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[Quête] La Légende Du Roi Maudit [Iri & Enki]

Sveter
Lun 29 Fév 2016, 00:33

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An 1251- mois 4

L’Épée sommeillait depuis bientôt tant d’années que tous l’avait oubliée. Personne ne se souvenait de sa gloire passée, de ce qu’elle avait accomplie avant que le frère de son porteur ne maudisse son porteur ainsi que la lame elle-même, rendant folle de pouvoir la personne qui tiendrait l’ancienne arme dans ses mains. Enfermée depuis longtemps, voulant la gloire, le pouvoir, désirant plus que tout assouvir son pouvoir, elle appelait à présent à la liberté. Elle criait dans son sommeil et seuls quelques-uns pouvaient percevoir son pouvoir, qui battait doucement comme un cœur palpitant. Elle voulait être libérée et, se faisant, elle s’insinua dans quelques esprits forts, fiers, désireux de faire suivre la gloire, le pouvoir, la protection. Ils la voyaient dans toute sa gloire, elle, l’épée maudite ! Sauf qu’ils la voyaient, sa garde couverte de diamants, de rubis et d’émeraudes, d’opales, sa garde renforcée avec de l’acier, de l’or et du cuir. Étonnamment légère, elle était d’un équilibre parfait, presque divin. Sur sa lame était gravée un mot ancien : prostatévoun. Protéger. Car c’était la base de cette arme, ce qu’elle avait fait en premier lieu. Luisant d’une lueur dorée, comme divine, elle reposait sur une roche, intacte comme au jour où le Sorcier l’y avait déposée après avoir ensorcelé son propre frère par vengeance. Luisant ainsi dans le sommeil des rêveurs qu’elle appelait, personne ne pouvait ignorer son pouvoir d’attraction, mais personne ne pouvait y voir non plus qu’elle était entourée par plusieurs choses, ni l’endroit où elle se trouvait.

Le rêve cessa sur un cri d’horreur dans leurs têtes, celui que le Roi Fou avait poussé en s’enlevant la vie de sa propre lame. Ce cri les réveilla, les laissant en sursaut, tremblant et en sueur ou encore bien déterminés à trouver cette épée. Sans le savoir, chacune des personnes concernées par ce rêve, cette vision s’habilla, prit ses armes sans consulter personne et, arrivant pour franchir la porte de leur chambre, ou peu importe l’endroit où elles se trouvaient après la vision, chacune de ces personnes disparurent sans laisser une seule trace. Tous étaient désormais dans une grande forêt dans laquelle tombait une petite neige folle. Au bout du sentier dans la forêt, l’on pouvait voir un sentier de neige monter vers Shola.

L’Épée les appelait et ils montèrent le sentier, n’ayant étrangement pas froid, trop déterminés à avoir cette épée. Après une heure de marche dans un désert blanc de neige et de flocons, ils traversèrent une étrange barrière de roches posées sur le sol, franchissant ainsi une barrière magique qui pulsa étrangement à leurs oreilles. Dès qu’ils arrivaient au-delà de la barrière de roche placée sur le sol, ils se figeaient dans le temps, sans rien remarquer, le temps que tous soient arrivés. Une fois tous les participants réunis, le temps continua son cours normal. L’avaient-ils remarqué, cette distorsion dans le temps ? Ils étaient tous maintenant devant une falaise duquel se découpait les contours d’une grotte qu’il n’y avait pas. Devant cette entrée bouchée par le roc de la falaise elle-même, cinq symboles se dessinaient.

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Ils devaient mettre ces symboles désordonnés dans le bon ordre, pour découvrir le mot qui leur permettrait ainsi d’entrer dans la grotte. Sans quoi, ça ne marcherait pas. Un simple mot pour entrer. Les lettres étaient dans une ancienne langue, peu utilisée de nos jours, mais malgré tout connue. Le mot lui, toutefois, était dans une langue moderne, ce qu’ils ignoraient peut-être. Maintenant, c’était à eux de jouer, car l’attraction de l’épée devenait de plus en plus forte.

Spoiler:
Sveter
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Sveter
Rang Classique : Guide d'aventures
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Âge: Éternel
Race: Céleste
Invité
Mar 01 Mar 2016, 15:33
C’était étrange. Habituellement, elle ne rêvait pas. Voir très peux. Souvent plus qu’autre chose pour communiquer plus directement avec son paternel au lieu de le voir réellement. Là, rien de tout ceci. Un rêve étrange où elle crut durant les premiers instants qu’elle allait voir Behemoth, mais non. Au lieu de tout ceci, une épée. Elle avait certainement quelque chose d’intéressant pour qu’elle y rêve. Elle avait envie de s’en approcher d’avantage, elle voulait la prendre et la voulait pour elle. Après tout, elle était attirante. Elle avait un petit quelque chose qui y émanait qui attira bien entendu la Sorcière. Tout en avançant vers celle-ci, elle y mémorisait les détails. Elle ne se souvenait pas d’avoir entendu parler d’une quelconque épée du genre. Elle avait sans aucun doute dû appartenir à un Roi, peut-être même un Immortel, un Dieu? Il était évident que seul un être d’une puissance exemplaire pouvait y avoir droit. En faisait-elle partie? Elle n’en doutait pas vraiment, sans nécessairement le croire non plus. Et ce mot ancien gravé sur celle-ci. Protéger . Cela la fit sourire. Depuis quand une arme servait à la protection? Il n’y avait que la destruction et la douleur au bout de chaque lame. Ce qui était beau en soit. Alors ce mot, elle n’y croyait pas. Avec un sourire légèrement carnassier au coin des lèvres, elle avait tendu la main sans la moindre crainte pour la touché, car, c’était plus fort qu’elle, cette envie de la prendre, un cri assourdissant retentit dans son esprit, la déséquilibrant dans cette ambiance calme et sereine, puissante. Elle rapporta rapidement les mains à ses oreilles en grimaçant, fermant les yeux puis, les ouvrants de nouveaux.

Elle était dans sa chambre. Ce fut un rêve, c’était encore une fois quelque chose d’évident, que seul un idiot ne remarquerais pas. Elle tourna la tête vers Pustule qui c’étais réveiller lui aussi en sursaut. Avait-il rêvé avec elle ou l’avait-elle réveillé? Ce n’était pas une question à laquelle elle avait envie de s’attarder pour le moment. Elle était étrangement trop déterminer à retrouver cette épée, cette puissance et cette aura qu’elle dégageait. C’était… Bon. Bon à sentir et elle aimait cela. Avec automatisme, elle se leva. Sans trop y réfléchir, elle se dirigea vers sa commode et y prit son sac à bandoulière, y enfouit quelques trucs à l’intérieur, machinalement, puis, enfila sont arme. Elle ne prit pas la peine de se vêtir, parce-que ce n’étais clairement pas sa priorité, comme si elle s’apprêtait à aller faire une promenade de minuit, comme elle le faisait souvent. Elle arborait donc simplement sa robe de nuit lui tombant aux genoux de couleur blanche. Si légère que chaque mouvement, aussi léger soit-il la faisait légèrement valsé. Pustule quant à lui semblait trouver le comportement de sa maîtresse un peu étrange. Il bondit sur elle, en articulant ses quatre premières pattes comme pour tenter de la ‘’réveillé’’, mais rien n’y faisait. Alors qu’elle se dirigeait doucement vers la fenêtre, celui-ci compris qu’elle partirait sans lui et il en était hors de question, alors il s’engouffra rapidement dans l’une de ses poches camouflé par les replie du tissus de cette fine robe légèrement plus grande que la silhouette de la Maître-Magicienne.

Elle tendit la main pour ouvrir le loquet des fenêtres et le coup de vent qui s’engouffra dans la pièce ne la fit même pas sourciller. Pieds nue, elle grimpa sur le rebord et se laissa tomber dans le vide comme elle avait l’habitude de le faire. Déployant ses ailles qui ne furent frapper par aucun vent, puisqu’elle se retrouva dans un sentier, s’écrasant de tout son long dans la neige, couper dans son élan de quelques secondes plus tôt à peine. Redressant sa tête tout en restant sur le ventre un moment, elle avisa les alentours. Étrange. Une forêt. Il n’y avait pas de forêt ainsi sur Irianeth, pas autant de neige non plus. Elle finit par se redressé et se secoua légèrement. Sans perdre de temps, elle choisit de monté le petit sentier. Elle voulait cette épée et elle avait la conviction que sa présence ici était en lien avec son rêve. Avait-elle peur? Pas du tout. Était-elle méfiante? Mais de quoi? Non. Tourner les talons n’étais clairement pas une option, elle déploya donc de nouveau ses ailles et remonta le sentier en restant légèrement plus surélevée, sans non plus prendre trop d’altitude au cas où elle raterait quelque chose. Puis, devant elle, un peu plus bas, un mur de pierre. Il n’était pas haut et n’étais pas non plus très épais. Cela lui fit rapidement comprendre que le traversé pourrait l’affecté d’une façon quelconque. Elle se posa donc juste devant. C’était typique des lieux protéger. Elle jeta un bref regard derrière elle. Elle ne hésitait pas du tout, elle se demandait simplement si elle était la seule à y venir. Baissant son regard sur la neige, elle n’y remarqua aucune trace de pas. Elle était donc la première, la seule. C’était bien. Elle ne voulait personne entre les pattes.

Puis, elle étira gracieusement la jambe pour franchir la barrière. Une fois chose faite, elle put sentir une étrange pulsation à mesure que son corps la traversa. Elle venait d’entré dans ce lieux protéger, voir magique. Elle y réfléchit quelques secondes et, alors qu’elle tourna la tête, avisa d’autres personnes. Étrange. Elle était persuadée d’être la première, la seule arrivée. Elle baissa les yeux et avisa les traces de pas sur le sol qui trahissait bien entendu le chemin des autres, leur existence réelle? Une distorsion dans le temps, peut-être? Dans tous les cas, elle jeta un bref regard vers Amélia, Xillia, ainsi que… Danäel qui fut le seul à avoir droit à un… Sourire? Oh, ce n’étais qu’un sourire du genre ‘’encore toi?’’, un peu provocateur. Elle ne connaissait pas beaucoup les deux autres, mais elle était avec trois Chevalier et, analysant toujours d’un coup d’œil rapide, elle remarqua bien entendu la présence d’étrangères et pire encore, c’était clairement des êtres magiques d’Enkidiev. Pas besoin de prendre la peine de les sondées plus profondément pour comprendre tout cela, elles puaient la faiblesse à plein nez. Elle leur offrit un air de dégoût, suivit d’un sourire carnassier.

Son regard Turquoise et perçant glissa le long des falaises, puis, des symboles gravé dans ce qui semblait être l’entré d’une grotte. Sans attendre, sans avisé quiconque, elle se mit à l’action. Elle déploya ses ailles et se dirigea vers la falaise non sans légèrement bifurquer vers la verte la plus proche, soit Ally qu’elle agrippa fermement en position ‘’full nelson’’ et amena avec elle au-dessus du vide, lui prenant le plus d'énergie possible au passage. Quel genre de pouvoir avant donc sa victime? Quoi qu'il en soit, en affaiblir une, lui emprunter son pouvoir et peut-être même la tué avait de quoi rendre de bonne humeur la Sorcière. Tout ce passa en un coup de vent et la suite des événements encore plus. Ceux appartenant à l’Empire reçurent alors un message télépathique qu'elle leur envoyait tout en bloquant fermement son esprit, bien entendu. [Empire]**Enter.** Elle était du genre solitaire, surtout pour avoir cette épée, mais la présence des vert la forçait à au moins vouloir donner une avance à ses alliés en espérant écraser rapidement la vermine opposé. Elle fut tout de même surprise de la réaction de sa victime. Bon, pas trop, mais juste un peu. Un vert sa se défendait? Ça ne pleurait pas en position fétus? Intéressant. Vraiment intéressant. Cela mettrait du piquant dans leur activité de groupe! Celle-ci se mit à riposté rapidement en lui balançant le plus de rayons incendiaires possible pour l’atteindre. Suicidaire. Elle voulait donc tomber? Lorsque l’un d’eux frôla un peu trop à son goût son visage, elle fit ce qu'elle comptais faire dès qu'elle avait vu les Chevalières sans la moindre hésitation: Elle lâchant son étreinte, seule chose qui retenait sa victime du moment de ne pas tomber dans le vide, se contentant de faire un petit air surpris, mordillant son index, ce qui lui donna un petit air enfantin qui se transforma bien rapidement en un sourire carnassier alors qu’un nuage noir et opaque se mit à la couvrir pour la protéger, tout comme pour empêcher qu’on la voit entré dans les lieux. La Chevalier avait sans doute des chances de survie si celle-ci maîtrisait bien son pouvoir de lévitation, où que l’une de ses alliés le maîtrisait bien elle pourrait être sauvé. Mais pourquoi s’en empêcher? C’était si amusant de semer aussi rapidement le chaos. Il fallait bien leurs donner un avant-goût de ce que cela en coûtait de se frôler à l’Empire, à elle, non?

Sans attendre de voir la suite parce-qu'elle avait vachement mieux à faire, elle se dirigea vers l’entrée de la grotte cachée en un ou deux coup d’ailles puissant, murmurant les réponses à cette énigme plus que facile pour y pénétré. N’importe quel idiot ayant moindrement étudié la magie pouvait faire le lien. Le mot n’était pas compliquer, si elle voulait entrer, il n’y avait qu’à le murmurer en une langue que très peu connue. Ainsi donc, elle le fit, prenant le risque de s’écraser comme une crêpe dans la roche. Une chose positive néanmoins était que si elle le faisait, le bouclier des ténèbres empêcherait les autres de voir cette pathétique scène. Mais non, aucun choc ne survint. Elle avait donc passé….
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Samaël
Ven 04 Mar 2016, 13:27
Très bien. Ally pouvait dire sans se tromper qu'elle était à présent totalement et incroyablement énervée. Ce rêve à la con, tout d'abord. La chevalière visualisait encore parfaitement ce qu'elle y avait vu, ce qu'elle avait ressenti. Il y avait cette épée et... par le Panthéon, elle était magnifique. Il s'exerçait de cette arme une attraction quasi irrésistible, comme si le fait de la posséder en sa possession ouvrait toutes les portes, permettait de tout faire, tout accomplir sans difficulté. Devenir soudain la personne la plus importante, la plus puissante de ce foutu monde maudit et pouvoir en prendre le contrôle. C'était étrange; déroutant même. Après tout, Ally ne se souvenait pas avoir eu jamais le moindre désir de conquête. La grandeur, oui, elle l'avait désirée très longtemps. La reconnaissance ? Cela semblait bien naturel de vouloir être reconnue pour ses talents, ses nombreux atouts et son expérience... L'épée lui avait murmuré bien des choses qui avaient fait écho dans son esprit, un écho qui concernaient des ambitions qu'elle croyait presque oubliées, ensevelies sous le poids du devoir, de l'habitude. N'était elle pas une chevalière chevronnée ? Une guerrière incomparable ? Peu étaient capables de riposter contre elle au combat à arme blanche. Et pourtant, malgré ses indéniables qualités, sa place dans l'Ordre lui rendait-elle justice ? Non, du moins, était-ce ce que l'épée lui avait laissé entendre. Oh, ça, on n'hésitait pas à l'envoyer risquer sa vie sur les missions les plus périlleuses. Cela dit, dès qu'il s'agissait de prendre les moindres décisions, Lyzann était sur le coup. La sainte, la grande Lyzann, la seule, l'unique, la chef de l'Ordre ! Depuis quand ne s'était-elle pas sali les mains lors d'une vraie mission ? Théoriquement, Zazann était toujours sa meilleure amie. Dans les faits, il y avait bien longtemps qu'elles n'avaient pas réellement passé du temps ensemble, ou même que Lyzann ne l'avait simplement consultée, comme il lui arrivait de le faire auparavant. Plus elle y pensait, plus Ally se sentait manipulée, utilisée... L'épée lui promettait de changer ça. L'épée pourrait la mettre à la tête de l'Ordre, à sa juste place et... faire bien plus encore pour elle. Ces soudaines aspirations au pouvoir avaient malgré tout quelque-chose de terriblement dérangeant et la chevalière avait finalement éprouvé un terrible malaise... avant de se réveiller.
Cette partie-là n'était pas beaucoup plus sympathique que la précédente. Ally se souvenait vaguement d'avoir voyagé. Jusqu'à où ? Difficile à définir. Tout ce qui l'intéressait était l'épée, l'épée qui l'appelait, l'épée qui la guidait jusqu'à elle...
La neige crissait sous ses pieds, la lumière blafarde l'éblouissait presque et... elle n'était pas seule. La chevalière n'eut pas le temps d'évaluer d'avantage la situation qu'elle se sentait quitter la terre ferme, emportée dans un nuage d'ombre qui ne lui laissait plus rien distinguer. Ally sentait la présence d'un corps tout près du sien, un corps qui ne cessait de l'emmener plus haut dans les airs. Qu'à cela ne tienne ! Réagissant à l'instinct, la falloise balança les bras en arrière, commençant à bombarder consciencieusement son "adversaire", à l'aveugle, peut être, mais avec une véritable puissance de feu, sans cesser une seconde de se débattre. Sans trop savoir pourquoi, elle se sentait un peu essoufflée, elle avait un peu mal à la tête... Rien à foutre. Ally sentit finalement l'étreinte se relâcher. Sa vision d'ombre opaque s'ouvrit finalement sur... le vide. Que cela soit dit, la sensation de chute n'avait jamais été ce qu'elle préférait. D'ailleurs, la chevalière aurait dû se trouver au fond de son lit ; au fond de son lit, bordel ! Quelque-soit cette situation, cela commençait déjà à la mettre hors d'elle. Tous les sentiments négatifs qui lui restaient de son rêve n'étaient pas là pour améliorer les choses.
Priorité ? Rejoindre la corniche. Sa chute cessa brutalement, lui arrachant une grimace de mécontentement. C'était comme de tirer brusquement sur les mors de sa monture et d'être projeté en avant par l'impact, à cela près qu'Ally se sentait d'avantage écrasée. Elle amorça une remontée rapide vers la corniche. Ce qu'elle vu n'était pas là pour lui plaire. Elle reconnut sa sœur d'arme, Arika, et une simple écuyère, Anaëlya. Le combat semblait s'être engagé entre elle et trois ennemis qu'Ally n'eut pas plus de mal à identifier. Des rouges, il ne manquait plus que ça... Voilà qui expliquait son tour de manège aérien. Sauf que maintenant, à cause de toutes ces conneries, de cette situation à la con, la chevalière se sentait VRAIMENT en rogne.


- Ça SUFFIT !

La neige se mit à vrombir comme un essaim d'abeilles, dispersant bientôt dans l'air de larges volutes de sable dorés, chaud comme un désert. La nuée d'or se répartit entre les trois assaillants, les enfermant chacun dans un écrin de sable, un tourbillon infernal qui ne cessait de les malmener, de fouetter leurs corps à grands coups de rafales. Il leur était maintenant impossible d'user de la moindre magie. Remuer ? Oh oui, ils le pouvaient... mais très difficilement. Ils pouvaient, tout au plus, avancer d'un pas. Ce n'était pas conseillé, cela dit. Si Ally sentait que ses petits amis gigotaient de trop, elle n'hésiterait pas à laisser le sable envahir leurs voies respiratoires. Cœur, poumons... la totale !
Au moins, ils pouvaient réfléchir calmement. Sans prendre la peine de voir si ses consœurs se sentaient bien - elle était décidément dans un état second -, Ally s'approcha de la paroi rocheuse, et des symboles qui y étaient gravés. Un passage, elle en était persuadée. Il fallait qu'elle entre. Elle avait ce besoin impérieux d’entrer.


- Ana, fît elle d'une voix froide et autoritaire qui ne lui ressemblait pas, occupe toi de ce code. Je vais continuer de retenir nos petits amis tout le temps qu'il faudra.

Oui, Ally se serait bien occupée de cette tâche seule, mais l'important était de se concentrer sur sa magie. Ces trois zigotos là n'allaient pas bougé d'un pouce, pas avant qu'Arika, Ana et elle ne soient finalement entrées.
Samaël
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Invité
Ven 04 Mar 2016, 20:30
Jamais n'avait-elle vu lame aussi attirante. Et la, ce n'était pas seulement la fabrication artistique qui rendait la lame d'une beauté royale qui attirait la jeune femme qui était en train de l'admirer. Quelque chose de plus puissant, de plus impulsif la forçait a vouloir cette lame. Qu'était-elle? Ou était-elle? De tout ce que pouvait ce souvenir le petit être au cheveux blanc sur l'histoire de cette mystérieuse arme magique n'était autre que de vieille légende a moitié oublié par le temps. Mais elle voulait ce pouvoir, cette sensation qui émanait de l'arme avait tout pour la satisfaire. En était elle certaine? En ce moment même, dans le milieu de cette vision, oui. C'était quelque chose qu'elle devait absolument avoir entre ses mains. Rien, ni personne ne l'empêcherais d'avoir cette arme, cela, elle se le promettait. La petite femme admirait la lame avec envie. Sa lueur doré reflétait une sécurité divine. Il était claire que cette arme devait avoir été par quelqu'un de puissant donc probablement un dieu ou un immortel. Sa garde incrusté de gemmes diverses la rendait encore plus rayonnante. Sur la poignée, on pouvait y lire un mot d'un vieux langage qu'elle avait cru oublié avec le temps... Protégé. Sans savoir exactement ce qu'était l'arme en question, ce mot inscrit fit néanmoins pensée a la dame que c'était une lame bénite, qu'elle devait absolument l'avoir. Ou était-elle? Ça, elle ne pouvait pas le savoir. Elle était tellement concentré  a admirer l'arme qu'elle n'était même pas capable de détourner la tête pour regardé autours. Ce fut a ce moment que le doute s'installa dans son esprit. Et avec se doute, un horrible hurlement a faire glacé le sang d'un homme qui ne semblait plus en être un la ramena dans les ténèbres.

Amélia respirait fortement suite a ce cri brutal qui l'avait sortie de ses songes. Songes étaient-ce vraiment? Jamais n'avait elle ressentie une tel attirance pour un objet, et ce simple fait la remplissait de doute et de crainte a son sujet. Elle pouvait encore ressentir le désire de vouloir posséder cette arme et sa puissance. La chevalier se savait ambitieuse au point qu'elle ferait bien des choses pour obtenir du pouvoir. Mais s'attacher a un objet ou un titre pour remplir ses ambitions? La simple pensée la rendait malade. Et pourtant, elle ne pouvait comprendre d'ou lui venait cette soudaine attirance. Après avoir lourdement soupiré, Amélia sortie de son lit tout en se rendant compte que celui-ci était plein de sueur. Mais ce ne fut qu'une pensée qui se fit vite remplacer par se désir de partir a la recherche de l'épée. Cette simple idée la fit douter d'elle même alors que machinalement, elle se leva et commença a s’équiper de son attirail de voyage. Pourquoi? Elle ne le savait pas, elle sentait simplement que c'était ce qu'elle ''voulait'' faire. Étrangement aussi, même si elle pensa un moment avertir quelqu'un, sa lucidité s’effrita lentement alors qu'elle se mit a marcher comme une poupée contrôlée. Suivant la volonté de cette attirance qu'elle avait développer pour l'objet.

A peine eu-t'elle franchi la porte de sa chambre qu'elle se retrouva a marcher les deux pieds dans la neige. Étrange? Non... Avec ce qu'elle savait du domaine céleste, ce genre de ''miracle'' ne lui était pas inconnu. Ce qu'elle se demandais par contre était ci c'était un dieu qui l'avait bien amené ici, ou si elle ne faisait encore que rêver. L'un comme l'autre n'était pas impossible. Cependant, la seul chose qui la poussa a continuer sans se préoccuper d'avantage était cette arme qui ne cessait de venir lui embrouillé les esprits. La midjin céleste ce mis donc en marche, ignorant le froid de l'hiver qui en temps normal lui aurait causé un sacrer problème. Sans protesté, toujours silencieuse (avec qui pouvait-elle communiqué de toute façon), la chevalier au cheveux blanc marchait dans une direction précise alors qu'elle n'avait pas vraiment aucune idée de ou elle allait. De ce qu'elle pouvait ressentir, elle était présentement sur le continent d'Enkidiev. Quand et comment c'était-elle rendu ici? Elle ne le savait pas. En regardant derrière elle, elle avait bien remarqué ses pas qui l'avait suivi jusqu'ici. Mais pourtant, elle ne se souvenait pas de ce qui c'était passé après qu'elle ait quitté la chambre. La seul chose que la guerrière sorcière pouvait espérer était qu'elle n'avait rien fait de mal lors de son voyage. Mais bon, si elle était ici, sans égratignure, cela devait fort bien signifier qu'elle n'avait absolument rien fait... Ou qu'elle était beaucoup plus dangereuse qu'elle ne pouvait imaginé lorsqu'elle devenait inconsciente. Cela lui rappelait vaguement la fois ou Ryan l'avait entraîner et ou elle avait perdu connaissance mais que son corps avait tout de même combattu a sa place. Cependant, si elle se souvenait bien, cette ''facette'' d'elle  ne ménageait définitivement pas son énergie ni sa santé pour abattre son adversaire. Alors que la, elle se sentait parfaitement bien.

Après un bon moment a errer dans le désert de neige de la frontière de Shola, elle arriva devant une formation rocailleuse dont elle ressentait une magie émaner. Étrangement, il y avait plusieurs pas déja qui amenait directement a la barrière, puis... Rien de l'autre côté. En temps normal, la chevalière aurait été beaucoup plus prudente. Mais ce sentiment de devoir trouver l'épée la dissuada de toute forme de sécurité et elle continua d'avancer, traversant la barrière magique. Elle se retrouva rapidement de l'autre côté. Mais alors qu'elle était seul un pas plus tôt, elle était maintenant accompagné de six autres personne. Avant même qu'elle n'ait pu tourner la tête d'un côté, un ombre passa tout près d'elle pour aller agripper une femme et l'amena très haut dans le ciel. Durant cet ascension, Amélia en profita pour identifier les personnes qui l'accompagnait maintenant. Cela ne lui pris pas de temps pour sortir son épée et se retourner vers leurs ennemis... Ou plutôt, les ennemies de l'empire. Personnellement, la chevalière n'en avait pas vraiment après eux. Pour sur, si ils étaient dans leur chemin, elle ne se gênerait pas pour les en éloignés. Mais les tués? Cela dépendrais de la situation. Pour le moment, c'était, sans grande surprise, leur côté qui avait ouverts les hostilités.

C'était une bonne idée en soi, pour partir. Amélia pouvait aisément prendre contrôle de l'écuyère et de la chevalier restante pour les amenés en haut de la falaise ou ils ne pourraient nuire pendant un moment. Les deux Émériens pouvait alors sentir la magie les toucher, les serrer tranquillement a la gorge alors que... Enfin une d'entre eux, et seulement l'espace d'un moment puisque la chevalière impérial se rendit vite compte que la ''forme'' qui courrait en sa direction n'était pas fait de chair. Alors que sa lame se leva pour bloquer la lame, la forçant du même fait a lâcher son énergie magique, celle-ci traversa simplement l'arme de l'être magique. L'instinct de survie embarqua alors rapidement, la forçant a esquiver d'un pas arrière l'attaque qui ne manqua pas d'ouvrir son armure et lui infliger une sanglante marque sur l'abdomen. Heureusement, la blessure n'était que superficiel. Mais de toute façon, l'impérial combattante n'avait pas le temps de s'en préoccupé puisque le spectre magique repassa rapidement a l'attaque. Cette fois-ci, Amélia savait qu'elle ne pouvait pas le bloquer. Elle recula donc rapidement en esquivant les assauts incessant de son adversaire. Si au tout début, la menace de ne pas pouvoir bloquer avait poussé son instinct a considérer la chose comme un énorme danger, maintenant qu'elle s'en était éloigné, l'être psychique semblait beaucoup moins redoutable qu'elle s'en y attendait. Son style de combat était, sans être trop prévisible, définitivement pas encore au niveau des chevaliers. Cependant, Amélia savait qu'il était dangereux d'étirer le combat trop longtemps puisqu'elle risquait rapidement de manqué d'endurance si elle perdait son énergie a esquiver sans pouvoir jamais riposté.

Un grondement sourd ce fit soudainement entendre alors que la maître magicienne sortie d'un bon saut aider de la lévitation du rayon d'action de l'être psychique. Si elle eu quand même le temps de s'apercevoir que la forme spectral qui était devant elle n'était autre qu'une manifestation de l'écuyère qui se retrouvait a une vingtaine de mètres plus loin, ce qui attira son attention était ce grondement qui se faisait plus insistant. Son attention ce porta alors sur l'autre chevalière que la sorcière ailé avait balancée en haut de la falaise pour voir que celle-ci était manifestement en train de concentrer une énorme source magique. Puis soudain, aveuglement quasi total... Comme si une tempête c'était soudainement lever. Mais étrangement, ce n'était pas un blizzard enneigée qui venait d'apparaître. Mais bien un énorme nuage de sable. Amélia ne su jamais pourquoi elle ne réagit pas sur l'instant. Peut-être était-ce la surprise de voir un ennemis qui enfin semblait lui donner raison de combattre. Ou peut-être était-ce aussi cette attirance pour l'épée qui la poussait a vouloir entrer dans la caverne plutôt que de ce battre. Dans tout les cas, elle fut rapidement encerclé par le sable qui était littéralement en train de lui fouetter le visage.

Amélia se couvrit les yeux d'un bras et le nez pour ne pas trop ingurgiter de sable. Et alors qu'elle s’efforçait d'avancer pour traverser le blizzard désertique, elle se rendait compte que le sable se faisait plus dense. Elle se sentait littéralement enfermer dans un tourbillon qui était en train de gruger lentement sa chair. Mais elle n'abandonna pas, elle s’efforça de bouger d'avantage, se rendant compte qu'a chaque mouvement, le sable se refermait d'avantage sur elle au point ou il commençait a rentrer dans ses orifices. Bien sur, la peur de mourir l'assaillit soudainement. Mais elle ne paniqua pas. Plutôt, elle s'empressa de se calmer. Mais le pouvait elle vraiment? La violence du tourbillon de sable la faisait souffrir et elle ne pouvait absolument rien ressentir a l'extérieur. Qu'était-il en train d'arriver? Allait elle mourir ainsi? Si elle n'était pas capable de se concentrer sur la force qui était en train de l'affaiblir, ce fut la panique qui se chargea de la libérer. Ou plutôt, cette instinct de survie qu'elle avait qui l'avait si souvent aider a ce sortir de ce genre de mauvais pas, ou impuissante, elle réussissait tout de même a trouver une porte de sortie. De plus, quel était l'ennemi naturel du sable ormis l'eau? Quel était la chose qui poussait le sable du désert a voyager d'un bout a l'autre? Le vent. Et elle était la fille du dieu du vent. Ce n'était certainement pas une tempête de sable, magique ou non, qui allait l'arrêté. Ainsi donc, ses instinct la fit réagir en créant un onde de vent kinétique qui repoussa momentanément tout le sable qui se trouvait autours d'elle, allant même jusqu’à dégager une partie de l'un et l'autre de ses associés qui étaient dans le même trouble qu'elle. Cependant, la chevalier d'Emeraude continuait toujours a se concentrer et il ne fallut que de bref seconde afin que les frères d'armes de la chevalier impériaux pour revenir totalement engloutie par le sable. Mais de leur mouvement, Amélia savait qu'ils étaient encore vivant.

Pourquoi? Ce n'était pas comme si elle n'avait pas pu les tuer tout de suite. La demi midjin avait remarqué que le danger mortel ne venait que lorsqu'ils se débattaient. Cela aurait voulu dire que deux choses... Soit la chevalier ne voulait pas les tuer mais justes les immobilisés, mais qu'elle n'hésiterais pas s'il se défendait, ou alors elle n'avait pas encore une maîtrise assez suffisante de son pouvoir pour les tuer tous en même temps aussi rapidement... ou encore, en troisième option, elle était une tortionnaire qui s'amusait au dépend de leur vie. Avant qu'Ally ne puisse la ramener dans une boite de sable, Amélia pris contrôle du sable qui l'entourait pour l'immobiliser, ce battant magiquement avec son contrôleur qui était déjà concentré a maintenir Danaël et Xilia. La demi-déesse croisa alors le regard de la chevalier qui les regardaient de haut. Son regard n'avait rien de celle qui voulait tuer, ni par plaisir, ni par devoir. Elle semblait simplement... irrité. Il fallait dire, apparaître a une place et se faire balancer du ciel vers le sol... Il n'y avait bien qu'Amélia pour apprécier ce genre de manège. Néanmoins, Amélia ne pouvait pas bouger de sa place. Elle n'était définitivement pas stupide, ni insouciante de ses camarades pour simplement les abandonner a leur sort juste pour tenter de tuer une verte. Alors tant que la chevalière ne les lâcheraient pas, ou ne déciderait pas d'en finir avec eux, Amélia n'avait d'autre choix que d'être patiente. De plus, sa concentration était dirigé entièrement sur sa défense. Il ne fallait pas qu'elle se fasse reprendre une fois de plus, ni qu'elle ne dépense trop d'énergie si elle voulais pouvoir se battre contre les trois. Il fallait dire en partant que ce vent qu'elle avait dégager sous l'émotion lui avait coûter beaucoup plus que ce qu'elle utilisait en temps normal, par le manque de concentration qu'elle n'avait pu avoir pour l'utiliser. Néanmoins, alors qu'elle dévisageait la chevalier du haut de la falaise, deux questions lui passa par l'esprit.


''Quel est ton nom chevalier, et pourquoi ne nous tue tu pas sur le champs?''

Hurla-t'elle en espérant que celle-ci entende malgré le bourdonnement que causait le vent et le sable. La première question était parce qu'elle voulait savoir le nom de la chevalier qui pour une rare fois, semblait raviver la flamme de la guerrière qui était en elle. Et l'autre... Parce qu'on avait toujours dit que les chevaliers étaient des faibles. Hors, une personne faible finissait généralement par mourir ou se sauvait face a leurs adversaires. Mais celle-ci était assez redoutable pour les avoirs coincés les trois plus facilement qu'elle ne l'aurait jamais cru capable. Et de deux, la guerre qui sévissait entre leur faction les forçaient presque a vouloir ce tués a vu. Surtout qu'en ce moment, il était clair que cette épée qui avaient amené les groupes allaient être contesté. Pourquoi donc ne se débarrassait-elle pas d'eux tout de suite? Ou peut-être, tout comme elle-même, la chevalier avait la tête trop préoccupé par l'épée pour penser clairement? Dans tout les cas, les chevaliers impériaux étaient présentement en mauvaise posture. Amélia pouvait seulement espérer qu'Izékielle (Si c'était bien elle qu'elle avait reconnu), prenne toute l'avance dont elle avait besoin pour acquérir l'objet de leurs convoitises. Bon... il faudrait surement la tuer après pour pouvoir reprendre l'arme... et surement toute les autres aussi... Non, ce n'était pas elle de penser comme ça. Enfin... peut-être, par moment. Mais pas la, pas alors qu'elle se sentait manipulé, et faible face a leurs ennemis, ce qui commençait vraiment a l'irrité elle aussi. Chose sur, aussitôt qu'elle sera libre de le faire sans que la vie de ses frères d'armes ne soient menacé, la chevalier au cheveux blanc n'hésitera un moment a ce diriger vers ce qui semblait être l'entrer de la caverne.
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Dim 13 Mar 2016, 13:59

Je pouvais entendre les battements de mon cœur battre à mes oreilles, dans une douce mélodie rassurante. Je pouvais presque sentir mon souffle, tremblant et étrangement froid, passer la barrière de mes lèvres. Mes yeux mauve parcouraient, curieux et intrigués, la pièce où je me trouvais. Une grotte quelque peu humide et pas spécialement accueillante. Et pourtant, je sentais indéniablement une attirance. Quelque chose m’attirait dans ces grottes. C’était puissant, enivrant, entêtant, je ne pouvais m’empêcher de regarder droit devant moi et de poser un pied après l’autre, en direction de cet attrait. Sa puissance devenait plus forte à mesure que je me rapprochais, et je crus manquer un battement de cœur lorsque je vis l’objet suscitant en moi tant de convoitise. Mes poils se hérissèrent et mes yeux s’écarquillèrent alors que je me mordis la lèvre inférieure en jaugeant délicatement l’épée qui reposait là, sur son rocher, comme attendant depuis plusieurs siècles que je vienne la chercher. Elle était magnifique, superbe, et j’avais envie de la posséder. Je voulais la faire mienne, bien plus encore que dans mes rêves érotiques sur Jun-... hein quoi ? N’importe quoi, je divague moi. Ahem.
Mais alors que j’approchais ma main de sa garde sertie de pierres, un cri d’horreur soudain envahit la caverne et je me réveillais en sursaut.
Etrangement, j’avais encore l’impression d’être en train de rêver. Je ressentais plus de choses de mon corps, comme la fraicheur sur ma peau en sueur, mon cœur fébrile, ma respiration saccadée, les draps sous mes doigts... Mais c’était comme si j’étais dans un état second. En effet, sans m’en rendre vraiment compte j’étais déjà debout, habillée et armée. Sans trop comprendre comment, je me suis retrouvée sur le sentier d’une forêt enneigée. Le froid aurait dut me tirailler, bien que j’avais une très bonne résistance aux basses températures, mais étrangement je ne ressentais rien. Rien mise à part l’étrange attraction, identique à celle de mon rêve, et c’est sans voir les personnes qui  m’accompagnaient que je montais le sentier. Jusqu’à ce que nous nous retrouvions devant une grotte avec une étrange inscription au langage qui me semblait étrangement familier.

Et je recouvris mes esprits.
Trop lentement cependant, puisqu’une chevalière que je reconnus trop bien – Ally – se faisait attaquer par une espèce de moustique volante particulièrement laide. Aussitôt, plus par instinct de survie que par réelle contrôle de mon pouvoir, mon corps physique tomba à terre tandis que mon psychique se matérialisait avec toutes les armes que mon corps portait. Je portais ensuite rapidement mon attention sur une femme qui ne semblait pas spécialement amicale, et je passais à l’attaque avec une épée. Je réussis à l’attendre une fois grâce à l’effet de surprise, puis l’adversaire ne fit qu’esquiver mes attaques. Elle semblait avoir un bon jeu de jambes, j’avais encore à apprendre pour être aussi bon, fort heureusement mes entrainements intensifs me permettront d’atteindre rapidement un haut degré de perfection. Il est clair que je ne manquerai pas d’être à un niveau bien meilleure dans un proche avenir.
Cependant un cri féminin perturba ma concentration, et mon attention se tourna vers Ally qui était revenue sur la terre ferme. Et aussitôt, des tourbillons de sable doré se formèrent autour des ennemis, créant ainsi une barrière inhabituelle mais très efficace entre nous. Ally me donna un ordre, et je grinçais des dents : certes j’avais dépassé de beaucoup mon côté bitch grâce à l’action de Miyack sur mon caractère, mais je ne restais pas moins Anaëlya, et donc j’avais un certain problème avec l’autorité. Cependant, je remis mon psychique dans mon corps histoire d’économiser mon énergie, et c’est avec une petite faiblesse que je me remis sur mes deux pieds.

« Je suis d’accord avec l’ennemi : pourquoi ne pas les tuer maintenant ? Eux ne manqueront pas le coche si l’occasion se présentait, alors pourquoi se retenir d’éliminer une épine de notre pied tout de suite alors qu’ils sont en difficulté ? »

Du coin de l’œil j’imprimais l’étrange mot dans mon esprit, pour y réfléchir en même temps que j’attendais la réponse d’Ally. Fort heureusement, j’avais déjà lu cette langue ancienne dans un livre de la bibliothèque d’Emeraude, tout ce qu’il suffisait c’était trouver des équivalences entre les lettres inconnues à celles connues, ainsi que les remettre dans l’ordre. D’ici deux minutes la réponse m’apparaîtra comme une évidence, mais je préférais attendre avant de la prononcer, après tout, nous tenions notre ennemi en laisse. Bien que mon envie d’aller récupérer l’épée était vivace, pour ne pas dire que cela me rongeait de l’intérieur, je me forçais à rester là, les poings et les dents serrées, en espérant qu’Ally daigne répondre rapidement à mes interrogations.
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Lun 14 Mar 2016, 03:09
Une épée était apparue à Danaël. Elle était somptueusement ornée de joyaux et semblait d’excellente facture, mais ce n’était pas ce qui avait réellement attiré l’attention du chevalier. C’était une impression bien plus surnaturelle qui provoquait un engouement chez lui. Il sentait qu’il émanait de cette arme une puissance incommensurable. Il n’avait aucune idée de la signification du mot ornant la lame. Il avait déjà du mal avec la langue actuellement parlée, il n’y avait pas moyen qu’il connaisse l’ancienne langue. De toute façon, ça n’avait aucune importance, ça ne changeait rien à ce qu’il percevait de cet artéfact. Il sentait que quelque force occulte était à l’œuvre. Il s’en approcha, assujetti par la puissance hypnotique. L’épée lui convenait parfaitement. Il n’avait pas encore touché l’arme, mais il était certain qu’elle était faite pour lui. Elle était idéale, sans le moindre défaut. Il s’en approcha autant qu’il put, de plus en plus enivré par la promesse de pouvoir s’en dégageant. C’était comme si on lui susurrait quelques mots à l’oreille. Un frisson parcourut son échine, il se trouvait l’aura étouffante du pouvoir à l’état pur à proximité de la lame. Il réalisait que l’arme lui faisait sournoisement miroiter ce pouvoir, mais il désirait lui-même cette force et n’avait que faire des desseins de cet objet, puisqu’il les partageait. Mais c’était peut-être là toute la subtilité du pouvoir de subjugation.

Sa transe onirique fut brisée par un hurlement désagréable. Danaël s’éveilla immédiatement, les sens en alerte. Il lui fallait mettre la main sur cette arme, le plus tôt possible. Rapidement, il revêtit une tunique aux couleurs de l’empire, faute de pouvoir porter une armure en métal, et ceignit son épée à sa taille. Il réalisa que ses mains tremblaient, lorsqu’il boucla son ceinturon, mais il s’agissait de tremblements d’excitation. Bientôt, il porterait une nouvelle lame. Il sortit de sa chambre et se retrouva aussitôt dans une forêt enneigée. Il ne savait pas ce qui le poussait à songer cela, mais il était presque certain que les couloirs de la forteresse ne ressemblaient pas à cela la dernière fois qu’il y était passé. Il se laissa porter par son instinct et suivit le sentier qui semblait mener vers une étendue enneigée légèrement plus en altitude. C’était une expérience des plus surnaturelles. Perdu dans ce paysage enneigé, il ne ressentait même pas la morsure du froid. Il pressa le pas afin de couvrir la distance le séparant de son but, et se permit même une petite course. Il lui fallait obtenir l’épée.

Au bout d’un moment, il traversa un genre de barrière invisible et en fut légèrement perturbé. Les choses prenaient une tourne de plus en plus étrange, mais il lui fallait continuer sans se détourner de son objectif, il ne pouvait se permettre de perdre son but de vue. Aussitôt qu’il eut franchi ce portail immatériel, il réalisa qu’il se trouvait en présence de nombreux autres individus. Il y avait Amélia, une chevalière qu’il ne connaissait pas vraiment, mais aussi Xillia, qui lui avait déjà porté secours par le passé. En plus, se trouvait Izékielle, la sorcière. Le chevalier grimaça en l’apercevant. De toutes les personnes pouvant être présentes, c’était probablement elle qui lui causerait le plus d’ennuis.

Il remarqua aussi que des chevaliers d’émeraudes étaient présents. Il y avait deux chevalières et une écuyère. Danaël était donc le seul homme présent. Ça faisait donc de lui l’être le plus capable sur les lieux et lui donnait l’avantage, quant à l’épée. Il se retint de sourire et reporta son attention sur les vertes. Elles n’étaient que deux chevalières confirmées, alors qu’ils étaient trois chevaliers et une sorcière. Honnêtement, elles n’avaient pas la moindre chance et il songea sans s’inquiéter qu’ils pourraient leur régler leur compte sans problème. Seulement, Izékielle entama les hostilités un peu trop vite à son goût. La jeune femme lui avait bien assez souvent reproché son impétuosité, mais elle se montrait toute aussi irréfléchie, en ce moment. Il préféra ne pas intervenir et la regarda entraîner l’une des chevalières dans les airs. La connaissant, elle devait en profiter pour absorber son énergie et son pouvoir.

Finalement, elle la lâcha et prit la direction de la grotte. La chevalière finit par atterrir et utilisa aussitôt son pouvoir contre eux. Il eut la malchance de sentir le sable l’entourer et l’immobiliser tranquillement. Difficile de lutter contre les millions de grains. Cependant, l’image de l’épée restait vive à son esprit et il était incapable de s’en débarrasser. C’était sa seule et unique priorité, il ne tenait qu’à se sortir de ce piège vivant, en résistant ou pas. Ça lui était égal, pour une fois. Ça lui ressemblait peu, mais peut-être fallait-il rester tranquille pour atteindre son objectif, cette fois. Il préféra laisser tout le monde lutter; il aurait l’occasion d’effectuer quelques représailles à un moment ou à un autre. Le sable était inconfortable, en tout cas. Il irritait la peau et se glissait partout. Il espérait simplement qu’il n’aurait pas à secouer du sable de ses vêtements durant les prochaines semaines. Et puis les Émeriens étaient connus pour leur pacifisme supérieur à celui des Impériaux. Il ne craignait pas de mourir, pour une fois. L’épée le calmait. Il ferma les yeux en attendant que la tempête passe.

C’était franchement très désagréable que d’être ainsi à la merci de la puissance arcanique de la chevalière, mais il fallait se montrer patient et gagner autant de confiance que possible. L’épée n’était pas loin, il le sentait et tout son être s’en électrifiait. Il ne reculerait devant rien pour parvenir à ses fins, il en était certain. Avec l’aide de ses compagnes, il n’aurait sûrement aucun mal à se débarrasser des Émeriennes. Cependant, il aurait peut-être à se retourner contre ses alliées, ensuite. De ce qu’il en avait senti, la puissance de l’artéfact justifiait une telle trahison. Oui, il n’hésiterait pas à faire ce qu’il faudrait. La toute-puissance était à portée de main, il n’était pas fou au point de la laisser filer entre ses doigts. Tout ce dont il avait toujours rêvé… Le pouvoir…
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Mar 15 Mar 2016, 09:53
Une épée. Une lame majestueuse, une garde sertie de pierre précieuse et un seul mot : protéger. Xillia s'en fichait pas mal de protéger si ce n'était elle-même. Tout du moins l'aura qui se dégageait de l'artefact devant lequel elle semblait se tenir la poussait à penser de cette manière. De redevenir l'égoïste qu'elle était, ou plutôt la solitaire. Après tout, elle avait rejoint l'Empire simplement parce que cela lui permettait d'abattre des ennemis et de trouver un sens à sa vie, au lieu d'errer et de mener une vie de mercenaire qui l'aurait sans doute ennuyer. Et il fallait avouer que la formation qu'elle avait suivi ainsi que les entraînements sur son pouvoir lui avait été plus que bénéfiques. Mais il était temps de passer à autre chose, d'aspirer à autre chose. Cette épée lui promettait bien plus que la simple reconnaissance dont l'Empire lui faisait preuve. Et même si ce n'était pas son arme de prédilection, elle savait désormais manier une épée. Elle deviendrait encore plus puissante qu'elle ne l'est déjà et elle prouverait au monde entier que les émotions n'étaient que des choses superflues, que les vrais guerriers en étaient totalement dépourvus. Alors qu'elle s'apprêtait à saisir le départ de sa nouvelle vie, un cri s'insinua dans son esprit et elle se réveilla d'un coup. Elle sonda le territoire mais elle ne perçut rien. Personne. Elle calma sa respiration et décida d'aller chercher cette épée. Elle ne lui échapperait pas deux fois, cela était hors de question. Elle enfila son armure de Chevalier, attacha sa ceinture dans laquelle elle fourra son épée, prit ses lames de coudes et marcha sans vraiment le vouloir. Elle ne savait pas où elle allait mais son cœur lui criait que c'était la bonne direction.

Elle ne faisait pas attention au décor, de toute façon elle était seule, elle le savait, elle l'avait sondé. Ni le froid glacial du vent qui mordait sa peau, ni la neige qui s'insinuait de plus en plus dans ses chaussures, sa tunique, sa nuque, ne la dérangeait, jusqu'au moment où elle arriva à une espèce de barrière. Bien sûr, elle l'avait traversé sans faire attention à sa présence, puisque c'est seulement le bruit qui pulsa à ses oreilles qui la sorti de sa transe. Elle observa autour d'elle et vit Izékielle qui s'occupait déjà des ennemis – parce que oui évidemment, elle n'était pas la seule à vouloir cette épée et la faction ennemie était aussi au rendez-vous – Danaël, ce qui ne l'étonna pas d'après ce qu'elle connaissait de sa personnalité, Amélia qu'elle connaissait de réputation, qui elle était en train d'en découdre avec une écuyère… une écuyère sérieusement? Qu'est-ce qu'elle foutait là, elle s'était perdue ou quoi? Il n'y avait nul doute qu'Amélia finirait par venir à bout de cette chose inutile.

Mais une Chevalière verte en avait apparemment décidé autrement, et avant même que Xillia ait eu le temps de dégainer ses lames, elle fut emprisonnée dans une tempête de sable après un vrombissement terrible dans la neige. Elle essaya de se débattre mais le sable commença à entrer dans ses orifices et elle comprit très vite qu'elle avait tout intérêt à se calmer et à laisser ce dernier lacérer sa chaire. Elle pourrait de toutes façons se soigner plus tard. Amélia quant à elle, fidèle à sa réputation, essaya de se sortir de là, ainsi que ses alliés. Malheureusement, la Chevalière qui leur avait tendu ce piège était bien plus douée que Xillia ne voulait l'admettre, mais un sourire apparu alors sur ses lèvres. Il n'y avait qu'à attendre et enfin, lorsque le sable s'en irait – puis-qu’apparemment on ne voulait pas les tuer pour l'instant mais les retenir – un vrai combat contre de vrais guerriers commenceraient.

A vrai dire, Xillia n'avait plus vu Izékielle depuis qu'elle avait lancé la première attaque et c'est alors qu'elle comprit que Danaël, Amélia et elle-même devait retenir les autres afin de conserver l'avance qu'Izékielle avait prit. Évidemment, pour l'instant la co-opération devait être de mise, mais Xillia savait qu'elle finirait par combattre également ses alliés. Il n'y avait qu'une seule épée pour tout ces prétendants et elle ne la laisserait à personne, au péril de sa vie. Alors elle se concentra, calmant le feu intérieur qui commençait à s'enflammer en elle alors qu'elle n'était pas en colère… Il ne fallait pas que ça éclate maintenant, il fallait qu'elle le garde pour plus tard.
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Sveter
Jeu 17 Mar 2016, 04:24


[Quête] La Légende Du Roi Maudit [Iri & Enki] Tumblr_mkcznd9QuE1r2lmcao1_500

HRP:

Quelqu’un avait fini par trouver le code pour entrer. Le bruit de la pierre se résorbant par magie fit relever la tête à tous les participants, tellement puissamment qu’il leur fit perdre à tous concentration, les laissant là, figés et surprit. Une fois que tous furent à l’intérieur de la grotte, la paroi se referma derrière eux, les plongeant dans les Ténèbres oppressantes. Mais, ici, à l’intérieur de la grotte, le pouvoir de l’Épée était encore plus puissant, plus grand. L’appel était inévitable, et il les faisait tous trembler. Chaque membre était au sol, y comprit Izékielle, car la grotte était très basse et pas très profonde. Ils ne pouvaient pas le voir, mais il y avait un grand mur de pierre devant eux, tout en rond, de sorte que c’était un cul-de-sac. Trop lisse et parfait pour être naturel, tout ici confirmait l’étrangeté de la chose. Il y eu un silence pesant, une lourdeur inhabituelle. Ils étaient dans la grotte tous ensembles depuis moins de cinq secondes, dans un noir plus que total et surnaturel, lorsque le sol céda sous eux. Rien, pas même un seul pouvoir ne semblait fonctionner, ni même des ailes. Ils chutaient dans le vide à une vitesse inhabituellement rapide. Rien pour les ralentir ou les aider, les mener sur un début de piste. Absolument rien, si ce n’est qu’une étrange sensation qui commençait à migrer dans leurs poitrines et qui remplaçait lentement toute capacité logique ou non à réfléchir, allant jusqu’à inhiber l’idée de pouvoir, de grandeur et de gloire éternelle.

Une humidité pesante changea l’air et ils tombèrent dans l’eau, aussi soudainement que si le lac c’était matérialisé. Malgré la chute qui semblait avoir duré tellement longtemps qu’ils auraient dû tous être morts, écrasés en crêpes en touchant sa surface, ils y plongèrent tous avec une assez grande violence, sans toutefois mourir comme les bonnes lois de la physique auraient du le faire. Dès que leur corps entra sous la surface de l’eau, les murmures qu’ils avaient pu entendre pendant leur glorieuse (oui oui) chute s’amplifia par diz, quinze, par vingt fois plus fort. Si hors de l’eau ils n’avaient presque rien pu entendre sauf un bruissement désuet, maintenant qu’ils étaient à l’intérieur ils entendaient physiquement bien les murmures des esprits peuplant l’eau.

« Désespoir, peur, douleur, découragement. Plus rien ne vaut la peine, tout est voué à l’échec. Pourquoi ne resterais-tu pas ici, à écouter nos lamentations, notre peine ? Ta quête est puérile et ne mène à rien, elle est de toute façon vouée à l’échec. Ici, tu n’es rien d’autre qu’un pauvre humain faible, servile et assouvi. Ici, tu ne vaux ce que tu es : Rien. Tu es enfin reconnu à ta juste valeur, celle de la non-existence. N’est-ce pas la chose la plus triste qui soit ? Évidemment ! Reste ici, reste avec nous et nous écouterons ta peur, ta douleur et ton désespoir. Ici, ton découragement est le bienvenue. Ici, tu n’as pas d’autre choix que d’être cela. Ici, tu es cela. Ce que tu as toujours été. Toute ta vie, ta naissance même est un échec. Si tu te crois doué, c’est simplement parce que les autres t’en donnent l’impression. Ils ont pitié de toi ! Regarde comme tu es médiocre, misérable ! Allez, pleurs ! Pleurer libère, mais tu es si faible que tu en aurais pour l’éternité à pleurer. Tu ne seras jamais à la hauteur, tu échoueras toujours comme tu le fais depuis le début. De toute façon, cette quête est vouée à l’échec. Tu es l’échec, celui qui faillira. Abandonne, abandonne tout. »


Le lac les emmenait lentement vers le fond tandis que le désespoir et l’idée trop puissante de tout abandonner emplissait leurs cerveaux de manière aussi sûre que l’eau du lac allait emplir leurs poumons s’ils ne réussissaient pas tous rapidement à reprendre un tant soit peu le dessus sur les pensées qui les assaillaient en ce moment. Ils n’étaient tous présentement que désespoir, revivant mentalement tous leurs échecs, leurs peurs, angoisses, désespoir. Ils ne pouvaient réussir à remonter que s’ils reprenaient un peu le dessus sur ces pensées abominables. Et encore, nager serait difficile. Le fleuve empêcherait toute volonté de se débattre, de vouloir continuer, car à quoi bon ? Pour un léger moment, ils avaient pu respirer sous l’eau, grâce à leur désespoir qui les avait gagnés lentement.


S’ils réussissaient à remonter et à percer la surface, ce qui était extrêmement difficile, presqu’impossible, ils allaient voir un léger brouillard, comme une vapeur douceâtre qui remplissait ce qui ressemblait désormais à une grotte souterraine. Un plafond avait fait son apparition, tout en stalactites qui laissaient couler une humidité qui retombait dans l’eau. La grotte avait une lueur verte maladive de par l’eau qui se reflétait partout autour, sa lumière venant de nulle part et partout à la fois. Dans l’eau, des stalagmites pointues et gluantes ainsi que des roches étaient ancrées au sol du lac, lequel était bien loin sous la surface profonde du lac. La roche de la grotte avait une couleur rouge et brune si on prenait le temps de ne pas s’attarder à la couleur verte qui se détachait sur sa paroi en raison de la couleur de l’eau s’y reflétant. Comme toute grotte naturelle, elle empestait. Si vous réussissiez à en crever la surface, un léger brouillard, ou était-ce une vapeur vous embrouillait lentement les idées. Quant à la Chevalière Arika, elle s’était cogné la tête en tombant dans l’eau. Ils pouvaient aller au rivage, mais c’était si vain, si puéril. Si par miracle vous réussissiez à atteindre le « rivage » de la grotte, vous en sortiriez épuisé mentalement et ne serez, ou n’aurez aucune envie de bouger pour le moment. Mais, de prime d'abord, ils devaient tous s'abandonner au désespoir. C'était la seule façon de survivre au lac. Parce que parfois, pour accéder au pouvoir, il faut une bonne dose de désespoir, ou bien il faut s'abandonner totalement.

NB : Vous avez jusqu’au 31 mars pour poster. Pour toute question, contactez Elijah.
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Ven 18 Mar 2016, 14:25
Était-elle étonnée d’avoir passé? Non. Pourquoi aurait-elle été étonnée de toute façon, elle avait la réponse après tout. Elle n’avait pas eu le choix de se poser brusquement en entrant puisqu’elle avait failli foncer dans la pierre alors que l’entré était bien plus grande que l’espace entre le sol et le plafond. Il s’en était vraiment fallu de peu et à la vitesse qu’elle avançait, elle aurait sans doute pu se brisé quelque chose. Quoi qu’il en soit, elle observa un peu les lieux et rien ne laissait sous-entendre à un passage quelconque. C’était fâcheux. Cela voulait vraisemblablement dire qu’ils devaient tous avancer en même temps. Elle soupira bruyamment par l’irritation. Malgré sa vue qui lui permettait de voir dans l’obscurité, il semblait qu’il lui était impossible de voir le mur devant elle. Pourquoi? Faudrait demander à celui qui était à l’origine de cette aventure qui n’avait aucun sens. Se tournant vers la porte par laquelle elle était entrée, elle réalisa qu’elle ne pouvait pas revenir en arrière et à la limite aider ses alliés temporaires à passer. Bon.

Le temps passa plutôt rapidement et finalement tout le monde fini par arriver dans les lieux. Izékielle se contenta un sourire machiavélique à l’intention des verts. Elle n’hésiterais certainement pas à leur faire la vie dure encore une fois si l’occasion se présentait, elle songeait même à une idée, lorsque le sol se déroba sous ses pieds. Elle avait l’habitude de la sensation de tomber dans le vide, mais ce qui lui déplus, fut le fait que ses ailles refusèrent de s’ouvrir, de faire quoi que ce soit. Elles pendaient tout simplement mollement au-dessus d’elle et si ont ce fiait à la tendance, elle n’avait pas non plus de pouvoir. Puisque la chute semblait donc être la seule chose enrichissante pour le moment, elle se contenta d’observé autour d’elle la réaction des autres. Tout le monde semblait dans le même pétrin côté pouvoir qu’elle. C’était au moins une bonne chose en soit. Heureusement, elle avait tout de même de bons atouts naturels et ça, même si on lui enlevait ses ailles, cela ne changerait rien.

Les voix qui résonnaient légèrement dans son esprit étaient dérangeantes. Le son était si subtil qu’elle n’arrivait pas à en saisir les mots. Devait-elle avoir peur? Elle ne savait pas. L’ambiance qui régnait semblait vouloir faire peur, mais après tout, au bout du compte, il y avait une puissante épée et seuls les plus déterminés et les plus vicieux arriveraient à l’avoir. Quant à la peur, il était difficile de la ressentir pour Izékielle, en fait, tout sentiments lui était très difficile à ressentir et ce n’étais sans doute pas l’obscurité d’une salle, ni son ambiance lugubre qui lui ferait peur. Au contraire, elle se sentait plutôt bien. Bien, mise à part le choc violent de son corps avec l’eau. Heureusement, même si elle n’avait pas d’ailles, elle avait été en mesure de se positionner les pieds vers le bas. C’était un grand risque, puisque si elle avait rencontré le sol, elle aurait sans doute broyés ses jambes, sa colonne et sans doute la grande majorité de ses os. Bref, en gros, elle serait sans doute bien morte, ou très proche de l’être. Son rôle d’Immortelle aurait été un peu prématuré, mais bon. C’était des choses possibles après tout.

En parlant de choc, bien qu’elle se retrouvait maintenant sous l’eau, elle ressentit une vive douleur dans l’une de ses ailles. Celles-ci, impossibles à contrôler d’aucune manière, avaient bien entendu de grand risques de se brisé alors qu’elles étaient fouetté par l’air lamentablement. Ce fut le seul sentiment se rapprochant à de l’inquiétude qui l’envahis un peu. Elle rapporta son attention vers la douleur et remarqua que son sang s’échappait de son aile droite. Misère. Elle avait bien hâte de sortir de cette foutu marre pour vérifier les dégâts. Elle ne voulait pas non plus que l’on remarque la couleur de son sang, quoi que, l’endroit étant sombre, cela ne se remarquerais pas vraiment, sans doute. Entre temps des voix résonnaient de façon désagréable et irritante dans son esprit. Pour qui se prenaient-elles? Elle? Rien? Elles ne la connaissaient visiblement pas. Humaine? Elle éclata de rire et s’étouffa littéralement alors qu’elle avala une bonne tasse d’eau. Elle agita ses bras et ses jambes désespérément. Sans doute un soubresaut d’instinct de survie et le fait de ne pas avoir envie de mourir noyée sous l’eau comme une minable? Elle valait quand même mieux que cela. La sensation de brûlure dans son thorax était si persistante, qu’elle en laissa de côté les voix. Après tout, elle n’avait vécue aucun échec, aucune peur ni aucune angoisse dans toute sa vie, comment ses voix pouvaient alors avoir une quelconque emprise sur elle? En fait, elle avait décroché du moment qu’on l’avait traité d’humaine et à cause de ça, elle frôlait la mort en avalant de plus en plus d’eau, parce-qu’elle avait eu la brillante idée de rire.

Puis, la surface. Elle inspira bruyamment tout en toussant férocement. Elle crue même l’espace d’un instant, qu’elle allait vomir. En fait, ce qui sortit du fond de sa gorge fut de l’eau sous une légère convulsion pas très drôle. Son corps se ramollis et sa tête replongea dans l’eau quelques instants. Combien de temps? Elle ne sue pas vraiment. Sursautant, elle lutta avec surprise contre une étrange envie d’abandonné et de se laissé simplement coulée. C’était quoi cet étrange sensation? Alors qu’elle observa derrière elle, elle put remarquer la silhouette de Danael qui était presque à portée de main, mais qui semblait s’entêter à rester sous l’eau. Quel crétin. Il voulait vraiment mourir bêtement comme ça? Ah ça, il en était hors de question. Pas question qu’il crève comme ça avec des verts dans les parages, c’était trop pathétique et insultant pour l’Empire. Sans attendre, elle revint en arrière bien plus facilement que tout l’effort que cela lui avait pris pour avancer et s’engouffra légèrement dans l’eau en étirant le bras vers lui. Bon, elle n’était vraiment pas la meilleure des nageuses, surtout pas avec ses ailles qui trainaient lamentablement derrière elle et qui même, l’handicapait royalement. Elle n’était même pas en mesure de les faire disparaître. Rien, niet. Inerte. Une fois le Chevalier agrippé, elle gonfla les joues sous l’effort physique de lui faire sortir simplement la tête hors de l’eau. Aussitôt, elle lui colla une gifle monumentale et le laissa retombé mollement sous un clafouti d’eau en voyant qu’il semblait reprendre ses esprits. Elle le laissa là pour se retourner vers son objectif.

Le rivage, mais plus elle avançait, plus elle se sentait fatiguer. Son regard Turquoise parcourait la grotte à la recherche d’un indice, de quelque chose. Rien. Au moins, c’était le genre d’endroit qu’elle aimait bien. Après tout, c’était joli. Un peu humide, mais dans ses cordes. Elle se demandait bien si un ami monstre y vivait, bien que cela l’aurait étonné. Sa aurait été trop pratique et trop facile pour elle. Quoi qu’il en soit, chaque pas en avant était un calvaire, ce qui amplifiait le tout avec son sac et l’eau qui poussait contre elle. Comme si elle subissait elle-même les contrecoups de son propre pouvoir, c’était moche. Essoufflée et têtue, elle finit après un long moment à se rendre au rivage, s’y accrochant, s’y traînant de peine et misère pour sortir de l’eau. Elle n’avait plus envie de bouger, ni de faire quoi que ce soit. Elle avisait les verts et tout en repérant les siens en poussa un soupir de lassitude. Qu’ils avancent s’ils voulaient, elle, elle en avait plus envie. Étrangement. Elle avait plus envie de se reposer un peu, de sortir d’ici et de voir ce qui clochait avec ses ailles. Ce n’était pas drôle. Elle se tortilla un peu pour attraper son aille blesser qui pendait tout comme l’autre lamentablement de chaque côté de son corps, pour l’avisé et noté que même son pouvoir de guérison n’avait aucune efficacité.

Elle leva la main dans les airs et fouetta le vide. Tant pis, elle n’avait pas envie de s’entêter en ce moment. Elle fouilla dans son sac et en retira un bout de tissus qu’elle appliqua sur sa blessure en faisant une pression pour aider à arrêter son sang de coulé. En attendant la suite, elle resta donc assise à regarder les autres se démener à leur façon, s’en fichant bien entendu que sa robe de nuit, blanche et fine laisse très bien deviner tout ce qui pouvait s’y trouver en dessous. Au moins, ses cheveux étaient long et cachais l’essentiel, même si dans tous les cas, que ce soit la grotte ou pas, elle s’en fichait éperdument. La seule chose qui la dérangeait un peu était cette sorte de brume douteuse qui ne ressemblait pas vraiment à de la brume naturelle. Par mesure de précaution, même si elle n'étais pas vraiment sûre que cela pourrait réellement changer quelque chose, elle positionna l'autre moitié du tissus sur son nez et sa bouche. Elle verrait bien sur les autres si cela donnait quelconque effet secondaire ou si ce n'étais rien.
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Sam 26 Mar 2016, 04:26

Mon corps bougeait tout seul et je me demandais depuis combien de temps. Je faisais un étrange rêve et celui-ci semblait être réel ou du moins presque. Jamais, une tel chose m'était arrivé et pourtant c'est ce qu'il se passait actuellement. Plusieurs scène avait lieu et je me réveillais soudainement dans un lieu qui m'était totalement inconnu et en compagnie de plusieurs personnes. Jusqu'à maintenant, je n'avais pas réaliser que nous avions des ennemis d'Irianeth face à nous et qu'Ally ainsi que ma fille se trouvaient être présent aussi. Avait-il rêver de cet épée ? De cette personne ? Peut-être, je n'en savais trop rien. En tout cas, il y avait bataille et je n'arrivais à rien. Mon esprit semblait encore embrouillé et mon corps ne bougeait pas pour le moment. Parler m'était complètement difficile, car aucun son n'en sortait. Pourtant, aucun n'avait semble-t-il pensé à s'en prendre à moi et moi à eux.

Cet arme était un envoûtement et cela nous avait tous réunis. Est-ce que je la désirais ? Certainement, mais pas pour en faire le mal. Non, je la souhaitais pour en faire le bien. Je devais protéger ma famille, je devais protéger l'Ordre, mais je devais aussi protéger nos terres. Voila, ce que je ressentais au plus profond de mon coeur. Est-ce que c'était un mal pour un bien de vouloir désirer l'objet ? Non, je ne pense pas et de toute façon, Irianeth ne pensait qu'à leur bons vouloirs et peu aux autres. Ils ne l'utiliseraient qu'à leur fin personnel à mon avis. Quant à Ally et Anaëlya.. Je n'en savais rien du tout... Ma fille et moi, nous nous étions un peu rapproché, mais ce n'était pas encore gagner. Ally, je ne lui avais jamais vraiment parler jusqu'à maintenant.

Au moment ou je sentais à nouveau mon corps, je me disais que je pourrais aidé mes compagnons, mais quelque chose se passe et une entrée se faisait. Je me dirigeais vers celui-ci et une fois que nous étions tous à l'intérieur d'une grotte, la porte se fermait derrière nous. Un a un, nous tombions avec des tremblements. Décidément, il m'en arrivait des trucs auquel je n'arrivais même pas à faire face. Ce que nous cherchions se trouvait à l'intérieur et c'était très pesant sur nous cette sensation. Soudain, le sol disparaît et je tombais pendant un moment jusqu'à ce que je sois dans quelque chose de liquide, mais qui me faisait sombrer après m'être cogner la tête. Je perdais mes esprits et je ne réalisais pas du tout ce qu'il se passait. J'entendais des voix dans ma tête en quelque sorte ou plutôt au niveau de mes oreilles. Sauf que je n'y prêtais pas attention, car ma tête me faisait souffrir et c'est ce qui me réveillait entièrement. Je passais une main sur l'endroit ou j'avais pu me cogner et qui aurait pu me faire perdre conscience si cela avait été plus grave. Je saignais, c'était sûr et certains, j'aurais besoin de contusion et en essayant de me soigné un peu, je remarquais que la magie n'avait pas lieu d'existé ici.

Je commençais à suffoquer et à perdre mes esprits au fil du temps. Je ne pouvais rien faire, car mon corps étaient lasse et mes sentiments néfastes prenaient le dessus. La perte de plusieurs membres de ma famille. Il y avait mes parents, les vrais et ceux qui m'avaient adoptés. Puis, j'avais des frères et soeurs qui n'étaient plus de ce monde... Un fils adoptif n'était plus et nous l'avions jamais retrouvé... Mourir ? Est-ce que c'était la meilleur des solutions ? Non, mais je ne pouvais plus me voilait la face... Je n'avais plus rien à perdre et je n'avais pas peur de la mort. Bien que je pouvais avoir une famille, je savais que trop bien à quel point Timéo prendrait soin d'eux et que de toute manière, ils étaient grands pour les aînées, mais les autres étaient encore jeune. Mes yeux se fermaient face à la douleur et mon corps ne s'enfonçait plus vraiment, mais se dirigeait vers la rive. Je me laissais complètement aller... Ana' ne serait pas fière de moi, elle qui se trouve dans cette quête qui n'était pas mienne au final ou du moins c'est ce que je pensais. Alors, que j'arrivais à la rive une voix se fit entendre dans ma tête comme pour me dire de ne pas abandonner. Mère ? Ariane ? J'avais l'impression que s'était sa voix. Elle me disait de garder courage et je devais prendre exemple sur elle. Ni une, ni deux ! Je me forçais à sortir de l'eau et je m'approchais avec difficulté de l'extérieur de l'eau. Une fois que c'est fait, je m'allonge tellement je suis exténuer et que l'envie de continuer n'était pas forcément présent. Cependant, je ne devais pas abandonner même si je souhaitais mourir quand même pratiquement, mais pas ici.
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Sam 02 Avr 2016, 14:28

Malgré la puissante emprise du sable, Danaël n’avait pas perdu son objectif de vue. L’épée était toujours aussi envoûtante et le faisait oublier sa fierté. Il attendit d’être relâché, mais quelle ne fut pas sa surprise de constater que tous avaient cessé le moindre affrontement. Les participants de ce rêve farfelu se dirigèrent tous vers l’entrée nouvellement révélée et y pénétrèrent sans protester. Les autres semblaient un peu désorientés par cet appel aussi soudain que puissant, mais le chevalier blond avait du mal à masquer sa convoitise. À l’intérieur, l’appel était bien plus fort. Il y faisait noir comme chez le loup, mais les murmures de l’artéfact résonnaient avec force. Il se laissa porter avec plaisir par l’envoûtement, confiant malgré l’opacité de la noirceur. Comme il s’y était attendu, son corps, possédé par la magie ancienne, le mena à destination sans qu’il ne se heurte au moindre obstacle. Arrivé au cul de sac, il s’immobilisa et attendit. Il se demanda ce qui se passait, puis le sol disparut sous ses pieds.

Il n’avait pas peur des hauteurs, mais la sensation de chute soudaine lui fut désagréable. Quelle était la profondeur de ce trou ? Plus la chute se prolongeait, cependant, plus l’épée se faisait insistante. Il la ressentait, si près et si loin à la fois. Elle était en ces lieux, mais il ne savait quel dédale l’en séparait encore. L’image de la lame lui revint, si belle et si attirante. L’aura de puissance qui s’en dégageait avait de quoi lui faire tourner la tête. Pourtant, c’était une sensation exquise et merveilleuse. Il désirait cette puissance et il était prêt à s’y abandonner, sans condition. Il voyait déjà des montagnes réduites en poussière, des nations entières consumées par les flammes et un million d’âmes hurlant de terreur à l’idée de cette puissante sans limites.

Aussi subitement qu’il avait été submergé par le pouvoir de l’épée, il fut englouti par une marre sombre. Alors qu’il aurait dû se briser tous les os du corps en percutant la surface, le chevalier s’y enfonça sans être blessé. Le miracle ne fut que courte durée, car les flots étaient voraces et l’entraînèrent vers le fond. S’ajoutèrent à cette descente supplémentaire les voix qui l’avaient séduit durant sa chute. Elles semblaient exister dans cet océan ténébreux et y résider. Ici, il était possible pour Danaël de les entendre comme il eut entendu n’importe qui se serait adressé à lui. C’était insensé, mais son esprit était déjà assailli par les chimères du lac. Elles l’incitaient à abandonner, à ne plus lutter. Il voulut protester, mais il était déjà à court d’air. Trop surpris par l’arrêt soudain de la chute, il n’avait pas eu le temps de prendre une profonde inspiration.

Il lutta afin de garder en lui sa dernière bouffée d’air, mais ses poumons le brûlaient et il avait l’impression que sa tête allait exploser. Il releva la tête et étira le bras, cherchant à atteindre la surface maintenant bien trop loin, puis son souffle le quitta. L’eau entra dans sa bouche et ses narines en l’étouffant. Il ferma les yeux et lutta, paniqué à l’idée de se noyer, mais un voile sombre le recouvrit doucement. À la frontière de l’inconscience, il les entendit de nouveau. Les voix étaient là, partout, dans sa tête, dans ses oreilles. Il les entendait, au fur et à mesure qu’il s’enfonçait, lui parler. Cette quête était-elle puérile ? Non, certainement pas, il désirait le pouvoir, cela n’avait rien de pitoyable. Et pourtant, il était en train de se noyer avant même d’avoir pu mettre la main sur l’objet de son désir.

La pression augmenta un peu plus, mais les voix firent tout de même vibrer ses tympans comprimés. À mesure qu’il suffoquait, les spectres sonores se firent plus insistants. Un échec… Pouvait-il vraiment accepter ce qualificatif ? Il était de basse naissance, dépourvu de nom et de propriété. Il était né dans une famille déjà trop nombreuse et n’avait été qu’une bouche de plus à nourrir, avant d’ensuite devenir un pair de bras exploitable aux champs. Il n’avait jamais eu d’éducation ou d’avenir, il n’avait toujours été qu’un garçon ordinaire. Et pourtant… Il s’était découvert des talents magiques et on l’avait sélectionné pour être l’écuyer de l’Empereur. Il avait même finit par être chevalier ! Mais… N’était-ce que supercherie ? Il y avait pensé, Alaenna avait semé la graine du doute, dans son esprit. Il se souvenait de ce qu’elle lui avait dit, qu’il n’était qu’un outil pour faire rêver la caste la plus basse d’Irianeth. Un outil de propagande, un paysan élevé au rang de chevalier. Il n’était pas vraiment utile dans la moindre autre mesure, après tout, il n’était vraiment qu’une image, un prodigue qui n’était utile que pour asservir d’avantage le peuple. Ce peuple dont il faisait partie, qu’il détestait, qui le répugnait. Il n’était qu’un imbécile en armure qui agitait son pouvoir en tentant de se faire voir et entendre, rien de plus. Malgré tous ses efforts et tout ce qu’il avait sacrifié, il n’avait jamais vraiment pu se démarquer du lot, il était loin d’être le meilleur élément d’Irianeth. Une gamine l’avait même presque déjà tué…

Il était engourdi, c’était tellement simple de lâcher prise… En lui, quelque chose luttait toujours, mais la noirceur commençait à l’engloutir et il était incapable de nager. Il n’avait jamais été très bon nageur, mais ce lac souterrain avait quelque chose de surnaturel qui le rendait encore pire. S’il avait pu lutter physiquement, cette dernière lueur d’espoir aurait pu subsister. Malheureusement, son esprit commençait déjà à l’abandonner et il réalisa que son corps ne le sauverait pas non plus. Les voix avaient raison et cette lutte l’épuisait. Il avait échoué, l’ordre n’avait été qu’une perte de temps et cette aventure surnaturelle ne faisait que marquer la fin de sa vie. Les échecs refirent surface. Il se revit, impuissant, luttant pour un sort plus enviable, sans trop de succès. Il avait si souvent échoué. Contre Izékielle, contre de simple voyous, contre lui-même, contre Ryan, contre sa famille… La liste se prolongeait et chacun de ses éléments faisait souffrir le chevalier. Si c’était bel et bien sa vie qu’il voyait défiler sous ses yeux avant de trépasser, il en regrettait la très grande majorité. Ses larmes n’étaient que quelques gouttes supplémentaires dans cet océan oppressant.

Il avait abandonné. Depuis combien de temps gisait-il sous la surface ? Le temps se déroulait peut-être tout simplement plus lentement pour laisser l’occasion à son propre esprit de le torturer. Il était engourdi, étouffé et comprimé par les flots. La mort ne venait pas et il était à la merci de tous ses tourments.

Il se sentit agrippé et vit qu’Izékielle venait de le prendre par sa tunique. Elle était toujours là ? Son visage semblait rougit par l’effort, ça la rendait moins effrayante. Il sourit d’un air niais, amusé par cette expression si différente de son masque impitoyable habituel, et se laissa transporter vers la surface. L’eau était confortable. À présent qu’il s’y était abandonné, il n’avait plus envie de remonter. Quand la sorcière l’en sorti contre son gré et le gifla, il retrouva brutalement ses esprits. L’air aux relents de pourriture lui donna la nausée, et il se sentit soudainement incapable de respirer. Plutôt que de continuer d’essayer d’absorber, son corps sembla rejeter quelque chose. En pataugeant à moitié dans le bassin sombre, il se mit à vomir une quantité inimaginable de liquide. Dès qu’il le put, il emplit ses poumons d’air et toussa pendant un bon moment. Sa gorge et ses poumons le faisaient souffrir comme jamais, mais ce n’était pas ce qui le préoccupait. Avec autant d’eau dans le corps, il n’y avait aucune chance qu’il s’en sorte. Cet endroit était vraiment terrifiant.

Faiblement, il s’orienta vers le rivage et se laissa flotter plus qu’il ne nagea pour s’y rendre. À quatre pattes, il sortit de l’eau et s’effondra au sol, vidé de toute énergie et de volonté. Il contempla le plafond de la grotte, un peu ahuri, mais surtout toujours tourmenté par les voix. Elles n’étaient pas aussi présentes que sous l’eau, mais elles étaient toujours là. Il ne savait pas s’il voulait s’abandonner à elles ou aller chercher l’épée. L’épée, oui… Même s’il n’était rien, s’il n’était qu’un raté, le pouvoir qu’elle lui conférerait serait suffisant pour effacer tout cela. Il désirait ce pouvoir. Il n’y avait rien d’autre qui importait. Pour ce pouvoir, il serait prêt à tout.
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Lun 04 Avr 2016, 06:05

Un bruit sourd se fit entendre et tout le monde le perçut, même ceux qui, comme Xillia, étaient pris au piège par une tempête de sable. Cette dernière s'atténua d'ailleurs peu à peu mais la Chevalière n'en avait rien à foutre. L'épée l'appelait, toujours plus et c'est sans consulter ses alliés qu'elle s'engouffra dans la grotte. De toutes façons, Izékielle était passée la première alors si quelques pièges il y avait, elle les déjouerait d'une manière ou d'une autre… soit en l'évitant, soit en se faisant piéger. Ça ferait un ennemi en moins et pas des moindre pour plus tard. Parce que oui, cette épée, elle l'aurait pour elle et pour elle seule. Elle n'hésiterait pas une seule seconde à sacrifier les autres, de toutes façon il y avait encore des ennemis et même si elle adorerait leur faire la peau, elle n'était pas là pour ça. Agile comme elle était, elle pourrait facilement se faufiler aux premières lignes qui menaient à l'épée au moment opportun.

C'est avec ces pensées qu'elle continuait de progresser dans ce couloir sombre, où les ténèbres avaient décidé de siéger. Elle n'y voyait rien, ne savait pas à quelle distance elle se trouvait de la personne devant et derrière elle. Et encore une fois, elle s'en fichait pas mal. Elle ne pensait pas à sa possible mort si quelque danger venait à passer par ici, puisque seulement l'épée faisait écho au peu de raison qui lui restait. Soudainement, le sol sembla céder sous elle, mais pas un cri ne sortait de sa bouche. Elle se laissa choir sans rien pouvoir y faire, elle avait tenté de ralentir au moins la vitesse de sa chute avec sa lévitation mais ça ne marchait pas. Était-elle condamnée ? Non, bien sûr que non. Ce n'était qu'un test de l'épée pour faire le tri de tous ceux qui étaient là pour venir la chercher. Elle ne garderait que le meilleur. La meilleure. Elle. Et personne d'autre. Elle en était persuadée jusqu'à ce que son corps soit plongé dans l'eau. Elle ne fut pas surprise que son corps n'eusse pas été brisé en morceaux, de ne pas avoir d'os fracturé et d'être encore vivante… Parce que tout cela aurait été bien moins pire que de continuer sa chute dans ce qui semblait être un lac. Elle détestait l'eau, elle ne savait pas nager. Pourtant, elle essaya de se débattre, de remonter à la surface. Mais elle semblait… si loin? Et les voix commencèrent à murmurer de plus en plus fort et finalement elle eut l'impression que quelqu'un était à côté d'elle. Elle se débattait, frappant dans le vide, retenant encore sa respiration pour l'instant. Pour combien de temps encore ? Elle l'ignorait.

Cette voix, ce qu'elle prétendait… Qui se permettait de lui parler ainsi, qui ?! Cette quête n'était pas puérile, cette quête lui apporterait le pouvoir. La gloire. Elle purifierait ce royaume et le monde de ces choses si futiles que sont les sentiments et seul l'indifférence régnerait en maître. Elle ne laisserait personne lui dire qu'elle était une incapable. Elle ouvrit la bouche pour dire à cette voix de la fermer et d'aller se faire voir. Mais de l'eau entra alors dans sa bouche, cette même eau qui l’oppressait depuis toute à l'heure, qui n'attendait qu'une chose, c'était de pénétrer dans son corps et de l'alourdir, de la faire couler vers le fond. Se pourrait-il que ces voix...aient raison ? Xillia n'était devenue écuyère seulement parce que l'Empire en avait besoin. L'épreuve qu'elle avait passé avec « brio » au Colisée n'était qu'un leurre. Ses ennemis n'étaient que des prisonniers, des personnes sans la moindre formation militaire et avec seulement la rage de vivre comme force. La rage. C'était bien là la seule émotion qu'elle pouvait ressentir. Elle n'avait pas envie de pleurer malgré ce que les voix lui criaient, mais de se résigner. Que pouvait-elle faire, de toutes façons ? La surface était maintenant bien trop loin et de l'eau s'était infiltré dans son corps, si bien qu'elle sentit ses poumons brûler si fort qu'elle crut perdre la vie bientôt. Son corps descendait toujours plus bas dans ce lac sans fond, un sourire s'afficha alors sur ses lèvres. Elle allait crever ici, un sourire aux lèvres. Elle n'était rien. Elle n'était personne. Qui la pleurerait ? Elle n'avait plus de famille, même si les Chevaliers se considéraient comme tel, pas d'amant, pas d'amour, pas d'amis. Que des connaissances, des alliés, des gens qu'elle devait côtoyer par devoir. Pas d'affect, pas d'attaches. La douleur physique n'était rien comparé à ce qui présentement la torturait. Au même titre que l'eau, les émotions la submergèrent. La tristesse, la colère, la résignation… La peur. Personne ne la pleurerait. Elle ne manquerait à personne.

Elle touchait le fond, aussi bien mentalement que physiquement. Du moins c'est l'impression qu'elle eut. Dans un ultime effort, elle poussa sur ses pieds et sur cette surface afin de se donner de l'élan pour essayer de remonter. Elle n'écouta pas les voix, elle ne les écoutait plus. Seulement les battements de son cœur qui s'affaiblissait parvenait à ses oreilles. Elle continua d'essayer d'atteindre la surface et soudainement, sa tête sorti de l'eau. Elle essaya de respirer mais c'était impossible avant qu'elle ait finit de dégobiller toute l'eau qu'elle avait avalé. La colère n'était pas la solution ici. Elle ne l'était pas toujours. Pourtant d'habitude, elle ne se laissait jamais submerger par la colère. Le calme était sa force. Mais des forces, elle n'en avait plus.

Elle regarda autour d'elle. L'odeur était nauséabonde, mais c'était le cadet de ses soucis. Elle regarda autour d'elle et vit qu'elle était loin d'être la première arrivée. Elle trouva une place, loin de tout ces gens. Ennemis ou alliés, elle ne faisait plus la différence. Il y en avait-il encore seulement ? Ils avaient tous failli périr. Pour une épée qui ne se montrait toujours pas. Qui n'était, tout comme leur titre, qu'un leurre. Une illusion. Ils allaient tous crever ici. Elle s'adossa contre le mur de pierre rouge, observant ces gens, quand soudain quelque chose de chose coula sur sa joue. Elle y passa sa main, pensant que c'était du sang, qu'elle avait du se cogner, ou se faire attaquer. Mais ce n'était pas cela. Le liquide était transparent. Elle s'affola, et sentit ses yeux se remplir à nouveau de ce liquide chaud qui coula lentement sur ses joues. Elle n'avait pas la force de s'énerver, de comprendre. Elle était faible. Les gouttes arrivèrent à ses lèvres et par reflèxe, elle en lécha une. C'était salé. Ce n'était pas l'eau du lac. Ce n'était pas du sang. C'étaient… Des larmes. Elle était en train de pleurer. Elle était si faible. Et le pire dans tout ça, c'est qu'elle s'en foutait. Que les gens la voient, qu'elle ait cédé… tout ça, elle s'en fichait. La douleur de ses poumons encore endoloris, c'était rien comparé à ce que son cœur lui faisait subir. Elle était perdue. Après un cri de désespoir, elle s'allongea au sol, posant son visage contre la pierre froide où elle s'abandonna à sa peine et laissa ses larmes couler. Elle était faible, elle ne méritait pas cette épée, elle ne l'avait mérité. Elle ne méritait que ce qui était en train de la consumer.
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Lun 04 Avr 2016, 06:41
Tous avaient réussis à sortir de l’eau. Amélia, Anaëlya et Ally allaient garder, au fond-elles même, cette peur d’échouer, ces murmures dans leur crâne qui leur disaient qu’elles n’étaient rien, absolument rien. Pour toujours et à jamais, ces voix ne les quitteraient pas. Du moins, le temps de cette Quête. Les perturbant, dérangeant leurs esprits, elle allaient en contradiction avec ce que l’épée leur murmurait, rendant leurs pensées confuses, effrayantes dans les deux parties. Autour des participants agrippés au rivage, sortant de l’eau, trempés et empestant le marécage, le fleuve, l’humidité, un brouillard s’élevait. Chaud, désagréable, puant, du genre qui prenait aux os. Chaque participant se releva lentement. Malgré ce brouillard, on y voyait bien, pour le moment. Une fois que tous furent éloignés de l’eau, celle-ci sembla disparaitre, enveloppée dans un épais brouillard qui s’enroulait autour des jambes de chacune des personnes présentes.

S’insinuant dans leurs esprits, la brume leur montrait à tous ce qu’ils perdraient en s’emparant de cette épée : famille, amis, comment ils allaient finir seuls, consumés de folie. Heureusement pour Izékielle, cela faisait très légèrement moins d’effet vu qu’elle avait pensée à mettre un bandeau sur sa bouche. Quant à Danaël, il n’était presque pas affecté, ayant tellement abandonnée toute idée que la force de l’épée était un peu moindre sur lui. La brume leur montrait tous ceux qu’ils allaient devoir affronter, voire ceux qu’ils allaient devoir tuer pour devoir accéder au pouvoir, voulant les tuer pour ne pas qu’ils prennent le pouvoir à leur place mais tout en ressentant l’amour, l’affection pour ces personnes au fond de leur cœur.

L’Épée leur faisait subir ces épreuves pour qu’ils sachent tous dans quoi ils s’embarquaient. Si, à la fin de ces épreuves, ils se montraient dignes de l’épée, s’il en comprenait assez l’enjeux, s’il comprenaient réellement ce à quoi ils allaient devoir faire face en acceptant l’épée maudite, alors sans doute seraient-ils dignes de la recevoir dans leurs mains. L’épée ne se donnait pas à quiconque, elle savait mériter son porteur, elle voulait savoir ce que valait celle qui allait servir sa juste cause initiale de protection, malgré le fait qu’elle avait été corrompue. Car, dans sa folie, elle voulait toujours protéger, mais d’une mauvaise façon qui, au final, voulait la conquête totale. Il n’y avait aucun moyen de passer cette épreuve, autre que de continuer à marcher encore et encore, passant au travers d’en brouillard si épais qu’ils ne voyaient plus leurs propres mains. La seule chose qui les aidaient à avancer était cet espèce d’intuition qui faisait propice aux Chevaliers et à tout être magique. Marchant sans voir, sans trop entendre, ils avaient néanmoins tous récupéré leurs facultés et leur mobilité (les ailes). Ils marchèrent jusqu’à ce qu’ils arrivent tous en face d’un embranchement. Ils devaient prendre une décision. Ensembles ou divisés. Ils devaient choisir. Droite ou gauche. Ce qu’ils ne savaient pas, c’était que les deux chemins se rejoignaient sur une centaine de mètres plus loin. Ils devaient faire cette Quête ensemble. C’était ça ou rien, malheureusement.

NB:Vous avez jusqu'au 18 Avril pour répondre. Pour toute question, contactez Elijah.
Sveter
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Lun 04 Avr 2016, 19:39
Le bout de tissus toujours sur ses voient respiratoires, observant les autres qui semblaient tous visiblement aussi à bout de force qu’elle, elle réalisa que c’était sans doute les effets de la magie qui les rendaient tous ainsi. Elle commençait à comprendre que cette grotte semblait chercher à les mettre à l’épreuve. Pour quoi? Pour l’épée? Toute cette mise en scène était-elle la pour les découragée, ou pour les incité d’avantage? Elle ne le savait pas encore. Personnellement, elle se sentait découragée, mais elle devait se ressaisir. Elle se concentra donc une seconde fois pour guérir son aille. Cette fois ci, ça fonctionna. Pourquoi? Elle ne le savait pas. Tout le monde était maintenant sorti de l’eau, tout le monde était dans divers stade de pathétisme. C’était comme si ils devaient tous, malgré tout, continuer. Elle était pourtant les deux première fois arriver première et pourtant, les deux fois, elle dû attendre les autres. La première fois avant que le sol ne disparaissent, perdant la capacité de voler, ses pouvoirs, puis, la seconde, ici, sur le bord de l’eau. Tout le monde avait dû y sortir avant que les effets désagréables soient moins présents.

Elle grimaça en ce relevant. L’idée de faire équipe avec des verts était inacceptable. Elle préférait mourir. Au moins, elle le ferait dignement. En parlant de dignité, elle jeta un regard vers Danäel qui semblait prendre congé sur le dos à observer le plafond. Puis, à Amélia, qui faisait je-ne-sais-quoi. Elle termina son regard sur Xillia qui… Pleurait? C’était si pathétique qu’elle en avait envie de vomir. Ça ou l’odeur, elle ne savait plus trop en fait. Elle n’osa même pas s’attardé sur les verts. Son envie de meurtre reviendrait trop rapidement. Elle se secoua. Se frappant même une joue, puis une autre d’une bonne tape pour se ressaisir. Les voix étaient toujours présente, désagréable, mais elle s’y ferait. Ce n’était pas quelques petites voix qui allaient lui faire perdre la tête, elle. L’épée revint vite à son esprit. Oui, voilà. C’était bien pour ça qu’ils étaient tous là, non? Elle ne savait même plus à quel point elle la désirait, mais ce qu’elle savait, c’était qu’elle voulait la prendre dans ses mains. La touché, sentir sa magie et elle se refusait à ce que quelqu’un d’autre le fasse avant elle, encore moins ces satanés faiblard d’Enkidievois.

**[Irianeth Crew] Vous êtes pathétique. Aller. Levez-vous. Vous voulez l’Épée oui ou merde? Oh je la vois, elle est là, juste là regardez!**

Cette stupide feinte pour leurs cerveau ratatiner par leur bain prolongé devrait être suffisante pour les motivé à avancer. Elle n’aurait jamais cru devoir servir de motivatrice des troupes et ce rôle et bien, elle le détestait. Cela ne collait pas du tout avec elle. Lorsqu’ils sortiraient d’ici, elle leur ferait regretter. C’était certains. Entre temps, elle se mit à avancer et plus elle avançait, plus la brume devenait opaque, l’odeur prenait dans les tripes. Elle n’était pas sensible à ce genre de chose habituellement. Patauger dans des endroits peut recommandable et nauséabond, ce n’étais pas sa première fois. Et plus elle avançait, plus des sensations étranges venaient l’envahir. Des visions même. Elle n’avait jamais eu de vision. C’était même à se demandé s’il lui arrivait parfois tout simplement de rêver.

Elle vit Pustule s’interposer. Elle ne comprit pas et freina net ses pas. Elle se voyait le tuer, rien que parce-qu’il l’empêchait d’avoir accès à cette épée. Non. C’était impossible. Pourquoi ferait-elle une chose pareille? C’était son allié. Son seul et unique allié. Il avait été crée pour ça. S’il s’interposait, c’était parce-qu’il le devait. Elle ressentait pourtant cet étrange pincement au cœur. Chose désagréable qu’elle n’arrivait pas à définir, mais elle n’aimait pas du tout cela. Puis, en un éclair de génie, elle tapota sa poche et y sentie son ami. Il était là. Elle ferma vivement les yeux et secoua la tête pour oublier cette vision d’horreur. On se jouait d’elle, c’était bien ça? Elle avait de petites nouvelles pour l’idiot qui osait : Elle n’était pas une marionnette. C’était elle qui s’amusaient avec les autres et non le contraire. Jamais. Comme s’il sentait l’inquiétude de sa maitresse qui cherchait à se convaincre, il sortit de sa cachette pour s’agripper fermement à son épaule. Izékielle y déposa sa main instinctivement, réconforté et déterminer malgré tout. Elle ne pouvait le savoir, mais le fait d’avoir caché ses voies respiratoire l’aidait déjà beaucoup. Elle avait vu juste et c’était bien la brume qui faisait tout ça. Son manque d’émotion flagrante à la base était peut-être un plus dans toute cette histoire, mais l’incompréhension des étranges choses appelle sentiments qui la frôlais de temps en temps était tout aussi perturbante pour son être que de les ressentir totalement.

Quand à cette épée, elle ne se pouvait plus de l’avoir entre ses mains. Elle la voyait pourtant si clairement. Elle était juste là, à portée de main. Quelque pied encore et encore. Elle ne se rendit même pas compte qu’elle tendait réellement un bras vers l’avant, ni que ses ailles avaient retrouvé leurs fonction. Elle les laissait pendre mollement derrière son dos, complètement détendues. Elle avait bien en tête de comment se débarrassé des verts. Elle pouvait même peut-être le faire maintenant, dans ce brouillard aveuglant et si elle se trompait et tuais quelqu’un de sa fratrie? Ce n’étais pas grave, cela ne ferait qu’un de moins sur la liste de ses concurrents. Elle ne prendrait même pas la peine de s’amusé à torturé ses ennemis, elle n’aurait pas le temps. L’Épée était bien plus importante que son propre petit plaisir du moment, c’était tout dire! Bien que l’idée de le faire et la douce vision de leur dernier souffle avait quelque chose d’attirant, comme d’habitude quoi. Non. Non et non. Elle devait attendre. Attendre encore un tout petit peu. L’Épée lui ferait savoir le bon moment. Elle saurait. Et si les autres songeaient à la même chose?

À cette idée, elle se retourna vivement et envoya des rayons incendiaires. Deux, trois et un quatrième qu’elle s’envoya elle-même dans le dos en cadeau pour un magnifique alibi! Heureusement, elle se toucha juste au-dessus de ses omoplates. Elle cessa ensuite. C’était vraiment juste assez pour semer la panique, le chaos! Pourquoi les rayons? Parce-que tout le monde savait en faire. Hi hi hi qu’elle plan magnifique! Elle s’empressa de se jeter sur le côté au cas où, parce-que si les répliques venaient, elle n’avait pas envie d’en recevoir un... Autre! Elle fonça sur un mur et passa à quelques centimètre proche de s’ouvrir le crane sur la pierre pour éviter une riposte lancé sans doute à l’aveuglette, car on n’y voyait strictement rien, mais ce n’étais pas grave, c’était drôle!

Aussitôt son stratagème enclencher, s’attendant bien que les ripostes de toutes part et de tout côté viendraient encore un peu, puisque personne ne saurait qui aura attaqué qui, elle reprit son équilibre et enclencha son bouclier de protection, qui à son insu, l’aidait peut-être encore plus à voir clair dans son esprit grâce à son effet anti magie? C’était une bonne question. Elle finit par arriver devant un cul de sac. Elle resta un moment perplexe, tâtant le mur avec ses mains pour y remarquer une ouverture. Elle n’y voyait tellement rien, que même les passages se faisaient invisible. Elle pouvait sentir la présence des autres tout prêts, trop prêt. Sans un bruit, elle s’engouffra dans l’embranchement de gauche. Elle ne perdrait certainement pas son avance. Elle serait la première à mettre la main sur cette Épée… Quoi que, elle avait un plan qui se créait doucement dans son esprit. Encore.
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Mar 05 Avr 2016, 13:31
Une voix parvint presque imperceptiblement a ses oreilles. Elle n'avait aucune idée si ce n'était que les chevaliers qui parlait entre eux autres et qu'elle croyait entendre quelque chose. Ce qui était impossible au vu de la distance. Peut-être était-ce aussi la chevalier qui lui avait répondu. Dans tout les cas, la chevalier midjin n'avait rien rien compris. Néanmoins, la mage de sable relâcha sa magie après que l'écuyère, sa soeur d'arme ainsi qu'elle même soient rentrées dans la grotte. Amélia ne jeta qu'un bref regard a ses compatriotes avant de se mettre a courir en direction de la grotte. Elle n'allait certainement pas a son plus vite pour ne pas s'épuiser d'avantage si un autre affrontement arrivait. La situation étant ce qu'elle était, il ne faisait aucun doute possible que ce n'était pas leur premier accrochage dans ce périple.

Aussitôt que la demi-midjin entra dans la grotte, son esprit se fit violence face au flot non contrôlé de désire face a l'objet de leur convoitise. Encore un piège de plus, un piège mental qui allait possiblement les liés a l'épée d'une façon négative. Quoi en penser? Rien, si ce n'était que de continuer son droit chemin, les sens en alerte autant que possible. Chemin qui ne fut pas très long d'ailleur, comme si ce n'était qu'une grande tanière quelconque qui habritait de petite créature. Amélia arriva donc a la même place qu'Izékielle et les verts. Sa main sur la garde de son épée. Et maintenant quoi? Ils venaient tous d'arrivé dans un cul de sacs, personne a sa connaissance ne pouvait y voir quoique ce soit. Pour elle, c'était une certitude. Enfin, aux moins la chevalier aux cheveux blanc pouvait encore les sentirs avec sa magie. Alors maintenant quoi? La réponse était simple, tout le sol se mis a se dérober sous leur pieds. Bien sur, la chevalier fut surprise de ce déroulement de situation. Habitué néanmoins au chute, elle n'eu aucun problème a se stabilisé dans les airs afin de s'assurer que l'impacte soit réduit au minimum... Du moins c'était l'impression qu'elle avait. Mais au fur et a mesure que la descente se faisait, une certaine angoisse commençait a se faisait ressentir dans son estomac. Premièrement, la noirceur et l'incapacité de se repérer peut importe la façon, si ce n'était que par la gravité, était quelque chose qui était loin d'être réconfortant. Pire, elle ne pouvait pas utiliser la magie pour se ralentir et elle savait qu'étrangement, leur vitesse de chute était supérieur a ce qu'il serait sensé être au vu du temps qu'ils avaient passés dans les airs. Mais ce n'était pas tout le pire c'était se sentiment qui se développait au fur et a mesure que le temps passait. Sentiment qui semblait accompagné de murmure. Était-ce ces propres craintes? Des craintes crée par la magie? Autre? Elle ne le savait pas, sauf que....

Plouf... Le contacte avec l'eau ne se fit pas sans surprise. Surement comme la plupart des gens présents, bien qu'elle n'avait aucun moyen de le vérifier, Amélia n'avait pas eu le temps de prendre une bonne bouffée d'air avant le choc. Bon, si ce ne serait que ça, le problème aurait probablement été minime. Il n'aurait suffit que de quelque coup de pied et de mains pour se retrouvé a la surface. Mais non... quelque chose l'attirait au fond. En temps normal, elle ne s'en serait aucunement préoccuper puisqu'elle pouvait respirer sous l'eau. Mais la...c'était comme si rien n'y faisait, comme si elle n'était devenu que la pauvre et faible midjin qu'elle était autrefois. Elle avait beau tenté de se débattre comme elle pouvait, c'était comme si elle se renfonçait d'avantage au pensée positive et motivante qu'elle avait. Et pourtant elle redoublait quand même d'effort. Mais bien sur, ce n'était pas seulement son état physique qui en souffrait. Sans compté la panique qu'elle commençait a ressentir a ne pas pouvoir voir l'espoir de remonté, il semblait que le désespoire voulait vraiment la faire descendre.

Les souvenirs de ses échecs commençaient alors a la submerger tout autant que ces craintes et ses peurs. Tout le négatifs de sa vie passa en boucle dans son esprit. Ou était-elle, qui était-elle, qu'était-elle, que faisait-elle? Les voix commençaient a former un doute dans son esprit. Doute qu'elle n'avais jamais eu. Pourquoi? Parce que les voix avaient raison. Elle n'était qu'une pauvre midjin faiblarde qui avait été abandonner par son peuple, par les dieux et par le destin. Amélia avait toujours forger sa force sur ses faiblesses. Parce qu'elle était pleinement conscience de ses limites, de ses capacités. Mais ce n'était pas en abandonnant qu'elle avait réussi a devenir ce qu'elle était. Les gens l'avaient-ils vraiment prisent en pitié? C'était possible. Elle avait eu la chance d'avoir l'ancien chef de l'ordre comme mentor et l'impératrice comme maître. Est-ce que se position n'avait été donné que parce qu'elle n'était qu'une pauvre enfant des rues et que l'empire voulait passer un message comme quoi même la race la plus faible et sa situation civique ne signifiait rien et que n'importe qui qui voulait pouvait passé? Était-elle donc qu'un simple message envoyé a l'empire même si elle. Confusion, chaos, plus rien n'avait de sens dans son esprit. Elle ne souhaitait pas abandonner, ce n'était pas dans ses gênes de se laisser ainsi allez. Amélia redoubla donc d'ardeur, s'épuisant d'avantage. De nouveaux images affluèrent d'avantage. Ceux-ci encore plus vif que les précédents. Son ancienne peur des dragons venait de faire subitement surface. Ce n'était pas exactement des dragons qu'elle pensait exactement en ce moment, mais de la peur qu'elle ressentait autrefois en leur présence. Elle pensa aussi a la mort de sa mère, de tout ses mentors, maître, amis. Tous, exactement tous ses souvenirs passés qui était moindrement négative passa par son esprit. Et pourtant, elle avait tout de même choisi de se débattre. Parce qu'elle voulait vivre, elle voulait être et ce, malgré tout les échecs qui avait pavé le chemin de son existence.

A force de se débattre inutilement, l'eau commença a emplir ses poumons. Elle suffoqua, lentement, ses poumons commencèrent a lui brûler les entrailles. Le manque d'oxygène lui interdisait toute pensée logique. La seul chose qu'elle voulait maintenant c'était de l'air... Parce qu'elle était en train de mourir. Une fois de plus... une série d'image de plus. Cette fois-ci ceux-ci remontèrent durant sa jeunesse. Les entraînements inhumain que lui avait fait subir son père. C'était tout comme... une épreuve dans le genre. Une épreuve qu'elle devait s'accroché avec toute l'espoire qu'elle pouvait, même si elle savait qu'elle allait mourir. Et pourtant, parfois elle s'était laissé abandonner a l'idée de vivre. La douleur, la peine, l'espoir qui se perdait a tout moment... Puis elle sentie cette force en elle, ce que Ryan avait qualifié de force en fait. Ou plutôt, c'était une partie d'elle qu'elle avait appris a reconnaître comme une entité distincte. Ce n'était pourtant pas une autre personnalité puisque celle-ci n'agissait pas avec les émotions. Elle réagissait simplement, c'était comme si son instincts avait une sorte de conscience propre qui la dirigeait lorsqu'elle était dans le trouble. La seul fois qu'elle s'était manifesté clairement dans son existance était lorsque Ryan l'avait testé, lorsqu'elle n'était qu'une écuyère et l'avait poussé a la limite de la vie. En fait, elle avait cru mourir ce jour la. Tout comme sa conscience n'avait compris que son état de noyade avant de disparaître et de laisser la place a l'instinct qui força le corps a se dirigés vers la berge.

La douleur qu'elle ressentait au poumon alors qu'elle cracha un surplus d'eau en elle fut suffisant pour la ramener a la conscience. Ses muscles étaient tétanisé par l'effort. Son esprit était perturbé par les images. Son corps tremblait encore de l'état de choc. Amélia ne su vraiment combien de temps elle était resté écrasé ainsi au sol, le corps encore a moitié dans l'eau. A vrai dire, elle s'en moquait. Ses esprits encore attaqué par ses images qui ne faisait que la révolté. Cela lui rappelait d'ailleur son examen d'écuyer, ou elle avait du endurer Fohl et son incessant dérangement mental. Si ce qu'elle ressentait ici était bien plus encrée dans son esprit et beaucoup plus personnel, elle ne pouvait comparée l'énervement que lui avait causée la sorcière comparé a maintenant. Devait-elle continuer? Si son esprit continuait de lui criée que non, que c'était inutile, cela ne faisait pourtant que redoubler son envie d'avancer. Avec tout les efforts du monde, Amélia se releva a peu près au même moment ou elle entendit le hurlement de désespoire de Xilia. Il lui fallu un énorme éffort pour relevé la tête en sa direction. Elle semblait être correcte physiquement. Mais il fallait être vraiment aveugle pour ne pas voir que mentalement ce n'était pas le cas. Les autres? Izékielle semblait être la moins affecté par toute cette aventure. Elle était déja en train de s'occuper de son aile et semblait attendre patiement la suite des choses. Oh, celle-ci c'était mis un tissue devant le nez et la bouche. Était-ce pour cacher cette odeur nauséabonde d'humidité qui emplissait l'air? Danaël tant qu'a lui semblait tout aussi a bout de souffle que les autres.

Amélia s'efforça alors a se mettre a genoux, gêné par la fatigue anormal de son corps. Une très légère euphorie ce fit ressentir dans se tourbillon de négativisme lorsqu'elle ressentie sa magie s'activer. Alors qu'elle cracha encore et toussa, la sorcière guerrière s'assura qu'il ne restait plus d'eau dans ses poumons avant de prendre une pose méditative. Allait-elle vraiment médité dans le milieu de cette pagaille? Oui et non. Si elle ne cherchait pas a s'enfuir dans son petite monde a elle, elle recherchait néanmoins a minimum a reprendre contrôle sur ses esprits. Trop de chose la dérangeait présentement. Les mémoires du passés, les inquiétudes du présent et du future. Il fallait qu'elle s'éclaircisse un peu les esprits, sans ignorer quand même les présences hostiles autours d'elle. Sans compté non plus qu'il y avait toujours cette sensation de vouloir cette arme maudite.. Pourquoi Amélia voulait cette arme... En était-elle digne? Peut-être, peut-être pas. Ce qui était sur, l'arme n'était définitivement pas digne d'elle. Le pouvoir qu'elle refermait par contre? Incertaine. Si tout les gens présents pouvait ressentir l'influence de celle-ci, et qu'ils venaient de distance différente, alors l'arme était certainement puissante. Ce que souhaitait Amélia dans tout ceci. Remettre l'arme a sa place, si celle-ci était doué de conscience. L'arme n'avait pas le droit de choisir, elle n'était que l'outil qui servait a protéger, ou détruire, selon la décision du maître. Et si l'arme n'avais aucune conscience, la détruire tout simplement. Sauf si elle avait la possibilité de servir contre les ombres. Dans tout les cas, l'arme était dangereuse. La chevalier en avait pleinement conscience maintenant qu'elle s'était laisser attiré par celle-ci. Si son idée était fait dans son esprit, l'attirance qu'elle éprouvait pour l'épée n'en était pas amoindrit. Du coup... le chemin qui se traçait maintenant devant elle était évident: Mettre la main sur l'épée, le reste pouvait attendre après.


''Je n'en veut pas... Cette arme doit disparaître. Oui, on est pathétique, tous que nous somme pour nous laisser posséder, attirer par un simple objet. Tant de promesse de puissance inutile alors que nous possédons tous nos force intérieur, Je refuse de croire que j'ai besoin de cette épée et je refuse encore plus que celle-ci contrôle mes ambitions, mes sentiments. Alors je détruirai cette épée. Même si je doit remettre tout en cause. JE...NE...LAISSERAI...PAS...CETTE...ARME...GAGNER.''

Oui, Amélia avait laissé échappé ce message a haute voix, et non seulement au membre de sa faction. Que cherchait-elle a faire en annonçant ainsi ces couleurs? Premièrement, les autres sauraient ou elle se trouve dans cette situation. Elle pouvait ainsi servir de phare pour ceux qui pensait comme elle, ou servirait simplement de cible a tout les autres. Mais ce n'était la qu'une idée qui ne lui passa brièvement par la tête. La vrai raison de cette déclaration était plus pour elle. Pour convaincre sa conviction d'être convainque de ce qu'elle devait faire. Et aussi c'était une déclaration ouverte a l'arme. Elle ne se laisserais pas dominer par un arme. Même si elle devait pilé sur ses principes. Après ce message, Amélia se leva difficilement. Elle n'avait bien entendu pas récupérer toute son énergie, elle avait encore ces foutus images et pensées dans la tête qui tentait de lui faire pensées le contraire de ce qu'elle avait dit. C'était comme un flot incessant de pensée qui ne cessait de la déranger. Et pourtant, elle n'y portait que très peu attention. Enfin, si il lui aurait été possible elle aurait probablement tout fait pour ne pas y porté attention. Mais puisqu'ils étaient une présence dans son esprit, c'était plutôt difficile. Alors qu'elle commença a se dirigé dans la brume a la suite d'Izékielle, elle sentait son esprit perturbé par d'autre image. Des imges d'un futur plus ou moins rapproché, ou elle se voyait repoussé les gens près d'elle pour allez chercher plus de pouvoir. Pour les protéger, sa futur elle n'avait trouvé comme moyen que de les empêchés de vivre les horreurs de ce monde. Ce n'était pas elle. Ça ne pouvait être elle. Entre ses pensées négatives et déséspérante qui menaçait de la faire crouler, ce futur qui n'engageait rien de bon... elle se sentait un peu comme la boite a pandore. Tant de malheur qui pesait sur sa frêle petite existence. Mais brillait a l'intérieur d'elle cette petite lueur qui lui donnait l'espoir de vouloir continuer. Ça, c'était tout elle. Le désespoir, la peur, l'angoisse, la colère, l'impuissance était tous des choses qu'elle avait vécu, qu'elle vivait même encore. C'était pour ça qu'elle n'avait pas peur d'avancer.

Mais dans ce brouillard qui semblait s'être mystérieusement développé depuis le début de leur marche, même avec toute la volonté qu'elle avait, elle trouvait cela pénible. Pénible, mais pas impossible. Voir même que si cela aurait été impossible, qu'elle se serait tout de même forcer a continuer, si ce n'est pour le fait qu'elle ne souhaitait pas avoir de regret. Alors la jeune blanchinette continua a marché, les sens a moitiés absorber par ses pensées déconcentrante, l'autre moitié concentrer a ressentir la magie et les environs autours d'elle. Ce fut heureusement, cette partie de conscience magique qui l'avertit juste a temps que la lueur rougeâtre que prenais la brûme était un danger a éviter. Le premier rayon incendiaire passa assez prêt de son visage qu'elle posa instinctivement sa main sur sa joue pour se rendre compte que sa peau avait bel et bien eu chaud. Et cette senteur de brûler qui parvint a ses narines fut suffisant pour lui faire comprendre qu'elle avait quelque couette qui y était passé. L'adrénaline la ramena d'avantage au moment présent, même si les pensées magiques continuait de l'assaillir, elle était maintenant en mode combat. Elle n'eu pas grand difficulté a ressentir les autres projectiles, allant même jusqu'a projeter son énergie plus loin afin de ressentir la présence d'Izékielle plus loin. Étant la seul, puisqu'il semblait que personne d'autre ne l'avait dépassé, elle devait donc être celle qui avait lancé les projectiles. Leur trajectoire par contre lui fit douté sur la raison de cette attaque. Si le premier projectile avait été directement lancée sur sa tête, les deux autres avaient soit passé a côté, soit... Huh? Avait-elle bien ressentie? Izékielle venait d'être touché elle même. Est-ce que les projectiles venaient vraiment d'elle alors? Les possibilités étaient la. Néanmoins en ce moment même, elle n'avait définitivement pas la tête a pensée au raison. Elle en avait déja assez entre ces pensées désagréable et ses images futuristique improbable et sa concentration magique. Sans compté qu'avec ce qu'elle avait dit plus tôt, sa ne lui surprendrait pas que la sorcière tente de l'achever non plus.

En fait, elle prenait conscience maintenant qu'avec cette énoncés, elle avait peut-être forcé les autres a s'allier contre elle. C'était une possibilités qu'elle ne pouvait pas écarté, mais qu'elle ne pouvait pas vraiment pensée pour le moment. Amélia resta un moment immobile, au prise entre ses pensées et les torrents de flames qui avaient cessés aussi subitement. Son esprit tenta de repérer Izékielle mais celle-ci semblait être tout simplement disparut. Était-ce étrange? Non... Izékielle était une sorcière. Dans cette caverne d'ou émanait une puissante magie, elle avait probablement un bon avantage sur tout le monde. Sans compter qu'Amélia n'avait aucune idée de l'étendu de ces pouvoirs. La chevalier avança tout de même prudament, gardant un oeil a l'arrière et a l'avant, tout en tentant toujours de faire étouffer ces foutus voix agressante... Après plusieurs longues minutes de marche dans la cacophonie, la présence nuisible de cette magie dérangeante et la peur d'une attaque venant autant d'en arrière que d'en avant, Amélia, qui avait pris la voie de droite, fini par arrivé jusqu'au bout...
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