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Chasse au Fantôme [PV Charlotte]

Invité
Mer 22 Juin 2016, 21:44
Qu’elle journée complètement emmerdante. Kolth détestait les mercredis depuis un moment. C’était cette journée de la semaine où il avait que des cours ennuyant qui se passaient à l’intérieur en plus. Les mercredis, le jeune Berserk souhaitait bien souvent être malade, mais il ne l’avait malheureusement jamais été et il n’était pas un excellent acteur non plus, alors Leah voyait toujours clair dans son jeu. C’était aussi la journée où il avait réellement, énormément beaucoup de mal à tenir en place. C’était normal après tout puisqu’ils devaient rester ainsi assis sans bouger. Tourner les pages d’un livre était devenu la chose la plus intéressante qui soit, malheureusement. Parfois, il se contentait de détruire ses feuilles de notes vierges rien que pour faire quelque chose, puis, lorsqu’il voyait qu’il avait plusieurs pages à tourner, il le faisait rapidement et sans trop de ménagement. Ses jambes se balançaient toujours vivement sur sa chaise et bref, c’était pire que de demandé à une puce de ne pas bouger. Impossible. Entre chaque phrase, les professeurs prononçaient la majorité du temps le prénom du jeune Berserk pour attirer son attention, ou tout simplement pour le garder à carreaux. Sinon, ils lui jetaient un regard sévère qu’il ignorait.

Mais lorsqu’il était temps de se reposer, soit, de jouer entre les cours, Kolth bondissait de sa chaise et disparaissait bien rapidement de la classe pour courir dans les corridors, même s’il en avait pas le droit. Encore une fois, si quelqu’un ne connaissait pas son nom, alors il était sourd, car les avertissements fusaient en sa direction et le pire dans tout ça, c’est que cela l’amusait la majorité du temps, car aucun de ces adultes n’étaient assez rapide pour le rattraper. D’ailleurs, la majorité était tout simplement lâche et préféraient écrire des mots à sa mère concernant son attitude plutôt que de se mouvoir un peu. Pathétique!

C’est un cri dans les couloirs qui finit par avoir raison de lui et donc de sa course folle vers l’extérieur. Il freina et s’approcha de la petite foule qui c’étais déjà amassé, prêt, bien entendu, à combattre la source de cette terreur avec courage même s’il était dépourvu de toute arme. Kolth dû jouer des coudes pour se frayer un passage et voir quelque chose. Une femme était allongée sur le sol, inconsciente alors qu’une autre, visiblement une servante, disait avoir vue un fantôme quitté par les couloirs qui menaient aux vieux sous-sols. Aussitôt, des murmures s’élevèrent. Ce n’était pas la première fois que des gens disaient voir des fantômes dans le château. Certains mêmes parlaient de ces Ombres monstrueuses. Le jeune Berserk quand à lui n’y croyait pas vraiment. Pourquoi un fantôme perdrait-il son temps dans un château alors qu’il aurait le monde à découvrir? Et pourquoi ces Ombres viendraient-elles ici sans que personne ne s’aperçoivent de quoi que ce soit? Leah l’avait bien rassuré en ce qui concernait ces Ombres. Elles ne pouvaient pas arriver comme ça non plus. Oh, il n’avait pas vraiment peur, mais il fallait avouer qu’elles ne semblaient pas très commodes.

Des Professeurs éparpillèrent la foule qui murmurait ci et là des histoires de fantômes alors que Kolth, lui, restait planté là à observer la scène alors qu’une idée mijotait lentement dans son esprit. Et s’il faisait une enquête pour élucider ce mystère une bonne fois pour toute? Alors qu’il pensait à cela, un élève s’approcha de lui en lui demandant s’il avait vue quelque chose. Le jeune Berserk se contenta d’hocher négativement la tête, pour ensuite proposer son idée à son ami avec qui il faisait parfois quelques bagarres amicales. Il fut bien entendu déçu de vois que celui-çi ne serait pas de la partie en ce qui concernait cette chasse au fantôme. Il semblait même avoir peur. Kolth essaya bien entendu de le convaincre, mais rien. C’est là qu’une jeune élève qui semblait écouter leurs propos s’en mêla, disant qu’elle pourrait bien enquêter avec lui.

Un sourire se dessina aussitôt sur ses lèvres alors qu’il se tournait vers cette voix cristalline qui ne lui disait rien. Avisant la jeune élève au regard comme la lune et à la chevelure flamboyante, il savait qu’il l’avait déjà vue. Elle était dans quelques-unes de ses clases d’ailleurs. Malheureusement, il ne se souvenait pas de son nom. Il avait toujours été nul avec les noms, de toute façon. Délaissant temporairement son ami poule mouillé, il fit quelques pas vers la concerner.

-Ah oui? Tu n’es pas du genre à te dégonflée, j’espère…

Il observait Charlotte avec une petite pointe de malice qui brillait dans son regard vairon. Il allait ajouter quelque chose, mais son nom, encore une fois, résonna non loin. Cette fois-ci, cela le fit réagir puisque c’était Leah qui l’appelait. Il préférait donc lui obéir, puisque c’était sa mère. Il offrit un bref sourire à la jeune élève.

-Ce soir je vais venir te chercher. Profite de ton sommeil, car on risque de passé une bonne partie de la nuit debout. Et d’ici là, si tu ne te dégonfle pas, tu viendras avec nous si tu veux. Ce sera intéressant j’en suis sure.

La fin de sa phrase était destinée à son ami. Peut-être qu’il flancherait en voyant qu’une fille y participait et pas lui. Non sans jeter un petit regard fier vers Charlotte, il tourna prestement les talons et quitta à la course.

**


Le soleil était couché depuis un bon moment déjà. La lune était haute dans le ciel, signe que la nuit était déjà suffisamment avancer pour que même la majorité des adultes aient se coucher. Kolth avait dû attendre que Leah s’endorme pour quitter sa chambre dans la Tour des Mages. Il était aussi furtif qu’un loup et quitta les lieux sans le moindre bruit par la fenêtre. C’était facile de sortir, c’était d’y rentrer de nouveau qui serait plus compliquer, car il devrait emprunter la grande porte et donc, la porte principale des appartements de sa mère. Au moindre bruit, elle se réveillerait.

Bref, il courait présentement sous la lune, dans la pénombre de la nuit en direction du Château d’Émeraude. Il avait envie de hurler, de crier et de faire toute sorte de sons, mais il se reteint étant donné le niveau de discrétion que l’exigeait sa mission. Y entré fut bien plus facile qu’il ne l’aurait imaginé, sa en était même presque troublant. Les gardes ne l’avaient pas vue. Étais-ce parce-qu’ils étaient incompétent, ou parce-qu’il était très doué? Dans tous les cas, il préférait de loin la seconde option que la première. Le sourire au coin des lèvres, il déambula discrètement dans les couloirs du Château pour aller aux Dortoirs. Une fois chose faite, il se servir tout simplement de son flair pour se rendre au chevet de Charlotte aussi silencieusement que s’il était en train de chassé une proie, comme sa mère lui avait appris puis, il posa rapidement une main sur sa bouche, au cas où il la surprenne, peu importe si elle dormait ou pas.

-C’est moi! Alors, tu es prette?

Ses yeux reflétaient légèrement la lueur de quelques chandelles dans la grande pièce, tels les prédateurs nocturnes. Il relâcha l’élève et la laissa descendre de son lit lorsqu’elle serait prête, en prenant en compte le fait qu’elle saurait être tout aussi silencieuse que lui. Il se dirigea vers le lit de son ami qui dormait à point fermé et, avant de faire quoi que ce soit, fit signe à Charlotte de cacher. Une fois chose faite, il fichu une bonne tape sur la tête de l’élève qui sursauta, mais ne hurla pas, ce qui ne réveilla personne.

-Alors, tu viens?

-Kolth franchement! Tu m’as fichu une de ses peurs!... Non… Je ne viens pas… Je n’ai pas envie d’avoir des ennuis et encore moins de mourir dans d’atroces souffrances.

Après sa phrase, un élève à côté d’eux sembla se faire réveiller par la voix enroué de l’ami de Kolth et signifia donc d’un ‘’chut’’ l’envie que ceux-çi se taisent. Kolth, fidèle à lui-même, jeta un regard noir vers l’impudant.

-Chut toi-même!

Il se retourna vers son ami.

-Tes bêtes, des fantômes, ça n’a jamais tué personne!

Il en était sure. Si quelqu’un mourrait, c’était parce-qu’il avait fait une crise cardiaque en n’en voyant un, ou qu’il tombait, ou un truc dans le genre, mais de là à se faire tuer par un fantôme… Il n’y croyait pas. Les Ombres, c’était une chose, mais pas les fantômes. Bon. De toute façon, son ami se tourna dos à lui et ramena ses couvertures assez hautes afin de se couvrir la tête, signe que la discussion était terminée. Kolth frappe d’un coup son matelas pour le faire sursauter et signifier sa frustration, puis, quitta les Dortoirs non sans faire signe à Charlotte de le suivre. Une fois dans les couloirs, il s’assura qu’ils n’allaient bien entendu pas se faire aussi bêtement intercepter par un garde et fit un petit sourire à sa coéquipière d’aventure.

-Alors, tu n’as pas trop peur j’espère. On va aller dans les sous-sols et il y fait très noir. Tu as une torche ou quelque chose? Sinon, ont en prendra une en chemin. Moi, je vois dans le noir. Sinon, c’est quoi déjà ton prénom? On est dans quelques classes en commun, non? Le prend pas mal, j’ai du mal avec les prénoms, mais je te promets de m’en souvenir la prochaine fois. Ont c’est jamais vraiment présenté. Moi c’est Kolth.

Il lui tendit gentiment la main pour la serrer avec un sourire encore plus large. Il ne connaissait pas du tout Charlotte, il ne savait même pas ce qu’elle aimait ou pas, mais une chose était sûre, elle aimait l’aventure pour être ici, ce qui lui plaisait bien. Il fouilla ensuite dans sa poche et en sortie un parchemin avec ce qui semblait être un plan.

-Il pourrait peut-être varier un peu parce-que je l’ai pris dans un livre dans la bibliothèque. Je savais qu’un jour ce serait utile. Tu as déjà vue ou parler à un fantôme toi? J’ai apporté mon épée, regarde! Mais je doute qu’elle soit vraiment utile contre quelque chose d’immatériel, mais au moins, si c’est une Ombre, on pourra peut-être lui faire mal, mais je doute que ce soit une Ombre. Les Mages les auraient senties. Ma maman est Archimage et elle me l’aurait dit.

Oui, c’était évident. Il était curieux de la réponse de son interlocutrice. Entre temps, il s’arrêta et attrapa en bondissant une torche éteinte qu’il lui tendit gentiment. Ensuite, ils n’avaient qu’à traverser ce couloir pour arriver devant les escaliers du sous-sol. C’était si excitant!
Anonymous
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Jeu 23 Juin 2016, 10:53
An 1255 - Mois 7

Le dernier cours du mercredi était enfin terminé. Le professeur en charge ramena tout le monde à l'ordre. Charlotte baissa sa concentration, tentant lentement de refaire descendre la pomme sur le sol, doucement.... La pauvre pomme tremblait, comme en perte d'équilibre. Doucement.... Et voilà. Charlotte essuya la sueur qui perlait sur son front. Nous étions en pleine saison chaude et les cours d'extérieur étaient pénibles. Elle se sentait souillée. La fillette se releva de sa position, très incomfortable d'ailleurs, et se dirigea vers le professeur, qui exprimait le mot de la fin, avec un bilan sur les exercises à faire pendant la semaine. Charlotte hocha de la tête en silence, comme pour confirmer. Puis, le professeur partit, laissant ses élèves libres pour la journée.

Quelques minutes passèrent alors que Charlotte ramassait ses effets personnels qui gisaient dans l'herbe. La petite était déja au château d'Émeraude depuis un an. Ce n'était pas vraiment elle qui désirait devenir chevalière. Lorsque sa grand-mère avait évoquée le sujet, elle n'avait acquiescée que pour lui faire plaisir. En réalité, elle aurait bien voulue vivre sur la ferme toute sa vie, avec sa famille. Aussi, la perspective de peut-être croiser son grand frère la terrifiait. Jamais il n'était venu à la maison pour la rencontrer. Sa mère disait qu'il était jaloux, qu'il avait peur de perdre sa place au sein de la famille. C'est pourquoi Charlotte maudissait ses pouvoirs. Elle aurait bien voulue naître sans, et vivre une vie normale.

Lorsque fut le moment de partir pour Émeraude, sa grand-mère lui avait dit de bien se comporter, de la rendre fière. Travailler. C'est ce qui motiva la fillette à vraiment partir, la tête haute. Pas de larmes, pas de cris. Lorsqu'elle arriva dans le dortoir des élèves, elle put constater que peu d'élèves étaient...contents, d'être ici. Certaines fillettes pleuraient, d'autres s'amusaient sans se soucier que tout le poids des futures guerres étaient posées sur leurs épaules à eux, la dix-neuvième génération de chevaliers. Bon, d'accord, ces mots avaient été prononcés tel quel par sa grand-mère, mais bon, elle pouvait quand même le penser, non? C'est donc dès le premier jour que les amitiés se formèrent, et c'est aussi dès le premier jour que Charlotte se démarqua de la foule. Parce qu'elle ne parlait pas beaucoup, et n'avait d'autres intérêts que de travailler. Elle ne se sentait pas particulièrement rattachée au groupe non plus. Les mois avaient passés et Charlotte était seule, sans amis. Oh bien entendu, ses camarades étaient sympathiques avec elle et pouvaient bien lui parler pendant quelques minutes, mais jamais de réelles amitiés ne s'étaient créées. Charlotte pouvait bien dire que ça lui était égale, mais en réalité, la solitude était dure à porter. Elle ne pleurait pas, par-contre. Oh non. À la place, elle écrivait des lettres destinées à sa famille, à Diamant. Elle racontait ses journées, ce qu'elle vivait. Avec du recul, peut-être étais-ce pourquoi les autres élèves ne l'approchaient pas beaucoup? Elle avait l'air si froide et si... autonome? La petite n'avait que huit ans et elle n'avait pas vraiment connue les jeux, ou les blagues.

Bien entendu, personne ne l'avait attendue à la fin du cours. Les élèves s'étaient dispersés en vitesse, bavardant et faisant des plans pour l'après-midi. Lorsque Charlotte eut relevé la tête, il n'y avait qu'elle et deux ou trois autre camarades. Elle se mit en marche vers le château, sans hâte. Puis, elle entendit un cri. Un énorme cri, très fort. Très près d'elle aussi. Elle tourna le coin, se trouvant maintenant dans un couloir semi-intérieur, pour voir une servante allongée sur le sol, inconsciente. Sa collègue tentait de la réveiller, la bousculant un peu. D'autres personnes, plus agés, la dépassèrent pour se mettre à genoux près d'elles. Doucement, Charlotte s'approcha pour écouter la conversation. La servante bégayait et tentait d'expliquer la situation. L'évènement était d'ailleurs en train d'amasser une foule autour d'eux. Charlotte étant arrivée tôt avait une place de choix pour le spectacle.

Un mouvement à sa droite la fit pivoter. Un enfant tentait de se frayer un chemin. Ah, il a réussi... Oh. C'est Kolth. Kolth... Charlotte sentit ses joues s'enflammer. Elle détourna évidemment son regard. Son coeur battait si fort. Elle refusait de croiser son regard. Ses yeux fixaient les servantes, bien que son attention n'y était pas du tout. Puis, la servante éleva sa voix, prit son courage à deux mains et déclara que le responsable n'était nul autre... qu'un fantôme. Oh? Charlotte revint à elle. Un fantôme? Des murmures s'élevaient autour d'elle. On parlait du fameux fantôme Daragoth qui hantait les murs du château. Ou des ombres! Charlotte frissonna à l'idée que des ombres puissent l'attaquer ici, à l'endroit où elle se sentait le plus en sécrurité... surtout avec Kolth. Et voilà. Ses joues se remirent à brûler.
Dès son premier jour de classe, elle avait remarqué le jeune garçon. Il avait environ le même âge qu'elle et avait si fière allure! Il semblait déterminé, comme un capitaine! Bon, elle ne prêtait pas attention au fait qu'en classe, il était paresseux, mais pour elle, c'était l'homme parfait. Il était si beau...

Une grande main la poussa délicatement. La voix ferme d'un professeur ordonna à la foule de s'éloigner et de retourner à leurs occupations. Obéissante, Charlotte recula doucement. Les gens se mirent à se disperser, prêt à ragoter entre eux. À un mètre ou deux d'elle, Kolth était toujours là, près des servantes. Elle ne put s'empêcher de l'observer. Elle voulait voir ce qu'il allait faire! Sa réaction! Non, en fait, elle ne voulait que l'observer. Peut-être allait-il la remarquer? Et évidemment lui demander sa main? Non! Charlotte secoua doucement la tête.

Un autre s'élève s'approcha de Kolth, curieux de la situation. Le garçon lui proposa alors de venir avec lui, dans une chasse aux fantôme. Les yeux de Charlotte s'aggrandirent. Il allait chercher le fantôme?... Woah... Il est si courageux! Elle ne fut pas surprise de voir son ami se désister de la sortie. Oh... mais Kolth semblait déçu maintenant... Charlotte se mit à réfléchir rapidement. C'était le moment où jamais. Elle prit une grande inspiration et s'avança avec assurance vers les deux garçons.

-Je veux venir, moi!

Et voilà, c'était fait. Elle contenait du mieux qu'elle pouvait son petit coeur qui battait à tout rompre. Et voilà qu'il lui souriait en plus? Oh la la ... Il s'approcha quelque peu et lui adressa même la parôle... Charlotte ravala sa salive, réfléchissant à toute allure. Puis, hop! Sauvée par la cloche!... Ou plutôt par la mère de Kolth, qui l'appellait, au loin.

**

Lorsque l'heure du coucher sonna, Charlotte eut du mal à s'endormir. Les yeux grands ouverts, elle ne pouvait s'empêcher d'idéaliser cette soirée. Puis, d'un autre côté, son petit coeur battait encore si fort! Elle se tourna, se retourna dans le lit plusieurs fois. Les minutes passèrent, les heures passèrent. Incapable de dormir, Charlotte fit au moins l'effort de fermer les yeux.
Soudain, la voix de Kolth la surprit. Elle ouvrit les yeux d'un trait et se tourna vers lui, qui était accroupi près d'elle, une main sur sa bouche. Elle ne fit même pas l'effort d'enlever sa paume de ses lèvres. Elle fixa Kolth pendant quelques secondes, puis il la laissa sortir de son lit. Charlotte se redressa et déposa les pieds sur le sol froid. Elle se leva, sa tunique blanche de nuit suivant ses mouvements. Doucement, elle suivit Kolth jusqu'au lit de son camarade, le trouillard. Alors qu'il tentait de le réveiller, Charlotte priait qu'il ne vienne pas.
Il se trouve que les dieux étaient de son côté, cette nuit... Kolth se retourna et fit signe à Charlotte de le suivre hors des dortoirs. Arrivés dans le couloir, il se tourna, un sourire aux lèvres. Une avalanche de questions s'ensuivirent... Ne quittant pas les alentours des yeux, car c'était quand même ça le but, ne pas se faire repérer, elle répondit doucement:

- Je m'apelle Charlotte, enchantée...

Elle fit un petit sourire furtif avant de remarquer qu'il tendait la main vers elle. Charlotte écarquilla un peu les yeux, sentant le feu sur ses joues. Elle hésita puis déposa sa main dans la sienne. Il la serra fort, un grand sourire aux lèvres. Elle fit de même, aux anges.
De sa main libre, Kolth sortit un parchemin où semblait être illustré un plan du château. La fillette était presque étonnée! Alors le garçon avait vraiment pris cette histoire au sérieux! Il se mit à lui parler des Ombres, de sa maman Archimage. Observant le plan, elle n'écoutait qu'à moitié. Avec regret, Charlotte le vit lâcher sa main pour attraper une torche au pasage. D'après le plan, ils allaient arriver devant les escaliers du sous-sol, d'ici quelques minutes.

**

Lorsqu'ils arrivèrent aux escaliers, Charlotte ne put s'empêcher de regretter un tantinet sa décision d'accompagner Kolth. En bas, c'était tout noir. Elle se retourna vers son camarade et acquiesça: "Prêt?"
Ils descendirent ensemble les marches, doucement. Maintenant, seule la torche les éclairait. Après quelques minutes qui semblèrent interminables, ils arrivèrent en bas. Plus ils descendaient, plus ils avaient la sensation d'étouffer. Il faisait chaud, très chaud, en bas. Heureusement, la torche n'était plus vraiment utile étant donné que le sous-sol était lui-même bien éclairé par d'autres torches. Une énorme statue d'une déesse quelconque gisait dans le coin de la pièce, entourée d'objets poussiéreux et quelques livres. Une remise, en quelque sorte.
Charlotte se tourna vers Kolth.

-Et maintenant? Que fait-on?

Elle se distança légèrement de son compagnon, cherchant des indices dans l'énorme pièce. Tout semblait en ordre... Après tout, un fantôme n'aurait pas déplacé tout sur son passage. Au fond du sous-sol, Charlotte sentit une odeur brûlée. Elle regarda autour d'elle. Pas de trace de feu, par-contre...
Puis, elle remarqua sur le sol, une trainée brûlée, noirçie. Elle se mit à suivre la trainée d'un côté, qui la ramenait aux escaliers. C'était une piste! Elle se tourna vers Kolth:

-Regarde, Kolth... Depuis les escaliers, il y a un sentier de sol brûlé...

Elle pointa en direction de là où elle l'avait trouvée.

-Le sentier continue son chemin jusqu'au fond là-bas, où elle traverse une porte.

En effet, plus tôt, elle avait remarquée que sur la dernière porte du sous-sol, il y avait une partie brûlée. Elle émit un large sourire à Kolth:

- Une piste !

HRP:
Anonymous
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Ven 24 Juin 2016, 12:20
Charlotte. C’était un nom… Bien? Il ne savait pas pourquoi, mais cela le rendait de bonne humeur. Il y avait des noms comme ça, non? Certains n’inspiraient pas du tout, d’autres semblaient plutôt bien. C’était étrange à expliquer, mais bon. C’était un peu comme avec les gens. Parfois certains inspiraient, d’autres non. Bref, tout ceci pour dire qu’il aimait bien son prénom. Il se demandait bien quel effet le siens faisait aux autres. Bien que le fait de ne pas plaire à quelqu’un lui faisait ni chaud ni froid, il préférait tout de même se sentir apprécier que le contraire. Qui pouvait bien aimer particulièrement ce faire détester de toute façon?

Il attendait donc de voir ce que pensais Charlotte de son plan et fini par lui relâcher la main. Il ne remarqua aucunement le fait qu’elle avait les joues rouges. De toute façon, bien que sa vue était très bonne, c’était simplement le genre de chose à laquelle il ne portait pas réellement attention. Du moins, clairement pas en ce moment. Kolth pouvait savoir beaucoup de choses et en ressentir étrangement beaucoup venant des autres, mais pas ce genre de chose. C’était bien trop compliquer.

Bon. Le plan n’était pas absolument nécessaire pour le moment, mais il pourrait leur être utile prochainement. On ne savait jamais. Il avait un excellent sens de l’orientation en forêt, mais dans un Château? Ce n’étais pas toujours évident de se repéré non plus. Et puis, personnellement, il n’était jamais allé dans les sous-sols, alors valait tout de même mieux avoir quelque chose sous la main si jamais ils n’étaient plus sure de leur chemin plutôt que de perdre leur temps à tourner en rond, non?

Bref, ils se remirent en marche vers ces fameux escaliers qui se dessinaient devant eux. Kolth avait bien entendu pris les devants pour les descendre. Après tout, c’était lui le garçon et puis il était persuadé d’être aussi le plus fort, sans compté que lui, il voyait dans le noir malgré la présence de la torche. Sa vue était donc plus sûre, en plus de ses autres sens. Aussi, il était toujours du genre à prendre les devants, alors même s’il n’y pensait pas vraiment outre mesure, il le faisait naturellement. Il ne comptait pas envoyer Charlotte comme ça, en avant, alors qu’il pourrait lui arriver quelque chose. Même s’il ne la connaissait réellement que depuis peu, il s’en voudrait énormément.

Alors qu’ils descendaient, il était aisé de ressentir un fort changement de température. C’était tout de même étonnant, puisque généralement dans les sous-sols il y faisait plus froid et humide. Là, c’était le contraire. L’air y était presque étouffant et il y faisait chaud, bien que cela ne dérange pas nécessairement le jeune Berserk.

-Bizarre la température. Habituellement, il fait plus frais dans les sous-sols et c’est humide, mais là c’est sec et chaud. Sans compter que dans les histoires de fantômes, les gens parlent de courants froids, ou de choses dans le genre...

Dit-il en avisant la statuette avec curiosité alors que Charlotte s’éloignait un peu, visiblement sur une piste. Il pointa un peu son nez en l’air, car il y avait une odeur difficile à décrire et il tentait de capté la source de celle-ci. Ce n’étais pas exactement une odeur de brûler, comme du bois brûler. L’odeur était… Différence de l’odeur de calciné qu’il avait déjà sentie auparavant et elle n’était pas si appétissante non plus. Il baissa les yeux et avisa la trace alors que son amie revenait pour venir le chercher en lui indiquant qu’elle avait trouvé un indice. Soit cette trace, qui allait vers une porte bien précise, tout au fond.

Évidemment, Kolth la suivis rapidement, mais évidemment, ils s’arrêtèrent devant celle-ci et sans la moindre hésitation, le jeune élève porta sa main à la poigner pour l’ouvrir. Verrouiller. De plus, il rapporta sa main vers lui avec curiosité. La poigner était bouillante et il avisait sa paume pour s’assurer qu’il n,avait pas de trace de brûlure, car sa avait tout de même chauffé.

-La poigner est brulante…

Il fouilla dans sa poche et en sortie un petit morceau de métal qu’il enfila dans la serrure, tout en tournant la poigner par moment, faisant fi de la haute température de celle-ci qui de toute façon, devenait progressivement moins bouillante. Il tentait de crocheter la serrure, mais il avait un peu de mal. Ce n’était pas sa première expérience, mais il avait encore besoin de beaucoup de pratique. Il avait la forte impression qu’ils étaient sur la bonne voie et que ce qu’ils cherchaient était quelque part derrière cette porte et plus encore, que cette chose, ou ce fantôme, était passé il n’y avait pas si longtemps.

Clic.

Puis, avec un sourire triomphant, il poussa la porte de sa main qui s’ouvrit lentement sous un grincement un peu sinistre, mais que l’expression du jeune Berserk brisait totalement. Il se redressa vivement en enfouit ce petit bout de métal dans sa poche de nouveau. C’était vraiment pratique et il fallait avouer qu’il était fier de lui, car cela n’avait pas trop mis de temps, contrairement à son dernier essai. Jetant un bref regard vers Charlotte, comme pour s’assurer qu’elle comptait toujours continuer l’aventure. Cette fois, aucune torche n’éclairait ce nouveau couloir. Heureusement qu’il y en avait dans les alentours. Kolth laissa son amie en choisir une, alors qu’il c’était déjà un peu engouffrer dans la pénombre afin de laissé son regard s’y habituer, ce qui ne fut pas très long. Il en profita aussi pour chasser du revers de la main quelques toiles d’araignées. Ce qui le frappa surtout, fut l’odeur encore plus perçante que plus tôt, au point où il grimaça un moment en se bouchant le nez. Il avait les sens aiguisé, déjà qu’il percevait des odeurs que les humanoïdes ne percevaient pas nécessairement, là, c’était fort et donc, bien pire pour lui. Il se retourna donc un moment vers Charlotte, alors que ses yeux reflétaient les lueurs de la flamme qu’elle tenait.

-L’odeur est affreuse.

Il n’était pas de ceux qui avaient le cœur sensible dans la vie, mais il dû se faire violence pour repoussé un haut le cœur le temps de s’habituer et de ce remettre à l’ordre. Il pinçait toujours son nez. Il ne se considérait pas prêt mentalement à supporter l’odeur. Ils s’engouffrèrent donc dans les couloirs sombres alors qu’il eut une hésitation, pour sortir son plan et le regarder, le positionnant de façon à ce que Charlotte aussi puisse le voir.

-Euh… C’est moi qui ne sais plus lire un plan, ou le couloir n’est pas là? C’est étrange, le plan que j’ai n’est pas si vieux et ce couloir semble vraiment l’être… Pourquoi il n’y serait plus, tu as une idée, toi?

Alors qu’il pausa sa question, il crus percevoir un mouvement furtif du coin de l’œil, plus loin dans le couloir. Évidemment, Kolth tourna vivement la tête en cette direction. La fourrure le long de sa colonne vertébrale s’hérissa malgré lui. Il ne savait pas réellement pourquoi son corps réagissait ainsi, mais dans sa tête, il savait que la porte était verrouillé. Alors c’était soit quelqu’un qui étaient passé par un autre endroit, soit un fantôme. Il avait retiré des toiles d’araignées devant lui, personne n’étais passé par cette porte…

-J’ai vu un mouvement plus loin, tu l’a vue toi? Je crois qu’on est vraiment dans la bonne voie parce-que personne n’est passé par ce couloir avant nous. C’est impossible, il aurait brisé les toiles d’araignées. Alors soit il y a un autre passage qui mène plus loin, ce qui n’est pas impossible, soit ont à trouver le fantôme…

Sur ces paroles, Kolth avança. Ses pas étaient assurés et il n’avait aucunement peur. Il savait environs à quel niveau il avait vue l’ombre et il comptait bien se rendre à cet endroit afin qu’ils investiguent ensemble sur les théories. Il se demandait si Charlotte aussi en avait et bien entendu, les attendaient si jamais. Il n’était pas un professionnel niveau spectre. D’ailleurs, il lui jeta un bref coup d’œil. Elle ne semblait pas autant rassurée que lui, ce qui lui arracha un bref sourire.

-Tu as peur? T’en fait pas, ça va aller.

Il lui tendit gentiment la main. Peut-être que sa la rassurerait de la lui tenir et lui par ce contact, pourrait lui transmettre un peu de sa confiance peut-être? C’était sans doute mieux qu’ils se tiennent ainsi au cas où ces couloirs leur jouait des mauvais tours ou tout simplement qu’un truc ce produisait. Il ne voulait pas non plus perdre Charlotte. Il s’en voudrait vraiment beaucoup. Bon, il ne l’aurait pas fait avec un garçon, parce-que les garçons c’était fort et qu’ils n’avaient pas besoin de ce tenir la main entre eux, mais il savait que les filles aimaient bien cela. Comme sa maman, qui voulait encore lui tenir la main. Il le faisait, ça lui faisait plaisir.

-Dis, tu es entré dans l’ordre pour qu’elle raison? Tu as un pouvoir spécial? Tu viens d’où?

Oui, pourquoi ne pas lui demandé un peu de parler d’elle. Il ne la connaissait pas et c’était un bon moment pour le faire, non? Et puis, cela pourrais la détendre si elle avait un peu peur. De toute façon, ils étaient venue investiguer sur un fantôme, il n’y avait aucune règle qui les obligeait à ne discuté que de ça.
Anonymous
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Ven 24 Juin 2016, 14:20
Arrivés devant la grande porte de bois, Charlotte hésitait. À en juger par la température, peut-être était-il dangereux de s'aventurer plus loin? Peut-être devraient-ils se contenter d'avertir quelqu'un? Elle se tourna vers les escaliers, là où la piste noire débutait. Il y avait quelque chose de l'autre côté de cette porte, c'était évident. Elle n'eut même pas le temps de dire quoi que ce soit que Kolth tentait déja d'ouvrir la porte. Un grésillement provint de la poignée. Charlotte écarquilla les yeux en remarquant un peu de fumée s'échapper de la main de son camarade.

Charlotte ne put s'empêcher de prendre ses mains pour les vérifier. Elles étaient très chaudes, mais pas de traces de brûlures. Elle releva les yeux vers Kolth, bouche bée. Puis, gênée, elle lâcha ses mains et baissa les yeux. Kolth sortit de sa poche un petit morceau de métal qu'il enfila dans la serrure. Il... IL CROCHETAIT LA SERRURE? Charlotte observa autour d'elle pour s'assurer que personne ne les avait suivis. Elle retourna son regard vers la technique de Kolth. Impressionnant...

Clic.

Charlotte releva la tête vers Kolth, un franc sourire sur les lèvres. Elle laissa celui-ci pousser la porte, apeurée qu'elle ne se brûle. Un long grincement résonna dans le sous-sol. Le couloir qui s'offrait à eux était sombre, trop sombre pour que Charlotte ne puisse voir quoi que ce soit. Elle se tourna et prit la torche la plus proche. Kolth était déja parti à l'aventure, dans la noirceur absolue. Charlotte le rattrapa rapidement, torche en main. Elle ne put s'empêcher de retrousser son nez alors qu'une odeur désagréable envahissait l'espace. Kolth s'arrêta soudainement et se retourna vers elle. C'était le silence absolu. Il n'y avait que le bruit crépitant de sa torche. Elle et lui. Kolth fit remarquer à quel point l'odeur était affreuse. Elle acquiesça silencieusement.

Ils se remirent en marche, prêt à affronter l'odeur en question. Le coeur de Charlotte battait à la chamade; ils étaient prêt du but, elle le sentait. Elle appréhendait avec peur la vérité. Étais-ce vraiment un fantôme? Un dragon? Après quelques minutes, Kolth s'arrêta et sortit son plan. Charlotte, qui le suivait à la queue leu leu, se rapprocha de lui pour voir le plan elle aussi. Kolth fit remarquer que leur localisation n'était pas présente sur le plan. La fillette fronça des sourcils. Il avait raison.

-Tu ne sais pas quand la carte a été faite? Peut-être que c'est une nouvelle aile qui fut construite sous le château, récemment?

Elle fit une pause, réfléchissant à toute allure. Peut-être étaient-ils les premier à s'aventurer dans ce couloir? Non, certainement pas.

- Ou alors....

Kolth tourna violemment sa tête vers le couloir. Charlotte se tut, un peu apeurée. Il avait vu un mouvement? Elle frissona légèrement, ravalant sa salive. Son camarade expliqua sa théorie, selon laquelle personne n'était venu ici depuis un bon moment; ou bien c'était un fantôme, ou bien il y avait d'autres voies de se rendre ici. Dans les deux cas, il y avait quelque chose ici. Kolth, courageux, se mit à avançer en direction du mouvement. Charlotte était rassurée par son assurance. Il ne pouvait rien lui arriver, avec lui. Non, rien. Elle en était persuadée. Légèrement recroquevillée toutefois, Charlotte semblait calquer les pas de Kolth, très près de lui. Il se tourna vers elle, conscient de son état d'esprit. Il lui fit un sourire auquel elle répondit, le coeur allégé.

Il tenta de la rassurer en lui tendant gentiment sa main. Charlotte sentit son coeur prête à exploser, folle de joie. Elle prit sa main délicatement; elle était encore chaude. Comme si il lui transmettait son état d'esprit, la fillette se redressa, marchant au rythme de son camarade. Ils marchèrent quelques minutes, dans un silence presque totale. Kolth se mit alors à lui poser des questions. Charlotte ajusta son ton de voix pour qu'il soit doux et non repérable par de possibles ennemis:

- Je suis entrée dans l'Ordre car ma grand-mère tenait à ce que j'y aille.. Comme mon grand frère, qui est lui aussi un chevalier ici.

Elle baissa les yeux, comme honteuse.

-Maman m'a dit qu'il avait de grands pouvoirs et qu'il était impressionnant... Moi? ... Je n'ai que le potentiel, j'imagine. J'ai surtout la force d'un chevalier, je penses... J'ai beaucoup travaillée avec maman dans les champs, ce qui m'a donné de bons muscles ! Je viens de Diamant !

Charlotte émit un large sourire.

-Et toi? Ta maman est un archimage ici, non? Tu dois avoir vécu toute ta vie dans le château, non?

La jeune fille était rassurée par la conversation. Elle oubliait un peu la raison de leur aventure, à vrai dire. Ils tournèrent le coin pour arriver directement face à un autre escalier. Charlotte prit une grande inspiration et se tourna vers Kolth.

-Peut-être que.. La Chose est allée en bas?

Elle serra la main du garçon un peu plus fort, puis ils descendirent les marches, torche en main. La descente était longue et encore plus sombre. Charlotte se mit même à penser, que peut-être ils descendaient jusqu'aux Enfers. Plus ils descendaient, plus Charlotte semblait entendre un bruit. Comme si quelqu'un venait tapper le mur près d'elle. Pourtant c'était des fondations de pierres! Charlotte tentait de regarder un peu autour d'elle, mais elle ne voyait rien du tout. Elle se demandait si Kolth l'entendait, lui aussi?

Ils arrivèrent finalement en bas. La pièce était elle-aussi éclairée. C'était une très grande pièce vide où l'air était encore plus suffocant. Le bruit devenait de plus en plus fort. Elle éteignit sa torche en l'écrasant sur le sol, fait de terre. Ils étaient au plus bas étage du château. Charlotte se tourna vers Kolth et ouvra la bouche pour dire quelque chose mais les sols, les murs se mirent à trembler frénétiquement. Un séisme??!

Charlotte se blottit contre Kolth, apeurée par ce qui semblait être un séisme. Les tremblement devenaient de plus en plus forts ! La secousse les firent basculer sur le sol. BAM !
Soudain, Charlotte vit avec horreur quelque chose sortir du sol. Un monticule de terre se forma puis quelque chose d'orange vif pointa le bout de son "nez".

-C'est... C'est un ver??

En effet, le monstre qui venait de sortir du sol avait la forme d'un énorme ver de terre, large d'environ un pied. Alors qu'il rampait vers eux, Charlotte lâcha la main de Kolth et se releva, comme pour mieux observer. La créature voyait-elle? Le ver semblait long de plusieurs mètres et si on excluait le bout, là où la "tête" devrait être, tout le corps était recouvert de caillous. Le ver était maintenant complètement sortit de sous-terre. Il y eut un moment de silence puis la bête chargea. Vers eux.

-KOLTH! , hurla Charlotte

N'hésitant pas une seule seconde, la fillette attrapa le bras de son camarade et l'attira vers elle avec une force incroyable grâce à l'Adrénaline. Elle se mit à courir, Kolth derrière elle. Que faire, que faire, que faire?!

Charlotte dut bien vite se rendre à l'évidence que le couloir n'était pas sur le plan pour la seule et unique raison qu'il avait été banni.

Courant à vive allure, elle tourna la tête pour voir le ver se tourner vers eux. Vite, vite, il faut penser ! Elle fit un regard bref vers Kolth, qui courait derrière elle. Son épée ! Elle ouvrit de grands yeux et cria:

-Kolth! Ton épée !

D'un oeil paniqué, elle observa de nouveau le ver qui sembait se fier aux vibrations. Elle changea de direction, entrainant Kolth avec elle, puis s'arrêta complètement. Le ver fonça directement dans le mur où ils étaient, quelques secondes plus tôt. La créature se recula et secoua la "tête". Il semblait analyser la pièce afin de perçevoir des mouvements. Elle jeta un oeil à Kolth, tentant de reprendre son souffle. Il était évident que l'épée allait se briser si il frappait le corps de pierre. Mais peut-être s'il attaquait la tête directement? Ou serais-ce mieux de juste partir et avertir un mage?
Anonymous
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Ven 24 Juin 2016, 22:23
Alors qu’ils marchaient vers l’endroit où il avait vu une ombre passé en attendant les réponses de Charlotte, il songeait à la carte. Il n’avait aucune idée de quand elle avait été dessiné, mais une chose est sûre, cela faisait sans doute quelques années tout au plus. Kolth l’approcha d’avantage de son visage afin de s’assurer de ne pas avoir raté quelque chose, comme si ce geste allait réellement l’aider tout en marchant. Il la tourna même un court moment afin de voir s’il n’avait pas louper un truc, une date peut-être, mais rien. La date d’édition du livre dans laquelle il l’avait arraché lui donnerait bien entendu la réponse, mais là, il ne l’avait pas sous la main.

Puis, Charlotte lui répondit. Il l’écoutait attentivement, tout en fixant l’obscurité droite devant. Les reflets de la torche contre les parois donnaient parfois l’illusion que quelque chose s’y trouvait, mais ce n’étais pas le cas. Malgré l’affreuse odeur, Kolth avait dû se faire à l’idée de relâcher son nez après un moment, mais il refusait de bien vouloir remplir ses narines et de prendre la peine de filtrer l’air pour y déceler quelque chose, bien qu’il le faisait malgré lui jusqu’à un certain point. D’ailleurs, en y pensant, il le fit et se contenta de grimacer de dégout. C’était comme si l’odeur pestilentielle se rendait jusque sur sa langue, puis dans sa bouche et sa gorge. Il reteint un nouveau haut le cœur, parce-que bon, ce serait vraiment gênant de vomir comme ça devant sa camarade qui elle ne semblait pas si incommodée que lui, même s’il savait que c’était surement parce-qu’il avait un loup en lui, cela ne justifiait peut-être pas la chose.

Puisque pour un garçon il était capable de faire plusieurs choses en même temps, les propos de Charlotte l’avaient intrigué. Si elle avait un frère dans l’Ordre, il l’avait peut-être vue? Il espionnait beaucoup les Chevaliers et les Écuyer qui s’entraînaient, c’est de là qu’il avait pris la grande majorité de ses idées d’enchaînements, même s’il avait aussi beaucoup improvisé de lui-même.

-Comment ça, pas le potentiel? C’est qui ton frère? Et c’est déjà super bien si tu es forte! Un Chevalier, sa doit être en forme! Je suis sûr que tu seras une excellente Chevalière, moi! Et Diamant? Woah, c’est un jolie Royaume il parait. J’aimerais bien un jour le visiter. Est-ce que ta famille te manque un peu? Crois-tu qu’ils vont venir à l’attribution, quand tu seras Écuyère? Je suis sûr qu’ils seront fiers de toi.

Il lui fit un sourire et détourna la tête un moment, comme s’il scrutait la noirceur avec attention, resserrant un peu la main de son amie, comme pour l’incité à ralentir un peu, puis, comme si tout était sous contrôle, il reprit normalement, relâchant un peu son étreinte, sans lui lâcher la main. Il sentait que cela la rassurait et peut-être même que cela lui faisait plaisir. Les filles étaient drôlement faite, mais bon, Kolth aimait bien faire plaisir et protéger les autres, alors il voulait bien ce prêter au jeu avec Charlotte. On avait un esprit de Chevalier ou pas, ein!

-Et puis tu sais, moi,  je n’ai aucun pouvoir magique en tant que tel et en plus, j’ai beaucoup de mal avec les pouvoirs de base... Peut-être que parce-que je peux devenir un loup que c’est comme un pouvoir pour eux, tu sais, comme les métamorphes… Mais je ne suis pas pareil pareil… Et je ne sens pas que c’est comme de la magie. C’est juste… Moi? Maman dit qu’elle ne sait pas trop ce que je suis, mais que je lui ressemble sur une tonne de points. Dans tous les cas, ont apprend des trucs... Il parait que je suis plus résistant sur certaines choses. Je n'ai jamais été malade, par exemple. M’enfin, ce n’est pas ma vrai mère. Elle m’a trouvé. Elle me l’a annoncé un peu avant mes huit ans, mais je crois que je le savais déjà. Pour moi, elle reste quand même ma maman. Elle prend soin de moi, me montre plein de choses et elle m’aime vraiment beaucoup. Elle m’a trouvé dans la forêt de Turquoise dans les bras de ma maman biologique morte en me donnant la vie. Alors j’imagine que je pourrais dire que je viens de là. Et non, je ne vis pas au Château. Puisque ma mère est Archimage, ont vis à la Tour des Mages, dans ses appartements.

Il lui jeta un autre coup d’œil avec un bref sourire. L’histoire de sa naissance n’étais pas très rose et plutôt répugnante en soit, mais le jeune Berserk ne la connaissait pas si en détail que cela. Déjà le fait de mentionner qu’l avait été trouvé dans les bras de sa mère était une chose assez troublante en soit pour certain. Pas pour lui. Même si Leah lui aurait expliqué en détail, cela n’aurait rien changé pour lui et tant mieux, car ils les auraient sans doute fournis sans mesurer la sensibilité des esprits à qui il le mentionnait.

Puis, alors qu’il avait terminé sa phrase, ils tournèrent un coin et arrivèrent de nouveau devant un escalier qui descendait encore. Instinctivement, il tourna la tête à l’opposé pour n’y voir aucun autre couloir. Ainsi donc… Ce qu’il avait vue passer était sans doute un fantôme. Il était impossible d’envisager pour lui le contraire maintenant. Un passage secret peut-être? Il baissa les yeux. Rien. Seulement des toiles d’araignées et de la poussière. Avant de descendre, il y étira son pied. On voyait presque la trace… Quelqu’un aurait fait des empruntes et aussi, aurait détruit les toiles en y passant. Alors, il commençait de plus en plus à croire aux fantômes. Il avait toujours eut un doute sur leur existences, mais, en avoir de plus en plus d’éléments impossible à trouver pour prouver le contraire avaient un certain effet sur sa croyance.

Bref, ils descendirent doucement les escaliers. Charlotte avait resserré sa prise contre sa main. Signe qu’elle était nerveuse. Lui, il ne l’était pas. Il était plutôt concentré à essayer de comprendre l’origine possible du son qu’il entendait. Il était assez fort et semblait venir d’un peu partout. Du sol, des murs, etc. Son amie aussi l’entendait, car elle sursautait presque à chaque fois. Une fois arrivé sur le nouvel étage, Kolth fut surpris d’y voir des torches allumé. Qui pouvait bien les avoir allumés? Il y avait encore cette trace noire sur les murs, mais cela ne lui donnait aucunes réponses aux questions qu’il avait en ce moment. Alors que la jeune élève éteignait sa torche, le sol se mit à trembler soudainement et de plus en plus fort. Charlotte se blottis contre lui et ainsi le restreignait dans ses mouvements. Elle le serait plutôt fort. Il allait gentiment la repoussé pour pouvoir au moins avoir les deux mains libre, mais ils basculèrent alors que le sol semblait se dérober sous leurs pieds. Dans la chute, l’épaule de Kolth cogna durement le sol, ce qui lui arracha une grimace de désapprobation. Au moins, Charlotte ne c’était pas blessé car dans la chute, il l’avait serré contre lui afin de la protéger, d’où l’épaule blessé.

Puis, quelque chose sortie du sol. Le jeune Berserk se contenta de jouer de coups de pieds pour trainer le duo et s’.éloigner de la chose, alors que celle-ci hébergeait et semblait plutôt menaçante. Quoi? Un vers? Un vers de terre voulait les bouffer? D’accord, il était plutôt immense, mais l’ironie de la chose lui arracha malgré la gravité de la situation un sourire. Charlotte finit par se relever et il allait faire de même, non sans poser une main sur son épaule endolorie. Il allait bondir lorsque la bête chargea, mais son amie hurla son nom et le déséquilibra en le tirant fortement vers elle. Bon d’accord. Il voulait bien qu’elle l’agrippe comme un koala quand elle avait peur, mais de là à l’agripper pour tout et pour rien, il appréciait moins. Il était capable de se lever tout seul et cela aurait pu être dangereux. S’ils seraient tombés? Ils seraient déjà morts.

Il poussa un grognement de désapprobation lorsqu’elle l’agrippa et le traîna presque derrière pour fuir la chose. Surtout qu’elle lui agrippa son bras où l’épaule était sensible. Il se contentait donc de regarder parfois vers l’arrière en analysant la situation. Il ne pourrait pas vraiment le battre en usant de vitesse, car la chose ne semblait pas avoir de yeux, alors, elle les repérait peut-être comme les autres vers, avec les vibrations? L’énervement forcer par Charlotte n’aidait donc pas leurs causes. Il mit la main sur la garde de son épée alors que quelques secondes après, celle-çi hurla de nouveau.

-Du calme! Ce n’est toujours qu’une saloperie de vers!

Fit-il, alors que la créature c’était frapper contre un mur. Oh oui, il avait dit un gros mot, mais sa mère n'étais pas là pour le reprendre. Son épée n’était pas la meilleure. C’était celle qu’il avait prise à un homme qu’il avait tué. Oui oui. Avec l’aide de Valorann. Alors, il ne comptait pas reculer. Jamais. Il n’était pas comme ça. Il n’avait pas peur de la mort. Il ne pouvait pas mourir. De toute façon. Ils étaient bien trop jeunes. Non? Il poussa Charlotte de sa main libre contre les parois des murs alors que la bête chargea vers lui. Kolth bondit sur le côté pour l’évité et, avec l’aide de son épée, frappait les murs sur son passage. Il s’éloigna un peu de Charlotte, la laissant seule un moment afin d’attirer la chose plus loin. Pour ce coup, il aurait besoin d’espace. La bête le suivait maintenant et, lorsqu’il jeta un coup d’œil par-dessus son épaule, il nota que celle-ci ouvrait la gueule et ce qu’elle semblait contenir et vouloir cracher ne lui disait rien qui vaille. Il évita un jet de feu de justesse. Il avait senti la chaleur lui lécher la peau. Puis, celle-ci chargea en sa direction pour le dévorer. C’était ce qu’il voulait. Cette fois, il s’écrasa au sol tel un chiot et planta son épée en biais juste au-dessus de lui, s’aidant de la paroi du mur dans l’espoir que rien ne brise. Puis, le silence.

Quelque chose lui brulait l’épaule, cette même épaule. Cela le força à ouvrir les yeux. Il voyait le noir. Il était mort? Ah non, il était presque dans la gueule de la chose et sa salive bouillante lui dégoulinait dessus. Il finit par ramper hors du petit recoin dans lequel il c’était trouver. Avisant la scène d’où il était maintenant, il réalisa que cela en était fallu de peu. Quelques centimètres à peine et il aurait vue l’intérieur de sa.. Gorge. Si ce monstre en avait une bien entendu. Voyant Charlotte, il leva simplement la main pour lui faire signe qu’il allait bien, non sans continuer son mouvement pour la porter à son épaule qu’il frotta un peu, pour ensuite laissé rouler en faisant de grand cercles lents pour délier ses muscles lors de sa chute précédente. Ce n’étais pas vraiment une blessure, c’était simplement qu’il n’avait pas très bien tombé. Il s’approcha de la bête et l’observa un peu en tentent de tirer pour reprendre son épée, mais un son lui donna froid dans le dos, il fallait l’avouer.

Ce fut un gémissement, un gémissement qui résonnait partout. Qui semblait avoir été soufflé dans son oreille, qui semblait venir du fond du couloir, d’en haut des escaliers, de partout. Il se tourna vivement pour aviser les lieux alors que les torches au loin s’éteignait une par une, comme pour offrir de l’ombre à ce qui s’approchait, mais, ce qui s’approchait semblait dégagée une certaine lueur… Kolth pris la main de Charlotte et la plaça derrière lui, le regard sévère.

-Qui est là?

Demanda-t-il d'un ton ferme.
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Dim 26 Juin 2016, 19:37
Charlotte sentit la main de son camarade la repousser contre le mur, alors que la bête chargeait vers lui. Elle sentit son coeur se serrer mais elle s'empêcha de hurler de nouveau. Kolth avait une épée, lui. Il était beaucoup plus apte à détruire la bête qu'elle. Kolth se mit doucement à longer les murs, ne quittant pas le ver des yeux. Charlotte, de son côté, ne détachait pas son regard du ver, tentant de trouver un Plan B. Le ver suivait Kolth, lentement, prêtant attention aux moindres vibrations que pouvait produire le garçon; c'est pourquoi Charlotte restait immobile. Soudain, le ver cracha un jet de feu! Charlotte ouvrit de grands yeux; la bête chargeait de nouveau!

De sa position, la fillette ne voyait pas grand chose. Ils s'étaient tant éloignés qu'elle les regardait d'une distance d'environ dix ou quinze mètres. Alors que la bête chargeait, elle Kolth s'écraser sur le sol... Puis plus rien. Oh, elle pouvait voir les pieds de son camarade, mais le ver avalait presque le jeune garçon. Le coeur serré, Charlotte retenait sa respiration. Elle ne pouvait s'empêcher de se demander si son ami serait brûlé. Puis, elle pensa à la poignée de porte qu'il avait pris sans se préoccuper de la chaleur. Il allait s'en sortir.... Pas vrai?

Puis, triomphant, elle vit Kolth s'échapper de la gueule du monstre, sans son épée. Voyant que la bête ne bougeait plus, elle réalisa qu'il l'avait planté en plein dans sa gueule. Il lui fit un signe de la main, rien de cassé. Elle émit un large sourire, heureuse. Elle courrut dans sa direction et le prit dans ses bras, sans aucunes gêne. Ils étaient vivants! Ils avaient réussis! Elle sentit Kolth se détacher un peu, frottant son épaule. Elle se détacha, prête à examiner la blessure, mais son camarade se retourna pour tenter de reprendre son épée, ce qu'elle pouvait comprendre. Elle devait probablement lui être cher, et elle se sentirait coupable si Kolth perdait son épée à jamais, à cause d'elle. Elle approcha doucement son camarade, observant le ver. Du liquide orangé semblant très chaud coulait, là où l'épée avait été plantée.

Soudain, un gémissement terrifiant vint aux oreilles de Charlotte et Kolth, provoyant un écho dans la grande pièce où ils se trouvaient. La fillette se tourna, regardant autour d'elle, cherchant la source du son. Les torches, une à une, s'éteignèrent. Près de l'escalier où ils étaient descendus, se trouvait un couloir qu'ils n'avaient jamais eu le temps d'explorer. Quelque chose semblait venir vers eux, de ce couleur. Une lumière orangée se dégageait de la chose. Kolth s'avança et prit sa main, l'attira derrière lui. Cachée derrière son camarade, Charlotte ouvrit de grands yeux alors qu'elle observait La Chose s'avançer lentement vers eux. C'était... Charlotte plissa les yeux, essayant de détailler la chose.

C'était un fantôme!

La fillette avala sa salive. Que pouvait-on faire contre un fantôme? Ni les épées, ni rien ne pourrait battre un fantôme. Elle serra très fort sa main. Le spectre qui avançait vers eux ne semblait pourtant pas méchant. C'était une forme humanoïde, un homme. Il ne portait pas d'armure, il semblait être seulement vêtu d'une tunique de couleur marron, un peu brûlée. Alors qu'il avançait, Charlotte pouvait voir à travers lui, sur le sol, une trainée de cendres, de terre brûlée. Elle ouvrit de grands yeux et chuchota:

-... Kolth! La piste! C'était lui!

Le spectre s'arrêta devant les deux enfants et s'inclina silencieusement. Il avait un sourire très doux et serein, malgré les diverses brûlures que son visage arborait.

- Je m'apelle Fio, mes enfants. Quel est votre nom?

Charlotte hésita un instant. Le spectre ne semblait pas être si méchant. Elle fit un pas sur le côté, afin d'être plus visible aux "yeux" de celui-ci. Elle éclaircit sa voix et dit:

- Je m'apelle Charlotte. Êtes-vous le fantôme responsable de l'incident d'aujourd'hui? Avec la servante?

Fio émit un sourire triste avant de poursuivre:

- Oui, et j'en suis bien désolé. Je suis ici depuis plusieurs décennies, emprisonné dans ce sous-sol. Je n'ai pas toujours la notion du temps et parfois, je dois l'avouer, je m'aventures dans le château.

Le spectre fit un sourire triste.

- J'étais incapable de me rendre sur les plaines de lumières. Je suis descendu ici, il y a plusieurs années, alors que j'étais en charge de la construction d'une nouvelle aile souterraine. Nous avions trouvé un nouveau moyen de chauffer le château pendant la saison froide; c'était toute une découverte! Les vers de feus, vivent sous cet étage, vous voyez? Je penses que vous pouvez imaginer la suite...

Il fit une pause et démontra les diverses blessures qu'il arborait.

-L'accident m'a tué, et je penses qu'on a banni l'entrée de cette aile en construction. Cependant, j'étais incapable de passer aux plaines de lumières. .. Mais grâce à vous, vous mes enfants, je peux maintenant aller rejoindre mes êtres chers et connaitre la paix intérieur.
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Lun 27 Juin 2016, 23:17
Il n’eut aucune réponse lorsqu’il posa la question, du moins, pas sur le coup. Charlotte c’était exclamer et confirmait un peu ce qu’il pensait. Pas pour la piste en tant que tel, juste qu’il n’hallucinais présentement pas et qu’il y avait vraiment quelque chose qui s’approchait, qu’il n’avait pas reçus un coup sur la tête en se battant avec ce vers ou un truc du genre. La chose qui s’approchait avait une silhouette humanoïde, mais n’avait rien d’humain en tant que tel. Il ne faisait aucun son et ne sentait rien non plus pouvant lui donner une piste quelconque sur son identité autre que celle d’un fantôme. Malgré le fait que même les poils sur son dos c’était hérissé contre sa volonté, le jeune Berserk semblait vouloir lutté contre l’idée que c’était bel et bien un spectre. Son esprit logique avait du mal à s’avouer vaincu et tâchait de chercher une réponse, tout simplement.

Il sentie la main de Charlotte serrer d’avantage la sienne. Elle devait être terrifiée. Lui, il était plutôt embêter. Il ne savait pas vraiment quoi faire contre un fantôme, ni encore quoi pensée, bien évidement. Il ne se sentait pas menacer, mais il fallait avouer qu’il n’était pas très à l’aise dans cette présente situation. Il jeta un bref regard vers son épée afin de calculer la distance qui l’en séparait, tout comme les possibilités. Il ne comptait même pas chercher à la rué sur le fantôme. Il n’était pas matériel, cela ne servirait à rien. Quant à sa faible maîtrise des rayons incendiaires, aussi bien ne pas y pensée pour deux raisons bien évidente. La première, il ne les maîtrisait pas du tout et la seconde, le fantôme semblait apprécier le feu ou du moins, ne pas en être affecté. En fait, le seul choix qu’ils auraient serait de prendre la fuite si quelque chose se produisait. D’un autre côté, calculant la distance qui les séparait des étages habités du Château, ils auraient milles fois le temps de se faire tuer. Il avait beau être très rapide, même s’il n’était pas avec la jeune élève, il n’avait étrangement pas grand espoir d’y arriver, mais il essaierait tout de même. Jamais il ne s’avouerait vaincu sans avoir essayé quelque chose.

Alors que Kolth avait reculé de quelques pas malgré lui afin de pouvoir avoir plus de temps pour réfléchir, entraînant doucement Charlotte avec lui, le spectre s’inclina et pris la parole. L’élève arqua un sourcil en l’écoutant, perplexe. Il n’avait pas l’intention de lui donner son nom. Il était souvent enjoué et enthousiaste à ce faire de nouveaux amis, mais la présente situation lui semblait trop étrange pour ne pas faire preuve de prudence. Ainsi, il eut sans doute l’air bien plus farouche que son amie qui elle, s’empressa de lui répondre, tout comme lui demandé si c’était bien le coupable de cette après-midi.

Le fantôme déballa tout et plus encore. Le jeune élève avait écouté son récit sans trop d’émotions et bien qu’il leur explique le tout, il n’avait que d’avantages de questions. Pourquoi restait-il ici? Pourquoi ne pas explorer d’autres horizons? Était-il prisonnier? Pourquoi maintenant il pouvait partir? Non, il ne comprenait pas où il voulait en venir, ni n’arrivait exactement à imaginer la suite de ses sous-entendu. Kolth était complètement nul avec les sous-entendus. C’est pourquoi dans tous les cas, il se contenta de tout simplement écouter de son visage neutre, presque ennuyer. Il allait lui demandé quelques questions, mais le fantpome le pris de cours en leurs disant qu’il était libre. Grâce à eux. Il ne comprenait pas et fini par froncer les sourcils.

-C’est bien chouette tout ça, mais en quoi avoir tué ce vers vous permet d’aller dans les plaines? Il vous y empêchait? Mais il est physique et vous non. Comment est-ce qu’il pouvait faire une chose pareil?

Et pourquoi vous n’avez jamais pensée visiter un autre endroit que le Château? Est-ce que c’est parce-que vous êtes enfermé ici? Et… Et oui, Kolth avait une tonne de question qu’il préférait taire, mais celle-ci était selon lui la plus perspicace. Tout en ayant posé sa question, il observa le spectre de son regard sauvage et, prudemment, s’éloigna un peu de Charlotte pour prendre son épée. Il tira un peu dessus et dû la secouer pour finalement l’avoir entre ses mains. Satisfait, il l’essuya sur son pantalon et la rangea dans son vieil étui.

Le fantôme était toujours là et n’avait toujours pas répondu à sa question. Kolth le détailla le plus possible et remarqua cette fois un étrange rictus sur son visage.

-Tu es intelligent...

Étrangement, son assurance avait légèrement baissé d’un cran. Pas qu’il était devenu poule mouillé d’un coup, mais plutôt qu’il avait l’impression que ses questions n’avaient pas vraiment plus. Les professeurs étaient du genre à lui dire des trucs dans le genre, avant de lui reprocher quelque chose ou simplement de le punir. Lentement, il se rapprocha de Charlotte, ses oreilles plaquer contre le crâne.

-En fait, je crois que je parle trop…

Il fit un petit sourire qui dévoila ses crocs. Son air tentait presque de contredire le fantôme. Non, il n’était pas intelligent. Non, il ne comprenait pas lentement que ce qu’il racontait plus tôt était sans doute faux. Non… Il n’était pas prisonnier de ce vers, c’est peut-être lui qui les gardaient prisonnier… Et le ‘’les’’ de plus tôt l’inquiétait un peux. Il jeta un bref regard à Charlotte, un regard qui en disait long, puis, il attarda son regard vers les escaliers. Valait mieux sortir d’ici. Le fantôme avait recommencé à s’approcher.

-Et puis c’est bien tout ça, mais il se fait tard et ont à cours demain. Il faudrait qu’on aille se coucher, vous voyez. Alors euh. Je vous souhaite un excellent séjour dans les Plaines…

C’était très étrange à dire. C’était le genre de truc qu’il c’était déjà imaginer dire à un ennemi en le tuant, pas à un fantôme. Sans trop attendre, il agrippa la main de Charlotte et l’invita à le suivre alors qu’il restait entre elle et le fantôme, ne lui faisant tout de même pas dos. Celui-ci poussa un hurlement atrocement fort, faisant sursauter le Berserk qui lâcha la jeune élève et posa vivement ses mains contre ses oreilles, grimaça de douleur. Son ouïe! Sa pauvre ouïe sensible de canidé! Il sentie quelque chose l’agripper et le soulever de terre. Ouvrant les yeux, il avisa le visage du fantôme à quelques centimètres de lui alors qu’il sentait son sang rester coincé au niveau de sa tête. Il le tenait par la gorge?! Sa brûlait! Réalisant la chose, Kolth se mis bien entendu à se débattre, ayant comme réflexe de poser ses mains sur les bras du fantôme. Évidemment, ses gestes ne touchaient rien.

-Je voulais que vous me suiviez sans histoire. Cela aurait pu bien ce passé. Je veux dire, votre mort aurait été rapide et vous seriez resté ici, avec moi, pour l’éternité! Mais non, il fallait que tu poses tes stupides questions. Alors voilà. Vous allez mourir, lentement. Très lentement. Surtout toi, tu sembles ne pas brûler aussi rapidement que les autres. Tu as du sang de démon? Umm… Non, curieux.

Le fantôme, avec tout ça, en avait oublié la jeune élève momentanément, ne la voyant nullement comme une menace quelconque. Il pourrait bien en finir avec je gamin en premier, lentement, puis, la tuer elle ensuite. C’était un plan parfait… Tout en songeant à cela, il détacha son regard du Berserk qui se débattait toujours pour voir qu’elle ne se trouvait plus où elle était plus tôt…



HJ:
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Jeu 07 Juil 2016, 11:04
Charlotte se tourna vers son camarade, un oeil arqué. Kolth avait des doutes? Elle reporta son regard sur le spectre, en s'attendant à une explication parfaitement logique. Du coin de l'oeil, elle vit son ami se détacher d'elle pour prendre son épée. La fillette se retourna de nouveau, un peu agacée. Elle n'osait pas parler devant le spectre... Elle se concentra très fort et tenta de lui envoyer un message télépathique:

"Calme-toi, Kolth..."

Elle le fusilla du regard alors qu'il essuyait sa lame. Charlotte sentit un frisson lui parcourir le dos. Le silence. Le spectre ne répondait pas aux questions de Kolth. Lentement, elle se retourna, sur ses gardes. Le fantôme émettait un rictus dérangeant. Un autre frisson parcourut sa colonne vertébrale. Elle recula d'un pas pour se distançer. Tout cela ne sentait pas bon. Oh non! Que faire, que faire? Le cerveau de Charlotte tourbillonnait à toute allure. C'était un spectre, il n'y avait rien à faire... En tout cas, elle était sûre de ne pas pouvoir, elle. Peut-être Kolth? Elle ne quittait pas la créature des yeux, mais sentit son ami se rapprocher d'elle. Il lui murmura qu'il parlait un trop. Elle fit un petit sourire nerveux.

Le spectre s'approchait doucement, sans dire un mot. Il avait un air très confident sur la suite des évènements. Charlotte paniquait un peu. Beaucoup. Son petit coeur battait fort et elle se demandait quoi faire. Elle tentait de trouver une solution, mais ses yeux étaient absorbés par le spectre. Elle ne voulait pas le quitter des yeux. Le moindre faux pas et ils étaient cuits.

Elle entendit Kolth les excuser. Ils avaient cours demain. Oui, oui. Charlotte hocha rapidement de la tête, nerveuse. Elle n'eut pas le temps de rajouter quoi que ce soit que Kolth aggripait déja sa main et l'attirait vers lui. Soudain, la créature hurla. Kolth lâcha aussitôt Charlotte pour boucher ses oreilles, ce que la jeune élève s'empressa de faire aussi. Elle vit le bras du spectre s'allonger et aggriper son camarade. Elle pouvait sentir la chaleur émaner de lui. Il... Il le tenait par la gorge?? Charlotte émit un son de surprise, comme un hoquet. Ses yeux se remplirent d'eau. Non! Pas Kolth! Le spectre n'avait même plus les yeux rivés sur elle, mais  Charlotte restait près de lui. Elle regarda autour d'elle, incapable de trouver une solution. Peut-être qu'un seau d'eau ferait l'affaire? Elle se tourna et examina les escaliers d'où ils venaient. Elle n'aurait jamais le temps de se rendre et de sauver Kolth...

La créature se remit à parler et Charlotte ne put s'empêcher de frissonner de nouveau. Rester en bas avec lui? Non, c'était hors de question. Elle avisa rapidement Kolth du regard avant de se mettre à courrir à toute allure vers les escaliers. Si sa mort était si rapide qu'il ne le prédisait, elle avait peut-être le temps d'avertir quelqu'un. Elle commençait à monter les marches et se retourna, le spectre ne la voyait même plus. Quelques secondes plus tard, le même cri  déchirant retentit. Alors qu'elle arrivait au pallier, elle tenta d'envoyer un message télépathique.

"Mages! J'ai besoin d'aide! Nous sommes au sous-sol, nous sommes en danger!!"

Alors qu'elle retraçait leur chemin, elle reçut une réponse:

"Nous sommes déja en route, Charlotte"

La fillette s'immobilisa car à l'instant même, une porte s'ouvrit et trois mages débarquèrent. Ils s'arrêtèrent eux aussi, un peu surpris. Sans un mot, elle hocha de la tête et se dirigea vers le dit escalier menant à Kolth. Elle ne pouvait pas entendre ce qu'ils disaient, mais elle présumait qu'ils se parlaient télépathiquement. Arrivés à l'escalier, elle les laissa passer devant elle. Les trois mages s'empressèrent de descendre en bas.

Charlotte les suivit doucement; elle voulait voir si Kolth était toujours en vie. Lorsqu'elle arriva en bas, les trois mages se mirent en une position triangulaire, autour du spectre. Celui-ci tenait toujours Kolth. Son camarade semblait contenir sa douleur. Charlotte sentit son coeur se serrer et ses yeux s'emplirent d'eau. Le spectre semblait irrité par la tournure des évènements. Charlotte resta dans les escaliers, afin de ne pas être dans les pattes des anciens.

Les mages se mirent à briller, doucement, puis d'une lueur éclatante. Un halo se formait autour de la formation, de sorte que le spectre et Kolth semblaient emprisonnés dans une bulle. Les yeux des mages devinrent complètement blancs, comme possédés. Le spectre semblait paniqué et commençait même à étrangler le jeune garçon, afin de l'emmener avec lui dans sa chute. Kolth se débattait. Charlotte résistait à l'envie de sauter dans la bulle et faire quelque chose. Bien sûre, c'était un fantôme. Jamais elle n'aurait réussie.

Le spectre semblait de plus en plus souffrir, il se mit à hurler, mais beaucoup plus faiblement qu'auparavant. Il lâcha Kolth, qui retomba lourdement sur le sol, à demi-conscient. Le spectre implosa alors, relâchant des étincelles un peu partout. La bulle disparut et Charlotte sortit de sa "cachette", s'empressant auprès de Kolth.

-Kolth! Kolth!

Elle s'agenouilla près de lui, s'éraflant les genoux au passage. Ses yeux s'emplirent d'eau. Elle prit sa main et la porta contre sa poitrine. Elle pouvait sentir sa main bien chaude, et vivante. Elle émit un large sourire, toujours un peu émotive.

-Ça va... Tout va bien maintenant!

Les mages s'approchèrent et examinèrent le corps de Kolth. L'un d'eux posa une main rassurante sur la tête de Charlotte. Elle leva la tête et vit le sourire chaleureux du mage. Elle répondit par un autre sourire. Elle essuya furtivement une larme qui semblait vouloir perler au coin de son oeil. Elle se leva difficilement. Elle était épuisée. Deux mages s'empressèrent de soulever Kolth pour le transporter jusqu'à la Tour. Ils ouvrirent la marche, puis le mage restant fit signe à Charlotte de passer devant lui, au cas où.

Arrivés tout en haut, leur chemins se séparèrent. Ils transportaient Kolth à la Tour, alors que le mage restant la raccompagnait jusqu'au dortoir. Avec regret, elle observa Kolth s'éloigner, puis se mit en marche, dans la direction opposée. Après quelques secondes de silence, le mage prit la parole:

-Tu sais que c'était une action très dangereuse, n'est-ce pas, Charlotte?

Elle hocha docilement la tête. Elle ne voulait pas mettre le blâme sur Kolth, après tout, il l'avait protégée à plusieurs reprises aujourd'hui. Elle s'attendait à un déluge de châtiments et de cris. Elle entendit le mage s'esclaffer doucement.

-Je n'arrive pas à croire que vous ayez réussis à tuer ce ver. C'est une créature très puissante, tu sais? Et très dangereuse.

Elle leva la tête et vit le mage, avec des yeux brillants. Il... Il était fier? Elle fit un petit sourire. Kolth était vraiment... quelqu'un d'exceptionnel. Elle n'avait pratiquement rien fait. Il ferait un grand chevalier, plus tard. Elle sentit son coeur se réchauffer.

-L'aile a été condamné car il y a très longtemps, nous emprisonnions des traitres, là-bas. Comme tu le sais, nous ne le faisons plus, maintenant. En même temps, nous avions découvert que l'aile allait beaucoup trop bas dans le sol, ce qui envahissait le territoire des vers, que tu as vue. Éventuellement, nos ancêtres ont laissés les prisonniers là-bas, et ont simplement bannis l'entrée de l'aile. Le fantôme que tu as vue, était probablement l'un de ces prisonniers.

Il y eut un silence, puis le mage dit finalement:

-Évidemment, vous méritez un châtiment pour avoir désobéis aux règles, mais je penses que l'expérience en soit a été assez traumatisante pour vous. De plus, nous effectuerons une fouille dès demain pour voir si d'autres spectres s'y cachent. Sans vous, nous n'aurions peut-être pas pensés à cette éventualité, et d'autres incidents se seraient produits.

Arrivés devant la porte du dortoir, ils s'immobilisèrent. Charlotte sentit une vague d'apaisement traverser tout son corps. Le mage lui fit un chaleureux sourire.

-Merci... Allez va, tu as cours demain.

Charlotte s'inclina, avant de s'empresser de rejoindre son lit. Elle était toujours inquiete au sujet de Kolth, mais elle se promit de lui faire une visite, dès demain.

HRP:
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Parandar
Lun 21 Nov 2016, 20:00
Bonjour !

Le RP est-il toujours d'actualité ? Sans réponse elle sera déplacée le 5 Décembre dans les Archives.
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