Les Princes ont-ils toujours des ennuis? [PV Ajay]

Ophélia était déçue. Le cours sur les rayons incendiaire était déjà terminer alors que pourtant elle avait l’impression que cela ne faisait qu’une demi-heure tout au plus qu’ils se pratiquaient. En fait, c’était sans doute environs cela. Le temps que le professeur explique les théories ennuyantes, puis, montre quelques exercices. La jeune Démone avait été plutôt fière qu’il lui demande d’aller devant la classe afin de faire une démonstration. Bien entendu, elle ne c’était pas fait prier. Après tout, elle adorait jouer avec le feu et si elle avait des spectateurs, cela lui faisait d’autant plus plaisir. Même si le professeur lui avait répété d’un ton sévère de ne faire qu’un rayon incendiaire, il comprit que la jeune élève ne lui obéirait pas vraiment lorsqu’elle lui fit un petit sourire malicieux.

Pourquoi se contenté d’un simple petit rayon incendiaire inoffensif, lorsqu’on avait un pouvoir bien plus vaste et dommageable sur le feu? Et puis, elle ne comptait pas s’abaissé à se piètre niveau de contrôle de cet élément, c’était presque une insulte à sa race. Ainsi donc, elle se tourna vers la cible, puisqu’ils étaient dans la grande cours du Château, plus précisément sur le terrain d’entraînement. Doucement, une flamme se mis à danser dans la paume de sa main et l’ont pu tout de suite entendre le professeur prononcer son nom avec un ton de reproche, mais il était trop tard. Sans attendre, elle lança la flamme contre la cible qui prit feu, bien entendu. Elle avait eu envie de mettre le paquet, mais elle c’était même retenue, tâchant de faire de cette semaine de classe la seule où elle ne reviendrait pas avec un avertissement grave, puisqu’entre brûler quelqu’un ou foutre le feu dans les plaines, c’était assez grave selon eux et Arkdae n’appréciait pas trop.

Bref, le cours c’était terminé sur une note tout de même positive pour elle. On l’avait même fait pratiquer un peu plus à l’écart des autres, ce qui lui convenait parfaitement car elle n’avait pas envie de s’encombrer de leur présence ennuyante et pleurnicheuse alors que pour la majorité leurs mains semblaient les faire souffrir, ce qui exaspérait bien entendu d’avantage la Démone. Il était vrai que le feu ne lui faisait rien, mais elle avait tout de même eut son lot de souffrance lorsqu’elle vivait avec sa mère, Zyra par le passé et jamais elle ne c’était autant plein alors qu’elle considérait certains de ses entraînements bien plus ardue que présentement.

Donc, une fois qu’elle eut son congé, comme les autres élèves, elle choisit d’aller faire un tour au village. Elle voulait faire plaisir à Roxanne et Arkdae, car ils parlaient de refaire la décoration d’une chambre de la maison en attente d’un enfant. Enfant qui serait sans doute encore mort. Elle n’aimait pas les enfants et encore moins l’idée d’avoir un petit frère ou une petite sœur qui n’avait rien avoir avec son propre sang sous sa responsabilité, mais elle devait avouer que cela lui faisait un léger pincement au cœur de voir ceux qui l’avaient prise sous leurs ailles souffrir autant à toutes les fois que le bébé mourrait. Surtout Roxanne. Il semblait que le pouvoir d’Arkdae tuait les bébés au sang démoniaque, c’était un peu lugubre à bien y pensé. Et puis, elle ne comprenait pas pourquoi Roxanne ne réglait tout simplement pas le problème en ayant un enfant avec un autre. Après tout, Arkdae ferait sans doute un meilleur père si cet enfant n’avait pas de sang démoniaque dans ses veines. Non?

Quoi qu’il en soit, elle préférait laissé ce genre de casse-tête aux adultes et se contenté de marcher dans le village à la recherche de ce petit quelque chose bien spécial qui pourrait offrir une touche agréable à cette nouvelle décoration de la chambre. Elle pensait à une chaise berçante, ce qui serait difficile à traîner. Sinon, peut-être un miroir, ou mieux encore, une petite peluche! L’idée venait de lui tomber dessus alors qu’elle avisait un kiosque avec diverse peluches en divers matériaux. Bien sûr, lorsqu’Ophélia s’approcha de celui-ci, la femme qui semblait être la créatrice s’approcha de la jeune démone.

-Bonjour ma jolie, alors, on se cherche une petite peluche? Tu aimes quoi?

Ophélia reteint un air presque outré ou dégouter. Ce n’était pas pour elle voyons. Les peluches, c’était pour les bébés et elle avait huit ans. Ne sachant pas trop comment avouer qu’elle venait acheté une peluche probablement pour un bébé qui serait mort dans les prochaines semaines, comme d’habitude et plus encore, avouer qu’elle cherchait à faire plaisir à quelqu’un, elle se contenta d’hausser tout simplement les épaules.

-Le feu.

Sur cette réponse plutôt sèche de sa part, alors que son regard rougeâtre glissait d’une peluche à l’autre, la jeune femme la regarda un peu embêter, ne sachant pas trop quoi répondre à cela, trouvant la gamine un peu étrange par le fait même, mais après tout, c’était une Démone. Puis, remarquant une peluche qui lui plaisait un peu et qui ferait peut-être le bonheur d’un bébé humain… Malheureusement ou espérons-le au moins, demi-démon, elle fut assez violement bousculée de sorte à ce qu’elle s’écrase presque face contre une table. La dame, lui agrippa gentiment les épaules dans un réflexe vain qu’elle ne se brise pas le nez ou quelque chose dans le genre, mais elle n’en avait pas besoin. D’un roulement agacé des épaules pour qu’on la relâche, elle avisa de son regard sévère la cause de cette bousculade impardonnable.

Visiblement, un jeune garçon de quelques années de plus qu’elle se faisait poursuivre par des hommes armés. Ophélia eut un sourire en coin. Tant pis, sa lui apprendra à ce crétin de poussé les gens. Elle allait rapporter son attention vers les peluches, lorsqu’elle entendit l’un de ces hommes, qui passa tout prêt, visiblement moins rapide que les autres, ‘’d’attraper ce foutu prince’’. Oh, un prince? Lui? Il n’avait rien d’un prince et puis, c’était vrai que maintenant qu’elle y pensait, que ces hommes semblaient un peu louches. À la limite, les gens autours semblaient tout simplement pensée que c’était normal toute cette histoire. C’était vrai que le seul prince qu’elle avait rencontré, Thélo, était du genre fuyard et que la garde le chassais souvent à ses dires, mais ces hommes n’avaient visiblement rien à voir avec une garde quelconque, puisqu’ils ne portaient aucune couleur de Royaume et qu’ils étaient accoutré comme des… Mercenaires. Bon, ce n’était peut-être pas ça, mais sa donnais vachement cette impression. Prince, Mercenaires, rançons. La normalité, quoi.

Encore là, elle n’avait pas trop envie d’intervenir. La loi du plus fort, quoi, mais, contre toute attente, le jeune garçon repassa de nouveau tout prêt, ce jouant visiblement de ces hommes qui semblaient trouver cette histoire bien moins marrante que lui. Encore une fois, elle fut bousculée et cette fois, elle s’empressa de répliquer. Comme au cours de plus tôt, une flamme envahis la paume de sa main et s’élança directement dans le dos de celui qui l’avait bousculé et qui, par pure coïncidence, tenait fermement le prince par le collet. Hurlant de douleur, l’homme se jeta bien entendu sur le sol en roulant nerveusement alors que ses compagnons tentaient d’éteindre l’incendie sur sa personne en le frappant, ce qui amusa bien entendu la Démone qui avisait la scène avec satisfaction, lançant une autre flamme sur un autre afin de mettre le chaos parmi leur groupe.

Alors qu’elle avisait la scène toujours un sourire en coin, le regard pétillant de malice, elle sentie une main lui agripper fermement l’avant-bras et la tiré vers l’arrière. Le mouvement lui fit presque perdre l’équilibre, mais heureusement, ses jambes eurent un excellent réflexe et ne l’humilièrent pas pour aujourd’hui. Elle avisa bien assez tôt le coupable et c’était ce… Prince qui l’entraînait plus loin, vers la sortie du village. Elle augmenta sa température corporelle pour plusieurs raisons. La colère, le fait qu’elle n’aimait pas se faire toucher ainsi par des étrangers, le fait qu’elle avait failli tomber, le fait qu’il ne lui avait pas poliment demandé, le fait qu’elle n’avait pas sa peluche… Mais, il la relâchant. Ne sachant pas trop si c’était parce-qu’elle l’avait brûlé ou si c’était par hasard, elle lui lança un regard noir.

-Non, mais tu me lâche! Prince ou pas, je peux bien t’en foutre une, tu sais!

Rageusement, elle poussa une mèche ébène qui avait coulé devant son visage et croisa les bras contre elle, fixant son nouvel interlocuteur. Pourquoi il l’avait traîné ici? Évidemment, il devait sans doute l’avoir fait pour lui éviter des problèmes, mais ça, Ophélia n’y songeait pas. Elle préférait ce dire que c’était un petit prince pourri gâter et mal élevé qui faisait tout ce qui lui chantais, quand il l’entendait. Ce qui était un peu chiant. En fait, si c’était le cas, elle était un peu jalouse. Elle avait tellement le droit de ne rien faire, elle.