Une rencontre impromptue (PV Vayrinn)

Cela faisait deux jours à peine qu’ils avaient franchi de nouveau les volcans. Cette fois-ci, Vayrinn ne faisait pas la route avec son Berserker pour les guidés. Cette fois, elle avait quitté la Tribus avec bien entendu Khaos qui la suivait comme son ombre, Klâsh et Khör qui avaient décidé de la suivre dans son périple sur Enkidiev avec grand plaisir. Elle avait bien en tête d’explorer les Royaumes afin d’en faire tout simplement l’inventaire. Chacun aurait une bonne description de ses forces ainsi que de ses faiblesses il fallait dire qu’ils en auraient pour un bon moment. Vayrinn savait qu’elle trouverait ce qu’elle cherchait dans les années à venir et c’était ainsi qu’elle trouverait. Puisque l’Empire, ou plutôt l’Empereur d’Irianeth ne savait la reconnaître comme une égale et lui offrir ce qu’il lui avait promis, elle comptait songer à appliquer son premier plan et pour le faire, ils devaient faire cette expédition de reconnaissance. Cela lui apporterait une tonne de privilège intéressant. Quant au fait si elle aurait la chance de croisé de nouveau Xerkh, elle savait qu’il avait énormément de responsabilités auxquelles il devrait faire face, mais elle savait qu’ils se reverraient. Il en était ainsi.

C’est ainsi que déjà quelques jours après le départ des Territoires Inconnus, la petite meute se retrouvait à Turquoise. C’était une forêt agréable si elle avait bien compris, ce trouvais une tonne d’action. La forêt était pourtant vaste et elle savait où il valait mieux ne pas trop rôder. Pourquoi? Oh certes elle était courageuse, mais les mises en gardes de ses amis d’Irianeth lui avait au moins laissé sous-entendre que cela pouvait risquer de lui crée un retard fâcheux dans son périple. Ce n’est pas pour autant que le groupe s’empressa de quitté la forêt. Turquoise était un premier point d’arrêt et la forêt semblait excellente comme début pour Klâsh et Khör qui n’avaient encore aucune idée de à quoi ressemblait réellement le ‘’monde extérieur’’ des Territoire.

Ainsi donc, alors que la nuit allait bientôt tomber, ils se posèrent pour profiter d’un bon repas bien mérité. Les trois mâles quittèrent sous la supervision de Khaos, laissant Vayrinn seule au campement pour chasser. Son garde du corps n’appréciait pas trop l’idée, mais il avait dû céder aux arguments de la Chef. Il était hors de question de laissé seuls les deux autres Berserks dans un environnement qu’ils ne connaissaient pas non pas pour leur sécurité, mais pour celle des autres. Ils ne comptaient pas engagée des hostilités avec le peuple d’Enkidiev aussitôt une fois les pieds poser sur le territoire sans son consentement.

Une fois le campement temporaire installé, Vayrinn choisi d’explorer légèrement les environs afin de profiter de la fraicheur du lac aux rebords légèrement givrés non loin et avec un peu de chance, peut-être ramènerait-elle du poisson, sa proie favorite. Après un court moment de marche, elle arriva à la hauteur du lac et retira ses vêtements sans plus de cérémonie pour entrer dans l’eau glacés. Elle devait avouer que l’eau bouillante d’une source volcanique aurait été plus apaisante, mais le froid ne la dérangeait pas plus qu’il ne le fallait. Plongeant un moment la tête dans l’eau, lorsqu’elle ressortie celle-ci, une légère brume s’en dégageait tant le contraste restait grand entre sa température corporelle et l’extérieur. Puis, une odeur attira son attention. Légèrement musqué. C’était des loups, non loin. Cela lui arracha un sourire, mais n’en fit pas plus de cas. Cependant, ses sens ayant été déployé, elle ressentit une présence plus humanoïde à contre vent. Elle comprit rapidement que sans doute que les canidés avaient passé tout près du dit campement de l’étrangère et que celle-ci avait été attirée par le bruit. Comment savait-elle que c’était une femme? L’odeur voyon, si ce n’était que ses sens psychique qui le lui confirmaient.

Sans la moindre hésitation concernant l’emplacement de celle-ci, le regard orangé de la Chamanka se tourna vers la dame pour la repéré à travers les fourrés tout en regagnant doucement le bord en nageant. Vayrinn sortie de l’eau complètement nue et enfila doucement ses vêtements non sans placer son arme en évidence à sa taille.

-Est-ce que tu étais sur la piste des loups, ou la mienne?

Fit tout simplement Vayrinn en avisant la jeune femme sortir des fourrés en faisant un vacarme pour ses fines oreilles malgré les précautions de celle-ci. Dans tous les cas, elle ce demandais bien ce qu’une femelle seule pouvait bien faire dans les forêts de Turquoise.

Je m'extirpais avec une  certaine difficultés des fourrés ou je me trouvais. Poussant le plus délicatement possible les branches pour me frayer un chemin.
A peine ma liberté toute nouvellement retrouvé, une voix résonna dans l'air embuant

« -Est-ce que tu étais sur la piste des loups, ou la mienne? »
Cette question provenait de la femme devant moi. Je ne parvenais pas à réellement comprendre sa question. Je n'avais croisé nulle loup dans ces bois. En outre, je me trouvais chanceuse de cela car comme dans bon nombre de foret, celle-ci devait en receler. Cette jeune femme avait quelque chose de mystique en elle, qui je l'avoue sans peine me mettais mal à l'aise. Elle était sans nulle doute mon aînée d'au moins 5 ans, elle avais une stature haute et était pourvu d'une musculature plus imposante que la mienne, mais à cela rien de très étonnant, le cas étant coutumier. Ces cheveux noirs parsemés de quelques mèches argenté ruisselaient le long de ces épaules. L'inconnue c'était vraisemblablement offert un bain tardif à en juger par sa chevelure mouillée.
L'eau derrière elle me paraissais des plus glaciale et je n'aurais pour rien au monde mis la moindre petite partie de mon corps dans ce lac à cette heure-ci. La nuit c'était imposé et la fraîcheur l'accompagnait de ce fait.
L'intrus revêtait des habits qui paraissais de bonne facture fait de peau et de fourrures je pensais confortable mais quelque peu encombrant, de part l'apparente lourdeur de ces biens. Elle portait à sa ceinture une hache qui me semblait-il était offert à ma vue en guise d'avertissement. Mise en garde que je pris grand soin de prendre en considération. La jeune femme était pourvu d'étrange yeux orange, qui n'avait rien d'humain. Tout laissait à penser qu'elle ne l'était probablement pas. N'ayant que peu d’intérêt pour tout ce qui touchait la magie je n'aurais put définir à qu'elle race appartenait cette femme. Cependant mon instinct me dictait de fuir et je ne tendais qu'à lui obéir. Je hochais légèrement mon épaule gauche m'assurant ainsi la présence de mon arc. Cela me rassura légèrement si un combat s'engageait je pourrais me défendre. Toutefois l'idée me paraissait très désagréable, si je froissais mon interlocutrice je n'en ressortirais probablement pas indemne. J'étais assez objective envers mes propres capacités pour craindre une mort certaine. En outre, mes poisons étaient élaborés pour des humanoïdes et j'ignorais l'effet et l'efficacité qu'ils auraient sur un tel être. Ces constats contribuaient à mon mal être et je cherchais un moyen de fausser poliment compagnie à la jeune femme. Celle-ci était vraisemblablement tout comme moi une voyageuse. J'éprouvais un certain respect pour les individus qui faisais passer leur liberté et leur désir d'aventure avant leur sécurité. J'aimais vagabonder dans tout Enkidiev et je n'aurais échangé cela contre aucun foyers. Je voyageais seul et je me demandais si c'était également le cas la jeune femme. Je ne voyais aucune autre âme dans les environ mais peut être avait elle faussé compagnie à ces comparses pour pouvoir se délasser.
Je décidais à rompre le silence.
«  A vrai dire je n'étais sur la piste de quiconque. Je me trouvais un peu plus loin à mon campement, lorsque j'ai entendue un bruit inhabituel. Je désirais simplement m'assurer de ce qu'il en était. Si m'a présence à troublé votre repos je vous pris de m'en excuser»  
Ma réponse était honnête car mentir à cette créature aurait été une ineptie.

Elle observait la jeune inconnue réussir à finalement s’extirper des fourrés non sans semblait-il une certaine difficulté. Celle-ci posa les yeux sur la hache à sa taille et sembla comprendre le message, puisque la Berserk capta un bref mouvement d’épaule où semblait se trouver des flèches. Elle trouva cela légèrement amusant. Si elle aurait voulu l’attaquer, elle l’aurait probablement déjà fait et le temps que l’inconnue n’arrive à tirer une seule flèche en sa direction, sa hache aurait déjà lourdement fendue son crâne ou une partie quelconque de son anatomie, à la limite. Bref, sous cette joyeuse vision, Vayrinn se contenta physiquement de tout simplement détaillé d’avantage la jeune femme, tout en ramassant son sac en écoutant celle-ci lui répondre.

Son interlocutrice semblait légèrement mal à l’aise de la rencontrer. Il était vrai qu’elle faisait bien de la craindre, car elle pouvait facilement devenir une menace. Quant aux trois autres Berserks qui l’accompagnaient, cela pouvait être pire. Heureusement pour elle, la Berserk était plutôt de bonne humeur, sans compter le fait qu’elle ne ressentait pas vraiment d’hostilité en son égard. Ses paroles semblaient sincères et elle les écouta à vrai dire à moitié, ce fiant plus à son ressentit qu’autre chose. Elle se demandait bien comment cette personne pouvait bien être complètement seule dans les forêts en craignant autant facilement un étranger? Étais-ce à cause de son apparence? Si elle avait un campement, ça voulait dire qu’elle était une voyageuse? Elle espérait que celle-ci ne se dirigeait pas vers les volcans, tout de même. Cela serait plutôt fâcheux. Quoi que, cela l’étonnerais. Une chose était certaine, elle ne tarderait pas à investiguer sur le sujet et si elle était réellement une voyageuse, elle pourrait peut-être lui parler des endroits qu’elle avait rencontré? Ce pourrait être pratique.

Elle se rendit compte qu’elle la dévisageait depuis un petit moment déjà alors que l’inconnue avait déjà prononcé ses paroles. Peut-être attendait-elle une réponse? Vayrinn eut un bref sourire à cause de la situation, surtout que maintenant qu’elle y pensait, une voyageuse seule aurait été complètement stupide d’aller à l’avant d’un bruit suspect. Du moins, elle ne considérait pas que celle-ci ait fait long feu dans sa vie de voyageuse à moins qu’Enkidiev soit si… Sans danger aucun que cela, ce qu’elle doutait fort pour en avoir entendu parler et l’avoir rapidement traversé. Quoi qu’il en soit, tout ceci l’intriguait un peu, mais avant tout, elle devait briser ce silence qui peut-être était maintenant devenue légèrement malaisant pour l’inconnue. Elle, elle s’en fichait. Elle réalisa aussi que l’étrangère l’avait vouvoyez, chose qu’elle, elle n’avait pas fait. Elle devrait se pratiquer, cela pourrait finir par lui attirer des problèmes inutiles comme froissé un bec coincé de noble dans le futur. Elle s’en fichait bien, mais, elle ne venait pas ici pour prendre des vacances et faute d’avoir une tenue vestimentaire adéquate, aussi bien avoir un meilleur parler. Amélia serait tout de même probablement un peu fier d’elle. Sinon tant pis, elle aurait essayé.

-Le bruit c’était un petit groupe de loups. Je les ai vues passé juste avant que vous n’apparaissiez d’entre les fourrés.

Oui parce-que ce n’étais très certainement pas elle qu’elle avait entendu, elle avait été aussi silencieuse qu’en chasse durant son déplacement, puis ensuite sous l’eau. Elle n’avait pas vraiment besoin de précisé que c’était surtout ses sens primaire qui avait capté la présence des loups et qu’ils l’avaient en fait contourné elle, pensant sans doute qu’elle était un ours tout simplement. Elle s’approcha donc d’un pas assuré vers l’inconnue un fin sourire aux lèvres pour s’arrêter un peu devant elle, laissant son regard coulé vers l’endroit d’où elle était venue, se permettant de sonder les environs afin de s’assurer qu’elle était bien seule pour rapporter ses yeux orangés sur elle.

-Je m’appelle Vayrinn.

Elle prit une courte pause. Elle n'allait tout de même pas sortir aussi rapidement d'où elle venait et quel était son titre dans son territoire. Elle préférait garder cela pour elle pour le moment, bien qu'elle savait très bien maintenant comment devoir se présenté. Elle devrait aussi s'essayer pour le vouvoiement, même si elle avait plus de difficulté à formuler ses phrases parfois. Elle restait tout de même confiante, car elle n’avait plus réellement eut de mal à se faire comprendre par les autres depuis son séjour sur Irianeth. Il lui suffisait de s’imaginer qu’elle parlait à plusieurs personnes à la fois, même s’il n’y en avait qu’une seule.

-Vous êtes des voyageuse? Vous avez visité beaucoup de Royaume? Vous venez d’où?

Bon, voilà qui devrait suffire pour le moment. Elle se retint bien entendu de demander plus de questions puisqu’elle ne savait pas vraiment si elle voudrait bien lui répondre. Elle était curieuse concernant la première question surtout. Quant au fait qu’elle avait probablement parlé un peu plus au pluriel que prévue, cela semblait s’être tout de même bien passé, non? Maintenant qu’elle avait parlé un peu plus, peut-être que son interlocutrice pourrait noter un certain accent qu’elle ne connaissait sans aucun doute pas. Cela heureusement donnait un petit côté exotique, mais aussi innocent à Vayrinn.

Elle songea d’ailleurs aux trois autres Berserks. Ce ne serait pas une excellente idée qu’il rencontre l’étrangère. Pas aussi prêt du passage qu’ils avaient emprunté. Si les choses sonnaient trop louches, elle n’avait pas envie que quiconque commence un peu trop à s’intéresser à eux et par le fait même remonté leurs traces bien qu’elles avaient été discrètes. Une fois arriver dans les autres Royaumes, ce serait plus facile, car ils pourraient alors venir de n’importe quel endroit, bien plus qu’en ce moment. D’un autre côté, cette inconnue se trouvait bien ici aussi et elle ne venait clairement pas des Territoires Inconnus. Cela pouvait donc lui donner un certain bénéfice du doute, bien qu’elle préférait mettre toute les chances de son côté. Un problème de moins à songer ne serait pas de refus, car leur quête ne faisait que commencer. Elle se lia donc à Khaos plus précisément afin de voir leur avancer pour la chasse. Ils étaient sur les traces d’une proie et cela ne lui laissait pas plus d’une heure avant leur retour. Cela devrait lui donner amplement le temps de faire légèrement connaissance avec la frêle personne devant elle.

-Sa sent bon, c’est votre feu là-bas?

Fit-elle en reposant son regard vers l’endroit où l’inconnue était arrivée tout en s’y dirigeant sans trop de gêne. Évidemment, un nez fin serait peut-être en mesure de sentir le ragout qui chauffait encore, mais une chose était sure, avec la nuit qui était rapidement tombé, l’on voyait bel et bien les lueurs des flammes du campement de la jeune femelle. Vayrinn voulait simplement s’y faire inviter question de tout simplement l’éloigner d’avantage du sien. Dans tous les cas, l’attitude de la chamanka plutôt neutre, voire naïve pourrait peut-être un peu apaiser les craintes de son interlocutrice. Elle ne la mordrait pas après tout.

-Le bruit c’était un petit groupe de loups. Je les ai vues passé juste avant que vous n’apparaissiez d’entre les fourrés.

Un groupe de loups donc, je me trouvais chanceuse de ne pas mettre retrouvée nez à nez avec cette meute. Me battre ainsi m’aurais pris de temps et je n'aimais pas perdre le miens. La jeune femme devant moi paraissait me jauger du regard mais cela me semblait tout naturel. A mon sens ma prudence et ma légère paranoïa avait inéluctablement contribué à ma survie. Se méfier des individus étaient une manière efficace de ne pas se retrouver dans des situations inconfortable.  J'étais tout à fait consciente de mes capacités au combats, qui pouvait sans nulle doute être considéré comme bonne. J'excellais particulièrement dans le maniement de l'arc, des divers poignards et dagues ainsi que dans l'art du poison. Mon arc était idéalement réalisé pour ma personne, il était court, léger mais avait une portée de tir tout à fait honorable. En outre je n'avait jamais eût l'occasion de me battre contre un être pourvue de magie et je ne désirais pas particulièrement en faire l'expérience. La jeune femme avait précisé avoir vue les loups, ce qui sous entendait qu'eux n'avaient pas dut la voir car il n'y avait vraisemblablement pas eût de confrontation. L'inconnu s'approcha de moi de quelques pas et j'en fis donc autant dans le sens opposé. Garder une certaine distance de sécurité entre l'inconnue et moi me permettait de me sentir plus à mon aise. Elle paraissait préférer les combats rapprocher et moi les combats à distance. Maintenir l'étendue qui nous séparait me semblait vital.

-Je m’appelle Vayrinn.

Vayrinn s’arrêta quelques instants puis recommença

-Vous êtes des voyageuse? Vous avez visité beaucoup de Royaume? Vous venez d’où?

Vayrinn s’exprimait avec un accent qui m'était inconnue. Il était probable qu'elle ai fait un long voyage pour se trouver désormais à turquoise. N'étant pas particulièrement curieuse savoir d’où elle venait m'importais peu, sauf si elle était enclin à m'apprendre des savoirs de sa terre natale qui pourrait me servir d'une quelconque manière. Mais cela me surprendrait grandement. Vayrinn ne paraissais pas être une personne qui divulguait ses informations à de parfaits inconnue. D'ailleurs je remarquais qu'elle c'était présenté sans mentionner  son titre où son royaume, mais cela ne m'importais guère. Si Vayrinn ne désirait pas me faire part de ces informations je n'allais pas l'en blâmer ni la questionner d'avantage. En outre, au début de notre conversation elle m'avait tutoyer puis lorsque je l'avais moi même vouvoyer elle avait fait de même. Cependant, sa maîtrise du vouvoiement paraissais pour le moins aléatoire.

« - Je me nomme Meïlhor et je viens de rubis. Je suis j'imagine, ce que l'on peux appeler une voyageuse. J'aime parcourir les différents royaume en quête d'aventure »

Ma réponse il est vrai ne recelait pas l'entière vérité, mais elle en restait toutefois franche. Donner mon royaume d'origine ne me dérangeais nullement, Rubis n'influençait en rien celle que j'étais. En outre je n'étais pas attacher à ma terre natale. De plus, je préférais taire mon métier car même si j'aimais être mercenaire cela aurait pût rendre mon interlocutrice plus méfiante. Me concernant, l'effet de surprise sur mon activité était une priorité. Mon physique ne laissant pas présager de mes aptitudes, mes victimes ne s'attendaient nullement à ce qui leurs arriveraient inéluctablement. Bien évidemment je ne considérais nullement Vayrinn comme l'une de mes proies. Cependant, je préférais pécher par excès de prudence une erreur pouvant me coûter la vie.

-Sa sent bon, c’est votre feu là-bas?

Sans attendre de réponse de ma part, elle tourna la tête vers mon campement me signifiant ainsi sans la moindre subtilité qu'elle désirait que je l'invite à partager mon repas.
Une idée soudaine me vient, tester mes poisons sur elle pourrait être un gain de savoir intéressant. Cependant l'impression que Vayrinn pouvait s'avérer dangereuse me rappela à l'ordre. Si mon expérience ne se déroulait pas comme je le désirais, je regretterais amèrement mon erreur. Je décidais donc de remettre mon expérience à un moment plus propice. Vayrinn assortit sa tirade d'une moue qui se voulait innocente. Feindre l'innocence était mon stratagème favori mais pour ce jeu là ma stature s'avérait plus efficace que celle de mon interlocutrice. Ne trouvant pas de stratagème pour lui refuser ma pitance, je me résolu à lui proposer de partager en ma compagnie une partie de la soirée. Cette discussion s’avérerait peut être intéressante et dans le cas contraire je trouverais une excuse pour pouvoir me dérober.

« effectivement mon campement se trouve là bah. Ma pitance est en train de mijoter, je vais d’ailleurs me sustenter si vous le désirez joignez vous à moi.».

Elle se sentait bien entendu jauger, tout comme elle jaugeait elle-même son interlocutrice. Celle-ci semblait très méfiante, mais cela n’avait rien de mal selon la Chamanka. Après tout, l’une des grandes qualités de la vie était sans doute la méfiance, celle-ci pouvant éviter de nombreux problèmes à ceux qui savaient bien s’en servir et quand s’en servir. Le sujet des loups ne semblait pas faire partie des inquiétudes présente de la jeune femelle, c’était plutôt sa présence qui semblait activé ses doutes. Elle n’en fut  bien entendu pas offusquée, puisque de toute façon, elle avait sans doute raison. Bien qu’elle n’était pas de ces êtres magiques remplis de mystère, elle en restait pas moins tout aussi dangereuse de par sa nature prédatrice.

Lorsque Vayrinn s’approcha un peu de son interlocutrice, celle-ci fit quelques pas à reculons, voulant visiblement garder une certaine distance avec elle. Elle ne put s’empêcher d’arquer un sourcil. Comme si cela pourrait la protéger de quelconque façon si elle avait décidé d’en faire une proie quelconque. Celle-ci ne devait avoir visiblement aucun instinct ou pouvoir, puisqu’elle ne pouvait semblait-il aucunement deviner ses intentons non hostiles. Il était vrai que sa race était impossible à lire, elle oubliait souvent se détail, alors qu’entre eux, ils étaient comme des livres ouvert la grande majorité du temps. Elle crut un instant que leur échange prendrait rapidement fin. Elle ne voulait pas non plus nécessairement s’imposer, bien que le fait de s’assurer qu’elle était suffisamment loin de son campement fût sa seule et unique priorité. De plus, le fait de rester avec elle le temps que le trio revienne lui assurait une certaine sécurité. Elle se demanda même un moment si elle ne faisait pas cela inutilement. Après tout, elle ne devait rien à personne.

Quoi qu’il en soit, la jeune femelle fini par se présenté en lui offrant son nom. Elle disait venir de Rubis. Les yeux de la Chamanka brillèrent d’un intérêt nouveau. Elle c’était bien entendu informée sur tous les Royaume, mémorisant ce qu’on en racontait avec exactitude. Elle était curieuse de voir ces créatures félines de ce Royaume. Quant à l’industrie du tissus, elle y portait une certaine curiosité, mais sans plus, considérant ses vêtements comme beaucoup plus pratique, même s’ils pouvaient sembler à première vue encombrant. Meïlhor lui confirma alors qu’elle était une voyageuse. Elle se gardait une certaine retenu sur cette éventualité. Quoi que, elle pouvait elle-même aussi se qualifié de voyageuse alors qu’elle était bien plus que cela. Sa réelle fonction ne l’intéressait guère il fallait l’avouer.

Voyant que finalement la jeune étrangère choisi de l’invité vers son campement pour partager sa nourriture, Vayrinn pris les devants sans hésiter, non sans laissé ses sens surveillé la femelle derrière elle. En lui faisant dos, elle laissait sous-entendre deux choses. Soit qu’elle n’avait pas peur d’elle, soit qu’elle était naïve. Dans les deux cas, elle se sentait tout de même en contrôle de la situation. Même si son interlocutrice pouvait sembler frêle, elle devait avoir sans aucun doute quelques tours dans son sac pour survivre aux hostilités possible en voyage et malgré quelconque plan qu’elle pouvait mijoter, celui-ci ne pourrais lui échapper, ayant une très grande facilité à sonder les gens. Elle perçue même une sensation malsaine à son égard, mais celle-ci sembla la chassé. Vayrinn trouva cela amusant, voir intéressant. L’idée de se battre avec cette inconnue ne lui disait rien cependant, la considérant tout simplement comme plus faible qu’elle, ce qui était probablement le cas. Malgré sa confiance, elle ne baissait pas sa garde, elle n’était pas dupe au point de se croire si intouchable, elle était faite de chair et de sang, comme n’importe qu’elle autre créature foulant cette terre. Une mort aussi stupide serait plutôt inacceptable.

Une fois arrivé à son campement, le regard de braise de la Berserk explora les diverses choses s’y trouvant. Malgré la présence de nourriture, son regard s’attarda sur le sac de celle-çi et même si rien n'y paraissait, son flair lui laissait bien comprendre que la jeune étrangère avait bien trop d'herbes, surtout nocives pour les humanoïdes en sa possession pour simplement les avoir ceuilli sans aucune idée derrière. Les herbes c'étais une chose, mais une concoction dégageait une odeur bien plus forte et puissante, c'étais surtout ça. Sans trop de gêne, elle se dirigea vers le sac de celle-çi pour l'observé, sans toutefois l'ouvrir même si l'envie y était grandement. Cela n'aurait sans doute pas été très poli de sa part, mais bien qu'elle avait encore beaucoup à apprendre sur certaines règles de bonnes séances, elle n'étais pas si mal par moment. Quoi qu'il en soit, ce qu'elle avait en sa possession était suffisant pour affaiblir considérablement un petit prédateur, tel un loup et cela pouvait donc en faire de même avec un être humain, peut-être même le tuer. Elle avait encore du mal à comparer les différences entre leurs constitutions, faisant encore malheureusement des mélanges trop puissant pour ceux-ci dans ses potions. Elle devrait encore se pratiquer et elle savait qu’elle en aurait la chance. Une chose était sure, ses propres poisons pourrait facilement les tuer, quand à ses mélanges plus bienséants, ils n’avaient que des effets secondaires plus percutant et généralement amusant en soit.

Faisant face au feu et donc à la jeune femelle, Vayrinn se contenta tout simplement de finalement répondre à ses questions ou propositions d'ont son invitation à partager avec elle son maigre repas. Cela lui fit presque pitié. Elle pouvait bien être si frêle a si peu manger, non? Elle sourit, laissait entrevoir ses canines supérieur grâces aux reflets du feu.

-Merci, mais je compte me rassasier plus tard. Garder vos pitances, vous en avoir besoin. Mes compagnons sont sur la piste d’un bon gibier. Je vous en donner un peu, si vous vouloir.

Pourquoi dévoiler leur présence potentielle dans les environs? Simplement peut-être pour calmer les ardeurs un peu trop sûres de la jeune femme à son égard ou juste pour démontrer qu’elle faisait preuve d’honnêteté. La présence de poison expliquait peut-être cette envie malsaine qu’elle avait ressentie plus tôt en elle. Trahissant bien entendu le fait qu’elle percevait réellement la Chamanka comme une potentielle ennemie. Bien que Vayrinn vienne en paix sur Enkidiev, si l’on pouvait le dire ainsi, elle pourrait amèrement lui faire regretter de chercher à s’en prendre à sa personne sans aucune raison, visiblement. Si elle faisait des efforts pour bien se porter, elle considérait donc logique que ses interlocuteurs en fassent de même. C’était sans doute une déformation d’être une Cheffe. Si l’Empereur lui-même avait incliné la tête en sa présence, reconnaissant ne serait-ce que verbalement son égalité, il en valait de soi qu’elle refusait bien entendu qu’on la considère mal, du moins, pour aujourd’hui. Évidemment, le fait que Meïlhor ne pouvait aucunement deviner son identité ni son rôle au sein des siens lui donnait le fort avantage d’avoir la clémence de la Berserk, ne s’en offusquant donc pas outre mesure. Elle n’était pas ainsi de toute façon.

-Vous avez voyagé beaucoup? Quels Royaumes avez-vous visité? Lequel est-ce que vous avez préféré? Moi, je n’aime pas les Royaumes trop…

Elle cherchait le mot ‘’achalandé’’, mais ne le trouvant pas, opta pour un autre.

-Peuplé. J’aime la nature, elle est plus calme que les hommes.

Elle observa un moment la jeune femelle. Inclinant de nouveau légèrement la tête. Elle ne cachait pas le fait qu’elle se questionnait un peu sur elle. Pourquoi devrait-elle le faire, de toute façon. Elle n’avait rien à cacher si ce n’était que son origine et quelques détails entourant ce fait.

L'inconnue me précéda à mon campement. Je la vie regarder ma sacoche mais elle ne fit pas mine de l'ouvrir. Peut être était-elle curieuse de son contenue mais elle ne céda visiblement pas à cette pulsion. Mon sac contenait mes réserves de plantes pour la concoctions de mes poisons ainsi que quelques fioles de liquides. Vayrinn s'approcha du feu, j'en fis de même me trouvant de ce fait face à elle. Elle me sourit, ce qui provoqua en moi un certain malaise : ces canines étaient anormalement saillante pour une humaine, mais elle ne l'était sans doute guère. Après tout qu'importait qu'elle soit humaine ou non, je n'aimais pas particulièrement cette race de toutes manières. A dire vrai je n'accordais d'importance à personne hors mis à moi même. Pour survire je ne faisais confiance qu'a mes propres capacités, car elles ne me trahiraient jamais.

-Merci, mais je compte me rassasier plus tard. Garder vos pitances, vous en avoir besoin. Mes compagnons sont sur la piste d’un bon gibier. Je vous en donner un peu, si vous vouloir.

J'écoutais Vayrinn d'une oreille distraite comme à l'accoutumé. Ainsi mon interlocutrice ne voyageait pas seule. Voyageait elle avec des compagnons de la même ethnie que la sienne ?  Amusée je me demandais si elle accepterais de me prêter l'un d'eux pour que je puisse exercer mes concoctions sur eux. Évidemment je me retenais de la questionner à ce sujet, pensant que la plaisanterie ne l'amuserait que peu. J'affichais cependant un léger sourire car cette pensée me distrayait.
Puis mon attention ce ressentra sur ce qu'elle venait d'énoncer. Elle me proposer une partie de son gibier. Je ne désirait nullement que Vayrinn me prennent en pitié. J'étais tout à fait en mesure de chasser ma pitance par mes propres moyens et ne désirait pas accepter l'aumône de Vayrinn. Être sous estimer était pour moi monnaie courante, mais cela ne cessait pas de m'irriter quelques peu pour autant. Ma stature était frêle et ma figure innocente certes, mais cela n'enlevait en rien à mes capacités au combats à celle de me nourrir. L'envie de montrer à cette impertinente que j'étais tout à fait capable de me sustenter seule, germa en moi. Je n'étais pas pourvu de magie ce qui avait l'air d'être son cas, soit, mais cela ne voulait pas sous entendre qu'elle était plus douée pour la survie que moi. Je m'étais toujours débrouillais seule et en cela j'étais plutôt douée.
C'est avec un soupçon d'agacement dans la voie que je lui répondis.

« C'est aimable de votre part, mais j'aime chasser. Je décline donc votre proposition »

J'assortissais ma tirade de mon sourire le plus innocent, m'amusant ainsi à lui signifier que je pouvais également feindre la crédulité.
Mon interlocutrice repris

« -Vous avez voyagé beaucoup? Quels Royaumes avez-vous visité? Lequel est-ce que vous avez préféré? Moi, je n’aime pas les Royaumes trop ...»

elle sembla chercher un instant ces mots puis repris

-Peuplé. J’aime la nature, elle est plus calme que les hommes.

Je repris la parole, réfléchissant à voix haute

«  J'ai effectivement exploré moult territoires au cours de mes... vagabondage -ne voulant pas dire contrats-.
Les terres que je connais le mieux sont celles de Rubis, puisque j'y ai passé mon enfance, mais je dois bien avouer que je n'y suis nullement attachée.
J'ai visité Béryl mais je n'ai pas adhéré au paysage montagneux. Je trouve cela désolant, ces cailloux à perte de vue. Je me demande même comment les habitants ne deviennent pas mélancolique, avec comme seules couleurs dans le paysage des nuances de gris.
J'ai également exploré Jade, ce territoire à d'avantage mes faveurs. J'ai apprécié les étendues des cultures de riz, je leurs ai trouvé une certaine... poésie.
J'ai visité brièvement Emeraude mais c'est un territoire très peuplés et je n'y ai guère appréciée l'amoncellement des individus.
Turquoise est un territoire remplis de bois ce que je l'admet est plaisent. Ces forêts offrent également la plupart du temps, l’intérêt d'être désert, les habitants n'y accédant que très rarement.
Enfin et s'en vraiment savoir la raison je dirais que ma contrée préféré et celle de Diamant. La bah, il y a moult étendues forestières et rivière que j'avoue apprécier. »

Il y avait une autre raison beaucoup plus personnel à mon récent attachement à Diamant et cela n'avait rien à voir avec les bois et ruisseaux. C'était en ces terres que j' avait rencontré mon inconnu et c'est en cela que Diamant avait pour moi une résonance particulière. Mais cela je ne désirais nullement le partager avec Vayrinn ne sachant pas exactement qu'elles étaient mes sentiments envers l'inconnu rencontré dans les bois de Diamant.

En outre, je préférais taire mes explorations en territoire ennemies me méfiant tout de même de Vayrinn

« Et vous avez vous voyagez ? Quel territoire retient votre affection ? »

Vayrinn sentie une pointe d’irritation dans l’attitude de son interlocutrice ainsi que dans ses paroles. Elle se demanda ce qu’elle avait bien pu faire ou dire pour susciter cette émotion piqua sa curiosité. Étais-ce parce-qu’elle avait refusé son invitation et proposer un plus gros gibier, en quelque sorte? C’était à voir. Quoi qu’il en soit, elle se souvint bien entendu rapidement des quelques paroles du Berserker quand à ce genre de réaction des gens et de toute façon, en ayant vécue un peu avec le peuple Irian, elle avait rapidement remarqué certaines attitudes ou réaction exagérée face à une situation. Il était vrai que de ce côté des volcans, tous semblait vouloir aller plus vite, tout semblait plus grave ou plus important. Bref, tout était plus, ici. Les gens devaient vraiment apprendre à relaxer.

Elle attendit un moment, décidant de s’assoir sur une roche plate sans répondre à son refus. C’était elle qui voyait, mais elle était bien curieuse de la voir traîner un cerf sur ses épaules. Ça, elle n’y croyait pas. De toute façon, sans doute n’avait-elle pas l’appétit des Berserks non plus et que ce n’était probablement pas nécessaire alors. Quoi qu’il en soit, si celle-ci voulait sembler prouver je-ne-sais-quoi plus que d’accepter un simple présent, c’était son problème. Avec les trois mâles qui l’accompagnaient, ils n’auraient pas grand surplus… S’il en restait de toute façon. Songeant à eux, elle laissa ses sens naturels vagabonder dans les environs. Pas de trace encore. Elle rapporta donc son attention, ainsi que son regard qui reflétait à merveille les flammes sur Meïlhor pour l’écouter prendre la parole.

Ainsi donc elle avait voyagé sur quelques Royaumes verts. En ce qui la concernait, mise à part Turquoise qu’elle avait rapidement dû quitter étant donné qu’elle était avec deux Chevaliers d’Irianeth, elle n’avait pas eu autant la chance de profité de cet endroit que présentement et pour le moment, c’était bien le Royaume qui retenait le plus son attention pour plusieurs raisons. Les grandes forêts à perte de vue, sa proximité de chez elle, proximité de la forêt interdite que la majorité rebutait. Cette peur que certains avaient des forêts et l’impossibilité pour la majorité des humanoïdes de s’y aventurer dans ses plus grandes profondeurs. Sans doute le désintérêt aussi. Ce Royaume avait toute sorte de point positifs intéressant. Stratégiquement aussi, pour les siens. Elle écoutait avec attention les quelques impression que la jeune femme eut de chaque Royaume visité, ce que la Chamanka apprécia grandement, hochant positivement la tête lorsque celle-ci lui commenta le côté moins attractif de Béryl. Il était vrai que ce n’étais pas non plus quelque chose qui pourrait l’attirer, mais c’était dans tous les cas le prochain Royaume sur leur destination et elle était tout de même intrigué par ses autres forces. Dans tous les cas, ils n’avaient prévu que d’y passé sans y rester bien longtemps, peut-être même ne pas y dormir. Quant aux autres Royaumes qui furent nommé, Vayrinn se contenta d’hocher de la tête. Jade, Diamand et Rubis l’intéressaient, mais en ordre il fallait avouer que Diamand passait premier. Émeraude était intéressant au niveau stratégique et politique, mais elle ne savait pas encore si elle irait directement dans ce Royaume, le sachant comme l’avait mentionné Meïlhor, assez peuplé. Peut-être pour le retour, lorsque Khör et Klâsh aurait un peu plus l’habitude du contact avec les autres races.

Lorsque la question fut poser à son tour, la jeune Chef de Tribu eu un bref sourire. Elle ne comptait pas vraiment cacher les Royaumes rouges qu’elle avait visités. Elle savait que plusieurs personnes aux intentions neutres pouvaient passer d’une frontière à l’autre et Vayrinn c’était toujours considéré ainsi malgré son attachement prononcé pour Xerkh. Outre cela, elle n’avait aucun interêt pour Irianeth, surtout pas avec la proposition grotesque que l’Empereur lui avait fait, alors.

-Oui j’ai voyager.

Elle puis une petite pause, puis continua.

-J’ai vue Argent, Perle, Cristal et Irianeth.

Elle ne regardait plus son interlocutrice en parlant, fixant les flammes, mes ses sens étaient vers elle, intéressé d’avoir son impression sur le sujet en tout simplement s’attardant sur son rythme cardiaque ce qui lui donnerait plusieurs indications, à moins que bien entendu celle-ci les exprime ouvertement et sans crainte, ce qui l’étonnerais vue sa méfiance contrastant avec ce côté trop sûre d’elle face à ses capacités versus celles de la Berserk.

-De ces Royaumes, celui que j’ai apprécié le plus est sans doute Cristal, que j’aurais aimé visiter un peu plus longtemps. À ce que vous décrir des Royaumes que vous avez apprécié le plus, Cristal ressemble un peu à Diamant, mais j’ai hâte de pouvoir comparé les deux. Diamant semble encore mieux.

Conclut-elle avec un sourire franc. Elle ne mentionna évidemment pas sa route jusqu’à Turquoise simplement parce-que bon, bien que cela pouvait sembler le contraire, les Berserks ne faisaient pas vraiment confiances aux étrangers. Du moins, Vayrinn aimait partager, mais savait ce qu’elle devait aussi taire en général. Et les Volcans, la Forêt Interdite en faisaient bien entendu partie. Quoi qu’il en soit, il n’y avait pas grand-chose de pertinent à raconter si ce n’était que ces continents faisaient partie de l’Empire. Mise à part ça, le peuple était similaire, certaines lois qui les rédigeaient étaient simplement un peu différente de ce qu’elle avait pu comprendre d’Enkidiev dans les quelques ouvrages qu’Amélia lui avait appris à lire.

Une odeur familière fut porté jusqu’à ses narines, discrètement. Khaos. Vayrinn eut un sourire et laissa ses oreilles cacher sous sa chevelure ébène pivoté en direction du Berserk qui devait être là depuis un moment. Rien ne l’avait trahi mise à part ça. Si ce n’aurait pas été de son nez fin, elle aurait sans doute été surprise si celui-ci aurait choisi de lui sauter dans le dos rien que pour le plaisir de le faire.

-Vous compter aller où après ici?

Demanda-t-elle simplement, question de savoir si elle la recroiserait. Chose qui ne pourrait effectivement pas être impossible. Bien qu’elle fût consciente de la grandeur du continent, c’était des choses qui pouvaient arriver.

-Je vais vous laissez vous reposer tranquille. Il m’a fait plaisir de discuté avec vous, même si vous avez eu la bête idée de vouloir m’empoisonner. Tenez, essayez cela sur un ennemi, je serait curieuse d'avoir votre avis sur les effets si l’ont ce revois. Vous n'aurez qu'à y ajouter une ou deux gouttes d'eau ou tout simplement cracher dedans. Bonne nuit.

Sur ses mots, elle lança une petite boule de cuir qui semblait contenir quelque chose à l’intérieur. Refermé avec une petite ficelle, il ne suffirait à Meïlhor qu’à l’ouvrir pour en aviser le continue. Si celle-ci voulait tâcher de deviner les ingrédients qui le composaient, bonne chance. Après tout, la gamine avait beau être une empoisonneuse, mais Vayrinn avait appris son rôle de Chamanka depuis bien longtemps. Et que faisaient les Chamans? Voilà.