Mauvaise posture au village [Libre]

C’était une magnifique journée. Comme toutes les autres journées de toute façon. Qu’il fasse soleil ou qu’il pleuve, Kolth trouvait chaque journée magnifique à sa façon et voulait bien entendu en profité le plus possible. Pour ce faire, il devait donc impérativement être à l’extérieur, car de l’intérieur, c’était ennuyant. Sans compté tous ce qui venait avec le fait d’être à l’intérieur. Comme entendre trop de choses dans la Tour, devoir se tenir tranquille, les odeurs de tout et de tout le monde qui voyageait dans les couloirs. Il préférait de loin l’odeur de la vie sauvage, de l’herbe, des arbres, des feuilles, de la terre, ça, ça sentait réellement bon. Bien entendu, dehors il avait le droit de faire beaucoup plus de chose qu’à l’intérieur, comme courir déjà là puis, crier. Pourquoi crier? Mais c’était plaisant de crier tout comme de faire toute sorte de sons qui semblait toujours finir par énerver les autres. Alors dehors, il avait le droit. Dehors, c’était la vie.

Quoi qu’il en soit, il avait réussis à déjouer la surveillance de sa gardienne temporaire (Oui parce-qu’elle serait surement renvoyé par sa mère vue son incompétence…) alors que sa mère était bien entendu trop occuper dans son rôle pour pouvoir jouer avec lui aujourd’hui. Cela avait été plutôt facile car malgré toutes les explications de Leah à l’intention de la jeune femme qui pourtant avait sois disant beaucoup de références et d’expérience avec les enfants. Particulièrement avec les garçons dit turbulent, ça, il avait pigé, puisqu’elle l’avait précisé plusieurs fois en l’observant alors que lui de son côté l’observait tout en démolissant avec fureur une de ses maquettes rien que parce-qu’il était un peu de mauvaise humeur de devoir se faire ‘’garder’’ comme s’il n’était pas assez grand pour le faire lui-même. Bref, vous voyez le genre, elle restait une humaine. Humaine qui n’avait aucunement le sens de l’aventure et donc n’étais pas digne de s’occuper de lui alors aussitôt qu’elle eut le dos tourné, ce qui signifiait saluer sa mère par la porte alors que celle-ci quittait, le jeune Berserk avait quitté la pièce pour éviter en plus un bain. Un deux pour un!

C’est donc uniquement vêtue de son pantalon qu’il avait choisi la façon la plus dangereuse, mais efficace de goûter à l’extérieur en sortant par la fenêtre. Oh, il failli bien mourir bêtement en se brisant le cou, mais cela n’était pas une idée probable dans son jeune esprit, ce considérant intouchable, immortel. Après tout, les enfants n’avaient-ils pas cette innocence? Kolth était doué pour ça, même si pourtant il c’était déjà blessé à plusieurs reprise, comme la fois où il c’était fracturer le poignet en tombant d’un arbre. Pour lui, c’était tout simplement des choses qui arrivaient et lorsqu’il y repensait, il ne se souvenait plus réellement de la douleur qu’il avait pu ressentir à cet instant. Il savait qu’il n’avait pas pleuré puisque ça, c’était réservé aux bébés et aux filles. Pour le reste, il avait tout fait comme un grand et avait consolé Leah qui avait semblé bien plus chamboulé par cet incident que lui.

Ainsi donc, le jeune Berserk au regard vairons descendait les quelques mètres qui le séparait du sol. Bien entendu, avant qu’il ne touche celui-ci, il sentie un regard au-dessus de sa tête alors que très peu de temps après son nom avait résonné non pas en un cri, mais en un murmure plutôt nerveux. Oh, avait-elle peur de se faire grondé pour l’avoir égaré? Il leva la tête et offrit son plus beau sourire à la pauvre femme tout en relâchant sa prise, faisant en sorte de tombé vers l’arrière pour faire une culbute un peu raté. Au lieu de tombé sur ses jambes, il tomba sur les genoux, mais ce n’étais pas grave, cela devait avoir été magnifique à voir! Il leva les deux bras en l’air, puis, fit une révérence pour défiler aussitôt à vive allure vers les plaines. Cette fois-ci, il put entendre son nom résonner derrière lui avec une pointe de colère et de menace.

-Aouuuuuuuuuuuuuuu aouuuuuu aouuuuuuuuu!

Fir-il tout simplement, levant la tête en l’air tout en criant de toutes ses forces pour continuer sa route au plus vite que ses jambes pouvaient être en mesure de le porter. Par chance, il avait une excellente vue, bien qu’il failli tout de même percuter une vieille dame qui en échappa sa brouette en croyant la collision inévitable. Kolth s’arrêta bien entendu.

-Oh désolée m’dame, je ne voulais pas vous faire peur…

Fit-il d’une voix désolée tout en s’empressant d’aider la vieille dame à remettre ses choses sur la brouette, puis, faire preuve d’une grande force en la redressant. La vieille dame était un peu tremblante et semblait fatigué, Kolth se sentait un peu mal de la laissé ainsi toute seule. Pourquoi personne n’étais avec elle pour l’aider?

-Oh merci mon enfant. Ce n’est pas grave tu sais et ça fait même changement des enfants farceurs qui essaient de me faire peur expres.

Le jeune Berserk dévisagea un moment la dame, non pas parce-qu’elle avait l’air bizarre, mais d’apprendre que des gens s’en prenaient a des personnes sans défense, pire encore, des enfants? C’était vrai que souvent ont le ridiculisait parce-qu’il était différent, mais de là à embêter une vieille dame. Il se redressa fièrement et porta une main à son cœur.

-Alors je vais vous reconduire chez vous et apporter votre brouette. Avec moi vous serrez en sécurité m’dame!

Sur ce, la vieille dame semblait charmé et laissa Kolth prendre la brouette en sortant sa langue, pour se concentré à bien la diriger du haut de ses huit ans. Ce n’étais pas chose simple, mais il était fort alors ce n’étais pas un problème en soit. Évidemment, la marche dura plus longtemps que prévue, la vieille dame ne se déplaçant pas très rapidement. Ils finirent par arriver au village après presque une heure de marche. Kolth réalisa alors qu’il n’était jamais vraiment aller au village et il ne connaissait pas vraiment l’endroit. Il se souvint aussi que sa mère ne voulait pas vraiment qu’il y aille, en fait, elle ne voulait pas qu’il s’éloigne de la Tour et là, en jetant un regard vers l’arrière, il était loin. Que faire? Il ne pouvait tout de même pas abandonner cette pauvre dame.

-C’est encore bien loin?

Demanda-t-il alors gentiment. La vieille dame lui expliqua la route qu’il tenta de mémorisé, tout en tentant déjà de le faire visuellement. En forêt, il savait déjà bien se repéré, mais le village… Tout semblait être identique, les bâtiments cachait une partie du ciel, il y avait toute sorte de personnes dans les rues qui lui cachait la vue. C’était embêtant et un peu angoissant d’avoir autant de gens autour de lui, sans savoir vraiment où il était à présent, mais bon, il était courageux, non? Il suivit donc la dame qui s’arrêta devant un kiosque ou un viel homme était là. Celle-ci expliqua à ce qui semblait être son mari le service qu’il lui avait rendu et l’homme lui tendit une pièce de monnaie. Kolth hocha la tête négativement.

-Oh non merci c’est gentil. Les Chevaliers rendent services ils ne prennent pas d’argent.

Sur ce, après un bref échange et quelques refus, il finit par tourner les talons et avisé l’immensité du village et de la population devant lui en déglutissant un peu pour décider de prendre le chemin qu’il avait mémorisé, mais bien vite, il se rendit bien compte qu’il ne savait pas trop où il allait. Pire encore, cela ne fut pas bien long qu’une ombre se dressa devant lui, forçant le jeune Berserk à lever la tête, plaçant une main au-dessus de ses yeux pour avisé le visage. C’était un homme barbu qui l’agrippa par le bras et l’amena plus loin alors que celui-ci se débâtit férocement. Un enfant seul c’était sans doute une bonne victime à kidnapper pour une quelconque rançon, mais Kolth n’étais pas une victime de tout repos. À peine arriver dans la ruelle, qu’il réussit à lui flanquer un bon coup de pied sur le tibia, non sans lui mordre la main pour que son assaillant le relâche. Sans attendre, il prit les jambes à son coup sachant très bien qu’on le poursuivait…

Il courrait bien moins vite qu’il aurait voulu le faire puisque les obstacles devant lui étaient tous mouvant, tous des passants et qu’il ne voyait donc pas très bien devant lui. Certains avaient des chargements dans leurs mains et malgré sa course folle Kolth tentais de les évité. Il failli renverser une dame, ce qui lui coûta presque de se faire arrêter, sentent la main de son assaillant frôler son dos. Un frisson désagréable parcouru sa fourrure le long de son échine, mais pourtant il n’avait pas peur, pas encore. Il savait qu’il ne faisait pas le poids contre un adulte, mais si sa sécurité en dépendait, il savait qu’il était prêt à tout donner et seul ceux qui le connaissait suffisamment pouvaient savoir que le jeune Berserk était une très mauvaise cible en soit, parce-qu’il était drôlement têtu lorsqu’il décidait quelque chose et il avait décidé qu’on ne l’attraperait pas aussi facilement. D’ailleurs, il se dit que sa serait un bon exercice à faire ça. Se pratiquer à courir dans une foule pour les évité.

Il entendit des interpellations, mais il était bien trop occuper à fuir pour s’y attarder et encore plus pour remarquer qu’un homme avait semblé les prendre en chasse, ou plutôt son assaillant. Le jeune élève arriva à une intersection et ne se souvenait malheureusement plus exactement par où il était arrivé plus tôt. Gauche, devant ou tout droit? Son regard continua un peu plus à droite et il eut la brillante idée, tout en s’y dirigeant sur le champ, de grimper sur des barils afin de se frayer un chemin pour sauter sur une toile et ainsi grimper sur les toits afin d’être hors de portée. L’homme qui le poursuivait serait bien trop lourd pour le tissu qui se déchirerait s’il était trop bête pour y grimper. C’était un plan parfait. Lorsqu’il sauta des barils à la toile, il senti que son élan fut couper par quelque chose. Une prise! À peine eut-il le temps de réalisé ce qui venait réellement de se produire, soit, qu’on l’avait attrapé en plein saut, son corps percuta brutalement le sol. Soit, une partie de sa joue, puis, le torse et pour finir, mollement les jambes. Le souffle un peu couper, il fallait l’avouer, Kolth senti un pied s’écraser sans retenu dans son dos, lui arrachant une grimace de douleur. Celle-là, il ne l’avait pas vu venir. Ils étaient deux? Se n’étais pas juste, là.

-Bon d’accord c’était bien drôle, mais là vous pouvez me lâcher? Vous ne sentez pas très bon et puis, je suis sensible avec les odeurs alors se serait vraiment gentil si… Vous pourriez… Prendre un…

Il ne finit pas sa phrase, voyant qu’elle ne mènerait à rien. Son premier poursuivant arriva à la hauteur du duo et sembla faire signe à l’autre de se dépêcher tout en jetant un regard et un sourire sombre en guise de réponse au jeune Berserk. La situation devenait un peu fâcheuse. Visiblement, on ne comptait pas le lâcher. En fait, à la place on l’agrippa fermement pour le lever de terre comme s’il ne pesait qu’une plume pour eux. Un très léger vent de panique le percuta. Chacun de ses bras étaient bien retenue par chacun des hommes, ses pieds avaient beau battre l’air avec hargne, rien n’y faisait. Pas même ses crocs alors qu’il tentait d’atteindre une main ou l’autre afin que l’un d’eux lâche prise. Kolth avait l’air d’un vrai petit diable colérique, mais encore plus en maudissant la vie pour n’être encore qu’un simple chiot. Alors qu’il croyait devoir appeler mentalement sa mère à l’aide, ce qui était vraiment son dernier, mais dernier et honteux recours, il eut une lueur d’espoir en apercevant un homme s’approcher une épée à la taille et ainsi barré les hommes qui revenait sur leurs pas avec leurs butin entre les griffes. Kolth redressa la tête et eu un sourire. Finalement, ce serait peut-être deux contre deux. Ou plutôt un et demi contre deux, mais c’était mieux non?

-Roh sa sent la bagarre…

Sur ces mots, l’un des deux hommes tapa de son autre main qui était libre fermement la tête du jeune élève afin de lui faire comprendre de se taire, tout en posant ensuite cette même main sur la garde de son épée, tout comme son complice venait de faire sauf qu’un peu plus pressé d’en finir, avait même déjà dégainer et c’était un peu avancer.

-Continue ton chemin et tu n’auras pas de problème.

Fit l’un des hommes, avisant le bon samaritain. Kolth dû cette fois se mordre la langue pour ne pas sortir une théorie bête sur le fait du non-sens de la phrase. Si l’homme continuait son chemin alors qu’il avançait vers eux, cela voulait donc dire que techniquement, en attaquant les deux hommes, il n’aurait pas de problème. Ce qui laissait sous-entendre que cette menace ne voulait pas réellement dire ça. Kolth resta donc patois en attendant la suite, espérant assister à une bagarre mortelle et avoir une ouverture pour déguerpir non pas sans avoir au moins donner un ou deux coups de pieds supplémentaires. Minimum.

Kolth attendait avec une certaine hâte la suite des évènements. Bien qu’il fût légèrement moins crispé depuis l’apparition de l’inconnu, il restait néanmoins tendu. Prêt à se dégager à n’importe quel moment, mais ce devait être le bon. Il n’aurait peut-être pas aussi autre chance sinon. Il observa un peu ses geôliers du moment, ils devaient bien avoir une faiblesse mise à part le paquet, non? Même si c’était mal et sournois de frapper là, s’il avait la chance de le faire pour se sortir de cette fâcheuse situation, il le ferait. S’il était plus imposant, peut-être qu’une meilleure idée lui viendrais par la tête, mais pour l’instant. Voilà. L’un deux arborait encore une généreuse coulisse de sang sur sa main dû à sa morsure de plus tôt. Ce serait dommage qu’il se la blesse encore une fois. L’inconnu pris finalement la parole, attirant de nouveau le regard du jeune Berserk sur lui. La réplique qu’il lança aux deux hommes ne put laisser sous silence un éclatement de rire aucunement retenue de sa part, du moins, pour les deux premières secondes. En fait, jusqu’à ce qu’il se ressaisisse en se souvenant de sa fâcheuse position, grâce un peu aussi au regard menaçant de l’homme qui le tenait alors que le second chargeait férocement son adversaire.

L’inconnu esquiva sans trop de difficulté. C’était tout de même vrai qu’il ne semblait avoir aucune technique en soit, faisant de grandes ouvertures avec ses bras pour frapper. Certes, Kolth était loin d’être un expert, mais il n’était pas stupide. C’était une question de logique. Bon d’accord, il aimait observer les soldats s’entraîner et lorsqu’il coupait du bois, il s’imaginait frapper un ennemi parfois, mais ça ne justifiait pas plus une excuse qu’un enfant de huit ans connaisse plus ce bête détail qu’un vieux de… Milles ans. Il en venait même à ce demandé si l’épée de l’homme était aiguisée. Puis, l’étranger interpella l’homme qui le tenait. Enfin, un peu les deux sans doute, c’était un peu confus. Il pointa ses paumes vers eux et une lumière blanche s’en dégagea rapidement. Kolth était intéressé, comparé aux deux hommes visiblement soudainement hésitant. Un sourire ne put s’empêcher de se former sur ses lèvres. C’est vrai il pourrait essayer lui aussi! Sa maman lui avait montrer ce qu’il ne devait pas faire, donc, il n’avait qu’à ne pas le faire, pour faire ce qu’il devait faire! Il fronça les sourcils et se sentit confus dans ses propres pensées, puis, secoua la tête tout en écoutant les paroles de l’Elfe à nouveau.

Kolth aurait franchement pensé que celui-ci saurait servis de sa magie sans un mot de plus. Évidemment, il ne savait pas que la lumière de l’Elfe n’était que pour la magie de guérison, puisqu’il avait déjà vue quelqu’un lancer des rayons incendiaires blancs. Comme de la lumière dans la cours où certains entraînements ou cours ont lieux. C’était donc tout à fait possible. À la place, il attendit que l’homme soit à sa porter lorsqu’il l’attaquais de nouveau pour simplement écraser un pot de fleur sur sa tête. Il fallait avouer que le jeune Berserk ne s’attendait pas vraiment à ce genre de tournure et visiblement, les deux hommes non plus. Le geôlier qui reçut la fameuse attaque gisait sur le sol visiblement sonné, mais il bougeait encore. L’Elfe lui lança un second pot de terre, ce qui eut pour effet de lui faire rejoindre le monde de Mila Lara assez rapidement, arrachant un sourire au jeune élève.

Comme par magie, il sentie la poigne ferme qui le tenait depuis tout à l’heure le relâcher, littéralement pour le poussé par terre. Surpris, Kolth ne tomba tout de même pas, rééquilibrant sa chute en s’accroupissant. L’homme bien entendu était déjà en direction de l’Elfe pour l’attaquer. Il avait la voie libre. Il pouvait quitter à la course sans demander son reste et laissé les adultes régler ce conflit qui ne le concernait pas. Enfin… Il se sentit un tantinet coupable. Ce ne serait pas très digne de sa part d’agir de la sorte. Il se releva donc doucement et avisa les adversaires qui se battaient tout en avançant prudemment vers eux. Après tout, ce serait bête de mourir transpercer par un coup d’épée qui ne lui était même pas destiné. Il se concentra donc et tendit une paume vers la scène, attendant de s’assurer de ne pas avoir l’Elfe sur sa route, car son pouvoir était… Très nulle. Il ne savait même pas si ses mains allaient tout simplement lui chauffé atrocement sans le moindre résultat, ou s’il réussirait à lancer un truc.

L’odeur du sang parvint vite à son nez, pourtant, maintenant l’inconnu se retrouvait dos à lui, il ne pouvait donc pas voir sa blessure et donc en constaté la gravité. Étais-ce lui? Ou étais-ce l’autre, de toute façon? Il n’en avait aucune idée jusqu’à ce qu’avec une autre esquive, les hommes changent de place. Sans attendre, Kolth lança un rayon incendiaire directement sur les fesses de son geôliers qui par réflexe rapporta l’une de ses mains à celle-ci, non sans croisé sont regard noir qu’il jeta. Le jeune Berserk se contenta donc de lui tirer la langue et de se jeter littéralement dessus en criant. Il vit l’Épée se lever au-dessus de sa tête et frapper le vent à quelques centimètre de sa tête qu’il avait penché, mais il passa bien entendu sans la moindre entaille, puisque ce lardon était aussi lent qu’une tortue. Sans attendre, l’élève lui flanqua un bon coup de poing dans les parties, ce qui bien entendu, fit en sorte que l’homme se penche et sous l’effet, le Berserk lui offrit un bon coup de poing direct sur le menton.

Bien que cela aurait dû renverser l’homme, du moins, dans son super plan, cela ne sembla que le mettre encore plus en colère, mais!... Oui il y avait un mais, il avait tout de même failli tomber, car déséquilibré, il tituba non sans relevé son arme vers le Berserk qui, toujours surpris parce-que son plan n’avait pas vraiment fonctionné, fut un peu plus lent à réagir pour cette fois. Heureusement pour lui, l’Elfe prit la relève. Alors qu’il allait prêter main forte à son partenaire du moment, Kolth remarqua un mouvement du coin de l’œil. L’autre homme se réveillait déjà! Ah sa non alors! Sans hésiter, il s’élança sur lui et lui tout en ramassant un pot de fleur sur son passage et lui écrasa directement sur le crâne. Le pauvre homme aurait un de ces mal de bloc en se réveillait et aussi un bon mal de côtes, puisque le jeune élève commença à le frapper à coup de pieds dans celles-ci. Gratuit? Et alors! Il ne le saurait même pas!

Bref, lorsqu’il se retourna, trouvant intriguant le fait de ne plus entendre de combat en fond, il avisa son deuxième geôlier sur le sol et l’Elfe toujours debout. C’était bien heureux. Sans plus de perturbation dans son être par la situation qui venait de se produire, il fit un bref sourire à l’homme tout en essuyant ses mains sur ses pantalons.

-Merci monsieur! J’étais dans un beau pétrin! Imaginez la tête de ma mère si j’aurais dû lui dire ‘’Hey salut maman, écoute, je ne rentrerais pas pour souper, je suis mort’’ Tu parles d’une histoire elle en aurait pleurer une bonne, pauvre maman…

Il s’avança de quelques pas et tendit la main pour l’observé curieux de son regard perçant.

-Moi c’est Kolth. Je vis à la Tour avec ma mère Leah et toi? Tu fais de la magie à ce que je vois? Pourquoi tu n’as pas lancé ton rayon? Tes brisé? Oh en passant le coup des grosses mères et les pots de fleur, c’était vraiment marrant.

Pour ensuite ramassé une épée au sol en se demandant s’il pourrait trouver une histoire assez convainquant pour justifier à sa mère cette nouvelle acquisition. Bref, il rapporta son regard sur les deux hommes en attendant la réponse de l’Elfe.

-Ont fait quoi avec eux? On ne peut pas les laissé choir tout simplement là? Ils vont faire peur au rats.

Sur ses mots, il ne put s’empêcher de se trouver drôle et donc de ricaner un peu, mais il était sincère dans sa question. Sans doute qu’ils pourraient interpellé des gardes ou un truc du genre, lui, il devait peut-être songer à trouver une façon ensuite de sortir du village sans autre problème. Bref, il croirait maintenant sa mère lorsqu’elle lui disait ‘’Ne va pas au village seul c’est dangereux’’. Il croyait qu’elle disait cela pour lui faire peur! En tout cas, ça ne marchais toujours pas. Il n’avait pas vraiment eu peur.

C’était évident qu’il n’avait pas remarqué que l’homme qu’il avait attaqué plus tôt lui avait fait frôler bien plus la mort que ce qu’il pouvait imaginer. Il y avait encore en lui ce côté enfantin qui lui faisait croire, malheureusement, qu’il était invincible, ce qui n’étais bien entendu pas le cas. Il n’était qu’un jeune Berserk. Bien que plus fort que la majorité des autres êtres du même âge, il restait tout de même possible de le tuer et ce, malgré son grand cœur.

Quoi qu’il en soit, il attendait bien entendu les réponses de l’homme qui l’avait sauvé. Il n’avait pas réellement attardé son regard sur le corps sanglant où une tête reposait non loin. Ce n’étais pas non plus quelque chose qui pouvait le perturbé, bien que cela en aurait horrifié plus qu’un. Il avait déjà chassé, puis tuer avec sa mère. Évidemment, ce n’était que des animaux, pour lui apprendre, pour manger. Là, il y avait un humain qui gisait dans son sang. C’était évident que ce n’étais pas la même chose, mais le jeune élève ne comprenait pas la différence et puisque l’homme devant lui était d’un calme légendaire, rien ne pouvait lui laissé sous-entendre qu’il devait avoir peur, ou être dégoûter de quoi que ce soit.

Lorsque l’homme finit par lui répondre, Kolth pencha la tête sur le côté, comme si cela l’aiderais d’avantage à l’écouter et comprendre ce qu’il disait. Il ne comprenait pas comment quelqu’un ne pouvait pas avoir de maison. Il se disait que c’était un peu triste et avait envie de l’invité à la Tour, pour vivre avec sa mère et lui. Pourtant, Valorann, qui c’étais bien entendu présenter, ne semblait pas du tout s’en faire. Au contraire, plus il y pensait, plus il se disait que ce devait être bien de ne pas avoir de maison. Profiter de l’air libre constamment, ne pas avoir de réels engagements. Ça sonnait plutôt bien finalement. Puis, le guerisseur-sauveur apporta son attention sur sa propre épaule. C’est là que Kolth remarqua sa bonne blessure. Il n’avait pas remarqué avant à cause de ses habit et simplement le fait qu’il était plus haut que lui. Maintenant qu’il observait avec plus d’attention, il remarqua la tâche qui grandissait lentement sur ses vêtements et compris que l’odeur du sang qui régnait, touchant ses sens sensible n’appartenait pas juste à la carcasse près d’eux.

Encore une fois, il aurait sans doute dû être inquiet. Franchement, il n’en avait aucune idée. Sa vie était un apprentissage après tout et il ne ressentait pas d’urgence. C’était surtout parce-que l’homme devant lui était calme et avait décidé de ce soigné. Si tout était sous contrôle, il ne voyait pas de raison de paniquer. D’ailleurs, il ne se souvenait jamais d’avoir paniqué, mise à part la fois où il avait ressenti une énorme douleur alors qu’il était sous la forme de son totem, sentent son esprit plonger quelque part. Cela avait été très désagréable et presque terrifiant, mais Leah avait été là pour le réconforter. Son regard avait semblé inquiet, ce qui bien entendu avait inquiéter le jeune Berserk, mais elle avait vite réussis à le rassurer. Il était ‘’différent’’, mais elle disait qu’il n’était pas étrange non plus et que c’était normal que la bête en lui parfois veuille ce jouer de lui et prendre le contrôle. Il n’aimait pas vraiment cela et il ne comprenait pas pourquoi elle parlait de la bête comme si c’était quelqu’un d’autre puisque c’était lui, mais bon. Légèrement perdu dans ses pensées, il revint à la réalité lorsque l’Elfe lui tendit une dague, lui proposant d’apprendre les bonnes manières à cet homme. Kolth la pris sans hésiter. Il adorait les armes et en profita pour la regarder. Il déposa l’épée qu’il tenait sur le sol pas bien loin, car il voulait vraiment la garder et sourit à Valdorann, dévoilant ses petites canines.

-Je ne sais pas si c’est possible d’apprendre les bonne manières à quelqu’un comme ça, mais sa ne me dérange pas d’essayer. Je fais quoi?

Demanda-t-il en observant l’homme inconscient qui gisait plus loin. Il observa Valorann lui faire regretter son inconscience jusqu’à ce que celui-ci se réveille en suppliant. Kolth, ne sachant pas trop quoi faire, choisi de lui planter la dague quelque part dans la cage thoracique, mais tout de même prêt du cœur, présumant qu’il devait être à cet endroit. Il jeta ensuite un bref regard vers son professeur du moment pour voir ce qu’il en pensant. La dague était bien entendu resté planté là. Il ne l’avait pas retiré.

Avant même d’avoir la réponse à sa question, même si elle était silencieuse, l’Elfe abrégea les souffrances du geôlier, lui réservant le même sort que le précédent. Un jet de sang vint l’atteindre au visage, mais il ne sursauta pas à se contact. Il se lécha plutôt les lèvres, curieux de savoir ce que cela pouvait bien goûter et si le gout était similaire à celui des Cerfs, des Lièvres, des Poulets ou des Sangliers. Il énuméra rapidement dans son esprit les viandes qu’il avait goûtées. Ah oui, le Bœuf aussi. Il se demanda s’il y avait autre chose, puis, haussa les épaules pour lui-même, se disant que ce n’étais pas si important de toute façon. Il ne trouvait pas que ce sang goûtait comme quelque chose qu’il avait déjà goûté. Ce n’était pas mauvais. Du sang, c’était du sang après tout. Peu importe de qu’elle créature cela venait. Non? Il n’y avait rien de grave à se demander finalement ce qu’un humain pouvait goûter. Il ne comptait pas les chassé, de toute façon, il avait bien l’impression que c’était mal. Bien qu’il ne comprenait pas la déférence entre une proie ou une autre. Il devrait demander tout ceci à Leah lorsqu’il lui raconterait son aventure. Ah non, il ne pouvait pas. Il avait oublié qu’il n’avait pas vraiment le droit d’être au village, dans tous les cas.

Quoi qu’il en soit, tout était terminé. Les hommes étaient morts et Valorann lui proposa tout bonnement d’aller le reconduire chez lui. Kolth lui sourit. C’était bien gentil, parce-qu’il ne savait pas trop comment sortir de ce village maudit. Il lui expliqua donc que sa mère et lui vivaient à la Tour et qu’il pouvait simplement le laissé tout prêt, car il ne voulait pas que sa mère sache qu’il avait désobéit et qu’il c’était trop éloigné. Le duo quitta donc les lieux, laissant les deux cadavres sur place alors que Kolth s’empressa de ne pas oublier de ramasser l’épée qu’il avait gagnée. Puisqu’elle n’était plus à personne, elle était désormais à lui.

Ils marchèrent un bon moment, discutant un peu. Kolth avait bien cet homme. Il était posé et il aidait les autres. Il lui raconta donc à quel point il avait hâte d’être Chevalier et de faire un peu comme lui, puis, ils finirent par arriver tout prêt de la Tour. Elle était très facile à voir et de loin. Valorann fit encore un bout de chemin avec lui, voulant sans doute s’assurer que le jeune garçon ne rencontre pas encore une fois de problème et ils finirent par se séparer, non sans une bonne poignée de main!