Souvenir en attente de nouvelles.. [Pv Kaël]

Contrairement à son habitude, Aldhara ne se rendit pas à son coin dans la grande cour pour s'entrainer à l'arc ou à la magie. Non, cette fois-ci, dès qu'elle pu sortir de cours, elle couru hors du château,et elle demanda l'autorisation d'un garde pour sortir de la cours en lui promettant de rester juste devant le pont-levis. Après avoir insister, le garde la laissa finalement faire pour espérer avoir enfin la paix, Aldhara se dépecha donc de dépasser le pont-levis du château puis elle s'assit sur une pierre importante. Elle fixa ensuite l'horizon, examina chaques personnes déambulant sur le grand chemin et attendit.

Qui attendait-elle alors ainsi ? Son père, son oncle ? Non, les deux hommes étaient bien trop occupé à la forge au royaume de Diamant. La personne qu'attendait alors Aldhara venait aussi de Diamant, mais c'était un rôdeur, ou plutot un mercenaire. C'était en effet très curieux qu'une petite fille attende impatiement un tel personnage, mais pour elle, il n'avait rien de mauvais, bien au contraire puisqu'il lui avait sauvé la vie.

***

Cela s'était passé il y a environ deux ans, avant qu'Aldhara arrive à Emeraude, à l'époque elle découvrait encore sa capacité à utiliser la magie. Elle n'avait alors que six ans et déjà elle adorait courir, se balader, explorer, escalader etc.. Près de la chaumière où vivait sa petite famille, s'imposait une grande forêt que la petite fille mourait d'envie d'explorer. Cependant, son père et son oncle lui avaient formellement interdit de s'y aventurer. Pourtant, un jour où ils travaillaient à la forge, Aldhara décida de franchir cet interdit, elle prit avec elle sa cape verte qu'elle utilisa pour se couvrir et un petit sac en cuir pour récuperer des choses interressantes si jamais elle en trouvait, mais ne prit pas de nourriture, de toute façon elle serait bien de retour avant le souper. Une fois ses prépartifs faits, la petite fille sortit de chez elle en fermant bien la porte, verifia que ses tuteurs travaillaieint bien encore à la forge et se dépêcha d'entrer dans cette fameuse forêt.Elle marcha pendant prêt d'une heure, voir deux, elle avait réussit à voir différents animaux et était sans cesse émmerveillait par le lieu presque enchanté.

Finalement, Aldhara tomba sur une sorte de petit fort en ruine, et eu donc la curiosité d'aller l'installer. Elle commença donc à escalader la rempart qui tenait debout, mais que ne fut pas sa surprise qu'une fois arrivé la-haut, elle apperçu que de l'autre coté était installé un camp de personnes pas vraiment rassurantes aux rires gras, à la voix fortes et à la facheuse attitudes de boire de l'alcool. Aldhara comprit alors que, quand elle vut qu'au milieux de ces hommes, il y avait un voyageur tué, que ces individus peu rassurant étaient des bandits. Elle en entendait parfois parler par les villageois de sa commune, ces gens ne vivaient que pour le pillage et le meurtre. Un de ces bandits leva alors la tête et apperçu alors la fillette les observer. Surprise, elle voulut descendre très vite la rempart, mais elle rata une pierre et tomba violement sur le sol. Elle n'eut pas le temps de se lever que deux bandits avaient déjà fait le tour et l'attrapa pour la ramener à leur camp et la jeter au mileu.

Coucher de soleil. Naissance de la nuit. Fin de la journée. Calme absolu. Flamme qui s'éteint.
C'est le moment idéal de la journée pour faire le point sur ses idées et repenser à des gens qui nous sont chers. En l'occurrence, la jeune Aldhara.

Assis devant des braises rouges, dans un coin paumé et inconnu de tous, Kaël pensait. Fait presque rare, il pensait mentalement. Aucun son ne sortait de sa bouche.
Il pensait, dans un coin paumé du royaume de Rubis.
Le bruit des mâchoires de son cheval broutant à quelques mètres de lui l'apaisait. Il respirait lentement et fermait les yeux...

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... Quand il sentit quelque chose de gluant et de collant sur son visage. Il ouvrit les yeux et vit un gros truc vert-rose lui lécher le visage. Il se dégagea du bisou chevaleresque et cracha plusieurs fois avant de boire de longues goulées d'eau de sa gourde, puis parle à son cheval:
" Moi aussi je t'aime, et moi aussi je te fais des bisous, mais ne me réveille pas comme ça, s'il te plaît ! "
Kaël vida le reste de sa gourde sur les braises encore chaudes, puis alla se mouiller le visage à la rivière.
" Déjà, la journée commence bien ! "
Mais son cheval, qui arrivait par derrière, eut la bonne idée de lui donner un coup de tête affectif dans le dos de son maître, le faisant tomber dans la rivière.
Voilà comment se déroula le début de la journée de Kaël. Comme tous les débuts de journée, en fait. Son cheval le réveille, il continu son chemin en Enkidiev....

Il s'arrêta en route pour chasser, son stock de nourriture baissait lentement mais surement. Alors qu'il s'apprêtait à lancer sa dague sur un cerf, une flèche se planta dans son flanc, le faisant tomber. Puis une bande de malappris vint récupérer leur produit de chasse en gueulant le plus fort possible.

Kaël se cacha alors et décida de les suivre en douce. Ces gens allaient bien à un camp...
Sa théorie mûrement réfléchie et recherchée était cependant exacte puisque les bandits le conduisirent jusqu'à un feu. Comme toujours, Kaël agit avec technique, comme son père le lui avait jadis enseigné.
Il observa donc les alentours et vit juste sur sa gauche un rempart, à sa droite, les arbres avaient pris toute la place, et devant lui, les bandits se réjouissaient autour d'un cadavre. Près du corps, un feu brûlait.
En voyant le corps, Kaël comprit qu'il avait bien fait de les suivre, car maintenant il savait où ils se cachaient. Ils ? Mais oui, les tueurs recherchés depuis un bout de temps pour leurs crimes.
Il allait se montrer et les attaquer quand l'un des criminels leva la tête vers lui. Il se cacha immédiatement derrière un arbre en attendant que l'homme soit près de lui pour le tuer en douce.

Mais avant que cet homme bouge, un mouvement se fit ressentir en haut du mur, puis un choc violent au sol. Kaël s'apprêtait à regarder ce que s'était quand il vit que tous les malfrats se déployaient autour du mur. L'un d'eux passa près de Kaël - un peu trop à son gout - et il le tua. Puis il sortit de sa cachette et vit deux hommes, arme à la main, au-dessus d'une jeune fille. Kaël fronça les sourcils en se demandant comment elle avait fait pour arriver ici. Il ne s'interrogea pas plus longtemps et se faufila le long du mur, le plus discret possible, jusqu'au premier homme et le tua, d'une dague dans le dos, et l'écarta, doutant de l'âge de la petite, pour ne pas la traumatiser.
Puis il attendit la réaction des autres, qui ne s'attendaient pas à le voir. Ils étaient tous bouche bée, et Kaël cria à la jeune fille, de cinq, six ans maximum:
" COURS ! "
Mais déjà, un homme posa son pied sur le tort de la fillette, pendant que l'autre fonçait sur lui.
Kaël para un coup de taille et enchaina avec un estoc dans le ventre de son ennemi, puis le poussa.
Il se dirigea ensuite vers l'autre homme et le bouscula violemment pour dégager la petite fille. L'homme tomba à terre, et Kaël s'autorisa un moment d'inattention pour voir qui était la fillette. Il se retourna donc et vit une petite fille brune, avec une cape verte. Il voulut lui crier de courir mais une douleur au bras l'en empêcha. Il se retourna : L'homme s'était relevé et avait sa lame en sang. Kaël n'attendit pas plus longtemps et l'attaqua, mais il se reprit un coup dans le ventre. Il arrêta ses coups pour prendre sa respiration et donna un grand coup de pied dans son adversaire, puis se dirigea vers la fillette pour la relever et l'emmener loin, dans un coin de la forêt où ils ne risquaient pas de se faire retrouver.

Ils coururent un bon moment, puis, essoufflé, Kaël s'arrêta:
" Attends... Attends... "Chuchota-t-il
Il n'eut pas la force de parler plus et s'adossa à un arbre en regardant sa plaie ensanglantée au ventre. Il la toucha et grimaça en sentant la profondeur.