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Et brûle les plaines...

Invité
Lun 04 Juil 2016, 00:40
Il était environs midi. Les cours étaient terminés pour l’heure du repas et ensuite ils reprendraient une heure plus tard pour la majorité. Ophélia ne faisant pas partie de la majorité, ne commencerait son cour que vers les quatorze heures, ce qui voulait dire qu’elle avait deux longues heures à tuer. Il fallait avouer qu’elle trouvait cela un peu stupide de devoir attendre deux heures pour se taper un cours d’une heure pour ensuite conclure la journée. Il fallait croire que certains professeurs aimaient se la couler douce, ou bien, ils manquaient d’effectif pour la quantité d’élève total qu’ils étaient. La seconde option était peut-être bien logique, mais la jeune élève se plaisait à fabuler sur la première option.

Quoi qu’il en soit, elle avait déjà engloutis la collation que Roxanne lui avait préparée. Ainsi donc, elle n’avait pas besoin de s’encombrer de la présence des autres enfants de son âge en allant avec eux dans la salle de repas. Mieux encore, cela lui donnait d’avantage de temps pour vaquer à ses occupations qui n’étaient en fait que de trouver quelque chose pour chasser son ennui et quoi de mieux pour cela que d’être… Seule. Enfin, elle n’était jamais réellement, complètement seule puisqu’elle avait Phoenix. D’ailleurs, elle s’éloignait tranquillement de la Tour pour pouvoir l’invoquer en toute tranquillité et s’amuser un peu. Phoenix avaient parfois de ces idées qui mettaient un peu Ophélia dans l’embarras, mais elle ne lui en voulait jamais et trouvais cela plutôt amusant. Un élémentaire aussi jeune avait souvent la manie de vouloir dispersé son élément partout et le problème avec la jeune élève, c’était qu’elle adorait le feu. Phoenix était alors comme un petit diable qui lui chuchotait des bêtises sur son épaule et Ophélia n’ayant aucune volonté contraire à celle de son élémentaire, faisait en sorte qu’ils étaient donc deux avec des idées considéré pour la majorité des autres comme diaboliques.

Mais ce n’était que pour s’amuser. Du moins, la majorité du temps. Il fallait avouer qu’il arrivait à la jeune Démone de simplement vouloir montrer avec grand plaisir l’étendue de ses pouvoirs. Bien qu’ils nécessitaient encore beaucoup de contrôle et que la grande majorité de ses pouvoirs étaient encore fortement liés à ses émotions, tout ceci ne devenait alors qu’une simple et ‘’innocente’’ pratique. C’est donc alors qu’elle déambulant dans la plaine et qu’elle décida qu’elle était assez loin de la civilisation générale, qu’elle choisit d’invoquer son élémentaire. Cela ne fut pas bien difficile, puisqu’il se faisait toujours une joie d’apparaître. Cela lui demandait tout de même une certaine quantité d’énergie, qu’il savait lui rendre de par son feu. N’étais-ce pas géniale? C’était un travail d’équipe et Ophélia détestait lorsque les professeurs lui reprochaient de ne pas donner du sien dans les travaux d’équipe. Pire encore, ils lui disaient que Poenix ne comptais pas. Comment osaient-ils lui dire une telle chose? Ils ne connaissaient rien et ne savaient visiblement rien non plus. Elle les détestait pour la majorité. Ils ne comprenaient rien.

Alors qu’elle pensait rageusement à cette bande d’humains faiblard et trouillard, Phoenix sue lui arracher un sourire en apparaissant non loin d’elle, en hauteur. La jeune Démone étira sa main en sa direction pour caressé ses flammes avec délicatesse, mais ce moment serein ne dura que quelques secondes, puisque l’élémentaire remarqua bien rapidement où il se trouvait et, toute ces hautes herbes pourraient brûler si aisément!

-Je crois aussi. Et puis, avec la sécheresse, il ne suffirait que d’une petite étincelle…

Après tout, c’était la stricte vérité. Personne ne voulait d’un feu incontrôlable, si? Ophélia se sentait d’attaque pour tenter de contrôler son feu et puis si tel n’étais pas le cas, Phoenix s’en chargerait, non? Bien sûr qu’il le ferait, ce serait amusant de toute façon. Puis, sans investiguer d’avantage, elle se concentra et créa une flamme. La plus grande flamme possible sans nécessairement s’épuiser non plus. En fait, son corps s’enflamma tout simplement. Ce n’était pas exactement ce qu’elle avait souhaité faire, mais elle s’en contenta bien pour le moment. Elle adorait cette sensation. Déjà à ses pieds le feu dévorait les hautes herbes, puis, il s’étendit sur les herbes qui la frôlaient et même un peu plus encore, frisant sous la chaleur ardente. Évidemment, elle aurait pu s’arrêter là, mais elle choisit d’extirper ce feu d’elle et de le projeter droit devant. L’énorme flamme, qui ne l’était pas tant que ça, était tout simplement proportionnelle à sa taille. La jeune Démone la dirigea toujours droit devant elle, pour ensuite lui faire faire quelques courbes dans la plaine avec appréciation.

Au bout d’une certaine distance, elle s’aperçue qu’elle ne la contrôlait plus. Fronçant les sourcils, elle jeta un œil vers Phoenix. C’était maintenant à lui de jouer et, l’espace d’un instant, fou de joie, il se contenta simplement de s’élancer dans tous les sens, frôlant de ses ailles les herbes qui s’enflammèrent tout autour.

**Phoenix, ce n’étais pas ça le plan!**

Lança-t-elle mentalement sous un ton de reproche, mais pas tant que cela. Après tout, elle appréciait le spectacle il fallait l’avouer et rapidement, elle se mit à rire et à courir derrière lui, piétinant la braise et les flammes en essayant d’attraper son ami. Maintenant que le feu était devenu hors de contrôle puisque les deux concernés le répendait, il risquait de devenir un danger pour une partie de la population, notamment les quelques fermes plus à l’Ouest si le feu n’étais pas rapidement calmé, qu’Ophélia ne le maintenait pas, ou que le vent décidait de tourner. Encore une fois, la jeune Démone avait frappé…
Anonymous
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Lun 07 Nov 2016, 15:58

Le zénith frappait la pleine sans grande insistance. Les nuages étaient nombreux et il doutait qu'il ne fasse beau encore longtemps. Les cours des apprentis ou autres gnomes étaient temporairement arrêtés afin de laisser à ces têtes blondes le temps de se vider. Une perte de temps selon lui. Le brun avait eu à faire et s'était libéré de ses obligations durant la matinée. Ayant eu une soudaine envie de sa balader, il avait abandonnée la tour et s'était dirigé vers les plaines. Il avait, pour une fois, le temps de penser à ce qu'il voulait et préférait s'accorder du répit pour méditer. La venue d'une petite tête brune pyromane dans sa vie l'avait marqué.

Roxanne et Arkdae essayaient depuis des années d'avoir un enfant, et à chaque fois, les grossesses de sa femme n'arrivaient pas à termes dans les meilleurs cas. Dans les pires cas, les enfants venant au monde étaient chétifs et difformes, et mourraient dans l'heure. De plus, sa femme faiblissait énormément durant ces neuf mois durant lesquels ils étaient terrifiés. Voilà, c'était le mot. A présent, ils étaient terrifiés à l'idée qu'ils puissent avoir des enfants. En tout cas, Arkdae n'avait jamais rien dit pour culpabiliser sa femme, et tout fait pour qu'elle soit heureuse avec lui. C'est juste douloureux de ne pas pouvoir avoir une famille normalement avec la femme qu'il aimait. Alors, quand un jour elle lui avait demandé s'ils pouvaient adopter une petite démone, l'homme avait hésité. Après tout, il s'était souvenu de beaucoup de choses, surtout de Zyra et il doutait qu'il y ait une seule autre mère possible pour elle. Instinctivement, il l'avait haït, mais avait envie de faire le bonheur de son épouse. Alors il avait accepté. Puis il avait pris sur lui et commencé à éduquer la petite démone. Elle s'avérait en fait curieuse et gentille, si on oubliait son comportement déplorable et ses piètres tentatives de manipulation. Arkdae préférait refouler ses souvenirs de la brune qui tempêtait quand il tentait de la faire entrer dans une baignoire. Elle était parfois tellement semblable à Meerah et parfois tellement différente que cela se magnifiait, et lui serrait le cœur. Au bout de plusieurs mois, il avait fini par vraiment apprécier la petite démone, et même s'il n'arrivait pas encore à s'identifier comme son père, ne s'estimait plus capable de la haïr. Il avait plusieurs fois pensé à la tuer, mais ne l'avait pas fait. Il n'était pas Zyra. Et peut-être espérait-il qu'elle devienne quelqu'un de bien. Pour cela, il comptait réellement l'adopter, lui enseigner la magie, le combat, l'histoire, la politique, et faire d'elle un vrai membre de sa famille. Après tout, depuis qu'il était né, sa famille n'était qu'un amas de débris. Quel mal y aurait-il à les dépoussiérer et les coller ensemble ?

Le jeune homme savait très bien comment serait l'éducation d'Ophélia à la tour des mages. Il se souvenait très bien de son éducation dans l'ordre, et des regards noirs dans la tour. Les personnes singulières étaient les premières à être brimées. Mais il la savait assez forte pour se forger grâce à cela. Au pire, il la recadrerait avec ce talent inné qu'il possédait pour la diplomatie. Il esquissa un sourire, ayant peine à croire à ce à quoi il pensait et regarda droit devant lui. Il finit par voir Ophélia en plein milieu de la plaine, jouant avec ses flammes. Il poussa un long soupir avant de se frotter les yeux et approcher de la fillette. Elle ne réalisait toujours pas que son pouvoir était dangereux pour son entourage. Il suffisait qu'elle perde un instant le contrôle, qu'une bourrasque se lève, et les villages de l'Ouest seraient rayés de la carte et les dirigeants d'Émeraude seraient en droit de châtier le mage responsable des élèves, et les élèves magiciens.  Aussi, lorsqu'elle réalisa au bout d'un moment qu'elle ne contrôlait plus rien et que vu l'état de l'herbe et du risque d'incendie, Arkdae s'approcha d'elle. Il pensa à peine à sa magie et celle-ci s'extirpa de sa main, formant une sphère. Il attrapa Ophélia par l'épaule et lui dit calmement :

« Ne bouge plus. »

Puis, sur ces mots, il fit aller sa sphère, l'étirant à volonté sur la terre et les flammes. Sa magie était parfaitement adaptée à corrompre et détruire celle des démons, le feu se retrouva vite éteint, mais la zone étaient à présent pourrie. Sa magie n'était pas parfaite. Elle était comme celle des démons. Elle détruisait. Aussi, après un soupir, il porta son regard sur la future démone. Manifestement, elle s'attendait à ce qu'il la gronde, et à vrai dire, il avait souvent ce rôle là avec elle. Roxanne, elle, la réconfortait et l'aidait en tout, lui était critique et cassant. Peut-être l'était-il à l'extrême avec Ophélia parce qu'il n'avait pas pu l'être avec Meerah et qu'aujourd'hui elle était morte ? Cette pensée lui fit mal, mais il n'en laissa rien paraître. Ophélia allait bientôt se tortiller, trouver un nouvel intérêt à ses pieds et balbutier de vagues excuses.

« Ophélia, regarde moi dans les yeux. » demanda le brun.

Il était fatigué, comme souvent. Des cernes se creusaient sur son visage. Le poids des responsabilités, et des complots, meurtres et jeux de pouvoirs à manœuvrer à Rubis pour conserver une stabilité politique entre autre... Il s'assit devant elle, était à peu près au même niveau qu'elle. Ainsi, peut-être comprendrait-elle que pour une fois, il n'allait pas la gronder. Aussi, il lui dit :

« Je sais ce que ça fait d'être une sorte de mouton noir à Émeraude. Et je sais ce que ça fait que d'avoir des instructeurs exigeants. Mais tu es une brave fille Ophélia, alors j'aimerais que tu m'écoutes attentivement. »

Espérant avoir capté son attention, il marqua une petite pause, organisant ses pensées pour continuer.

« Je ne cherches pas à te brimer, t'encourager, ou quoi que ce soit de ce genre. Je te demande juste de réfléchir avant d'agir. Si je n'avais pas été là pour arrêter cet incendie, tu aurais détruit une partie du territoire d'un pays, tu aurais sans doute tué des innocents à quelques kilomètres de là. Et tu sais ce qui se serait passé ? »

Demanda l'homme. Arkdae se doutait qu'Ophélia allait lui répondre avec un peu de mauvaise fois, aussi, ne s'attendant pas à de réponse de sa part, il continua :

« Les dirigeants de ce pays auraient été mis au courant de ce désastre. Une enquête aurait été mise en place, on serait remonté à la tour des magiciens, et tu aurais été pendue pour ce qui est considéré comme un crime très grave. Et aussi étrange que ça puisse paraître, je n'ai pas envie de te perdre. En plus, ta mère serait dévastée et pour ne pas la voir pleurer, je serais obliger de risquer une guerre entre Rubis et Émeraude pour te récupérer. Je suis sur que ma Reine en serait enchantée... »

Plaisanta finalement l'homme. Il lui adressa un sourire compréhensif avant de lui ébouriffer le haut du crâne. Elle devait comprendre qu'il préférait qu'elle exerce ses capacités magiques dans un cadre moins risqué pour elle. Et qu'il était prêt à faire des pas vers elle.
Anonymous
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Mar 08 Nov 2016, 01:01
Elle courait dans les flammes, heureuse. Phoenix, continuais de se sauver d’elle et elle le persécutait en riant. Elle avait bien évidemment oublié que leurs jeux mettaient le feu partout dans les plaines et rendait la situation de plus en plus dangereuses pour les villages plus à l’Ouest, mais elle n’y songeait pas. En fait, elle s’en fichait un peu. Ophélia n’avait non plus jamais vraiment eu la chance de jouer. Après tout, elle avait été élevé par une Démone assez tyrannique en soit et les seuls jeux dans lesquelles elles se prêtaient n’étais décidément pas des jeux d’enfants. Alors comment pouvait-elle un court instant croire que ce qu’elle faisait à l’instant était réellement dangereux pour quiconque? Ou pourquoi cela lui importerais vraiment, finalement?

C’est Phoenix qui lui fit comprendre que quelque chose clochais dans les environs. Ce n’étais très certaine pas le feu. C’était autre chose, quelqu’un plutôt. Quelqu’un de terrifiant, enfin, oui et non. Ils étaient si lié l’un à l’autre, que dès que son élémentaire avait aperçus Arkdae, il c’était évaporé, ne laissant qu’une mince trace de fumé là où il fut quelques secondes plus tôt. Il n’aimait pas le Mage, sa magie lui faisait mal, en quelque sorte. Ophélia quant à elle se retourna exactement vers la position du Mage qui approchait pour l’agripper à l’épaule de sa main glacée. Toujours entièrement embrasé, Elle feula. L’endroit où celui-ci la toucha voulu s’éteindre, alors que tout le reste de son corps donna une bouffé plus violente, dû simplement à la surprise. Elle eut le réflexe de vouloir se déprendre, farouche et momentanément apeurée, mais il la tenait bien.

Il lui mentionna calmement de ne plus bouger. Elle figea instantanément. Soumise? Disons plutôt qu’elle avait rapidement appris qu’il ne fallait pas rigoler avec lui lorsqu’elle se faisait prendre la main dans le sac. Son pouvoir la terrifiait et elle savait qu’il n’hésiterais pas à utiliser la force si nécessaire. Il ne la regardait plus, alors son regard alla dans la même direction que lui. Elle observa les flammes mourir sous son pouvoir et elle ne put s’empêcher de ressentir un frisson, malgré la température très haute de son corps. Il n’y avait plus rien. Tout était mort. Ophélia se sentait abattue. Comme une chandelle sur laquelle on aurait soufflée. Elle fit aussitôt la moue. Il allait bientôt la gronder, comme il faisait toujours.

Il lui demanda de le regarder dans les yeux. Elle refusa et garda la mine basse. Il finit par s’assoir devant elle. Un peu curieuse, elle risqua un regard vermeil en sa direction. Il se mit à lui parler. Il disait qu’il savait. Elle en doutait fort et ses instructeurs n’étaient pas exigeant, ils étaient complètement à côté de la plaque. Ils ne la comprenaient pas et lui demandait des choses impossible à faire. Soit, d’être comme tous les autres. Elle était une Démone et fière de l’être et ça, personne ne pourrait le lui enlever. Enlever son sang, non mais qu’elle idée. Et puis comment pouvait-il comprendre? Tout le monde le respectait, lui et il pensait comme eux à son sujet, non? Il était vrai qu’elle ne connaissait rien du passé de son père adoptif, elle ne pouvait que baser son jugement sur le présent et depuis qu’elle le connaissait. Il ne lui avait non plus jamais parlé de lui, alors comment pouvait-elle savoir que ce qu’il disait était plus évident qu’elle le pensait? Elle hocha négativement de la tête lorsqu’il lui demanda ce qui se serait passé s’il n’avait pas intervenu, puis se justifia rapidement.

- Mais j’ai réfléchi avant, je te jure… C’est juste que je me suis mise à jouer avec Phoenix et…

Elle stoppa sa phrase puisque celui-ci avait continué sur sa lancé. C’est vrai qu’elle avait le pouvoir de contrôler le feu, mais elle n’avait aucunement la volonté de l’éteindre. La frénésie du crépitement des flammes lui faisait oublier l’idée de ne pas tout flamber sur son passage. Elle voulait les sentir partout autour d’elle, c’était comme un second souffle, revigorant. C’était frustrant de ne pas avoir le droit de faire quelque chose qui la faisait sentir si bien à cause des autres qui de toute façon, la détestait de surcroit. Elle aurait aimé à cet instant pouvoir faire comme Phoenix et simplement disparaître ailleurs, où le feu était partout et brûlais constamment.

Les explications qui suivirent l’inquiétèrent un peu. Est-ce qu’il disait cela rien que pour lui faire peur? Non. Elle le croyait uniquement parce-que Zyra lui avait déjà parlé de tout ça. Les humains n’aimaient pas le feu et les Démons et ils chercheraient à la détruire dès qu’ils comprendraient qu’ils n’arriveraient jamais à la contrôler réellement. C’était pourquoi elle devait être forte, puissante, pour tous les détruire. Elle n’avait pas trop envie d’être pendue, cela ne semblait pas très agréable. Elle songea un instant qu’elle n’aurait qu’à s’enflammée et brûler la corde, flambé tous ceux qui se trouverais à sa proximité et voulu partager cette idée avec Arkdae, mais elle oublia le cours de ses pensées à la suite de ses paroles. Lui? Il n’avait pas envie de la perdre? Elle le regarda un peu perplexe et murmura tout bas le fond de sa pensée.

-Tu as voulu me tuer. Tu serais heureux que je meure.

Pas la peine de préciser le nombre de fois. Ophélia s’en rappelait très bien. Rien que les bains forcer étaient calculé comme une tentative de meurtre pour elle. Il continua en précisant que sa mère serait dévastée. Évidemment, dans son cerveau, à chaque fois elle associait ce mot à Zyra, mais elle savait qu'il ne faisait pas référence à elle, aucunement. Il parlait de Roxanne. C’est vrai qu’elle n’avait pas trop envie de lui faire de la peine. Elle avait toujours été gentille avec elle. Elle l’avait défendu. Sauver sa vie. Contre lui, contre Connor et les autres. C’était une Démone en plus. Elle l’aimait bien.

Elle eut un bref sourire à l’idée de voir Arkdae risquer une guerre pour venir la sauver. Sa voulais dire qu’il y aurait des morts, ça? Il ferait ça? Même si ce n’étais pas directement pour elle, c’était un peu rassurant, quelque part. Dans ce monde où tout le monde semblait vouloir sa tête juste à cause de sa mère, à la base. C’était peut-être un mensonge aussi. À cette idée, elle reprit son sérieux. Elle aimerait bien le croire tout de même. Même sa vraie mère semblait s’être évaporée. Elle était peut-être morte. Sinon pourquoi ne serait-elle pas venue la sauvé des griffes de ces humains? Les choses étaient différentes ici et certaines choses lui plaisait, il fallait avouer, mais l’idée de devoir se plier à des humains la répugnait et leur attitude envers elle ne faisait qu’alimenté son brasier intérieur contre eux. C’était un cercle vicieux.

Finalement, Arkade eut un sourire, lui frottant vigoureusement les cheveux, la faisant légèrement grimacer et reculer pour les replacer maladroitement en fronçant les sourcils. Qu’est-ce qui lui prenait? Il avait l’air… Différent. Elle ne savait pas trop comment réagir face à cette nouvelle situation, c’était bien vrai. Elle semblait d’ailleurs un peu embêter. Et n’étant pas de ceux qui passaient par milles chemins…

-Est-ce que tu vas bien?

Oh, elle n’était pas vraiment sûre de s’inquiéter pour lui en posant cette question. Il était juste bizarre. Du haut de ses huit ans, elle croisa ses petits bras sur ses hanches et pencha la tête de côté. Son feu c’était calmer depuis un petit moment déjà et Arkdae n’avait pas eu besoin de la menacer ou de lui jeter un truc dessus. Bon. Elle avait encore un peu de temps devant elle avant son autre cours et avec un peu de chance, son excuse serait d’être avec lui. Après tout c’était un Mage. Sa passait, non?
Anonymous
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Parandar
Sam 09 Sep 2017, 20:55
Bonjour !

Le RP est-il toujours d'actualité ? Sans réponse, il sera déplacé le 18 septembre dans les Archives.
Parandar
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Parandar
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