'aucun homme musclé pour assurer ma protection. Je m'en acquittais parfaitement moi même. De plus que je sois humaine ou non, qui étais ce gringalet pour s'étonner de me voir déambuler en forêt. Là étais ma place autant que la sienne. Ces paroles provoquais une colère sourde en moi. Il n'allait pas tarder à les regretter. J'allais lui montrer qu'une jeune femme si frêle soit elle, pouvait sans nulle doute lui apporter quelque savoir qu'il n'oublierait pas. Ainsi il pensait savoir à qui il avait à faire. De cela il allez en être renseigné, assurément. Cet inconnu paraissait pourvu de tout un chapelet de préjugées. Je me ferais un malin plaisir de tous les réfuter un par un
L'elfe me fit signe de m’asseoir et me proposa de me restaurer en sa compagnie. Je m'assit face à lui ne touchant pas à sa pitance.
« je me suis effectivement perdue. Je ramassais des herbes médicinales dans la forêt. Et vous êtes vous perdu également ? Peut être pourrions nous nous aider mutuellement »Passant mes doigts dans mes cheveux je dégageais mes oreilles pour qu'ils puissent les apercevoir. Puis je repris mon discours«  A dire vrai je ne suis pas entièrement humaine. Mon père est un elfe tout comme vous et ma mère était humaine » Je m'étais exprimé avec douceur faignant la sincérité. A la fin de ma phrase j'avais baissé la tête légèrement, l'invitant ainsi à investiguer d'avantage les informations qu'il venait de glaner. Information fausse cela va sans dire. Lorsque j'en aurais terminé cet elfe pétri de bonnes intentions se méfiera autant des hommes que des elfes. J'allais lui apprendre à ses dépends qu'il n'étais pas malin de se fier à ses préjugés.