Joueur.se




 

La Belle et la Bête. [Xerkh]

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Sam 26 Mar 2016, 17:43

"I come to you in  p i  e c e s
So you can  m a k e me whole"


Après cette trahison infâme de Janita, je n’avais pas eu envie de la voir, absolument pas. Pour le moment, je la détestais et je ne voulais pas qu’elle ne m’approche, pas même pour parler ou quoi que ce soit. Sans doute voudrait-elle me parler, mais personnellement, je ne voulais rien savoir, je ne voulais rien entendre, aucune parole qui sortirait de sa bouche à mon encontre n’entrerais dans mes oreilles pour être comprit par mon cerveau. Rien, pas même un bonne nuit, ni même un désolé. Peut-on être désolée en trahissant quelqu’un ? Je ne le croyais pas. Bref, je ne voulais rien savoir de ce qui se passait pour Janita, en ce moment. Cal était resté avec moi jusqu’à ce que je n’aie plus envie de frapper quoi que ce soit. Quelques heures plus tard, il m’avait laissé sur la plage, avec un regard un peu inquiet en arrière alors qu’il partait. Je lui avait souris et j’avais été courir un peu sur la plage dans l’espoir de me défouler, mais ça marcha à demi. Essoufflée, assise sur une roche, je revoyais son regard plongé dans le mien alors que ses mots parvenaient à mes oreilles. Je repoussai violemment cette pensée alors que le soleil se couchait lentement sur l’horizon, teintant l’océan de couleurs splendides. Le regard perdu dans cette immensité, je me demandais ce qu’il advenait de ma famille Émérienne. Machinalement, ma main se porta à mon collier, à cette chainette qui avait fait s’enchainer les évènements qui m’avait conduite ici, au final. Cette chainette qui me rappelait aussi que tout a un prix, que les hommes ne valent pas grand-chose, qu’ils ne savent qu’être violents, abusifs, qu’ils ne veulent que assurer leur dominance sur ce qui les entoure. C’était sûrement pas pour rien que Janita avait peur des hommes, qu’elle avait frappé Xerkh jusqu’à s’en faire mal. Lui n’avait absolument pas bronché, mine de rien. De ce que j’avais compris, Xerkh était le père du futur bébé d’Hanaë. Sérieusement, là ? Secouant la tête, j’essayais de comprendre le motif qui avait poussé Janita à me confier à cette montagne pour les cinq prochaines années de  ma vie.

Peut-être qu’au fond, je savais. Peut-être que je comprenais ses motifs mais mon cerveau ne voulait rien savoir, rien enregistrer. M’enfin, peu importe. Cal m’avait forcé à manger une pomme durant la journée, mais outre le repas du matin, je n’avais rien mangé. Je n’avais pas faim, trop en colère pour quoi que ce soit d’autre. Marchant dans l’eau, l’océan m’arrivant à la mi-cheville, bercée dans un rayon de lune sous le regard protecteur des étoiles, je marchai loin, sans réfléchir à rien, la tête vide, épuisée. Je finis par rentrer un peu avant minuit, enlevant mes vêtements légèrement trempés par les vagues de l’océan venant se briser sur la plage et me couchai aux côtés de Caliel qui dormait déjà profondément.

Fermant les yeux, je me rendis compte qu’IL était là, il me regardait de son regard mauvais, de la graisse de poulet au bord des lèvres. Il souriait, l’air de vouloir jouer, de vouloir s’amuser. Il savait que j’étais à sa merci, attachée comme je l’étais. Qu’il pouvait faire ce qu’il voulait de moi, me frapper jusqu’à ce que mon corps ne soit plus rien. Je ne pouvais même pas pleurer, même pas crier, rien. La seule chose que je pouvais faire était exprimer ma souffrance par mes yeux, plus rien ne fonctionnait. Il s’en amusait follement. Frappant et brisant sans relâche, un coup plus puissant me fit ouvrir les yeux que j’avais fermés. Je ne voulais pas lui donner cette satisfaction, de voir à quel point je souffrais. Puis, soudain, j’étais dans ma chambre, à Irianeth. Le cœur battant à la chamade, tremblante et en sueur, je me défis de l’étreinte de Cal et m’assieds dans le lit, mon corps chaud apaisé par la fraicheur de la pierre sous mes pieds. Par la fenêtre, au travers les rideaux, on voyait que la nuit menait bataille à l’aube qui essayait péniblement de gagner du terrain. Bon, tant pis. Prenant une tunique et un pantalon léger, j’allai dans les bains, serviette au cou. Me dévêtissant, je sautai dans l’eau, nageant longuement la tête sous l’eau jusqu’à m’en faire exploser les poumons. Une fois propre et apaisée, si je pouvais l’être dans une journée comme celle-là, je m’habillai et séchai mes longs cheveux à la serviette avant d’aller chercher ma ceinture, mes armes et ma gourde, ainsi qu’un sac dans lequel j’allai mettre des provisions pour la journée ainsi que ladite gourde. Prenant au passage des dattes, des fruits, du fromage et du pain dans un petit baluchon de serviette de table, j’allai directement aux portes de la Forteresse. Il restait encore une heure avant l’heure dudit rendez-vous avec mon maître, cette montagne de muscles. Assise dans un recoin, dos au mur, je mangeais, perdue dans mes pensées en l’attendant.

Je me rendis compte de sa présence que lorsqu’il se planta devant moi, les mains sur les hanches. Je clignai des yeux, sa posture se superposant avec celle du marchant Émérien. Je levai mes mains, prête à lancer une boule de feu avant de les baisser, le passé laissant place au présent. C’est fou comme une heure peut passer rapidement, sans trop qu’on ne s’en rende compte. Mon regard se durcit, après un instant, une mini-seconde de terreur, d’incompréhension et d’une vague de colère. La mâchoire serrée, je ne dis rien. Je n’avais aucune envie, aucun besoin de lui parler. Je refusais de lui parler, à lui, à cette brute trop grande et trop musclée pour être humain, pour pouvoir être doux et gentil. Il avait un air … étrange, de si bonne heure le matin. Ça avait tout pour m’agresser. Les gens trop joyeux le matin, non merci ! Excepté Caliel.

Me murant dans le silence, je le suivis en le fixant d’un air buté. Il savait pertinemment que ça ne me faisait pas du tout plaisir et je ne me gênais pas pour le lui montrer. Il se dirigeait vers la forêt, loin de tous mes repères, s’enfonçant de plus en plus profond, dans une partie que je ne connaissais pas. Je n’aimais pas du tout cela, absolument pas. Nous arrivâmes finalement à un endroit que je ne pris même pas la peine de regarder, d’enregistrer. Je voyais sans voir. Je m’assieds sur une grosse bûche de bois, le plus loin possible de lui et pestai dans un rapide juron, lui enjoignant de dégager dans un langage pas très poli en langue des signes, heureuse qu’il ne comprenne pas. Mes signes étaient secs, rapides. Ne durèrent que très peu de temps. Si j’avais pu gronder, je l’aurais fait. Je me tassai encore un peu plus sur la bûche.

- Non, grondais-je d’une voix sourde. Tu m’approches pas ! fulminais-je, mes cheveux me cachant la moitié du visage.


Ils avaient frisé comme à leur habitude et me tombait dans les yeux. Avec mon visage sans doute rouge, mes yeux effrayés dans lesquels je cachais cette terreur par de la colère, je ne sais pas quel air j’avais, mais ça ne devait sans doute pas être joli joli. Va t-en ! J’étais tellement tendue que j’avais mal à tous mes muscles, me sentant traquée, comme une proie face au prédateur, acculée et dans l’impossibilité de bouger, comme un oiseau en cage qui sait que, bientôt, on lui couperait les ailes. Piégée, j’étais piégée, prisonnière, perdue.
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Mar 29 Mar 2016, 00:08
La veille n’avait pas été de tout repos pour le Chevalier. Il n’avait pas vraiment dormi de la nuit avec toute cette histoire durant la réception suite aux attributions. Même si tout cela se passa tout de même bien par la suite avec les principales intéressé, il restait que quelque chose continuait, lui, de le dérangé. Il avait au moins fini par manger, la bonne humeur lui étant sensiblement revenu. De toute façon, il ne pouvait pas rester maussade bien longtemps. Ce n’étais pas son genre et cela ne lui servirait à rien. Il ne pouvait pas changer la manière de pensée de tout le monde. Cela n’empêchais pas, cependant, de le faire une personne à la fois s’il le fallait. Pour le reste, il ne comptait pas réellement s’en faire. Il avait toujours fonctionné en ne se souciant pas ou peu de ce que les autres pensaient. Il avait fait un effort pour leur ressembler durant une soirée et il avait été publiquement humilié, par la Sous-Chef de surcroit. Le prenait-il personnel? Oui, bien sûr. Mais ce n’étais étrangement pas lui qui devrait ce sauver la face. Il n’était pas dans le tort.

Quoi qu’il en soit, il avait tout de même réussis, dans doute, à somnolé un peu. Miya dans le creux de l’un de ses bras et Amélia dans l’autre. Durant de longs moments, il était resté immobile à fixer le plafond de cette maison qu’il avait construit dans la forêt. C’était bien l’une des seules manières qui faisait en sorte que le jeune Berserker soit capable de rester aussi longtemps sans bouger le moindre centimètre de sa personne.

Ayant avisé Amélia qu’il serait debout en bonne heure, il se faufila tout de même hors du lit lorsque les quelques lueurs du soleil commencèrent à ce pointé le bout du nez, tâchant de ne pas réveiller les deux dormeuses dans ses mouvements. Il avait une Écuyère a rencontré. Celle-ci était la fille adoptive de Janita. Est-ce que cela le rendait de quelconque façon mal à l’aise? Pas du tout. S’ils voulaient jouer à ça, il pouvait aussi. Aether était son Écuyère. Les liens familiaux n’avaient plus d’importance lorsque l’ont intégrait un ordre. Techniquement, il avait le dernier mot sur tout ce que celle-ci ferait. Comptait-il alors se venger sur elle? Aucunement. Il était loin, très loin d’être ainsi. Il comptait par contre mettre certaines choses au clair. Elle avait l’air très hostile à son égard lorsqu’ils se présentèrent brièvement avant l’incident à la Cérémonie. Lui ayant donné son congé, il c’était promis d’investiguer là-dessus ce matin. Il avait de brèves idées, mais il préférait ne pas se faire faussement des scénarios et de lui laisser la chance de s’exprimer. Ils avaient tout de même cinq ans à passer ensemble. Il avait cinq ans pour en faire une Chevalier ‘’digne de ce nom’’ et il comptait bien lui apprendre tout ce qu’il pourrait afin de lui donner les outils nécessaire pour l’être.

Une fois sortie du lit, ce qui lui prit tout de même un peu de temps étant donné que ses mouvements étaient lents et subtile, afin de ne réveiller personne, il ce vêtis de son pantalon et pris sa hache. Il observa un moment Amélia ainsi que sa fille en appréciant de les voir aussi paisible. Puis, il finit par quitté la chambre pour se diriger vers  la cuisine pour y prendre de la viande sécher, puis sorti. Tout en marchant vers la Forteresse, soit, le lieu de rendez-vous qu’il avait donné à Aether, Xerkh mangeait, l’esprit sans doute encore un peu ailleurs et embrumé par sa soirée. Il était plus tôt, comme à son habitude et fut satisfait d’y reconnaître la silhouette de son Écuyère qui l’attendait déjà. Bien. Elle était en avance. Cela lui plaisait. Il espérait qu’elle garde cette bonne habitude.

Il s’approcha normalement. Celle-çi ne semblait pas l’avoir remarqué, jusqu’à ce qu’il se positionne devant elle, silencieux. Visiblement, il l’avait fait sursauter, puisqu’elle leva les mains en sa direction. Sa seule réaction fut d’arquer un sourcil. Elle était lunatique ou quoi? Quoi qu’il en soit, elle sembla passée rapidement sur plusieurs émotions, pour terminer sur un air colérique. Il se contenta de lui sourire, ce qui sembla l’agacer d’avantage. Bien. Si elle avait envie de jouer à cela, cela ne lui dérangeait pas, mais elle aurait encore bien des croutes de pains à manger si elle croyait un jour pouvoir lui arrivé à la cheville. Son regard se durcit aussitôt, devenant légèrement mauvais. Sans un mot, il commença à se diriger vers la Forêt Noire, faisant signe à son Écuyère de la tête de le suivre et elle avait bien intérêt.

Alors qu’ils marchaient, Xerkh se permis un bref sondage des pensées d’Aether. Pour faire changement, elle le jugeait sans le connaître. Cela ne le dérangeait pas vraiment puisque cela faisait partie de son quotidien. L’ignorance était un vilain défaut et s’y cloitré n’étais pas la meilleure chose à faire. Il eut envie de la sonder plus en profondeur, mais il choisit de lui laisser la chance de répondre à ses questions, au lieu de le laissé se servir lui-même. Il resta patient et choisit plutôt une petite introduction avec quelques règles.

-Je vais te donner quelques règles de base à suivre. La première n'est pas vraiment une règle, mais plus une décision de ma part et celle-çi ne changera pas.

Il n’aimait pas lui-même le sens du mot règle. Il ne considérait pas réellement cela en tant que tel, mais en langage humanoïde, c’était sans doute le mot juste. Il continua.

-Puisque nous seront ensemble la grande majorité du temps à ton plus grand malheur durant les cinq prochaines années, j’ai décidé qu’à partir de demain, tu déménageras chez moi.

Il prit une pose et avisa sa réaction. Comme prévue, cela ne lui convenait pas du tout. Avec les évènements de la Cérémonie, il avait encore moins envie d’aller à la Forteresse et de croisé quiconque ayant un lien avec la supériorité, la noblesse ou la sorcellerie. De plus, étant son Écuyère, elle était désormais sous sa protection et il comptait bien entendu veiller sur elle comme si c’était sa fille. Soit, jalousement.

-Je ne compte pas être de ces Maîtres qui étouffent. Si tu veux avoir du temps pour toi, tu me le demande et puis on regarde ce que l’ont peu faire. J’ai moi-même un besoin vital d’avoir mes moments libres et non, je ne te l’accorde pas aujourd’hui. Sache que je suis très rigoureux en ce qui concerne l'entraînement. J'attend donc de toi la même chose. J'attend de toi le meilleurs. Je me fiche que tu me vouvoie ou je ne sais quoi. Si tu te sent plus à l'aise de le faire, libre à toi. Je te demande cependant de le faire à tous les autres qui te sont hiérarchiquement supérieur, mais tu dois sans doute déjà savoir tout ça.

Il pris une pause. Certains truc allaient surement lui venir en court de route, entre temps, elle aurait amplement la chance de lui poser des questions lorsqu'elle sortirais de son mutisme.

-Pour commencer, j’aimerais que tu me parle un peu de toi. Si tu veux, ensuite tu pourras me poser des questions, que ce soit à mon sujet ou sur autre chose et je te promets d’y répondre au meilleur de ma connaissance.

Toujours silencieuse, il comprit bien entendu qu’elle lui faisait la tête. Sincèrement, il n’était pas vraiment d’humeur à ce qu’on agisse ainsi avec lui, mais encore là, il fit preuve de patience. En s’y attardant un peu plus, il comprit qu’il y avait autre chose. Il attendit encore un peu, question de lui laisser le temps de prendre la parole, mais rien. Alors, il choisit de se servir, tout simplement. Il fit même exprès de lui faire sentir son intrusion mentale, question qu’elle sache qu’il saurait ce qu’il voulait savoir. Après tout, tout ce qu’il savait sur elle n’était que son nom et le fait que Janita l’avait recueilli. C’est tout, tout ce qu’il savait. Elle devait aussi comprendre qu’avec lui, elle n’aurait très certainement pas le dernier mot, pas avec cette attitude envers lui, c’était net et précis. Évidemment, le fait qu’il démontra sa présence dans son esprit ne fit que la mettre d’avantage en colère.

Il choisit donc de faire une pause ici. Il allait ouvrir la bouche, lorsqu’elle s’assit, furieuse et bien qu’il ne puisse comprendre son langage des signes, l’énergie qu’elle utilisait pour lui envoyer toute la colère qui lui était possible de ressentir, elle, passait très bien le message. Elle avait peur aussi, il pouvait le sentir. Elle le prenait pour un prédateur, ou un animal visiblement, lui parlant comme s’il en était un, comme s’il n’avait pas l’intelligence de la comprendre. Elle serait surprise. Surprise de comprendre à quel point il la comprenait en fait et il lui montrerait bien pourquoi. Lui, il comprit pourquoi Hyllïna du moins, l’avait choisi comme Maître. Il avait rapidement cerné ses besoins. Rien avoir avec une formation, un maniement d’épée ni quoi que ce soit. Il parlait bien de ses besoins à elle. Elle n’avait pas besoin d’apprendre à devenir Chevalier, ni à faire confiance aux hommes, elle avait besoin d’apprendre à avoir confiance en elle-même.

Il choisit donc de la confronté, tout de suite. Ce serait probablement un peu violent, mais c’était la seule chose que son instinct lui dictait. De toute façon, il ne savait pas comment faire avec des mots et pour lui les mots n’avaient pas autant de puissance que les actes. Puisque son passé l’embrumais tellement, aussi bien s’en servir pour la secouer, l’aider. Il s’approcha donc d’elle. Son air était sans doute très menaçant pour elle, car il sentit sa voix trembler sous la peur. Malgré le masque de colère qu’elle tentait d’avoir à son égard, il avança jusqu’à ce qu’elle n’arrive plus à reculer, qu’elle soit littéralement coincé contre un arbre. Il lui fit un sourire carnassier, ce qui laissait entrevoir ses crocs. Son regard incandescent brillait d’une intensité presque trop carnassière. Elle était piégée. Piégée par la peur et non par lui. Il la bouscula, lui faisant perdre l’équilibre, mais avant qu’elle ne frappe le sol avec son corps, il la rattrapa. La ramenant littéralement contre lui pour qu’elle lui fasse dos. Il referma férocement ses bras autour d’elle, l’immobilisant sur le coup. Il se plaça droit, empêchant clairement les pieds de celle-ci de toucher le sol et malgré les coups qu’elle aurait pu lui donner, cela n’aurait rien changé. Il approcha légèrement son visage du sien, question de pouvoir lui chuchoté quelque chose à l’oreille.

-Arrête de te cacher derrière un masque de colère. Tu sens la peur à plein nez. Elle te tétanise tellement, que tu es incapable de réfléchir correctement, incapable de faire quoi que ce soit correctement, de bouger, de te défendre. Elle te comprime à un tel point, qu’elle finira par te dévorer de l’intérieur. Je suis ta peur.

Il resserra son étreinte un peu plus. Sans lui faire le moindre mal physiquement, bien entendu.

-Et tu va faire quoi? Rien. Parce-que tu ne sais pas te défendre. Tu ne sais qu’avoir peur. Peur depuis tout ce temps.

Il relâcha son étreinte, mais il lui refusa physiquement la moindre chance de se dégagée de lui.

-Je ne te dirais pas que je suis là pour t’apprendre à faire de tes peurs tes plus grandes forces, ça le fera tout seul en temps voulu. Je ne suis pas là non plus pour te réconcilier avec ton passé ni à aimer les hommes. Je n’en suis pas un. Je ne suis pas là pour t’apprendre à devenir un Chevalier, ce sera à toi de l’apprendre. Je suis là pour t’apprendre à avoir confiance en toi. À savoir te défendre et à défendre les autres et tu sais quoi? Je pourrais même t’aider avec ton pouvoir. Je n’en ai pas vraiment beaucoup, mais je suis capable comme toi d’échanger des images mentales et puisque je t’en ai prise des très personnelles, je vais faire de même.

Il n’était pas son ennemi. Elle devait savoir cela. Elle devait aussi savoir qu’il pouvait la comprendre et qu’il serait là pour elle. Sachant que pour lui les images valaient souvent milles mots, il se dit bien que pour Aether, qui avait un pouvoir très similaire, cela signifiait sensiblement la même chose. Il lui envoya donc quelques images de son passé. Il ne lui permit pas de tout voir, bien entendu. Il considérait certaines scènes un peu trop violente vue l’état dans lequel elle se trouvait. Il ne voulait pas la perturbée d’avantage non plus. Mais elle avait pu voir qu’il avait été esclave lui aussi. Qu’il avait été battu lui aussi à ne plus arrivé à bouger. Que les cicatrices de toute sortes qui striaient son dos et qui décoraient une bonne partie de son corps n'avaient pas été faite par un accident quelconque et que la majorité avaient été des punitions, de la simple torture pour le plaisir et des blessures de combats avant de devenir Élève. Le reste, il préférait le garder pour lui. Pour le moment. Leur histoire était bien différente, mais la base était pourtant la même.

Il la sentie se ramollir dans son étreinte. Elle semblait céder. Céder doucement. À mesure qu’elle le faisait, il la relâchait doucement. Elle était perturbée et le pire, ce n’étais pas à cause de lui, plus maintenant. Lui, il n’avait fait qu’ajouter la goutte manquante pour la faire exploser. La remettre dans ce point de détresse totale pour qu’elle enregistre ce qu’il disait, mais surtout qu’elle comprenne pourquoi. Pour qu’elle sorte de derrière ce mur qu’elle se créait. À long terme, cela l’aurais détruit. Il finit par la relâcher encore un peu. Elle pouvait cette fois bien se dégagée, sans la moindre entrave, pourtant elle resta dans ses bras.
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Sam 02 Avr 2016, 13:47

Sérieusement, il en avait des bonnes, lui ! DÉMÉNAGER ? Euh. Non. Définitivement non. Un éclat de colère sur mon visage, de frustration. Je ne voulais pas et je n’allais pas laisser passer cela. Il était plus que hors de question que je me sépare de Caliel, il se croyait où, lui ? Serrant les poings pour ne pas qu’il me voit trembler, je conservais mon masque froid de colère sans me laisser distraire, sans le défaire ne serait-ce qu’un millième de seconde. Je ne voulais pas être séparé de mon meilleur ami, de mon soutient, de mon demi-frère. Je ne voulais pas et je refusais cela. Pourquoi est-ce que j’étais si en colère ? Aucune idée. Je ne voulais pas comprendre que mon monde entier venait de changer de manière drastique et que je n’avais pas envie de subir un autre potentiel traumatisme. Je n’avais pas envie de me retrouver séparée de ce qui m’aidait à me retenir ici depuis mon arrivée : Caliel. Sans lui, pour le moment, je n’avais aucun repères et on me laissait seule avec une montagne de muscles, je me sentais à nouveau comme l’enfant de 5 ans arrachée à sa famille, battue et vendue comme esclave, je me sentais démunie, effrayée, perdue. J’avais peur. Je ne voulais pas montrer à quel point je me sentais vulnérable à cet instant et je cachais cela derrière de la colère. J’eus une expression qui s’approchait du dégoût, hautaine, un froncement de nez plus tard, j’avais décidé que je ne lui accorderais pas le respect, que je ne le vouvoierai pas, pas avant qu’il ne le mérite, et encore, pas mon genre de vouvoyer. Devant les autres, peut-être. Lui, hors de question. Les autres membres de l’Ordre, pas de problème. Enfin, ça serait ainsi jusqu’à ce qu’il le mérite. Comme je ne répondais pas, sans doute devait-il perdre patience car il décida de forcer le passage de mon esprit, y allant fortement, brutalement, car après tout, c’était un homme. Forcément, il était violent. Non ! Interdit. C’était interdit et il n’avait pas le droit ! Je le lui fit savoir en me débattant mentalement sans l’expulser car je n’en avais pas la force. Je m’assieds furieusement sur une bûche de bois. Je sentais son regard sur moi, le mien confrontant le sien, haussant un sourcil de dégoût en lisant la compréhension dans son regard, comme s’il comprenait tout, comme s’il savait exactement par quoi j’avais passé. Comme s’il l’avait lui-même vécu. Tsss, impossible.

Il s’avança vers moi, menaçant, vibrant de menaces, entrant dans ce qui était mon espace vital, trop rapide, trop fort, trop présent. Je me reculai précipitamment. Heureusement que Janita savait ce qu’elle faisait ! Il m’attirait dans un fond de forêt, où même le soleil et la lumière du jour désertait, de sorte que nous étions dans une espèce de perpétuelle pénombre. Je me fis mal à la cheville en reculant à toute vitesse, mes cheveux battant mes épaules avant de s’accrocher à l’écorce de l’arbre dans lequel j’entrai en contact. Il était là et je ne pouvais plus reculer, je ne pouvais plus m’échapper. Sa présence était trop grande, trop forte, son aura malveillante trop grande pour que je sois capable de m’échapper.

J’étais piégée et il le savait. Il l’avait fait exprès, avec son sourire de prédateur, ses crocs et la montagne qu’il était. Il s’avança et me bouscula violemment. Je poussai un petit cri, mains devant pour ne pas trop me faire mal mais il me rattrapa avant que je ne puisse toucher le sol. Il me rammena contre lui, m’empêchant de bouger. Je sentis mes pieds décoller et ne plus toucher le sol. Je lui décochais des coups de pieds en hurlant, essayant vainement de me débattre, férocement. Je ne pouvais même pas bouger les mains, donc tout pouvoir était impossible. Il m’avait vaincue, emprisonnée, piégée. J’étais démunie, et à sa merci. Il allait pouvoir faire ce qu’il voulait de moi, tout ce qu’il voulait. Ma respiration devenait de plus en plus laborieuse, douloureuse au fur et à mesure que la panique s’emparait de mes membres, de ma tête, de mon cœur, de tout mon être, de ce que j’étais. Il approcha son visage de moi et je me figeai. Panique.

Alerte rouge.

Ses paroles ne m’atteignaient même pas. Dans ma tête, dans mes oreilles, tout ce que j’entendais n’était que bourdonnements et cris du passé. Mes cris et les siens, ceux de joie, de profonde jubilation, ceux qu’il poussait en me regardant agoniser alors que, couchée au sol, je ne pouvais plus bouger, je ne pouvais plus rien faire. Comme autrefois, l’histoire se répétait. On m’avait isoler, on m’attaquait et je ne pouvais plus rien faire. Rien. Avais-je des pouvoirs ? Oui, mais je ne pouvais pas m’en servir, j’avais oublié comment. Le pouvais-je ? Non. Il me retenait, j’étais sa prisonnière. Pouvais-je utiliser mes pouvoirs contre quelqu’un ? Non, absolument pas. Je n’en étais pas capable, il me retenait. Je suis ta peur. Oui. Il était ma peur. Et je ne savais pas me défendre, je ne le pouvais pas, je n’étais pas capable. Emprisonnée, piégée. Mon cœur pouvait bien battre à un rythme effréné ou avoir cessé de battre par peur que je ne le sentais même pas. La seule chose que je savais c’était qu’il était là, qu’il prenait tout l’espace, et que le danger était immensément présent. Comme auparavant, je n’arrivais plus à réfléchir, à penser, à appeler. Il envahissait tout. L’étreinte se relâcha un peu, mais j’étais toujours à sa merci. À mes oreilles, sa voix résonna soudain comme un coup d’épée en pleine poitrine, brutalement. Il avait raison, il n’était pas un homme. Non, il était une bête, un monstre, quelque chose au sens littéral du terme, qi m’attaquait et qui allait me dét... Un grand bruit m’arrêta là dans mes réflexions. Un sanglot. Un énorme sanglot, comme une fissure, une cassure, une fêlure dans ma carapace, dans mes barrières. Je n’entendais plus que le bruit de mes pleurs. M’étais-je rendu compte qu’il avait vu mon passé ? Qu’il avait tout vu ? Non, mais désormais oui. La tension dans mon corps m’abandonna, mes pensées, ma résistance, mes forces. Je ne pouvais que pleurer, laissant d’écouler les barrières toute à la fois. Mes larmes, je les laissaient couler, laissant des années de peur s’échapper, laissant tout cela couler, comme un grand lavage à grande eau. Les larmes étaient brûlantes, souffrantes. J’avais mal, tellement mal.

Soudain, des images qui n’étaient pas les miennes envahirent mon esprit. Un petit animal courant pour échapper à des gens furieux, des coups, puis être affamé, se tenant le ventre par terre. Je fermai les yeux. Tout devenait clair à présent. Il savait et il comprenait mieux que quiconque, en fait. Ses blessures n’étaient donc dues qu’à son enfance, comme ma peur. Laissant les larmes couler sans les arrêter, sans les essuyer, j’étais à présent calme, si ce n’était les sanglots qui me déchiraient. Lentement, je sentis mes pieds retomber sur le sol, mais je restai dans ses bras, à pleurer, à laisser toutes les années de peur s’écouler, à laisser les larmes nettoyer tout, pour reprendre un nouveau départ. Les minutes passaient et je restais contre lui, sans bouger. Son étreinte s’était resserrée depuis que j’étais de nouveau au sol, mais c’était une étreinte protectrice, réconfortante, une étreinte douce, qui me faisait sentir bien, pour la première fois depuis longtemps. Il allait être là pour moi, et ne voulait que mon bien, il était là pour m’aider, il me comprenait et j’étais en sécurité avec lui. C’était ce que je ressentais de par la force de son étreinte. Doucement, les larmes se tarirent, tout comme les sanglots. Mais je restais dans ses bras. J’étais redevenue calme. Les yeux rougies, les joues barbouillées de larmes à demi séchées.
Anonymous
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Dim 03 Avr 2016, 15:13
Il aurait sans aucun doute pu se servir des paroles pour la raisonné, mais il était persuadé que l’effet aurait été moins drastique, moins immédiat. Il n’aimait pas particulièrement jouer au grand méchant loup, mais il fallait avouer qu’il avait une certaine facilité à le faire tout de même. Il voulait simplement secouer suffisamment son Écuyère pour l’aider à comprendre certaines choses qu’elle aurait pu comprendre trop tard. Il voulait qu’elle veuille apprendre, qu’elle veuille être plus forte. Il refusait catégoriquement d’avoir sous sa tutelle une pauvre fille effrayé de tout et de rien. Troublée par un passé qui l’empêcherais de regarder de l’avant. Ce n’était pas chose facile, pourtant, il l’avait fait. Il n’était pas parfait au contraire. Il avait encore bien des défauts et bien des choses à accomplir, mais jamais il ne c’était apitoyer sur son sort et jamais il n’avait laissé le passé le détruire, alors que lui seul pouvait savoir comment il aurait pu l’être s’il n’aurait pas eu cette étincelle de détermination en lui.

Les sanglots qui secouait Aether ne le laissait bien entendu pas indifférent, même si durant le processus, cela avait semblé le cas. Maintenant, complètement démunie et anéantie dans ses bras, il ressentait le besoin de la consolé, de la sécurisé, de la réconforté. Il avait resserré son étreinte en voyant qu’elle semblait en avoir besoin alors que quelques minutes plus tôt, elle aurait tout fait pour le repoussé, si cela n’aurait pas été de sa peur qui la tétanisait. Maintenant, doucement, il sentait son esprit se fatiguer tout seul. Après un si grand choc, l’adrénaline descendait doucement pour faire place à une toute nouvelle Aether. Celle qu’elle était sans doute vraiment, derrière ce masque. Ses pleurs ce calmait lentement, mais Xerkh ne la relâchais pas pour autant. Elle pouvait se dégagée quand bon lui semblait. Il était simplement là pour elle, pour la soutenir.

-Ça va aller. C’est désagréable sur le coup, mais crois-moi, tout ira mieux maintenant.

Il avait dit cela avec un ton doux qu’il n’avait encore jamais employé avec elle. C’était le genre de ton qu’il utilisait plutôt rarement en fait. Qu’il ne réservait qu’à une très petite poignée d’élue. Instinctivement, il caressait la chevelure rousse de celle-ci, pour renforcer ses paroles.

-Je suis là pour t’aider. Peu importe la situation. Aller, sèche-moi ses énormes larmes, sinon tu vas finir comme un pruneau au soleil.

Dit-il d’un ton amusé, léger. Il ne pensait pas vraiment la faire rire, mais s’il le pouvait, tant mieux. Toute cette histoire avait un peu défait ses plans pour la journée. Il comptait la mettre à l’épreuve et voir ce qu’elle était capable de faire, mais visiblement, c’était déjà beaucoup pour aujourd’hui. Il se dit qu’ils pourraient prendre la journée pour mieux se connaître, tout simplement. Discuté, même si ce n’étais pas du tout son point fort, il serait prêt à faire de son mieux pour elle. Pour qu’elle se sente plus à l’aise avec lui. Qu’elle voie qu’il n’était pas dépourvu de la moindre once d’émotion non plus.

-Que dirais-tu que l’on prenne ça tranquille aujourd’hui? Ont à cinq ans pour s’entraîner, une journée de moins ne devrait pas changer grand-chose. Si tu veux, je peux te faire visiter la maison et te montrer ta future chambre. Tu verras elle n’est pas si mal et plutôt grande. J’ai tout construit moi-même lorsqu’Amélia attendait Miya, notre fille.

Il la relâcha doucement pour la saisir tranquillement par les épaules et la pivoter gentiment pour qu’elle lui fasse face. Il pencha un peu la tête pour l’avisé et passa une main sur sa joue pour essayer une larme qui y coulait doucement. Il savait bien que cela ne lui plairait pas de vivre loin de la Forteresse. Il lui avait mentionné pourtant qu’il lui offrirait des congés si elle en avait besoin. Tant qu’elle n’exagérait pas bien entendu. Elle ne serait pas entièrement couper de son monde. Il faisait ça pour son bien aussi. Une fois Chevalier, elle aurait souvent à être séparer des siens et elle devait tout de suite apprendre à s’habituer à gérer les choses, sinon elle risquait de trouver cela fort pénible.

Il lui offrit un sourire en coin pour finalement tourner les talons et l’invité par ce geste à le suivre. Il était un peu nerveux de lui faire visiter sa demeure, même si cela ne se voyait pas. Il savait qu’elle n’était pas, selon les standards, digne d’un Chevalier. Cela ne lui importait tout de même guère, mais c’était qu’il espérait surtout que sa chambre lui plairait, car il avait travaillé fort pour faire cette maison et cette chambre avait été construite justement pour les écuyers. Il savait bien qu’un de ces jours Amélia ou lui en auraient et tous dormir dans la même chambre, avec Miya qui était une vrai tornade… Plus le fait que s’il voulait quelques moments intiment avec la belle… Bref. Il avait pensée à tout. Ou presque tout. Puis qu’il aurait maintenant à travailler sur une rallonge pour la chambre d’Hanäe. Il se doutait bien qu’Amélia refuse qu’ils partagent ensemble le même lit, même s’il ne comprenait pas trop pourquoi. M’enfin. Pour l’instant, ce n’étais pas pertinent.

-Tu connais un peu la forêt? Beaucoup disent que des affreuses créatures s’y trouvent. Pour y avoir passé plus de temps que quiconque sans doute depuis mon enfance, je peux te confirmer que oui, certaines créatures y vivent, mais en général, elles évitent tout contact avec les humains. Certains ont même reporté une créature concordant à merveille avec moi et c’est assez amusant, sachant que je n’ai jamais attaqué quiconque. Les gens ont peur de ce qu’ils ne connaissent pas. Alors si tu as peur de la forêt, je t’apprendrais à la connaître. Enkidiev à énormément de forêts. Savoir s’y retrouver et y survivre pourrait sans aucune hésitation te facilité les choses, mais tu dois le savoir, tu viens d’Enkidiev.

Le silence ne le dérangeait aucunement, mais tout en marchant vers la maison, il se dit que discuté un peu aiderais Aether à se remettre un peu de ses émotions, à changer le ‘’mal de place’’, tout simplement. Cela pouvait aussi lui démontrer qu’il était plutôt ouvert et que ses airs durs cachaient un bon vivant. Puis, un bruissement ce fit entendre sur leurs gauches. Xerkh ne tiqua pas du tout, continuant sa route. Il savait bien de qui il s’agissait. Quelques secondes plus tard, trois canidés sortirent des bois. Des loups. C’était Luna et ses deux louveteaux. Celle-ci avisa l’étrangère de son regard jaune, poussant un grognement à l’intention des deux jeunots qui étaient trop téméraire afin de les remettre à l’ordre et aussi d’être devant. Cela arracha un sourire au Chevalier. Queue battante, les flancs presque au sol alors qu’elle poussait des petits sons aigue en se léchant les babines, les deux louveteaux faisant de même, ils s’approchèrent du Berserker qui posa un genou en terre, pour se laisser couvrir de bisous en tapotant fermement le flanc de l’un d’eux, visiblement plus robuste.

-Je te présente Luna et ses louveteaux. Elle a environs cinq ans. Elle a eu neuf chiots, mais la vie étant ce qu’elle est… Seul deux sont presque à maturité. C’est une excellente mère. Elle serait mieux dans une meute, mais elle préfère me suivre. Je lui souhaite de trouver le compagnon idéal un jour, elle le mérite.

Il se tourna vers Aether l’air grave un moment.

-Tu n’a pas peur des loups j’espère? En tout cas, tu ne devrais pas craindre ceux-là. Ils ne sont pas vraiment à moi, mais ce sont mes amis, si tu veux. Tu peux t’approcher, ils ne te feront rien. Aller, Aller.

Fit-il pour encourager la jeune fille. Après tout, ils ne représentaient aucun danger et ils étaient plutôt enjouer, surtout les deux jeunots qui se mirent à courir en cercle en se chamaillant sous la supervision de Luna, assise droite comme une statue, fermant légèrement les yeux sous les caresses de Xerkh.
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Lun 04 Avr 2016, 03:32

Lentement, doucement, les larmes s’étaient taries. Elles avaient cessés de couler, pour sécher lentement sur mes joues. Ça allait mieux aller, ça allait changer. Oui, oui c’était hautement très désagréable, mais ça allait passer. Il me l’avait promis, il me l’avait juré sur le ton de quelqu’un qui s’y connait, de quelqu’un qui sait que un jour, j’allais mieux aller. Qu’aujourd’hui était un nouveau départ : Écuyère, nouvelle maison, nouvel entourage, un maître … Loin de Caliel aussi. J’hochai doucement la tête en me libérant de son étreinte. J’inspirai un grand coup et eu un petit rire à ses paroles. Un pruneau hein? Il me retourna doucement face à lui et essuya tendrement une larme qui roulait sur ma joue. La dernière avant longtemps, me promis-je.

- Tu as tout construis toi-même … Tout seul? Demandais-je finalement après une seconde de silence.

Le suivant dans la forêt, je pris le temps d’admirer cette fois-ci le doux paysage. Les couleurs avaient beau être un peu fade comparées au souvenir que je gardais d’Enkidiev, c’était d’une grande beauté. La végétation était moins verte, et surtout différente et c’est ce qui faisait son charme. Le soleil ne passait peut-être pas aussi bien que dans d’autres forêts, mais ça ajoutait au mystère de l’endroit. Ça me faisait un peu penser à ce que ma mère – ma vraie mère, - disait au sujet des forêts de Turquoise. Bourrées de soi-disant monstres, d’animaux et de créatures. Peut-être y en avait-il pour vrai, comme dans n’importe quelle forêt, mais bon, les gens préféraient vivre dans la peur de légendes et de rumeurs plutôt que de vérifier leurs sources. Je me dirigeai à sa suite, le laissant me guider à travers cet endroit que je ne connaissais que vaguement, voire pas du tout. Je ricanai doucement à sa mention du fait que les gens l’avaient vu. Personne n’avait-il fait le lien?

- Personne ne t’as jamais vu en animal ? demandais-je, curieuse.  Je connais très peu la forêt, je ne m’y aventure pas souvent, non que j’aie peur. Ça change quoi, que je sois originaire d’Enkidiev ? Il y a plus de forêts, c’est sûr que c’est important de savoir s’y retrouver. Mais pourquoi tu as dit ça ? Les gens d’ici ne savent pas se repérer en forêt ? Non, je n’ai pas peur en forêt. J’aime la forêt.

La surprise transparaissait dans le ton que j’avais employé. Puis, j’aimais bien la forêt. Merci à ma maman qui avait des origines elfiques. Caressant doucement la chainette en forme de feuille dans mon cou, mes pensées se tournèrent vers ma famille biologique une fraction de seconde. Devais-je les oublier ? Non, car ils faisaient partie de moi, mais cette famille était mon passé. Ce n’était pas eux qui m’avaient vu grandir réellement, ils étaient loin de moi à présent. Aussi triste cela pouvait-il être. Un bruissement attira mon attention et je tournai la tête dans toutes les directions avant de stopper mon regard sur une louve et ses deux louveteaux. Mon regard s’attendrit devant les deux bêtes et j’eus un sourire, le premier depuis que j’avais été attribuée à Xerkh. Le temps qu’il se tourne vers moi, j’avais déjà approchée plus près que je n’aurais pu l’imaginer un jour avec des loups.

- Na, je n’ai pas peur des loups. J’ai toujours voulu en approcher un.

Je ne fis que trois pas de plus pour être face à la louve et je n’eus qu’à tendre la main vers son museau. Elle renifla ma main et je m’autorisai enfin à caresser sa fourrure avec un grand sourire extatique. Magique. C’était magique, et j’adorais déjà les loups. Après un léger moment avec les loups, je me relevai et nous continuâmes notre chemin vers la maison de Xerkh. Toute en bois rond, elle était assez grande et vraiment belle.

- Wow, fut la seule chose que je trouvai à répondre.

Grimpant quelques marches, je pris les devants puisque ça allait être ma demeure pour les prochaines années. Je lui jetai un regard de derrière tandis qu’il m’observait, sans doute déconcerté par mon changement d’attitude assez brusque somme toute. Mais bon, il m’avait vu pleurer, paniquer, être frustrée. Il m’avait changée et le peu de temps que cela avait duré suffisait. Ça avait été rapide, mais mes larmes avaient pris du temps avant de se calmer. Je lui fit un rapide sourire avant d’ouvrir la porte et de regarder à l’intérieur. Les planchers n’étaient pas terminés, la séparation des pièces ne l’était pas encore non plus, mais c’était néanmoins chaleureux, malgré l’aspect hautement modeste. Ce n’était pas richement décoré, pas trop impersonnel, reflétant la simplicité de la personne qui l’avait construite.

Mon regard envers Xerkh avait rapidement changé après qu’il m’ait longuement serrée dans ses bras après m’avoir terrorisée pour le plus grand bien. ( :3) De voir que, finalement, derrière cette montagne de muscles se trouvait un cœur assez tendre, quelqu’un qui savait bien s’y prendre, qui savait aimer et être aimé. Puis, sa réaction envers les loups, envers moi, ses paroles, tout ça. Je me sentais presque mal d’avoir été si brusque et méchante envers lui, mais sans doute ne m’en voudrait-il pas. Parce que bon, j’étais ordinairement assez enjouée, téméraire et je sautais sur les occasions de faire ce que je voulais, un peu trop impulsive par moment et tant pis pour les risques. J’entendis les pas de mon maître me rejoindre dans la pièce qui servait de cuisine. En haut des escaliers se trouvait probablement les chambres alors je préférai le laisser prendre les devants et me montrer les chambres. Montant à sa suite, il me montra ma chambre qui s’avérait en effet grande et bien éclairée, malgré la légère pénombre de la forêt dans laquelle le soleil n’entrait pas aussi bien que je ne l’aurais espéré, mais ce n’était pas plus grave que cela. Pour l’instant, je n’avais rien à y déposer, sauf peut-être mes armes, mais que je sache, un Chevalier était toujours armé, si? Sûrement. Je me tournai vers lui.

- T'es pas originaire d'Irianeth non plus, je me trompe?
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Lun 04 Avr 2016, 14:50
Il était heureux de voir que son Écuyère reprenait bien le dessus. Il pouvait enfin voir la vrai Aether et ce, sans avoir besoin de forcer de nouveau son esprit. Elle avait fait de grandes avancer en seulement quelques heures tout au plus. Xerkh avait confiance en sa force et en ses capacités personnelles. Il ne pensait pas à ses pouvoirs là-dessus, justes en sa force intérieure. Alors qu’ils avaient commencé à marcher dans la forêt, elle lui posa finalement la première question. Elle s’intéressait vraiment, cela lui fit bien entendu plaisir.

-En grande partie oui, mais j’ai eu l’aide précieuse de Vayrinn et Khaos. Sans eux, la maison serait sans doute moins avancer qu’elle l’est présentement. Je n’avais pas beaucoup de temps pour tout faire. Cinq, six mois tout au plus. Je voulais au moins que ce soit vivable et sécuritaire. J’ai encore du travail, mais je dois aussi me concentré sur mon rôle de Chevalier et les responsabilités qui en découlent, sur ma fille, Amélia... Et bientôt Hanäe et notre enfant.

Sa faisait beaucoup de chose. Cela le tenait plutôt occuper finalement ce qui n’étais pas une mauvaise chose en soit non plus étant donné ses pensées plutôt noires depuis un moment. Il ne savait plus, aujourd’hui, s’il aurait la chance d’aller rendre visite aux siens dans les Territoires Inconnus. Avec Aether ce n’étais pas un problème en soit, c’était plutôt qu’il voulait être présent pour Hanäe, pour l’aider. Amélia avait eu de la chance, car Vayrinn avait été très présente aussi, mais il savait qu’elle comptait partir très prochainement. Alors il devait être là pour elle. Bref, il verrait en temps et lieux. Cela ne voulait pas non plus dire qu’Hyllïna accepterais qu’il repart de nouveaux. Pour le moment, il préférait garder cela dans un coin de son esprit et voir aux choses plus importantes que son simple désir à lui.

Puis, elle lui posa une autre question. Décidément, sa langue c’était délié et cela lui fit plaisir. Il était ouvert au partage et puis, plus elle en savait sur tout, mieux ce serait sans doute. Il était vrai sans doute que certaines questions pourraient lui donner envie de se garder une certaine réserve, mais pour le moment, tout allait pour le mieux. Le mot animal le fit tiquer légèrement, mais il passa par-dessus, après tout, comment pouvait-elle savoir ce qu’il était vraiment alors que lui-même l’avait découvert que depuis quelques années.

-Enfin. Je ne suis pas un… Animal. Je suis ce qu’on appelle un Berserker. À la limite, j’en suis plusieurs. Si tu préfères voir ça comme ça. Et bien sûr que beaucoup mon vue sous ma forme naturelle dans l’Ordre. En ce qui concerne la population en général, je reste un monstre car ils ne me connaissent pas. Rare sont ceux qui peuvent faire le lien entre grosse bête poilu et Chevalier… Pas plus tard que quelques semaines ont à essayer de m’abattre, ici, dans la forêt. Alors.

Il eut un rire un peu forcer.

-Je disais ça car Enkidiev à beaucoup, beaucoup plus de forêt qu’ici sans compté le Territoire qui est beaucoup plus vaste et effectivement, pour avoir donné un cours aux élèves et écuyers de la génération précédente, aucun d’eux ne savait vraiment se repérer en forêt, ni se débrouillé concrètement. Pour la majorité, ont vous apprend surtout à connaître l’histoire, les règles, les protocoles, découvrir vos pouvoirs, commencer lentement à les contrôler. Une fois Écuyer, la majorité des Chevaliers se concentrent sur la formation aux combats, vos pouvoirs, etc. Savoir trouver des points de repère, ne serait-ce que pour identifier les points Cardinaux à savoir la bonne direction à prendre sans nécessairement sonder le Territoire, qui n’est pas toujours des plus efficaces dépendamment de la situation, c’est pratique. Imagine toi que tu te retrouves sur Enkidiev pour une mission, que tu te fais repérer, ou que tu dois passer par une grande forêt pour rester à couvert, mais que malheureusement, tu n’as aucune idée de comment te repéré, ou comment trouver de quoi survivre en chemin? Imagine-toi que tu ne peux te servir de tes pouvoirs car tu es justement prise en chasse, ou simplement pour te faire discrète ou garder tes forces? Les pouvoirs c’est bien, mais il faut apprendre à ne pas toujours s’y fier et pour être allé en mission, certains se retrouvent complètement largué sans pouvoir. J’ai vue des Chevalier incapable d’allumer un feu sans pouvoir… Bien sûr, ce n’est pas comme si tu irais en mission complètement dépourvue d’eau et de nourriture, mais si jamais tu rencontrais un problème? Tu ne trouves pas que ce serait bête? Ai toujours une longueur d’avance sur les autres, que ce soit tes alliés ou pas. Cela risque fort bien de te sauver la mise un jour ou l’autre.

Il croyait fermement en ce qu’il disait. Combien de fois il avait chassé pour son groupe qui n’arrivait même pas à revenir avec un lièvre? Combien de fois avait-il été sur les frontières, aussi discret qu’une ombre sans se faire repérer car il n’utilisait pas ses pouvoirs? Il avait bien hâte d’aller sur Enkidiev avec Aether pour lui montrer un peu comment les camps fonctionnent en mission. Il aimerait encore plus lui faire visiter les Territoires, mais sa restait bien entendu à voir.

En ce qui concernait les loups, il était heureux de voir qu’elle n’en avait pas peur, quoi que dans tous les cas, elle ait fini par s’y habituer car Luna le suivait beaucoup, bien qu’elle reste plus tranquille avec ses louveteaux. Alors qu’ils continuaient à marcher, le trio de canidés les suivit. Les deux plus jeunes devant la mère en grognant et se chamaillant alors que celle-ci fermait la marche tranquillement, toujours un œil protecteur sur eux.

C’était les seuls sons qu’il était possible d’entendre alors qu’ils gardèrent le silence pour le reste du chemin. Une fois arrivé sur les lieux, il fallait avouer qu’il eut une pointe de fierté lorsqu’Aether s’exclama en voyant la maison. Il sentait que c’était sincère. Il eut un bref sourire et d’un mouvement de la main l’invita à prendre les devants pour y entré. Il n’y avait personne. Dommage, il en aurait profité pour lui présenter Miya et Amélia, mais ce sera pour une autre fois. Cela ne se saurait tarder de toute façon. Il observa donc son Écuyère découvrir les lieux, s’adossant contre un cadre de porte, attendant ses impressions, ses avis.

-Il manque quelques trucs comme tu peux voir. Mais la majorité des choses sont plus esthétique qu’autres choses. Les poutres de soutiens son solide, les murs aussi. Le plancher. Crois-moi un tremblement de terre ne sera jamais en mesure de faire tomber cette maison.

Fit-il en se dirigeant vers les escaliers pour lui faire visiter les chambres à l’étage. Il passa devant et les monta tranquillement, deux par deux. Il déposa sa main sur la rampe et la força un peu, ce qui la fit légèrement trembler. Quelqu’un de normal ne l’aurait pas fait bouger, mais il s’arrêta en chemin un air grave.

-Ummm… Je vais solidifier ça.

En fait, il se souvint de la raison de sa faiblesse. Une nuit où Amélia et lui avait décidé de se bagarré légèrement jusqu’à la chambre et qu’il c’était servis de cette rampe pour se donner un élan en poursuivant la belle aux cheveux blanc. Cela l’amusa un peu et bien entendu, garda tout ceci pour lui. Une fois monté, il ne prit pas trop la peine de lui montrer sa chambre ni celle de Miya puisque ce ne serait pas la sienne. Il se dirigea donc au bout et ouvrit la porte pour laisser Aether y entré et la découvrir. Il y avait deux lits superposés, deux armoires et deux meubles à tiroir. Il y avait même un auvent en écorces minces pour plus d’intimité pour se changer. Rien de ceci n’avait été acheté. Tout avait été fait ici même.

-Tu as de la chance, Amélia n’ayant pas d’Écuyer pour cette fois, tu n’auras pas à partager ta chambre. J’aurais pu faire deux lit séparé, mais je trouvais que sa enlevait de l’espace inutilement et j’étais un peu presser dans le temps. Tu pourras me dire ce que tu en pense. Si jamais ce n’est pas assez confortable je pourrais t’en faire un autre ou ajusté quelques trucs…

Il semblait un peu embêter en fait. Xerkh n’étais peut-être pas le meilleurs hôte qui soit. Il avait beaucoup de chose à apprendre encore au niveau du savoir vivre et tout. Il savait aussi que ses exigences au niveau du confort étaient bien différentes de celles des humanoïdes. Amélia l’avait beaucoup conseillé sur certain détails, comme pour l’auvent auquel il n’aurait jamais pensée n’ayant aucune pudeur. Il espérait sincèrement que son Écuyère serait quand même bien dans cette chambre.

-Tu pourras y amener tes choses ce soir ou demain. Je pourrais venir t’aider si tu en as besoin.

Il savait bien que c’était un sujet délicat. Il lui proposait son aide juste parce-que bon… Il avait quand mêmes des gros bras. Pour le fait d’amener ses choses ce soir, ce n’étais pas qu’il avait changé d’idée, elle pouvait bien dormir dans sa chambre à la Forteresse encore cette nuit, il le lui avait dit. C’était plutôt pour lui démontré qu’il était tout simplement disponible à le faire si elle le voulait.

Elle lui posa ensuite une autre question. Sans doute réfléchissait-elle à ses mots précédents. Il haussa tout bonnement les épaules en tournant les talons pour redescendre les escaliers, toujours en jetant un regard légèrement désapprobateur à sa rampe, pour la secouer encore pour s’assurer que s’il ne la réparait pas dans l’immédiat, elle restait hors de danger.

-Non je ne suis pas originaire d’ici et je ne suis pas non plus originaire d’Enkidiev. Enfin, si, si on veut puisque j’y suis né un peu par accident. Les miens vivent dans les Territoires Inconnus, mais je suis né à Shola car ma mère rêvait de voyager. Elle ne savait pas encore qu’elle était enceinte lorsqu’elle avait quitté. Malheureusement pour elle, la grossesse ne se déroula pas très bien et elle dû y rester durant les derniers mois. Elle est morte en me donnant la vie. J’ai toujours sue entre temps que je venais d’ailleurs. Que j’étais… Différent. J’ai toujours cherché à trouver mes origines, c'était une obsession pour moi. Je savais qu’ils étaient quelque part et il fallait que je reprenne contact. C'était presque vital.

Il prit une pause et continua, même si elle ne lui avait pas demandé, il se dit qu’un bon résumé de sa vie l’aiderait à le comprendre, à le connaître tout simplement. Elle verrait qu’elle n’avait pas non plus à lui cacher quoi que ce soit sur elle, qu’il la comprendrait, qu’il ne chercherait jamais à la juger. Il l’avait amplement été, lui.

-Apprendre à gérer seul ce que je suis n’a pas été chose facile et je dois t’avouer que j’apprends encore à le faire. Je ne serais jamais comme vous. Je ne suis ni un humanoïde, ni un Berserk, mais au moins, je leurs ressemble sur beaucoup plus de point. Nos esprits sont assez… Chaotique d’avance. Tu sais, j’ai appris à parler qu’à l’âge de 9 ans, quand j’ai réussis à fuir mes bourreaux et qu’on m’a accueilli à la Forteresse. 9 ans, t’imagine. Je ne savais pas ce que j’étais. Les Sorciers qui tentaient de me sonder, s’immiscer de force dans mon esprit, les questions qu’on me posait. C’était beaucoup pour moi à l’époque, mais je crois que je m’en suis bien sortie. Enfin...

Il haussa les épaules avec un sourire au coin des lèvres, dévoilant de nouveau ses canines. Il savait bien qu'il pouvait lui parler de tout ceci jusqu'à un certain point. Après tout, ce qu'il racontais n'avait rien de vraiment secret. Seulement, la majorité ne le savait pas, ni ne cherchais à savoir.

-Retrouver les Berserks m’a énormément aidé, mais entre temps, je n’avais personne. Tu sais que Janita a été ma Mentor? À l’époque, elle m’aimait bien. Oh certes, pas autant qu’elle t’aime toi, mais j’ai eu de la chance pour un… Mâle. Elle me surnommait Peluche. Ça m’a pris du temps à comprendre pourquoi. Ensuite mon Maître a été Hyllïna qui à sue faire preuve d’une grande compréhension à mon égard. J’ai eu quand même beaucoup de chance et je leur suis et serait toujours reconnaissant de leur patience. C’est surement grâce à sa que je suis Chevalier aujourd’hui et que je n’ai pas fini exécuter pour avoir causé un carnage.

Après tout, c’était vrai. Il supportait tellement mal d’être enfermé et encadré. Il se demandait même encore aujourd’hui, surtout après les évènements de la veille, pourquoi il restait, pourquoi il était toujours Chevalier. Cette envie de disparaître était encore si présente. Il se secoua les esprits. C’était uniquement ceux qu’il aimait qui le retenait ici, uniquement. Il sortit de la maison, tant qu’à discuter, pourquoi ne pas manger tout en faisant un feu. Il allât vers le côté de la maison alors qu’Aether le suivait. Elle verrait aussi où il plaçait le bois. Il s’en remplit les bras et revint vers le cercle pas trop loin de la maison, assez gros, protéger par de grandes pierres tout autour pour y déposer le bois. Il se redressa finalement en se tournant vers son Écuyère. Elle semblait bien connaître les forêts, quand même. Mieux que beaucoup. Elle savait donc probablement déjà comment allumer un feu sans magie.

-Tien, allume-moi ça. Et ne te sert pas de ta magie. Tu as assez à manger dans ton sac? Sinon j’ai de la viande fumé... Et des fruits à l’intérieur.

Entre temps, il se dirigea un peu plus loin pour prendre de la viande qu’il fumait. Ce n’étais pas particulièrement sa viande préférée, mais ça ce conservait bien. Il observa un peut Aether, curieux.

-Et toi? Tu as surement une famille sur Enkidiev. Tu t’en souviens? Tu n’as jamais eu envie de les revoir?

Il se le demandait bien. Pourquoi n’aurait-elle pas envie de les retrouver? Lui, n’ayant aucun souvenir de sa propre mère avait tant cherché à trouver ses origines. Étais-ce différent? Comment réagirait-elle sur Enkidiev? Chercherait-elle à les contacté? Il était curieux. Il se demandait bien comment elle voyait la chose plus qu’autre chose. Il ne songeait pas au fait qu’elle pourrait tenter de fuir l’Empire ou de se servir de ce qu’elle savait contre eux. Peut-être serait-elle déchirée un jour, comme il l’était lui, depuis cinq ans. Il ne pouvait cependant pas se douter à quel point elle pourrait l’être, puisque sa famille était littéralement dans le camp opposé. Allait-elle lui dire? L’avait-elle déjà dit?
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Mar 12 Avr 2016, 21:30

everybody's got a s e c r e t
can you tell me what is mine?

Je le fixai bizarrement. Il se proposait de tout refaire si jamais je ne trouvais pas cela assez confortable ? J’haussai un sourcil. Prévenant en plus. Je fixai le lit et allai m’y asseoir pour tester le matelas. Bien, très bien même. Au final, je l’avais juste mal jugé, mais je savais qu’il ne m’en voulait pas, tant que j’allais bien agir, nous allions avoir une bonne entente. Bon, pour le moment, j’avais toujours les yeux qui chauffaient de ma crise de larmes, mais je me sentais un peu plus à l’aise, même si on ne pouvait pas tout effacer en quelques minutes. Minutes qui avaient paru des heures. Enfin bref, je pouvais le regarder sans trop de craintes, car il comprenait, il savait. Il était là pour m’aider, et le serait encore pour bien longtemps. Il m’avait secouée et, au fond, ça avait fait du bien, ça m’avait déchargée d’un poids que je trainais depuis bien trop longtemps. Je respirais plus librement, plus facilement. Je clignai des yeux. Il me proposait une dernière nuit à la Forteresse. Allais-je la prendre, ou décider que cette journée serait celle des premières fois, et que j’emménagerais aujourd’hui? Je fronçai les sourcils en y pensant, l’espace d’une seconde. Mais je savais que j’avais déjà fait mon choix.

- Tu peux m’aider, si tu veux, même si je n’ai pas grand-chose à apporter.

J’avais spontanément décidé de le laisser m’aider, de venir avec lui ici dès ce soir, pour lui montrer que je lui faisais confiance, que je l’apprivoisais lentement. C’était déjà un grand pas, un très grand pas de ma part et il le savait. Je le suivit à l’extérieur de la chambre, le regardant secouer la rampe comme un prunier. J’écoutais son histoire, captivée, curieuse. J’eus un léger sourire à la mention sur surnom de « Peluche », retenant un léger rire. Ça expliquait pourquoi Janita tolérait quand même Xerkh et qu’elle était aussi familière avec lui. Il avait pas eu la vie facile, mais je savais que la compassion dans cette situation était grandement énervante, agressante même parfois. Il y avait quand même des parties de son histoire que je ne pourrai jamais comprendre. Une fois dehors, il alla chercher du bois et je fis de même, le déposant à côté de son chargement. Je souris. Faire un feu sans magie ? Facile. Je pris un bâton et des copeaux de bois et frottai le bois dans mes mains en roulant. Après un léger moment, un feu s’alluma dans le cercle. Je mis les copeaux parmi les grosses bûches et soufflai un peu dessus pour le faire s’allumer plus haut encore. Je me retournai vers lui, un sourire arrogant aux lèvres.

- Oui, je m’en souviens. Pourquoi n’aurais-je pas envie de les revoir ?

Je détournai les yeux. Ça ne voulait pas dire pour autant que j’allais retourner vers eux. Mais si un jour je les revoyais, je me dis que j’aimerais bien leur faire savoir que j’allais bien, que j’étais en vie. Je me rappelais encore combien la douleur avait été fulgurante, celle de sentir le lien que j’avais avec ma famille se briser, se disloquer, ne plus exister lorsque j’avais eu franchis une certaine distance depuis le continent d’Enkidiev vers celui d’Irianeth. Je me dis que j’allais sûrement les saluer poliment, sauter dans leurs bras, ou pas. Je n’en avais aucune idée. Peut-être me croyaient-ils morte, plus qu’un squelette d’une gamine de cinq ans, pourri par les années qui avaient passées. Je n’arrivais même pas à savoir comment j’allais réagir si un jour je croisais ma mère, mon père ou Esteban. Était-ce mieux de ne jamais les revoir ? Je secouai la tête.

- J’avais beaucoup de frères et sœurs, adoptés pour la plupart. J’avais un jumeau sourd et muet, d’où ma langue des signes. J’étais proche de lui et de ma mère, qui avait des cheveux roses. Dommage qu’on ne remarque pas la couleur de ses cheveux dans les miens, ils étaient jolis.

J’inspirai profondément.

- Mes parents étaient … sont … enfin .., je grognai. Mes parents biologiques, s’ils sont encore vivants, font partie de l’Ordre d’Émeraude, dis-je dans un murmure si bas que, s’il n’avait pas été en parti animal sans doute ne m’aurait-il pas entendue.

Je me tordais les mains dans mon dos. C’était vraiment compliqué, ça pouvait presque être dangereux, si ça venait à s’ébruiter réellement. Qui savait, parmi tous ici sur ce continent ? Ils savaient que je venais d’Enkidiev, mais que savaient-ils de plus ? J’eus peur, soudain. Vraiment peur. Ils pouvaient bien dire que j’étais une espionne, que j’étais ici pour d’obscures raisons, qu’un jour j’allais sans doute retrouver ma famille, déserter … Je pinçai les lèvres, essayant de me calmer le plus possible. C’était, en fait, vraiment vraiment problématique, dangereux.
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Ven 15 Avr 2016, 01:00
La spontanéité soudaine d’Aether l’avait légèrement dérouté il fallait l’avouer. Cela n’avait certes rien de négatif, mais il était surpris du revirement soudain de ses émotions à son égard et cela n’était pas vraiment pour lui déplaire. Cela faisait sans doute un peu de bien d’être un monstre dans les yeux d’une personne pour devenir ensuite tout simplement une autre personne. Il ne demandait pas plus. Il ne voulait pas être le Chevalier ou quoi que ce soit. Il voulait simplement ne pas se faire dévisager pour une fois, surtout pas après les évènements de la veille qu’il devrait se laissé le temps de digérer bien qu’il semblait s’en être complètement déjà remis. Simplement parce-qu’il n’avait pas l’habitude de s’apitoyer et de toujours aller de l’avant. De toute façon, il n’avait pas vraiment le choix pour une tonne de raisons, d’ont Miya.

Ainsi donc, il c’était simplement contenter d’hocher positivement de la tête lorsque son Écuyère lui mentionna qu’elle acceptait bien son aide pour apporter ses effets personnels ici en vue d’y passé sa première nuit dès ce soir. Xerkh attendrait alors probablement quelques heures avant le souper pour s’activé et officialisé la chose. Il était fier de l’attitude de sa nouvelle protégé. De plus, elle savait visiblement allumer un feu sans magie. Même si en ce qui la concernait le contraire l’aurait étonné, il était tout de même satisfait de voir qu’il n’aurait pas besoin de lui apprendre, car même sa fille de trois ans savait le faire… Bien que cela ne justifie pas selon Amélia qu’elle ait le droit de le faire. C’était soit disant une question de sécurité qu’il ne captait pas vraiment, mais bon.

Après un petit moment, Aether finit par répondre à sa question concernant sa famille. Celle-ci lui offrit un sourire plutôt arrogant qu’il ne sut pas vraiment comment considéré. Seul, ça allait, mais avec les paroles, ils n’étaient pas sûre d’avoir du mal à capté quelconque double sens dans ses paroles. Il se contenta tout simplement de la fixer un moment sans la moindre once d’émotion traversant son regard incandescent alors qu’elle détournait le regard. Il attendait la suite, car il se doutait bien qu’elle allait lui expliquer sa réponse. Du moins, il l’espérait, car il n’était pas absolument sûr de bien comprendre la situation.

Elle reprit finalement la parole et visiblement, au début, elle semblait plutôt triste ou quelque chose dans ce sens-là. Il pouvait comprendre que d’être séparée de sa famille pouvait être une situation douloureuse. Il avait vécue à la Forteresse et aurait dormi dans les Dortoirs. Les peu de temps qu’il y avait passé la nuit, du moins, jusqu’à ce qu’il soit sûre que tous dormaient, il lui était souvent arrivé d’entendre certains pleurer ou d’autre simplement mentionner qu’ils s’ennuyaient de leur famille. Tous ne venaient pas d’Irianeth et il le savait, mais même à Irianeth, beaucoup avaient dû faire un choix déchirant. Servir l’Ordre, ou vivre une pauvre vie et ne servir qu’à s’occuper des champs. Il était normal en quelque sorte, que ceux qui pouvaient gonfler les rangs de l’élite était souvent choisi. Le fait qu’Aether fasse partie des enfants recruté sur Enkidiev ne le dérangeait pas vraiment. Elle n’était pas la seule de toute façon, mais connaissant la manière d’ont elle c’était rendu ici, il se doutait bien qu’il pouvait y subsister en elle une envie de rentré de nouveau en contact avec les siens. Il ne voyait personnellement pas trop de mal, jusqu’à ce qu’elle continue.

Les choses s’envenimèrent un tantinet vers la fin. Lorsque difficilement, elle lui avoua que ses parents faisaient partie de l’Ordre d’Émeraude. Sur ces mots, il poussa une sorte de bref soupir, embêté. Cette annonce lui donnait l’impression d’être placer dans une fâcheuse situation, mais il garda tout de même son calme afin de ne pas aggraver les craintes de son Écuyère qu’il sentait sincère en elle. Après tout, il se dit que probablement que les Sorciers qui avaient sondé Aether à son arrivé devaient bien entendu le savoir et si elle aurait causé un quelconque problème, elle aurait probablement été éliminé, à moins bien entendu que Janita l’est protéger ou pire encore, fait contourner certains sondages qui auraient pu la trahir. Les sourcils froncé, il posa une première question.

-Qui d’autre que moi est au courant?

Oui. Après tout, c’était la première chose à demander afin de palper la situation.

-Pour intégrer l’Ordre, il faut absolument passé par un sondage des Sorciers spécialement formé pour faire le tri. Sachant que tu es d’origine Enkidiev, tu as surement été sondé bien plus que la normale. Tu as été sonder, n’est-ce pas?

Il espérait réellement que la réponse soit positive et si elle lui mentait, il le saurait. Cela le rassurerait sur plusieurs points et rien de ces points ne concernait vraiment directement Aether. Il songeait plutôt à Janita. S’il apprenait qu’elle n’avait pas été sondé, il était alors certain que celle-ci avait tiré les ficelles pour lui faire passer le statut d’élève afin d’intégré l’Ordre. Pourquoi alors aurait-elle fait une chose pareille? En fait, plusieurs raisons venaient percuter son esprit, ce qui durant un laps de temps, elle semblait coupable sur tous les points.

Secouant ses esprits, il préféra cependant attendre les réponses de son Écuyère concernant ses questionnements. Il aviserait ensuite à savoir ce qu’il ferait de ses nouvelles informations et de la façon d’dont il gérerait le tout. Car s’il y avait bien une chose qu’il détestait par-dessus tout, c’est de tombé tête première dans une situation douteuse alors qu’il n’avait rien demandé. Garder le secret pour Aether serait quelque chose de faisable, mais il devait impérativement être au courant du degré de gravité de la situation ainsi que des risques qu’il encourait alors lui-même ainsi que les membres de sa famille.

Quoi qu'il en soit, il cachait à merveille se qui fulminait présentement dans son esprit. Son Écuyère n'aurait été d'aucune façon en mesure de pouvoir ne serais-ce que d'avoir une infime information sur ce qu'il pensait, là, maintenant. Il aurait aussi sans doute pu s'empresser de la rassuré, ou de garder ses questions pour plus tard, mais il n'avait jamais réellement été doué pour ce genre de chose sociales et encore moins pour attendre lorsqu'il avait quelque chose à l'esprit. De plus, étant complètement seul avec elle, c'étais le moment ou jamais de mettre certaines choses bien au claire, comme se gros, gros détail d'ont personne n'avait sembler prendre la peine de lui mentionner. Il était donc bien curieux de savoir ce qu'elle lui répondrait.
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Dim 01 Mai 2016, 22:08
Grave, telle était la situation. Très grave, car bon, qui donc ici avait une famille réelle parmi les Chevaliers d’Émeraude et d’Irianeth, hein? Qui ? Personne d’autre sauf moi, donc. J’avais peur, effrayée, seule et sans trop d’aide. Lèvres pincées, yeux baissés vers le feu qui chauffait mon visage, je n’osais qu’à peine respirer, encore moins lever les yeux vers celui qui, désormais était mon maître. Tout était silencieux et on pouvait presque palper la tension dans l’air, qui se distortionnait lentement, presque durement autour de nous deux tandis que le silence s’éternisait. J’inspirai imperceptiblement et murmurai vaguement ma réponse, comme quoi que oui, j’avais été sondé. Au-dessus de nous, le ciel perdait lentement ses couleurs de belle journée ensoleillée pour lentement se transformer en une journée qui deviendrait nuageuse. Comme la météo pouvait changer !

- Janita, Les Sorciers, l’Empereur et Caliel ainsi que les Chefs des différents Ordres savent, évidemment. Personne d’autre. Personne n’a à savoir, murmurais-je tout bas, de peur que la forêt puisse entendre.

Je relevai lentement la tête pour lui jeter un coup d’œil furtif. Je me rappelais parfaitement mon arrivée ici, dans les bras de Janita, pleurant dans mon langage d’enfant, perdue, affamée et effrayée, alors qu’elle me disait que tout allait bien aller, me dirigeant dans ses bras vers la Forteresse. La nourriture avalée, le bain qui avait été merveilleux. Le sommeil puis ma rencontre avec Caliel, qui avait changé ma vie du tout au tout. Ensuite avait eu lieu, une fois que le premier repas du matin et l’habillage avait été fait, la rencontre avec lesdits Sorciers. Ils avaient vu mon passé, depuis mes premiers souvenirs de vie à jusqu’à ce que je pensais, comment je pensais. Ma famille, mes amis à Émeraude, mon affiliation, l’homme qui m’avait maltraitée. Tout y avait passé. Je n’avais pas pu me soustraire à cela mais je m’étais juré de ne plus pleurer, pas devant ces gens du moins. J’étais resté forte, grande et fière, debout sans flancher. Après un moment à délibérer entre eux, ils avaient finalement décidé que je pouvais intégrer les rangs des Élèves, et Janita m’avait prise sous sa tutelle, comme Élève. Le secret avait été dit aux Chefs des Ordres et j’en avais parlé à mon meilleur ami, mais pas avant des années. Je savais que si je voulais intégrer les rangs des Chevaliers, le secret ne devrait pas être ébruité, que ça pourrait m’occasionner de gros problèmes, que ça pouvait être dangereux. Même si je n’avais rien fait de mal, rien fait de mortel.

Je fermai les yeux et les serrai très forts, avant de les rouvrir. Je relevai finalement le visage vers Xerkh, ne sachant pas comment interpréter son visage de marbre, qui ne montrait aucune expression. Devrais-je m’inquiéter ou me rassurer de cette absence d’expression ? Triturant mes mains, j’attendais que quelque chose se passe, que le malaise se dissipe. Je levai les yeux vers le ciel alors que deux ou trois gouttes tombaient et venaient s’écraser. Repoussant mon pain et le fromage dans mon sac, je n’avais donc qu’à peine mangé. Je n’avais plus très faim, soudainement. La pluie ne me dérangeait pas, j’aimais bien me promener sous celle-ci et rentrer trempée jusqu’aux os. Ça me vidait l’esprit, bien souvent. Il ne pleuvait qu’à peine, pas assez pour que ce soit satisfaisant, juste assez pour énerver ceux qui n’aimait pas la pluie. Fermant mon sac et le balançant sur une épaule, j’eus soudainement envie d’aller à la forteresse pour récupérer mes affaires et bref, juste faire quelque chose, n’importe quoi pour ne plus avoir à penser, à réfléchir. Je me concentrai l’espace d’une seconde pour retrouver mon énergie dans le sol, à défaut de pouvoir retracer mon chemin sans magie, ne connaissant pas encore trop trop cette forêt et les façons de bien s’y repérer sans s’y perdre.

- Je … Je vais à la Forteresse chercher mes affaires, annonçais-je.

Libre à lui de me suivre ou non. Je suivis mon énergie, qui ne semblait pas être si perdue dans l’immensité de la forêt et me servai de quelques points de repères assez vagues que j’avais remarqué en venant jusqu’ici. J’espérais que Xerkh qui suivait derrière, pour me corriger si jamais je me trompais de chemin. Finalement, après quelques demi-tours de par moi-même, je finis par arriver dans la partie moins boisée et sèche qui m’étais beaucoup plus familière. À partir de là, je fus beaucoup plus en mesure de trouver mon chemin vers la Forteresse ainsi qu’à ma chambre pour aller chercher mes affaires. Une fois entrée dans celle-ci, j’ouvris les tiroirs de ma commode, fourrai mes vêtements dans un ou deux sacs, quelques objets collectionnés cì et là au fil des ans. Une fois qu’il ne me restai plus rien d’important à apporter, j’allai dans la chambre de Caliel, où je savais qu’il y avait toujours quelques petites choses m’appartenant. Une fois qu’il ne restai plus rien, je quittai avec un léger regard en arrière. Nos nuits à toujours dormir sans cesse ensembles, collés à parler de tout et rien allait énormément me manquer, mais c’était comme ça. Retrouver une fois de plus mon chemin ne fut pas trop compliqué. Je me dirigeai vers ma chambre une fois arrivé à la maison de Xerkh, sans trop d’hésitations. Faisant mon lit, il n’y avait pas tant de paroles qui avaient été échangées depuis. Il planait comme un malaise qui ne me plaisait guère. Faisant rapidement ma chambre au gré de mon envie, je plaçai tout ce qui m’appartenais comme je le désirais, Xerkh ayant laissé la porte fermée, j’étais dans ma bulle, perdue dans mes pensées. Dure journée. Il faisait encore passablement clair dehors, mais je savais que j'allais prendre longtemps à m,endormir alors je me couchai, m'enroulant dans mes couvertures après avoir enfilé ma robe de nuit. Fixant le plafond, je cherchais à m'endormir.


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