Un voile obscur sur une partie d'Argent [PV Amé]

Il fulminait de rage dans son domaine. Depuis trop longtemps, les mortels se jouaient de lui. Cette satanée histoire sur les Ombres ne prendrait jamais fin. Cela lui prendrait des siècles pour se remettre de ces fausses accusations à son sujet. Encore un village qui l’insultait, le provoquait. Profanant les quelques reliques le concernant. Et si ce n’était que de ça. Ils avaient capturé un de ses monstres et comptais le décapité sur la place publique. Ce petit Karkatas était complètement inoffensif et était en état de panique. Lorsqu’ils sentaient leurs vie menacer, ces petits Monstres crépusculaire devenaient complètement noir pour se camouffle dans la pénombre. Hors, il avait été tiré hors des bois en plein jour et les stupides mortels disaient que c’était la progéniture d’une Ombre. Ses cris résonnaient dans l’esprit du Dieu alors que les impudent lui arrachait les épines du dos et le terrifiait rien qu’à leur présence. Lui, seul, au beau milieu de la place publique, enchaîner telle une bête de foire. Sa en était trop. Son domaine était dépourvu de la moindre parcelle de luminosité comme à son habitude, mais là, il dégageait une atmosphère plus que terrible. Tout ce que l’on pouvait y voir était deux grands yeux complètement rouges fixé une étendu qui ressemblait à un grand bol remplis de goudron, éclairer par ce regard perçant. Une brume sombre et opaque s’en dégageait par ci par là, s’élevant dans les airs pour y retomber tout simplement.

Autour de lui, divers sons indescriptible résonnaient. Inquiétant. Les créatures qui ressentait sa colère jusqu’à ces terres mortelles lui répondaient en un écho dans tous le domaine. Elles attendaient l’ordre d’attaque. Rôdant autour du village d’Argent pour certaines qui y vivaient dans la forêt environnante alors que d’autres s’ajoutaient pour foncer dans la mêler. Impatientes. Assoiffées de chair pour la majorité. Elles n’attendaient qu’une seule chose, l’accord de leur créateur. Behemoth frappa finalement durement la fontaine, la brisant en milles morceau qui pourtant ne s’écrasèrent nulle part. S’évaporant tout simplement, telle une illusion pour se réintégré aussitôt devant lui. Intacte. Le silence plana soudainement. Non. Ils n’attaqueraient pas. Il ne risquerait pas la sécurité de ses Monstres ainsi. Avec autant d’humanoïde. Oh, certes ils avaient de fortes chance de faire une percé, mais pour quoi? Simplement détruire? Le petit Karkatas aurait amplement le temps de se faire tuer entre temps.

Non. Il ferait mieux que ça. Et, comme si elles avaient instantanément saisi ses pensées, elles se mirent à lui répondre dans la même cacophonie de quelques secondes plus tôt. Dans le monde des mortels, ceux-ci pouvaient entendre leurs cris, leur chants et leurs rugissement raisonner principalement sur une bonne partie du Royaume, plus au Sud, là où se trouvait la place des marchand ainsi qu’un peut plus en haut, la place publique qui se trouvait à environs une centaine de mètres des remparts du Sud, vers la forêt où avait été capturer sa création. Toujours dans son Domaine, il admira cette partie Sud se faire rapidement plongé dans les ténèbres, telle un tapis noir se faisant déroulé. Empêchant la lumière du soleil traversé ce nuage. On aurait cru à une nuit sans Lune et sans étoile. Les cris de terreur de la populace se faisaient de plus en plus entendre à mesure que l’épaisse brume gagnait du terrain et il fallait avouer que cela faisait plaisir à entendre.

Il était temps pour eux d’apprendre de nouveau le respect qu’il lui devait. Diverses illusions monstrueuses couraient dans les rues, pour disparaître dans la pénombre sans laissé la chance à qui que ce soit de réalisé le subterfuge du Dieu et si quelqu’un pouvait être suffisamment courageux pour les frapper d’une épée, le monstre illusoire se divisait en deux pour en crée un autre. Dans le Royaume d’Argent, qu’ils soient originaire d’Irianeth ou d’Enkidiev, la panique avait gagné le peuple sur un grand rayon autour du Karkatas. Les soldats les plus courageux tentait de calmer et de rediriger la population horrifié alors qu’eux-mêmes ne pouvaient deviner jusque où son courroux avait frappé. Il se considérait encore bon de n’avoir rien endommagé, ni de n’avoir pas étendu son pouvoir encore plus loin. Il voulait se faire comprendre. Il voulait que l’on se souvienne à qui ces mortels avaient à faire. Et surtout, qu’ils ne le confondent pas avec un autre Dieu trop stupide et faible pour se contenté de quelques petites Ombres çi et là.

Claquant la langue avec dégout et irritation, ceci sonna aussi le signal à trois de ses monstres de foncer vers le village alors que la place publique avait semblé se vider. Laissant le petit Karkatas seul, enchaîner, tremblant, mais réconforté à la fois. Sachant qu’il serait bientôt libre. Les trois Hyenzilla se faufilèrent dans la pénombre, entrant sans la moindre difficulté dans le village et courant dans les rues en poussant des gloussements ainsi que des grognements à la vitesse d’un guépard. Elles n’étaient pas vraiment plus grosses que ce félin d’ailleurs, mais il fallait avouer que leur gueule, elle… Triplait de taille une fois ouverte et étaient munies d’autant de dents qu’un requin. Ce qui était ironique était que les Hyenzilla étaient très ancienne. Elles avaient été créé il y a de cela plusieurs siècles et avaient continué à envahir lentement Enkidiev. Personne n’aurait pu jusqu’à aujourd’hui cependant ce venter d’en avoir croisé et à la limite de s’en être sortie vivant. Leurs sens étaient très développer car leur vue n’étais pas excellente alors elles sentaient les hommes à des kilomètres et préféraient les fuir, sous l’ordre de Behemoth. Leur vrai nom n’avait jamais été transcrit, mise à part peut-être dans le recueil de sa fille, Izékielle. Ces créatures étaient appelées autrefois par les mortels plus respectueux ‘’Mangeur d’Empires’’. Celles-çi dévoraient tout sur leurs passages et étaient très agressives, une bonne quantité de Hyenzilla pouvaient faire disparaître un Empire en une seule nuit. Aujourd’hui heureusement, leur ordre était de simplement aller chercher le petit Karkatas et elles n’étaient que trois.

Une fois à la hauteur de la petite estrade, l’une des créatures grimpa sans la moindre hésitation, mordant férocement les chaines, secouant la tête de gauche et de droite pour les brisé. L’une d’elle lança un son de trois coups nets de la gorge, tel un oiseau inconnu. Les deux Hyenzilla se trouvant en bas de l’Estrade fixèrent un endroit dans l’obscurité. Il y avait un mortel. L’un des monstres s’élança, agrippant la victime par la jambe pour la sortir de sa cachette et se positionna au-dessus, gueule ouverte et pourtant immobile, attendant simplement la suite alors que sa salive épaisse dégoulinait sur le visage de la personne. Il s’il prenait une toute petite bouchée?

Une ombre imposante apparue entre une autre présence et les Hyenzilla. Behemoth c'était téléporté au beau milieu de la place publique, avisant de son regard perçant la Chevalière qui avait choisi de jouer la carte du courage. C’était tout en son honneur il fallait l’avouer. Elle avait semblé murmurer quelque chose et heureusement pour elle, cela avait piqué sa curiosité et l’avait temporairement immunisé le temps de son arrivé. L'obscurité autour du Dieu c'était accentué, ajoutant à cela une atmosphère lourde et inquiétante.Entre temps, un déclic se fit entendre alors que le Karkatas prit la fuite sans demandé son reste.




Karkatas



Hyenzilla

Bien entendu, il ne saurait pas attendu à un accueil autre que la réaction qu’eu la mortelle. Celle-ci fit un bon pour reculer. C’était effectivement une sage décision car il n’était pas vraiment d’humeur. Une attaque de sa part aurait été du suicide, scellant son destin vers une mort terrifiante, sans aucun doute. Les trois Hyenzilla, d’ont celle qui fut projeté un peu plus tôt par la Maitre-Magicienne se placèrent sur la même ligne invisible que leur maître, crocs bien en évidences, poussant des grognements et des gloussements à l’intention de l’impudente. Elle avait la main inutilement poser sur la garde de son épée, ce qui aurait, en d’autre temps, probablement arracher un sourire à Behemoth, mais pas aujourd’hui. Pourquoi était-elle toujours vivante? C’était sans doute parce-que le Dieu avait senti en elle les origines Céleste, prendre le risque de tuer une protéger pour si peu n’étais tout de même pas dans ses habitudes. Et heureusement aussi pour elle, le Karkatas allait bien. Sinon, il aurait tout simplement pris une vie contre une autre.

Il serait partie sans le moindre mot maintenant que le Karkatas était en sécurité, mais la jeune femme à la chevelure immaculée ouvrit la bouche et son insolence ne devait pas rester impunie. Elle avait osé ouvrir la bouche sans prendre la peine de se prosterner, ni d’attendre la moindre autorisation de sa part pour parler. Deux graves erreurs. Surtout qu’il n’était pas de très bonne humeur. Il aurait peut-être mieux fallu qu’elle réfléchisse d’avantage. Presque instantanément, l’atmosphère s’assombris d’avantage, s’alourdissant drastiquement à un point tel ou tout être vivant hors de sa juridiction aurait probablement eut l’impression que l’air lui-même exprimait toute cette tension et cette lourdeur, créant un poids imaginaire sur les consciences.

La fixant sans le moindre geste, elle put sans doute sentir une violente pression au niveau de sa nuque vers le bas, la forçant à perdre l’équilibre et donc, de prendre une position où sa tête touchait presque le sol, à genou. Ombres par ci, Ombres par là. Et autres monstres du genre? Elle connaissait pourtant son nom. Il s’avança de quelques pas, suivit des trois Hyenzilla. Elle ne pouvait pas le voir, car la pression était toujours là, la forçant à rester dans cette position, quand bien même qu’elle tenterait de se défaire de son emprise psychique ne serais-ce que pour lever la tête. Elle pouvait bien sentir son regard dur poser sur elle. Elle voulait des Ombres?

Lentement, sous la Chevalière, le sol devint plus sombre, noir, pour se dessiner une ombre. La réplique exacte de l’ombre de la Chevalière en fait. Comme si cela aurait été le cas si une lueur de lumière aurait traversé le ciel. Sa propre ombre lui agrippa les poignets d’une main de fer, la blessant sans doute de par cette prise et s’extirpa lentement de la terre pour s’approcher lentement de son visage. Si elle avait peur des Ombres, alors elle aurait littéralement l’impression de se faire aspirer par l’une d’elle, comme si la vie la quittait doucement. Elle avait déjà eu à faire à l’une d’elle. Il se permit donc de se servir de se souvenir pour rendre la chose plus, réelle. L’impression, le contacte de celle-ci contre sa peau claire. Il observa la scène avec une pointe de satisfaction, il fallait l’avouer. Et maintenant qu’il était plus ou moins satisfait par les émotions grandissantes en elle, il pourrait parler. Le méritait-elle? Peut-être. Il fallait avouer que cela ne lui ferait pas de tort d’avoir un mortel de plus pour le vénéré, ou tout simplement contredire les faux propos à son égard. Il ne pouvait certes lui dire toute la vérité car il n’en avait hélas par l’autorisation, mais il pourrait suffisamment se discrédité pour l’existence de ces marionnettes pathétiques frôlant un peu trop son domaine. Il prit bien entendu son temps, admirant un moment Amélia dans sa fâcheuse position. Puis, l’ombre de celle-ci disparue aussi rapidement qu’elle était apparue. Comme si rien ne c’était produit. Comme si elle aurait été victime d’hallucinations. Bien que la marque sur ses poignets était toujours visible.

-Ne vous à ton jamais appris à vous prosterner et d’attendre que l’on s’adresse à vous avant de prendre la parole, fille de Vatacoalt?

Sa voix était grave, lugubre comme à son habitude. Il n’attendit pas de réponse. Il doutait fort en avoir une. Il voulait bien lui laissé le temps de se remettre de ses émotions pour cette fois. De réfléchir adéquatement à ce qu’elle dirait et comment elle le dirait, la prochaine fois qu’elle ouvrirait la bouche.

-Je suis effectivement Behemoth. Dieux des Monstres et des Ténèbres. Ces Ombres auquel vous faite référence ne viennent pas de mon domaine.

Lentement, la pression au niveau de la nuque de la Chevalière se relâcha, lui redonnant sa liberté de mouvement. Signe qu’elle pouvait aussi se redressé. Behemoth donna aussi leur congé aux trois monstres. Ceux-ci quittèrent les lieux, non sans que l’un d’eux rôde légèrement autour de la jeune femme comme pour la provoquer du regard, mais il finit par répondre à l’appel des autres et les rejoindre. De toute façon, il n’avait pas le droit de toucher à l’interlocutrice du Dieu. Pour cette fois du moins. Cette petite pointe de soulagement peut-être, ne dura pas bien longtemps. À peine eut-elle le temps de bougé, que l’emprise du Dieu se fit de nouveau sur elle afin de l’approcher d’avantage de lui sans la toucher, la faisant lévité.

En un simple clignement de paupières, ils se retrouvèrent dans un nouvel endroit. Si la mortelle était observatrice et connaissait mieux la carte d’Enkidiev que les noms et domaines de chaque Dieux, elle pourrait réaliser qu’ils n’avaient pas été bien loin. Ils se trouvaient simplement à l’extérieur du village. D’ailleurs, elle n’aurait qu’à se retourner pour voir celui-ci de la colline où ils se trouvaient. Bien entendu, la noirceur surplombait toujours la partie Sud du village d’Argent, tout comme les alentours, mais de façon beaucoup moins lourde et obscure.

-Dite-moi, pourquoi avoir tenté d’intervenir alors que vous sachiez pertinemment que ce qui se produisait était le fruit de la colère d’un Dieu? Si j’avais voulu que ce mortel périsse sous les crocs de mes Hyenzilla, il en aurait été ainsi. Avec ou sans votre intervention. Et tout ce que vous en auriez gagné, aurait été une raison suffisante à m’offrir pour mettre fin à votre existence de mortelle.

Après tout, cela aurait été effectivement justifiable. Behemoth n’enlevait que très rarement la vie, même si beaucoup de mortel semblait croire le contraire. Cette simple pensée l’irrita de nouveau. Les siècles n’avaient pas été en sa faveur. La majorité des écrits avaient disparue avec les peuples et les croyances c’étaient modifié lentement. Cela faisait donc de lui un Dieu sans doute plutôt imprévisible, bien qu’il avait toujours été difficile à déchiffré, même pour les autres Divinités.  

La question qu’il lui avait posée démontrait sans doute cette petite pointe d’intérêt grandissante qu’il avait envers les mortels et peut-être cette envie d’échanger. Après tout, malgré toutes les qualités que sa fille pouvait avoir, ce n’étais pas elle qui l’aiderait à comprendre certains agissements. Quant à Sehnsuch, elle était suffisamment cultivée pour savoir ce genre de chose. D’ailleurs, c’était en autre pour l’une de ses raisons qu’il l’avait choisi comme prêtresse. Il avait là alors à sa disposition une Maître-Magicienne, qui, bien que ses connaissances sur le monde Divin fussent supérieures à la moyenne, faisait ce genre d’action bête qui aurait pu lui coûter la vie. L’honneur? La stupidité? Le dernier mortel qu’il avait croisé était ce jeune élève il y a quelques années.

Il n’avait pas vraiment besoin de ses pouvoirs pour reconnaître la peur qui envahissait le corps et l’esprit de la mortelle, mais il les utilisait tout de même par pure plaisir personnel. Et il y avait deux choses complètements qui pouvaient maintenant s’en suivre. La première et plus amusante idée, serait de jouer un peu avec elle, comme si elle n’était qu’une simple petite marionnette. La seconde, un peu plus ennuyante, était tout simplement que cela le calme un peu. Pour l’instant. Suivant le fil des pensées de la mortelle sans la moindre gêne, Behemoth devait avouer qu’il appréciait ce qu’il y percevait. Non pas qu’il approuvait toutes ses pensées, au contraire, mais cela l’amusait étrangement. Étais-ce une bonne chose? Une sorte de détermination futile, un besoin d’être plus que la simple fille d’un Dieu. Qu’elle prétention. Elle devait déjà s’estimer chanceuse d’avoir ne serait-ce qu’une goutte de sang Céleste dans ses veines. Quant à son rôle de Chevalier, il n’en avait rien à faire. Cela ne changeait en rien la façon d’ont-il la percevait pour le moment. Il avait plusieurs petites choses intéressantes à dire sur le sujet, mais il attendrait encore un peu. Après tout, il avait tout son temps, n’est-ce pas? Du moins quelques heures, dans le monde mortel.

Elle eut au moins le mérite de garder sa bouche bien close et de le laissé prendre la parole, même si visiblement l’envie semblait être présente de faire preuve encore une fois d’insolence. Elle avait un caractère plutôt fort qu’il appréciait malgré l’irritation que cela lui provoquait. N’étant cependant pas colérique au point de perdre tout contrôle, il restait planté à l’observé de sa masse imposante et lugubre. Elle semblait en grande majorité plus ignorante qu’autre chose, même si ses connaissances semblaient tout de même moins pauvres que la majorité. Il devait avouer ne pas être des Dieux les plus connus, ayant un caractère considérée par les autres comme plutôt mystérieux d’avance. Il fallait avouer aussi que cela le surprenait un peu quelle ai eu le luxe d’en rencontrer quelques autres en sa si courte existence. Encore une fois, la grande majorité des mortels pouvaient vivre des siècles et mourir sans n’avoir jamais rencontré de Divinité. Peut-être avait-elle une prédisposition à ce trouvé aux mauvais endroits, aux bons moments.

Quoi qu’il en soit, après s’être adressé à elle et attendant les réponses à ses questions, il continuait de l’observé analyser la situation. Étrangement, elle ne chercha pas vraiment à trouver une alternative quelconque de fuite, ce que la majorité aurait déjà commencer à faire aussitôt les pieds sur le sol et son emprise psychique relâcher. À croire qu’elle appréciait presque un peu cela de ce faire secouer. Il fût aussi un peu étonner de voir qu’elle semblait hésiter sur les raisons même qui l’avaient presque poussé au suicide. Derrière son apparence nébuleuse, il fronça malgré lui les sourcils. Il écouta donc sa première réponse avec une pointe d’intérêt. Celle-ci se faisait tout de même plutôt flatteuse à son égard, mais il choisit de ne pas le prendre en considération pour se concentré plutôt sur son mode de réflexion intéressant. Il se déplaça légèrement sur le côté tout en avisant toujours la maître-magicienne alors qu’elle continua ses propos, puis, s’arrêta finalement après avoir brisé de quelques pas la distance qui les séparait pour se penché légèrement vers elle, la surplombant.

-Considérez-vous être d’avantage en mesure que moi ou un autre Dieu de juger de la vie ou de la mort d’un mortel? Croyez-vous que chaque mort doit avoir une justification quelconque raisonnable pour vous?

Après tout, pensait-elle vraiment que cela dépendait des mortels? Pour eux, un simple cavalier tombé à cheval n’étais pas une mort justifié, mais celle-ci l’étais probablement pour un autre Dieu, peu importe le nom de celui-ci. Il comprenait cependant que ce mode de pensée était trop différent des enjeux auxquels les mortels faisaient fasse et il fallait avouer que ce débat inutile l’ennuierais plus qu’autre chose.

-Cet homme aurait été épargné avec ou sans votre intervention car j’en avais déjà décidé ainsi. Par contre, cela aurait pu en être autrement pour vous.

Après tout, avec les raisons et la colère qui l’avait amené à se déchaîner sur ce village, il aurait sans doute été plutôt fâcheux pour elle de mettre fin à la vie de l’une de ses Hyenzillas. Ils ne seraient d’ailleurs sans doute pas en train de discuter en ce moment et elle serait probablement en train de faire son choix entre le monde Céleste et les Pleines de Lumières. C’était aussi simple que cela.

Et encore des questions. Des questions certes silencieuses, mais cette curiosité qui faisait tranquillement place à la peur avait quelque chose d’attrayant. Surtout sans doute vers la direction que prenaient les pensées de la mortelle. C’était plutôt intéressant. Méritait-elle quelques réponses? Il lui en avait déjà offert quelques-unes qu’elle semblait refusé de croire, ou complètement ignorer, ce qui malheureusement n’aidait pas sa cause pour le calmer bien longtemps et encore moins faire en sorte que son estime générale des mortels soit plus élever. Il était pourtant là, devant elle, bien réel et elle osait encore douter de son essence et de son domaine?

-Mettons tout de suite certaines choses aux clair puisque vous sembler autant vous questionner sur certains points. Amélia. Des points pour certains que je vous ai pourtant mentionné quelques instants plus tôt.

Il se recula d’un ou deux pas pour avoir l’occasion d’avisé son interlocutrice d’un angle différent, voir, sans avoir la tête complètement penché vers le bas. Pourquoi ce retournement d’attitude soudaine? Peut-être parce-qu’il se sentait un peu moins colérique pour le moment, que ses connaissances a son sujet ne pouvaient pas rester à un niveau aussi pitoyable et aussi, qu’elle n’avait toujours pas pensée à une façon de fuir. Résignée au début, puis curieuse. Le fait de l’avoir appeler par son nom était peut-être une certaine forme de manipulation subtile afin de lui faire croire qu’il lui cédait un certain niveau d’importance en tant qu’être mortel. Une façon complètement grotesque, en fait, de lui ouvrir une porte dans ce néant afin de lui donner une fausse confiance dans la situation dans laquelle elle se trouvait. Pourtant, en lui mentionnant clairement tout ceci, il avouait sans la moindre gène suivre le fil de ses pensées. Étais-ce une forme d’avertissement au passage? Non, elle le savait déjà tout ça. Il lui offrait simplement une confirmation sur ce point.

-En ce qui concerne cette démonstration de respect, peut-être avez-vous eu la chance de rencontrer des Dieux plus familier, mais je reste sur les anciens principes d’il y a des siècles et des siècles, ou la prosternation devant une quelconque entité Céleste reste de mise. Où croyez-vous que les anciens Roi pris l'idée? Ils l’ont inventé tout seuls, vous croyez? N’y existe-t-il pas dans vos histoires quelques-unes parlants de Rois quelconques qui se prenaient pour des Dieux eux-mêmes et qui en exigeaient alors le même respect? Tout ceci n'est devenu que protocole de base, dans votre monde.

Pourquoi lui poser des questions alors qu’il ne s’attendait à aucune réponse? Il était curieux de lire dans son esprit les pensées qui le traverseraient. Irait-elle logiquement ou serait-elle décevante? Sa théorie stupide sur ce mode de respect était complètement absurde et il espérait bien l’avoir détruit à jamais en changeant sa vision des choses, lui offrant la sienne et celle des Dieux ancien sur un plateau d’argent. Si d’autres Dieux avaient envie de jouer aux familier, c’était leur problème. En ce qui le concernait, hormis les moments où il cachait son apparence Céleste, ce simple geste était de mise. Même sa fille, sa création lui offrait tout son respect. Alors un mortel le ferait de gré ou de force en sa présence et qui sais, peut-être que si elle avait la chance de rencontrer un autre être Céleste, que ce simple petit geste pourrait lui évité un châtiment.

-Vous dites que vous ne savez aucunement pourquoi les gens de ce village ont provoqué ma colère? Après ce que vous avez vue et après ce que je vous ai mentionner ne me dites pas que vous êtes incapable de faire le lien?

Il poussa un soupir visiblement irrité. Il reprit pourtant de son ton habituellement calme malgré son côté lugubre et grave.

-Je me suis présenté comme étant le Dieu des Monstres et des Ténèbres. Hors, s’attaquer à l’une de mes créations à souvent comme résultat d’attirer ma colère. Il était hors de question que je laisse cet affront massif impuni.

Voilà. Étais-ce maintenant mieux expliquer pour elle? Aurait-elle besoin de plus de précisions? Il espérait que non, car il se considérait assez clair et patient d’expliquer la situation alors qu’elle aurait dû pouvoir la deviner seule, comme une grande étant donné que tous les éléments s’étaient pourtant là. Il espérait que sa en reste là. Il ne se justifierait pas outre mesure. C’était ainsi. Elle avait de la chance en fait, de s’être dit que cela ne ferait peut-être pas de tort qu'une mortelle de plus ait des connaissances sur le monde céleste afin de mieux faire passer leur message aux mortels. C’était peut-être ce qui faisait en sorte qu’il restait encore là, sensiblement intéressé et qu’il ne songeait pas outre mesure à s’offusqué par tout le reste. Après tout, il était vrai qu’il n’avait pas grand vénérateur faute de connaître son domaine comme il se doit. Il eut aussi cependant une pointe d’illumination. Bien sûr. Janita. Une Chevalière, fille de Vatacoalt le vénérait. Il eut alors un certain amusement intérieur de la situation en réalisant non seulement le lien familial qui unissait les deux Chevalières, mais aussi tous les autres dans un entourage pas si lointain d’Amélia qui le reliait à lui. Il se tourna vers le village pour contempler, satisfait, les ténèbres qui y planait durant un moment pour se retourner finalement vers celle-ci.

-Que voulez-vous savoir?

Il était surtout curieux de savoir ce qu’elle lui demanderait. Il espérait qu’il n’aurait pas encore à se répété car probablement risquerait-il de perdre patience et d’écourté drastiquement leur échange. En attendant, il choisit de ne pas la quitté du regard, pour mieux la détaillé physiquement cette fois. Bien que l’on pouvait considérée son apparence mortelle plutôt attirante, Behemoth était le genre de Dieu encore un peu trop cloitré dans ses vielles visions que le corps physique n’étais qu’une simple enveloppe inutile. Ainsi donc, son joli minois ne la sauverait pas si elle faisait encore une erreur à son égard en un si court laps de temps.

Évidement que la mortelle avait une tonne de questions à lui poser. Le contraire l’aurait grandement étonné. Il attendait donc patiemment que celle-ci absorbe les quelques informations qu’il lui avait donné précédemment. Étrangement, il ne sous-estimait pas vraiment sa capacité à enregistré les informations une fois que celles-ci étaient bien comprise. Il espérait ne pas faire une erreur en ce qui concernait ceci. S’il prenait la peine de lui accorder des réponses, c’était déjà une grande preuve de ses bonnes intentons en quelque sorte, non?

Finalement, une première question traversa les lèvres de la fille de Vatacoalt, non sans préciser qu’elle avait bien entendu plusieurs questions qui bousculaient son esprit. C’était un peu amusant il fallait l’avouer, mais il écouta la suite avec un certain intérêt. Il était vrai que cette question semblait tout à fait justifiée et que pour les mortels certaines nuances concernant les domaines étaient difficiles à comprendre. Après tout, il fallait avouer que le monde Céleste était un monde particulièrement bien structurer, tout en gardant une panoplie de facette qui prendrais sans doute des siècles mortels à comprendre. Après tout, même certains Immortels avaient parfois du mal. Il répondit pourtant sans la moindre hésitation, bien évidemment.

-Il est vrai que le domaine de chaque Dieux est délimité par certaines règles de base. La majorité de ces règles sont bien plus respecté par simple respect entre Dieux que par la peur d’une représailles quelconque de Parandar, le Dieu suprême. Mon choix concernant le fait d’enlever la vie ou non à un mortel est directement lié à la hauteur de ses actes envers mes Monstres. Si une vie est enlevé, alors je peux bien me permettre de réajusté le tire en créant un équilibre. Une vie pour une vie. Je n’abuse cependant pas de cette façon de procédée et je sais très bien qu’aucun autre Dieu ne m’en tiendrais rigueur si j’en décidais ainsi car mes choix bien que difficile à comprendre pour la majorité des mortels, sont étrangement bien plus éclairer que vous ne pouvez le pensé. Je ne persécuterais, ou ne prendrais la vie d’un mortel simplement parce-qu’il défend la sienne contre l’un de mes Monstres. Encore une fois, il y a plusieurs choses que je prends personnellement en compte. Je dois cependant avouer retirer un plus grand plaisir à persécuté le fautif jusqu’à sa mort ou à simplement transformé son apparence. Cela m’est bien plus bénéfique que de le tuer, son âme ne me servant plus à rien une fois qu’elle rejoint les pleines de lumières. Mais sans doute que comme d’autres Dieu, il m’arrive d’avoir des caprices ou de me laisser emporter par la colère.

Il devait bien garder une certaine atmosphère de crainte. Il était vrai qu’il n’était pas compté parmi les Dieux considérés impulsifs, mais il était parmi ceux que l’on considérait comme cruels et ce n’étais pas toujours pour rien. Behemoth savait tirer avantage de son domaine d’une façon particulièrement sadique pour certain mortels lorsqu’il en décidait ainsi. La mort de ceux-ci était rarement sa première option à moins d’un évènement particulièrement irritant pour lui. Il n’avait pas mis directement fin à la vie de beaucoup de mortel depuis le début de sa propre existence. Il avait fait bien plus de dommages aux mortels il y a de cela plusieurs siècles que maintenant. Ce qui sans doute n’avait pas aidé sa cause aujourd’hui. La morale de cette histoire était-elle alors d’être un Dieu complètement cruel et sadique pour qu’on le respecte? Rien de l’évolution naturelle des choses n’avait été en sa faveur. Ses Monstres par exemple avaient de moins en moins de territoires. Allaient-ils disparaître un jour? Il en doutait fort, mais il n’appréciait pas cette idée. Parandar quand à lui vouait un intérêt plus grand envers les humains comme la majorité des autres Dieux pour la simple et bonne raison que leur existence en étaient directement lié. Lui, il faisait partie de ces rares Dieux qui sortaient du moule. Dieu où les âmes humaines avaient peu d’intérêt. Ou involontairement, il vouait une forme de guerre passive envers les humains. Il finira peut-être dans les siècles futurs déchu, qui sais.

En ce qui concernait ce ‘’pauvre’’ homme blessé par l’une de ses Hyenzilla, ce serait probablement le seul sur qui le courroux avait tombé dans toutes cette partie du village d’Argent. C’était très peu cher payer comparativement à la souffrance physique qu’ils avaient infligé à ce pauvre petit Karkatas qui n’avait jamais causé quelconque dommage physique envers les mortels. D’ailleurs, son existence les aidaient bien plus qu’ils ne le pensaient en se nourrissant des créatures problématique pour leur propre santé, mais bon. C’était aussi peu cher payer pour toutes ces aberrations que l’on croyait le concernant. Les sales Ombres. S’il aurait pu faire payer le Dieu qui en était responsable directement, il l’aurait fait et il ne comprendrait jamais pourquoi Parandar avait été contre son intervention. Laissé Shaan courir à sa perte en défendant la nature était selon lui un choix incompréhensible alors qu’il en aurait sans aucun doute été différent s’il c’était joint à la baston. Ce qui bien entendu, lui aurait fait énormément plaisir. Il était vrai que les Ombres n’affectaient pas réellement son domaine, si ce n’était que son propre nom.

La seconde question fut un peu étrange selon lui. Bien sûr qu’il y avait des façons d’amélioré la relation entre ses Monstres et les mortels, mais ces façons n’étais pas assez payante pour eux, d’où la raison que cela n’avait jamais été régler depuis des siècles. Les monstres restaient des monstres et les mortels des mortels. Cela lui fit pensée à d’autres Dieux qui vivaient un peu le même problème. Comme Zeikah par exemple. Déesse de la Faune et nouvellement de la Flore, les mortels ne respectaient pas tous les animaux comme des êtres pouvant partager la terre avec eux comme des égaux, alors en ce qui concernait les monstres, il y aurait bien plus à faire et c’était bien plus incompréhensible pour eux. Il eut un rire. Un rire qui aurait pu sonner lugubre simplement à cause de sa nature.

-Je me pose souvent la même question. Je serais porté à vous dire la connaissance, mais les siècles passé mon démontrer que pour les mortels souvent la connaissance cache un désir de contrôle ou de pouvoir. Alors tant que les mortels ne seront pas prêts à considérer les autres espèces comme ayant tout autant le droit de fouler les terres qu’eux, rien ne pourra réellement les convaincre.

Il prit une pause un moment, puis, observa un moment Amélia, suivant toujours le court de ses pensées. Bien entendu, la dernière question lui fit automatiquement pensée à sa fille ou à Sehnsuch. Il ne fut pas réellement surpris de voir que la maître-magicienne pensa aussitôt à sa fille aussi, mais celle-ci semblait sous-estimé son savoir. Il ne lui en tenait pas nécessairement rigueur, il savait qu’Izékielle restait méfiante quant au partage des connaissances et il serait bien le dernier à réellement lui en vouloir. Sa fille avait la protection des monstres autant à cœur que lui, au dépend de lui causer quelques problèmes concernant la fidélité pour son statue de Sorcière au sein de l’Empire. Après tout, ne c’était-elle pas attiré les foudres de l’Empereur lui-même dès leur première rencontre car elle avait refusé de lui en dire plus sur les monstres?

-Izékielle en connait beaucoup plus que ce qu’elle laisse présager. Elle est après tout ma création, ma fille. Elle est très protectrice envers les monstres et elle est consciente que de partager son savoir pourrait aussi être une grave erreur en ce qui concerne le bienêtre de ses créatures à court ou long terme. Peut-être saurez-vous la convaincre. Il y a aussi Sehnsuch qui est ma prêtresse. Une Seccyeth. Vous l’avez sans doute déjà croisé.

C’était à elle de voir ce qu’elle ferait de ces nouvelles informations. Après tout, elle avait la chance d’avoir deux personnes tout de même assez accessible physiquement, quand à l’accessibilité tout court, Izékielle l’étais probablement moins. Il pourrait peut-être permettre à ces deux protéger d’avoir une certaine confiance envers Amélia et la seule façon de réellement l’aider était de s’assurer que celle-ci comprenne toute l’ampleur que ces informations pouvaient donner. Il s’approcha donc un peu de la mortelle et sans vraiment craindre une quelconque réplique de sa part, se fichant bien que ce geste puisse crée un mouvement de recul ou pas, il lui agrippa tout simplement la tête fermement. Instantanément, l’esprit de celle-ci s’assombri d’un nuage opaque alors qu’une multitude de sons et cliquetis envahirent l’esprit de la mortelle en une vague douloureuse. Amélia ne pouvait en aucun cas se défaire de cette emprise et même si ses jambes flanchaient, la pouvoir de lévitation de Behemoth la maintiendrait.

Pourquoi faisait-il cela? C’était une façon personnelle pour s’assurer que celle-ci soit bien consciente de l’ampleur que ce savoir pouvait prendre et sans doute pour l’en dissuadé de s’en servir à mauvais desseins. Si elle en apprenait sur les monstres, elle pourrait aussi apprendre à leur faire du mal. S’il aurait été vil comme on disait, sans doute lui aurait-il fourni éventuellement la tentation, mais il se souciait réellement du bien être de ces créatures incomprises. Il voulait qu’elle comprenne un peu comment il percevait cet univers. S’ils souffraient, il pouvait en souffrir, mais il n’y avait pas que cela. Il y avait le fait que chacun avait sa personnalité, tout autant que les mortels qu’elle disait protéger. Toute cette cohue sonore était pourtant que ce qu’il pouvait capter dans le Royaume d’Argent, alors qu’elle s’imaginait sans doute que c’était ce qu’il captait entièrement dans le monde mortel. Quand à cette douleur, cela n’était en fait que ce qu’elle avait pu elle-même infligés aux monstres au cours de son existence. Elle ne pensait tout de même pas y échapper alors qu’il avait l’occasion de le lui faire payer sous la main, n’est-ce pas?

Le cours de ses pensées avait été plutôt intéressant à suivre il fallait l’avouer. À chaque information qu’il lui offrait, d’autres questionnements s’ajoutaient. Ces mortelles avaient une soif de connaissance parfois sans limite. Elle lui faisait pensée à Sehnsuch sur certain point. Celle-ci ayant ce même côté fragile, mortel et curieux à la fois. Se sentait-il attendrit? Peut-être un peu. Ce n’étais pas tant le fait qu’il faisait présentement souffrir Amélia qui l’attendrissait, en fait, il ne cherchait pas réellement à comprendre cette tendance qu’il avait. Il commençait à se dire qu’il avait sérieusement un penchant pour l’Empire. Du moins, par pour celui-ci en tant que tel, mais pour les mortels qui foulaient ces terres. C’était peut-être une simple coïncidence, mais il avait étrangement envie de se pencher d’avantage sur la question. Il était vrai qu’il gardait un œil plus particulier sur cette région étant donné la présence de sa fille, mais quelque chose lui disait que dans tous les cas, cet endroit pouvait regorgée de quelques petits bijoux intéressant.

Lorsqu’il en eut fini avec la Chevalière, il relâcha son étreinte psychique en croyant sans doute qu’elle ne s’effondrait pas au sol, sinon, probablement l’aurait-il maintenu. Il n’était pas sauvage tout de même. Lorsque celle-ci toucha le sol, il rapporta une main à sa bouche comme s’il venait de faire une bêtise. Bon, peut-être y était-il allé un peu fort. Il lui semblait pourtant que non. Il déconnecta l’esprit de la maître-magicienne du siens ce qui eu automatiquement effet de la déconnecté aussi des monstres environnants. La douleur aussi n’était plus là, si ce n’était que les ravages intérieurs qu’elle aurait pu causer, tout avait disparue en un clignement de paupière. Il s’approcha doucement de celle-ci et s’accroupi pour être un peu plus à sa hauteur. Malgré lui, il ne pouvait vraiment s’empêcher d’apprécier un peu le spectacle. Ainsi donc, après un petit moment à l’observé trembler sur le sol, il tendit une main vers celle-ci afin de repoussé d’une délicatesse que la mortelle ne connaissait sans aucun doute aucunement de lui, une mèche de ses long cheveux immaculée qui recouvrait une partie de son visage.

-Beaucoup de question traverse votre esprit. Je peux peut-être vous rassurer en vous disant que les hommes ne sont aucunement de ma création. Après tout, ils seraient alors sous ma protection ne croyez-vous pas. Ce sont leurs choix qui fond d’eux des monstres. Cela n’à rien avoir avec moi. Ce n’est qu’un simple qualificatif de votre invention.

Il se redressa et laissa Amélia se remettre de ses émotions. Cela ne saurait trop tardé si elle se considérait comme une guerrière endurcie. N’est-ce pas?

-La bonne façon de distinguer un monstre serait tout simplement de considéré le fait qu’il fait partie d’un groupe de créature ayant des caractéristiques raciales similaires. Pour la grande majorité, ils sont une création, ils ne sont pas une évolution d’espèce animale ou un tare génétique. Bien que certaines espèces de monstres ont fini par évoluer d’eux-même, mais c’est très, très rare. Je pourrais même les compter sur les doigts d’une seule main. Les monstres peuvent se reproduire pour la pluparts, mais ils n’évolueront pas pour le mieux, car ils sont déjà parfaits. (Ce lance des fleurs <3)Le mot monstre à simplement été malmené avec les siècles et déformé, parce-que la majorité des mortels n’aiment pas ce qui est différent de ce qu’ils connaissent à la base et doivent absolument nommer tout ce qu’ils rencontrent par leur désir de contrôle futile. Monstre est devenu un qualificatif négatif pour toute sorte de chose. Comme vous le pensez, monstre peu maintenant simplement décrire un mortel que vous considérez avoir de sombres intentions ou qui aurait commis des actes qui ne sont pas approuvé par vos lois ou par votre morale. Une personne défigurer aussi est devenu un monstre aux yeux de beaucoup, une créature que certain n’arrivent pas à reconnaitre aussi devient un monstre aux yeux mortels, comme un Berserker par exemple.

Sur ce mot, il jeta un coup d’œil afin de voir la réaction de son interlocutrice. Il trouvait cela un peu amusant de jouer légèrement avec son esprit, mais ce n’était rien de méchant après tout, non? Il désirait seulement mettre quelques points au clair concernant ses songes, surtout puisque ceux-ci concernait ses protéger. Comprendrait-elle toutes les nuances? Elle lui semblait pourtant intelligente, elle devrait y arriver.

-Que Sehnsuch soit ma prêtresse n’est en rien surprenante en soit, Amélia. Avez-vous croisé énormément de prêtres ou de prêtresse durant votre existence? Pourtant, la majorité des Dieux en ont. Il y a plusieurs façons de transmettre. Cela dépend aussi beaucoup du Dieu en question et je ne suis pas de ceux qui recherchent des vénérateurs quelconques simplement pour en avoir plus qu’un autre ou je ne sais quoi. J’apprécie particulièrement d’avantage la qualité. Je ne cherche pas un représentant qui hurlera sur tous les toits. Je préfère la discrétion, qui m’apportera en temps voulu de nouveaux disciples de choix. Cette histoire d’Ombre ma simplement causer quelques perturbation, mais je ne suis pas né de la dernière pluie, je saurais m’en remettre.

Il eut un bref rire, moins long que celui de plus tôt, mais sans doute tout aussi lugubre. Pourtant, sa dernière phrase était assez amusante en soit étant donné qu’il était un Dieu ancien. Il était vrai qu’il en avait vue d’autre, mais il était aussi vrai qu’il y a de cela très longtemps, les choses étaient différente et même plus facile. Parandar avait serré la vis depuis plusieurs siècles maintenant, surtout à cause des Dieux stupides qui avaient sue à merveille brisé sa confiance. Il ne pouvait donc plus autant s’amuser qu’avant, mais il était aussi beaucoup plus sage, alors, cela ne le dérangeait pas outre mesure il fallait l’avouer. Il arrivait encore toujours à ses fins c’était ce qui comptait.

-Si vous voulez des informations, ma prêtresse risque de mieux vous guider qu’Izékielle. Vous n’obtiendrez rien d’elle. L’Empereur lui-même n’a rien réussis à obtenir de concret et nous savons tous les deux à quel point il peut se faire… Insistant. Ce n’est pas un défi, mais plutôt une mise en garde, à moins que vous apprécier particulièrement la souffrance ou tourner en rond.

Oui. Il connaissait bien Izékielle. Elle ne lui donnerait rien à moins que la Chevalière sache bien poser ses questions et encore là, sa fille restait plutôt imprévisible pour les mortels, peu imposte la situation alors en ce qui concernait ses protéger... Il devait avouer ressentir une certaine fierté. Elle ferait une parfaite immortelle. Après tout, ne faisait-elle pas poirotée Ryan depuis maintenant plus de dix ans? Sa fille pourrait écrire un recueil sur les monstres peuplant Irianeth en une nuit les yeux fermé. Quand à Amélia, sont esprit était partager. Dans tous les cas, il savait qu’elle ne saurait rien concernant les monstres. Rien du moins qui saurait les placer dans une position de vulnérabilité face à elle ni à quiconque. Alors si elle cherchait à parfaire son savoir pour mieux les confronté devant une situation menaçante, elle serait bien déçue et elle apprendrait bien malgré elle que confronté un  monstre restait une mauvaise idée. Qui confronteraient un dragon avec une épée et un bouclier? Un suicidaire. Peut-être au moins que sa rencontre avec lui ou  l’une des personnes qu’il avait mentionné l’aiderait à mieux comprendre les diverses subtilités. Il rapporta son regard sur la mortelle.

-Si vous voulez avoir un quelconque avantage avec mes Monstres, démontrez-leur le respect qu’ils méritent et ils vous épargneront. Simple, n’est-ce pas?

Le respect? Oui, bien sur le respect. Il lui avait pourtant enseignée quelques temps plus tôt. Si elle ne captait pas, c’était bien tant pis pour elle. Il l’observa encore un long moment, silencieux. Il ressentait l’envie de quitté les terres mortelles bien que la présence de celle-ci ne lui était pas si désagréable. Il jeta un bref regard vers la ville d’Argent toujours prisonnière de se voile obscur.

-N’oubliez pas que si vous scruter le fond de l’Abysse, l’Abysse vous scrutera à son tour.

Il se tourna de nouveau vers la Chevalière et inclina très légèrement la tête en guise de salutation. Il était évident que maintenant qu’il avait discuté avec elle, que si elle fouillait dans son domaine, qu’il aurait un œil curieux sur elle. Il se demandait ce que cette conversation changerait réellement en elle à long terme. Il aurait peut-être envie de lui rendre visite un de ces jours, questions de voir en personne tout ceci, à moins qu’elle ne se retrouve encore une fois au mauvais endroit. Quant à son invocation, elle ne semblait pas la connaître puisqu’une partie de celle-ci avait sonné comme une question dans son esprit, mais cette phrase voulait en dire beaucoup. Sans doute trouverait-elle les réponses à ses questions en cherchant un peu ou en questionnant les bonnes personnes. Lui, il en avait assez donné alors que le but premier avait simplement été de laissé son courroux punir un village. C’est alors que sans plus de cérémonie, il le voile constant qui semblait l’entouré se contracta contre lui en un éclair pour se dissiper aussi rapidement, laissant place au vide. Doucement, le voile obscur au-dessus de la partie sud d’Argent sembla s’évaporer telle une brume venue de nulle part, laissant de nouveau place au soleil qui disparaîtrait dans l’horizon dans quelques heures à peine. Laissant dans les esprits la peur de la nuit à venir.