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Le retour de la Dragonne Blanche [libre Ordre d'Émeraude]

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Lun 04 Avr 2016, 20:59
Au tout début de 1255.


Cela faisait déjà des années qu’on l’avait pourchassé. Elle c’était sentie piégée et bien entendu, elle refusait d’être attrapée tout comme être exécuter. Il fallait avouer qu’elle ne savait pas lequel des scénarios pouvaient être le pire des deux. Être enchaîner le restant de ses jours ou mourir? La question ne se posait plus vraiment et aucune des deux options bipède ne lui était acceptable. Elle avait compris que l’Empire, Royaume qui l’avait enlevé dans sa tendre jeunesse, arracher de ses terres natales quelque part entre Ombre et Esprit, ne voulais que ce servir d’elle depuis le début. L’emprisonner, la contraindre. Elle était libre. Elle était né libre et elle comptait le rester. Sa couleur était pour elle un fardeau. Le fait d’être une femelle munie d’une paire d’ailles fonctionnelle, pire encore. Sa différence l’avait épuisé, la majorité voyait en elle un présage, d’autres une simple façon de renforcir la ligné Draconique d’Irianeth. Elle était comme une perle rare et comment les bipèdes protègent leurs objets précieux? Ils les enferment.

Depuis cette dernière chasse infructueuse pour les deux continent sur sa personne, quelque part entre Ombre et Esprit, elle c’était réfugier. Assez longtemps, durant des mois, voir, quelques années à jeûner. Elle avait dormis, dormis bien longtemps. Cela lui permettait de durer encore plus longtemps, instinctivement, comme n’importe qu’elle créature à sang froid. C’était pour elle tout nouveau, la première fois qu’elle faisait cela et tout c’était plutôt bien passé. Elle avait certes ouvert l’œil à quelques reprises, quelques secousses faisant tomber quelques morceaux de glace dans sa tanière, mais sans plus. Sa respiration était lente et son sommeil délivrant.

Mais toute bonne chose avait une fin. Rien n’était éternel. Après un long, long moment, elle c’était réveiller. Son ventre lui indiquait qu’il était maintenant temps de refaire surface. De ce nourrir et de s’assurer que son territoire était encore et toujours bel et bien le sien. Après, tout, ayant quelques traits masculins, il était donc normal que la jeune Dragonne cherche à se trouver un Territoire qui était le sien et qu’elle défendrait contre les intrus de son espèce. C’est donc après s’être lever et diriger dans les tunnels, qu’elle sortit de sa cachette en abandonnant temporairement son trésor. Une fois sortie de l’ombre, la lueur du soleil sur les Royaumes enneigée la força à cligner ses paupières verticales, pour ensuite s’étirer longuement tout en poussant un bâillement plutôt bruyant, qui résonna entre les montagnes. La Dragonne s’installa même un moment sur une corniche périlleuse, le temps de se faire à ce changement de luminosité. Elle en profita pour ouvrir ses grandes ailles et les battre pour fouetter l’air afin de délié ses muscles qui étaient resté au repos un long moment, question de se dégourdir. Elle poussa un autre bâillement, qui cette fois ce termina en un long rugissement, faisant vibrer légèrement la neige qui se mis à rouler pour s’écraser plus bas. Puis, elle s’élança dans l’immensité devant elle, engourdie, mais toujours aussi agile.

En chasse, elle volait au-dessus des territoires. Son regard orangé fixant le sol, attentive au moindre indice pouvant trahir la présence d’une proie quelconque, mais rien. Rien sur des kilomètres. Elle fut donc forcée de voler un moment, moment qui était suffisamment long puisqu’elle avait faim et faim maintenant. Ce fut assez long pour que le sol enneigé se transforme sous elle, mais pas assez long pour considérer que des heures s’y étaient écoulée. Évidemment, des airs, tout défilait plus rapidement en bas et son vol n’avait rien d’épuisant. Mais avec la faim qui la gagnait de plus en plus alors que son corps s’éveillait, tout lui semblait une éternité.

Sous elle, des rochers, un peu de verdure. Puis, un mouvement. Un troupeau de Caribou courait sous elle pour fuir des loups. Sans attendre, elle piqua du nez, aussi silencieuse que le bruit d’un flocon sur le sol enneigé, elle happa sans crier gare, agrippant l’une des bêtes qui n’eut même pas le temps de hurler. Seul un éclat blanc venait de se poser dans la mêler. La Dragonne avec sa proie dans la gueule, s’empressa de la replacer grâce à quelques coups de mâchoire et de cou afin de bien la positionner pour l’avaler d’une traite. Elle s’étira ensuite, pointant la tête vers le ciel pour faire descendre la carcasse inanimé, puis, elle se secoua, ouvrit un peu ses ailles sous la délectation, la sensation de cette nourriture qui descendait jusqu’à son estomac. Son regard s’attarda en direction du troupeau qui avait déjà bien entendu trouvé refuge dans les forêts. Impossible alors pour elle d’en attraper d’autre et malheureusement, elle était loin d’être rassasier. Si elle n’aurait pas été aussi déchirée par la faim, elle aurait probablement chassé différemment, cherchant à faire le plus de dommage sur le coup, pour se nourrir après, mais en voyant les proies affolés, sont esprit c’était simplement embrouillé temporairement.

Elle poussa donc un rugissement colérique en direction de la forêt, puis, prit de nouveau son envol et continua sa route, montant dans le ciel pour ne ressemblé qu’à rien d’un plus qu’un reflet lointain. La prédatrice gardait un œil intéressé sur le sol qui devenait de plus en plus verdoyant. Ses coups d’ailles étaient puissant, lui permettant de les battre doucement. Si haut dans le ciel, le paysage défilait bien plus rapidement qu’avec des petit pieds de bipèdes, ou de quadrupède. Elle arriva même après quelque temps au Royaume d'Opale. Est-ce que le nom lui importait? Bien sûr que non, elle ne connaisse même pas ce Royaume, cela n’avait strictement aucune importance pour elle. L’important, était de rester loin de toute civilisation. Des châteaux, elle en avait survolé deux autres avant. Ils étaient différent de la Forteresse qu’elle connaissait et cela ne lui donnais pas plus envie de s’y arrêter, même si quelques montures pouvaient lui faire de l’œil, même si quelques vaches aussi, mais trop prêt pour risquer la présence humaine qui aurait pu se faire douloureuse pour elle, elle en gardait une expérience négative, de quelques années. Elle avait donc continué.

Continuer jusqu’à Diamant. Un Royaume vaste avec des champs à pertes de vue. Des champs colorés, des champs dorés. Il y avait de tout, mais rien qui pouvait réellement répondre à ses besoin, jusqu’à ce qu’elle repère sur une colline, un troupeau. Des vaches. Lentes, grasses et très faciles à repérer faisant défaut dans ce paysage, elles étaient un repas de choix pour un Dragon affamé, mais qui disait vache, disait bipèdes. Elle tournoya donc un moment, trouvant un tourbillon d’air chaud afin de s’assurer de l’absence de vigile. Une fois chose faite, elle fonça tel un éclair pour se repaitre en toute tranquillité. Les vaches, coincées sur un vaste champ, mais clôturer, n’avait aucune façon d’éviter le Dragon qui les dévorait une à une sous les yeux horrifié des suivantes, qui hurlaient de peur. Elle leur fit leur fête. Une, deux, trois, quatre, cinq. Elle avait si faim. Elle avait grossit durant son sommeil, elle avait encore de la place. Puis, une sixième, qu’elle mangea bien plus lentement, laissant même la carcasse, se contentant de prendre une bonne bouchée de son estomac et de tout ce qu’il contenait.

Satisfaite, le sommeil vint rapidement la gagné. Elle n’avait pas nécessairement envie de retourner dans les Royaumes enneigée pour se reposer. Pas tout de suite. Elle ferait une petite sieste. Elle passerait peut-être quelques jours, ou quelques semaines pour bien se nourrir avant d’y retourner, elle ne savait pas encore. Elle pouvait bien décider après tout et faire ce qui lui chantait. Elle était libre. Complètement libre. Elle s’envola donc et choisi un endroit qui lui semblait parfait. Un champ sans récolte, un champ de terre et de pierre, là où elle pourrait bien se camouffle, bien qu’un champ de récolte avec un caillou géant du jour au lendemain pouvait rester douteux, Zarishka elle, ne pouvait le deviner. Cela lui semblait simplement une excellente surface où se reposer. Elle cracha donc des flammes sur la terres pour la calciné, puis, elle se roula dans celle-ci avec un plaisir non caché et une innocence de Dragonneau. Elle finit par trouver le sommeil, bien que ses sens fussent toujours en alerte. Un Dragon ne dormait jamais les deux paupières clauses, après tout.


Dernière édition par Zarishka le Mer 22 Juin 2016, 22:09, édité 1 fois
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Jeu 26 Mai 2016, 22:52

Cela faisait depuis la veille que la chef de l’Ordre d’Émeraude préparait cette mission. Dès que le roi Isidore l’avait contacté pour la prévenir, Lyzann avait lancé l’offre à ses chevaliers avec l’intention de les accompagner cette fois-ci. Depuis donc plusieurs heures, elle planifiait son absence en déléguant des tâches et en donnant des ordres. Ce qui compliquait les choses, c’était surtout qu’elle ne savait pas pour combien de temps elle serait partie. Bien sûr, elle pouvait compter sur l’expérience de Mathys pour assurer la planification des missions entrantes. Castiel pouvait gérer les rapports des chevaliers déjà en mission. Et pour le reste, Lyzann faisait confiance à ses chevaliers.  Ils savaient quoi faire. Ainsi, aux petites heures du jour suivant, des montures furent sellés et charger de vivres pour ce voyage jusqu’à Diamant. Lyzann partait en confiance. Elle monta en selle et jeta un dernier regard vers Mathys qui lui sourit. Elle lui accorda un signe de tête entendu, fidèle à sa nature peu démonstrative en publique. Mathys s’était habitué depuis le temps à ces gestes réservés et peu amoureux. La chevalière attendit que ses compagnons soient aussi prêts à quitter le château puis talonna son destrier pour le guider vers le pont-levis. Les cavaliers quittèrent l’enceinte du château dans un nuage de poussière qui se dissipa tranquillement. À ce moment de la journée, il n’y avait toutefois presque personne dans la cours.

Les cavaliers remontèrent le chemin des chevaliers puis traversèrent le village encore endormis. Ils franchirent la forêt et longèrent la rivière Wawki. À leur gauche, se dressa la montagne de Cristal pendant des heures.  Ils atteignirent la rivière Tikopia à leur deuxième journée de chevaucher comme l’avait espérer Lyzann. Ils montèrent leur campement pour la nuit sur la berge et reprirent leur route aux premières lueurs du troisième jour. Lorsqu’ils atteindraient enfin Diamant, quatre jours se serait écoulés. La chef espérait que la mystérieuse ombre qu’on racontait avoir vu au dessus des territoires des Ombres ne se serait pas engagé trop loin dans les territoires de Diamant. Mieux encore qu’elle soit retourné dans les plaines enneigés et désertiques. Elle exigea de ses compagnons de faire la journée au galop. Ou du moins, le plus longtemps que leur corps leur permettrait. C’est ainsi qu’alors que le soleil était à son zénith que les chevaliers d’Émeraude franchirent la frontière de Diamant. Mais leur chemin ne s’arrêta pas au premier village rencontré. Ils continuèrent vers le nord du pays tout en écoutant les rumeurs des paysans pour se guider. Jusqu’à la fin de la journée, les cavaliers usèrent de leurs sens pour ratisser les environs à la recherche de cette ombre qui aurait passé au dessus de quelques villageois incohérents. Diamant était réputé pour ses verdoyants jardins. Ainsi, ils purent les éliminer des territoires à surveiller. Aucune proie n’aurait pu attirer une créature ailée suffisamment grosse pour projeter sur une ombre au sol. Il leur fallait être méthodique et user de la logique. Ils avancèrent donc vers le nord toujours ou ils auraient droit à des paysages plus vastes et vides. Là ou des troupeaux d’animaux parcourraient les plaines à la recherche de végétaux nutritionnelles. C’est sur une plaine qu’ils optèrent d’installer leur campement sommaire.

Lyzann se chargea de ramasser quelques branches pour former le nid de leur feu de camps pendant que d’autres s’affairaient à décharger les montures. Lorsque les chevaux furent désaltérés et rassasiés, les cavaliers purent enfin faire de même. La nuit était tombée depuis peu. Et la probable proximité de la mystérieuse créature inquiétait Lyzann. Il ne savait pas à quoi il avait à faire. La nuit était froide aussi à cette époque. Les vents semblaient provenir de part delà le mur qui séparait Diamant du royaume des Ombres. Lyzann instaura un tour de garde qu’elle entamant en se rapprochant du feu allumé magiquement. Comme elle le faisait à Émeraude pour les troupes d’Irianeth, elle laissa son esprit quitter son corps pour sonder la plaine autour d’eux. Son pouvoir lui permettait de s’éloigner considérablement de son corps physique, mais cela était au détriment de sa sécurité rapprochée. Il ne fallait tout de même pas négliger la proximité du royaume des Elfes. Elle ramena donc son esprit à elle et se contenta de demander des nouvelles par télépathie au chevalier Mathys. Voilà quelque chose qui ne lui ferait pas perdre le moindre son étrange. Elle céda son tour de garde le moment venu et s’enroula dans sa couverture chaude. Le sommeil ne tarda pas à la gagner. Aux premières lueurs, elle hâta le groupe pour reprendre la route. Qu’importe ce que le roi avait cru entendre dire, Lyzann préférait être debout avant la mystérieuse ombre. Ils reprirent leur chemin, leur sens toujours en alerte. Ils avancèrent jusqu’à ce que le plus sensible d’entre eux n’arrête la colonne pour leur signifier qu’il avait sentis quelque chose. Lyzann  conversa ses sens dans la direction indiquée. À combien de lieux se trouvait cette chose? Étaient-ils en sécurité ainsi sur la plaine?


-Je vous rappel que nous avons pour mission dévaluer la situation d’abord. Évitons tous contacts hostiles envers… Qu’importe ce que c’est. Si ça l’attaque, on se replis. Essayez d’observer le plus de chose.  

L’image de la créature mi-fauve mi-oiseaux qui avaient attaqué la Tour des Mages il y a quelques années lui revint en tête. Elle pria les esprits du désert pour qu’il ne s’agisse pas encore d’un tel démon. Elle fit avancer sa monture doucement. Ils n’avaient pas à se presser désormais. Il valait mieux éviter de paraître menaçant. Son regard balayait l’horizon à la recherche de ce que son compagnon avait aperçu. Des arbres ici et là se dressait pour leur bloquer la vue. L’herbe sous les pas de leur monture commençait à jaunir par la température. Elle venait chatouiller les genoux de leur destrier. Prudente, Lyzann promenait son regard de droite à gauche à la recherche d’une quelconque anormalité.
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Mer 22 Juin 2016, 22:43
S’il y avait quelque chose qui avait le don d’exciter Edric, c’était bien de partir en mission. Quand on l’avait averti qu’on mettait sur pied un groupe pour aller enquêter sur une forme méconnaissable dans le ciel, il s’était tout de suite dépêché de se préparer. Il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour remplir ses fontes. Il empaqueta quelques tuniques propres, une paire de bottes supplémentaire et quelques items qui lui semblaient utiles pour une telle occasion. Se jugeant prêt, il déposa un baiser sur le front de Nassa, toujours endormie (sera modifié si Nassa se joint à la quête), et s’élança dans les couloirs. Être un adulte ne l’empêchait pas d’être doté de la même énergie inépuisable, bien au contraire. Puisant dans une source apparemment infinie, il déboula dans la cour à toute vitesse et salua les autres membres de l’ordre qui se préparaient au départ. Il alla sceller son destrier et rejoignit la petite troupe. Quelques minutes plus tard, ils quittèrent l’enceinte du château.

Ils chevauchèrent durant quelques jours, enquêtant en chemin et ne s’arrêtant vraiment que le soir pour camper. Quand le moment s’y prêtait, Edric passait son temps à parler. Parfois en monologuant, parfois en dialoguant. Il avait élaboré de nombreuses hypothèses concernant l’ombre dans le ciel, mais aucune ne se rapprochait vraiment de la vérité. C’était un peu étonnant, surtout venant d’un chevalier aussi obsédé par les dragons. Le reste du temps, quand il ne parlait pas, il tentait de sonder le territoire autant que possible. Malheureusement, tous ses sondages furent infructueux. Loin de baisser les bras, il continua, dans la bonne humeur, de discuter avec ses compagnons d’armes et de chercher la moindre anomalie dans le paysage.

En soirée, il s’assit avec les autres autour du feu et se fit un devoir d’animer la soirée à l’aide d’anecdotes incroyables, de chansons pleines d’énergie et de discussions prenantes. Finalement, lorsque les étoiles furent bien haut dans le ciel, il se décida à aller dormir. Dans la nuit, on vint le réveiller pour son tour de garde et il le fit son devoir de chevalier avec sérieux. Il songea à ce qui les attendait, éventuellement, lorsqu’ils trouveraient le monstre. Il espérait que personne ne perdrait la vie en affrontant ce qui les avait fait venir jusqu’ici. La mort d’un compagnon était toujours quelque chose de difficile qui ne cessait pas d’être douloureux avec le temps. Ça devenait plus facile de vivre avec, mais ça ne devenait jamais facile. Il était encore souffrant de la soudaine perte de Charlie.

Puisqu’il avait le dernier tour de garde, il réveilla le groupe à l’aube. Après un petit-déjeuner un peu trop frugal à son goût, ils reprirent la route. Ils cheminèrent davantage, puis s’arrêtèrent soudainement. Apparemment, la chose se trouvait devant eux, à bonne distance. Edric ne put s’empêcher de trépigner légèrement. Malgré la tension dans l’air, il avait hâte. Lyzann les mit cependant en garde et leur demanda de fuir si la créature était trop dangereuse. La fuite était une bonne solution, mais on ne pouvait pas toujours s’y fier pour s’en sortir. Parfois, mieux valait faire face au danger plutôt que d’y tourner le dos. C’était justement ce que le chevalier préférait. Rien ne l'effrayait.

« Et s’il est impossible de se replier ? On pourrait faire des proies faciles en tentant de fuir. Et qui sait si cette chose n’est pas dangereuse pour les habitants du royaume ? Plus longtemps on la laisse se promener librement, plus on met les habitants du royaume en danger. Mais ne t’inquiète pas, je vous suivrai, je ne serai pas téméraire… »

Il avait compris, depuis le temps, qu’il valait mieux ne pas faire cavalier seul pour ce genre de missions. Surtout quand les ordres venaient de la chef de l’ordre. Néanmoins, ce n’était pas dans sa nature et il avait bien envie de foncer tête première. C’était le rôle des chevaliers que de protéger les habitants de tous les royaumes, peu importe ce qu’était le danger.
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Jeu 23 Juin 2016, 22:30
Elle avait dormis un bon moment. Ce n’était même pas la fatigue qui était en cause, mais sans doute plus la digestion. Elle y était allée peut-être un peu fort avec la nourriture et chaque repas abusif, la forçait à se reposer. Elle avait donc choisi de rester à Diamant. Surtout qu’elle n’avait pas vraiment été dérangée par quoi que ce soit et que la nourriture y était abondante. Il était impossible pour elle de s’imaginer qu’on l’ait repéré et que des Chevaliers étaient en route. Comment pouvait-elle savoir une chose pareille? Après tout, si ce n’était que de son ombre, personne ne l’avait vue. La disparition des bovins par contre, pouvait être un indice à ne pas mettre de côté, mais Zarishka se disait que cela ne paraîtrais pas vraiment à la quantité de bête qu’il y avait.

Bien que Diamant n’étais pas au goût des territoires enneigée, elle aimait sa proximité et aussi son paysage qui ferait rêver plus d’un dragon. Une bonne partie du territoire était vaste et sertis de grandes plaines entourée de collines malgré la présence de forêts plus au sud. Il ne fallait surtout pas oublier la présence de cette nourriture irrésistible qu’étaient les vaches laisser sans surveillance la majorité du temps. C’était un bon endroit où passé du temps afin de se nourrir au maximum et lui permettre de bien continuer sa croissance et de devenir plus robuste, car bien qu’elle avait maintenant onze ans, elle n’avait pas terminé de poussé et son hibernation précoce l’avait gardé un peu sur le neutre. Même si sa carrure était imposante, elle restait plus petite que les autres mâles de son âge, mais pas moins rapide, au contraire.

Quelques jours c’étaient donc déjà écoulée. Zarishka songeait à bientôt quitté ce territoire à la recherche de trésor et partir à la découverte de cette terre qui lui semblait bien plus vaste qu’Irianeth. Elle était curieuse d’en connaître les limites et d’y découvrir les emplacements des meilleures ressources. Découvrir diverses sources de nourriture était vital en cas de carence et qui sais si elle ne pouvait pas découvrir d’autres endroits intéressant par la même occasion. Et s’il y avait d’autres dragons? Peut-être étaient-ils plus comme elle? Soit, blanc? Après tout, elle ne serait jamais sûre d’être ‘’la seule’’ si elle n’explorait pas le reste de ces terres d’origines. Même si elle était née dans les territoires enneigés, cela ne voulait pas dire que le monde entier s’y limitait. Elle en avait eu une magnifique preuve avec Irianeth.

Quoi qu’il en soit, elle avait choisi de se désaltéré sur le bord d’une rivière avant de refaire son dernier rituel de chasse avant son potentiel départ. Soit celui de boire, de chassé, de dormir et, au lieu de recommencer, s’enfoncer d’avantage sur les territoires verdoyant, laissant le vent et son instinct la porter vers ces nouveaux horizons. Elle aimait ce petit endroit qui lui permettait une eau fraiche, sans toutefois risquer de se blessé avec un arbre si elle devait rapidement prendre son envol. Tout en buvant tranquillement après s’être poser prudemment, car un mauvais atterrissage aussi pouvait lui coûter une bonne blessure, elle songeait à ce grand troupeaux un peu plus au sud qu’elle avait chargé il y avait de cela maintenant deux jours. C’était sans doute celui-ci qu’elle attaquerait de nouveau, les vaches étant plus dodu et ces pâturages étant sur le chemin qu’elle voulait emprunter. Son estomac légèrement gonflé trahissait cette alimentation riche depuis ces quelques jours. Elle pouvait amplement en prendre d’avantage sans que cela ne puisse lui nuire et elle comptait bien s’en donner à cœur joie.

Bien que méfiante, Zarishka restait une jeune dragonne naïve. La tête ainsi baissé la plaçait dans une position de vulnérabilité qu’elle ne connaissait pas vraiment. Après tout, personne ne l’avait jamais chassé en tant que tel. Elle était au sommet de la chaîne alimentaire, si ce n’était peut-être que légèrement en bas de quelques gros dragons mâles et ce n’étais vraiment, mais vraiment pas le genre de chose qu’elle ne pouvait pas voir arriver, ni même sentir. Ils étaient certes gros, mais bruyant pour elle. Alors elle était tranquille. Elle était donc loin de se douter qu’un petit groupe de paysan avait élus domicile à cet endroit, couvert par les arbres afin de lui faire payer cet affront que de se nourrir du fruit de leurs durs labeurs. Ils testaient cette théorie qu’elle reviendrait boire en ces lieux et ce considéraient plus efficace que les Chevaliers, qui n’avaient toujours pas donné signe de vie. Ils considéraient Zarishka comme une créature d’habitudes, ce qui n’était pas nécessairement complètement faux, puisqu’elle retournait boire à cette petite rivière sensiblement dans les mêmes moments de la journée.

Les choses s’envenimèrent plutôt rapidement. Ce fut une odeur qui attira son attention alors que le vent changea drastiquement de direction. Elle cessa de boire instantanément, gardant pourtant cette même position alors que les pupilles verticales de son regard perçant s’élargirent d’un trait sous l’intérêt soudain de la situation. La présence de quelques bipèdes ne l’intimidait pas réellement, mais, elle préférait user de prudence car ils étaient plutôt… Imprévisible et généralement, ils avaient mauvais caractère. Alors que sa langue goûta l’air afin de confirmé leur position, un bruit sourd la fit sursauté alors que quelque chose fonça droit sur elle. Le fait que c’était scintillant aurait dû la charmé, mais ce sons lui rappelait quelque chose, quelque chose qui devait la faire bouger. Poussant un rugissement trahissant sa surprise, la dragonne ouvrit les ailles et s’envola sans prendre la peine d’avisé l’objet qui c’étais diriger vers elle. Sans hésiter, elle s’inclina en position légèrement verticale, soit, la queue vers le bas, pris une grande inspiration et expulsa un puissant jet de flamme de sa gueule.

Des cris s’élevèrent quelques secondes à peine alors que les arbres qui camouflaient les bipèdes prirent feu. Coincé dans l’incendie, si ce n’étais pas du jet de flamme qu’ils avaient reçus, ceux-ci avaient clairement périt. Pourquoi une réaction aussi extrême venant de Zarishka? C’était la lancinante douleur à l’une de ses ailles. Heureusement, cela ne l’empêcha pas de prendre son envol, mais chaque battement d’aile était désagréable puisqu’elle devait fouetter vigoureusement l’air pour prendre de l’altitude rapidement. Bien entendu, lorsqu’elle s’assura d’être suffisamment haute dans les airs, elle avisa finalement la blessure. Quelque chose avait bel et bien déchiré l’extrémité de cette membrane précieuse, mais ce n’était rien de grave. Elle avait visiblement eu plus de peur que de mal sur ce coup et la douleur ce calmait déjà un peu maintenant qu’elle reprenait contenance. Par mesure de précaution, elle vola suffisamment pour s’éloignée de cet incendie qu’elle avait provoqué, bien qu’en d’autre temps, elle s’y serait probablement coucher pour profiter des braises.

Elle choisit de repoussé sa chasse à un peu plus tard et de reposer son aille qui, bien que fonctionnelle, saignait légèrement. Elle préférait donc ne pas la sollicité afin de permettre à son sang de bien coaguler. Perdre du sang n’avait rien d’agréable. Ce n’était certes pas la première fois et c’était donc pourquoi elle savait comment réagir. De toute façon, dans ce genre de situation, c’était bien souvent quelque chose de bien profond en elle qui prenait le dessus, soit, l’instinct. Au moins, elle avait eu le temps de se désaltéré suffisamment. Choisissant un endroit où la terre était pâle, assécher par les quelques semaines sans pluies, Zarishka choisi de s’y poser. Cette fois, il n’y avait pas de forêt proche. Celles-ci pouvaient trop aisément camouffle des bipèdes et elle tâcherait de bien s’en rappeler. Elle choisit donc un champ non loin d’une colline où l’herbe doré lui chatouillait les pattes. Le soleil plombait agréablement en ces lieux, ce qui lui apportait un agréable sentiment au niveau du dos. Elle choisit de s’étendre un peu. Elle ne pouvait repousser sa chasse à bien longtemps, elle appréciait particulièrement le crépuscule qui avec toute cette histoire était déjà passé. Le jour, les bipèdes étaient aussi plus actifs. Elle resterait donc ici jusqu’au second crépuscule, soit, avant la tombée de la nuit pour décider de ce dirigé vers l’endroit choyé.

Ayant fini par fermé un œil. Ce fut un mélange d’information qui la força à se réveiller. Elle n’était plus seule dans cette pleine. Un groupe s’approchait bien que lentement, dangereusement d’elle. Leur odeur ne lui disait rien, si ce n’était que des montures sur lesquelles ils étaient. Au niveau du sol, il lui était impossible tout de suite de bien les distinguer, surtout avec sa position. Elle avait fini par ramener sa tête sous une aille contre son flanc, lui donnant l’air d’un énorme caillou, probablement. Les autres Dragons se seraient vivement redressé pour s’envoler ou engagée le combat. Zarishka, elle, n’avait pas vraiment cet instinct et choisi plutôt celui de rester immobile, confiante de ces écailles qui lui permettait un camouflage que les autres n’avaient pas. Elle faisait tout de même bien moins tache que sur les plages d’Irianeth, mais plus que dans les territoires enneigés. Inconsciente qu’on pouvait cependant sentir sa présence, elle fut irrité de constaté qu’au lieu de passé leurs chemin, les bipèdes c’étaient arrêter, puis, avançaient lentement en sa direction. Tout ce qui les séparaient présentement, c’était un kilomètres tout au plus ainsi que quelques arbres plus loin. Son aille ne devrait plus trop la faire souffrir depuis le temps qu’elle c’était assoupis. Étais-ce un hasard leur présence? Elle n’en avait aucune idée. Ils ne lui semblaient pas hostile, mais les choses, avec les bipèdes, changeaient souvent drastiquement, alors elle ne comptait pas s’y fier.

Elle serait restée immobile si ce n’avait pas été du fait que le groupe approchait trop d’elle et qu’elle ne pouvait savoir si cela était tout simplement dû au hasard, ou s’ils l’avaient repéré. Elle ne pouvait prendre aucune chance. De plus, les chevaux semblaient vouloir reculer, se faisant plus réticents à réagir aux ordres de leurs cavaliers. Zarishka pouvait sentir la tension monter et cela n’avait jamais été bon pour elle sans compter son appétit, ne pouvant s’empêcher de trouver la présence des chevaux alléchante. Bien qu’elle ne fût pas prompte, elle n’aimait pas cette proximité et le fait que ces chevaux avaient des cavalier était suffisant pour l’en dissuadée. Elle finit donc par se décider à bouger. Sortant sa tête de sous son aile, elle tourna tout bonnement celle-ci en leur direction, les avisant de son regard perçant, non sans sortir sa langue pour goûter l’air. Sans doute qu’une monture perçue le mouvement du coin de l’œil, car celle-ci se cabrât et fit tomber son cavalier pour partir à la course dans la direction opposé au dragon, créant un léger mouvement de panique chez les autres destriers. Entre temps, la dragonne blanche eut sont information. Elle avait déjà croisé ces bipèdes, dans les territoires enneigés. Elle les reconnaissait de par leurs couleurs. Ils avaient fait fuir ceux qui la chassaient, les Irians. Bien qu’elle n’était pas resté sur les lieux pour voir réellement ce qu’il en était advenu de l’issus de ce combat.

Profitant de l’effet de panique chez les herbivores, Zarishka déploya ses ailles et n’eut qu’à donner un seul coup pour s’élever dans les airs. Sa blessure n’était plus vraiment douloureuse, bien que présente. Ce qui la dérangeait, était de réalisé qu’il faudrait peut-être qu’elle se ménage, question de ne pas empirer la blessure, peut-être. Pour le moment, elle préférait éviter la confrontation, mais elle comptait bien laisser savoir qu’il valait mieux ne pas la chercher. Elle frôla le groupe de quelques mètres à peine, non sans incliner légèrement la tête pour mieux les observé d’un œil. Une fois au-dessus d’eux, elle poussa un puissant rugissement signifiant son mécontentement d’avoir été dérangée. Elle espérait bien que le message soit clair, car elle n’était pas du genre à se répété. Elle aurait pu les calciner. Elle aurait aussi pu leurs brisé les os d’un simple coup de queue bien placer, mais elle ne fit rien de cela. Elle c’était contenté de presque les frôler, de les faire trembler rien que part le tourbillon de vent derrière son passage. Certains scintillaient, ce qui était… Intéressant. Ils ressemblaient aux Chevaliers d’Irianeth, mais n’en étaient pas. Étais-ce donc eux, ces ennemis d’ont-elle avait eu vent?

Devant elle, la monture qui c’étais cabrer courait pour fuir les lieux, Zarishka donna un ou deux coup d’ailles pour la rattraper sans la moindre difficulté et la happât de sa gueule, pour la croquer à quelques reprise afin de la repositionner et l’avaler en plein vol. Zarishka aurait pu continuer son chemin, mais sa curiosité était plus forte. Elle fit donc un grand demi-cercle et revint vers le groupe. Peut-être aussi qu’avec un peu de chance ils lui donneraient une autre friandise? Puisque dans tous les cas l’effet de surprise était passé, elle ne les frôla pas d’aussi près cette fois. Elle fit bien, puisque quelque chose la frappa sur le flanc. Rien de bien majeur, d’ailleurs, elle ne pouvait même pas savoir ce que c’était. Une flèche? Une épée? Un caillou? Ou moustique peut-être. Dans tous les cas, cette fois, elle laissa sa queue frapper quelque chose. Pas parce-qu’elle avait eu mal, mais simplement pour riposté à cette bête attaque, même si cela ne lui avait rien fait. Les Chevaliers d’Irianeths étaient moins amusants que ceux-là, mais elle ne les connaissait pas. Valait mieux ce méfié. Elle avait une blessure aujourd’hui, elle en comptait pas en avoir une seconde aussi facilement.

Sur cette pensée, elle refit un autre demi-cercle, cette fois-ci, elle prit de l’altitude et leur poussa un dernier rugissement. Ils avaient intérêt à ne pas la suivre. Elle allait explorer plus au sud. Leur présence, visiblement, l’empêcherait de vaquer tranquillement à ses occupations. Elle évaluait un peu la situation. Allaient-ils être une sorte d’épine dans ses ailles? Ou n’étaient-ils là que par hasard? Peu importe, déjà, elle était disparue de leurs vue, mais elle c’était diriger vers le sud du continent. Vers ce troupeau immense. Ensuite, elle continuerait sa route pour explorer et ce petit groupe serait chose du passé. Si?
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Jeu 29 Sep 2016, 17:16

La chef promenait son regard sur l’horizon qui s’offrait à eux. Son esprit sondait un peu plus loin que ses yeux ne pouvaient le faire. Toutefois, elle ne préférait pas lancer son plein pouvoir qui aurait eu pour effet de lui faire perdre contacte avec son environnement immédiat. Ils étaient suffisant pour sonder magiquement les alentour. Lyzann avait confiance en la troupe de chevaliers qui l’accompagnaient. Alors que leur monture avançait doucement, eux aussi au aguet d’une présence qu’ils flairaient, Lyzann prévint ses chevaliers d’éviter tous comportement offensif envers la créature. Dans la mesure du possible, évidemment. Le premier à lui répondre fut Edric. Le jeune chevalier lui fit remarquer qu’ils pourraient représenter des proies faciles en tenant de fuir. Ce à quoi elle se contenta de répondre par un pouffement ironique avant d’ajouter :

- Et bien, j’espère que vous avez appris la technique du lièvre, chevalier. Il serait en effet dommage de finir en repas pour cette mystérieuse créature.

Lyzann se retourna vers Edric pour lui faire un clin d’œil accompagné d’un sourire. Elle aimait plaisanter, particulière depuis qu’elle était partie du château. Il faisait si longtemps qu’elle n’était pas partie ainsi en mission comme un simple chevalier. Généralement, Lyzann quittait le château pour des rencontres diplomatique et militaire avec les autres dirigeants d’armé d’Enkidiev et les têtes couronnées. Sinon, c’était pour diriger ses chevaliers pour un combat contre d’Irianeth. Ce dernier n’ayant pas eu lieu depuis que les Ombres dévoraient leurs territoires, autant dire que le chef des chevaliers d’Émeraude n’avait pas eu grandes occasions d’être chevalier. Cette mission était donc revigorante pour elle. Et ça lui permettait de se rapprocher de ces jeunes chevaliers qu’elle n’avait pas eu la chance de fréquenter en dehors des repas dans le Hall. Pourtant, elle ne devait pas négliger le fait qu’elle menait cette expédition et qu’elle devait justifier aux autres ces décisions. C’était leur vie qui était en jeu.

- Toutefois, je me dis que si cette créature aurait vraiment voulu faire du grabuge, elle aurait trouvé un village depuis belle lurette. Pour l’instant, les villageois n’ont que retrouver des carcasses de bétails. La créature veut manger, pas détruire. Ce pourquoi je préfère adopter une tactique d’observation plutôt que d’affrontement. C’est peut-être une créature doté d’intelligence venu des territoires inconnus. Nous ne savons rien à son sujet. Restons prudents et ouvert à tout éventualité.

La prudence valait mieux que l’insouciance. La chef se replaça sur sa selle et reprit son sondage superficiel des alentours. La forte énergie était toujours au loin. Mais…

« Il y a des hommes à proximité de la créature, Lyzann. Et eux sont habités par un sentiment hostile.»  

Les craintes du chef se fondèrent. Des habitants les avaient devancés. Ce n’était pas à leur avantage. Elle fonça les sourcils. Ce n’était pas bon du tout. Elle talonna sa monture forçant les autres chevaliers à faire de même.

- Combien sont-ils ?

« 9...»

Répondit le chevalier elfe alors qu’il tentait de suivre la cadence de sa chef.  La troupe de chevaliers poussèrent leur monture vers le Nord. Au loin, une sombre fumée s’éleva dans le ciel. Lyzann redoutait le prochain rapport de sondage.

« … Nous sommes trop tard. »

Lyzann se contenta de grogner et fit claquer sa bride contre la cuisse de son cheval pour accélérer son pas. Ils se dirigèrent vers la colonne de fumée. Le soleil se dirigeait vers l’ouest. Le ciel se teintait d’une lueur doré qui annonçait le crépuscule.

« Elle se déplace. »

- Allons d’abord voir quel genre de dégâts elle a laissé derrière elle.

Lyzann s’attendait à recevoir des objections à cette décision. Et c’était normal. Où cette créature se dirigerait? Atteindrait-elle un village? Seraient-ils encore trop tard. Ils rejoignirent bien vite les arbres en feux prêt d’une rivière. L’odeur de la fumée était vive. L’herbe sèche risquait de propager le feu sur plusieurs kilomètres. Les chevaliers l’arrêtèrent donc en utilisant leur lévitation sur l’eau de la rivière. Il ne restait rien des neufs villageois qui avait tentés de s’en prendre à la créature. Non, seulement il l’avait probablement irrité, mais en plus cette créature devait être méfiante désormais. Rien ne leur servait de rester ici longtemps. La noirceur gagnait la pleine ce qui leur donnerait l’avantage de les camoufler un peu. Bref, leur armure ne scintillerait pas comme sous les rayons du soleil. Mais le ciel découvert de la journée accueillerait bientôt la lune qui, elle, risquait de faire miroiter leur plastron. Les chevaliers remontèrent en selle laissant derrière eux une végétation carbonisée. Ils reprirent leur chemin encore une fois vers leur cible. Cette fois-ci, ils se firent plus silencieux et optèrent pour échanger via télépathie. Le pas de leur monture faisait suffisamment de bruit sans qu’ils n’y puissent rien. Sur leur chemin, ils rencontrèrent une flaque d’une substance visqueuse qu’ils prirent le temps d’analyser. Sa fraicheur leur permit de l’associer à la créature. Sa viscosité et sa teinte additionner à l’incendie leur mit la puce à l’oreille concernant la créature qu’ils pourchassaient. Ils avaient affaire à un dragon mâle, ils en étaient presque sûrs. Mais aussi loin des territoires d’Irianeth?

Ils continuèrent leur avancé, prudents. Un dragon ayant réussis à pénétrer la frontière n’avait rien de réjouissant. Était-il seul? Avait-il un maitre Seccyeth avec lui ? Le fait qu’ils ne détectaient aucune énergie autre que celle du dragon ne voulait rien dire. Certain Seccyeth avait un talent pour dissimuler leur énergie dans celle de leur monture. Comme un lien fusionnel. La nuit était tombée lorsqu’ils se retrouvèrent à une distance d’un kilomètre de la créature ailée. Même si avec leurs yeux ils ne pouvaient distinguer les formes du reptile, les chevaliers pouvait deviner sa masse grâce à leur sens. La lune brillait de plus en plus au-dessus d’eux. Ils ralentirent le pas de leur monture qui devenait de plus en plus inquiètes. Leurs oreilles se tournaient dans tous les sens pour saisir tous sons étranges. Les chevaux aussi ressentaient la bête. Lyzann serra sa prise sur sa bride pour mieux contrôler sa jument. La plaine leur offrait une vue parfaite. Rien ne pouvait dissimuler l’animal.

Derrière Lyzann, un cheval hennissant déclencha la panique parmi les autres chevaux alors qu’il se cambrait sous la panique. Lyzann rappela sa monture à l’ordre et ordonna aux autres d’y parvenir aussi. Un cavalier au sol était mieux que plusieurs. Les cavaliers se séparèrent en tirant sur leur bride. L’éloignement de leurs congénères permit aux chevaliers de reprendre discipline sur leur monture. Lyzann qui avait déjà parvenu à ce comportement, surveillait la plaine tout en gardant en mouvement sa jument pour la garder concentrée sur sa cavalière que sur son environnement. Quelque chose avait bougé au loin. Elle en était sûre. La masse qu’ils surveillaient n’était plus là… À moins qu’elle s’était trouvée plus à gauche… ou à l’Ouest? Le bruit sourd d’un battement la fit lever les yeux aux ciels. La créature les prenait en chasse.


- DISPERSSEZ-VOUS!

Ordonna la désertine avant de talon sa monture pour la forcer à prendre une direction. Le rugissement féroce de la créature alimenta les pas de l’équidé qui détala à fond de train. Soudainement, Lyzann ordonna un changement brusque de direction à son cheval. Ce mouvement lui permit de voir les autres chevaliers et l’immense dragon qui planait dans le ciel. Elle rejoignit l’inexpérimenté cavalier qui était tombé de selle et lui tendit une main pour l’aider à grimper à l’arrière de sa selle. Le dragon avait préférer suivre le cheval en cavale plus loin dans la plaine. Lyzann le regarda avaler l’animal, impuissante. La chef fut rejointe par les autres.

- Bien, finis les observations… Des propositions sur comment on attrape un dragon en vol ?  

Ils n’eurent pas grand temps pour avancer des hypothèques que le reptile volant fit demi-tour pour revenir vers eux les obligeant encore à se disperser. Le chevalier derrière Lyzann décocha une flèche vers le dragon, mais celui-ci ne sembla même par avoir sentis l’impact du bois qui se brise contre ses écailles. L’animal reprit finalement de l’altitude pour finalement mettre le cap vers le sud du royaume. Il avait déjà finis de jouer avec eux. Il était prêt à aller trouver des prises plus grosses. Lyzann rappela les autres chevaliers autour d’elle tout en faisant suivre à sa monture une course dans la direction prise par le dragon.

- Je ne sais pas si c’est à notre avantage… Mais il ne semble pas très intéresser par nous. Quelqu’un a remarqué un cavalier sur son dos?

[HS : Si personne ne poste d’ici le 10octobre, Zarishka ira faire du grabuge dans un autre royaume et ce rp sera clos.]
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