Let's talk about monsters (Pv Izé)

1254.

Des paperasses et encore des paperasses. Cela faisait maintenant trois longues journées qu’elle passait enfermer dans la Forteresse à retranscrire des dossiers pour Hel. Son excuse? Elle avait une belle écriture. Oui. C’est ça. Elle avait tout simplement envie d’écrire tellement mal, qu’on demanderait à quelqu’un d’autre de le faire à sa place. Et la Sous-Chef, elle? Ah oui, elle était trop occuper à faire autre chose de sans doute moins ennuyeux. Bon. Le bon côté des choses c’était que cela lui permettais de mettre la main sur des documents intéressant et de les retranscrire avec les mises à jour pouvait très certainement la tenir au parfum, mais quel prix. Elle détestait cela. Au moins elle n’avait pas été choisie pour donner des classes. Sans doute que son profil psychologique ne collait pas avec les matières à enseignée. On lui avait demandé si cela l’intéressait d’offrir un cours de son cru, mais toutes les idées qu’elle avait lancé avaient été refusé. Trop dure, trop si ou trop cela. N’importe quoi. Ils allaient former des futurs faiseurs de paix ou des Chevalier, des Sorciers et des Seccyeths? Peu importe.

Il lui fallait une petite pause. Il ne lui restait plus que les deux plus gros documents à retranscrire qu’elle c’était garder pour la fin. Il lui restait trois jours pour les complété. Elle aurait suffisamment de temps pour le faire. Là, maintenant, elle avait tout simplement envie de prendre l’air. Profité de la fraicheur de l’après-midi pour s’entraîner un peu avec sa magie à l’extérieur, loin des enceintes de la Forteresse pour sûr. Pustule n’étais pas avec elle, mais il ne tarderait pas à arriver puisqu’elle l’avait interpellé. Il était évident que celui-ci serait bien joyeux de la suivre puisqu’autant qu’elle, il semblait s’ennuyer. C’était certes temporaire. Bientôt, ils iraient à une mission sur le continent vert et cela lui permettrait sans doute suffisamment de s’éloigner un peu de toutes ces responsabilités ennuyeuse et sans aucun intérêt réel.

Dans la bibliothèque, elle ferma donc vivement le document qu’elle venait de terminer, tout en se callant dans la chaise en poussant un long soupir lasse, ce massant légèrement la main qui tenait la plume pour y délié les muscles contracté depuis de longues heures. Elle resta ainsi un moment le regard vide jusqu’à ce qu’elle entende des pas fluides s’approcher d’elle. Avant que la personne qui semblait rechercher sa présence n’apparaissent d’entre les divers couloirs de l’endroit, la Sorcière se redressa sur sa chaise et empila les documents les uns sur les autres afin de n’avoir qu’à les ramassé lorsqu’elle partirait. Elle fut un tantinet surprise de voir Pustule descendre le long du plafond pour se poser sur la table, alors que sa nouvelle interlocutrice, la Chevalière Amélia le remercia. Izékielle compris rapidement qu’elle avait dû demandé à son amie de la conduire à elle, ce qui était tout de même quelque chose d’assez inhabituel en soit. Elle jeta un bref regard vers Pustule qui s’approcha de sa main, le caressant automatiquement en écoutant d’un air un peu las les propos de la demi-midjin qui s’adressa à elle en la tutoyant qui plus ai. Cela la fit légèrement grincer des dents. Elle n’aimait pas cette manière de s’exprimer avec les autres qui leur donnait l’impression qu’ils étaient si proches ou quelque chose dans le genre, mais elle choisit de passé par-dessus. Après tout, elle avait bien le droit de le faire, même si techniquement, ce n’étais, côté protocole, pas très professionnel de sa part. Cela sonnait peut-être d’avantage comme quoi elle venait pour quelque chose de plus, personnel?

Besoin de son aide? Pourquoi donc? Elle reteint un soupir, attendant la suite, se préparant mentalement à trouver un moyen rapide de répliquer quelque chose qui déclinerait rapidement son intérêt. Faisant face tout de même à une Chevalière, elle ne pouvait hélas simplement se contenter de l’envoyer paitre. Elle savait qu’il fallait garder une simili bonne relation entre les Ordres. Évidemment, Amélia sembla capter son désintérêt. Après tout, il aurait fallu être complètement aveugle pour ne pas le remarquer. Ce n’était pas le bon moment. Enfin, ce n’étais jamais réellement le bon moment, mais aujourd’hui, c’était pire. Elle c’était même questionner justement à plusieurs reprises l’intérêt réel de faire partie des Sorciers de l’Empire. Elle comprenait mieux Sehnsuch d’avoir été redirigée vers l’Ordre des Seccyeths et il lui arrivait parfois de la jalouser légèrement. Au moins, elle, elle pouvait presque faire ce qu’elle avait envie. Ce n’était très certainement pas les Seccyeths qui avaient des piles de documents du genre. Tien. Elle irait peut-être la voir. Ah, mais non, quelqu’un lui parlait.

Elle releva son regard turquoise vers Amélia lorsque celle-ci prononça un mot clé. Monstre. Évidement que son intérêt avait monté d’un cran. Elle se demandait bien pourquoi ‘’aide’’ et ‘’monstre’’ étaient trop rapprocher l’un de l’autre. Puis, d’autres informations tout de suite après. Elle se redressa même un peu, jetant des regards autour afin de s’assurer que personne ne pouvait capter cette conversation. En fait, ce n’étais pas bien difficile, il n’y avait qu’elles, Pustule et le libraire, mais c’était déjà bien trop à son goût. Elle lui fit cependant signe d’un air de la main de continuer tout en se levant pour ramasser ses documents et, sans plus de cérémonie, commencer à marcher vers la sortie pour se diriger vers ses appartements comme elle avait prévue de le faire quelques temps plus tôt.

Marchant à travers les couloirs, Amélia ne semblait pas très déranger du fait que sa voix, bien que discrète, se faisait tout de même portante. Certains regard c’étaient tourner sur elle, ce qui fit légèrement augmenté son niveau d’irritation. Elle c’était simplement contentée d’accélérer le pas l’écoutant d’une oreille bien plus attentive qu’elle en avait l’air. Pustule sur son épaule, celui-ci se contentait de fixer la Chevalier avec curiosité de ses multiples yeux. Une fois arrivé devant sa porte, elle sue donc que son interlocutrice avait rencontré son père. Elle lui jeta un bref regard, plutôt dur et froid. En quel honneur il l’avait épargnée, elle? Bien qu’elle ne fût pas en mesure de juger des choix de son père, elle se contenta de passé cette légère vague de colère sur sa porte, quelle ouvrit en trombe pour s’engouffrer dans les lieux. Une fois chose faite, elle déposa les documents sur son petit bureau et se dirigea vers sa chambre pour enfiler des vêtements plus confortable pour son escapade prochaine. Elle ne prit pas vraiment la peine de fermé la porte, n’étant pas la plus pudique qui soit et se disant bien que la Chevalière n’en serait sans doute pas offensé et n’aurait pas non plus cherché à regarder par principe. Non?

Puis, lorsqu’elle sortit de sa chambre après quelques courtes minutes, elle prit le dessin qu’elle lui tendait non sans oublier d’effleurer très subtilement ses doigts question d’avoir elle-même cette vision du moment. Posant ses yeux sur le dessin un moment alors que les images défilaient dans son esprit, elle revint au présent. C’était bien un Karkatas en effet et il fallait avouer que le croquis n’étais pas si mauvais. Le pauvre chou. Il avait sans doute dû être terrorisé. Elle était heureuse de savoir que Behemoth avait agis, même si ses actions n’avaient pas été assez brutales à son goût, mais bon. Tout en écoutant Amélia parler depuis le tout début sans même s’arrêter, Izékielle commençais tranquillement à comprendre ce que celle-ci désirait. Elle remarqua aussi qu’elle sembla lui omettre de lui indiquer qu’elle avait discuté avec son père. Elle ne toucha pas assez longtemps la Chevaliers pour capté la conversation cependant, ce qui lui donna envie de la toucher de nouveau, mais elle se reteint. Se dirigeant vers une petite commode où des verres et des vases avec bouchons se trouvaient.

Finalement, Amélia fini par lui demander directement ce qu’elle voulait. Izékielle pris un vase et ouvrit le bouchon pour y sentir le contenue, puis, s’en versa un verre calmement. Elle trouvait cela complètement ridicule comme demande. Elle ne voyait pas exactement où elle voulait en venir. Prouvé tout simplement qu’elle avait rencontré Behemoth? Prouvé que le Karkatas était sans danger? Qu’il n’était pas une ombre? Et plus amusant encore, lorsque celle-ci mentionna l’Empereur, l’Empire et cette stupide chasse, Izékielle ne put s’empêcher de rire légèrement. Ce n’étais pas vraiment un rire amusé, c’était sans doute pour signifier qu’elle trouvait personnellement que la Chevalier allait trop loin dans ses propos, s’en servant visiblement pour l’attendrir ou l’inquiété. Sans un mot, elle versa un second verre pour son ‘’invitée’’, puis un troisième avec à peine un fond pour Pustule. Elle prit les trois verres et se tourna finalement afin de faire face à son interlocutrice, déposant les verres et en glissant un en sa direction, alors que Pustule s’empressa de tremper l’une de ses pattes dans le siens pour l’apporté à sa bouche et répété le manège.

-Je ne vois pas en quoi vous avez besoin de mon aide. N’importe quel haut placer de l’Empire, que ce soit l’Empereur lui-même, Hyllïna ou Hel, sans compté les autres Chevaliers ou Sorcier ayant vue des Ombres, pourrons confirmer votre rapport concernant le fait que ce Karkatas n’est en rien une Ombre et qu’il n’est donc pas nécessaire de tenté de le retrouver, ni de s’inquiéter à son sujet. De toute façon, à l’heure où l’on se parle, il risque d’être bien, bien loin du village. Quant aux autres monstres de votre rapport, les décrire d’avantage ne risquerait que d’aggraver la situation.

Après tout, elle avait raison. Les Chefs et même l’Empereur savaient très bien de quoi avait l’air les Ombres. En lisant le rapport d’Amélia, elle ne voyait pas en quoi l’un de ses Chefs trouverait pertinent le fait d’accepté que les villageois s’excitent à l’idée de chassé un innocent Karkatas. Il ne suffisait qu’à transmettre l’information à Argent qui la transmettrait à ses habitants pour les rassurés. Puis, dans quelques mois tout au plus, tout sera oublié, car les mortels avaient cette fâcheuse tendance à tout oublié. Quant au fait de la secondé sur le fait qu’elle avait bel et bien rencontré Behemoth et que c’était lui qui avait été à l’origine de cette terreur passagère dans le sud du village, elle ne voyait pas en quoi cela changerait quelque chose si ce n’était que ravivé le feu des projecteurs sur sa personne. Cela lui avait causé déjà suffisamment de petits problèmes çi et là et sachant que l’Empereur gardait un œil sur elle, toute cette histoire aggraverait déjà la situation, amplifiant son envie de la contrôler d’avantage pour s’assurer qu’elle le serve avant tout et pire encore, il reviendrait sur le sujet des recueils, chose qu’elle n’avait toujours pas envie de lui remettre et encore moins avec cette histoire. Cela la mettait dans une position bien plus délicate que la Chevalière semblait s’imaginer. Elle n’avait aucune idée, en fait.

Et ce n’était pas tout. Amélia se permis de lui poser une question supplémentaire, à titre d’information personnelle. Elle prit une gorgée de son verre et le déposa pour obverse un moment la Chevalière de son regard dur.

-Ils n’ont pas de similitude raciale pour les identifiés en un coup d’œil. Ils ont tous leurs particularités dépendamment de leur habitat naturel pour la majorité, tout comme chaque espèce animale à les siennes. La seule similitudes qui les relient ensemble est le fait qu’ils sont la création de mon père.

Bon, elle aurait pu sans doute élaboré d'avantage, mais l'envie n'y était vraiment pas. Qu’elle autre similitude pouvait-elle chercher à trouver? Quant au fait d’avoir mentionné que c’était son père, ce n’était ni un secret, ni visiblement une nouveauté marquante pour l’être demi-céleste devant elle. Elle préférait simplement que cette histoire s’ébruite le moins possible et si Amélia pouvait se satisfaire de ses réponses et comprendre qu’elle ne comptais pas l’aider plus que cela, ce serait parfait, mais bien évidemment, quelque chose lui disait que ses réponses ne lui conviendraient pas.

Elle garda le silence après sa dernière intervention. Elle ne pouvait s’empêcher de ressentir une pointe d’irritation vue la situation. Cela lui causerait bien plus de problème que ce qu’elle aurait imaginé. Non à cause de ce qui c’étais produit à Argent, mais surtout parce-que la Chevalière devant elle était trop curieuse. Son titre lui liait les mains. Si elle n’avait été qu’une stupide paysanne, sans doute s’en serait-elle tout simplement débarrassée. Mais en ce qui concernait un membre de l’Ordre, c’était bien différent. De toute façon, ce n’étais pas comme si elle n’aurait jamais été consciente de ce genre de risque. Tôt ou tard elle aurait fait face à ce genre de situation et c’était bien pour cette raison qu’elle avait toujours été aussi réticente à l’idée de fournir ces informations à l’Empereur. D’ailleurs, elle détruirait ces stupides recueils dès qu’elle en aurait l’occasion. C’est-à-dire aussitôt qu’Amélia quitterais ses appartements. Si les choses venaient à s’envenimer, il était plus qu’évident qu’on tenterait de mettre la main sur ceux-ci et pour elle, toutes mains sauf les siennes ou celles de Sehnsuch étaient de mauvaises mains.

Lorsque la Chevalière ouvra de nouveau la bouche, Izékielle fut un peu étonner des paroles que celle-ci prononça. Elle l’avait peut-être un tantinet sous-estimé. Non pas encore dans ses raisons réelles qui la poussait à avoir ces informations, mais dans sa capacités à observer, sonder même. Il était vrai qu’elle était sans doute plus expérimentée qu’elle sur ce point. Après tout, elle était tout simplement plus âgée et semblait prendre ses entraînements magiques plutôt au sérieux, comme tout le reste, visiblement. Ce qui la dérangeait surtout, c’était ce pouvoir qu’elle avait capté en elle et qu’elle avait absorbé. À long terme, elle pourrait arriver à percer une bonne partie de son secret si elle utilisait certains de ses pouvoirs en sa présence. Ce qui était plutôt fâcheux. Où étaient les limites de son pouvoir? Une chose était sure, valait mieux s’en méfier d’avantage. Surtout que celle-ci ne mentionna strictement rien et ne sembla même pas broncher en réalisant peut-être le manège d’Izékielle. Amélia lui ressemblait peut-être sur ce point, car elle ne laissa aucunement présagé qu’elle savait que la Sorcière lui avait volé une partie de ses mémoires ainsi que ce pouvoir. Elle fit un sourire. Trop faux pour être vrai, mais elle s’en fichait. Amélia comprendrais peut-être, ou peut-être pas. Elle se demandait jusqu’à quel point elle pouvait pousser ce jeu. Venait-elle de trouver une sorte de nouveau jouet? Peut-être.

Quant à son commentaire sur le tutoiement, elle laissa cela de côté. Elle se fichait bien des excuses d’Amélia et elle s’en serait fiché du contraire aussi. Elle préférait tout simplement ce genre de formalité, démontrant alors cet écart qui la séparait des autres ou de ses interlocuteurs comme présentement. Leurs montrant qu’elle n’était ni leur amie, ni quoi que ce soit s’y rapprochant. Leur relation était strictement professionnelle et elle voulait simplement mettre cette limite au clair. Elle ne lui rendrait pas de service à moins que cela lui soit profitable d’une façon ou d’une autre.

Quant aux précisions qu’Amélia lui demanda ensuite quant aux similitudes raciales, Izékielle choisi d’y répondre. Pas pour lui rendre service ou pour satisfaire son besoin de connaissance, mais parce-qu’elle préférait que sur ce point celle-ci soit bien renseignée et soit tout simplement moins stupide en sortant de ses appartements. Il fallait avouer que c’était une information pertinente et sans danger pour les Monstres à lui offrir. C’était le genre d’information qu’il ne lui dérangeait pas de partager, car cela offrait clairement un avantage aux Monstres. Savoir que des créations autres ne sont pas réelles en tant que tel, pourrait changer un peu la vision de la Chevalier. Savoir faire la différence.

-Effectivement. L’essence est la meilleure façon de le savoir, puisque certains êtres magiques peuvent parfois avoir un pouvoir qui leur permet de crée des créatures que l’on qualifierait de Monstres. La seule différence avec eux c’est que ces créatures son purement magiques. Après, elles disparaissent, elles n’éprouvent rien, elles n’ont aucune conscience, elles sont vide. Umm… Un peu comme les golems de pierres lors de votre mission dans la Grotte dans la Forêt Noire.

Et oui. C’était un bon exemple. C’était pourtant des créatures en pierres, comme Behemoth pouvait crée et comme il en existait des semblables, mais elles n’étaient pas vivante pour de vrais. Cela lui donnait tout de même un avantage à elle, il était excessivement facile de les contrôler en y projetant sa propre conscience. C’était comme une marionnette vide d’ont elle pouvait se servir comme elle l’entendait sans se soucier de leur sécurité. Un hôte qu’on lui offrait sur un plateau d’argent. C’était même un peu amusant en fait de les retourner contre leurs créateurs. M’enfin. Elle observait avec une pointe d’intérêt la Chevalière, penchant légèrement la tête sur le côté ce qui pouvait sans doute lui donner des airs enfantin ou innocents. Quant aux fait qu’elle connaissait l’information concernant la grotte d’il y a quelques années, elle avait pourtant retranscrit quelques documents et tout ce qui concernait de potentiels monstres lui tombaient étrangement toujours sous la main depuis qu’elle était officiellement Sorcière de l’Empire. Comme si on voulait s’assurer que cela ne lui faisait strictement rien. Ce qui était le cas. Pour le moment. Sauf pour Argent. Bref, mentionnant ces évènements de la Forêt, elle voulait bien confirmer qu’elle gardait un certain œil sur ce genre de démonstration.

Changeant un peu le sujet, le détournant plutôt, Amélia s’attarda un peu plus sur Pustule. Évidemment, la Sorcière n’appréciait pas vraiment cet intérêt. La dernière personne ayant eu un certain intérêt pour son Monstre était Danäel et c’était simplement pour trouver une façon de le détruire pour l’atteindre. Alors, instinctivement, elle n’apprécia pas la chose. Fronçant légèrement les sourcils, laissant glissé son regard turquoise sur son protéger, elle trouva un peut impertinent la comparaison entre Pustule et une araignée. Il était visiblement évident qu’il avait beaucoup de point en commun avec les arachnides. La majorité des monstres avaient un lien quelconque avec leur environnement ou étaient un mélange pratique pour les desseins auquel ils avaient été confiés. Pustule dans son cas avait la morphologie parfaite pour être son compagnon. Elle murmura donc son nom, tout simplement. Évidemment, Amélia sembla surprise de son prénom et ne se gêna pas pour le mentionner. Ce qui augmenta un tantinet l’irritation de la Sorcière. Elle ne pigeait visiblement rien. Elle se contenta donc de répondre brièvement afin de mettre cela au clair, parce-que si elle voulait réellement comprendre quelque chose sur les Monstres, elle devrait commencer par comprendre qu’ils ne sont pas de ‘’vulgaires’’ animaux.

-C’est lui-même qui a choisi son nom.

Il était vrai que l’origine du nom était purement ironique. Pustule avait un certain sens de l’humour que la Sorcière appréciait bien entendu. Quant aux restes des paroles de la Chevalière, Izékielle ne pouvait pas y faire grand-chose. Leur point de vue était différent sur le sujet et elle savait au moins que le Karkatas ne se trouverait pas dans les environs d’Argent, même s’il y était sans doute depuis un moment. Après tout, ce ne serait pas la première fois qu’un Monstre devrait se relocalisé juste parce-que les mortels avaient trouvé leur emplacement. C’était fâchant, mais bon. Elle considérait toujours que son intervention n’était pas nécessaire et ne pourrait que nuire d’avantage aux Monstres et même potentiellement elle-même sur ce cas-ci. Quant à l’intervention de Behemoth, elle serait sans doute déjà rencontrer, c’était une possibilité et c’était cette possibilité qui la dérangeait le plus. En fait, cela ne l’étonnerais pas que l’Empereur demande à la rencontrer dès qu’il serait mis au courant de ceci. Alors présentement, qu’Amélia soit sincère ou non était le cadet de ses soucis.

Ce fut pourquoi à la fin des paroles de la Chevalière, qu’Izékielle se contenta tout simplement d’hocher légèrement la tête en guise de salutation lorsque celle-ci annonça son retrait. Elle avait cette impression qu’elle ne lâcherait pas aussi facilement le morceau. Elle s’en occuperait en temps et lieu, mais pour le moment, elle avait d’autres problèmes plus importants à régler alors que ceux-ci n’étaient pas encore mis à jour. En fait, la seule façon d’éviter les ennuis quelconque pour elle, serait sans aucun doute que la Chevalière évite tout simplement de parler de sa rencontre avec Behemoth dans son rapport, mais lui en faire la demande directe signifiait de lui demander de faussé son rapport, de lui demander aussi une faveur par la même occasion. C’était une chose qu’elle ne pouvait faire sans prendre de très grand risques et ce, dans tous les sens. Autant du fait que cela pourrait la mettre sur la piste d’une problématique, autant que cela pouvait directement mettre de sérieux questionnements sur sa fidélité pour l’Empire, chose que l’Empereur surveillait déjà d’avance. Dans tous les cas, elle était coincée. Elle préférait donc jouer profile bas d’ici là. Elle observa la Chevalière tourner les talons puis quitté ses appartements. Une fois assurée que celle-ci n’étais plus dans les parages, Izékielle se dirigea vers l’emplacement de ses manuscrits et les prit pour laisser Pustule s’agripper à elle, barrant ses appartements de l’intérieur par sa télékinésie et quitta par la fenêtre en déployant ses ailles.