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À la claire fontaine [libre]

Taëva
Mer 30 Mar 2016, 18:41

Je quitta ce que les dieux appelaient la place publique, laissant derrière moi un Parandar dominant sur son trône. Un autre dieu pris ma place devant lui pour un autre sujet, une autre demande. C’était la journée des convocations ma foi. Le Saint Père était occupé. Une fois seule, je laissa glisser un soupire de soulagement entre mes lèvres peint de rouge. Je ne serai tranquille dans ma tête que lorsque tout ceci serait terminé. La paix reviendrait alors en moi. Ce serait avec un grand plaisir. Mais pour l’instant, il me fallait reprendre les images de divinités parfaites et cacher l’eau trouble en moi. Je relevai le bas de ma longue robe pour gravir les quelques marches menant sur les sentiers qui reliaient les domaines des dieux entre eux révélant des pieds nues et pâles. À travers ses chemins se trouvaient des jardins et des fontaines où la force des dieux circulaient. Elles contenaient le nectar des immortels. Le breuvage dont toutes créatures célestes devaient se délecter après une longue visite dans le monde des mortels. Il s’agissait de la nourriture des dieux en quelque sorte. Il y avait bons nombres d’années que je n’en avais pas humecté mes lèvres. Cette eau divine dont nous pouvions nous passer, était dans mes souvenirs d’une saveur fade, presque amer. J’y contemplai d’ailleurs mon reflet pendant un instant. Toujours aussi petite, mais j’avais repris des couleurs. Ma peau grisâtre s’était teintée de rose la rendant plus similaire à celle des Hommes. C’était d’ailleurs à leur image que les dieux s’habillaient. Tous arboraient les teints pêche ainsi que la morphologie des bipèdes. Il y avait si longtemps que je n’avais vu de dieux… Tel ne fut pas ma surprise de voir que plus aucun d’entre eux ne laissaient leur essence prendre le contrôle de leur physionomie. Je devais avouer que j’avais abandonné la mienne dans ma rotonde. Pouvais-je leur en vouloir? J’avais en effet revêtu une robe noire en voile qui tombait sur ma silhouette fine. La lumière qui ne s’éteignait jamais dans le monde divin se reflétait  au travers le fin tissu dessinant mes courbes. Dans mon dos reposait une chevelure blanche, terne et drue. De fines mèches encadraient mon visage. Mes lèvres rouges, mon nez étroit et mon regard dissimulé sous un masque blanc sans perforations. Celui-ci couvrait mon visage à partir du nez et des pommettes pour s’arrêter sur le sommet de ma tête, un peu plus loin que la racine de mes cheveux soustrayant mon regard de la vue de autres.

Je me détournai de mon reflet. Si triste…  Je me promis qu’un jour plus très loin il retrouverait sa vraie nature. Un sourire vrai étirerait mes lèvres. De vrais sentiments éclaireraient mon visage. Je serais à nouveau vrai. Mais d’ici là, il me fallait supporter. Rien de plus. Ma condition était temporaire. Je m’assis sur le rebord de pierre de la fontaine de jouvence. Dos à ce reflet qui me chagrinait, je regardais droit devant moi. Mais la lassitude qui y défilait… Dans un soupir, je me retournai de nouveau afin de venir taquiner la surface de la fontaine avec mon doigt. Une ondulation. Deux ondulations. Trois ondulations.  L’agitation s’amenuisa puis l’eau divine retrouva le calme d’antan. Si seulement moi aussi je pouvais retrouver mon calme aussi facilement. Je fermai les yeux. Autour de moi régnait un silence total. Dans le monde divin, le son ne se promenait pas comme dans le monde des mortels. Était-ce pour le mieux? Les dieux se plaisaient du calme. Ils menaient une vie simple et luxueuse. La majorité d’entre eux n’avait jamais connu le chaos. La plupart n’avaient jamais mis les pieds dans le monde des vivants. Ils ne connaissaient rien de ce monde sur lequel il fallait veiller. Ils menaient leur existence dans la tranquillité et l’insouciance. À cet instant, j’aurais cru entendre le chant d’un oiseau au creux de mon oreille m’arrachant un sourire tendre. J’aimais mes pouvoirs. J’ouvris mes yeux pour chercher du regard le volatile illusoire issu de mes souvenirs.


- Bonsoir.

- Au revoir.

J’avais répondu par réflexe. Je n’aimais pas rencontrer de nouvelle divinité. Ils m’irritaient. Valait mieux être directe pour plus de compréhension. Sans même chercher à voir qui m’avait adressé la parole, je continuai de surveiller le ciel au dessus de moi. Mais l’oiseau qui avait naquit dans mon esprit était déjà bien loin. Les pas de l’intrus derrière moi étaient audibles. Ils se déplacèrent. J’espérai que ce soit vers d’autres fontaines.

[HJ: Libre à vous d’être ce visiteur ou celui qui suit.]
Taëva
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Jeu 31 Mar 2016, 16:05
Il devait sortir de son domaine. Il n’appréciait pas particulièrement se trimballer dans le monde Céleste. Il n’appréciait pas vraiment la majorité des Dieux et cela lui semblait aussi réciproque. Quoi qu’il en soit, il savait tout de même bien se tenir en leur présence, bien que parfois il avait simplement envie de semer légèrement le chaos et de rendre l’endroit un peu plus à son goût. Bien entendu, Parandar n’aurait très certainement pas apprécié et il n’avait pas non plus envie de se faire tenir à l’œil plus qu’il n’y fallait et encore moins être déchu ou pire encore, qu’on cherche à le détruire. Il n’y avait malheureusement pas grand-chose à faire contre des Dieux suprêmes et il respectait cela. Ce n’était pas nécessairement par crainte, mais bien franchement par pure respect.

Quoi qu’il en soit, il avait quelques questions à lui poser, à savoir son niveau acceptable d’intervention dans le monde mortel qu’il voulait mettre au clair. Après les évènements sur les Ombres, il avait dû se tenir tranquille alors qu’il aurait bien volontiers d’avantage soutenu le Dieux Shaan, qui en avait perdu son essence à temps se battre. Il n’avait pas autant de bonnes raisons que lui de s’en  mêler, semblait-il. Pourtant, son domaine selon lui avait été directement touché. La majorité du peuple croyait que c’était son œuvre, d’autres avaient détruit quelques sépultures en son honneur. Bien qu’il n’avait jamais été un Dieu apprécier par les mortels, ce faire profané ainsi à cause d’un autre Dieu lui avait bien entendu donner envie de participer à ce combat céleste, mais non. Il avait été mis à l’écart et plutôt bien avisé de ne pas s’en mêler. Cela lui prendra probablement quelques siècles pour se remettre de cette colère intérieure qui fulminait en lui. C’était donc avec l’espoir que Parandar lui permette une plus grande intervention pour refaire la place qui lui était dû un peu plus… Intensément, qu’il était allé le rencontrer.

Qu’elle ne fut pas sa grande surprise, frôlant presque le désarroi, de voir qu’il n’était pas le seul Dieu à vouloir le rencontrer. Il se refusa bien entendu de faire sagement la file comme les autres et choisi tout simplement de tourner les talons, non sans laissé une certaine obscurité l’entouré. Il aurait probablement dû faire preuve de patience comme les autres, mais il n’avait pas envie. Parandar l’avait vue. Il était clair que celui-ci avait remarqué son humeur. Il n’irait sans aucun doute pas le rencontrer pour savoir ce qui le dérangeait tant. Le bon côté des choses était au moins qu’il le savait.

Il marcha donc pour retourner tout simplement dans son lieu de prédilection. Songeant à une activité quelconque pour le faire décompressé. Peut-être crée quelques Monstres, peut-être espionner un peu sa fille qui le gonflait de fierté ou tout simplement plongé une partie du continent dans la noirceur la plus totale sans aucune raison. Rien que pour la beauté de voir un monde plongé dans l’obscurité.

Sous cette magnifique vision du monde mortel, il eut sans doute une pointe de sourire dans l’ombre qu’il était. Avançant d’un pas déterminé comme à son habitude, il repéra prêt de la fontaine une silhouette. Habituellement, il aurait passé son chemin sans même s’en soucier, mais cette silhouette lui sonnais quelque chose de famillier, mais pourtant si lointain. Une ancienne Déesse sans doute. Il s’approcha un peu et reconnu son essence, mais son apparence était encore à déterminer.

-Bonjour

C’était-il surpris lui-même à prononcer. Il n’eut pas vraiment la chance de se remettre de la surprise d’entendre sa propre voix, que celle-ci lui répondit sèchement une réplique à laquelle il ne s’attendait pas vraiment. Enfin, il était vrai que la majorité des Dieux l’évitait comme la peste. Il sentie en lui une pointe d’irritation le submerger, mais au lieu de partir, il s’approcha, se plaçant devant elle afin qu’elle le voit et que lui, puisse la voir de face, car il n’était toujours pas certains de son identité. Elle semblait… Il ne savait pas. Il se doutait que c’était son humeur habituelle, même s’il ne la connaissait pas vraiment. Son visage était à moitié couvert et son allure semblait temporaire. Peut-être une sorte de laisser-aller ou peut-être aussi qu’elle se remettait de quelque chose. Chaque Dieux avait sa propre façon. Étrangement, il resta planté là, à l’observé, curieux. Peut-être un peu fasciné.

Elle n’était pas comme ces autres Déesses au visage et aux apparences identique à celle des plus belles mortelles que les continents puisse porté. Ce n’était de toute façon pas vraiment le genre de chose qu’il appréciait. Il appréciait plus les Dieux qui étaient fidel avec leur propre domaine. Le descriptif de beauté mortel n’avait pas le même sens pour lui. Il ne l’était pas après tout. Il la trouvait donc… Belle. Belle ainsi, incomplète, mystérieuse. Véridique. Peut-être un peu brisé. Quoi qu’il en soit, il leva les yeux vers où le regard de celle-ci était poser. Il crut deviner une silhouette volatile y disparaître. Il hésita donc un moment. S’il se trompait, il se ridiculiserait.

-Taëva?...

Sa question trahis un peu son insécurité face à l’identité de son interlocutrice et il n’apprécia pas vraiment cela. Maintenant, il ne savait pas plus quoi dire ou quoi ajouté. Il semblait la déranger plus qu’autre chose. Elle n’ont plus, ne semblait pas d’humeur dignement joviale, c’était sans doute pour cela qu’il s’en était approché, entre autre. Mais si c’était réellement elle, peut-être se rappellerait-elle un peu de lui. Ils c’étaient déjà brièvement croisés, sans plus. Après tout, la majorité l’évitait comme la peste. Il n’avait pourtant pas si mauvais caractère. C’était sans doute son humeur que l’on appréciait moins.



Anonymous
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Taëva
Lun 11 Avr 2016, 11:23
Le visiteur se tenait toujours derrière moi en silence. Cela me mit mal à l’aise. Je pouvais sentir sur moi son regard insistant. Ce genre de regard curieux que je détestais. Je craignais que l’on perce mon secret, mon masque, ma barrière. Voilà pourquoi je préférais me montrer plus hostile envers l’un et chacun. Mais voilà que ma réplique ne semblait pas l’avoir atteint. N’avait-il pas appris à lire entre les lignes… Que les jeunes dieux pouvaient être lents d’esprit. Ils n’avaient jamais connu que le meilleur de ce monde. Ils étaient d’une insouciance lamentable. J’allais soupirer de lassitude lorsque mon nom fut prononcé avec incertitude. Cette voix… J’hésitais à me retourner. En même temps, ça aurait été impoli pour mon interlocuteur que je l’ignore plus que je ne le faisais déjà. De plus, pour qu’il connaisse mon nom, il ne s’agissait pas de n’importe quel petit dieu mineur. Il y avait si longtemps que je ne m’étais pas présenter. On ne me connaissait pas partout dans le monde divin après tout. Lentement, je me retournai vers le dieu qui s’était adressé à moi. Grand, bien bâtis, une peau très pâle, tout comme sa chevelure. Une atmosphère un peu froide se dégageait de lui bien que présentement, il semblait surtout incertain. À vrai dire, à mon gout, il était séduisant. À l’image de mon… Ah non. C’était vrai. Ce fils n’existait plus. Inutile de m’embrouiller plus. Quoi qu’il en soit, l’être qui me faisait face avait tout pour que je me souvienne de lui. Or, ce n’était pas le cas. Ma bouche s’entrouvrit, mais aucun mot n’en sortit. Bien sur que je le voyais correctement. Les dieux sont des être immatériels. Ils n’ont pas besoin de l’organe œil pour voir. Ils voient avec leur sens. Ils pourraient n’être qu’une boule d’énergie qu’ils verraient ce qui les entoure. Il s’agissait juste que… il y avait si longtemps que je n’avais vu personne surgir ainsi de mon passé. Eïlean était bien la seule à avoir pris soin de me fréquenter un siècle de temps en temps. Et encore. Ne m’avait-il pas pris un certain temps pour reconnaitre son énergie. Il me fallut encore un moment pour prendre pleinement conscience de l’énergie qui composait ce dieu.

-Pardon… Je ne… hum…Votre nom…


J’étais probablement encore plus incertaine que lui. Je le savais. Je savais tout. Son nom était à quelque part dans mes connaissances, mais l’atteindre était un périple soudainement long. J’avais levé une main hésitante vers mon visage. Je cherchais, analysant tout ce que je pouvais sur ce dieu qui se tenait bien droit devant moi.

- BEHEMOTH! Douce Sveter. J’ai cru qu’il ne me reviendrait jamais.

Soudainement, mon corps se libéra de sa tension. Ma poitrine se dégonfla d’un soupire de soulagement. J’avais eu peur. S’il avait fallu que la vérité oublie. Ma main caressa doucement ma joue. Une habitude que j’avais prise pour me rassurer.

-Navré, cher. Je reviens de loin. Mes excuses.

Un peu plus sur de moi-même, je le rassura d’un sourire tendre avant de me redresser. Je complétai de mon coté le chemin qui nous séparait toujours. Maintenant face à face, je ne pouvais que constater à quel point j’étais petite comparer à lui.  Sa taille n’était pourtant en rien comparable à la prestance de Parandar. Et c’était à son honneur, à vrai dire. Il faisait meilleur de se retrouver devant Behemoth que devant le Saint-Père des dieux. Ses traits sévères et la profondeur de son regard étaient mêmes plaisants à contempler selon moi. Il faisait longtemps que je ne l’avais pas vu. À vrai dire... pas depuis que je m’étais réfugié dans mon propre univers me coupant de tous contact pour y vivre la malédiction. Cela n’avait pas empêché les indésirables toutefois de venir me harceler. Mais tout ceci serait bientôt derrière moi. Je me devais de me concentrer sur celui qui se tenait devant moi. J’avais souvent tendance à perdre le fil de la réalité à trop penser. Je me permis d’étirer ma main jusqu’à son bras. Nos deux peaux se touchèrent quelques instants et il me parut si bon de toucher un autre être à la peau aussi froide que la mienne. Un contact amical pour me rassurer surtout. Il était vraiment devant moi. Il n’était pas une illusion de ma propre imagination. Je n’étais pas folle. Ce dieu probablement aussi vieux que moi existait.

- Vous êtes venu profiter des sentiers ?

Demandais-je pour faire la conversation avec lui. Bien que je quittais ma rotonde depuis un moment déjà pour voir Parandar à ses demandes, je n’avais pas l’habitude de m’éterniser dans cette partie de notre monde. Je me contentais souvent de rentrer pour retrouver quiétude et solitude. Mais de le croiser m’insisterait probablement à changer mes habitudes désormais.
Taëva
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Jeu 14 Avr 2016, 17:14
L’attente d’une réponse de la Déesse lui parut étrangement interminable. L’apparence de celle-ci et cette étrange fragilité Céleste qu’elle dégageait lui donnèrent envie d’adoucir la sienne. Il ne pensait pas qu’elle le craindrait, pas du tout, mais… En fait, il ne savait pas vraiment pourquoi son physique se transforma instantanément en l’apparence humanoïde qu’il prenait naturellement lorsqu’il avait à le faire ou en ressentait le besoin, comme en ce moment. Il regretta légèrement son idée lorsque celle-ci fini par se retourner et l’observé avec une certaine hésitation à son tour. Elle ne le reconnaissait pas. Cela lui arracha tout de même un certain sourire en coin, au moins, il n’était pas le seul, visiblement. Il fallait dire qu’il ne l’avait finalement peut-être pas autant aidé, car à la simple vue de son apparence Céleste naturelle, elle n’aurait pas hésité. Les Dieux ayant plusieurs tours dans leur sac, il était persuadé qu’elle pouvait néanmoins reconnaitre son énergie typique.

Puis, son nom fut prononcé comme une douce délivrance des méandres des souvenirs de son interlocutrice. Il se contenta une respectueuse inclinaison de la tête à son égard en guise de salutation plus solennelle. Après tout, il avait devant lui une Déesse tout aussi ancienne que lui, sinon plus et, étant un peu vieux jeu, il gardait ses vieilles habitudes. Il observa celle-ci sans la moindre gêne. Après tout, il ne connaissait pas réellement ce sentiment. Lui, il n’éprouvait que très peu de choses en général.

Taëva se redressa et s’approcha de lui doucement. Il put se permettre de la contempler un peu plus et il s’en voulu un moment de ne pas garder autant contact avec certain Dieux qu’il le devrait peut-être. Il n’avait eu aucune nouvelle de celle-ci et n’avait jamais pensée à en prendre maintenant qu’il l’avait devant elle. Trop occuper à éviter la majorité des autres entités Célestes lui-même. Il regrettait un peu son choix. Elle ne semblait pas en excellent état, mais il préféra ne pas s’y attarder outre mesure pour le moment, bien qu’un certain inconfort l’ait gagné. Non pas pour son apparence plus frêle que dans ses souvenirs, mais plutôt parce-qu’il se demandait si peut-être il aurait pu y changer quelque chose. Cet inconfort venait aussi un peu du fait qu’il se surprenait lui-même à s’inquiéter réellement d’une autre entité Céleste.

Lorsqu’elle lui toucha doucement le bras, il fut ramené de ses songes durant un moment. Son seul réflexe fut de lui prendre doucement la main afin d’y déposer un baiser respectueux. Après tout, la Déesse de la vérité avait toujours eut ce petit quelque chose qui lui donnait envie de faire les choses plus… Douces. Étrangement. Cela faisait longtemps, bien, bien longtemps tout ceci et il lui fallait fouiller dans les méandres de ses souvenirs un peu lui aussi, bien qu’il n’avait aucune idée du présent chaos qui pouvait habiter la Déesse avant qu’elle ne lui mentionne à quel point elle venait de loin et par le fait que ses souvenirs avaient du mal à vouloir réapparaître. Il se contenta de sourire en hochant la tête. Comment lui en tenir une quelconque rancune? Il n’était pas ainsi.

Elle lui posa ensuite une question. Question bien simple qui le fit aussitôt hocher négativement de la tête. Contempler les sentiers? Non, pas du tout. Il c’était vraiment éternisé sur celui-ci parce-qu’il avait entrevue sa présence et que cela l’avait attiré vers elle. Pourquoi? Bonne question, en fait. Il n’avait jamais vraiment eu d’animosité entre les deux être Céleste, cela avait donc tout pour l’aider. Il était aussi rare maintenant de croisé des Dieux aussi ancien qu’elle pour la simple et bonne raison que soit ils étaient enfermé dans leur rotondes, soit qu’ils n’étaient plus, tout simplement. Il aurait pu répondre à sa question, mais il préféra poser la sienne avant. C’était sans doute un peu impoli de sa part, mais il ne s’en rendit pas vraiment compte. Il avait envie d’en savoir un peu plus sur Taëva, depuis tout ce long moment d’absence.

-Pardonnez mon ignorance Taëva, mais vous dites que vous revenez de loin et vous me sembler… Vous remettre lentement de quelque chose. Avez-vous eu des soucis? Peut-être pourrais-je vous offrir une aide quelconque? Si tel est le cas, je vous prie de bien vouloir m’en faire part. Rien ne saurait être trop demandé pour vous.

Ça sonnait peut-être un peu charmeur en soit, mais ce n’étais pas réellement ce qu’il songeait. Il voulait simplement indiquer, peut-être maladroitement à la Déesse qu’il serait prêt à lui venir en aide si elle avait besoin de quoi que ce soit. Oh, il n’aurait pas offert cette aide à n’importe quel Dieux. D’un autre côté, il craignait bien que le mal qui infligeait Taëva fût passé et que justement, elle se remette doucement de quelconques ravages. Il espérait au moins que ses paroles sauraient la convaincre du fait qu’il désirait l’aider au mieux de ses capacités si cela était possible. Même s’il s’y prenait un peu… Tard. Il quitta finalement son interlocutrice du regard un petit moment pour observer les alentours.

-Sinon pour répondre à votre question, non. Je ne suis pas venu profiter des sentiers. Je retournais tout simplement dans ma rotonde lorsque j’ai ressenti votre essence tout en vous ayant entre vue à la fois. Je revenais d’un essai pour m’entretenir avec Parandar, mais voyant la quantité plutôt importante de Dieux, j’ai choisi de tourner les talons et de me reprendre une prochaine fois.

Il n’aurait pas vraiment mis l’emphase sur le fait que la majorité des autres Dieux l’irritait. S’il pouvait les évité, il le faisait généralement volontiers. De toute façon, il ne les comprenait pas et eux non plus. Peut-être que Taëva saurait lire entre les lignes. La majorité des Dieux plus anciens avaient cette tendance. En ce qui le concernait, il savait bien que ce n’étais pas que cela, mais ça, il n’avait pas vraiment besoin de le préciser. Il sourit.

-Et vous?

Il se trouva un moment un peu idiot. Après tout, si elle était en ces lieux assise seule lorsqu’il était venue la trouver, c’était sans aucun doute parce-qu’elle était venue profiter des lieux. Il retint un froncement de sourcils envers sa propre réponse.
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Taëva
Dim 08 Mai 2016, 14:56
Je le contempla avec un mince sourire de politesse sur les lèvres. Il y avait longtemps que je n’avais fait jasette avec un dieu hormis ma vieille amie. Mais avec Eïlean, je savais qu’elle me pardonnerait tout écart dans ma conduite. Elle me savait … étrange? Faible? Perdue? Un peu de tout ça. Et je n’avais plus honte devant elle de ses terribles secrets. Mais devant Parandar ou Behemoth, cela m’importait. Je n’avais pas envie d’être réduite encore plus que je ne l’étais déjà. Je me devais de rester droite et courtoise. Je ne voulais pas écorcher une relation à laquelle je tenais. Particulièrement pas celle dont je venais à peine de renouveler les liens. D’ailleurs, Behemoth contourna momentanément ma question pour m’en poser une. Avais-je du lui paraitre plus en forme dans ses souvenirs pour qu’il s’inquiète de suite de mon état. J’avais certes perdu des formes et des couleurs depuis le temps. J’en avais conscience… Parandar aussi m’en avait faite la remarque. Mais je ne voulais pas fuir leur commentaire en reprenant ce que j’avais perdu. Je ne voulais pas redevenir celle qui m’avait détruire des siècles plus tôt. Je me contentais de me dire qu’ils finiraient par s’habituer à ce que j’étais désormais. Lorsque j’aurais finis de me trouver.

- Ne vous excusez point, Dieu Behemoth. Après tous ses siècles, il est normal que je sois plus à l’image de vos souvenirs. Même les dieux changent. Enfin certains dieux. Moi plus que les autres, je suppose. Je suis touché de votre inquiétude. Mais ne le soyez plus. Il y a des tourments que seule la vérité connait. Et fort heureusement. Le monde s’en porte mieux je crois.

Probablement. Enfin moi, je m’en portais mieux d’être seule dans ce secret lourd. Bon, je n’y étais pas vraiment seule, mais Eïlean comptait-elle vraiment? Puis je laissai Behemoth répondre enfin à ma question. Nous pourrions donc parler d’autre chose que des secrets. Tant mieux. Je préférais avoir un sujet plus confortable pour entretenir cette conversation. Voir Parandar? Il était motivé, je devais l’avouer. Juste l’idée de m’y rendre par mon simple désir ne me venait pas. Je n’aimais pas l’ère moderne des dieux. Il me semblait que ne fut point comme cela lorsque j’étais jeune déesse. Peut-être Behemoth y consentirait-il? Il me renvoya la question d’ailleurs. Nous nous étions manqué de peu ainsi à l’agropole.

- Je ne me rends à Parandar qu’à sa demande, pour ma part. C’est pour cette raison que je ne suis pas dans ma rotonde. Il m’a appelé à lui pour m’entretenir de quelque chose et j’ai eu envi d’étirer ma sortie. Fort heureusement, vous rencontrez ici à égayer ma balade.

Je devais lui avouer. Déjà était-je revenu dans le quotidien du monde que la routine banale assombrissait déjà mes jours. Rien de bien différent des derniers siècles à espérer un retour en vain. Le temps se dérèglait encore une fois pour moi. Si les hommes disaient qu’il était constant, il fallait être une source divine pour savoir qu’il était bien muable à chaque être. Il me paraissait filler à tout allure ses derniers temps. Parfois me retrouvai-je ainsi à paniquer par peur d’en manquer. Chaque fois que je me présentais devant Parandar, saint-patron des damnés, le souffle me manquait. Mon être entier en était chamboulé. D’être face à lui, seule et sans repères. Je ne m’y habituerai jamais.

-Ne te souviens-t-il pas du temps où tout les dieux se réunissait tous ensemble dans l’amphithéâtre pour simplement parler? Il me semble qu’il n’y avait là aucun concours de parure et de prestance. Nous nous voyions tel que nous étions. Nous discutions de tout. Il n’y avait aucun secret. Tout le monde savait ce qui était dit. Parandar nous écoutait chacun à notre tour. Il ne se pressait pas. Il ne nous donnait pas des numéros et des rendez-vous. Il n’avait pas besoin. Nous l’affrontions devant tous les autres. Nous discutions de nos craintes, de nos désirs et de nos plans devant les autres, avec les autres. Cela ne désole de voir que tout cela a disparut… Cela et tant d’autre chose.

Avoueai-je au dieu. Il me semblait que cela était plus facile jadis. À moins que je fume une conservatrice sans m’en rendre compte et que tout ce qui est nouveau me soit directement incorrecte? Il se pourrait. Alors il me faudrait apprendre à laisser le temps, encore, faire son œuvre. Je m’y habituerai probablement. Comme je prendrai l’habitude pour ces multitudes d’autres choses. Attendre. Voilà tout. Attendre et toujours. Seule et insatisfaite.

- Le monde est devenu si froid. Ne crois-tu pas? Il me semble que nous sommes devenus humains…

La comparaison était dérisoire peut-être. Mais c’était l’impression que j’avais. Parandar nous avait créé, nous, à son image et il avait ensuite créé les mortels, imparfaits et incomplet. Et voilà qu’à force de s’occuper d’eux, nous avions finis par le devenir nous-même. Parandar nous avait condamné. Je croisai mes bras sur ma maigre poitrine pour apposer mes mains sur mes bras. Mes ongles se refermèrent sur ma chair. Un frison me parcourra l’échine en réponses à mes mots. Ironique. Les dieux n’avaient pourtant pas de corps physique pour ressentir ce genre de sensation. Imparfait. Humain. Illusoire. Encore ce maudit enfant. Je releva la tête vers Behemoth une nouvelle fois, lui si grand. Une tentative de sourire peignait mon visage.

- Qu’avons-nous fait ?

Encore cette question sans réponse. Eilean non plus n’avait pu combler le vide qu’elle laissait en moi.
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Dim 08 Mai 2016, 22:39
Des tourments que seule la vérité connaît. Cette partie de sa réponse le fouettèrent étrangement plus qu’il ne l’aurait pensé. Pourquoi? Il n’en avait sincèrement aucune idée, mais étant fidel à lui-même, il c’était tout simplement contenté d’acquiescer. Il était évident que la Déesse ne désirait plus s’attardé sur ce sujet et il ne comptait pas le faire non plus. Si un quiconque, même un Dieu peu importe lequel insistais sur quelque chose alors qu’il avait décidé d’y mettre un trait, il risquait fort bien de très mal le prendre. Hors, il n’avait pas envie de contrarié son interlocutrice Céleste, peu importe la façon.

Puis, il attendit la suite de ses propos. Sa patience était travaillée depuis des décennies et il fallait avouer qu’il préférait entendre généralement les autres parler, plutôt que de s’exprimer lui-même. Non, attendez. Il détestait entendre les autres parlers, mais il détestait encore plus devoir entretenir une conversation avec un autre Dieu, en général. Oui, voilà. Tout ceci sonnait bien mieux. Oh, mais Taëva avait littéralement échappée de ses calculs, comme d’autres rares Dieux. Étrangement, la majorité était tous bien ancien. Il avait le mal ‘’des nouveaux’’ il fallait croire. Il en venait à se surprendre à se demander s’il avait été ainsi, lui aussi, au tout début. Cela le répugna complément, à un tel point qu’il eut l’impression de perdre légèrement le fil de la discussion.

Il en capta au moins l’essentiel. Parandar, entretenir, étirer sortie, pour finir avec le fait qu’il égayait sa balade? Il lui jeta un air presque surpris, arquant un sourcil. Il se maudit l’espace d’un instant, car il avait oublié qu’il était sous cette apparence humanoïde trompeuse et grotesque, alors que sous sa réelle apparence, cela n’aurait jamais paru. Hors, elle avait sans doute très aisément remarqué sa réaction et la cacher à la Déesse de la Vérité était encore plus aberrant, rien que d’y pensé. Il se demanda alors s’il devait répondre quelque chose. Sourire peut-être? Humm. C’était soudainement plutôt fâcheux comme situation. Cela lui avait fait… Plaisir de l’entendre, mais l’exprimer lui sonnait plutôt étrange… Nouveau et encore plus étrange, ça, ces mots. Il se ressaisit bien entendu. Étais-ce donc un piège? Pourquoi se sentait-il soudainement si paranoïaque pour un simple mot? Sans doute parce-que la phrase en tant que telle sonnait si fausse à ses oreilles. Dieux des Monstres et des Ténèbres ne pouvait pas se joindre avec ‘’égayer une balade’’… C’était. Non.

Bref, heureusement en fait, celle-ci continua dans sa lancer. Behemoth se contenta donc de rester droit comme à son habitude, optant pour une position sans doute trop sérieuse, pour faire changement, en rejoignant ses poings derrière lui, observant attentivement la Déesse alors qu’elle parlait du ‘’bon vieux temps’’ en quelque sorte. Il se fit prendre par une certaine nostalgie, lui aussi. Cependant, sa vision des choses était probablement un peu plus différente de la sienne. Il c’était en fait rarement présenté à ces dites réunions. Il n’en avait que faire de la majorité des autres Dieux, à l’époque, il n’était pas nécessairement non plus des plus apprécier. Cela lui convenait parfaitement, comme cela lui convenait encore aujourd’hui. Il ne devait strictement rien à personne, seul Parandar importait réellement. Enfin… Peu importe. Tant qu’il était dans les bonnes grâces de celui-ci en agissant correctement, tout irait pour le mieux, n’est-ce pas? En fait, il ne savait plus. Les décennies qui c’étaient écoulé l’avait d’avantage assombris, tout comme l’air qu’il eut lorsqu’elle les compara à des humains. Il savait que c’était une comparaison complètement dérisoire, mais ces propos le dérangèrent. Qu’était-il, lui? Il eut un sourire étrangement sinistre, répondant sèchement. Sans réellement désirer offrir ce ton à celle-ci.

-Des humains, des Monstres. Oh, vous savez Déesse, cela doit probablement dépendre du Domaine qui nous anime.

Il eut envie de se mordre la langue durant l’espace d’un instant. Qu’est-ce qui lui prenait au juste? Et la question qu’elle laissa glisser entre ses lèvres, sonnait si… Fausse pourtant derrière ce sourire. Sincèrement, il ne c’était pas attendu à ce genre de revirement et pourtant, peut-être, en avait-il besoin, au fond. Il se pôsa sincèrement la question l’espace d’un instant. Parandar avait toujours eut un sens de l’humour qui lui avait parfois, comme présentement, échappée et Taëva ne semblait pas plus être à mesure de répondre à cette question. Il n’avait pas envie de se sentir visé par ses propos. Il le refusait même. Certes, comme tous les Dieux, il avait besoin des humains, en quelque sorte, mais son… Domaine était légèrement différent. Il prenait un certain plaisir à hanté ces humains, à les terrorisé. Il prenait plaisir à crée des créatures dites terrifiantes, à les protéger et il détestait en fait, que les humains se mettent entre ses pattes. Il devait pourtant répondre et, il le fit, d’un ton qui ce voulait doux. Maladroit sans doute, il n’en avait pas l’habitude, mais il désirait réellement ce reprendre.

-Peut-être certains ce sont-ils trop laissé prendre par cet… Engagement, transformé en… Attachement envers les mortels. Les affaiblissant, à leur insu.

Oui. Voilà. Il ne pouvait ignorer cet espèce d’attachement saugrenu que certains Dieux éprouvait pour certain mortels, mais plus il y pensait, plus il pensait à sa propre prêtresse. N’était-elle pas mortelle? N’y était-il pas… Attacher? Oh, il pouvait bien ce convaincre que tout ceci n’étais strictement que professionnel, mais cette satané Sorcière-Seccyeth avait bel et bien trouvé un moyen pour l’attirer à elle, avec cette… Innocence et cet… Amour des Monstres. Cela l’avait… Intrigué. Dangereusement intrigué, au point où il en avait presque failli aux règles Céleste pour la sauver. N’était-elle pas en quelque sorte devenue sa prêtresse pour justifier son acte, au fond? Qu’elle horreur. Quant à sa fille, sa fille. Cela passait amplement. Elle était après tout sa création. Il avait le droit d’en être fier. Quant à la faiblesse. Oh, il y croyait. Jamais il n’aurait eu pitié et pourtant, il avait fait preuve de faiblesse, il avait temporairement failli à ses propres convictions pour Sehnsuch. Alors pourquoi les autres ne l’auraient-ils pas fait? Combien de Dieux, d’Immortels fourniquaient avec les mortels? Rien que ça, pour lui, restait un sacrilège en soit. Oui, voilà. Cet attachement encore une fois qui embrouillait l’esprit, même des plus forts.

Il changea de position, optant pour une brève marche de quelques pas, non sans jeter un bref regard à Taëva. Il devait être attentif à chacun de ses mots, mal les interpréter pourrait peut-être lui faire rater quelque chose. Quoi? Il ne le savait pas. La Déesse de la Vérité ne disait jamais rien sans réfléchir, elle était pire, bien pire que lui sur ce point. Il en revenait à son observation concernant les changements dans le monde Divin. Malheureusement, rien de frappant en tant que tel ne lui revenait. Il se permit un sourire, un bref sourire.

-Mais vous avez raisons. Beaucoup de choses ont disparus. Je ne saurais encore vous dire si c’est pour le bien de tous ou pas. Je vous fais d’avantage confiance là-dessus, Déesse de la Vérité... Je vois cependant que cela semble vous affecté et je dois vous avouer que cela m’affecte plus que je ne l’aurais pensé, par la même occasion. Cela me fait réaliser à quel point encore une fois, je semble faire tâche dans ce magnifique décor céleste… Vous ne trouvez-pas?

Pour appuyer ses dires, il laissa l’obscurité caressé les lieux l’espace de quelques secondes, levant légèrement les mains de chaque côté, puis haussant les épaules. Hochant négativement la tête pour lui-même plus qu’autre chose.

-Je me suis toujours plus loin des autres Dieux, d’avantage des nouveaux. J’aurais aimé trouver les réponses à vos questions, mais je vous avoue que, j’ai du mal à réellement me sentir concerné, à en être désolé. Pourtant, lorsque je vous vois, je le suis, sincèrement. Pour vous. En respect pour les quelques souvenirs agréable que je garde de cette époque. Des souvenirs dans ce genre oui, très peu. Peut-être est-ce tout simplement ça. Vous savez, vous avez fort probablement plus de chance de retrouver un quelconque sentiment agréable en discutant avec les autres que moi. Moi…

Il prit une pause, puis observa la fontaine.

-Je ne suis qu’un vieux Dieux grincheux. Oh, j’étais grincheux avant, asocial sans doute serait même le mot juste. Maintenant, en plus de l’être, je suis vieux.

En avait-il honte? Non. Il tentait peut-être de trouver une justification quelconque pour excuser ses sombres paroles. Après tout, il avait trop souvent été négatif. Lors des rares discutions, il avait trop souvent été de ceux qui votait au contraire des autres et les rares autres qui avaient agis comme lui étaient soient disparue, soit déchu. Cela lui donnait un aperçue un peu sombre pour son propre futur. Il n’aidait jamais sa cause. Étrangement, Taëva lui apportait cette petite touche imperceptible, subtile d’un quelconque sentiment agréable, fort lointain. Difficile à ressortir des méandres des Ténèbres. Peut-être prenait-il plaisir à la voir ainsi, finalement. Non pas dans le sens propre du terme, mais simplement, qu’enfin, il avait l’impression de retrouver un Dieu qui pouvait, peut-être, le comprendre? Étrangement, il se surprit à espérer qu’elle trouve toujours sa présence… Agréable, malgré son sinisme habituel. Non, il n’avait pas changé. Pas vraiment.
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Mar 13 Sep 2016, 13:47
Mes doigts sur ma peau ne me réchauffait aucunement. Mon enveloppe physique était vide et la chaleur l’avait quitté depuis si longtemps. Mon sourire sur mes lèvres peinait à transmettre leur message. J’étais usée et veille. J’étais éreinté de ne pouvoir dire la vérité. J’étais néfaste pour moi-même. Je m’auto-réduisais. Coincée dans une boucle sans fin jusqu’à son implosion, je me reculai de quelques pas pour retrouver le rebord de la fontaine où je pourrais m’assoir. Ainsi, mon affaiblissement serait moins apparent. Peut-être. Je fus surprise de voir Behemoth tenter une réponse. Je ne m’étais pas attendue à un tel effort. Je l’écoutai attentivement avant de reprendre ma place sur le banc de pierre improvisé. Mon visage quitta son apparence humanoïde pour aller effleurer le sol. Les humains nous affaiblissent… C’était envisageable. Mais quels humains? J’en avais vu si peu depuis si longtemps. Leurs prières peut-être? Je ne pouvais que me faire sourde à leur parole sans les empêché de m’atteindre. J’aimais cette réponse. Elle chassait un peu le vide de la question. Le coin de mes lèvres se leva dans un sourire plus honnête. De son côté, le dieu des monstres effectua quelques pas avant de reprendre sur ma constatation de tous ces choses qui avaient disparu. Il agréa à mes propos.

Puis ses mots se teintèrent d’une noirceur tout comme l’environnement autour de nous. Il semblait se sentir coupable pour mon aire sombre. J’aurais éclaté de rire si cela n’avait pas offensé mon interlocuteur. Mais je gardai en mémoire l’idée de le rassurer sur ce point pour lorsqu’il aurait terminé d’exprimer son idée. Il m’avoua avoir du mal à se représenter le monde tel que je semblais le voir. Mais je crois que c’était ce que j’appréciais de lui. Il voyait autrement justement. Il avait ses yeux que j’aurais aimé posséder sous mon masque. Cette noirceur autour de lui, celle dont il semblait se plaindre, m’était pourtant agréable. Il n’avait pas besoin de se vêtir d’une lumière fausse. Cette noirceur véritable me charmait bien plus. Cette noirceur au moins il pouvait l’assumer. Il était le dieu des ténèbres. Elle était de mise dirait-on. Mais moi, la mienne semblait nuire. Elle n’avait pas sa place. Et elle était omniprésente dans ma tête depuis la naissance de Charlie… Charlie. Cet enfant aurait dû la prendre avant de quitter ma chair.


- Je vous envie sur ce point, Behemoth. Vous au moins savez qui vous êtes. Et si on vous a déjà exprimé la moindre menace, je crois pouvoir convenir qu’elles n’ont pas trouvé le chemin jusqu’à vos décisions. Elles ne vous ont affecté, si elles l’ont fait, que pour vous aider à vous affirmer plus solidement. Hélas, pour ma pauvre personne, j’aurais bien souvent préférer me vêtir de cette ombre qui vous accompagne. Si au moins je pouvais savoir qu’elle me sied parfaitement comme pour vous. Vous êtes solide et moi je bascule inlassablement entre le blanc et le noir.

Je marquai une pause pour réfléchir un instant à mes prochains mots. Je rapportai mon visage vers celui du dieu.

- Ce n’est pas plus mal me dirait-on, mais pour moi, ça me rend une insécurité que Parandar ne serait me pardonner.

Il était triste que cette figure paternelle me soit si néfaste. Il était pourtant celui qui m’avait jeté sur ce chemin abrupte et sans agrippe. Rien pour égayé les quelques fois où il m’appelait à lui. Mes mais étaient posés sur la pierre. Mais sous mes doigts une forme en relief se forma. Je la saisie pour la montrer à Behemoth. La clé d’Argent était sans artifice et ne semblait pas ouvrir de serrure complexe. Et pourtant.

- Je rêve du jour où j’arriverai à créer la clé qui me libéra de ma propre enveloppe. Pour l’instant, toutes celles qui naissent entre mes mains me sont futiles et pourtant vitales pour les autres.

Je fis disparaitre la clé entre mes doigts pour ensuite reposer ma main sur ma cuisse. Que j’aimerais créer quelque chose pour moi, pour mes problèmes, pour mes besoins, pour mes désirs, pour mon existence.
Taëva
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Mer 14 Sep 2016, 22:08
Il observait la Déesse sous toutes ses coutures, sans la moindre gêne, ni sans la moindre arrière-pensée non plus. Il l’observait, tout simplement. Attentivement, car elle l’intéressait. Dans ses idées sombres et cette mélancolie qui semblait l’habité, Behemoth y voyait une certaine beauté. Ce côté sombre, oui, c’était bien ça. Lorsqu’elle choisit de reculer de quelques pas afin de s’assoir de nouveau prêt de la fontaine, il remarqua qu’elle semblait épuisée. Mentalement? Physiquement? Il n’aurait su réellement le dire, puisque jamais il n’aurait osé l’affront de la sondé. S’il y avait bien une chose qu’il avait apprise, c’est que la grande majorité des êtres vivant, même Célestes, préféraient garder leurs songes pour eux. Les voler sans préalablement le demandé, avait souvent une forte tendance à irrité. Et il faisait partie de ceux qui n’appréciaient pas la chose.

Dans tous les cas, il se demandait bien ce qui pouvait hanter ainsi la Déesse de la Vérité, car il y avait bien quelque chose, c’était évident. Elle n’avait certes pas ses pouvoirs, mais il pouvait sentir l’obscurité émaner d’elle tout de même. Quelque chose devait sans doute la ronger férocement de l’intérieur alors que pourtant, pour lui, de l’extérieur elle rayonnait. Certes, elle avait changé, mais Behemoth était sans doute le plus mal placer qu’il existe pour que son avis soit moindrement pris au sérieux quant à la beauté. Qu’elle soit intérieure, ou extérieur d’une personne. Ce qui l’attirait n’était pas de ce qui attirait en moyenne les autres. Il avait toujours eux des choix et des goûts bien à part.

Peu importe. Taëva le sortie de ses observations en reprenant la parole. Elle l’enviait? Lui? Il eut un court rire cynique, car il ne savait pas exactement au début de sa phrase si elle était sérieuse ou non, mais à mesure que ses mots parcouraient ses lèvres, il réalisait qu’ils étaient remplis de vérité. Pour elle. Elle fit apparaître une clé et la lui montra en continuant ses propos. Behemoth l’observais avec attention, la tête légèrement incliner sur le côté. Puis, la clé disparue. En inventé une qui la libèrerais de sa propre enveloppe?... Elle était sans doute elle-même cette clé, ne le savait-elle pas?

-Ne voyez-vous donc pas, Déesse?

Fit-il d’un ton de voix qui se voulait doux, rassurant. Il attendit qu’elle l’observe de nouveau avant de choisir de s’approcher de celle-ci, l’ombre habituel qu’il projetait le suivait à la trace puis, il s’assit à côté d’elle. Laissant ce nuage opaque l’engloutir elle aussi. Cela semblait lui plaire. C’était rare. Son imposante carrure contrastait beaucoup avec la silhouette frêle de sa consœur, mais il n’y fit aucun cas. S’en rendait-il seulement compte? Il se permit de prendre la main de son interlocutrice, qu’il enveloppa de la seconde. Le contact était étrange, mais pas désagréable. Quand était la dernière fois où il c’était permis quelconque rapprochement, ou fraternité, appelez cela comme vous voulez, avec un autre Dieux? Il ne le savait pas, mais, pourtant, là, il se sentait bien de le faire, aucunement forcé et bien entendu, si la Déesse désirait qu’il la relâche, elle n’avait qu’à glisser sa main hors des siennes. Il ne la retenait pas. Comment pouvait-il, de toute façon.

-Parandar doit vraiment vous aimez pour vous avoir offert en cadeau et la lumière… Et les ténèbres. Si vous vaciller dans le gris, c’est que les deux vous vont à ravir ma chère. Et sachez que le mélange des deux est tout aussi magnifique que la noirceur à elle seule…

Il eut un bref sourire et relâcha sa main. Il devait bien la taquiner un peu. Il n’allait tout de même pas dire qu’il adorait la lumière. C’était si… Lumineux. Non, il préférait les ténèbres, mais ce milieux que décrivait la Déesse lui allait bien… Hélas pour elle, sans doute. Il la trouvait belle ainsi. Il le pensait vraiment. Mais il l’avait aussi trouvé belle avant. Il se rappelait de ces jours plus glorieux, bien que légèrement puisqu’il n’était pas là pour les voir réellement, plongé dans sa propre obscurité, mais il savait. Si Parandar lui offrait cette adversité, c’est qu’il savait qu’elle saurait la surmonté. Taëva n’étais pas née de la dernière pluie. Elle était comme un bon vin, plus il vieilli et meilleurs il est. C’est ce que l’on disait, non? Il ne tentait pas de la séduire avec ses paroles, il ne faisait que lui mentionner ce qu’il percevait, tout simplement. Il continua.

-Mais entre temps, s’il y à quoi que ce soit que je puisse faire, cela me fera plaisir…

Surtout si cela concernait de faire hurler de terreur les mortels, mais bon. Il doutait que ce soit dans les goûts du jour de la Déesse. Alors il ne pris pas la peine de préciser ses idées. Il ne voulait pas lui rappeler cette image, cette réputation qui le précédait. Si elle la mettait de côté, cela lui faisait changement. Quand au ''entre temps'', il n'étais pas placer là exprès. Il savait seulement que son état était passager, il ne pouvait rester éternel et si tel était le cas, entre les deux, il serait sans doute le seul à si bien l'accepter... Puis, il tendit une main devant celle-ci, doucement. Une petite clé ébène apparu dans sa main, mais celle-ci se mis à bouger. Comme si elle prenait vie. Et c’était bien le cas. Sa petite particularité était, mise à part que c’était un petit monstre en forme de clé, qu’elle avait un seul œil. En plein milieu. Elle quitta la paume de son créateur en faisant un petit bon sur les cuisses de la Déesse et se mis à sautiller en la regardant.

Il songeait à ajouter quelque chose, mais il ne savait que dire. Il savait bien que cette clé ne lui servirait pas à ce qu’elle rêvait, mais il espérait au moins qu’elle puisse égayer d’une façon ou d’une autre ses songes. Elle pourrais en faire ce qu’elle voudrait, mise à par la détruire, ce qu’il prendrais très mal. Pour le reste, elle lui appartenait si elle le désirait. Cela lui allait bien. Une mignonne petite clé. Aussi noire que les ténèbres et tout aussi lumineuse par sa petite joie de vivre. Entre temps, il attendait, espérait un peu qu’elle puisse répondre à sa question, Pouvait-il l’aider? Il ne voulait pas un oui ou un non. C’était trop facile. Il désirait des explications, une mise en situation, quelque chose. Il choisirait ensuite s’il avait en son pouvoir une quelconque façon de lui faire du bien. Il lui devait bien cela, en l’honneur de leur viel âge. Entre grincheux, ils devaient sans doute se soutenir. Cette pensée le fit sourire intérieurement. Ce qu’il y avait de dommage avec ses phases, c’est qu’il savait qu’une fois cette tempête obscure passé à l’intérieur d’elle, elle se désintéresserait complètement de lui. La noirceur avait toujours eu quelque chose d’apaisant chez les âmes tourmenté, mais ensuite, elle devenait bien vite désagréable.
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Taëva
Ven 14 Oct 2016, 17:32

Je me sentais si mal. À l'intérieur de moi, je pouvais presque sentir les pans de mon âmes se fragmenter et tomber à mes pieds. Avais-je atteint le fond de tout espoir. Ma vie prenait-elle doucement la dernière pente avant la fin? M'effacerais-je ainsi de ce monde que je n'arrivais plus à suivre? La voix de Behemoth me tira de ma défaite en me demandant si je voyais? Je  devinais la question réthorique derrière le masque qui dissimulait mon regard à mon interlocuteur. Voir   ne me semblait impossible dans la noirceur qui m'englobait depuis longtemps. Une noirceur que même Behemoth ne pouvait chassé, n'est-ce pas? Il vint d'ailleurs s'assoir à mes cotés. Ainsi cote à cote, la différence de taille était moindre et pourtant, il me surplombait tout de même. Son imposante silhouette ne m'effrayait toutefois pas. Je le savais amical à cette instant. C'est avec ce sentiment que je me laissai prendre la main par les siennes. Froides et immenses, mais emplis d'une tendresse surprenante. Je fus émue de constater à quel point mon état lamentable l'avait atteint. Je savais que Behemoth n'était pas du genre à socialiser ou encore à se soucier d'autrui. Alors de pouvoir sentir sa préoccupation envers ma pauvre personne... Je laissa ses paroles parcourir mon être. Je m'imprégnai de leur douceur, de leur sincérité et de leur vérité surtout. Dans un monde où celle-ci n'était pas omniprésente désormais, elle faisait du bien à entendre. Cette rencontre inopinée la réconfortait bien plus que la présence d'une vieille amie qui ne savait trouver les mots. Behemoth avait un point de vue que je n'aurais jamais pu concevoir par moi-même. Et la valeur de ses mots avaient bien plus de portance par le fait justement qu'il n'était pas quelqu'un à partager son avis pour tout et tous. Qu'il le partage avec moi m'attendrissait.

J'allais le remercier d'ailleurs d'avoir cette attention à mon égare, mais sa main se tendit devant moi. Je fus confuse par sa signification. Mon expression dut le montrer et pourtant, une forme noire se forma au milieu de sa large main. Une clé dans toute sa simplicité comme celle que je venais de faire disparaître moi-même un peu plus tôt. J'ignorais que Behemoth avait aussi ce... Oh! Mais voilà. Je me disais bien sûr! La clé s'agita et un œil s'ouvrit au centre de l'anneau. La créature s'anima avec énergie pour sauter de la main de son créateur. Elle atterrit sur ma cuisse avant de sautiller joyeusement m'arrachant un rire franc. Je cacha mon étonnement derrière ma main. La minuscule créature débordait d'une énergie qui fait naitre un plaisir en moi. J'étais sans mot et sans voix. Elle était adorable. J'échangea un regard tendre avec Behemoth. Il ne pouvait savoir à quel point il n'était d'une grande aide avec ses simples gestes. Pouvait-il mesurer le poids qui venait de me quitter? Le rire à mes lèvres me rendait légère. Cela était inusité qu'il puisse arrivé à créer un tel monstre... N'étaient-ils pas supposé être effrayants? Je déposa mes mains sur mes cuisses pour que la petite clé puisse y monter. Lorsqu'elle le fit, je la monta à la hauteur de ma poitrine pour mieux l'observer. Elle était adorable oui par son énergie vive, mais je compris soudainement ce qu'elle représentait. Un sourire en coin naquit au coin de mes lèvres. Jamais je ne me séparais de cette créature. Jamais. Aussi longtemps qu'elle vivrait. Je la redescendit sur ma cuisse et leva mon regard sur Behemoth resté silencieux.


- Vous en avez fait plus bien que vous le penser avec vos mots et vos simples gestes. Vous avez mis un baume sur une plaie que j'ai pris plaisir semble-t-il à gratter.

Mes mains se refermèrent un peu sur la créature à l'oeil grand ouvert. Ce geste n'avait rien de menaçant, au contraire. Il se voulait rassurant et tendre. J'avais besoin de réconfort. Behemoth m'en avait offert. Et je devais avouer me sentir mieux qu'à mon arrivé à la fontaine, mais cette accalmie durerait-elle? Quand le torrent en moi reprendrait-il? L'apaisement était temporaire. Cela ne lui enlevait en rien son bienfait, mais il n'effaçait pas ce que j'avais sur la conscience. Mes gestes resteraient tout comme mon impertinence. Ce secret qui me liait à Eilean et à Charlie... À nous trois, ne représenterions-nous pas le quart de ce qu'était le dieu Bob? Gourmandise, envie et orgueil.  

- J'ai fais du mal à quelqu'un qui ne le méritait pas, Behemoth. J'ai abusé de ma position. J'ai désobéis à Parandar, mais bien plus que cela, j'ai violé une des plus grandes lois célestes... Et si j'ai réparé mon erreur...

Je m'arrêta dans ma phrase. Oui, même j'avais essayé de reconstruire ce qui était détruit, cela n'empêchait pas de voir les cassures apparentes. J'avais commis l'irréparable. Et ce mensonge ne durait pas bien longtemps. Je savais mieux que quiconque que la vérité finirait par sortir vainqueur de ce combat. Rien à mon honneur, malheureusement. Au moins, cela aura pour effet de me délivrer enfin... Peut-être n'était-ce pas si terrible. Le prix de ma liberté contre un aveu. Mais tout un aveu que je n'arrivais pas à formuler encore. Il aurait été bien plus facile si Charlie m'y contraignait. Mais non....le plaisir n'y aurait pas été. Tant que je gardais le secret, il n'était pas encore une vérité.

- Cela n'excuse rien. J'ai mentis alors que c'est à l'encontre de ce que je suis.

Et pour ce mensonge, je détruisais bien plus que ma simple personne... Mon domaine en payait aussi le prix. Peut-être n'était-ce pas les mortels qui m'avait rendu si facultative et minuscule... Peut-être était-ce moi qui l'avait fait. Ils en subissait la conséquence voilà tout. C'était moi qui avait négligé ma propre valeur. Et il était trop tard. Trop tard pour Behemoth, pour Eilean ou pour quiconque de m'aider. Le point de non-retour avait été franchis. Je ne pouvais plus l'ignorer. L'entre-temps n'aurais jamais de fin. Ce que j'étais serait désormais immuable jusqu'à ce que Parandar me remplace. Il était le bourreau de mon existence. Mais aussi mon sauveur ironiquement. Voilà, l'aveu avait été fait. Je le reconnaissais. Maintenant il n'y avait plus rien pour empêcher Parandar de découvrir mon crime. Cela ne restait qu'une question de temps. Troublée, je me levai. Un dernier regards à l’intention de cet ami et je le quitta sans plus d'explications.
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