Joueur.se




 
Le Deal du moment :
Display 24 boosters Star Wars Unlimited – ...
Voir le deal

Dépression & réconfort [Pv Timéo]

Invité
Ven 29 Avr 2016, 08:43

Le temps passe et je m'enfermais de plus en plus dans ma chambre. La dernière fois que j'en étais sortis, cela devait être pour l'attribution. Je m'y étais rendu pour voir ma fille aînée devenir chevalière et prendre son envol. Andrew ne se trouvait plus dans l'ordre et il aidait son père à la ferme. Ce qui signifiait que celui-ci vivait encore à la maison comparé à sa soeur qui était principalement au château et qui pouvait venir quand bon lui semblait à la maison. La disparition de notre fils adoptif Duncan remontait à un bon moment, mais ces dernières années... Nous avions perdu deux enfants à la fois. Gillian n'était plus dans les environs et quant à Niwendal... Il s'agissait d'un flou total, bien que j'avais peut-être une idée derrière la tête. Meverick était notre petit dernier et actuellement... Je n'arrivais pas à m'en occuper alors, qu'il était jeune et qu'il avait besoin de moi. Son père s'en occupait très bien et il me laissait tranquille pour le moment.

Il savait très bien à quel point la famille d'Esprit semblait souvent en deuil. Mes vrais parents, mes parents adoptifs, ma belle-mère, mes frères, ma soeur, mon beau-frère et mes nièces... Ils étaient mort, tous mort ou du moins presque comme l'un d'entre eux était devenu immortel. Je n'en pouvais plus de faire la forte et aujourd'hui, je pleurais silencieusement comme je lâchais prise pour la première fois depuis longtemps. J'aurais très bien pu devenir folle au fil du temps, mais ce n'était pas le cas. Bon d'accord, j'avais connu un moment de folie à cause d'une épée et cela n'avait pas aider du tout. Cependant, je n'arrivais pas à me ressaisir comme je le faisais si bien d'habitude. A croire que la vie aimait me jouer de mauvais tour.

Soudain, je me demandais ce que pouvait faire mon fils Meverick ! Est-ce qu'il se trouvait avec son père ? Avec son frère ? Ou bien avec sa soeur ? Je n'en savais rien du tout et je me décidais de sortir du lit. J'avais la force de mettre une robe noir et je sortais de la pièce. Doucement, je descendais les marches de la maison et je sondais le territoire pour le trouver. Il semblait être au château et en compagnie des jumeaux. Cela me rassurait un temps soit peu, par contre ou se trouvait mon mari ? Je vérifiais et je pouvais le voir à la ferme. Ce qui signifiait une chose, il n'était pas loin du tout et cela me rassurait. J'avais peur de le perdre lui et les derniers enfants de la maison. Je m'en voulais parfois de ne pas être aussi forte que j'aurais souhaité être. Ethan... Il l'était clairement et il ne montrait jamais rien de ses sentiments. Normal pour un Roi qui allait bientôt devenir à nouveau Prince dans deux ans environs ? Peut-être un peu moins maintenant. Je comptais être présente pour le couronnement de ma petit soeur Enola.

Au bout d'un moment, je marchais et je tombais sur le sol. Je n'avais pas fait attention qu'une chaise se trouvait par terre et je m'étais pris les pieds dedans. Bien sûr, nous avions pu entendre un gros boum et je me trouvais allonger sur le sol comme une grosse merde. Je serrais mes poings et je laissais sortir toute cette peine sans dire un seul mot. J'avais besoin de réconfort et de passer plus de temps avec ma famille quand tout irait mieux... Je n'avais pas assez passer de temps avec sauf les dernières années ou mes enfants avaient été écuyer.
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Lun 27 Juin 2016, 11:31



Torsu nu, je travaillais la terre de notre ferme. Labourer, ensemencer, creuser, récolter. Levant bien haut ma serfouette – outil de jardinage avec un côté pointu et un côté en forme de petites pelles – je la plantais profondément dans la terre fraiche pour y faire un trou. Cela faisait maintenant plusieurs heures que je travaillais au soleil, ma peau avait déjà commencé à prendre quelques couleurs alors qu’une fine couche de sueur avait recouvert mon corps. Passant le dos de mon poignet sur mon front, je levais un moment les yeux vers le ciel. Il était d’un bleu magnifique, sans aucuns nuages à l’horizon. Le soleil frappait fort, mais j’y étais étonnamment habitué.
Je poussais un long soupire en baissant la tête vers mon travail. Bosser aux champs, avec le bétail, avec les humains pour reconstruire des maisons sinistrées ou autre, voyager de temps en temps pour aider dans d’autres villages et/ou royaumes ; tout ceci m’aidait grandement à penser à autre chose. Notre famille avait vécu beaucoup de pertes. J’avais perdu ma sœur dans un certain sens, puisqu’elle me déteste et souhaite ruiner mon existence. J’avais perdu Duncan il y a bien longtemps, un enfant adopté que j’avais aimé comme un fils. J’avais perdu Gillian, jeune enfant à la personnalité multiple. Je ne savais pas où elle était partie, je ne savais pas ce que j’avais fais de mal – ce que nous avions fait de mal – pour qu’elle prenne la fuite ainsi et ne revienne jamais. A croire que je n’avais pas été un bon père. Et en parlant de cela, Niwendal, notre dernière fille, avait elle aussi disparu. Contrairement aux apparences, je les cherchais, mes deux petites filles. En vain. Un de mes amis aurait vu Gillian s’enfoncer dans la forêt de Turquoise, hostile et mystérieuse. Un autre aurait vu Niwendal sur un bateau en partance pour Irianeth. Je ne savais pas si je devais les croire, et dans tous les cas, je ne savais même pas comment les récupérer. La forêt de Turquoise pouvait potentiellement me tuer, et je refusais d’y aller avec des comparses qui pourraient perdre la vie eux aussi. Quant à Irianeth... Je crois bien que c’est logique que je ne puisse y aller en un claquement de doigt. Disaient-ils seulement la vérité ? Etait-ce bien mes enfants qu’ils avaient vu ? Je n’avais rien dis à Arika. Pas tant que je n’avais pas la certitude qu’elles étaient bien aux endroits décrits. Pas tant que je ne saurais pas comment les ramener au bercail.
Je poussais un second soupire alors que je levais une énième fois ma serfouette. Tout était si compliqué.
Et puis, j’entendis un bruit sourd dans ma maison. Continuellement sur mes gardes depuis la disparition de Niwendal, je lâchais rapidement mon outil pour me précipiter à l’intérieur de notre maison. Je savais les enfants au Château, donc en sécurité, mais je savais aussi ma femme dans notre chambre – du moins aux dernières nouvelles. Je m’inquiétais beaucoup pour elle, elle avait subi bien plus de pertes que moi. J’essayais de lui redonner le sourire, de lui faire garder espoir, de la faire sortir tout simplement, mais rien n’y fait. C’était difficile, et je savais que seul le temps pouvait la faire sortir de sa léthargie.
Lorsque je pénétrais dans notre maison, la première chose que je vis fut la chaise renversée. M’approchant, le cœur palpitant, je poussais un profond soupire de soulagement lorsque je vis ma femme, allongée par terre, en pleurs. Pourquoi étais-je soulagé ? Car il n’y avait personne d’autres. Elle n’avait pas été agressée. Alors j’étais soulagé. Mon visage se radoucit, mon cœur se calma quelques peu alors que je me penchais vers Arika pour la prendre dans mes bras, telle une princesse. Elle me faisait de la peine, beaucoup de peine, et j’étais triste pour elle, pour son état. Je la montais jusqu’à notre chambre conjugale, la serrant bien fort contre moi, avant de la déposer sur notre lit. La laissant quelques secondes, je partis mouiller une serviette pour la poser sur sa cheville légèrement enflée par le coup avec la chaise. Délicatement je la posais sur sa cheville, avant de monter sur le lit pour prendre ma femme dans mes bras, la serrant aussi fort que je peux pour lui donner l’impression d’être en sécurité. J’étais encore torse nu, j’étais encore chaud d’avoir passé ma journée au soleil et quelques peu transpirant, mais je m’en fichais pas mal : tout ce que je voulais c’était tenté de la réconforter au maximum.
Au bout d’un moment, immobiles, je pris la parole.

« Je suis désolé, Arika. Je n’ai pas été un bon père. Je n’ai pas su protéger notre famille. Ni te protéger toi. Je suis désolé... Je ne te mérite pas. »

Je déposais un baiser sur son front, puis sur sa joue, sur son oreille en pointe avant de déposer un gros bisou dans le creux de son cou, où j’y restais quelques instants avant de lui chuchoter à l’oreille.

« Je t’aime ma petite fée... Et je vais tout faire pour que notre famille retrouve des couleurs. »
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Dim 31 Juil 2016, 09:57
Timéo se penchait pour me prendre dans ses bras et il me portait comme une princesse jusqu'à notre chambre. Pourquoi en sortir, si c'était pour m'y rendre à nouveau ? Mon bien-aimé me déposait sur notre lit et il s'absentait un court moment. Il revenait avec une serviette mouillée pour la poser au niveau de ma cheville enflé et qui me lançait légèrement. Je n'y prêtais guère attention, car mon mari venait de me prendre dans ses bras et il me serrait fort. Je posais ma tête contre son torse nu et je fermais les yeux. Mes larmes cessaient de couler petit à petit et il prenait la parole tout en s'excusant pour des choses qui n'avaient pas lieu d'être. Ne pas avoir été un bon père ? Ne pas avoir su nous protéger ? Ne pas être l'homme qui me faudrait ? Comment... Comment pouvait-il me balancer toutes ces choses fausses à mes yeux ou plutôt à mes oreilles.

Il ne me laissait pas le temps de réfléchir comme il m'embrassait le front, la joue, les oreilles qui sont sensibles et qui me faisaient réagir un peu voir même beaucoup. De plus, il terminait au niveau de mon cou et je penchais légèrement ma tête en arrière pour lui laissais plus de place. Ses lèvres s'approchaient de mon oreille et il me disait ses sentiments, mais aussi vouloir ranimé notre famille comme avant. Je posais mes mains au niveau de son torse et je l'écartais légèrement de moi. Mes yeux rencontrèrent les siens, et je sentais une chose revivre en moi. Peut-être que c'était une des raisons qui m'avaient sorti de ma chambre. Il était temps que je bouge mes fesses et que je cesse de déprimer. Ce n'était pas en restant ici à rien faire, que je trouverais nos enfants et que je serais une bonne mère pour ceux encore présents.

- Timéo ! Tu es un bon père pour nos enfants comme tu as toujours été présent pour eux, comparé à moi qui l'était beaucoup moins à cause de l'ordre. Tu n'es pas seul pour protéger la famille, nous sommes deux et je n'ai pas réussi à le faire convenablement durant ces dernières années. Tu es resté à mes côtés alors, que j'étais dans la folie durant quelques temps et fini dans la dépression après avoir perdu notre fille. Celle qui ne te mériterait pas, ce serait moi et pas l'inverse à mon avis. Cependant, j'ai envie de t'avoir à mes côtés et de ne te laisser à personne d'autre comme je t'aime éperdument.

Partir de l'ordre pour prendre soin de ma famille, c'est une chose que j'avais pensé à plusieurs reprise. Devrais-je lui en parlé ? Non, il me dirait de ne rien faire et de continué à être parmi eux pour protéger Enkidiev dans son intégralité. Il était le genre de personne à pensé aux autres, mais pas à lui en premier lieu.

- Je vais... me ressaisir tant bien que mal et nous redresserons ensemble, les couleurs de notre famille. Ne prends pas le poids à toi tout seul, mais prenons le à deux.

Je lui faisais un petit sourire et je regardais autre part avant de regarder à nouveau ses yeux. Je profitais pour toucher mes oreilles et je rougissais.

- D'ailleurs, tu sais que je suis sensible au niveau de mes oreilles...
Anonymous
Invité
Invité
Invité
Jeu 08 Sep 2016, 07:50
Arika m’éloigna d’elle pour mieux pouvoir me regarder dans les yeux. Je plongeais alors sans rechigner dans son regard violet magnifique – ces yeux qu’elle avait transmis à Anaëlya, certainement l’un de nos enfants qui l’appréciait le moins. Le comble. Surtout que c’était de magnifiques yeux. Je ne blâmais pas Ana d’être dure avec sa mère, j’y étais en partie responsable au niveau de son éducation. Fort heureusement elle semblait s’être assagie : tant mieux, sinon elle ne pourra jamais devenir ce qu’elle souhaite le plus fort, soit être Chevalier.
Dans les yeux d’Arika je pouvais y lire une certaine lassitude, une profonde tristesse, mais aussi un semblant de ténacité. Tout n’était pas perdu, j’en étais persuadé, et le regard d’Arika me le faisait penser de plus en plus.
Arika prit alors la parole. Elle tentait de me rassurer, de me dire que j’étais un bon père, tandis qu’elle se jetait la pierre à elle seule. Mon visage se ferma alors. Ces paroles étaient sombres. Je n’aimais pas être mis sur un piédestal tandis qu’elle était la petite chose roulée en boule à mes pieds. Je n’étais pas quelqu’un qui voulait la gloire et le mérite, et les paroles d’Arika ne cessaient de me fermer de plus en plus. A ces paroles, je crus sous-entendre qu’elle souhaitait quitter l’Ordre d’Emeraude. Chose que je ne pouvais tolérer. Elle poursuivit en affirmant qu’elle se ressaisirait, et qu’elle m’aiderait à remettre notre famille sur les rails. Chose louable, chose d’ailleurs particulièrement apprécié et encouragé, mais je ne pouvais chasser l’impression désagréable qu’elle voulait quitter l’ordre pour la famille. Pour moi.
Sa dernière remarque me fit sourire, amusé. Sensible aux niveaux des oreilles ? Bien sur que je le savais, les elfes ou demi elfes sont sensibles aux oreilles. Je l’étais d’ailleurs aussi, mais je me plaisais bien assez à donner du plaisir aux autres.

« Je le sais très bien, » lui répondis-je avec un doux sourire.

Je pris sa main, celle qui touchait son oreille, pour y déposer un baiser doux et sincère. Puis je relevais les yeux vers elle avec une expression beaucoup plus sérieuse, et moins douce qu’à l’accoutumé.

« Tu n’as pas à te jeter la pierre. Il est vrai qu’il est difficile de jongler entre ta fonction et ta famille. Mais ta fonction est aussi très importante. Tu aides d’autres familles à survivre, tu leur donnes espoir, et j’en suis extrêmement fier. Tout comme nos enfants en sont fiers, sois en sûre. Il n’y a pas plus merveilleux que d’aider autrui, tu ne penses pas ? »

Mon expression se radoucit pour laisser place à un sourire, de nouveau sincère. Et fier aussi. J’étais fier de ma petite femme. Elle avait enduré beaucoup de choses, et il était normal qu’elle craque à un moment donné. Mais la véritable force, c’était de se relever et de ne pas abandonner. Et je savais qu’elle en était capable.

« Je t’ai épousé en sachant que tu ne seras pas toujours à la maison, et en endossant le rôle de père au foyer, et je ne m’en plains pas. Crois moi que si c’était à refaire, je le referais ! »

Je déposais alors un nouveau baiser sur le front d’Arika. M’éloignant de nouveau et lui tenant toujours la main, je poursuivis mes propos tout en lui massant la paume doucement et tendrement.

« Tu n’as pas à t’en vouloir. Je suis sûr que tu te relèveras, et que tout ira pour le mieux. Pour toi, ta carrière, et notre famille ! On s’en remettra. »

Telle une promesse, je lui embrassais ensuite de nouveau la main. Une promesse, oui, ça l’était, et je ne faiblissais jamais à mes promesses.
Anonymous
Invité
Invité
Parandar
Sam 09 Sep 2017, 20:45

Bonjour !

Le RP est-il toujours d'actualité ? Sans réponse, il sera déplacé le 18 septembre dans les Archives.
Parandar
◊ Modération ◊
Parandar
Rang Classique : PNJ
Nombre de messages : 2601
Rôle : Représentation physique des modérateurs

Plus sur le personnage
Âge: Naissance du monde
Race: Divine
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 1

 :: Hors Jeux :: Dix-septième génération
Sauter vers :