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Par la force des choses (RP Jamère)

Invité
Mar 29 Mar 2016, 12:46
Après ma rencontre troublante avec l'inconnu dans la forêt de Diamant, je décidais de mettre de la distance entre ces terres et moi. L'incident c’était produit alors que j'avais commis quelques imprudence avec le poison et cela m'avais mis dans l’embarras. J'avais embrassé mon inconnu dans un élan soudain et cela ne se reproduirais nullement. Cette étreinte était dut au poison et à rien d'autre assurément. D'ailleurs je ne me souvenais même plus réellement de ces yeux bleu nuits, de sa stature imposante pas même de la douceur se ces lèvres sur les miennes. Non cet homme n'occupait nullement mes songes. Toutefois je n'avais plus rien à faire à Diamant, je me trouvais donc désormais à Jade. Après avoir réalisé quelques contrats je m'octroyais un court moment de détente à l'auberge où je logeais. Cet hiver était particulièrement froid, garder la cape incroyablement chaude dérobé dans les bois était donc tout naturel. Ce vêtement en fourrure était incroyablement confortable et offrait l’intérêt non négligeable d'être assez conséquente pour que je m'en drape entièrement. Je me trouvais donc assise à une table mes genoux contre ma poitrine, enroulé dans cette cape sirotant tranquillement une bière et appréciant la musique d'un barde quelconque. La porte de l'auberge s’ouvrit dans mon dos et une impression familière s'empara de moi. Mon inconnu venait d'entrer j'en était certaine. Cherchant des yeux une parade pour fuir je me faisait aussi petite que possible. Je ne désirais nullement qu'il me trouve. Cependant le sentir aussi proche, provoquait en moi un étrange bien être. Lorsqu'il était à proximité, pour une raison inconnu, je me sentais en sécurité, apaisée et heureuse. De telles sentiments étaient pour le moins incongrue et je me demandais ce qui les provoquait. Il était sans doute probable qu'ils venaient d'une simple attirance physique. La vue de l'inconnu ne me déplaisait pas et le compter comme un amant éphémère était une idée sans doute tout à fait concevable. Il m'était d'ailleurs arrivé de partager ma couche, certain soir avec un ou deux bandits de passage. Cela s'avérer relativement agréable mais pour le moins complètement éphémère. En outre, je ne désirais nullement que cela soit différent. Mon inconnu ne serait qu'une histoire ponctuel de plus, rien d'autre. Cette idée me dérangeais grandement sans que je puisse en identifier la cause. Je ressentais la présence de l'homme de la forêt très proche de moi. Je ne levais pas la tête vers lui, je rougissais comme je ne l'avais jamais fait auparavant. Et cela réveillait un sentiment proche de la honte en moi. Pourquoi diable réagissais-je ainsi ?  Mon inconnu interrompit mes pensées.
« je suis heureux de vous trouver ici saine et sauve, je me demandais quand d'aventure je serais en mesure de vous retrouver »
L'envie de le voir était trop grande, je levais donc mes yeux sur lui. Je luis adressais un sourire sincère. J'étais réellement heureuse de le revoir, ce qui me surpris inéluctablement.  
«  Je suis heureuse que vous ayez été en mesure de le faire, mais je vous en pris asseyez-vous » je lui répondit sur un ton plus enjoué que je ne l'aurais souhaitée
Anonymous
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Mer 30 Mar 2016, 16:38
Jamère passa l'année qui suivit son périple à Diamant à la recherche sa belle inconnue, en ne se l'avouant cependant qu'à moitié. Il n'avait en effet aucune piste à suivre et pas le moindre indice sur l'identité de la jeune femme après laquelle il courrait, ni même sur la direction - aussi vague fût elle - prise par cette dernière.
Ainsi, au gré de ses vagabondages, il passa quelques mois aux alentours de Rubis, ne s'étant guère attardé plus de quelques semaines au royaume d'Opale. Le jeune mercenaire passa également quelques temps dans les environs de Béryl. Il demeura donc principalement à l'Est d'Enkidiev. Puis, un contrat en entraînant un autre – le jeune mercenaire trouvant en effet aisément du travail grâce à sa solide stature – il finit par atterrir plus ou moins par hasard à Jade. Là bas, Jamère était encore moins discret qu'ailleurs, sa tête dépassant en effet largement de la foule lorsqu'il se promenait en ville.
Ayant traqué plusieurs criminels, et les ayant fait enfermés, la conscience du jeune justicier dans l'âme était au beau fixe. Jamère évitait autant que faire ce pouvait de tuer les bandits sur lesquels il mettait la main. Il avait embrassé la carrière de mercenaire, non celle d'assassin. Jusqu'alors, il n'avait ôté la vie à personne, du moins pas de sa propre main. Quelque part tout au fond de lui, il se doutait bien que certains des prisonniers qu'il avait fait avaient dû être exécutés, mais Jamère refusait d'y porter une trop grande attention.
Pour l'heure, il avait le sentiment d'avoir pu rendre la contrée un peu plus sûre dans la mesure de ses moyens, et cela le mettait de bonne humeur. Pour fêter son travail accomplit, le jeune homme avait décidé de s'octroyer le confort d'un dîner et d'une chambre à l'auberge. Attiré par une musique entraînante alors qu'il se promenait en ville, il entra dans une taverne, d'où semblait provenir le son avenant. Appréciant tout particulièrement les sonorités joyeuses et le rythme endiablé que le barde tirait de son instrument, Jamère chercha le musicien des yeux pour lui offrir une choppe, et le pousser à poursuivre sa chanson. Le jeune homme se sentait très enjoué en ce début de soirée, et il comptait bien poursuivre sur sa lancée.
Quelle ne fut donc pas la surprise du jeune homme lorsque, scrutant la foule du regard à la recherche du barde, il la découvrit elle. Les genoux remontés sous le menton, elle était enroulée dans une cape bien trop grande pour elle. Le vêtement n'était à la vérité pas complètement inconnu de Jamère. Son cœur fit un bond dans sa poitrine quand ce dernier se fit la réflexion qu'elle avait gardé la fourrure en souvenir de leur rencontre dans les bois, voilà bientôt un an. Elle n'avait pas changé du tout, et le jeune homme la reconnu avant même de la voir vraiment. Elle avait de plus toujours la même aura lumineuse.
À la jaune lumière des bougies de l'auberge, elle sembla plus ravissante encore – si cela fut    possible – aux yeux de Jamère. Elle paraissait également plus blonde que dans le souvenir du jeune homme. Elle avait les joues un peu rosies, sans doute à cause de la bière qu'elle tenait à la main. La choppe semblait en effet avoir une taille démesurée, par rapport à la frêle silhouette de la jeune femme. Elle ne devait en outre pas se sentir très à son aise, car elle était presque complètement recroquevillée sur elle même, comme pour se dérober au regard du monde. Sans que la salle commune de l'endroit fut particulièrement bondée, la majorité des bancs étaient occupés, et il n'y avait pas une seule table sans clients accoudés là.
Jamère songea que, puisqu'il devait prendre place ici, autant s'asseoir à proximité de la jeune femme. En s'approchant de cette dernière, il n'y tint pourtant plus, et lui adressa la parole.

- « Je suis heureux de vous trouver ici saine et sauve, je me demandais quand d'aventure je serais en mesure de vous retrouver. »

Lorsqu'à ces mots elle leva sur le jeune homme ses grands yeux bleus, Jamère fut en effet plus que ravis de revoir son inconnue, quand bien même ce fut par hasard, dans une auberge Jadoise, près d'un an après leur première rencontre... car oui, il l'avait bel et bien cherché, se cantonnant à une zone géographique restreinte autour de Diamant, persuadé qu'elle devait possiblement vivre dans les environs... Jamère s'était souvent imaginé la retrouver au cours de l'année écoulée, mais certainement pas de cette manière. Enfin, sans plus songer davantage au contexte douteux de ces retrouvailles, il se consacra entièrement à la jeune femme.

- « Je suis heureuse que vous ayez été en mesure de le faire. » Si il avait subsisté le moindre doute dans l'esprit du jeune mercenaire, il fut balayé dès l'instant où il entendit la jeune femme. « Mais je vous en pris asseyez-vous. » Voilà une invitation que Jamère n'aurait pu refuser.


Dernière édition par Jamère le Mar 12 Avr 2016, 14:55, édité 1 fois
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Jeu 31 Mar 2016, 14:47
Mon inconnu c'était assis en face de moi. Son regard s'attardait sur mon visage, mes cheveux puis la vue de sa cape lui arracha un sourire. Qu'elle idiote, il allait songer que je l'avais gardée en guise de totem pour me souvenir de notre rencontre. Mais cela était faux, je l'avais conservé pour un aspect pratique, non sentimentale. Ce vêtement était de bonne facture il était chaud, confortable et j'étais souvent amené a dormir dans des conditions relativement précaire. Cette cape me permettait alors, de ne pas mourir de froid. Cependant pour une raison inconnu je ne désirais pas détromper le beau jeune homme. Soudain quelque chose me frappa, je ne connaissais pas son nom et cela m 'étais tout à coup inconcevable. Je voulais connaître son nom, je désirais tout savoir de lui.
« - Je me rend compte avec stupeur que nous ne nous sommes pas présenté la dernière fois dans la forêt. »Au souvenir de cette rencontre je regardais le sol sentant le rouge me monter au joue. Je repris de plus belle.
« - Je me nomme Meïlhor de Rubis et je suis ravis de vous revoir»
Je ressentais une gêne palpable mes joues me brûlait de plus en plus. Je décidais alors de détourner mon attention de mon inconnu et d'écouter un peu plus attentivement le barde. Celui- ci chantait
« Par un matin d'avril au détour d'un chemin
J'ai croisé une fille mi-princesse mi-putain
Elle voulut m'embrasser et faire de moi un roi
Je ne pus refuser, c'était ma première fois
À tous ceux qui m'accusent d'avoir cédé à la tentation
C'est que j'aurais bien voulu mais je n'en eût point l'occasion
Car dès que j'eus les yeux fermés dans un délicieux soupir
Elle m'assomma, me prit mes biens et me laissa mourir »

Je me mis à sourire à ces paroles, une jeune femme quelques peu dangereuse s'en prenant à un jeune homme relativement crédule. N'étais ce pas là ce qui était entrain de se passer ? Non je ne désirais pas lui nuire cette idée même m'était insupportable mais pourquoi ? Je me demandais également si le baiser que je lui avais offert étais son premier. Soudain l'idée qu'une autre avait eût ses lèvres sur celle de mon inconnu, cela me donnait des envies de meurtre. Je ne connaissais nullement ce jeune homme et pourtant le lien qui nous unissait paraissait plus fort que mes liens ultérieurs. Il est vrai que le seul lien tangible que j'avais eut était avec Jubey. Celui-ci n'avait pas était très concluant, il m'avait trahi alors que même s'il c'était avéré un parent médiocre, je lui avait accordé confiance et amour. Sentiments qu'il avait berné en me mentant durant toute mon existence. Je recherchait toujours Jubey activement voulant lui faire payer son comportement. Une colère s'emparait toujours de moi lorsque je pensait à ce dernier, pourtant cette fois elle se faisait ténu presque inexistante. Était-ce dût à la présence apaisante de mon inconnu ? Je l'ignorais mais qu'importe ça présence me faisait du bien ce qui au fond me faisait peur, moi qui même enfant n'avais dépendu de personne. A dire vrai j'ignorais si j'avais eût à proprement parlé une enfance. Personne ne m'avais jamais couvé, bordé lorsque j'étais malade, rassuré lorsque j'avais peur ou essuyé mes larmes quand j'étais triste. Mais est-ce là ce qui définis l'enfance ? Jubey avait considéré que j'étais une adulte miniature et m'avait élevé ainsi. Point de tendresse et d'amour entre nous. Parfois le soir, je pensais à ce que son éducation avait eût comme effet sur moi il était probable que je n'aurais jamais de réponse. Mon regard s'attardait sur mon inconnu. Il me dévisageait également. Ces yeux était d'un bleu profond presque noir, j'avais envie que ces yeux ne quittent jamais mon champs de vision. Il reprit la parole interrompant le fil de mes pensées
«  Je suis ravis de te rencontrer Meilhor, je me nomme Jamère. »
Je lui offrais mon plus beau sourire, je désirais que jamère me trouve à son goût. Je voulais qu'il me pense pleine d'esprit, espiègle, belle, douce et drôle. Je voulais être celle dont son cœur avait besoin et que son corps désirait. Je n'avais jamais eut envie de plaire à quiconque avant cette instant. Il me tutoyait et j’hésitais à faire de même mais cela me semblais prématuré plus tard peut être.  Pour le désacraliser dans mon esprit je décidais de piquer légèrement mon beau Jamère. Resserrant sa cape autours de mes épaules j'assortis mes paroles d'un air narquois
« - j'ose espérer que vous n'avez pas trop souffert du froid cet hiver.Je m'étonne que vous m'ayez retrouvé mais cela vous a tout de même pris un an » Dans mon ton il n'y avais aucun reproche au contraire je m'exprimais avec une douceur dont je m'ignorer capable
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Lun 04 Avr 2016, 15:43
Au moins à présent s'étaient ils tout deux présentés dans les formes. Meïlhor, quel curieux – mais ô combien ravissant! – prénom pour une jeune femme d'allure aussi frêle. Cette dernière était donc originaire de Rubis. Sa blondeur et son regard si limpide prenaient ainsi sens.
Prêtant un cours instant attention aux paroles de la balade chanté par le ménestrel, Jamère sourit en lui même. Une belle jeune fille usant de ses charmes pour dépouiller un malheureux jeune homme et le laisser pour mort, voilà qui faisait curieusement écho à sa rencontre avec Meïlhor dans les bois de Diamant. Enfin, à cela près que le héros de la chanson était un idiot. Jamère ne l'était tout de même pas à ce point, si ?
Laissant bien vite ses réflexions de côtés, Jamère se focalisa de nouveau sur sa charmante compagne. Meïlhor arborait le sourire le plus angélique qu'il lui ai était donné de voir.

- « J'ose espérer que vous n'avez pas trop souffert du froid cet hiver. Je m'étonne que vous m'ayez retrouvé, mais cela vous a tout de même pris un an. »

Ainsi elle se disait étonnée d'avoir été retrouvé. Hors de question pour Jamère d'avouer à la jeune femme que, s'il l'avait bien cherché un an durant, sa présence dans cette auberge ce soir là n'était que le fruit d'un pur hasard. Ou d'un chanceux destin, après tout. Sans plus s'attarder là non plus, le mercenaire releva la pique que lui avait lancée sa belle inconnue.

- « Oh, tu sera je pense ravie d'apprendre que je n'ai jamais été particulièrement frileux. Aussi le manque de ma cape ne m'a-t-il pas parut une épreuve insurmontable. D'autant que je vois que ce vêtement à était utile à une autre... »

Pour ce qui était du temps qu'il avait mis à parvenir jusqu'à elle, il n'avait là guère d'explication. Car Jamère avait parcouru sans cesse l'Est d'Enkidiev à la recherche de la jeune femme, sans la trouver nulle part. Au point que le mercenaire en était venu à la conclusion suivante : elle ne voulait pas être retrouvé. Mais même alors, loin de lui l'idée d'abandonner les recherches. Il avait poursuivit sa quête envers et contre tout. Jamère ne s'était pourtant que rarement montré obstiné. Mais la quête de  Meïlhor avait faillit tourner à l'obsession chez le jeune homme, au point qu'elle n'avait guère quitté les pensées de Jamère tout le temps que leur séparation avait durée. Mais jamais ce dernier n'avait soupçonné qu'elle eu fui. Non, elle devait sans doute le mettre à l'épreuve ? Non plus... à la vérité, cela avait davantage prit la tournure d'un jeu entre eux.
Il devait malgré tout y avoir une justice divine en ce monde, car Jamère était maintenant aux côtés de celle qu'il avait tant cherché. Et il était bien décidé à profiter de ces émouvantes retrouvailles.

- «  Cela m'amène à la question suivante, où donc vous étiez-vous cachée durant toute cette année ? » Jamère voulait son ton enjôleur, et il arborait son plus beau sourire, dévoilant ses canines trop longues. S'il n'avait pas l'apparence d'un prince, au moins pouvait-il essayer d'en avoir l'attitude.
Il leva son bras pour quérir une serveuse, et lui fit apporter deux nouvelles choppes de bière. Jamère marqua une pause pour étancher sa soif. En deux gorgées, il eu quasiment fini sa boisson, aussi reposa-t-il le récipient sur la table, toute son attention de nouveau tournée vers Meïlhor. La jeune femme était toujours aussi lumineuse, et s'il ne l'avait déjà vu ainsi dans les bois, Jamère eu incriminé la bière qu'il venait d'ingurgiter de lui jouer des tours.
Se faisant aussi charmeur que possible, Jamère invita la jeune femme à boire avec lui.
N.B.:


Dernière édition par Jamère le Mer 06 Avr 2016, 12:48, édité 1 fois
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Mar 05 Avr 2016, 12:57
« Oh, tu sera je pense ravie d'apprendre je n'ai jamais été particulièrement frileux. Aussi le manque de ma cape ne m'a-t-il pas parut une épreuve insurmontable. D'autant que je vois que ce vêtement à était utile à une autre... »- «  Cela m'amène à la question suivante, où donc vous étiez-vous cachée durant toute cette année ?»

Le ton de Jamère se voulait, il me semble charmeur et son sourire était des plus enivrant. Il y avait chez lui une douceur incommensurable, qui jurait avec sa stature imposante. Sans que je puisse en expliquer la cause, ce paradoxe me touchait et je trouvais à mon bel inconnu un charme fou.  Sans attendre de réponse de ma part, il commanda deux choppes de bières. Il engloutit la sienne en à peine deux gorgés, mais cela ne n’impressionnais guère. Jubey et ses comparses avaient un penchant certain pour l’alcool et il m’était souvent donné de les voir siffler moult liquide, avec une aisance remarquable. Il me proposa toutefois la deuxième choppe pour boire en sa compagnie. Avec un sourire emplie de malice je prie la choppe et la but d'une traite. A cela aucun mérite, Jubey m'avait fais suivre un certain entraînement. Je n'éprouvais pas de plaisir particulier à boire ainsi, mais la mine stupéfaite de Jamère suffisait amplement à me récompenser.
Je m'amusais de la répartie dont avait fait preuve mon compagnon et décidais de le provoquer un peu pour jauger de sa réaction.

«  Pour ma part, j'ai trouvé cet hiver particulièrement glacial même pourvue de votre cape. Je suppose que j'aurais eut besoin de quelqu'un pour partager ma couche et ainsi lutter contre le froid. »
J'assortissais mes paroles d'une mine narquoise et de mon sourire le plus charmeur. Ma provocation étais délibéré mais je ne pouvait cependant empêcher mes pommettes de s'enflammer. Je me cachais derrière ma tignasse pour camoufler ma gène. J'avais envie d’être proche de lui, comme je n'avais jamais désiré rien d'autre auparavant. La présence de Jamère provoquait d'étrange changement en moi : je me sentais sereine et en sécurité en sa présence. Ce qui me concernant étais des plus inhabituelle. Vis à vis de ces boulversements mon avis étais partagé. Ainsi je ne m'étais jamais sentis aussi bien  mais de ce fait cela faisait naître en moi une peur incontrôlable. Comment allais-je faire quand je ne pourrais plus le revoir ?  Cela faisait germer en moi une angoisse profonde. Je décidais de ne pas penser à cela et me concentrais à nouveau sur mon Jamère. Une certaine noblesse émanait de lui et je me souvenais que lors de notre rencontre dans les forêt de Diamant, je l'avais pensé en chevalier défendant la veuve et l'orphelin. A ce songe un sourire se dessina à nouveau sur mon visage. J'avais toujours trouvé les chevaliers stupide et imbue de leur personne, pensant être les seuls à savoir se battre convenablement et profanant à tours de bras des devises pompeuses.  Non, Jamère n'étais je l'espère pas de ceux là.
Je répondais à la deuxième partie de sa tirade décidant de lui dire simplement la vérité.

« - je ne me cachais nullement, et si telle étais le cas je ne serais vraisemblablement pas très doué à ce jeux là, puisque vous m'avez retrouvé. A dire vrai, j'arpentais Enkidiev au fil de mes contrats de mercenaire m'attardant plus ou moins ici ou là. Et vous qu'avez vous fait pendant cette année ? Et que venez vous faire à Jade ?»
J'attendais la réponse de Jamère désirant savoir si il lui étais arrivé de songer à moi pendant ces quelques mois de séparation.
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Mer 06 Avr 2016, 16:44
Si Jamère avait engloutit sa choppe aussi vite, c'était parce qu'il avait grand soif. Meïlhor devait pour sa part être véritablement déshydratée, car elle termina également sa boisson d'une traite. Au vue du gabarit presque enfantin de la jeune femme, Jamère ne lui aurait guère soupçonné pareille descente. Il fut assurément très étonné de la voir ingurgiter autant l'alcool en si peu de temps, et cela dû ce lire aisément sur son visage, car la blonde lui adressa un petit sourire satisfait. Elle semblait se sentir très à son aise, aussi Jamère songea-t-il que la boisson devait tout de même commencer  a monter à la tête de sa charmante compagne. Lui même se sentait encore parfaitement maître de sa personne, bien que le jeune homme n'ai jamais eu pour habitude de boire régulièrement. Mais pour soûler un être aussi massif, il faudrait sans aucun doute plus d'une choppe de bière...  

« - Pour ma part, j'ai trouvé cet hiver particulièrement glacial, même pourvue de votre cape. Je suppose que j'aurais eu besoin de quelqu'un pour partager ma couche et ainsi lutter contre le froid. »

En disant cela, elle avait le visage baissé dans une pose faussement humble, mais son regard guettait clairement la réponse de Jamère face à cette provocation éhontée. Par ailleurs, elle arborait son sourire le plus lumineux, comme si jamais son innocente bouche n'eut put s'exprimer ainsi. Cela étant, les joues de la jeune femme se colorèrent instantanément, démentant l'assurance qu'elle essayait d'afficher. Meïlhor laissa sa cascade de cheveux aux reflets d'or lui tomber légèrement dans le visage, comme pour cacher son trouble naissant. Dans son geste, Jamère trouvait toute la grâce du monde. Il aimait jusqu'à la chaude teinte de la chevelure de la jeune femme, lui rappelant sans doute les champs de blé de son enfance...
Aussi fut il très étonné quand, profitant pleinement de la proximité grandissante entre lui et sa charmante compagne, il avisa, émergeant de la masse ondulée de la tignasse de cette dernière, la pointe d'une oreille. Une pointe un peu trop effilée à la vérité pour être parfaitement humaine. Ainsi la jeune femme avait elle du sang elfique... cela expliquait en tout cas sa frêle stature, ainsi que ses si remarquables yeux en amandes. Dans le même temps, Jamère nota que Meïlhor, si elle n'avait pas complètement dissimulées ses oreilles, s'était montrée très discrète vis à vis ces dernières, en les masquant avec ses cheveux - laissés libres - sans en avoir l'air. Il tâcha donc de relever le fait dans un coin de son esprit, jugeant bon d'en reparler plus tard, mais certainement pas sur l'instant. Pour l'heure, le mercenaire souhaitait simplement profiter de la présence de la jeune femme, de la bonne musique, et de l'ambiance chaleureuse de l'auberge. Jamère sentait monter en lui l'envie grandissante d'étreindre la jeune femme. Tout au long de l'année écoulée, sa belle inconnue n'avait pas quitté un seul instant les pensées du jeune homme, aussi, maintenant qu'elle était physiquement à son côté, il avait besoin de la proximité de Meïlhor.
Jamère rayonnait et lui qui n'avait jamais était très doué pour comprendre l'ironie et les sarcasmes s'amusait beaucoup à badiner avec la jeune femme.

- « Je ne me cachais nullement, et si tel était le cas, je ne serais vraisemblablement pas très doué à ce jeu là, puisque vous m'avez retrouvé. À dire vrai, j'arpentais Enkidiev au fil de mes contrats de mercenaire, m'attardant plus ou moins ici ou là. Et vous, qu'avez vous fait pendant cette année ? Et que venez vous faire à Jade ? »

Meïlhor était donc bien une mercenaire. Jamère s'en doutait déjà quelque peu suite à l'épisode du fugitif dans les bois de Diamant, mais l'entendre confirmer de vive voix par la jeune femme avait quelque chose de surprenant. Elle n'aurait pu en effet avoir un physique moins en rapport avec son activité. Car en plus d'être plutôt petite et menue, elle avait le visage doux et innocent à souhait. Rien de très effrayant donc, bien au contraire. Mais Jamère avait apprit depuis des lustres que l'habit de ne faisait pas le moine. Si elle se disait mercenaire, c'était qu'elle devait parvenir à en vivre. Cela expliquait également que le jeune homme ai eu tant de mal à retrouver Meï : elle devait brouiller les pistes et voyager sans cesse. Enfin, tout cela n'avait pour l'heure plus guère d'importance. Jamère était bien décidé à ne plus la laisser filer, dut-il refaire un malaise.
Le jeune homme cependant choisit alors délibérément de ne pas relever la pique précédemment lancée par Meïlhor, doutant de sa propre capacité à ne pas rougir, ce qui aurait été absolument ridicule. Il préféra donc s'aventurer sur une voie qu'il maîtrisait mieux.

- « Voilà donc pourquoi j'ai eu tant de mal à retrouver ta trace ! Mercenaire, quel curieux choix de carrière n'est ce pas ? Enfin, par les temps qui court, en on vit faute de mieux ! C'est d'ailleurs aussi à traquer des malfrats pour gagner ma pitance que j'ai passé cette année... Rien d'extraordinaire en somme, hein ? Enfin, naturellement, j'essayais bien de retrouver quelqu'un qui paraissait se complaire à me fuir. Cela dit, il semblerait que je sois finalement parvenu à mes fins... Enfin, je suis en ce moment à Jade pour affaires. Quoique, j'avoue avoir lever le pied ces derniers temps, et en avoir profité pour me balader un peu partout au gré de mes envies. Et toi ? Quels bon vent t'amène en ces lieux ? »

Jamère parlait très familièrement à Meïlhor. Mais loin de lui l'idée de la froisser : cela lui semblait simplement naturel de s'adresser à elle ainsi ! Après tout, même en n'ayant croisé sa route que deux fois, le puissant sentiment de connaître la jeune femme ne le quittait plus.


Dernière édition par Jamère le Mar 12 Avr 2016, 15:23, édité 4 fois
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Jeu 07 Avr 2016, 12:06
« Voilà donc pourquoi j'ai eu tant de mal à retrouver ta trace ! Mercenaire, quel curieux choix de carrière n'est ce pas ? Enfin, par les temps qui court, on en vit faute de mieux ! C'est d'ailleurs aussi à traquer des malfrats pour gagner ma pitance que j'ai passé cette année... Rien d'extraordinaire en somme, hein ? Enfin, naturellement, j'essayais bien de retrouver quelqu'un qui paraissait se complaire à me fuir. Cela dit, il semblerait que je sois finalement parvenu à mes fins... Enfin, je suis en ce moment à Jade pour affaires. Quoique, j'avoue avoir lever le pied ces derniers temps, et en avoir profité pour me balader un peu partout au gré de mes envies. Et toi ? Quels bon vent t'amène en ces lieux ? »

Ainsi Jamère était lui aussi mercenaire, a en croire le comportement qu'il avait eût avec le bandit de Diamant il devait être d'un tempérament trop doux pour cette tâche. Ce qui n'était nullement mon cas. Pour lui être mercenaire semblait être un travail qu'il avait choisi par défaut. Pour moi au contraire il était une véritable vocation. J'aimais chercher des pistes, élaborer des plans abouti, confectionner des poisons et en observer les effets sur mes victimes. En outre, je ne tirais nulle plaisir de leur souffrance, seul les poisons et leurs effets m’intéressais. Avant de répondre à mon charmant inconnu, je commandais du rhum pour lui et de l'hydromel pour moi. Jamère avais pris soin de ne pas répondre à ma précédente provocation ce qui m’irritait quelque peu. Peut être avait-il  besoin de se détendre quelque peu et l'alcool l'y aiderait probablement. J'avais commandé un alcool fort pour lui et moindre pour moi me référant à nos stature respective.  
Je répondis à la question de mon séduisant interlocuteur.
«  J'aime le métier de mercenaire et j'ai quelque talents qui me permette de l'exercer de façon tout à fait convenable. Je voyage au fil de mes contrats et le dernier en date m'a amener à Jade. Je m'octroyais un peu de repos dans cette auberge lorsque vous y êtes entré. »
La serveuse posa les verres sur notre table puis fila avec grâce. Jamère prit son verre et but par petites gorgées. Je m'approchais délibérément de lui avec une idée en tête. J'arborais ma mine la plus malicieuse me voulant tout de même séductrice puis je continuais ma réponse.
« En outre, j'ai d'autre talent que celui de mercenaire et je suis tout à fait enclin à t'en faire profiter »
A ces mots Jamère se mit à tousser manquant de peu de s'étouffer avec sa boisson. Cela déclencha instantanément mon rire. Mon inconnu avait visiblement peu l'habitude d'une compagnie féminine et cela me convenais tout à fait, voulant signifier qu'il se comportait avec moi de façon inhabituel pour lui. Mes mots avaient tout de même, comme à l’accoutumer, provoquer chez moi une certaine gêne enflammant de ce fait mes pommettes.  Cherchant à camoufler ma gêne je but quelque gorgé d'hydromel. M'amusant de la réaction de Jamère face à mes provocations je décidais d'en profiter et de continuer mon jeu de séduction.
« j'ignorais que je te faisais autant d'effet mon chère Jamère » J'avais choisi chacun de mes mots soigneusement, préférant à présent le tutoiement car je ressentais l’impression de l'avoir toujours connue.  Prononcer son prénom à haute voix provoqua en moi une certaine émotion sans que j'en comprenne réellement la cause. Je souriais à Jamère et plongeais mes yeux dans les siens cherchant à ce qu'il y voit l’intérêt que je lui portais.
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Sam 09 Avr 2016, 17:41
« - J'aime le métier de mercenaire et j'ai quelques talents qui me permette de l'exercer de façon tout à fait convenable. Je voyage au fil de mes contrats et le dernier en date m'a amener à Jade. Je m'octroyais un peu de repos dans cette auberge lorsque vous y êtes entré. »

Aimer le métier de mercenaire ? Jamère n'avait jamais réfléchit à ce fait. Pouvait-il dire qu'il aimait son travail ? Ce dernier avait certes des avantages, dont principalement celui de voyager sans cesse. Pourtant, Jamère ne se voyait pas poursuivre pareille activité jusqu'à la fin de ses jours... quoiqu'à bien y penser, le jeune homme ne savait déjà pas de quoi serait fait son lendemain, alors, qu'on ne lui demande pas de se projeter sur un avenir aussi lointain !
Jamère sourit : sa vie était une véritable aventure, et chacun des jours la composant en représentaient une nouvelle histoire inattendue. Qu'aurait il pu vouloir de plus ? Partager cette existence avec sa charmante interlocutrice fut bien entendu la première réponse qui lui vint à l'esprit. Le sourire du jeune homme s'élargit encore devant la facilité avec laquelle il était tombé amoureux de Meïlhor. Car il ne pouvait s'agir de rien d'autre, et ce malgré le peu de connaissance qu'il avait d'elle.
Alors que Jamère nourrissait les plus romantiques pensées, tout en sirotant la boisson offerte par la jeune femme, Meïlhor revint le provoquer, avec en prime bien peu de subtilité.

- « En outre, j'ai d'autres talents que celui de mercenaire et je suis tout à fait enclin à t'en faire profiter. »

Le jeune homme faillit s'étrangler avec sa boisson mais, fort heureusement, sa peau mate masqua idéalement le feu que Jamère sentit monter à son visage. N'avait-elle donc peur de rien ? En l'observant, Jamère remarqua pourtant qu'elle même avait encore rougit. Mais était ce du fait de la boisson ou de ses propos impudiques, rien n'était certain. Elle se mit à rire, et le son cristallin était des plus doux aux oreilles de Jamère. Elle semblait beaucoup s'amuser de la situation, ainsi que de la gêne du jeune homme, mais Jamère doutait fort que ce fut là un comportement habituel chez elle : les pommettes enflammées de Meïlhor le criaient malgré les efforts de cette dernière pour paraître à son aise.

-  « J'ignorais que je te faisais autant d'effet mon cher Jamère. »


Entendre Meïlhor l’appeler par son prénom fit un drôle d'effet à Jamère, et sans doute le ton séducteur sur lequel elle l'avait prononcé y était-il pour quelque chose. Elle s'était de plus mise à le tutoyer, et prenait visiblement un malin plaisir à provoquer le jeune homme. Jamère acheva son verre pour tenter de reprendre contenance. Il n'était pas habitué à pareil exercice de charme. Oh, bien sûr il s'était déjà vu aborder par des représentantes de la gente féminine – quoique rarement, car la mine sombre du mercenaire n'inspirait généralement guère confiance –, mais il ne leurs prêtait alors que peu d'attention. Dans le cas présent, non seulement il ne savait comment réagir aux provocations hardies de la demoiselle à son côté, mais il avait en outre peine à masquer le trouble qu'elles lui inspiraient. Jamère réfléchissait furieusement, sans trouver de réponses convenables. Aussi, pour se donner davantage de temps, il héla une nouvelle fois la serveuse pour faire remplir leurs verres déjà vides. Une fois les commandes arrivées, Jamère prétexta-t-il de se désaltérer de nouveau, pour ainsi avoir le temps de peser ses mots. Une fois sa choppe à nouveau vide, il n'y tint plus. Peu lui importait finalement la bienséance : il n'avait qu'à suivre son instinct, car il serait grand temps d'aviser ensuite.
Se tournant vers Meïlhor, il plongea ses yeux dans ceux de la blonde, et approcha dans le même mouvement son visage de celui de la jeune femme. Elle ne fit pas mine de reculer, et bien au contraire, elle soutint le défi implicite de Jamère, réduisant même l'écart entre eux, se penchant imperceptiblement vers le jeune homme. Face à face, leurs fronts se touchant presque, leurs souffles se retrouvèrent mêlés.

-  « Bien sûr que je ne te suis pas insensible. En outre ce soir, tu as par deux fois déjà proféré d'audacieuses paroles, mais pour l'instant, rien de plus. Je t'en pris Meïlhor, surprend moi. »

Jamère n'en revenait lui même pas d'être l'auteur de tels propos, mais peu lui importait. Il ne regrettait en rien ses paroles, et, maintenant son regard bleu nuit fermement planté dans celui de sa charmante compagne, il guettait avidement la réaction de cette dernière, tout en lui adressant son plus beau sourire. Le teint sombre du mercenaire cachait à merveille son embarras, mais le jeune homme n'y pensait plus guère, car, aussi proche de sa belle qu'il l'était actuellement, bien peu de chose aurait pu le distraire.  


Dernière édition par Jamère le Mar 12 Avr 2016, 15:31, édité 1 fois
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Dim 10 Avr 2016, 05:28
Jamère commanda une nouvelle tournée cherchant probablement à gagner du temps. Je le laissais faire l'observant cependant à la dérobé. Plus la soirée avançait plus mes sentiments, comme mes pommettes, s’enflammaient. Le physique de Jamère n'était pas, je dois bien l'avouer, la seule chose qui m’attirais chez lui. Son apparente  maladresse m'attendrissait plus que de raison, sa jovialité qui jurait avec sa mine maussade s’avérait le plus doux des paradoxes. En outre sa voix grave chaude et sensuelle sonnait à mes oreilles comme la plus douce des mélodies. Je ne connaissais pourtant que très peu mon doux interlocuteur, mais la sensation qu'un lien indéfectible nous unissait ne me quittais pas depuis notre première rencontre à Diamant. Je ne discernais pas  réellement les sentiments que Jamère m'inspirait mais je ne m'en serais défaite pour rien dans ce monde. D'ailleurs, je n'aurais pas interrompu ce moment même si ma vie en avait dépendu. Je désirais profiter de chaque instant de cette soirée, pour pouvoir m'en souvenir durant les longues nuits que je passerais seule à l'avenir. Soudain une idée s'imposa à moi. Pourquoi devrais-je inéluctablement passer toutes mes nuits seule ? Jamère était également mercenaire ce qui l'obligeait assurément à voyager beaucoup. Il n'était pas insensé de penser que nous pouvions parfois voyager ensemble. Mais que me prenais-t' il ? Il n'était nullement dans mes habitudes de me projeter ainsi, d'accorder une confiance totale à un inconnu si charmant soit- il. Cependant lorsque Jamère était près de moi j'éprouvais un sentiment de sécurité qui m'avais toujours fait défaut. Mon instinct me dictait de lui faire confiance, pour une raison inconnue j'étais en mon fort intérieur convaincue que jamais mon inconnu ne ferait un quelconque acte pour me nuire. Faisant délibérément taire toutes mes craintes je décidais, pou la première fois de mon existence, de faire confiance à l'un de mes semblables. Lorsque la serveuse apporta nos boissons Jamère but la sienne rapidement. Il cherchait peut être à se donner du courage et cela m'arracha un sourire tendre. Il se tourna rapidement vers moi et plongea son regard bleu nuit dans le mien  et approcha dans le même mouvement son visage du mien. M'amusant de son audace je réduisais encore d'avantage l'espace qui nous séparais. Nos visages étaient si proche que nos fronts se touchaient presque. Cette toute nouvelle proximité éveillait en moi un profond bien être. L'odeur de Jamère sentait le soleil et le blé récoltait dans les champs. Cela provenait probablement de mon imagination, mais cette odeur résonnait en moi comme une impression d'avoir trouvé mon foyer.

-  « Bien sûr que je ne te suis pas insensible. En outre ce soir, tu as par deux fois déjà proféré d'audacieuses paroles, mais pour l'instant, rien de plus. Je t'en pris Meïlhor, surprend moi. »
Une lueur malicieuse anima le regard de mon interlocuteur. Ainsi il répondait enfin à mes provocation, voilà qui s'avérait intéressant. L'entendre prononcer mon prénom me troublais plus que de raison. En outre, son regard s'avérait d'une intensité inimaginable et je me figeais quelques instants à humer son odeur, me noyant dans ses yeux sombre. Ce moment aurait pût durer une éternité, mais soudain l'envie d'effacer la distance qui nous séparait se fit pressente
Avec une douceur dont je m'ignorais être pourvue je caressais la joue de Jamère n’interrompant pas pour autant notre échange de regard. A mon geste il répondu par un léger sourire. Je laissais mes doigts courir le long de sa joue descendant doucement le long de son cou. Il frissonna légèrement ce qui déclencha l 'un de mes sourires. Je profitais tout à mon aise de ce contact léger. Il s'abandonnait à mes tendres caresses fermant légèrement les yeux. J'approchais lentement mon visage du sien et posait délicatement mes lèvres sur les siennes n'ayant cure de ce qui se passait dans la taverne. A cette instant il n'y avait que Jamère et moi le reste n'avait aucune importance. Il ne tarda pas à répondre à mon baiser avec la même tendresse que celle de mon souvenir. Mon bel inconnu glissa une main dans mes cheveux jouant quelque peu avec les mèches de ma chevelure. Durant notre étreinte la sensation d'être entière pour la deuxième fois de mon existence s'imposa à moi. Ce moment était d'une extrême douceur et à regret je décidais d’interrompre notre baiser pour retrouver quelque peu mon souffle. Cependant je plaçais délicatement mon front sur celui de Jamère ne désirant guère m'éloigner de lui. Dans un chuchotement je répondait à la provocation précédente du beau jeune homme
«  Es tu suffisamment surpris ou veux tu que nous continuons cette discussion dans un endroit plus intime ? Avant que tu ne rentre dans cette auberge j'y ai pris une chambre à l'étage. Je t'y invite donc si cela te sied. »
Mes pommettes rougissaient derechef mais j''y prêtais à présent nulle attention. Seul Jamère contait désormais le reste devenant de ce fait insignifiant.  Je m'étais exprimé dans un souffle n’interrompant nullement mes caresses sur la joue de mon charmant compagnon. M'abandonnant à la grâce de ce moment je fermais les yeux.
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Lun 11 Avr 2016, 17:36
Meïlhor ne cilla pas le moins du monde, ni ne détourna les yeux. Jamère en avait le souffle court, et son esprit s'embrumait de plus en plus, sans que l'alcool en soit seul responsable. Le regard de la jeune femme avait quelque chose de magnétique, et Jamère ne pouvait plus lui même détacher ses yeux des deux lacs bleus lui faisant face.
Dans un geste très lent, Meïlhor leva le bras, et c'est avec une tendresse inouïe qu'elle porta sa main à la joue de Jamère, comme elle l'avait déjà fait dans la forêt de Diamant, au temps de leur première rencontre... Le contact en était plus léger que celui d'une plume sur le visage du jeune homme, et il demeura parfaitement immobile, comme si cette main sur sa pommette était un oiseau qui risquait de s'envoler s'il se montrait trop brusque. Jamère ne put cependant empêcher le sourire qui germa sur ses lèvres, en réponse au geste de la jeune femme. Cette dernière dut prendre cela comme une invitation à la poursuite de son exploration, car elle laissa sa main tomber doucement dans le cou de Jamère, suivant la ligne de sa mâchoire, l'effleurant délicatement du bout des doigts.
Cette fois, le mercenaire ne put s’empêcher de frisonner légèrement, s'abandonnant tout entier à Meïlhor, ne voyant plus qu'elle, et ne se souciant alors de plus rien d'autre. Cette dernière souriait aussi, et cela renforçait encore l'éclat de la lumière dont elle était nimbée.
Ainsi bercé, les yeux de Jamère se fermèrent lentement de leur propre chef. Mais lorsque la jeune femme posa ses lèvres sur les siennes, il s'éveilla complètement, pour ne rien manquer de la douceur de l'instant. Qu'ils soient alors tout deux au milieu d'une taverne bondée ne lui traversa même pas l'esprit. Il n'avait que Meïlhor en tête, et c'était bien assez, car il ne désirait alors rien de plus.
Sans même s'en rendre vraiment compte, Jamère laissa sa main se perdre dans les cheveux de sa belle, jouant avec les lourdes mèches cendrées. Pour rien au monde il n'aurait interrompu ce baiser. Mais Meïlhor fini par s'éloigner, de quelque centimètre seulement, mais c'était déjà trop. Jamère en profita cependant pour reprendre un souffle qui commençait à lui manquer, tout en notant avec un amusement certain la teinte de plus en plus vive des pommettes de la jeune femme.

- «  Es tu suffisamment surpris ou veux tu que nous continuons cette discussion dans un endroit plus intime ? Avant que tu ne rentre dans cette auberge, j'y ai pris une chambre à l'étage. Je t'y invite donc si cela te sied. »

A peine était-il parvenu a retrouver son calme que déjà la jeune femme cherchait de nouveau à provoquer Jamère. Mais à la vérité, face à pareille invitation, que pouvait-il répondre d'autre que...

- « Surpris, assurément. Quoi que ce soit un brin prévisible, il est toujours agréable de se faire embrasser ainsi. Pour ce qui est de ton invitation, je crois que ce soir, je te suivrais jusqu'au bout du monde si tu me le demandais ».

« Jusqu'au bout du monde et plus loin encore s'il le fallait » , songea-t-il ensuite. Et pas seulement ce soir. Jamère se fit la secrète promesse de ne plus jamais laisser la jeune femme s'éloigner de lui sans bonnes raisons. Mais pour l'heure, il avait l'occasion rêver de passer la nuit avec elle, et cela semblait un début très prometteur. Sans doute se sentait-il plus détendu qu'à l'accoutumé pour suivre ainsi aveuglément une inconnue qu'il savait potentiellement dangereuse – après tout il avait déjà vu la jeune femme tuer quelqu'un de sang froid – . Mais le sentiment de confiance absolue qu'il ressentait pour Meïlhor l'aurait poussé a commettre les plus grandes folies le sourire aux lèvres.
Il vida le reste de boisson demeurant au fond de son verre, et plongea de nouveau dans le regard de la jeune femme.

- « Enfin, pour l'heure, note que l'étage de l'auberge n'irais mieux que le bout du monde ».

Il assorti sa boutade d'un demi sourire, se sentant malgré tout plus fatigué qu'il ne voulait l'admettre.


Dernière édition par Jamère le Mar 12 Avr 2016, 15:56, édité 2 fois
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Mar 12 Avr 2016, 12:49
« Surpris, assurément. Quoi que ce soit un brin prévisible, il est toujours agréable de se faire embrasser ainsi. Pour ce qui est de ton invitation, je crois que ce soir, je te suivrais jusqu'au bout du monde si tu me le demandais ».

Sur ces mots Jamère termina son verre et repris en plongeant à nouveau ses yeux dans les miens.
« Enfin, pour l'heure, note que l'étage de l'auberge m' irais mieux que le bout du monde ».
Il assortit sa tirade du plus charmant des sourires. Ainsi donc il me suivrait ce soir jusqu'au bout du monde. Seulement ce soir ou était-ce simplement là une figure de style, qui laissait présager que de nombreuses autres nuit restait à venir. Pour l'heure partager une nuit avec mon interlocuteur provoquait en moi une joie mais aussi une certaine crainte. Une pensée immergea dans mon esprit, combien de jeune femme l'avait embrasser ainsi ? Une jalousie sourde germa en moi. En outre cela ne devait pas gâcher ce moment. Cependant, je l'invitais à l'étage sans le connaître et en lui témoignant une confiance sans borne. Il pourrait très aisément profiter de la situation, mais pour une raison qui m'échappais alors j'étais certaine qu'il ne le ferait pas. La présence de Jamère à mes cotés me rendais confiante, joyeuse, franche et sereine. Je dois bien admettre que je n'étais pas certaine des sentiments que ces changement opéraient sur moi. Mon naturel manipulateur, discret, suspicieux et un brin paranoïaque m'avais souvent permis de rester en vie. Cependant, ce soir je ne désirais qu'être au plus près de mon doux Jamère . J'ignorais donc consciemment toute prudence. Adressant un sourire espiègle au mercenaire je me levais allant prendre sa main dans la mienne.

« alors suis moi »
Éclatant d'un rire léger je ne lui laissais pas le temps de riposter et le conduisit à l'étage. Il n'était évidement pas correcte pour une jeune fille d'inviter ainsi un homme dans sa chambre, mais je n'avais cure des pensées des badauds. Seul Jamère m'importais. Arrivés dans la chambre, je déposais la lourde cape en fourrure sur le petit bureau placé à coté de ma couche.
Me retournant vers mon invité je continuais notre jeu de séduction.

«  A moins que tu désires la récupérer ? Je te préviens si telle est le cas il va falloir que tu viennes la chercher toi même.»
J'accompagnais mes dires de mon air le plus innocent. Jamère s'approcha quelque peu de moi
« Je te la laisse de bon grès, tu as l'air de t'y être attachée. »
sa tirade m'arracha un sourire. A dire vrai ce n'étais nullement à la cape que j'étais attachée, mais cela je ne l'aurais jamais révélé même sous la torture. J'avais toujours pensé que révéler ces sentiments était une preuve de faiblesse et je ne serais jamais faible. Je gardais donc toujours mes sensations pour moi. Un autre vestige de l'éducation de Jubey me semblait-il, mais cela également avait contribuer à ma survie. Il pouvait  s'avérer dangereux de faire confiance, être seule était pour moi une manière de se protéger des autre. Cependant Jamère était différent de lui je ne ressentais nullement le besoin de me méfier. J'avais au contraire envie de m'abandonner à lui sans retenue. Nous étions seule dans ma chambre et j'avais envie qu'il me serre dans ses bras.
J’effaçais donc la distance qui nous séparait en quelque pas et me mis face à lui tendant le visage vers le sien attendant un baiser de sa part. Je plongeais mon regard dans le sien un léger sourire au lèvre. Sa réponse ne se fit pas attendre et il glissa une main sous mon menton plaçant ses lèvres lentement sur les miennes avec un infinie douceur. L'envie de le sentir plus proche de moi me poussa à me plaquer d'avantage contre lui une main s'égarant dans sa tignasse brune, l'autre dans son dos me maintenais fermement contre lui. Ce baiser dans un premier temps doux et tendre se fit de plus en plus intense. Jamère dans une idée soudaine, me semblait-il, me souleva comme une princesse et me déposa délicatement sur le lit. Cette prise d'initiative quelque peu inattendu m'arracha un rire léger. Je décidais de m'allonger sur le lit les joues en feux. Jamère s'allongea à mon côté et nous reprîmes notre étreinte là ou nous nous étions arrêté et ce jusqu'au bout de la nuit.
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Sam 16 Avr 2016, 09:56
- « Alors suis moi ».

Il aurait était impossible à la jeune femme de se montrer plus directe ou plus franche. Comme pour adoucir ses paroles, elle laissa échapper un rire léger, au son cristallin, qui ravi Jamère, lui arrachant un énième sourire béat. Meïlhor avait, pour sa part, toujours de charmantes couleurs au visage, et elle semblait très à son aise, aussi le jeune homme eut-il des remords : avait il trop incité la jeune femme à boire ? Un tel comportement aurait été tout sauf chevaleresque. Mais le mercenaire chassa bien vite ces pensées désagréables : lui même avait un peu abusé de boisson ce soir, et à en croire sa première rencontre avec Meïlhor, il avait autant à craindre d'elle – si ce n'est davantage – que l'inverse.
Il la suivit donc le cœur léger lorsqu'elle quitta la table, et qu'elle gagna l'étage de l'auberge. Durant tout le temps que dura le trajet jusqu'à la chambre, Jamère n’eut d'yeux que pour la jeune femme. Tombait-il dans un nouveau guet-apens ? Au final peu lui importait, tant qu'il pouvait rester en compagnie de Meïlhor.
La chambre louée par la jeune femme était d'allure somme toute spartiate, mais bien entretenue, et Jamère ne demandait alors rien de plus. En passant le seuil de la porte, il eu le temps de voir Meïlhor reposer sa lourde cape de fourrure sur l'un des rares meubles de la pièce. En coulant un regard qui se voulait doux et innocent vers le mercenaire, elle sembla chercher à le provoquer encore un peu :

- «  A moins que tu désires la récupérer ? Je te préviens si tel est le cas, il va falloir que tu viennes la chercher toi même


Jamère ne s'était jamais montrer particulièrement bon orateur, n'ayant que peu d’intérêt pour les sarcasmes, l'ironie, et tout ces jeux de langage. Mais aux défis et autres provocations de Meïlhor, il prenait un malin plaisir à répondre. Il ferma la porte de la chambre en la poussant du pied avec désinvolture, puis, faisant quelques pas lents dans la direction de la jeune femme, il s'amusa à lui répondre sur son ton le plus charmeur :

-  « Je te la laisse de bon grès, tu as l'air de t'y être attachée. »

Elle lui répondit avec un nouveau sourire éclatant, assurément capable de faire fondre même les plus insensibles. De son pas léger, elle traversa la chambre, achevant de réduire la distance qui les avaient jusque là séparé, pour finir par tendre son visage vers Jamère. Elle souriait toujours, quoique plus légèrement à présent. Ses yeux plantés dans ceux du jeune homme, elle attendait visiblement un premier pas de la part de ce dernier.
Jamère ne se fit pas prier plus longtemps : saisissant délicatement le fin menton de la jeune, il éleva le visage de cette dernière pour l'embrasser à nouveau, en mettant toute la douceur du monde dans son geste. Meïlhor était bien plus petite que lui – elle faisait pour tout dire plus d'une tête de moins ! – aussi Jamère devait il se pencher légèrement pour se placer à la hauteur de son amante. Alors qu'ils s'embrassaient, cette dernière s'accrocha à lui : une main perdue dans les cheveux sombres du jeune homme, l'autre s'agrippant dans son dos. Les gestes de la jeune femme avaient presque un aspect inquiet et possessif. Mais tout à sa joie de la tenir enfin dans ses bras, Jamère ne s'en souciait guère. Pris d'inspiration romantique, celui ci souleva – aisément, cela va sans dire – Meïlhor du sol, pour la déposer sur son lit à la manière des princesses habitant les contes et légendes que le jeune homme affectionnait tant. Un faible écho de la musique joué au rez-de-chaussée leur parvenait encore, mais à sa non plus, Jamère ne prêtait plus la moindre attention. Il rejoignit sa belle dans le lit, et il passèrent la nuit ensemble, comme dans les songes les plus fous du jeune homme.

Dans le petit matin brumeux, alors que Jamère dort encore comme un bienheureux, une ombre fluette s'extirpe des couvertures sans le moindre bruit. Ses affaires sont déjà prêtent – elles sont toujours prêtes – aussi n'a-t-elle plus qu'à passer sa lourde cape sur ses frêles épaules. Avec l'un des morceaux de charbon qui subsistent de la flambé de la veille au fond de la cheminé, l'ombre griffonne quelques mots à même le plancher. Son office terminée, elle file comme un souffle d'air par la fenêtre, avec juste un dernier regard pour le bel endormi.

Les premiers rayons du soleil accompagnés par des gazouillements joyeux d'oiseau tirèrent Jamère de son sommeil. Le jeune homme n'aurait pu souhaiter réveil plus doux. En émergeant de sa torpeur matinale avec une lenteur effarante, un sourire étira ses lèvres au souvenir de la nuit qu'il venait de passer. Il se tourna aussi doucement que possible, pensant trouver sa belle encore dans les bras de Morphée. Mais aux côtés du jeune homme, la place est vide. Dans un geste brusque, Jamère fit voler les draps. Mais Meïlhor n'était nul part. Quelque peu dépité, le jeune homme finit néanmoins par se lever, quoique sans grande conviction. Mais au pied du lit, à même le sol, il découvrit un message rédigé à la hâte : Retrouve moi si tu le peux (again).
Jamère parti alors d'un grand éclat de rire. Ce défi ressemblait tout à fait à la jeune femme. Et bien soit, il la retrouverait une nouvelle fois, dut-il pour cela parcourir même les territoires inconnus !
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Parandar
Lun 21 Nov 2016, 21:27
Bonjour !

Le RP est-il toujours d'actualité ? Sans réponse elle sera déplacée le [jour] [mois] dans les Archives.
Parandar
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