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Qui s'y frotte s'y pique (PV Jamère)

Invité
Ven 29 Avr 2016, 10:35
Meïlhor se trouvait à nouveau à Diamant. Elle errait dans la ville, profitant des doux rayons du soleil de ce printemps 1256. Le souvenir de Jamère était encore très présent dans les songes de la jeune femme. Se retrouver sur les terres de leurs première rencontre la rendait nostalgique. Lors de leur dernière entrevue Meï c'était volatilisé par la fenêtre, après avoir passé la nuit avec le jeune mercenaire. Ce souvenir, elle le conservait comme un grigri, le ressassant lors des longues nuits d'hiver. En guise d'au revoir et comme  nouveau défi elle avait laissé au brun la même phrase que dans la foret de Diamant : retrouve moi si tu le peux. Elle avait agit ainsi car le bonheur que lui avait procuré la proximité de Jamère avait fait éprouvé à Meï une peur intense. Cette bravade avait pour but de mettre une nouvelle fois le jeune homme à l'épreuve, il l'a voulait il allait devoir s'en montrer digne. Une question taraudait cependant la jeune enfant, elle était elle à la hauteur de Jamère ? Bien sure elle était une excellente mercenaire mais en tant que compagne ses talent était pour le moins plus incertain. Elle n'aimait pas être proche de ces semblables les trouvant généralement inintéressants et stupides. Jamère néanmoins, provoquait en elle des sentiments opposés. Elle le trouvait captivant, charmant et sa douce maladresse la faisait fondre. Elle avait appris que le halo lumineux le nimbant était le signe qu'ils étaient des âmes sœur, leurs destins étaient liés par les dieux. Leur attachement suffirait peut être à empêcher Jamère de s'enfuir. Meïlhor l’espérait de tout cœur. Faire confiance à autrui était pour Meî un obstacle inimaginable qui s'avérait franchissable lorsqu'il s'agissait de Jamère.
Sortant de ces pensées elle tomba sur les fieffé malfrat qu'elle recherchait. Ils étaient une petite bande de quatre malandrins. L'avis de recherche mentionnait qu'ils avaient volés et molestés moult paysans s'attirant ainsi les foudres du petit peuple. Meîlhor les suivit jusqu'à leur campement dans la forêt, à bonne distance des habitations pour ne pas attirer les curieux. Elle se dissimula dans les fourrés, enduisant ces flèches et poignard de poisons se préparant ainsi à ce qui allait suivre. Les fieffés malfrats ne s'imaginaient nullement ce qui allaient leur arriver et dans une totale ignorance ils burent jusqu'à plus soif. Meïlhor pensa alors qu'ils lui facilitait encore d'avantage la tâche. Quatre hommes souls et somnolant voilà qui seraient des plus aisés. Une présence autre que les malfrats attirait l'attention de Meïlhor mais pour une sombre raison elle se refusa à y prêter une quelconque obligeance. L'un des gredins pris congé de ces compagnons pour aller quelques pas plus loin se soulager. La jeune mercenaire pris alors mille précautions pour se faire aussi discrète que possible et se mis à proximité de sa proie. Camouflé dans les fourrées comme elle l'était, il ne pouvait en rien percevoir sa présence. En outre, à cette distance et dans pareil condition, elle ne pouvait nullement échouer son attaque. Le plan était simple : elle allait le neutraliser à l’abri des regards de ces comparses, puis irait s'occuper du reste de la joyeuse bande. Meïlhor pris un poignard et fit mine de lancer l'arme pour  neutraliser le malandrin face à elle, elle s’apprêtait à finir son mouvement lorsque quelque chose dévia sa trajectoire. La dague finis sa course près de Meïlhor, par chance cela n’attira pas l'attention de sa proie. Furibonde elle se retourna face à l'inconscient qui venait de lui faire rater son but. Elle n'en croyais pas ces yeux, Jamère était à ces cotés et c'était sa main qui en heurtant celle de Meïlhor avait permis au malfrat de voir son espérence de vie augmenter quelque peu.
Une rage sourde montait en Meïlhor comment avait il oser. C'était sa proie, elle en faisait ce qu'elle le désirait, si elle voulait le mener au trépas Jamère n'avait mot dire à cela.
Se levent avec une incroyable lenteur elle s'approcha de lui chuchotant presque ne masquant pas pour autant sa colère elle leva vers le jeune homme un doigt inquisiteur..  

«  Satané … bouffeur de bougie comment ose tu réaliser pareil geste à mon encontre? Ce sont mes proies, alors bas tes salles grosses pattes de là »

En prononçant pareil parole Meïlhor se voulait menaçante. Jamais jusqu'à aujourd'hui elle n'avait raté une proie et échoué était pour elle une honte inimaginable.
L'insulte qui lui était venu était en rapport avec le halo lumineux qui nimbait Jamère, lors de leur première rencontre elle c'était questionnée sur la raison de ce phénomène et avait pensé un instant qu'une alimentation incongrue en était peut être la cause. Pensée bien sotte, qui ne c'était pas imposé à elle comme la solution.
Anonymous
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Sam 30 Avr 2016, 08:46
À la faveur du retour du printemps, Jamère avait laissé ses pas le conduire une nouvelle fois vers Diamant. Enfin, la météo n'était pas seule responsable du retour du mercenaire sur les terres de ce riche royaume. En effet, les malfrats y pullulaient en ces temps de guerre, appât du gain oblige. Comme il fallait bien vivre, Jamère avait mis la main sur un avis de recherche à la récompense fameuse, mais comme souvent, ce qui avait vraiment motivé le jeune homme avait été les crimes pour lesquels étaient recherchés les quatre hommes dont les têtes étaient mises à prix : ils avaient attaqués et pillés des fermes de la région. En les livrant à la justice, Jamère pourrait rendre les routes un peu plus sûres, comme il aimait à le faire. Ainsi donc il s'était mis en quête des gredins. Ce n'étaient que des bandits de pacotille, aussi Jamère avait pu retrouver sans grand mal leurs traces, et suivre ces dernières jusqu'au campement de fortune des malandrins. Dressé à la hâte en lisière de la forêt, à quelque distances des habitations proches pour ne pas se faire repérer, ce dernier n'avait de campement que le nom : un feu de branchage, et quelques rondins, voilà qui en constituait tout l'aménagement. Comme les quatre hommes dépassait par leur nombre le mercenaire, Jamère s'était dissimulé dans les fourrés bordant le campement des brigands. Ainsi, il espérait pouvoir s'occuper d'eux un a un. Jamère voulait certes capturer les malfrats, mais il voulait aussi évider autant que faire ce peut d'être blessé dans la manœuvre. Lorsque les quatre gredins se mirent à s'enivrer, buvant bruyamment une bière de piètre qualité, le mercenaire n'en cru pas sa bonne étoile : les bandits lui facilitaient grandement la tâche.
Jamère demeura donc dissimulé dans les hautes herbes à distance raisonnable du camp pendant un moment, et comme il n'avait rien d'autre à faire qu'attendre que l'alcool rende les gredins plus conciliants, les pensées du jeune homme se tournèrent très naturellement – et comme bien souvent depuis sa rencontre avec la jeune femme – vers Meïlhor. N'était il pas à Diamant, terre de leur première rencontre ? Un sourire un peu niais vint fleurir sur le visage du jeune homme : certes il avait rencontrer l'élue de son cœur à Diamant, mais c'était la nuit passée avec elle à Jade qui hantait le plus souvent ses songes. Il n'espérait que la revoir, et il la cherchait toujours avec ferveur, bien décidé à relever une fois de plus le nouveau défi que lui avait lancé la jeune femme.
Les pensées romantiques de Jamère furent cependant bientôt troublées par du mouvement dans le campement des voleurs. Abandonnant là l'image de sa belle, le mercenaire se concentra à nouveau sur sa mission. L'un des protagoniste en effet venait de s'éloigner du camp, sans doute pour aller se soulager. C'était exactement ce qu'attendait Jamère : éloigné des autres, ce dernier pourrait aisément défaire le pillard au combat et le mettre hors d'état de nuire. Le mercenaire avait avec lui provision de cordage pour neutraliser ses ennemis, aussi son plan était il le suivant : assommer le malfrat isolé du groupe, l'attacher solidement, puis attendre que ses compères s'inquiètent de son sort et viennent un à un s'enquérir de son état. Ainsi, Jamère pourrait avoir raison d'eux sans prendre de risques trop important. Il n'aurait ensuite plus qu'à conduire les pillards au poste de garde de la ville la plus propre, empocher sa récompense, et se tenir pour satisfait de savoir les crapules croupissant dans un cachot sordide. Mais le plan si soigneusement construit par Jamère subit un léger accroc. Alors que le voleur s'étant éloigné du groupe s'affairait à se soulager, une menue silhouette glissa dans les sous bois pour venir se placer tout proche du mercenaire. Ce dernier n'en cru pas ses yeux quand il la reconnu : Meïlhor se tenait là, à quelque mètres de lui. Ravi, Jamère voulu se manifester à elle.
Il avisa cependant bien vite qu'elle était armé. Le poignard qu'elle avait en main et qu'elle pointait en direction du bandit ne laissait pas de doute sous les intentions de la jeune femme. Elle escomptait tuer le malfrat en lui lançant sa dague à la manière d'une sinistre fléchette de troquet. Jamère n'aimait pas les morts inutiles, fussent-elles celle d'un pillard recherché. Alors qu'elle brandissait sa lame, Jamère se leva d'un bond, et abattit sa main sur celle de la jeune femme pour lui faire lâcher prise. L'arme retomba dans une touffe d'herbe qui amortit le bruit de sa chute, et le bandit ne se rendit compte de rien. Mais le jeune homme n'eut pas vraiment le temps de se réjouir de ne pas avoir alerté le malfrat car Meïlhor lui lançait un regard proprement terrifiant. Elle semblait vraiment hors d'elle.

- «  Satané … bouffeur de bougie comment ose tu réaliser pareil geste à mon encontre? Ce sont mes proies, alors bas tes salles grosses pattes de là ! » feulât-t-elle à la manière d'un chat sauvage.

Elle avait parlé sur un ton très bas, si bien que – l'alcool aidant sans doute – le pillard ne les avait toujours pas repéré. Jamère pour sa part avait des sentiments mitigés : dans un premier temps enchanté de revoir la jeune femme, il avait ensuite agit sur un coup de tête pour l'empêcher de tuer impulsivement le gredin sans autre forme de procès. Inquiet de la voir réagir avec autant de véhémence, il ne pu pourtant que s'amuser de s'entendre affubler du surnom de « bouffeur de bougie ». Mais l'amusement que provoqua l'insulte fut de courte durée. Meïlhor paraissait véritablement excédé par le contre temps que Jamère faisait subir à son plan. Manifestant son mécontentement par une mine qui se voulait sévère, elle n'en restait pas moins d'une grande beauté aux yeux de Jamère, qui ne parvenait par à voir la jeune femme comme une menace potentielle.

- « Je suis moi aussi ravi de te revoir ! Mais pour l'heure, si tu pouvais éviter d'assassiner un homme comme on abat une bête sauvage, ma joie de t'avoir enfin retrouvé serait à son comble. Ce malotru est seul –  et ivre par dessus le marché – , aussi laisse moi juste le temps de l’assommer et de l'attacher, nous n'aurons alors plus qu'à le conduire en ville pour qu'il puisse être jugé pour ses crimes. »

Jamère pensait pouvoir aisément raisonner la jeune femme. De plus, si Meïlhor et lui s'alliaient sur cette affaire, elle serait d'autant plus rondement menée, et ils pourraient tout deux profiter pleinement de leur retrouvailles.
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Lun 02 Mai 2016, 10:12
« Je suis moi aussi ravi de te revoir ! Mais pour l'heure, si tu pouvais éviter d'assassiner un homme comme on abat une bête sauvage, ma joie de t'avoir enfin retrouvé serait à son comble. Ce malotru est seul –  et ivre par dessus le marché – , aussi laisse moi juste le temps de l’assommer et de l'attacher, nous n'aurons alors plus qu'à le conduire en ville pour qu'il puisse être jugé pour ses crimes. »
Mais pour qui cet idiot se prenait-il ? En outre, Meïlhor ne se trouvait pas plus inspirée de s'être enticher de cet imbécile. Mais selon l'une de ces anciennes proies, ils étaient liées par les dieux. L'humour des dieux, selon Meïlhor étaient des plus douteux. Jamère ne voulait visiblement pas que Meï abrège la vie de ces soûlards. Cependant, il n'avait nulle mot à dire, c'étaient les proies de la mercenaire et leurs sorts lui incombait. Elle voulait les voir passer de vie à trépas cela serait plus simple pour contracter les récompenses. Pour la jeune femme, si ces malfrats c'étaient fait prendre il méritait la mort, lorsqu'un individus ne s'avérait plus capable de se défendre lui et les siens il ne méritait simplement rien d'autre que le décès. C'était là la lois de la survie, seule règle à qui Meï  se pliait. Pourquoi les divinités l'a lié elle à quelqu'un qui visiblement ne comprenait rien à cela ?
Elle continua à feuler telle un chaton en colère

« Et si il s'avère que je n'en ai nulle envie ? De qu'elle droit prend tu les décisions pour moi ? Se sont mes proies, leurs sorts m'incombe et si il me prend l'envie de les voir passer de vie à trépas qui est tu pour m’ôter ce privilège ? Si cet individus n'est pas capable de se protéger lui même, il mourra rapidement de toute façon. Je lui offre simplement une mort plus rapide et moins douloureuse que d'être dévoré vivant par un ours. »

Jamère la regardait avec un air effaré sur le visage. Meïlhor devait savoir une chose ; il paraissait attaché à elle mais il ne connaissait qu'une infime partie de la jeune femme. Objectivement, ils n'avaient abordé que des sujets anodins et la jeune femme devait être sure de pouvoir lui faire confiance. Elle devait savoir si il allait l'abandonner lui aussi comme l'avait fait Jubey. Elle devait tester Jamère, être insupportable avec lui pour voir si il allait s'en aller ou bien l'accepter comme elle était. La peur de l'abandon était récurrente chez Meïlhor et elle tenait sa source de son enfance, sa mère était partie puis plus tard Jubey. Elle c'était jurée que plus jamais elle ne revivrait cela et pour s'en assurer elle ne se lier à personne. Si elle devait d'une quelconque manière être attaché à Jamère elle devait être certaine qu'il ne partirait pas.

« - Tu crois peut être être le premier et le dernier avec qui j'ai partagé ma couche, mais tu te fourvoie mon chère tu n'a pour moi rien de bien exceptionnelle. »

Elle s'affubla d'une mine narquoise appuyant ainsi ces dires. Ces paroles étaient un mensonge éhonté et il lui coûtait bien plus qu'elle ne l'aurait penser de prononcer ces mots. Au cours de ces voyages elle avait tenter de partager des moments intimes avec des voyageurs mais elle n'avait jamais put s'y résoudre, l'image de Jamère étant trop présente dans son esprit. Elle faisait cela pour se prouver qu'il n'avait eût que peu d'emprise sur elle, mais à chaque fois le contraire se produisait elle ne pouvait se résoudre à le trahir. Trahison qui n'en aurait pourtant pas été une puisqu'ils ne c'étaient rien promis, mais tout de même. Meïlhor avait choisis ces mots pour être dure et blessante et ainsi voir la réaction que cela produirait sur Jamère. Cependant dire que blesser jamère l'affectait était un doux euphémisme, elle se détestait d'agir ainsi mais elle devait être certaine de pouvoir lui faire confiance. Quoi qu'il se passent entre eux, ça ne pouvait continuer si Meïlhor ne se sentait pas en sécurité avec le mercenaire.
Celui ci paraissait se tenir à un certain code d'honneur, se battre contre une jeune fille comme Meïlhor et perdre contre celle-ci remettrait toutes ces valeurs en cause. Elle allait provoquer suffisamment le jeune homme pour qu'ils se battent, ainsi elle serait fixée. Si il ne partait pas après cela il ne partirait peut être jamais.
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Mer 04 Mai 2016, 10:03
- « Et si il s'avère que je n'en ai nulle envie ? De quel droit prend tu les décisions pour moi ? Ce sont mes proies, leur sort m'incombe et si j'ai envie de les voir passer de vie à trépas, qui es tu pour m’ôter ce privilège ? Si cet individu n'est pas capable de se protéger lui même, il mourra rapidement de toute façon. Je lui offre simplement une mort plus rapide et moins douloureuse que celle d'être dévoré vivant par un ours. »

Jamère était stupéfait. Il savait bien que la très grande majorité des mercenaires exerçant leurs talents en cette période troublée ne se montraient pas tendre avec les bandits dont la tête était mise à prix, et que bien souvent, les cibles des contrats étaient ramenées en bien piteux état. Mais de là à prétendre tuer par compassion, il y avait un monde. Non seulement pareille mauvaise foi affligeait Jamère, mais plus encore venant de Meïlhor. Tuer allait contre tout les idéaux du jeune homme, mais si cela s'avérait nécessaire il acceptait la chose. Dans le cas présent, abattre le malfrat tenait davantage de la cruauté gratuite que de la légitime défense : ce dernier était ivre et somnolant, tenant à grand peine sur ses jambes. À la vérité, si quelqu'un d'autre avait tenu pareil discours à Jamère, sans doute eut-il tenter de le convaincre de son erreur – usant même de force au besoin – mais le jeune mercenaire se doutait bien que des mots seuls ne feraient pas revoir son jugement à Meïlhor. Alors qu'il allait exposer sa manière de penser à la jeune femme, cette dernière poursuivit sa tirade sur un ton acide :

- « Tu crois peut être être le premier et le dernier avec qui j'ai partagé ma couche, mais tu te fourvoie mon cher tu n'as pour moi rien de bien exceptionnel. »


Il avait déjà eu a subir les défis provocateurs de la jeune femme. Mais celui ci était différent. Toute trace d'humour avait déserté le visage de Meïlhor, et Jamère perçut qu'ils touchaient là à un point de mésentente majeur entre eux. Leurs conceptions du métier de mercenaire pouvaient très bien diverger, ils n'auraient qu'à en parler ensemble. Mais la jeune femme semblait avoir décider de changer de sujet. Ce n'était plus une provocation qu'elle lançait à Jamère. Elle s'était faite blessante à dessin. De la part de n'importe qui d'autre, Jamère n'aurait pas supporter l'insulte sous-jacente des paroles de la jeune femme. Mais elle n'était assurément pas n'importe qui, aussi Jamère chercha-t-il à voir au delà de la répartie acerbe qu'elle venait de lui lancer au visage. Pareilles paroles faisaient indéniablement de la peine au jeune homme, mais il voulait voir plus loin. Fixant Meïlhor dans les yeux avec une mine aussi sérieuse que possible, il déclara :

- « Je ne chercherais jamais à te dicter ta conduite, je n'en ai pas le droit et surtout pas l'envie. Tu es et restera libre d'aller où bon te semble, et ce avec qui tu le souhaite. Mais il n'empêche qu'ici, j'ai repéré ces bandits avant ton arrivée, aussi il serait bien mal avisé de ta part d'espérer les massacrer sous mon nez en songeant que je te laisserais faire sans broncher. Sache que je vais assommer cet homme, puis ses compères, les attacher, et enfin les mener aux gardes du village le plus proche de façon à ce qu'ils soient jugés. Si tu m'apporte ton concours, l'entreprise sera d'autant plus rondement menée. Mais si à l'inverse tu te met en travers de ma route, je t'en écarterais comme il se doit. »


Menacer la jeune femme était de loin la pire idée que Jamère ai jamais eu, il le savait bien. Mais emporté par le fait de découvrir à sa Meïlhor un côté aussi trivial et presque bestial, il n'avait plus pu s’arrêter. Le mercenaire avait énoncer clairement et aussi calmement que possible son plan. Il ne lui restait plus qu'à prier avec plus de ferveur que jamais que la jeune femme se range à son idée, au moins pour un temps, bien qu'il nourrisse de sérieux doutes sur ce fait. Le jeune homme tenta donc de tempérer ses paroles :

- « Les affiches ne disaient-elles pas morts ou vifs ? Nous aurons tout le temps de parler plus tard, et me battre avec toi est bien la dernière chose dont j'ai envie. Nous ne sommes pas encore repérés, profitons en je t'en pris pour ne pas causer de morts inutiles... »

Ce n'étaient pas là les mots qu'il aurait voulu dire à Meïlhor, mais ceux qu'ils avaient au bord des lèvres méritaient d'être prononcés en de plus joyeuses circonstances. Il espéra donc avoir raisonné sa compagne, bien décidé à revenir plus tard sur le sujet de leur dispute. Il afficha un sourire timide à Meïlhor en signe de bonne foi et en quête de réconciliation.
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Mer 04 Mai 2016, 11:40

« Je ne chercherais jamais à te dicter ta conduite, je n'en ai pas le droit et surtout pas l'envie. Tu es et restera libre d'aller où bon te semble, et ce avec qui tu le souhaite. Mais il n'empêche qu'ici, j'ai repéré ces bandits avant ton arrivée, aussi il serait bien mal avisé de ta part d'espérer les massacrer sous mon nez en songeant que je te laisserais faire sans broncher. Sache que je vais assommer cet homme, puis ses compères, les attacher, et enfin les mener aux gardes du village le plus proche de façon à ce qu'ils soient jugés. Si tu m'apporte ton concours, l'entreprise sera d'autant plus rondement menée. Mais si à l'inverse tu te met en travers de ma route, je t'en écarterais comme il se doit. »


Le jeune homme paraissait lui même surpris des paroles qu'il venait de prononcer et comme pour les adoucir il reprit

« Les affiches ne disaient-elles pas morts ou vifs ? Nous aurons tout le temps de parler plus tard, et me battre avec toi est bien la dernière chose dont j'ai envie. Nous ne sommes pas encore repérés, profitons en je t'en pris pour ne pas causer de morts inutiles... »

Jamère observait Meïlhor pour jauger de sa réaction. Celle-ci fulminait, ainsi il l'a provoquait et la mettait au défi de mener son dessein en la présence du jeune homme. Elle allait sans nulle doutes lui monter ce qu'il en coutait de lui parler ainsi. Pour l'heure, c'était une autre partie du discours du brun qui occupait la mercenaire. Ainsi il l'autorisait à aller avec qui elle le souhaitait. Il n'avait en rien le droit de lui autorisé quoi que ce soit. Elle n'avait pas besoin de sa permission. Bien sur qu'elle était libre et que cela serait toujours le cas. Elle n'avait pas besoin de son concours pour ça. En outre, elle espérait d'une certaine manière que ces mots attiseraient la jalousie du jeune homme, cela aurait eût sans doute pour effet de rassurer quelque peu Meï sur les sentiments du  mercenaire à son égard . Il n'avait visiblement pas peur de la perdre, alors qu'elle était terrifié à l'idée de ne plus voir le doux visage du charmant jeune homme. Meïlhor réagissait comme une enfant, elle le savait, mais après tout à bien encore des égares elle en était une. A 17 ans la jeune fille n'avait pas encore la sagesse des vielles âmes ; à compter qu'elle devienne sage un jour.
Cependant jamère l'avait piqué au vif, il se félicitait de ne pas avoir été repéré par la bande de malfrat mais Meï voyait cela de manière bien différente. Elle voulait se battre contre son compagnon pour lui faire ravaler ces paroles et vérifier si elle pouvait avoir confiance en lui. Si il partait après leur combat, elle serait fixée. Mais avant toute chose elle devait s'occuper des malandrins, elle ne pouvait décemment  pas mettre son plan à exécution si ils étaient toujours là.
Jamère était pourvu d'une stature imposante, il avait indubitablement plus de force physique que Meï. Cependant celle ci avait ces poisons et elle était incontestablement plus rapide que son interlocuteur. Cependant elle ignorait si cela s’avérerait suffisant.
Meïlhor le scruta alors cherchant quelque chose de précis ;  elle était doué pour trouver les points faible de ces adversaires et elle cherchait celui de Jamère. Cela lui serait utile un peu plus tard. Plusieurs minutes s'écoulèrent ou le brun était suspendu au lèvre de la jeune femme.
Meïlhor sourit, elle avait enfin trouvé ce qu'elle cherchait. L'épaule gauche de Jamère était imperceptiblement plus en arrière que la droite, cela était probablement la conséquence d'une fracture mal soigné. C'était donc cet endroit que Meï viserait si elle avait besoin de neutraliser Jamère.

Elle offrit un sourire franc au jeune homme et refusant de lui répondre, ne lui opposant ainsi que son mépris, elle bondit hors des fourrés où ils étaient cachés, se dirigeant droit vers le groupes de malandrins. Se faisant aussi rapide qu'elle en était capable elle saisit son poignard et surprenant les soûlards elle  jeta son arme en plein dans l'épaule du premier qu'elle repéra sur sa gauche.  Leur réactions ne se fit pas attendre et l'un d'entre eux se jeta sur la mercenaire dague en avant, ce qui s'avérait peine perdu. Elle n'eut aucun mal à esquiver sa piteuse tentative, elle le désarma aisément et l’immobilisa. Pour lui apprendre à s'attaquer à une si douce enfant et ainsi donné une leçon au mercenaire; elle s'empara d'une de ces dagues et s’apprêta à égorgé sa proie lorsque la main de Jamère s’abattit sur son poignet la contraignant ainsi à ne pouvoir finir son geste. Elle feula alors à nouveau

« tu n'aurais pas dût faire cela une nouvelle fois. »

L'intervention de brun permit au malandrin de s'enfuir ce qui intensifia d'avantage la rage de Meïlhor. Elle n'avait jamais raté une cible et l'idée que cela lui arrive lui était insupportable.
Au prix d'une cabriole rondement mené elle se dégagea de l'emprise du jeune homme et s'éloigna quelque peu de lui. Si elle voulait gagner, le combat à distance était sa meilleure option. Elle se dissimula au regard de Jamère, dans les fourrés préparant ainsi sa riposte. Elle enduisit flèches, poignards et fléchettes de différents poisons ; certain ayant pour but la paralysie,d'autres l'exacerbation de la douleur  et d'autre encore la privation des cinq sens des humains. Ces concoctions n'était pas létal mais avait pour but de rendre leurs victimes sans défenses. Ses armes prêtes, elle se mouva autours du mercenaire aussi rapidement que possible pour rendre la position de la blonde indéfinissable. Cette partie du plan de Meï s'avérait plus compliqué qu'elle l'avait prévu, Jamère n'étant pas aussi lent qu'elle l'avait présupposé. Toutefois elle parvint à trouver l'angle idéal pour frapper. Elle pris son arc et encocha une flèche qui termina sa course encastré profondément dans l'épaule gauche du brun. Le poison dont était enduite la flèche mettrait quelque minute à agir. Après cela le mercenaire se tordrait de douleur le laissant ainsi sans défense face à la jeune femme. Pour l'heure son attaque avait eut pour effet de montrer au jeune homme que sa vie était bien en danger et que Meï était une menace sérieuse. Il brandissait sa hache avec plus de ferveur et ne retenait plus ces coups. Meïlhor était satisfaite elle voulait un vrai combat, nullement que Jamère se retienne face à elle car elle paraissait douce et fragile.
Cependant Meïlhor avait dut mal à tenir le jeune homme à distance et plusieurs fois il manqua de peu de la toucher. Il était puissant c'était indéniable. Une bouffé de fierté tout bonnement inapproprié survient chez la mercenaire, les dieux n'avait peut être finalement pas eût complètement tord de la lier à lui, il était au moins doué pour se défendre.  Au bout de plusieurs longue minute, Meïlhor à force de gesticuler dans tout les sens pour échapper au coup de Jamère sentait son souffle se faire légèrement plus haletant. En outre elle voyait les premiers effets insidieux du poison se mettre en route. Son épaule commençait à lui être douloureuse il la bougeait frénétiquement cherchant à faire passer la douleur, cela soulagea la mercenaire elle n'aurait plus longtemps à attendre avant qu'il ne s'écroule
.
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Ven 06 Mai 2016, 06:03
Comme elle ne répondait pas, Jamère songea – bien naïvement sans doute – qu'il avait réussit à convaincre la jeune femme du bien fondé de son entreprise. Idée que démentit bien vite Meïlhor lorsqu'elle bondit hors des fourrés où tout deux étaient dissimulés non pas pour neutraliser le soûlard isolé du groupe, mais pour s'en prendre directement aux trois autres hommes en train de cuver la bière de piètre qualité dont ils s'étaient abondement abreuvés. La jeune femme avançait dague et poing, et d'entrée de jeu,  elle employa sa lame pour la planter d'un coup sec dans l'épaule de l'un des bandit. Le pauvre hère hurla à plein poumon et tituba sous l'effet de la surprise et de la douleur conjugué. Celui qui s'était éloigné pour se soulager, ayant avisé les mercenaires, avait déjà pris ses jambes à son cou. Alors que Jamère voyait s'enfuir ce dernier, il en avisa un autre qui se jetait sur Meïlhor armé d'un coutelas. Le cœur du mercenaire manqua un battement, mais la jeune femme était vive, et elle n’eut guère de mal à esquiver gracieusement la lente offensive du bandit. Profitant de la proximité de ce dernier, elle le désarma et l'immobilisa en une série de geste précis et efficaces. Elle se battait  à la manière insaisissable d'un courant d'air en perpétuel mouvement, comme exécutant une chorégraphie complexe connue d'elle seule. Mais alors que Jamère, hors du temps, observait Meïlhor, celle ci, ayant sortit une énième dague – combien pouvait elle donc en transporter ? – et l'appliqua calmement sur la gorge de sa cible. Jamère eut juste le temps de bondir vers elle pour stopper son geste de la même manière que précédemment. Il abattit donc de nouveau sa main sur celle de la jeune femme pour lui faire lâcher prise sur son arme.

- « Tu n'aurais pas dû faire cela une nouvelle fois... »

Elle lui jeta avec cette réplique un regard à glacer le sang. Les yeux bleus de la jeune femme, si doux dans le souvenir de Jamère, étaient à présent implacables et froids comme la glace. Les quatre malfrats avaient fui sans demander leurs restes, sans doute bien heureux du contre temps créé par Jamère. Meïlhor était une véritable furie lorsqu'elle se battait, et le jeune homme se fit la réflexion qu'il espérait ne jamais avoir à se battre contre elle. Pensée à la vérité bien ironique car si les malandrins avaient depuis longtemps disparut à l'orée des bois, Meïlhor n'avait pas rendu les armes pour autant, ce qui laissait peu de doute sur ses intentions.
Jamère respira profondément. Voilà un défi qu'il avait l'habitude de relever : se battre pour neutraliser et non pour tuer. À cela près qu'aujourd'hui, il se mettait la barre encore un peu plus haut : blesser son adversaire le moins possible, voire pas du tout. Parler ici d'utopie aurait été un euphémisme. Jamère fit un pas vers Meïlhor dans l'espoir de la prendre de cours. Il avait plus d'allonge qu'elle, au corps à corps elle serait désavantagée, et il pourrait la plaquer au sol le temps qu'elle se calme et accepte de parler plus posément. C'est avec ce nouveau plan en tête qu'il voulu sauter sur la jeune femme, mais cette dernière, indéniablement plus légère, était aussi plus leste. Jamère se doutait bien qu'il n'avait pas la célérité de son côté, mais il escomptait compenser avec l'effet de surprise : on le pensait souvent – et à tort – plus lent qu'il ne l'était. Pourtant, Meïlhor lui échappait sans cesse, virevoltant en tout sens. Jamère s'était saisit un peu plus tôt de sa hache pour combattre les bandits, mais il n'osait s'en servir contre Meïlhor, de peur de la blesser sérieusement. Pourtant, l'eut il souhaité, il ne parvenait pas à atteindre la jeune femme. Elle disparaissait dans les buissons pour en bondir à nouveau, plus légère que le vent, rendant sa position exacte difficilement repérable.
Suivant ce schéma, Jamère guettait la réapparition de la jeune femme, mais cette fois ci, elle demeura cachée légèrement plus longtemps que les fois précédentes. Bien que le mercenaire fut davantage sur ses gardes, s'attendant à tout de la part de la jeune femme, il ne repéra cette dernière que trop tard. Il aperçu le flèche qu'elle venait de tirer dans sa direction seulement au moment où celle ci vint se planter profondément dans son épaule gauche. Meïlhor avait eu de la chance – ou plus probablement le nez fin – car c'était là la mauvaise épaule de Jamère, celle qu'il s'était fracturée enfant, et qui n'avait jamais complètement guérit, se faisant encore parfois douloureuse lorsque le jeune homme présumait trop de ses forces.
La pointe du projectile s'était fichée profondément dans la chair du mercenaire. Jamère avait déjà reçu des coups, et de plus sérieux que celui ci, pourtant, il constata que cette simple flèche le faisait souffrir plus qu'elle n'aurait dû. Le tout était encore assez supportable, mais le mercenaire trouvait la douleur ressentie lors de l'impact démesurée par rapport à la plaie engendrée. Alors que la douleur irradiait dans la zone autour de la hampe de la flèche toujours planté dans son épaule, Jamère se mit à craindre sérieusement pour sa vie. Il avait déjà eu peur de se faire tuer, mais jamais il ne s'était trouvé aussi démuni que dans cette situation : il voulait se défendre pour sauver sa peau, mais il s'interdisait de blesser son ennemie. En fait, il ne voulait même la considérer comme telle, mais Meïlhor venait de lui tirer dessus, les intentions de la jeune femme étaient donc on ne peut plus claires.
Après plusieurs minutes de combat, réfléchir devenait un exercice de plus en plus rude pour Jamère : sa blessure à l'épaule, qui aurait été négligeable en temps normal, se faisait une source de souffrance croissante. Une rage sourde montait de plus en plus en lui, et il avait beau s'ébrouer en tout sens, et faire jouer son épaule dans le vain espoir d'apaiser la douleur, rien n'y faisait. Il ne parvenait plus à penser normalement, et il dû se focaliser sur son objectif : neutraliser la Meïlhor. Puisqu’elle était si insaisissable, il n'avait qu'à l’assommer du plat de la lame de sa hache. Ainsi les dégâts causés ne seraient pas irréparables, et il pourrait enfin extraire de son épaule cette fichue flèche si pénible. Habité par une énergie nouvelle, et aussi un agacement certain face à cette situation qu'il jugeait des plus ridicule, Jamère se mettait lui aussi à bondir en tout sens pour atteindre Meïlhor. Mais l'exercice était rageant, car à chaque fois qu'il se pensait suffisamment près d'elle pour mettre fin à l'affrontement, elle prenait un malin plaisir à s'éloigner derechef, exécutant des bonds digne d'un cabris (tel un petit Vergil). En suivant de rythme de Meïlhor, Jamère sentait qu'il puisait dans les réserves de son organisme. Récemment il n'avait que peu dormi et dans de piètres conditions, mais cela n'expliquait  pas entièrement son essoufflement croisant. Tout allait de mal en pis : une brume rouge se mettait à recouvrir peu à peu la vision de Jamère. Il avait mal, son corps était lourd, et son exaspération allait crescendo. Il ne savait même plus vraiment contre qui il se battait, ni pourquoi. Il abattait sa hache à tout va, dans le vide comme dans les fourrés, et à la vérité, la célérité de Meïlhor peut être louée, car si elle avait était moins leste, un des coups de hache du mercenaire auraient pu l'atteindre et lui causer de sérieux dommages.
Alors qu'il avait l'impression de gesticuler depuis des heures, un spasme plus puissant que les précédents arracha un cri rauque à Jamère, avant qu'il ploie le genoux, et se retrouve à terre. Il avait les yeux exorbités, et un filet de bave mêlée de sang s'échappait d'entre ses lèvres. La douleur obnubilait toutes ses pensées, et à cet instant, il tenait davantage de la bête que de l'homme. Rendu aveugle à toute chose par le calvaire dans lequel il était plongé, il ne sentit même pas le manche de sa hache s'échapper lentement de sa paume, ni son visage heurter le sol de terre battue. Sa respiration n'était plus qu'un grondement sourd, et de sa main il battait l'air pour tenter d'ôter de son épaule la cause de son affliction.
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Mar 10 Mai 2016, 10:47
Jamère paraissait de plus en plus mal en point, ne contrôlant plus tout à fait ces gestes. Il abattait désormais sa hache un peu au hasard exterminant branchages et fourrés comme si sa vie en dépendait. Meïlhor échappa de justesse à plusieurs coups rageur, remerciant en silence sa dextérité. Le mercenaire était dans une folie destructrice provoquée probablement par la douleur irradiant de son épaule gauche. Plus le temps passait, plus les coups du jeune homme paraissaient désordonné. Il semblait désormais se battre,  contre des fantômes vue de lui seul. La jeune femme évitait toutes les attaques du mercenaire mais l'exercice était loin d'être aisé. Néanmoins, Jamère paraissait exténué, son souffle se faisait haletant et de la sueur perlait sur son front.
Soudain pris de soubresaut, il hurla tel un animal blessé. Ployant le genou, il finit par lâcher sa hache et heurta le sol face contre terre. A la vue de son état, le cœur de Meï rata un battement. La réaction de l'organisme du jeune homme à son poison n'était pas normal. Elle c'était attendu à ce que cela potentialise l'effet de la douleur dût à l'ancienne fracture de Jamère, mais ça n'aurait nullement dut lui infliger une telle souffrance. Pour ce qu'elle en avait observer ultérieurement sur d'autre victime, le poison aurait dut lui causer une douleur crânienne causant un étourdissement, mais certainement pas un semi coma. Elle s'approcha de son compagnon désemparée. Qu'avait elle fait ? Que ressentirait-elle si elle avait accidentellement tué Jamère ? Elle refusa de penser à cette éventualité. Il ne mourait pas. Il n'avait nullement le droit de la laisser. Malgré la peur qui lui serinait l'estomac, elle se força à réfléchir. Paniquer n'aiderait aucunement le jeune homme, il lui fallait une solution et vite.
Elle se mit au chevet de son amant et entreprit de positionner le jeune homme sur le dos.
Pour atténuer la progression du poison dans ses veines, elle devait retirer la flèche. Mobiliser Jamère ne fut pas une mince à faire, cela tenait de la sourie qui essayait de faire se mouvoir l'ours. Elle dut s'y prendre à mainte reprise, mais avec la force du désespoir elle finit par y parvenir. Jamère se retrouva non sans peine sur le dos. Meïlhor pris dans sa besace une veille chemise qu'elle découpa en lambeau de tissus et les imbiba d'alcool. Prenant sa voix la plus douce elle expliqua les gestes qu'elle allait réaliser à Jamère. Elle ignorait si celui-ci pouvait l'entendre, mais elle pensait important de le lui exposer tout de même.

« Jamère je vais retirer la flèche de ton épaule. Je sais que ça ne va pas être agréable pour toi, mais c'est nécessaire tu devrait te sentir mieux après. »

Elle retira donc la flèche d'un geste vif et appliqua rapidement les lambeaux de tissus évitant ainsi que Jamère perde trop de sang. Au retrait de la flèche le mercenaire gémit bruyamment . Elle attacha toutefois le reste de son vêtement en un bandage de fortune. Voilà qui ferait l'affaire, il fallait maintenant attendre pour juger si l'acte qu'elle venait de pratiquer s'avérerait efficace.
Au bout de plusieurs minutes l'état du brun se détériorait encore d'avantage. Il souffrait visiblement le mathyre, son rythme cardiaque et sa fréquence respiratoire était anormalement élevé. En outre, son état de conscience était altéré. De ce qu'elle retenait de l'enseignement de Jubey, tout cela était des signes traduisant la détresse de l'organisme de Jamère. Il fallait rapidement trouver la cause de ce mal-être et y remédier. Le cœur de Jamère ne supporterait plus longtemps cette douleur et risquait de finir par s’arrêter.
La cause du problème était le poison. Le neutraliser permettrait de sauver le mercenaire. Une nouvelle fois Meïlhor se fit violence et réfléchi avec méthode. Elle aurait tout le temps de se fustiger lorsque Jamère serait sain et sauf. Pour l'heure il fallait lui sauver la vie, après y avoir attentait, il est vrai. La mercenaire énuméra les différents éléments du poison et repéra ce qui constituait les principes actifs de la concoctions. C'était cequi provoquait l'effet du poison et cela également qu'il fallait inhiber. Elle réfléchissait à l'antidote de chacun des éléments. Le poison contenait de la belladone qui avait pour antidote le charbon et du ricin commun dont l'antidote était un champignon rare de Cristal.
Par chance Meï étant paranoïaque elle possédait les antidotes des plantes létales, songeant qu'on pouvait l'empoisonner. Elle prépara la concoction adéquat, encore fallait-il que Jamère accepte de l'ingurgiter. La blonde allait devoir se montrer convaincante. Elle mis une main réconfortante sur la joue de son compagnon et lui porta le flacon aux lèvres. Celui-ci le bouda et refusa catégoriquement de boire. Meï eut un gémissement de frustration, il devait boire cela pour survivre. Elle l'y forcerait si cela était nécessaire. Elle réitéra sa tentative. Cette fois elle plaça son visage au dessus de celui de son amant et tout en caressant sa joue elle murmura de sa voix la plus douce.

« Jamère, je sais être responsable de ton état et tu dois probablement m'en vouloir à juste titre. Mais ce que j'essaie de te donner à boire permettra de te sauver la vie. C'est l'antidote de mon poison. Si j'essayais d'attenter à nouveau à ta vie j'aurais des moyens bien moins hasardeux de le faire. »

Elle s'arrêta un instant puis se força à reprendre en ouvrant son cœur un peu plus cette fois.

«  Je suis désolé, vraiment, mais s'il te plaît ne meure pas. Je …  je ne veux pas que tu meurt encore moins par ma faute. Je crois … je crois que j'ai besoin de toi »

Imperceptiblement elle crue voir un très léger sourire parcourir le visage du jeune homme, mais cela était probablement un rictus provoqué par la douleur.
Elle porta à nouveau le flacon au lèvre de Jamère, lui soulevant légèrement la tête. Cette fois lorsqu'elle lui demanda de boire il s’exécuta. Il termina le flacon et Meïlhor eut un soupir de soulagement. Elle patienta quelque minute ne cessant nullement de le cajoler. Si Meïlhor se permettait d'agir ainsi, c'est qu'elle pensait que son amant ne garderait aucun souvenir de ces paroles ou de son comportement. De plus, elle avait réellement craint de le perdre et cela lui avait permis d’extérioriser plus aisément ces sentiments.
A présent son compagnon paraissait se rétablir, ces signes vitaux était redevenu normaux et il avait à certain moments des signes de conscience.
Elle s'éloigna donc se perchant sur un arbre voulant garder un œil sur son amant, mais songeant qu'il préférait ne pas la savoir trop près de lui. Même si elle venait de lui sauver la vie elle était tout de même celle qui avait failli le mener de vie à trépas. De façon accidentel certes, mais tout de même. Attendant que le mercenaire se remette tout à fait, elle réfléchissait. Jamère avait par deux fois montrer des réactions particulièrement vive aux poisons de la mercenaire. Si elle voulait éviter que cet incident se reproduise et dans l'optique ou empoisonner le jeune s’avérerait à nouveau nécessaire, elle se promit de réaliser pour lui des poisons diluer.
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Jeu 12 Mai 2016, 15:24
Alors qu'il était au sol, Jamère retrouva son calme – calme toutes fois très relatif puisque la douleur lancinante de son épaule ne semblait pas vouloir diminuer –. Se faisant violence pour y penser le moins possible, le mercenaire tachait de repousser la pénible sensation à l'arrière plan de ses pensées, mais mettre la blessure en sourdine n'était pas chose aisée. Il avait encore conscience du monde autour de lui, mais ses sens lui paraissaient assourdis par les brumes douloureuses de son esprit. Une migraine comme jamais il n'en avait eu lui vrillait les tempes, répondant comme en écho à l'élancement de son épaule. Alors que le jeune homme s’astreignait à l'immobilité pour s'épargner autant que possible, il sentit que l'on essayait de le faire bouger. De manière laborieuse certes, mais somme toute déterminée. Et comme chacun de ses mouvements lui coûtait, Jamère ne chercha pas à résister. Une fois sur le dos, une voix parvint aux oreilles du mercenaire. Mais elle semblait venir de très loin, comme si les oreilles de Jamère étaient remplit de coton atténuant les paroles qui lui étaient adressées...
...Jamère ... vais retirer la flèche... épaule... sais que… pas agréable pour ... nécessaire.. sentir mieux après...
Il ne percevait pas tout les mots, mais en imprimait vaguement le sens global. Quand bien même eut-il entendu la phrase dans son entièreté, son corps endolorit réclamait toute son attention, si bien que Jamère ne pouvait se concentrer beaucoup plus sur les bruits environnants. Il ne manqua pourtant pas de remarquer que les échos de voix qui lui parvenaient avaient des accents familiers... Meïlhor ! Meïlhor lui parlait ! Peut être était ce important ? En songeant à la jeune femme, Jamère, ayant la très désagréable impression de sentir les rouages grippés de son cerveau tourner au ralenti, se souvint de qui était à l'origine de la situation ridicule dans laquelle il était. Meïlhor... mais il n'arrivait pas à en vouloir à la jeune femme. Après tout, il était celui qui l'avait provoqué... oui mais pour l’empêcher de tuer ! Elle ne pouvait pas s'abaisser à un acte aussi vil, surtout pas elle...
Un nouvel élancement plus puissant que les autres secoua Jamère. Son épaule était de nouveau au centre de ses pensées. On retirait le morceau de flèche de son épaule sans trop le ménager... Il sentit vaguement que quelque chose de froid et d'humide était pressé contre sa plaie. La douleur s'atténua légèrement, permettant au mercenaire de se décrisper un peu. Il ne se sentait pourtant pas beaucoup mieux : son cœur cognait dans sa poitrine, et il était parcourut de sueur froide. Le temps passait comme au ralenti, le battement sourd et saccadé de son cœur battant trop fort à ses propres oreilles, Jamère avait la sensation de manquer de souffle. Un récipient était porté à ses lèvres avec insistance, mais le mercenaire n'en voulait pas, il n'avait pas le cœur à se montrer conciliant : à l'heure actuelle, seul le sommeil l'appelait désormais.
Une nouvelle fois, la monotonie du rythme lourd qui résonnait à ses tympans fut troublé : on lui parlait de nouveau...
Jamère... sais être responsable... ton état... dois... m'en vouloir... essaie... donner à boire.. sauver la vie... antidote de mon poison...
Au moins comprenait il un peu mieux la jeune femme désormais.
...suis désolé... s'il te plaît... meure pas ...je ne veux pas que tu meurs... par ma faute... j'ai besoin de toi...
Besoin de lui ? Était ce bien la voix de Meïlhor ? Elle lui intimait de prendre ce qu'on lui donnait. Le mercenaire tiqua au mot antidote. Il se fit violence pour entrouvrir la bouche.  Envers et contre tout, il avait confiance en la jeune femme. Si elle avait tiré la flèche s'étant logé dans l'épaule de Jamère, elle devait avoir pour cela une raison. Peut être une raison stupide et invraisemblable, répondant à une logique connue seulement de la jeune femme, mais une raison malgré tout.
À mesure que le temps passait, Jamère eu la sensation de sentir refluer son malaise. D'autant qu'il percevait toujours un doux murmure à ses oreilles. Il eu envie de répondre à la jeune femme, de la rassurer : il ne comptait pas mourir là, de si piètre manière ! Il devait mourir pour une grande cause, sur un champs de bataille ! Ou très vieux, devant sa cheminé... Un rêve bien simple à la vérité. Cette vision sereine le fit presque se sentir mieux. Ce qui le réconfortait en revanche bien plus efficacement que n’importe lequel de ses songes les plus niais, il sentait à son chevet Meïlhor, lui parlant avec plus de douceur que jamais il ne lui en avait connu. Le tout paraissait assez irréel, mais le mercenaire demeura tranquille le temps que son état revienne tout à fait à la normale.

Un certain temps dû passé, car quand il ouvrit de nouveau les yeux, Jamère était seul, étendu au sol là où il était tombé plus tôt. Un bandage de fortune couvrait son épaule gauche, dans laquelle il sentait cette fois une douleur tout à fait supportable, bien plus en rapport avec la plaie reçue.
Dans les arbres, perché à la manière d'un oiseau de proie, Meïlhor semblait surveiller – à distance respectable – le rétablissement de son patient.

- « Jamère... je trouverais ça normal que tu m'en veille, et comprendrais que cette fois, tu ne cherche pas à me retrouver... si tu te sent capable de bouger à nouveau normalement, je vais m’éclipser...»

En disant cela elle commençait déjà à s'en retourner. Jamère trouva que, pour la première fois depuis qu'il avait fait sa rencontre, la jeune femme était lente à la détente. Quand comprendrait elle pour de bon ? Bah, ça lui prendrait bien le temps qu'il lui faudrait, Jamère savait être patient lorsqu'il le fallait.

- « Franchement Meï, tu sais vraiment te montrer sotte parfois... Bien sûr que je te chercherais - et je te trouverais ! - cela dit, si tu arrêtais de disparaître à tout bout de champs, ce serait beaucoup plus simple tu ne crois pas ? » la voix du mercenaire était encore un peu pâteuse, aussi marmonna-t-il à demi les derniers mots qu'il adressa à la jeune femme ce jour là : « Ne sais tu donc pas que je t'aime ? » le ton était grognon et sans doute aussi un peu blasé, mais ses sentiments étaient bien réels.
Anonymous
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Mar 17 Mai 2016, 14:55
Le mercenaire paraissait se sentir mieux à présent. Il commençait à se mouvoir de manière plus naturel, sa respiration n'était plus saccadé et il avait retrouvé son teint habituel. Meï s'en voyait rassuré, elle avait réussi à le soigner et n'avait donc pas provoqué accidentellement son trépas. Voilà qui était incontestablement une bonne chose. Toutefois, cette victoire avait un goût amer pour la mercenaire. Ainsi Jamère était en vie, mais après cet incident, à juste titre il ne voudrait vraisemblablement plus jamais croiser son chemin. Le cœur de la jeune femme lui semblait alors bien lourd. Néanmoins, même si elle ne pouvait partager sa vie, au moins pourrait il continuer la sienne. Le savoir heureux et en sécurité, c'était là tout ce qu'elle demandait.
Désormais, il c'était remis de ces mésaventure,  le moment était donc venue pour elle de partir. Elle rassembla donc tout son courage pour laisser son doux amant à ces envie d'aventure épique.
C'était avec une certaine mélancolie qu'elle repris la parole, accompagné toutefois d'un sourire timide.

« Jamère... je trouverais ça normal que tu m'en veille, et comprendrais que cette fois, tu ne cherche pas à me retrouver... si tu te sent capable de bouger à nouveau normalement, je vais m’éclipser...»

Elle avait dit cela sans attendre de réponse. Elle s’apprêtait d'ailleurs à partir lorsque le mercenaire pris, non sans une certaine difficulté, la parole.

« Franchement Meï, tu sais vraiment te montrer sotte parfois... Bien sûr que je te chercherais - et je te trouverais ! - cela dit, si tu arrêtais de disparaître à tout bout de champs, ce serait beaucoup plus simple tu ne crois pas ? »
Le ton du mercenaire avait quelque chose de légèrement acide, que la blonde ne lui connaissait pas. Ainsi il la trouvait sotte, mais de qu'elle droit proférait-il pareil jugement ? Elle n'avait fait nulle sottise, tout au plus elle était à l'origine d'un simple incident. Mais elle ne pouvait prévoir la réaction du corps de son compagnon à ces poisons, elle n'était donc guère responsable. Elle était alors sur le point de répondre à son interlocuteur, non sans un certain agacement, lorsque celui-ci repris.

« Ne sais tu donc pas que je t'aime ? » 

Ces mots avaient été prononcé sur un ton bas comme une confidence lancé aux oiseaux. Dire que cela avait surpris la jeune femme était un doux euphémisme. Au cours de la journée elle l'avait provoqué à plusieurs reprise, cherchant à l'aide de ces mots à le heurter, le blessant physiquement et elle avait même était sur le point de réussir à le faire succomber à son poison. Jamère avait il un goût prononcé pour le malheur ? Non, ce n'était pas cela, elle en était certaine. Malgré sa mine patibulaire, il avait une certaine joie de vivre qui attendrissait Meïlhor.
Le brun aimait la vie et s'émerveillait de tout les petits bonheur qu'elle recelait. Il ne pouvait donc chercher sciemment à écourter la sienne. Tout en réfléchissant au paroles que venait de prononcer Jamère, perdue dans ces songes, elle s'en alla sans mot dire à son amant.
L'amour... La mercenaire n'était pas certaine de savoir ce que c'était.
Était ce ça qui faisait que sans logique aucune, son compagnon veuille de sa présence ? N'avait-il pas d'instinct de survie ?
Non ce ne pouvait être cela. Le jeune homme était mercenaire, il n'aurait put survivre sans une volonté forte de rester en vie. Il devait sans doute mettre ces instincts en sommeil pour rester près d'elle. Son contact valait-il de tels risques ? Elle n'en n' était pas certaine. En prenant en compte ces tergiversations, aimer serait donc renier ces propres instinct. Soit, mais en quoi cela était donc judicieux ? En rien, aimer n'était donc pas logique. Meï supposait qu'on tombé amoureux avec son cœur pas avec son esprit, le bon sens n'avait donc nullement sa place ici.

Et elle ces sentiments avaient-ils une emprise sur ces réactions ? Aujourd'hui si cela avait été un être différent de Jamère, elle n'aurait nullement cherché à lui venir en aide. Elle l'aurait sans doute tué sans outre forme de procès. Ces actions étaient donc différentes vis à vis de lui. L'amour serait donc agir différemment avec son aimé. Soit, mais cela faisait-il d'elle une mercenaire moins efficace? Sans doute pas, elle n'était différente qu'avec Jamère elle tuait les autres individus avec toujours autant d'aisance. Son point faible c'était donc lui, mais encore fallait il le trouver.
Toutefois une question s'imposa à Meïlhor. Elle, aimait-elle son amant ? Elle ne lui avait pas répondu trop occupé à songer au sens de ces mots. Elle se demandait si elle avait déjà aimé auparavant.
Probablement Jubey, lorsqu'elle était enfant. Il était son héros il l'avait recueilli, offert un toit, nourris et d'une certaine manière protégé. Oui, elle avait aimé Jubey de tout son cœur d'enfant. Mais le cas qui la préoccupait désormais était tout autre. Elle n'était pas redevable au mercenaire. Lui ne lui avait rien offert. Hormis peut être sa confiance et son affection. Voilà qui pour Meïlhor valait tout les trésors du monde. Elle devait sans doute se rendre à l'évidence elle éprouvait une affection indéniable pou Jamère, elle ignorait effectivement si cela était de l'amour, ne pouvant définir de façon fiable cette notion. Toutefois elle pensait que cela s'en rapprochait. Cela provoquait d'ailleurs en elle une peur sourde, celle de l'abandon. Elle décida néanmoins de laisser une chance à Jamère peut être que lui ne la décevrait pas et si tel était le cas, il le regretterait amèrement. Cependant, la prochaine fois qu'elle le verrait elle tenterait de se montrer moins craintive
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Parandar
Lun 21 Nov 2016, 21:22
Bonjour !

Le RP est-il toujours d'actualité ? Sans réponse elle sera déplacée le [jour] [mois] dans les Archives.
Parandar
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