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[La Tannière] La vengeance est un plat qui se déguste. [Pv]

Invité
Sam 25 Juin 2016, 15:53
Combien de temps avait-il donc quitté, finalement au total? Trois mois? Trois longs, long mois. Cette mission qu’il c’était imposer avait sans doute été la plus difficile et la plus risqué de sa vie, car il aurait pu s’y laissé consumer. Elle n’avait plus rien à voir avec son titre de Chevalier, ni avec les lois, ni quoi que ce soit. Cette mission, il se l’était approprier, car elle lui avait ravivé de vieux souvenirs. Il avait enfin mis la patte sur les geôliers de son enfance. Ceux qui l’avait torturé, ceux qui l’avait traité comme un animal, un monstre, oui. Ceux qui avaient tenté de le brisé, de toutes les façons possible et imaginable. Comment Xerkh pouvait-il mettre tout ceci de côté, en revoyant de nouveau le visage de ces hommes? Le meilleurs moyen de les retracer, de les rassembler, avait été de jouer de nouveau le jeu, comme à cette époque où il n’était qu’un gamin, qu’un chiot. Ils voulaient un monstre, il leur en avait donné un et ce, sur un plateau d’argent.

Il avait payé cher cette vengeance, mais ô combien délectable elle fut lorsqu’il vit le bout de ce passage obscur dans les méandres de son esprit. Là où il avait disparue, pour laisser la bête en lui faire le travail. Les blessures qui recouvraient son corps étaient graves, mortelles, mais il avait survécu. Car il ne pouvait mourir que s’il le voulait bien. Il y avait en lui une volonté qu’il ne pouvait lui-même avoir conscience. Quelque chose de sauvage, quelque chose d’impossible à saisir se trouvait en lui et cette chose n’avait pas encore dit son dernier mot, non. Cette chose rugissait et tout ne faisait que commencer.

Xerkh avait changé. En trois mois, il n’était plus exactement le même, mais personne n’avait rien remarqué pour le moment. Comment pouvaient-ils sans le voir, de toute façon. Il avait peut-être un peu trop joué avec le feu, le Berserker lui n’étais plus qu’une moitié, il était entier. Derrière son regard humanoïde, il y avait ce monstre et si certains arrivaient à le voir par le passé, maintenant, même les plus aveugles le verraient. Amélia l’avait sentie. Au début, à Shola, elle crut que c’était les évènements, qu’il avait simplement été dépassé par ceux-ci, qu’il était épuisé, faible et affamé. Il avait repris rapidement des forces, certaines blessures mettant plus de temps à guérir que d’autres malgré les soins magiques de la Chevalier et de la Chamanka. Ils étaient restés une semaine dans ce Manoir. Xerkh tortura Archibald avec le plus grand plaisir. Il laissa les Berserk s’amuser aussi, Amélia même. Cette semaine avait été libératrice et sans doute bien loin contre la loi et contre le titre qu’ils portaient. Mais il s’en fichait. La fin fut délectable. Alors que son geôlier compris qu’il n’aurait aucune issus. Il pouvait enfin comprendre ce qu’étais ce sentiment de sentir la mort venir nous prendre. Doucement, comme une caresse, une caresse glaciale, puis, cette douleur. Le corps qui résiste, le sang qui s’écoulent de cette plaie béante dans le dos, puis, les poumons sur les épaules. Les tremblements, la suffocation, l’agonie. Ce regard incandescent et ce sourire sinistre en coin puis, la mort. Blood Eagle.

Il fit subir cette torture à d’autres, particulièrement à deux autres hommes. Des hommes que sa venue avait rassemblés. Des hommes tout aussi dérangée que Archibald. Des hommes qui avaient un lien avec le Berserker sans même le savoir. Un lien qu’il leur expliqua à la toute fin, presque durant leur dernier souffle en ne faisant que murmurer le nom de cette personne qui les liait. Jyr. Aether. Ils avaient eu l’air horrifié, outré. Ils auraient voulu parler, demander pardon, mais Xerkh ne leur en laissant même pas la chance. Jamais. Aucun mot ne serait suffisant. Il ne voulait rien entendre. Rien. Simplement agir, simplement trancher. Simplement assouvir ce désire carnassier en lui. Ce désir de vengeance aussi.

Ainsi donc, une semaine c’était écoulé. Une semaine et trois jours, exactement, sans compté ces trois long mois. Xerkh était de retour sur Irianeth et avait gardé son apparence Berserker jusqu’à ce qu’ils accostent. Le voyage en bateau fut pénible, étrangement. Il avait été malade, comme cela ne lui était pas arriver depuis longtemps. Cela n’avait fait que rouvrir certaines blessures profondes, inquiétant bien entendu sa douce moitié, qui avait d’ailleurs été réticente à ce retour précipité sur les terres Iriannes. Elle ne voulait pas vraiment qu’on le voit ainsi, surtout pas Miya. Elle n’avait pas honte pour lui. Il n’y avait aucune honte à avoir. Il faisait seulement peur à voir. Miya était encore trop jeune pour faire face à ce genre de réalité, bien que Xerkh considère qu’elle était assez grande pour cela. La vie, la mort, la souffrance au milieu, c’était bien réel et valait mieux qu’elle s’y fasse le plus tôt possible. Tout ce qui avait convaincue Amélia, c’était qu’il y aurait des Sorciers guérisseurs plus puissants qu’elle pour prendre soins de son mâle.

Xerkh l’avait laissé rêver sur ce sujet, mais il ne comptait pas ce laissé toucher de la sorte. Il détestait les Sorciers et il resterait un moment encore bien farouche sur leur sujet. Voir violent si on tentait de lui imposer une proximité. Il y avait encore suffisamment goûté pour le dégouter encore plusieurs années. Sa résistance magique rendait ses soins plus difficiles. C’était un fait et cela l’avait toujours été. C’était une bonne chose être résistant à la magie, mais en ce qui concernait les soins, ce n’étais pas l’idéal. Personnellement, il s’en fichait. Amélia, elle, s’acharnait sur lui dès qu’elle en avait suffisamment la force. Elle le fit durant tout le trajet. Xerkh savait tout simplement qu’il aurait besoin d’un peu de temps. De nourriture et de repos.

La marche jusqu’à la maison fut un peu pénible. Encore une fois, Amélia lui avait proposé certaines options, comme se faire reconduire par une calèche, mais Xerkh, fidel à lui-même avait refusé. Il voulait simplement retourner dans la forêt et s’y reposer. Si cela n’aurait pas été de Miya et de l’arrivé d’Auriane, il aurait simplement désiré plus ardemment disparaître quelques temps dans les Territoires Inconnus. Ce qui l’avait retenu aussi fut le voyage. Même avec les Berserks, la traversé d’Enkidiev aurait été pénible, sans compté cette traversé périlleuse des volcans. Non, il devait être en forme. Ce n’était pas discutable. La nature pardonnait bien moins que les hommes et même s’il était confiant, il devait se faire intéligent.

Une fois arrivé à la maison, il repéra Aether qui s’entraînait à l’extérieur et cela lui arracha un sourire. Une petite tête blanche ouvrit la porte en trombe et dévala les escaliers pour se jeter dans ses bras, lui laissant à peine le temps de mettre difficilement un genou en terre pour l’accueillir, non sans retenir une plainte douloureuse sous le choc contre ses flancs. Miya y resta un moment et se mis à renifler bruyamment, signe qu’elle pleurait.

-Dis papa tu les as tuer ceux qui ton fait mal, dit?

Xerkh la serra un peu plus et jeta un bref regard vers Amélia qui semblait avoir le cœur brisé de voir la réaction de sa fille qu’elle apréhendait bien plus que lui. Le Berserker caressa doucement les cheveux de sa fille, non sans jeter un regard vers Aether qui s’approchait alors que son visage aussi s’assombrissait un peu à sa vue. Il lui offrit un bref sourire et rapporta son attention sur Miya, qu’il décolla un peu de lui.

-J’ai fait bien mieux que ça, ma petite louve. Aller, va aider un peu maman. Je vais préparer un feu avec Aether entre temps et j’ai à lui parler, d’accord?

Miya jeta un bref regard vers l’Écuyère et sembla hésitante, tenant toujours de ses deux mains l’avant-bras de son paternel. Elle finit par renifler et laissa le Berserker essuyer sa joue d’un seul doigt. Elle semblait trouver regrettable de s’en séparer tout de suite, mais elle avait confiance en celui-çi et ce disait qu’effectivement, aider sa mère irait plus vite et elle devait prendre soin de lui car il était blessé. Elle fit un petit sourire et acquiessa. Après, elle ne le lâcherait plus et espérait même pouvoir rester assise sur lui toute la soirée. Heureuse à cette pensée, Miya et Amélia entrèrent dans la maison, alors que Xerkh se redressa lentement. À l’approche de Miya, il avait laissé un sac choir derrière lui, plus loin. Il ignora celui-ci et choisi d’aller s’assoir sur une buche prêt du feu qui n’étais pas encore allumé non sans le pointé préalablement à son Écuyère, signe qu’il voulait qu’elle le ramasse, évidemment. Le sac était lourds et d’un tissus épais. Xerkh laissa Aether l’inspecté avec curiosité un moment. Elle semblait heureuse et comprendre que c’était pour elle.

-Je veux que tu sache que sa viens vraiment du fond du cœur et que j’espère que ça t’aidera à tourner la page sur certaines choses. Que tu comprendras aussi que je suis sérieux lorsque je dis que je ne laisserais personne te faire du mal, jamais. Je doute que ce soit vraiment le genre de cadeau que tu apprécieras, mais je tenais tout de même à te le faire.

Il ignora le regard remplis de questions d’Aether et se contenta simplement de la fixer un moment, sans rien dire d’autres. Elle détacha la corde du sac et l’ouvrir.

-Il à vraiment beaucoup souffert et il est mort avec ton nom à l’esprit.

Anonymous
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Sam 25 Juin 2016, 17:43

Trois mois. Trois mois qu’il était parti. Puis, aujourd’hui, il était enfin revenu. Étrangement, sa présence et son énergie m’avait manqué, beaucoup plus que ce que je n’avais cru possible à imaginer lorsqu’il était parti au début. J’avais eu une surveillance et continué mon entrainement, mais j’avais été habituée au style de Xerkh, alors ça avait fait étrange de ne pas autant me dépenser, mais bon Toujours est-il que le soir, dès que l’entraînement avec le Chevalier finissait, j’allais me dépenser jusqu’à trembler de fatigue, repoussant toujours et encore mes limites, pour me renforcer, pour ne pas faiblir, pour qu’il soit fier de moi. J’avais senti son arrivée évidemment, et sentais qu’il était épuisé, blessé alors je continuai mes exercices sans bouger, sans relâcher ma concentration, lui laissant le temps d’arriver. Je pourrais bien lui parler et le voir plus tard, ce n’était pas grave. Je n’étais pas loin de la tanière alors j’entendais les sanglots de Miya et cela me fit un pincement au cœur. J’avais beaucoup joué avec la petite pendant ce temps et j’avais appris à me faire obéir. Je finis par cesser mon entraînement d’un bon coup d’épée qui me fit grimacer d’un élancement au bras et je rangeai mon épée. J’arrivai derrière Amélia, que je sentais affaiblie et inquiète, son cœur de maman se déchirant face aux sanglots de sa fille. Alors que j’approchai, mon humeur changea du tout au tout lorsque je vis dans quel état se trouvait mon maître. Pâle, le visage assombri, ne laissant pas trop transparaître cela, je m’efforçais de fixer la fillette, et lorsque j’entendis la réponse du Chevalier à sa fille, je me sentis blêmir drastiquement. Mieux que les faire souffrir, avec ce ton dans la voix et ces blessures … Non, je ne voulais pas imaginer. Je m’avançai et caressai les cheveux de Miya en essayant de cacher mon air sombre à mon maître. Surtout qu’il m’avait souri comme si tout était beau et qu’il revenait du marché public. Je n’aimais pas ça, non, pas ça du tout.

En grimaçant et retenant une exclamation de douleur, il se releva et je le suivi pour aller faire un feu. Il n’y en avait pas tant besoin, mais le mensonge passa bien. Je souris à la mention du cadeau, ça m’intriguais vraiment. Je le prit et fut surprise de son poids. Il s’assit douloureusement sur une souche d’arbre mort tandis que je trépignais d’impatience devant une surprise. Sérieusement, il ne fallait pas, même si ça avait été mon anniversaire le mois d’avant. Puis, un cadeau avec un tel poids, ça devait être quelque chose de gros et cher, non ? J’avais un sourire. À plus tard les questions. Puis, je levai la tête alors qu’il parlait et mon air changea un petit peu, mes yeux remplis de curiosité, d’ignorance et de questions. Les siens … Les siens semblaient froids, glaciaux et sans émotions, comme indifférents. Il ignora mon regard rempli de questions alors que j’ouvris le sac et sorti quelque chose qui ressemblait à des poils au toucher, au même moment où il prononçait sa phrase.

-Il à vraiment beaucoup souffert et il est mort avec ton nom à l’esprit.

Je blêmis drastiquement et tout se mit à tourner autour de moi alors que je lâchais la tête dans un cri de terreur. Mon sang se glaça et, malgré la chaleur ambiante, j’avais froid et je frissonnais de tous mes membres, dégoûtée. Je reculai de quelques pas avec effroi, manquant trébucher sur une branche derrière moi. J’avais le regard fixé sur la tête qui avait roulée au sol, l’expression de son visage figée dans un rictus de souffrance, terrorisé, ainsi immobile pour l’éternité. J’essayais de respirer, mais je n’y arrivais pas, mon souffle ne voulait pas revenir à la normale et j’avais des hauts-de-cœur violents. Je me laissai tomber au sol en levant la tête vers lui, vers son regard qui n’avait plus cette chaleur que je pouvais y lire avant, cette chaleur humaine. Oui, il avait changé, et pour l’instant, je n’arrivais pas à l’assimiler, à l’accepter. Ma vision se brouilla et je réalisai que je pleurais. J’aurais souhaité ne jamais recevoir de cadeaux, jamais. Mes larmes coulaient dans mes cheveux et je les essuyai au bout de moins d’une minute, cherchant un peu moins mon souffle. Mes cheveux avaient poussés et m’arrivaient maintenant presqu’aux fesses et ils cachaient entièrement mon visage. Mes larmes essuyées, ma respiration se calma lentement et je refusais toujours de le regarder, évitant son visage et surtout ses yeux en relevant lentement la tête, le visage rougi. Fixait le feu que Xerkh venait d’allumer, jusqu’à m’en brûler la rétine, je compris qu’il avait changé, et mes pensées tourbillonnaient tellement dans ma tête que le reste du monde n’existait plus. Je compris aussi que sa forme animale était son vrai lui, que son côté humain n’avait été qu’une genre de façade, une carapace pour s’adapter aux autres, si on veut.

Mon monde s’écroulait, changeait. Et j’avais peur, tout tournait autour de moi et je n’arrivais plus à poser les yeux sur lui. Non pas que j’avais peur de lui, mais de ce qu’il pourrait faire s’il n’y avait personne pour l’arrêter. J’avais peur que ce que nous avions établis, cette amitié, cette confiance, cette chaleur entre nous ait disparue, volée en éclats. J’avais peur que plus rien ne soit comme avant. J’avais peur de perdre ce qui me liait à lui, cette parcelle d’humanité qu’il avait du prendre pour s’adapter à notre culture et ça m’effrayait. Car j’avais l’impression de le perdre, - ou de l’avoir déjà perdu. Cette compréhension creusa un fossé dans mon cœur et je finis par prendre une longue inspiration, expirer doucement, sans que l’on puisse le détecter, et levai un regard sur lui, quelque peu brisé, anéanti.

- …  J …  … M … Merci, sans doute, murmurais-je, la voix cassée.

Je ne savais même pas comment l’aborder, comment agir avec lui, encore moins qu’au premier jour. J’allais devoir tout réapprendre, mais j’allais aussi être d’une aide utile, enfin, j’espérais. Je me levai et, retenant une grimace de dégoût, prit la tête par les cheveux et m’apprêtai à la lancer dans le feu.

- Tu veux la manger? dis-je d’une voix sans trop d’émotions.

Je tournai mon regard vers lui, essayant vainement d’avoir un air amusé. Rien n’y faisait. Rien.
Anonymous
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Dim 26 Juin 2016, 01:04
Il avait prononcé ces mots alors qu’elle agrippait la tête pour l’extirper de cet endroit et afficher cette expression figée de souffrance au grand jour, de nouveau. Oui, car Xerkh posa sont regard incandescent sur ce regard vide sans la moindre once d’émotion. Peut-être un peu de satisfaction, il fallait l’avouer. Aether au contraire, afficha bien rapidement un air qu’il ne saurait définir. Le sourire de celle-ci avait disparu, ce qui le déçut un tantinet alors qu’il comprenait que son cadeau ne lui plaisait pas. Notamment en poussant un cri de terreur. Ses oreilles se plaquèrent avec désapprobation contre son crâne, signe qu’il trouvait cela bien trop aigue pour sa personne. Il choisit de détourner le regard face à la détresse palpable de son Écuyère qui semblait voir un mort pour la première fois de sa vie. Étais-ce donc le cas? Peut-être. Dans tous les cas, elle s’en remettrait. Elle allait bien devenir Chevalier, non?

Il se leva en poussant un soupir non d’irritation, mais plutôt de douleur et fit les quelques pas qui le séparait du feu. En d’autre temps, il l’aurait allumer sans magie, mais n’ayant pas envie de se mouvoir plus qu’il ne le fallait, tout en gardant une main sur ses flanc douloureux, il dirigea l’autre vers l’endroit désirée et laissa échapper un rayon incendiaire un peu trop férocement, pour faire changement. Malgré les années de pratiques, sa magie restait toujours explosive et était plus forte que nécessaire, un peu comme lui, finalement. Le feu s’embrasa rapidement, mordant le bois sec qui y était sans doute depuis quelques jours en quelques crépitements. Il posa de nouveau son regard perçant sur Aather qui gisait sur le sol, non loin du feu et de la tête encore plus loin. Au moins, elle c’était calmer. Seule, comme une grande. Elle fixait le feu, visiblement toujours complètement désemparée.

Elle semblait redouter quelque chose, refusé de le regarder. Il fronça les sourcils. Amélia ne lui avait pas exactement lancé le même regard plus tôt, mais, il était similaire. Cela lui était déjà arrivé, mais depuis le début de leur voyage de retour, il était plus… Résigné. Finalement, cela ne l’étonna pas vraiment. Ça ne faisait que prouver que quelque part au fond d’elle, malgré tout, elle avait espoir qu’il soit un homme, mais il n’en était pas un. Il ne l’avait jamais été. Il n’en prenait que l’apparence pour lui faire plaisir, leur faire plaisir, à tous et parfois, il c’était simplement laissé prendre au jeu. Si la Chevalière était tombé dans le panneau quant à son apparence humanoïde, que son Écuyère ai fait de même ne le surprenait pas vraiment. Sincèrement, il en avait marre de ces regards déçus sur sa personne. Et il n’avait pas envie de chercher à la consoler, ou la rassurer.

Il se rassit sur le morceau de bois et observa à l’intérieur de la maison par la fenêtre alors que ses oreilles étaient attentives aux sons s’y trouvant à l’intérieur. Il pouvait entendre Miya demandé à sa mère si elle pouvait sortir des sucreries pour lui, car il en avait besoin. Elle promettait aussi qu’elle n’en mangerait que très peu, comme argument afin de convaincre celle-ci. Son regard s’adoucis légèrement. Au moins, il y avait sa fille qui le voyait comme il était et qui s’en fichais complètement. En fait, plus il y pensait, plus il se disait qu’au fond, il n’y avait que les Berserks qui le voyaient comme il était ou Zéphyr, qui était quelque part entre un Pardusse et un humain. Mais lui, lui, sa réelle apparence était celle du Berserker et il semblerait qu’il devait s’en rappeler. Il ne savait pas exactement pourquoi il souffrait presque le martyre entre chaque transformation. Cela lui était déjà arrivé de souffrir alors qu’il luttait contre son apparence naturelle alors qu’il se trouvait sous forme humanoïde et qu’il ne désirait ardemment pas la perdre... Encore une fois, pour faire plaisir et par crainte de blessé. Étais-ce simplement les blessures qui guérissaient à l’intérieur de lui qui se déchiraient à chaque fois qu’il prenait ce corps d’homme? Ce qui expliquait cette douleur plus intense lorsqu’il reprenait cette apparence depuis? Un pincement le scia au niveau des côtes, le forçant à fermer un œil et serrer les dents quelques secondes. Une fois la douleur passé, il détacha sa main de sa peau et y avisa une brève coulisse de sang, qu’il s’empressa d’essuyer sur son pantalon.

Il jeta un bref regard vers son Écuyère au même moment où elle semblait avoir décidé de le regarder, comme s’il l’aurait senti. Elle semblait complètement anéantie, ce qui lui arracha presque un rictus. Un rictus qui ne voulait rien dire. Puis, elle le remercia. Difficilement. Il se contenta de détourner le regard en guise de réponse. Il n’avait pas envie de jouer le jeu ce soir. Il ne remarqua pas vraiment qu’elle faisait plutôt cela pour lui faire plaisir à lui, mais elle se forçait. Elle n’avait pas besoin de le remercier, juste, d’apprécier la chose. Elle prit ensuite la tête et sembla hésiter. Puis lui demanda une question qui lui fit sincèrement arquer un sourcil en rapportant son regard, curieux, vers elle.

Il ne savait pas vraiment si elle était sérieuse. Cela sonnait un peu à la blague. Dans tous les cas, il l’aurait fait il y a seulement quelques jours de cela et cela ne lui aurait pas fait un seul pli, ni même déranger. De la viande, c’était de la viande. Un crâne, un crâne. Elle le connaissait mal s’il ne prendrait pas cette occasion pour ce rire de ce dégoût que les humanoïdes avaient pour leur propre chair. Il était vrai qu’elle n’avait pas un goût particulièrement savoureux, mais il doutait fort qu’Aether puisse pouvoir en juger, simplement ce fier à cette question de conscience générale. Chose qu’il n’avait jamais eu et encore moins maintenant. Il lécha ses lèvres et eu un rictus carnassier.

-Non, ça va. Je me suis repu du reste de son corps.

Il avait lâché ça tout bonnement. Bien évidemment, c’était faux. Il ne faisait que suivre sa lancer. Il espérait qu’elle réfléchisse avant de vider le contenu de son estomac. Ce serait un peu répugnant s’il mangeait une tête qui avait trainé dans un sac, séparée de son corps depuis une semaine déjà. Il n’y aurait pas dit non lorsqu’il portait des chaînes et qu’on l’affamait. Elle aurait sans doute été plus fraiche que présentement. Après tout, il avait bien broyé un crâne et quelques os de ses crocs dans le fond de sa cellule et ils étaient loin de provenir d’animaux… Et il n’en était pas à ses premiers. Avait-elle seulement une fois imaginé sa façon de se déchaîner sous forme Berserker? Il l’entraînait pour devenir Chevalière, peut-être devrait-il lui montrer cette facette de lui qu’elle ne connaissait pas? Ne serait-ce que de l’amener chasser avec lui, sous sa vrai forme et non comme un professeur pour humanoïde? Après tout, cette apparence qu’il prenait était souvent pour leur prouver et les mettre en confiance. Leurs montrer aussi qu’ils étaient capable et qu’il n’était pas plus bestial qu’eux-mêmes pouvaient l’être, rien que parce-qu’il en avait d’avantage l’apparence physique…

Aether tenait toujours la tête dans ses mains, sans réagir. Xerkh la fixait en attendant la suite alors que Miya apparue derrière les reflets du feu et aperçue la tête que tenait L’Écuyère, pour fixer celle-ci, la tête, puis Xerkh et s’assoir sur le morceau de bois contre lui et le regarder sévèrement, mais surtout inquiète.

-Pa’, tu saigne.

Elle déposa ses petites mains avec précautions sur sa plaie, alors que sa peau sembla y adressé un spasme de désaccord. Le Chevalier Berserker baissa vivement les yeux vers l’endroit qu’avisait et touchait sa fille, pour y apposé la main rapidement sur l’une des siennes. C’était sans doute ça le pincement plus tôt. Cette satanée blessure ne voulait pas guérir si facilement. Malgré les plusieurs soins d’Amélia. Il lui fit un sourire complice et enveloppa ses petites mains dans celle qu’il avait déposé sur celles-ci, pour y apporté sont autre main sur sa plaie.

-Tu n’as pas oublié quelque chose, toi? Où sont mes sucreries?

Sur ces mots, Miya ouvrit grand la bouche. Comment savait-il? Et comment avait-elle pu les oubliés sur la table? Elle observa Xerkh comme s’il était le plus doué du monde entier, un magicien et un devin, puis, sans hésiter, s’élança vers la maison.

Il se tourna alors vers Aether et eu un bref sourire un peu forcer, puis fronça les sourcils et se retourna pour lui faire dos. Il ne faisait pas cela car il avait honte ou pour lui épargner quoi que ce soit. C’était simplement parce-qu’il ne voulait pas qu’elle voie son visage crispé par une souffrance qu’il préférait garder le plus possible sous silence. Il se devait d’être fort. C’était bien plus instinctif qu’il n’y paraissait. C’était d’ailleurs pour ça qu’il avait agilement éloigné sa fille. Il ne voulait pas qu’elle craigne un jour ses propres transformations, entre autre, ni qu’elle voit que son père souffrait. Il n’avait pas le choix de reprendre sa forme Berserker s’il voulait s’aider un peu. Il appréhendait un peu la douleur à suivre, mais elle était tout de même bien moins vive que celle qu’il ressentait en prenant cette apparence humanoïde. C’était presque comme un soulagement. Il se laissa glisser sur le sol alors qu’il se transformait. Un grognement douloureux s’échappa d’entre ses dents, ce grognement se transformant en un grognement un peu plus rauque et grave, mais toujours retenu, animal à mesure qu’il se changeait. À peine ses mains c’étaient dirigée vers le sol que ce fut des pattes griffus qui le foulèrent.

La créature ébène se secoua mollement, comme pour replacer ses sens et sa fourrure. Elle affichait ses crocs et il était sans doute impossible de deviner si c’était parce-qu’elle était en colère, menaçante ou simplement souffrante. Un claquement de porte fit en sorte qu’il se tourna vivement vers l’endroit du bruit. C’était Miya qui revenait avec les sucreries, s’approchant de son père comme si de rien était, qui choisit de simplement se coucher pour l’accueillir contre lui alors qu’elle assit tout bonnement sur le sol et enfouit sa tête contre lui, lui tendant une sucrerie alors que ses petits doigts s’enroulaient contre sa fourrure. Xerkh lécha affectueusement sa joue et cela eut pour effet que la petite enfouis d’avantage son visage contre sa fourrure, mangeant la sucrerie pour son père. Fallait bien l’aider un peu.
Anonymous
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Jeu 30 Juin 2016, 23:30
L’horreur était toujours là, par terre tandis que j’essayais de reprendre mon souffle, de reprendre lentement le contrôle de mes émotions. Je me sentais brisée, vidée, anéantie. Pour la première fois depuis mon entrée en ce monde, je voyais une des vraies horreurs que la guerre – ou la vengeance – pouvait faire et j’en frissonnais, un peu perturbée, ou traumatisée. Mais, d’autre part, mieux valait ici que sur le champ de bataille où un ennemi aurait pu en profiter pour me décapiter, non ? Oui, c’était mieux ainsi, il fallait se l’avouer, se rendre à l’évidence. Et, pour cela, jamais je ne pourrai assez remercier Xerkh pour ce qu’il venait de m’offrir, inconsciemment, en plus de me délivrer d’un poids qui me faisait souffrir depuis des années. Maintenant, je pouvais respirer à mon aise, maintenant, je me sentais enfin entière. Aussi glauque cela soit-il. Je fixais mon maître tout doucement, encore sonnée, mais je devais bien affronter son regard un jour où l’autre alors autant le faire tout de suite, pour que le malaise se dissipe et que tout redevienne comme avant, enfin, dans un sens. Mais, même là, j’avais peur de l’avoir perdu, que notre complicité, du côté humain qu’il avait pris, maintenant qu’il n’existait plus et que le Chevalier avait repris sa vraie force, celui qu’il était réellement, j’avais peur que cette complicité ne soit plus désormais qu’un vague souvenir, mémoire d’un passé qui n’existait dès lors plus que dans les rêves qui allaient me bercer la nuit.

Soudain, la petite apparut et je blêmis. Elle avait avisé la tête que je tenais encore par les cheveux comme si rien n’était, comme si c’était une chose parfaitement normale de voir une tête morte depuis une semaine sûrement dans la main d’une adolescente. À son âge ! Elle se retourna tout bonnement vers son père pour essayer de soigner la plaie de ses petites mains d’enfant, avant de comprendre qu’elle avait oublié les gâteaux et autres pâtisseries. Mes yeux se posèrent avec réprobation sur les blessures de mon maître, qui ne voulaient pas guérir, qui semblaient affreusement douloureuses et profondes. Je m’empressai de lancer la tête dans le feu et d’augmenter drastiquement l’intensité des flammes avant de me lever et de partir en courant dans la forêt, une idée bien précise en tête. Je ne m’aventurai que très peu profondément et reviens moins de deux minutes plus tard avec des plantes différentes dans la main. Prenant un bol en bois posé pas très loin, ma gourde d’eau ainsi qu’une petite fiole que je gardais toujours sur moi, j’entrepris de mâcher deux feuilles et de les recracher dans le bol, avec une goutte de ce qu’il y avait dans la fiole et très peu d’eau. Mélangeant le tout avec un morceau de bois, je ne fixais pas mon maître, qui m’avait tourné le dos.

Puis, soudain, il se transforma. Je connaissais bien ses cris et ceux-ci ne m’avaient pas l’air des plus joyeux. Comme s’il retenait une grande douleur. Les lèvres pincées, réprimant un frisson, je le regardai se transformer, tandis que Miya revenait, sa frêle composition d’enfant tenant un plateau surchargé de nourriture. Elle s’assit au sol tandis que Xerkh se couchait au sol, ses crocs se refermant doucement tandis que la gamine allait nicher son visage dans la fourrure de son père. J’étais un peu plus nerveuse depuis sa transformation, parce que maintenant, sous cette forme, il était qui il était, - celui qu’il avait toujours été, reprenant sa vraie forme, sa forme originelle (sakura chasseuse de caaaartesss ♫).

J’éloignai la petite le temps de lui demander si elle pouvait aller chercher à boire, et autres petites choses insignifiantes. Je voulais l’éloigner pour ce qui allait s’ensuivre. Prenant un linge propre que je déchirai et arrosai d’eau, je m’approchai de mon maître et nettoyai les blessures les plus significatives avec douceur. N’ayant pas d’alcool sous la main, je ne pouvais faire mieux. Prenant un autre linge, j’enduis les plus grosses blessures avec la concoction d’herbes et, une fois ce travail achevé, je sortis mon couteau et le mis dans le feu, laissant la lame chauffer à blanc avant de fixer mon maître droit dans les yeux et de mettre la lame rougeâtre sur la plus grosse blessure, celle qui représentait le plus grand danger immédiat. L’odeur de chair brûlée me donna la nausée et je rattrapai un haut-de-cœur, essayant de ne pas rejeter en bloc mon repas. Heureusement pour moi, je n’avais pas tremblé et tout s’était beaucoup mieux passé que je ne l’avais espéré. Certes, il avait grogné à m’en faire sursauter lorsque j’avais apposé la lame brûlante sur sa peau, mais qui ne le ferait pas ? Je nettoyai avec le reste de linge et d’eau les autres blessures et celles que je venais de faire puis bandai doucement celles avec le baume à base d’herbes, recette apprise de ma mère biologique. Je reculai et me laissai tomber au sol, psychologiquement épuisée, ne sachant plus trop que faire, comment agir avec mon maître maintenant qu’il avait pris pleine possession de qui il était. Laissant tout à côté de lui, mon regard se perdit dans les flammes un instant. Comment lui dire, comment lui avouer que j’avais l’impression d’avoir à jamais perdu un ami, un confident, mais aussi une sorte de père ? Je soupirai bruyamment alors que Miya revenait et posait un grand gobelet de thé à côté de moi. Je le pris d’un coup et me brûlai la gorge, le palais et toute la bouche, manquant le recracher, mais ça faisait du bien. J’espérais que mes soins allaient l’aider et qu’il allait reprendre du mieux. J’ouvris la bouche pour parler, mais la refermai.

¤ Comment te dire ? Comment te dire que, oui tu n’es plus le même, mais j’ai l’impression de t’avoir perdu complètement ? De ne plus te connaître, de ne plus rien savoir de toi, ni même comment agir avec toi. J’ai peur, peur d’avoir perdu cette complicité avec toi. Es-tu toujours toi, au fond ? Est-tu encore un petit peu celui que j’ai connu, ou as-tu disparu? ¤

Mes mains avaient commencé une longue litanie, disant en signe ce que je ne pouvais me résoudre à dire à voix haute ou par télépathie. Je les avais simplement lancés en l’air, comme ça, ne sachant pas s’il allait lire mes signes ou ne pas les voir. Je posai ma tête sur mes genoux repliés. J’avais perdu un ami.
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Dim 03 Juil 2016, 00:57
Xerkh s’amusa intérieurement de voir Aether si offusqué à la vue d’une tête sans son corps surtout lorsqu’elle en fut d’avantage de voir sa fille, Miya, ne pas l’être du tout. Peut-être faudrait-il qu’il enseigne certaines bases à son Écuyère qu’il avait omis de lui dévoiler par le passé. Après tout, elle était en quelque sorte un cas plutôt particulier vue son passé. Autant qu’il se considérait un bon choix pour l’aider à évoluer, autant que certains points lui causaient quelques difficultés et qu’il se demandait parfois pourquoi on la lui avait confiée... Aether avait eu besoin d’énormément de réconfort durant le début de son apprentissage, sans compté que leur premier contact avait été plutôt brutal, mais efficace. Le Berserker savait autant ce faire dur, que doux dépendamment de la situation. Aether avait très tôt bénéficié de cette douceur qu’il n’offrait qu’à très peu de personne.

Elle l’avait connu en tant qu’humanoïde, avant tout. En tant que Maître. Xerkh avait appris à jouer avec cette apparence pour se rapprocher d’avantage des membres de l’Ordre, des gens, du peuple. Pour ce faire accepter, mais surtout pour cesser de se faire regarder avec ce regard même qu’elle lui jetait présentement ou ce regard qu’il avait revécus encore durant trois mois. Arriver dans un endroit en tant que Berserker, versus en tant qu’humanoïde avait son lot de différence concernant les réactions. Certes, maintenant, la majorité des Chevaliers connaissait son apparence et n’avait plus cette stupeur dans le regard lorsqu’il se transformait, mais rares étaient ceux qui le côtoyaient temporairement qui comprenait réellement ce qu’il était, comme Aether, qui pourtant le côtoyait beaucoup, puisqu’elle était son Écuyère. Elle venait donc de réalisé réellement qu’il n’était pas humain et que cette apparence n’était qu’une simple mascarade. Il copiait certain traits certes, mais il n’avait pas grand-chose d’humain, finalement. Encore moins depuis qu’il était resté prêt de trois mois sous sa réelle apparence.

Il comprenait sa réaction. Il n’avait simplement pas la force, ni l’envie de la ménager. Il avait décidé qu’elle devrait l’accepté, comme tous les autres. Cela lui prendrait peut-être du temps et parfois, sans doute, s’accrocherait-elle à cet espoir illusoire qu’il était humain, mais il ne l’était pas et il ne le serait jamais. Dorénavant, il ne jouerait plus le jeu. Il en avait marre. Si les autres ne l’acceptaient pas, alors soit. Tant pis pour eux. Il venait de passé plus de quinze ans sous une apparence humaine la majorité du temps et il n’en pouvait tout simplement plus. De toute façon, la dernière cérémonie d’attributions avait laissé en lui une amère déception. Peut-être même une blessure intérieur qu’il ne savait encore qualifier. Il avait été blessé et humilier et pourtant, on avait souvent tenté de le faire, à plusieurs reprises, même ces derniers mois. Janita y était arrivé aisément. Il avait pourtant fait tellement d’effort, cette journée-là. Des efforts pour rendre fier l’Ordre, pour rendre fière Amélia, Hyllïna et même sans doute Janita. Il c’était déguisé en quelque chose qu’il n’était pas et on l’avait humilié. On lui avait fait comprendre qu’il ne serait jamais accepté. Alors à quoi bon faire des efforts? De toute façon, le temps que ses blessures physique guérissent, il devrait rester sous son apparence Berserker. Cela lui permettait de moins souffrir de celles-ci et de mieux guérir. Il ne savait pas si Aether s’en remettrait un jour, puisqu’il n’était même pas convaincu qu’Amélia avait réellement accepté ce qu’il était, depuis le temps. Quoi qu’il en soit, c’était ainsi et elles devraient si faire.

Ayant repris sa forme Berserker, la douleur était déjà moins vive. La présence de sa petite fille qui était revenu l’avait retenu temporairement de prendre soins de ses plaies, voulant profiter de cette proximité, de cette petite boule d’amour adossé contre son poitrail. Elle lui avait fortement manqué et il ne doutait pas deux seconde que cela soit réciproque. Enroulant doucement ses doigts autour de sa fourrure, elle entreprit de manger quelques sucreries. Bien qu’il vaudrait peut-être mieux qu’elle n’en mange pas trop, Xerkh avait décidé que ce soit ce serait fête. De toute façon, il ne pensait pas vraiment trouver le sommeil prochainement, malgré la fatigue qui le gagnait doucement maintenant qu’il était enfin chez lui et que cette tension qu’il gardait depuis Shola descendait doucement. Il offrit quelques coups de langues sur la joue de celle qui était son ainé, puisqu’Hanäe attendait sa cadette et avisa du coin de l’œil Aether qui quitta à la course vers la forêt. Il ne savait pas ce qu’elle comptait faire et sincèrement, il n’avait ni envie de la suivre, ni envie de la rappeler à l’ordre. Il la considérait suffisamment grande pour ne pas se faire bêtement tuer dans ces lieux qu’elle connaissait déjà bien mieux qu’avant. Il jeta un bref regard vers la fenêtre du haut. Même s’il n’y voyait pas Amélia, il pouvait deviner sa présence. Celle-ci se détendait dans un bon bain et elle l’avait bien mérité. Elle lui faisait sans doute aussi un peu la tête puisqu’il ne prenait pas assez soins de lui, selon elle.

Son attention revint vers son Écuyère qui après être revenu avec diverses plantes et semblait faire un mélange, demandais à Miya plusieurs petites choses insignifiante, signe qu’elle semblait vouloir être seul avec lui. La petite eut un air découragée, voir un peu irrité. Xerkh l’encouragea à obéir en lui offrant un coup de museau pour la convaincre de se lever. Une fois sa petite encore une fois disparue dans la maison, Aether se leva et s’approcha de lui, mouillant un linge qu’elle appliqua doucement sur ses plaies, avec les herbes qui avaient formé une sorte de pâtes. Bien entendu, il la laissa faire puisqu’il connaissait ce genre de médecine traditionelle, mais ses muscles ne semblaient pas accepter ce contact, alors qu’ils se contractèrent instinctivement. Il se faisait violence pour ne pas mal réagir puisque ses blessures étaient sensibles. Après tout, il savait qu’elle ne lui voulait pas de mal et il savait aussi que cela aurait sans doute plus d’effet que la magie elle-même, y étant presque immunisé. Bien que sa concentration doive être plus puissante, Xerkh n’offrit aucun commentaire. Cela ne lui ferait pas de tort, de toute façon. La tête toujours tournée vers les gestes de son Écuyère, il observait ses mains s’afférer à la tâche avec attention.

Lorsqu’il avisa le couteau se faire déposer dans les flammes, il pouvait déjà deviner la suite. Ce ne serait pas agréable, mais nécessaire. Une fois la lame assez chauffé pour en devenir complètement rouge, elle l’approcha de sa blessure la plus douloureuse et il dû encore une fois ce faire violence pour ne pas se retourner vivement et littéralement la mordre par réflexe. Lorsque la lame toucha sa peau, il laissa échapper un grognement mêlé d’un jappement, arrêtant sa gueule à quelques centimètres des mains de celles-ci alors que ses crocs happèrent le vent. L’odeur de fourrure et surtout de chair brûler lui était désagréable et il ne pouvait bien entendu pas s’empêcher de repensée à certaine torture qu’il avait subi non seulement par le passé, mais ces derniers mois. Aether était loin de ce douté à quel point il devait se faire violence pour ne pas la blessé et mettre fin à ce contact douloureux. Encore une fois, il essayait de ce convaincre que c’était nécessaire. Tentant de songer à autre chose, soit, le talent de son Écuyère à la guérison. Talent qu’elle devait pratiquer et qui présentement, était une bonne pratique pour elle. Oui.

Le reste fut moins pénible, alors qu’elle s’afférait à nettoyer encore ses plaies, appliquant une pommade sur la blessure qui lui faisait de nouveau atrocement mal, vue ce contact vif avec la lame. Aether s’éloigna légèrement, se laissant tomber mollement, visiblement épuisée par quelque chose qu’il n’arrivait pas à saisir alors que Miya revenait avec un gobelet de thé et quelques autres trucs à manger, dont de la viande qu’elle déposa non loin de lui. Cette petite attention lui fit plaisir et il ne se fit pas prier pour la dévorer sans trop de ménagement. Il avait faim, mais était simplement trop bien dans cette position pour oser bouger et ressentir de nouveau la vive douleur que lui provoquais ses blessures. Elles étaient en bonne voie de guérison, celle qu’Aether avait cotorisé avec le feu était celle qui c’étais rouverte lors de sa traversé sous la tension de son corps alors qu’il c’était vider les tripes, sans compté le simple effort de sa marche du port à la forêt sous sa forme humanoïde. Miya c’était de nouveau installé contre lui avec visiblement la ferme intention d’y rester. Celle-ci ouvrit la bouche alors qu’Aether c’était mise à parler en signe.

**Pa’, promet-moi que tu ne partiras plus jamais. Je n’aime pas quand tu pars.**

Il avait quitté des yeux son Écuyère pour les déposer sur sa fille et frotté sa joue de son museau affectueusement. Peut-être qu’Aether avait pu capter le message télépathique de Miya ainsi que sa réponse.

** Je ne peux pas te promettre une telle chose ma fille, tu sais bien que ça fais partie de mon travail, mais je te promet de rester un bon moment ici, de toute façon, je dois me reposer.**

Il observa ensuite un peu son Écuyère qui semblait toujours aussi anéantie. Comme il se l’était imaginé, elle était visiblement bien perturbée de faire face à qui il était vraiment. Pourtant, elle l’avait vue sous son apparence Berserker plus d’une fois, mais semblait-il qu’elle avait préféré ce laissé prendre dans cette illusion confortable, plutôt que de se faire à la réalité qu’il n’était pas humain, même s’il le lui avait souvent rappellé, dans les débuts de leurs relations Maître-Écuyer. Il poussa un bref soupir, soupir qui fit en sorte que Miya lui jeta un regard intrigué et un peu inquiet, elle s’empressa donc de se lever et d’aller un peu plus loin chercher à nouveau de la viande, ce qui l’amusa un peu. La suivant de de son regard protecteur.

**[Aether] Tu penses trop Aether.**

Ses mots avaient été lancés légèrement sévèrement, comme un reproche.

**[Aether] Je ne sais pas en quoi j’ai changé, si ce n’est que j’ai changé dans tes yeux et que je n’ai plus envie de jouer à ce jeu stupide. Tu sais pourtant ce que je suis depuis le début. Je n’ai jamais été un enfant de cœur non plus. Si l’Ordre me veux bien, c’est bien pour mon côté carnassier et surement pas pour ma magie et pourtant, comme toi, on s’étonne de ma vrai identité, encore, lorsque j’offre un rappel de pourquoi on me craint… On m’exige d’être humain, rien que parce-que cela semble inconcevable pour vous ce que je suis et que je sois sur un pied d’égalité au lieu de vous servir aveuglément comme le ferait un chien. Sa deviens un peu lassant. C’est à toi de voir si je suis encore celui que tu as connus ou pas. De toute façon, tu ne serais pas la première que je déçois parce-qu’elle se laisse berner par mon apparence humanoïde, malgré le fait que pourtant, je ne tes jamais menti sur ma vrai identité, c’est toi qui a voulu croire, pour te rassuré que je n’étais pas ce monstre que tu regardes avec crainte en ce moment même.**

Il lui jeta un bref regard. Sa voix mentale était redevenu normale, voir complètement neutre, trop neutre. Il ne pouvait s’empêcher de pensée à diverses choses, notamment les difficultés qu’il avait eu à s’intégré dans l’Ordre lorsqu’il était enfant, cette incompréhension vis-à-vis de ce qu’il était, alors que la majorité préférait le considéré comme un enfant turbulent et idiot avec un problème à contrôler ses transformations. On avait inversé sa race primaire, ce qui n’étais pas une grande insulte, ne sachant pas à l’époque ce qu’il était réellement, même s’il avait mentionné à ses maîtres ressentir cette impression qu’il n’était pas humain, que son apparence réelle était celle du Berserker. Encore aujourd’hui plusieurs ne comprenait pas la nuance, l’appelait le Berserker, comprenant que c’était sa race, mais refusant de s’avouer que c’était son apparence originelle, un peu comme les Pardusse. Il comprenait le dilemme de Faelina, toujours et encore plus à mesure que les années avançaient et étrangement, il aurait aimé la voir ce soir, tout comme il aurait aimé être entouré des Berserks. Il n’avait pas envie de ce sentiment d’être différent avec ceux qu’il considérait comme siens. Cela devenait frustrant à la longue et il était frustré.

Frustré de la réaction de son Écuyère qui pourtant, il savait pardonner. Frustré de la réaction d’Amélia, même si elle tâchait de ne pas le laissé paraître. Frustré de devoir jouer les humains. Frustré de ne pas pouvoir être lui-même, même dans les moments les plus intimes avec celle qu’il aimait, mais encore une fois, il comprenait tout ça. Il comprenait toujours. Il avait appris à le faire et c’était pourquoi il avait décidé que ce serait le tour aux autres de devoir le comprendre. De ce mettre à sa place, un seul et unique instant.

**[Aether] J’en serait sans doute toujours un aux yeux de la majorité. Moi, je l’ai accepté. Reste à voir ce que toi tu en feras et je ne peux rien faire là-dessus et je ne peux non plus rien te promettre… Malheureusement pour toi, je reste ton maître pour les quatre prochaines années.**

Sur ces mots, il accueilli de nouveau Miya contre lui, alors qu’elle lui offrit un bisou qui lui fit énormément de bien. Si seulement tout le monde pouvait le voir comme sa fille le voyait, les choses seraient bien plus simples, mais encore une fois, il c’était depuis longtemps fait à l’idée que vivre dans un peuple d’humanoïde avait son lot de désagréments. Si ce n’étais pas de l’amour qu’il portait pour Amélia, de cette affection pour Hanaë, de ces amitiés qu’il avait, il aurait quitté ce monde depuis longtemps. Depuis qu’il avait découvert les siens dans les Territoires Inconnus, il avait commencé à changer, il était devenu plus sombre, plus aigri. Il rêvait de ces terres et cette envie de tout quitté pesait fortement sur son esprit, surtout depuis la dernière cérémonie malgré le temps qui c’était écoulée depuis. Son séjour à Shola n’avait que renforcer ce dégoût qu’il avait envers la majorité des humains et encore plus envers les Sorciers. Ils avaient cette capacité innée de le déranger de leur présence, tout comme lui-même pouvait le faire à leur égard. Il espérait que ce ne serait pas le cas pour son Écuyère, il osait la croire plus intelligente et profonde que cela, mais si tel était le cas, alors soit, il ne chercherait même pas à la contredire, il n’en avait plus envie et il ne ferait aucun effort. D’où la raison qu’il n’avait même pas cherché à la réconforté, plus tôt.

Pour appuyer ses paroles, il se contenta de lui envoyer une vague d’image. Une tonnes d’images qui déferlèrent dans son esprit, sans nécessairement la brusqué. Il n’y avait pas vraiment de violence, bien que quelques brides s’y échappèrent malgré lui, mais surtout, des regards, des expressions de dégoût et d’incompréhension, puis la haine, que ce soit sur Irianeth, ou cette haine vieille et récente à la fois, par ses geôliers à Shola. Ils n’étaient que des humains et exprimaient parfaitement ce sentiment profond de chaque humain qui ne savait comprendre et qui ne le voyait que comme un animal trop puissant qu’il fallait maîtriser et si tel n’étais pas le cas, alors qu’il fallait détruire. Il avait donc eu cet instinct enfant, de se mêler aux autres en gardant le plus souvent possible cette apparence humaine, malgré sa différence pour survivre, pour ne pas se faire détruire. Pourtant, jamais il n’aurait été accepté sous sa forme Berserker ne serait-ce que dans une classe et ça, Aether pouvait bien devoir se l’avouer. Il n’avait pas joué les manipulateurs pour un quelconque sombre dessein. Il leur avait simplement offert une apparence plus rassurante pour ne pas le traité comme un danger publique, littéralement.

Sans plus de cérémonie, il inclina sa tête vers la viande que sa fille lui avait apporté et la mangea, refoulant une plainte douloureuse rien que par son étirement qu’il pouvait vivement sentir dans ses plaies. Il avait trop longtemps voulu être un autre pour faire plaisir à ceux qu’il appréciait ici et cela n’avait été que des moments douloureux pour lui et sincèrement, il en avait marre de souffrir, peu importe la façon. Il était trop longtemps allé à l’encontre de son instinct, de ses propres envies, de ses propres convictions et sa en était terminer et cette histoire du passé était bien placer pour mettre un trait à tout ceci. De toute façon, le Berserker qu’il était le ramènerait à l’ordre assez rapidement faute de la présence de Vayrinn, qui se chargeait plutôt bien de lui rappeler ce qu’il était lorsqu’elle était avec lui, d’ailleurs, il ne pouvait s’empêcher de repensée aux paroles de celle-ci et notait bien à regret qu’elle avait malgré tout raison. En ce moment, il était même heureux d’être blessé, car il doutait fort être en mesure ne serait-ce que de ce transformé temporairement en humanoïde pour faire plaisir à qui que ce soit pour les prochains jours, au grand damn d’Amélia, sans doute…
Anonymous
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Sam 23 Juil 2016, 19:34
Une voix. Une voix qui s’insinua dans ma tête, lentement, doucement. Réprimande. Ou était-ce une simple mise au point ? Continuant de fixer le feu comme si rien n’était, j’écoutais ses paroles dans ma tête, attentive comme toujours. Oui, je pensais trop, je le savais. Pas besoin de me faire de reproches, vraiment, même si oui, cela était nécessaire fallait se l’avouer. Écoutant ses paroles, je sentis quelque chose s’effondrer en moi, une des barrières que j’avais mise en place pour me réconforter, pour ne pas trop avoir peur ou je ne savais trop quoi encore. Je finis par baisser les yeux sur mes genoux repliés contre moi. Mes yeux me brûlaient et je ne savais pas trop si c’était du au feu que je fixais depuis trop longtemps ou pas. Je ne me rendais pas compte que je tremblais, mais mon corps était en effet parcouru de tremblements de haut en bas, de la tête aux pieds. Lentement, doucement, au fur et à mesure que tout volait en éclat, je me rendais compte avec quel mépris les autres personnes de l’Ordre, ou d’Irianeth au complet traîtaient mon maître, et ça me mettai hors de moi. J’avais envie de frapper quelqu’un à cet instant, juste pour me défouler de la colère de savoir qu’ils l’acceptaient que pour ses capacités de sa vraie forme, celle animale. Mes ongles s’enfoncèrent lentement dans ma pause tandis que je me retenais de hurler. Foutaises.

- ** Malheureusement ! finis-je par crier, hors de moi. Comment oses-tu prétendre que c’est quelque chose d’aussi …. Mauvais ? **

Je le fixais furieusement, m’étant retournée vers lui pour passer ma mauvaise humeur sur lui. En avais-je honte ? Aucunement. Me repentirais-je ? Absolument pas. Franchement, pour qui il se croyait, lui ? J’avais depuis longtemps accepté le fait qu’il soit mon maître, après le coup d’éclat du premier jour. J’en avais été heureuse et, sans lui, je ne sais pas ce que je serais devenue à ce jour. Il m’avait fait avancer, comprendre, vieillir et apprendre. Bien plus que ce que j’aurais pu devenir avec quiconque. Je me retournai vers le feu en sifflant mentalement ma rancœur. Après quelques secondes cependant, je finis par me calmer et lui dire que j’étais désolée. Un désolé général, qui compensait pour tout. Tout ce que j’avais pu croire, faire, dire et penser. Aussi pour ma colère que j’avais dirigée vers lui et ma voix qui avait tonnée dans sa tête. Quoique … Non. Ça, je n’étais pas réellement désolée, toujours aussi furieuse contre lui qu’il ait pu oser imaginer que, malheureusement j’étais coincée avec lui. Je reniflai dédaigneusement. Des images se mirent à envahir mon esprit. Des centaines d’images déferlant vites, trop vite. Mais pourtant, je captais chacune d’elle, indépendamment et comme lentement. Je pouvais voir et comprendre les images unes à unes. Dégoût, haine, horreur, mépris. Puis certaines images de son passé, comment tous et chacun s’étaient éloignés de lui, n’osant affronter son apparence. Dégoûtant, honteux. Oui ce l’était, pour ceux qui avaient fuis Xerkh. Fermant les yeux sous le flot d’images, je finis par le repousser violemment de mon esprit, comme si je lui avais asséné une gifle d’une grande violence.

- ** Assez ! **

Posant la tête sur mes genoux, j’essayais de faire le vide, de reprendre le contrôle, de me calmer et de redevenir moi-même. J’avais envie de les frapper, de leur faire comprendre. J’acceptais le fait qu’il soit un animal sous sa vraie forme, seulement, il avait changé, il était devenu un peu plus sombre, mais sans doute était-ce normal. Qui ne change pas au travers des épreuves, du temps qui passe ? Hein ? Qui ? Moi aussi j’avais changé, tout comme Caliel et Janita, et tous ceux que je cotôyais depuis des années. Inspirant lentement, profondément, la tête toujours callée sur mes genoux, je me calmais lentement. Mes cheveux déboulaient en une longue cascade rousse tout autour de moi, créant un rideau qui, j’espérais, allait être imperméable au monde extérieur. Si seulement ! Entendant un très léger pas – j’avais acquis une ouïe très fine, merci Xerkh pour l’aide ! – et je pouvais donc entendre les bruits les plus infimes. Oh, peut-être pas comme mon maître mais bon, dans la limite de l’humain. Relevant la tête et les yeux juste pour dire, au travers de mon rideau roux, je vis un des bébés loups de l’animal de compagnie – dans un sens – de mon maître. Nous avions mutuellement appris à nous connaître et à présent, il m’acceptait, me voyant sans doute comme un de ses louveteaux un ou truc du genre. Enfin bref. Un des louveteaux vint se frotter contre moi et je caressai distraitement sa fourrure. Sa présence m’apaisa lentement. Après quelques minutes, je finis par me calmer et reprendre assez de contrôle pour relever ma tête. Je n’avais plus réellement faim, pas après le cadeau de Xerkh. L’on pouvait voir dans le feu qui brûlait, un reste calciné de son cadeau merveilleusement perturbant. Avec la tête de mon bourreau était parti mes sentiments e hargne envers lui, brûlant enfin une partie de mon passé qui m’empêchait de pleinement vivre.

- Je les déteste, murmurais-je pour Xerkh.
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Parandar
Lun 21 Nov 2016, 20:56

Bonjour !

Le RP est-il toujours d'actualité ? Sans réponse elle sera déplacée le 5 Décembre dans les Archives.
Parandar
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Parandar
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