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Une Déesse en détresse [Libre]

Invité
Mar 05 Juil 2016, 00:00
Par Parandar! Comment ce satané Edwing arrivait à passer outre les ordres de leur père à tous. Comment arrivait-il à le faire sans se faire coincé! La jeune Déesse avait dû réagir rapidement, mais elle était tombée littéralement dans un piège, croyant qu’il s’en prendrait encore à sa prêtresse, Miyäck. Elle avait senti la présence de Takeshi sur Émeraude et, sans plus attendre, elle avait délaissé ses occupations pour s’y téléporté, mais rien. Il n’y était pas. Méfiante, elle avait pris la peine de faire le tour, prenant la forme d’un petit oiseau pour ne pas se faire remarquer par la populace. Encore rien. Elle l’avait pourtant senti et les pouvoirs du Dieu ne l’affectaient pas, bien qu’elle commence à y douter légèrement. Non. Dans tous les cas, elle l’aurait senti. Ce n’était pas ça. Quelque chose se préparait, mais elle n’arrivait pas à savoir quoi. Alerté sa prêtresse? Non. Elle avait assez souffert et souffrait encore suffisamment de toute cette histoire pour oser mettre d’avantage de doute dans son esprit.

Elle veillerait sur celle-ci quelques heures, question de s’assurer que tout était sur contrôle. Est-ce que tout l’étais? Oui et non. Les mortels sur lesquels elle veillait étaient bel et bien en sécurité. Pourtant, elle, l’était un peu moins. Maintenant dans le monde mortel, elle faisait une cible plus facile pour Edwing qui mettait lentement en place son plan de vengeance, son plan pour se débarrassé d’elle une bonne fois pour toute ou du moins, pour quelques années assurément. Après tout, c’était à cause d’elle que son Immortel avait échoué sa mission et que tout le reste en découlait. Une fois Zeikah rayé de la carte, il pourrait s’amusé comme bon lui semblait, aucun Dieu ne pourrait venir contrecarrer ses plans et mieux encore, on ne pourrait jamais l’accusé.

C’est donc ainsi, durant plusieurs heures, que la pauvre Déesse chassait cette énergie menaçante pour ceux qu’elle protégeait. Savait-elle qu’on tentait de la faire tourner en bourrique? Bien sûr que si, puisqu’elle se mesurait au Dieu de la folie et de la discorde, mais elle ne pouvait pas non plus prendre une chance quelconque et ce dire que cette énergie était fausse, ou qu’on l’envoyait sur une mauvaise piste. Et si la seule fois qu’elle n’y allait pas était la bonne? Ce qu’elle avait légèrement oublié de calculé, était le temps qui s’écoulait, qui s’écoulait rapidement.

Puis, encore une fois. Elle vola aussi vite que ses petites ailles pouvaient lui permettre de voler. Elle se posa sur une branche et observa les environs de son regard perçant. Rien, encore. Puis, un son venant d’au-dessus de sa tête la fis sursauté. Instinctivement, elle ouvrit ses ailles pour fuir, mais trop tard. Son bec fonça dans quelque chose de métallique alors que ses ailles se froissèrent sur ces mêmes parois. Une cage! Emprise temporairement avec l’instinct de survie de l’animal sous lequel elle avait pris l’apparence, elle vola nerveusement d’une paroi à l’autre, couinant furieusement pour une oreille extérieure, mais oh combien le coupable pouvait comprendre son langage télépathique du moment. Puis, un homme prit la cage. Son apparence ne lui disait rien, mais l’énergie qu’il dégageait lui rappelait sans la moindre difficulté quelqu’un!

-Allons allons, petit oiseaux. Du calme, voyons, tu vas abimer tes jolies petites ailles…

Fit-il en secouant un peu la cage en rigolant. Zeikah fut bien entendu déstabilisé et vint se frapper contre les parois magiques et dorée sans trop de ménagement. Elle était visiblement dans le pétrin. Sous l’apparence animale, elle ne pouvait rien et cette cage magique l’empêchais de prendre son apparence divine pour se téléporté.

Après un petit moment de contemplation, celui-çi accrocha la petite cage sur une branche et quitta les lieux sans plus de cérémonie, avec un rire qui s’évapora lentement avec le vent. Zeikah entrepris donc de tenté d’ouvrir le loquet avec son bec, mais étant trop petit, elle n’arrivait pas à l’atteindre. Combien de temps est-ce qu’il lui restait? Quelques heures, tout au plus. Il ne lui restait qu’à espérer qu’un mortel passe par là et la vois. Avec un peu de chance, ce serait le cas. Heureusement, elle n’était pas trop profondément dans la forêt, à peine dans la lisière de celle-ci.
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Lun 18 Juil 2016, 00:50
Je rêvais d’oiseaux. D’un oiseau en particulier, revêtu d’un plumage d’une exquise beauté qui, emprisonné dans une cage, poussait des cris perçants. Une cage dorée brillait d’un éclat envoûtant transportait l’oiseau contre son gré, semblai-il. Je m’approchai un peu plus et soudain, une secousse d’une brutalité inouïe me fit tomber au sol. Je fermai les yeux et, les rouvrant, je m’aperçus que j’étais dans mon lit et que Will venait de se lever. J’avais surement été couché sur lui, car le mouvement m’avait réveillé de ce rêve étrange. Mon intuition me disait que c’en était pas un, un rêve. Frottant mes yeux engourdis de sommeil, je souris à l’amour de ma vie qui posa la main dans mes cheveux et, utilisant mes pouvoirs sur le vent, je le rapprochai de moi pour lui voler un baiser. Il m’avait toujours donné la force d’avancer, et ce depuis que je le connaissais. Je m’étirai et me levai hors du lit, et allai m’installer dans la bassine d’eau chaude qui était notre bain, somme toute assez grand. Je méditai quelques instant, me lavai et m’habillai après m’avoir séché. Cette journée commençait bien mais étrangement aussi, avec ce sentiment oppressant qui ne me quittait pas. Secouant la tête pour chasser tout cela, je pris ma sacoche de chaman et allai enfiler des bottes avant de sortir de notre maison au cœur de la forêt, située à plus de trente minutes à cheval de la Tour. C’était très bien ainsi, car je ne voulais pas y retourner de sitôt. Trop de mauvais souvenirs rejoignaient la Tour. N’ayant pas d’apprenti cette fois-ci, j’avais tout de même Meywen à préparer comme future Chamane. J’avais perdu ma fille, et perdu une partie de mon bonheur la dernière fois où j’avais été dans la Tour, il y avait plus de trois mois maintenant. Will, pour sa part, était le mentor de Theresa, mais rien de nouveau n’était présent dans nos vies.

Je me rappelais encore l’horreur du Labyrinthe, ainsi que la vision de notre fille morte. Tous ces mauvais souvenirs, ces illusions dues à l’Arbre de Zen, au sentier. Aux animaux et aux statues de pierre. Aux cris, au silence tellement pesant qu’on aurait pu le toucher. À cette sensation que tout était vivant, que rien ni personne ne pourrait vous empêcher de vous sentir espionner. Cet endroit de malheur me donnait encore des cauchemars et depuis, j’étais craintif, m’attendant à ce que la nature, les animaux, les gens ne soient qu’illusions, m’attaquent. J’avais mis un moment avant de me calmer, d’être capable de ne pas trop angoisser à chaque pas. Maintenant, j’étais à nouveau capable de me promener librement en forêt sans sentir une crise de panique me submerger de part en part, me laissant tremblant, blotti au sol en hurlant, la tête enfouie entre mes mains.

Posant un pieds après l'autre sur l’herbe de la forêt, sur des feuilles et du lierre, sur tout ce qui pouvait se trouver en forêt, je marchais lentement. Respirant l’air frais du matin qui se levait tout doucement, je me laissais aller et ouvrit mes sens les uns après les autres. Les yeux fermés, je me laissais uniquement guider par mon instinct pour ne pas trébucher, ni pour ne rencontrer aucun obstacle, vide ou autre. Ma magie et mon intuition me guidaient, et seulement cela. Soudain, un sentiment de détresse profonde qui n’était pas mienne me submergea et un violent frisson me parcourus. Je suivis cette légère pulsation dans laquelle, en plus d’une peur incommensurable, je pouvais sentir une pointe de magie sans fond émerger. Puis, le rire guttural et machiavélique d’un homme envahit mes pensées et j’hâtai le pas. Me retrouvant soudainement dans une clairière, je pouvais sentir la trace de l’homme qui avait passé ici il y avait peut-être deux heures. Levant le regard, je trouvai enfin la source de la détresse. J’eus un brusque mouvement de recul en reconnaissant la cage et l’oiseau de mon rêve. Haussant un sourcil, j’utilisai la magie pour faire descendre lentement la cage pendant que je sortais une gourde de mon sac. Posant la cage au sol, je pris quelques bout de bois solide que je trouvai au sol et entreprit d’essayer de déverrouiller la serrure. Finalement, au bout d’une dizaine de minutes, j’en eu marre et posai ma paume tout près de la serrure, envoyant un rayon chauffer lourdement la serrure qui devint rouge, puis blanche. Enfin, elle céda. Ouvrant la cage, je poussai un bref cri. La cage dorée brûlait atrocement. Je m’assis au sol et sortis un onguent de ma sacoche, m’en enduisant la paume et recouvrant le tout d’un bandage propre. Puis, une herbe dans la bouche plus tard, pour endiguer la douleur, je me retournai vers l’oiseau. Faisant bien attention de ne pas toucher ni même effleurer la cage, je pris l’oiseau affaibli dans mes mains, je le déposai doucement sur moi. Assis par terre, je pris l’eau de ma gourde, la faisant s’élever en une fine rasade vers le bec de l’oiseau. À défaut, je pouvais au moins l’abreuver ainsi. Puis, j’envoyai mon esprit chercher et rapporter des baies pour oiseau à l’aide de ma magie du vent. Puis, je me rappelai la source de magie et sondai l’oiseau, me retrouvant dans un kaléidoscope multicolore de pensées. Je sortis brusquement, n’y comprenant plus rien. La cage semblait magique et l’oiseau aussi. Je réfléchis à toute vitesse avant de remarquer les yeux de l’oiseau, et son allure. Puis la cage. Soudain, une lumière se fit dans mon esprit. Une Déesse ! Que faire ? Prenant les baies dans ma main, je la lui présentai. Après tout, elle devait sûrement en manger, non ? J’étais nerveux, ne sachant pas trop comment agir. Je fixai l’oiseau, m’attendant à tout moment qu’elle retrouve apparence humaine. Qui avait pu l’enfermer ainsi ? Cette journée était définitivement étrange.
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Lun 18 Juil 2016, 16:59
Deux heures. Il ne lui restait que deux petites heures avant de commencer à avoir de sérieux problèmes. Le savait-elle? Plus ou moins. Il était difficile de savoir exactement depuis combien de temps elle était sur les terres mortelles, mais si elle faisait un bref résumé du temps passé, c’était environs cela. Deux heures. La panique la gagnait doucement. Habituellement, elle appréciait d’être sous une apparence animale, mais en ce moment, piégé de la sorte, c’était bien moins amusant. Elle regrettait son viel ami défunt, Shaan qui serait venu à son secours. Il était toujours là lorsqu’elle se mettait dans le pétrin, mais maintenant, il n’était plus et cela lui pinçais le cœur. Dans tous les cas, elle devait s’empressé de trouver une solution pour ce sortir de cette situation désagréable, car le temps continuait de s’écouler et bientôt, elle commencerait à oublier ses appartenances au monde Céleste.

Avec son petit bec, elle tentait toujours d’atteindre le loquet. Même si cela semblait impossible, elle n’avait d’autre choix que d’essayer vue sa situation. Elle c’était même à plusieurs reprises jetée d’une paroi à l’autre de sa cage doré en espérant la débalancé, ce sonnant un peu au passage. Bien que celle-ci ait fini par bouger, elle était tout de même bien accrocher. Elle ne pouvait empêcher son esprit de lui passer toutes sortes de scénarios en tête, surtout concernant ses protégées ce qui intensifiait pour elle l’urgence de la situation. Elle savait qu’Edwing n’agirait pas tant que son temps sur les terres mortelles ne serait pas dépassé par mesure de précaution. Il y avait au moins cela de positif.

Elle finit par prendre une petite pause, dans le fond de la cage. Essoufflée, elle respirait rapidement, son petit cœur battait la chamade. Son corps était engourdi et elle commençait à se dire qu’elle pourrait bien continuer sur cette cadence jusqu’à ce tuer, ce qui la ferait rapidement retourné dans le monde Céleste. Elle tenta de battre des ailles pour remonter sur son perchoir et ce relancé, mais son petit corps refusa d’obtempéré. Bon, elle reprendrait un peu son souffle et ensuite, elle recommencerait pour ne s’arrêter que lorsque son petit cœur aurait lâché. Avait-elle peur? Non, mais ce n’étais jamais très agréable d’expérimenté la mort. Ce n’était pas sa première fois non plus, mais il lui semblait que celle-ci serait plutôt lente, mais bon. Il fallait ce qu’il fallait!

Heureusement, des pas attirèrent son attention non loin. Elle baissa la tête en direction du sol et se mis à pousser de petits piaillements de détresses et, avec les forces qui lui restaient, se mis à voler dans tous les sens dans sa cage. Elle aurait bien pu communiquer directement avec ce qui lui semblait être un Mage vue son aura magique, mais elle ne devait prendre aucune chance. Et s’il prenait peur et la laissait là? Ou s’il comprenait qu’elle était une Déesse et préférait la garder captive pour une raison obscure? Les mortels n'étaient pas de ceux en qui elle avait le plus confiance et malgré l’urgence de la situation, elle restait méfiante. Heureusement, le jeune homme leva la tête et l’avait repéré. Zeikah ne pouvait à l’instant savoir qu’il l’avait repéré surtout grâce au rêve prémonitoire de celui-ci.

Avec sa magie, il réussit à faire lévité la cage jusqu’au sol où il s’approcha afin de tenté de brisé manuellement le loquet avec ce qu’il trouva autour de lui. Le petit oiseau, essoufflée, se contenta de rester sur le sol alors que son bec était ouvert, afin de permettre le plus d’air possible d’atteindre ses poumons. Afin de mettre d’avantage l’urgence à la situation, elle finit par se laissé tomber sur le côté. Ce dernier effort lui avait donné le tournis. Elle se promit de ne plus prendre l’apparence d’un petit oiseau si fragile la prochaine fois. Soudain, un rayon incendiaire vola vers la cage. Cette fois-ci, la Déesse s’envola d’un coup sous la panique, pour se frapper contre les parois à quelques reprises avant de retomber sur le sol, épuisé. Réflexe de proie, sous cette apparence qu’elle gardait depuis un long moment déjà, les instincts du petit oiseau commençaient à devenir plus forts que sa conscience. Et puis, c’était quoi l’idée de lui balancer un rayon incendiaire aussi prêt? Et s’il aurait raté sa cible et qu’il aurait foncé droit sur elle? Elle n’aurait pas donné cher de sa peau. Quoi que, au moins, elle serait retournée dans le monde Céleste assez efficacement.

Cela avait au moins eu le mérite de fonctionner. Alors que son sauveur entrepris d’ouvrir la cage, il laissa échapper un cri de douleur en touchant celle-ci. Elle pouvait bien comprendre. Bien qu’elle ne se voie pas, son plumage immaculé avait plusieurs traces de brulures et la douleur était toujours présente. Surtout au niveau de la tête, des ailles ainsi que ses pattes. En ayant tenté de faire tomber sa prison céleste plus tôt. Bien que la porte était maintenant ouverte, elle avait tenté un envol alors que son sauveur c’était retourner pour s’occuper de sa paume blessée, mais elle s’écrasa maladroitement contre la paroi, sont petit corps ne voulant pas trop coopérée concernant les bonnes directions à prendre.

Ce fut le Mage qui finit par la prendre prudemment et la sortir en toute sécurité de cette prison céleste. Aussitôt, elle sentie un soulagement l’envahir. Elle n’avait maintenant besoin que de quelques petites minutes pour récupérer et reprendre sa forme Céleste. De l’eau s’écoula contre son bec et elle le laissa légèrement ouvert afin d’en boire quelques petites gorgée. Cela lui fit réaliser à quel point elle avait soif, à s’être énervée de la sorte contre ces parois plus tôt. Elle sentie que le Mage tenta d’entré dans son esprit et en fut légèrement amusé. Celui-ci ce frapperait bien rapidement à un mur. Même si elle était sous forme animale, aussi fragile soit-elle, son esprit restait impénétrable. Elle en profita pour faire de même, puisqu’il semblait occuper à chercher à la sondé, pour ensuite être légèrement troublé.

Ainsi donc, c’était bel et bien un Mage de la Tour. Son nom était Elijah et il avait un cœur pur. Pour le reste, elle ne s’attarda pas plus qu’il n’y fallait sur le coup. Un peu rassurée de voir qu’elle était tombée entre bonnes mains, elle se détendit. Celui-ci avait semblé réaliser son identité. Comment? La seule chose qu’elle voyait, était qu’il avait fait des liens. Il avait sans doute déjà rencontré d’autres êtres Célestes par le passé pour réaliser aussi rapidement. La cage, une partie de son essence, son esprit coloré et impossible à traverser. Pour un simple petit être magique, les options auraient pu être bien larges, mais pour un Mage de la Tour, c’était plus facile de faire le tri. Celui-ci lui tendit visiblement nerveusement quelques baies. Zeikah quant à elle se redressa et les observa, inclinant légèrement la tête, puis, attardant un peu son regard vers son sauveur mortel.

En un battement d’aile, elle s’éleva dans les airs et pris enfin sa forme Céleste. Le Mage était toujours à genou sur le sol, devant elle. Zeikah avisa la cage et la fit disparaître en claquant des doigts, légèrement furieuse directement dans le domaine du Dieux qui l’y avait emprisonné, question de lui faire comprendre qu’il avait raté son coup. Pour l’heure, elle devait s’entretenir avec celui qui l’avait sauvé. Rapportant son attention vers Elijah, elle lui fit un sourire chaleureux, pour ensuite lui faire signe de se relevé, non sans lui tendre la main pour qu’il la prenne. Il n’avait pas réellement le choix d’obéir, après tout, il ne voulait pas la vexée, n’est-ce pas? Une fois la main du mortel dans la sienne, elle activa son pouvoir de guérison, soignant instantanément cette brûlure. Après tout, s’il c’était blessé, c’était de sa faute. Elle plongea ensuite son regard doré dans le sien, toujours ce doux sourire au visage, voulant ce faire rassurante, car il semblait craintif.

**Elijah. Je vous remercie sincèrement de m’avoir libéré de cette prison céleste. Je me nomme Zeikah, Déesse de la Faune et de la Flore.**

Elle inclina légèrement de la tête en guise de salutation. Elle prit bien entendu la peine de préciser son domaine, puisque bien que son nom était connu et qu’il le connaissait sans doute, son apparence Céleste, elle, ne l’étais pas réellement des mortels étant donné qu’elle préférait de loin foulée les continents sous une apparence animale. D’ailleurs, le fait qu’elle parlait dans l’esprit de celui-ci, s’il avait bien fait ses devoirs, pourrait sans doute avoir une confirmation de plus quand à son identité, s’il en doutait encore. Observant les alentours, elle songeait à une façon de le remercier, digne d’une Déesse. Elle n’avait pas l’habitude de remercier les mortels, encore moins de leur offrir des cadeaux. Mise à part sa prêtresse ainsi que ceux qui avaient connu de prêt Shaan, elle ne s’y était jamais réellement exercée. Elle lui envoya une bonne vague d’apaisement. Il pourrait nettement sentir cette magie opéré sur lui. Elle voulait qu’il sache qu’elle ne lui voulait aucun mal.

**Dites-moi Elijah, pourquoi êtes-vous craintif? Certains être Célestes vous aurait importuné? Sachez que vous n'avez rien à craindre avec moi. Peut-être pourrais-je même vous aider. Après tout, je vous suis redevable.**

Sa voix était douce, légèrement cristalline. Elle lui posa directement la question, car elle n’était pas de ceux qui tournaient autour du pot. Elle était certes farouche, mais aussi très directe. Elle voulait savoir. Elle ne pouvait pas tout savoir sur les autres Dieux et leurs desseins. Certains mortels semblaient être des favoris, ou des souffres douleurs pour certains. D’autres se trouvaient malheureusement au mauvais endroit, au mauvais moment. Pour elle, il était au bon endroit, au bon moment. Elle comptait bien lui offrir un cadeau. Elle réfléchissait à ce qui pourrait bien être utile pour ce mortel, mais pour cela, il devait lui faire confiance et ce confier. Forcer son esprit ne lui était pas nécessaire. Il avait besoin sans doute d'un peu de temps, ce qu'elle n'avait plus énormément. Mais s'il lui restait environs deux heures et, maintenant qu'elle était sous sa forme Céleste, elle n'avait plus rien à craindre et c'étais grâce à lui. Sans le savoir, Elijah venait de gagné une protectrice, même si elle ne le lui mentionnait pas sur le coup. Elle voulait bien savoir à qui elle avait à faire et quels Dieux elle risquaient encore de ce mettre à dos...
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Sam 23 Juil 2016, 20:10
Une fois libérée de sa prison céleste, elle prit son envol pour réapparaitre devant moi, se transformant en une Déesse très pâle, cheveux et visage blanc comme neige. Secouant la main, la cage disparue et elle me fixa en souriant doucement, me tendant la main pour m’aider à me relever. Ne pouvant guère refuser au risque de la vexer ou pire encore, je pris sur moi avec d’accepter la main tendue. Sa main froide me fit frissonner, mais au moins, elle respirait la bonté, la gentillesse et semblait aussi calme qu’une légère brise qui secouait gentiment une fleur en train de s’épanouir. Paisible. Une chaleur se répandit soudain dans ma main et je n’eus plus mal. Elle m’avait guéris. Se présentant, je pus finalement comprendre ce qui me chicotait. C’était une des Déesses que j’avais appris à admirer lors de ma vie chez les Elzamans avec Will en apprentissage pour devenir un Chaman. J’hochai lentement la tête, surpris. De ce que je savais, il n’y avait pas grand monde qui ait un jour vu son apparence humaine et j’en fus flatté. Une vague d’apaisement vint se loger dans tous les pores de ma peau, dénouant mes muscles crispés et m’aidant ainsi à lentement m’apaiser de ma peur des Dieux vils et sanguinaires.

Inspirant lentement, profondément, je finis par rassembler mes souvenirs de ma rencontre avec Zeiphas et Hope, qui m’avaient montré des visions de mon amour torturé, qui ne m’aimait plus, des visions de mon âme-sœur mort, me détestant, des visions de moi le tuant. Des visions de Will qui m’avait vu le tuant, l’haïssant dans le Labyrinthe. J’avais du faire un contrat avec mon sang avec Zeiphas. Frissonnant violemment sous les souvenirs, j’ouvris la porte à ceux-ci à la volée, les tendant lentement vers la Déesse, de façon à ce qu’elle ne voit que cela, tout ce que j’avais enduré. Mais, heureusement pour moi, j’avais toujours Will à mes côtés, mon amour de toujours. Je n’avais pas le pouvoir de transmettre des images à d’autres personnes, mais étant une Déesse, elle pouvait aisément lire mon esprit sans même le sonder. Inspirant lentement, je finis par tout relâcher et dû m’appuyer contre un arbre. Je me sentais faible, et pas au sens physique du terme. Faible de me laisser ainsi manipuler par ces Déesses viles et machiavéliques. J’ouvris les yeux et laissai ceux-ci tomber dans le regard doré de la divinité qui se tenait devant moi, une des seules qui était pacifiques envers moi, parmi toutes celles que j’avais rencontré, excepté de Thalia.

J’avais peur qu’en apprenant que j’avais parlé, Zeiphas et Hope se retournent contre moi lorsque Zeikas aurait le dos tourné. Secouant la tête, je détournai le regard, et me perdis dans mes pensées. Will était de loin la plus belle chose qui me soit arrivé dans ma vie. Amour, âme-soeur, ami, confident, maître, père de ma fille maintenant décédée. J’étais le jour et il était la nuit, Contraires mais complémentaires, nous nous connaissions depuis tellement d’années. La vie sans lui m’était insupportable et je préférais sans doute mourir que de vivre sans lui. Mais, pour le moment, je chérissais chaque jour qui passait de l’avoir.

- Voilà, vous savez tout … murmurais-je après de longues minutes.

Pour me donner une contenance, je pris une gorgée d’eau. Autour de nous, l’air semblait plus frais, plus pur et une légère odeur de fleur se propageait dans l’air, me faisant sourire faiblement. Je me sentais mieux et je me demandai si c’était du à la présence de la Déesse. Elle semblait toute protectrice envers moi, ce qui pour une fois me faisait changement. J’appréciais cela et peut-être ça allait m’aider dans l’avenir, car je me sentais mal d’avoir renié une certaine partie de mes « pouvoirs » de Chaman. Ça me manquait, les rituels à l’honneur des Dieux, pendant certaines parties de l’année, vraiment. Bien plus que j’aurais jamais voulu me l’avouer. Qu’allait-elle donc devenir pour moi? Je finis par reporter mon regard sur elle, qui souriait toujours, un air presque maternel de faucon dans ses yeux. Ça me fit sourire.
Anonymous
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Sam 23 Juil 2016, 23:12
Il lui était possible de comprendre jusqu’à un certain point les sentiments de certains mortels vis-à-vis de la présence d’un Dieu. Certains étaient presque des fanatiques, d’autres, ressentaient une forme de peur, peur face à quelque chose qu’ils ne connaissaient pas, quelque chose qu’ils ne pouvaient contrôler non plus. Elijah n’étais pas exactement de ceux-là. Il ressentait de la crainte à cause de ses expériences désagréables avec les Dieux. Visiblement, certains s’amusaient à ses dépens et elle n’avait jamais compris ce genre d’attitude venant de certains. Il était vrai qu’elle était différente de la majorité sur certains points, c’était sans doute pour cela qu’elle n’en connaissait que très peu ou plutôt, qu’elle pouvait en compté très peu dans son entourage immédiat et les considéré comme amis. Certes, certains la laissaient plutôt neutre, d’autres étaient littéralement devenus des ennemis avec les temps ou avec les actions. Zeikah n’avait jamais réellement peur de se mettre à dos un Dieu, mais elle ne le faisait pas non plus pour strictement aucune raison car elle en connaissait les conséquences. Ont la surnommais ben souvent comme étant la jeune Déesse sauvage et farouche, ce n’étais pas pour rien. Elle n’avait cependant rien d’un jeune Dieu rebelle, dans tous les cas, elle n’était ni jeune, ni rebelle, mais déjà le simple fait de préférée vivre sur les terres mortelles à en oublier son essence était quelque chose de hors du commun dans le monde Céleste. Depuis la mort de son protecteur, elle était devenu plus vulnérable à ce genre de situation, surtout plus vulnérables faces aux Dieux malsains, comme Edwing qui, comme la majorité, connaissait ce point faible et pouvaient bien s’en servir. Qui viendrait l’en secourir? Eilean? Sans doute était-elle la plus proche d’elle, maintenant, mais pas assez pour songer à garder un œil sur elle et puis, Zeikah n’avait jamais rien demandé.

Quoi qu’il en soit, l’esprit d’Elijah s’ouvrit à elle, même s’il semblait tout de même éprouvé une certaine retenu. Lui en voulait-elle? Bien sûr que non. Ce pauvre mortel semblait avoir un grand cœur, elle le considérait presque dépourvue de toute méchanceté. Zeikah appréciait ce genre de mortel : Respectueux de la nature, des animaux et de la vie. Tout simplement respectueux envers les êtres considéré inférieur. Cela semblait bête, mais beaucoup ne l’étaient pas, malgré qu’ils puissent avoir une tonne d’autres bonnes qualités. Dans tous les cas, cela l’intéressait moins, après tout, elle s’intéressait bien plus à ce qui englobais son domaine, domaine qui était assez vaste, puisque la Faune était déjà bien vaste en soit, mais lorsqu’on parlait en plus de la Flore, cela devenait plutôt assez chargé aussi.

Le Mage quant à lui semblait maintenant inquiet. Elle pouvait bien le comprendre, mais elle ne considérait pas qu’il ait réellement à s’en faire. Il ne commettait pas réellement un acte de trahisons quelconque envers Zeipha parce-qu’il lui partageait une partie de sa rencontre, tout comme elle ne considérait pas qu’il trahissait Hope non plus. De toute façon, si elle aurait voulu avoir accès à ces informations, elles les auraient eu et ce, sans la moindre difficulté et aucune Déesse ne lui en aurait voulu, que ce soit à elle ou à lui pour cela, alors pourquoi elles lui en voudraient? De toute façon, les Dieux existaient tous et chacun pour une raison, même les plus ingrats d’entre eux. Sinon, pourquoi Parandar les auraient-ils crée? Zeikah jamais n’oserait mettre en doute leur père à tous. Donc, sur cette même optique, si elle souhaitait rassurer ce mortel, c’était que quelque part, elle avait été créée pour agir de cette façon avec lui. Voilà. De toute façon, l’intérêt des Dieux n’était-il pas d’avoir le plus de prière possible en leur honneur? Si la jeune Déesse permettait à ce mortel de se réconcilier un peu avec les être Divins, cela leur serait donc bénéfique à tous.

Bien que cela ne fût strictement en rien le but premier de sa façon d’agir avec lui, elle s’approcha de quelques pas lorsque celui-ci déposa ses yeux dans les siens un court moment et laissa échapper un sourire. Voilà qui était bien mieux. Elle s’arrêta ensuite prêt de lui, alors qu’entre les deux êtres un végétal sembla poussé. À mesure qu’il grandissait, des feuilles et des fleurs blanches le garnissait jusqu’à arrêter sa croissance à la hauteur du thorax du mortel. Une grande fleur se mit donc à fleurir, tout aussi blanche que les autres, dégageant un fort parfum, mais agréable. À son milieu, ce trouvait un objet pas plus grand que la main d’Elijah qui scintillait sous les rayons du soleil. L’objet était translucide et, malgré qu’il semble d’une fragilité de verre, il ne pouvait être détruit que par la Déesse qui l’avait créé.

**Savez-vous ce que c’est?**

Elle le laissa observé l’objet un moment, sans le toucher, attendant une quelconque réponse. Après un petit moment, celui-ci hocha positivement de la tête. Il fallait avouer que le contraire aurait étonné l’être Céleste. Elle lui fit signe de prendre la feuille cristalline et, s’il le voulait bien, la passé à son cou. Elle continua.

**Vous êtes un mortel bon. Vous aimez soigner les autres. Vous m’en avez offert la preuve quelques minutes plus tôt. Je crois que cela vous servira à plusieurs choses… Le premier, bien que cette amulette ne peut vous protéger contre les êtres Divins, elle saura m’avisé que vous êtes mis en danger par l’un d’eux. Certes, si vous cherchez des ennuis auprès d’eux, je ne vous serez d’aucun secours. Sachez alors faire preuve de respect envers eux, comme vous l’avez toujours fait… Ensuite, voyant que vous aimez faire usages de plantes médicinales, notamment pour aider autrui, lorsque vous en aurez besoin, même dans un endroit dépourvue de végétation, celle-ci saura vous fournir la plante d’on vous aurez besoin. Une fois utilisé, celle-ci ce fanera et ne vous servira plus. Ai-je besoin de vous préciser de ne pas abusé de ce cadeau?**

Elle attendit un peu, puis, fit quelques pas plus loin, avisant le Château d’Émeraude à l’horizon, en profitant pour sonder les environs de celui-ci, s’assurant que ses protéger y étaient toujours en sécurité. Elle baissa la tête un instant, songeuse. En fait, elle attendait que le Mage assimile les informations et, lui pose ses questions s’il en avait. Lui offrait-elle un cadeau parce-que c’était lui? Oui, non. Un peu de ceci et un peu de cela, notamment le fait qu’il l’avait libéré de sa prison Céleste.
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Invité
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Parandar
Lun 21 Nov 2016, 20:40
Bonjour !

Le RP est-il toujours d'actualité ? Sans réponse elle sera déplacée le 5 Décembre dans les Archives.
Parandar
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Parandar
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