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Un moment d'égarement (RP Izekielle)

Invité
Jeu 14 Juil 2016, 12:42
Kelen avait laissé quelques peu de temps libre à son apprenti pour que cela lui permette de rendre visite à Yennefer à Cristal. La jeune enfant avait bien grandit, sa vie auprès d'Irimé paraissait la combler et elle ne tenait guère plus rigueur à son frère, quand celui-ci devait s'en aller pour d'autres contrées. L'enfant était douce et joyeuse mais paraissait s'accoutumer parfaitement à une vie sur un continent occupé par l'empire. La mer ne semblait plus nullement lui manquer. Elle parler encore de ses parents parfois mais elle ne les pleurait plus avec l'intensité de naguère. Elle se remettait peu à peu de l'épreuve qu'elle avait eut à subir. La petite fille ne paraissait pas avoir de prédisposition la magie et elle n'en avait cure. Elle paraissait tout à fait disposée à aider sa tante, lorsque le moment y serait propice, dans la petite échoppe de bougie que tenait Irimé. Déjà, la petite fille aimait réaliser de délicieuse bougie parfumé avec des herbes aux différentes vertus curative. Yelirann tuait, Yennefer guérissait, voilà qui à la vérité était une bien curieuse fratrie et pourtant, ils s'entendaient à merveille les rares moments où ils étaient réunis. La jeune fille ne soupçonnait guère les agissements de son frère et cela en était parfait ainsi. Cela leurs permettaient de garder leur liens intact. Irimé quand à elle était parfaitement au courant des loisirs de son neveu, mais cela lui importait peu, tant que cela lui convenait à lui. Nous étions en tant de guère les choses étaient différentes que lorsque la paix régnait il fallait donc tenter de s'en accommoder.
Yelirann avait passée la journée à Cristal avec Yennefer lui offrant tout ce qui lui faisait envie.
Il l'avait gentiment railler à chaque fois que l'occasion se présentait et ils avaient passés de nombreux moment à rire ensemble dans cette chaude journée d'été. Ces moments d'insouciances étaient agréable aux yeux de Yel et cela lui rappelait sa vie d'avant.
La petite fille avait parut ravie de cette journée et c'était endormi épuisé mais bien heureuse. Le jeune homme avait profité de ce moment de calme pour errer sur les quais de Cristal. Il se souvenait sans mal du jour ou ses parents étaient mort et ou leurs bateau avait disparut dans l’obscurité de la nuit. Il avait vécu la majeur partie de son existence sur le Revenge of the freedom et il était même né à son bord. Le vent, la mer et la navigation lui manquait parfois. Ses parents, Aliena et Enel, également en certaines occasion. Peut être un jour parviendrait-il à savoir ce qui c'était alors réellement passé. Pour l'heure, son apprentissage avec Kelen se déroulait sans trop d'encombre et il paraissait être un élève dont son maître était relativement satisfait. Cette vie de vagabond à parcourir bon nombre des territoires connus, lui plaisait ardemment. Il se sentait presque aussi libre que lorsqu'il naviguait. Kelen était un bon compagnon, la guilde une bonne protection et parfois il avait même la chance de rencontrer son ami Ehvan au détours d'un hasard de l'existence. Oui, sa vie lui convenait tout à fait et tuer n'en était pas la partie qu'il aimait le moins, cela va s'en dire. Les voix qui l'habitait lui permettaient toutefois, de ne pas tomber dans la sauvagerie lorsqu'il neutralisait une cible. Ainsi, hormis lorsque les besoins de la mission l'exigeait, il abattait ses cibles plutôt proprement. En considérant bien évidemment, qu'un meurtre puisse être considérer comme un acte propre. Yelirann s'installa à une taverne où un barde entonnait une ballade entraînante. L'apprenti assassin sirotait une boisson au rhum lorsque qu'une individu remarquable attira son attention. Une jeune donzelle avait suscité son émoi. Il se dirigea donc vers elle, en tâchant de ne pas se montrer trop oppressant si celle-ci ne se montrait pas intéresser. Il ne voulait tout de même guère l’incommoder. il tâcha donc d'arborer son sourire le plus charmeur et aborda la jeune femme

"- loin de moi l'idée de vous importuner gente demoiselle, mais je n'ai put retenir l'envie de venir vers vous. Je me nomme Yvain, chevalier au lion et suis pour le moins ravis que nos chemins se croisent ainsi. Puis-je vous offrir un rafraîchissement?"

Comme a l'accoutumé Yelirann avait utilisé un nom d'emprunt faisant ainsi preuve d'une prudence excessive. Il rechignait toujours à divulguer sa véritable identité, même devant une dame si séduisante soit elle. La jeune femme avait attisé son attention et il désirait voir jusqu’où cela pouvait il les mener 
Anonymous
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Ven 15 Juil 2016, 02:29
Cristal. Izékielle aimait bien ce Royaume. Notamment parce-que c’était un Royaume côtier puissant. L'irrigation permise par les différents cours d'eau et le peu d'arbres présents permettait également à ce royaume d'exploiter de nombreux champs. Il était donc particulièrement important pour l’Empire pour la nourriture qu'il était capable de produire. Notamment, il était un très grand fournisseur de poisson. Il était vrai qu’elle n’était pas une fervente particulière de poisson, mais elle aimait la puissance et Cristal l’étais. Certes pas autant qu’Argent, mais c’était très respectable. Et puis sans nourriture, un peuple n’était rien et ce Royaume savait combler cette demande sans la moindre difficulté, bien qu’il ne fût pas uniquement le seul à le faire. Étant un Royaume côtier, cela lui rappelais tout de même un peu les falaises d’Irianeth par endroit, bien que la végétation y était plus vive et qu’elle y trouvait ici une certaine… Tranquillité qu’elle ne trouvait pas sur l’autre continent depuis un moment déjà.

Depuis sa rencontre assez houleuse avec l’Empereur, elle était d’avantage méfiant qu’avant, ce qui était pour le moins dire, presque paranoïaque. Chaque situation, chaque offre de mission repassait sans cesse dans son esprit, y cherchant une faille. Elle avait bien tombé dans le ‘’piège’’ de Ryan lorsque celui-ci lui avait fait la surprise de la sonder par des Sorciers afin de s’assurer qu’elle ne comptait pas le trahir après ce refus concernant ses recueils. Qu’il voulait trouver, d’ailleurs. Quand à cette surprise, elle s’Y attendait un peu, bien qu’elle fut sans doute plus violente que prévus. Il fallut un certain moment pour maîtriser la jeune Sorcière. Il fallait aussi la comprendre. La réveillé brutalement durant son sommeil, dans ses appartements, n’avaient pas été une idée de génie et certains ce souviendraient encore longtemps de sa réaction, d’autre avaient simplement péri. Sur le coup, elle croyait qu’on venait la tuer, jusqu’à ce qu’elle comprenne ce qu’il en était. Cette envie de se faire farouche avait continué à hanté son esprit, mais elle savait qu’il valait mieux se plier à la volonté de l’Empereur et lui montrer sa ‘’bonne foi’’, pour cette fois… Oh, ils avaient bien vue que la jeune Sorcière ne comptais pas dévoilée aussi facilement les points faibles, surtout, des Monstres ainsi que sa capacité à les contrôler. Hélas, elle n’était pas plus puissante que ces Sorcier psychiquement comme elle s’y attendait. Ils avaient donc réussis à percer certains secrets qu’elle aurait préféré garder pour elle, comme ce contrôle total sur les Monstres et ce lien très étroit qu’elle avait avec son père. Pour elle, c’était une mauvaise chose. Pourtant, cela lui avait sans doute sauvé la vie. Ça et aussi le fait qu’ils avaient bien perçue qu’elle ne comptais pas trahir l’Empire en le quittant ou en allant du côté des vert. Mieux encore, à quel point elle préférerait mourir plutôt que de se joindre à eux.

Heureusement, Ryan n’avait pas été gourmant sur ses informations. Elle devait avouer qu’il restait un Empereur juste et malgré tout, elle le respectait pour cela. Il aurait pu abuser de ce pouvoir, de cette situation, mais il lui avait laissé ses secrets, enfin, les autres. Sans doute ne voulait-il pas perdre cette allégions que la Sorcière avait pour lui, car il était vrai que lorsqu’elle décidait d’avoir quelqu’un en grippe, elle ne délogeait pas et il aurait perdu tout son respect. Bien que cela ne lui ferait sans doute pas un pli.

Bref, maintenant qu’il savait qu’elle ne le trahirait pas, ce qui était bête. Pourquoi diable irait-elle rejoindre l’Ordre vert alors qu’ils n’étaient que des faibles? L’Empire était bien plus puissant et elle se rangeait du côté des plus forts, rien de plus logique et simple que cela. Et puis il fallait avouer que c’était bien plus amusant, sans compter ce petit dédain qu’elle avait pour le continent vert depuis cet incident à Perle lorsqu’elle était gamine avec les ombres et la guerre.

Elle était donc en mission à Cristal. Dans une Taverne. Oui, une Taverne et elle n’avait rien bus. Oh certes, elle avait commandé de l’alcool, mais avait trouvé un moyen habile de faire simplement semblant de boire pour mieux se rapprocher de sa victime. Sa mission n’avait rien à voir avec l’Empire, du moins, directement. Bien qu’on lui avait accordé ce voyage afin de parfaire le recueil Enkiev. Oh ce qu’elle pouvait rire intérieurement, mais bon, ce n’étais qu’un détail. Non, sa victime était tout autre. Puisque son père ne pouvait ce débarrassé directement de certains mortels, parfois, il lui demandait quelques petites faveur. Comme présentement. Cet ingrat était un ‘’chasseur de monstres’’ C’était la nouvelle mode semblait-il, surtout depuis l’incident du Karkatas à Argent puisqu’il était le quatrième depuis ce temps à tomber sous ses griffes.

Elle venait juste de refermé derrière elle la porte de la chambre dans laquelle elle l’avait entrainé pour s’amusé un peu. C’était plutôt facile et bien amusant en soit. Izékielle avait un don magnifique pour paraître innocente et fragile, surtout lorsqu’elle ne dévoilait pas ses grandes ailles lugubre pour la majorité des gens. Cette simple vue suffisait bien souvent à imposer un certain climat de peur pour ceux qui ne la connaissaient pas, mais savait la reconnaître de part cette caractéristique bien typique, puisque sa réputation la précédait bien de loin. Après tout, les jeunes femmes aux cheveux turquoises avec des ailles comme les chauves-souris ou les dragons ne courraient pas les rue. La jeune Sorcière avait pris son temps pour faire disparaître à jamais cet impudent qui avait osé s’en prendre à ses protéger ainsi qu’à ceux de son paternel, bien entendu. Elle ne l’avait pas tué rapidement. Non, elle aimait prendre son temps. Elle aimait voir cette petite étincelle d’espoir dans le regard de ses victimes, croyant qu’ils pourraient survivre, ne pas mourir alors qu’elle les relâchait temporairement. Ensuite, c’était tout. C’était fini. Elle trouvait toujours cela un peu dommage, car elle adorait ce moment juste avant que les pupilles s’élargissent et que le regard se vide de toute présence, que l’âme quitte le corps. Elle aimerait tant que ce moment où sa victime offrait son dernier soupir dure éternellement, mais non. Ce n’était pas possible.

Sa mission était accomplie. Comme toutes ses missions d’ailleurs. Elle n’échouait jamais. Elle arrivait toujours à ses fins. Toujours et faire preuve de sournoiserie ne la dérangeait aucunement si cela était nécessaire. Elle descendait donc maintenant les escaliers d’un pas léger. De l’extérieur, elle pouvait sans doute avoir les airs d’une jeune femme venant de se réveillé, douce et sans doute fragile aussi. Si elle semblait si sereine, c’était simplement parce-qu’elle avait tué. Elle gardait ce doux souvenir du visage de cet homme dans son esprit avec la ferme idée d’avoir fait un excellent geste. Oui. Après tout, c’était bien le cas. En le tuant, elle avait rendu service à son père et mieux encore, elle avait épargné la vie des futurs monstres qui auraient pu tomber sous sa lame ou dans ses pièges. Là, elle comptait quitter cet endroit. Elle n’avait plus rien à y faire d’intéressant. L’ont retrouverais sans doute le corps inerte de l’homme et aucune trace de blessure ou de bagarre ne serait décelée sur son corps. Ont croirais sans doute qu’il s’est éteint aux suites d’une crise cardiaque puisqu’elle l’avait tout simplement vidée de toute son énergie vitale au point de le tuer. Simplement.

Alors qu’elle se dirigeait vers la sortie, un jeune homme l’accosta. Elle reteint un soupir d’irritation et son regard c’était légèrement assombris. Après tout, ce n’étais pas le premier à venir l’abordé avec un espoir vain qu’elle daigne lui accordé ne serait-ce que quelques mots et sans nuls doutes bien plus encore. Quelques regards discrets c’étaient tourner vers eux, notamment ceux d’un petit groupe d’homme plus loin où se trouvait le dernier qu’elle avait repoussé plus tôt, ayant bien en tête de ne pas se laisser distraire par sa mission première. Elle devait avouer que les paroles de l’étranger étaient douces à ses oreilles. Elle appréciait les personnes capable de bien s’exprimé, signe d’une éducation pour le moins correcte. Elle s’attarda donc un moment sur sa personne toute entière, ne se gênant pas de le détaillé d’avantage de son regard turquoise. À mesure que ses paroles étaient prononcer, un fin sourire ce dessina sur ses lèvres et elle choisit de s’arrêter complètement, non sans jeté ensuite un regard curieux vers le petit groupe, semblant déçue, voir un peu jaloux que ce jeunot n’essuies pas, comme eux, un échec. Évidemment, cela l’amusa intérieurement, la forçant à feindre un parfait sourire, comme si ce qu’il disait l’avait totalement charmée.

En fait, il venait de piquer sa curiosité et c’était bien évidemment à son insu. Chevalier de Lion? Yvain. Cela lui disait quelque chose. N’étais-ce pas un héros d’un roman qu’elle avait jadis déjà lus par le passé? Ainsi donc, son identité n’était pas la vrai et visiblement, il avait sans doute improvisé. C’était soit cela, soit une très amusante coïncidence, mais Izékielle avait du mal avec les coïncidences. Alors, pourquoi un jeune homme comme lui, s’inventerait-il une fausse identité en l’abordant? Étais-ce un homme à la solde de l’Empereur? Cela l’étonnerait. Ainsi donc, une tonne de théories aussi amusante les unes que les autres envahirent son esprit. Elle rapporta son regard vers la source de ce nouvel intérêt et se permis de le plonger dans ceux de ce petit menteur, arborant toujours se petit sourire, discret, laissant sous-entendre peut-être une certaine forme de timidité et de réserve. Après tout, elle était une jeune demoiselle innocente, n’est-ce pas? Bien sûr. Elle lui tendit donc légèrement sa main ganté afin qu’il la lui prenne, puisqu’il semblait vouloir jouer aux charmeurs galant. Elle espérait bien qu’il saurait être à la hauteur de son personnage.

-Pardonnez-moi pour mon regard un peu sombre Messire, il est rare de voir un homme faire preuve d’autant de délicatesse en abordant une jeune femme dans une Taverne. Cela se fait rare. Je comptais partir… Mais…

Après tout, elle se dirigeait bien vers la sortie juste avant qu’il ne l’aborde. Elle voulait voir son regard, s’amusé sur sa réaction. Aurait-il l’air un peu déçu? Ce serait mignon. Pathétique, mais mignon. Elle tourna même la tête vers la porte, pour avoir l’air hésitante, mais son idée avait déjà pris place. Elle se retourna donc vers lui, puis, baissa quelques secondes le regard sur le sol, comme si elle était un tantinet intimidée, bien qu'elle garde encore ce petite sourire, tellement faux, qu’elle en avait mal au joue.

-Je me nomme Élizabeth de Perle… Et les étoiles peuvent bien attendre encore un peu.

Effectivement. La nuit pourrait bien l’attendre encore un peu. Elle avait hâte de laissé ses ailles prendre la vrai place qui leur étaient dû, soit derrière son dos et non pas grossièrement camouffle dans celui-ci. C’était le genre d’idée qui la rendait automatiquement irritable, mais bien entendu, le masque qu’elle affichait ne laissais rien paraître et elle doutait fort qu’il soit pourvue de pouvoirs lui permettant de lire son esprit, dans tous les cas, elle le sentirait et deviendrais bien aussitôt un vrai cauchemar pour lui. Donc, pourquoi ne pas s’attardé un peu ici, question de faire une lumière sur ce mystérieux menteur d’Enkidiev. Profitant de ses habits plutôt neutres, dû à sa mission précédente, elle resta donc sans problème dans son propre personnage et se dirigea tranquillement vers une table vide afin de s’y assoir.

-Alors, Messire Yvain… Pardonnez mon ignorance, mais, d’où viens Chevalier au Lion? Est-ce votre nom? D’où êtes-vous donc originaire?

Une serveuse arriva, coupant court à la chance de répondre instantannément pour ce ''Yvain''. Izékielle n’appréciait pas, évidemment, mais, elle se contenta de laissé couler son regard teinté d’une certaine curiosité pas si feinte que cela sur son interlocuteur. Elle aurait aimé voir sa capacité à répondre rapidement à une question. Cette fois, il avait eu de la chance, mais elle comptait bien le cerner. Elle profita de ce petit moment pour retirer gracieusement ses gants et les glissés dans l’une des poches de ses vêtements, acquiesçant docilement à ce qu’on venait de lui proposer à boire.
Anonymous
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Mar 19 Juil 2016, 09:25
La gente demoiselle détailla Yelirann, dans le but peut être de le jauger digne ou non d'un quelconque intérêt. Si elle décidait de le congédier, il l'accepterait sans broncher. Il n'était pas homme à importuner une dame. Toutefois, si elle acceptait de lui accorder un peu de son temps, il en serait ravis et lui ferais une cours des plus romanesque.
Il la laissa donc déterminer sa valeur et plaqua sur ses lèvre un sourire avenant. Il avait conscience que son charme ne laissant en général guère la gente féminine insensible et contait sur celui-ci pour attiser l'attention de la dame qu'il convoitait ce soir. En outre, grâce à son éducation il savait manier les bon mots et les traits d'esprits. Sa langue habile s'avérait flatteuse, sans que cela ne sonne faux et son sourire parfois enfantin savait touchait les demoiselles au cœur.
La jeune femme plongea son regard dans les yeux de Yelirann et lui offrit un charmant sourire. Le jeune homme fut quelque peu troublé par ses prunelles d'un bleu turquoise surprenant. Il n'avait jamais rien vu de telle et cela attisa sa curiosité. Qui était cette belle inconnu entouré d'un halo de mystère ? Il avait envie de le découvrir sans nulle doute. La lady lui tendit une main gantée. Il lui fit une élégante révérence et sans toutefois détachée ses yeux des siens, lui pris la main et y déposa un léger baiser comme si il avait peur de briser une si délicate personne.

-Pardonnez-moi pour mon regard un peu sombre Messire, il est rare de voir un homme faire preuve d’autant de délicatesse en abordant une jeune femme dans une Taverne. Cela se fait rare. Je comptais partir… Mais…

La jeune femme paraissait hésitante, elle porta son regard sur la porte, puis parti dans une contemplation assidue du sol. Toutefois, un charmant sourire ornait toujours son doux visage et il semblait même à Yelirann que le rose lui montait aux joues. Il trouva cela des plus charmant et entreprit de rassurer la gente demoiselle sur ses nobles intentions. 


- Ne vous excusez guère ma dame, vous n'êtes fautive de rien. Il est bien normal pour une lady seule, de se montrer quelques peu méfiante, lorsqu'un homme l'aborde de manière aussi cavalière qui plus est dans une taverne. Je vous avoue que cela n'es nullement dans mes habitudes, mais je n'ai put résister à l'envie de vous aborder. J’espère ardemment que vous me pardonnerais mon audace. Toutefois, si votre devoir vous appelle et que vous devez alors reprendre votre route, je ne vous retiendrais pas d'avantage.


Yelirann c'était exprimé d'une voix tendre il cherchait ainsi à rassurer la jeune femme qu'il percevait comme douce et fragile. Avec les porteuses de jupons, le jeune homme se montrait plus naïf qu'un nouveau né. Il prenait toutes les demoiselles pour innocente et se sentait le devoir de jouer les preux chevalier près à les secourir de tout les maux qui les tourmentaient alors. Dès lors, qu'il se prenait d'affection pour une donzelle, ce qui arrivait très fréquemment il faut bien l'avouer, il perdait tout bon sens et tout sens critique au grand dam de Kelen. La gente masculine quand à elle, était l'objet de toutes ses colères et ses victimes de ce genre-ci s'avéraient en général bien plus mal lotis. Si il avait une certaine retenue quand sa proie était une femme, il n'en avait plus aucune dans le cas contraire. Hormis bien sur si la demoiselle n'était pas à son goût ce qui arrivait pour le moins rarement. 


-Je me nomme Élizabeth de Perle… Et les étoiles peuvent bien attendre encore un peu.


Elizabeth voilà qui était un nom qui lui sied à merveille. Sans attendre de réponse de la part de Yel, le jeune femme se dirigea sans hâte vers une table vide ou elle s'y installa. L'apprenti assassin se mis donc en face d'elle, non sans scruter son visage se délectant de ce qu'il voyait. Ses cheveux et ses yeux de cette teinte si particulière, lui donnait un air hors du temps, elle semblait venir d'un endroit connu d'elle seule. Il songea donc à mille histoires sur ses origines. Plongé ainsi dans ses songes il resta quelque minutes sans bouger puis repris conscience de la réalité 


- Vous avez un prénom aussi doux que votre jolie minois, gente dame.


Il ne cherchait pas à la flatter outre mesure et se trouvait chanceux qu'elle daigne lui accorder un peu de son temps. Il aimait charmer les femmes et si celle-ci se montrait réceptive à ses avances ils en serait ravis et dans le cas contraire il aurait passer en sa compagnie un agréable moment.


-Alors, Messire Yvain… Pardonnez mon ignorance, mais, d’où viens Chevalier au Lion? Est-ce votre nom? D’où êtes-vous donc originaire?

Yelirann était prudent et c'était là la première raison qui le poussait toujours à ne jamais divulguer sa véritable identité, lorsqu’il rencontrait quelqu'un pour la première fois. Toutefois, une autre l'y poussait également, il aimait raconter des histoires.
Narrer des récits ou il se disait chevalier défendant la veuve et l'orphelin en méprisant le risque pour sa vie, l'amusait grandement. Il aimait le côté épique de ses aventures, il appréciait également s'éloigner légèrement de la vie qu'il avait choisi, pour être l'espace d'un instant un autre qu'il avait envie d'être. Dans des temps moins troublé il aurait peut être choisi la vois de ménestrel ou il aurait naviguer au grès du vent en entonnant des histoires plus fabuleuse les unes que les autres. Quand il se lançait ainsi dans de telle baliverne il en oublié presque sa véritable identité et bien souvent lorsqu'il était présent, c'était Kelen qui lui rappelait la dure réalité des choses. Il souris à son interlocutrice, pou ce soir il serait Yvain preux chevalier au sens de la moral des plus aiguë. 

- Je craint, que ce soit la force de l'habitude qui me pousse à me présenter ainsi. L'histoire qui me vaut ce sobriquet, n'a rien de bien extraordinaire je le craint. Je viens pour ma part d'esprit, mais l'histoire qui vous intéresse je crois, tire son origine de la forêt interdite. Il y a quelques années un couple de paysans m'avait sommer de retrouver leur enfant disparut. L'imprudent garnement c'était égaré aux abords de Turquoises. Sa mère m'a supplié de lui ramener son petit garçon et j'avoue n'avoir put résister à ses supplications. Je me suis donc rendue dans la forêt ou après quelque mésaventure, j'ai assisté au combat d'un lion et d'un serpent crachant des flammes gigantesques. J'ai donc choisit de sauver le lion car je pensais le serpent malfaisant. Avec l'aide de mon nouveau camarade, nous avons réussis à sauver l'enfant et à le sortir du mauvais pas ou il c'était embourbé pour le rendre aux êtres qui l’attendait ardemment . Le lion c'est par la suite attaché à moi et Simba est depuis lors un de mes compagnons de route. Pour l'heure et pour des raisons logistique il n'est guère à mes cotés, je le rejoindrais lorsque mon devoir me le permettra. En me voyant ainsi affublé de cet animal, les rares habitants de bourgade qui nous ont aperçu m'ont affublé de ce nom « Chevalier au Lion ». Vous avez à présent le fin mot de cette histoire ma dame, j'espère ne pas vous avoir ennuyé en vous contant cette vielle aventure. 

Yelirann c'était amusé en narrant le récit de Yvain nourri en grande partis par son imagination débordante. Si le nom qu'il avait donné à la jeune femme prenait son origine dans un conte qu'il avait lu naguère, l'histoire elle n'était en grande partie que pure invention. Il rappela à nouveau la serveuse pour se désaltérer à nouveau. Il demanda donc à demoiselle à son côté si elle désirait un nouveau rafraîchissement. Se rappelant les dires de la lady Yelirann ajouta

- Loin de moi l'idée de vous offenser douce Elisabeth , mais il n'est guère prudent pour un individu seul de voyager de nuit. Vous pourriez rencontrer des individus peu recommandable. J'ose donc espérer que vous avez des compagnons à retrouver pour votre périple. Si d'aventure vous acceptez ma compagnie, je me ferais une joie de vous escorter. Mon épée lady est votre.

Dans un geste mélodramatique et pour appuyer ces dires, Yelirann posa sa main sur le pommeau de son épée. Ses intentions étaient louable. Il aurait effectivement accompagné la belle donzelle jusqu'au bout de la nuit et du monde.
Anonymous
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Mer 20 Juil 2016, 01:08
Yvain était habile avec les mots et il était bien plus que certain qu’il n’en était pas à ses premiers échanges avec la gente féminine. Il semblait trop poser et il savait comment s’y prendre puisqu’elle devait avouer que ce n’étais pas désagréable du tout. Est-ce qu’elle comptait tomber dans le panneau? Bien sûr que non. Elle était bien trop farouche que cela. De toute façon, ce qu’il courtisait présentement, c’était une autre, pas elle, pas réellement. De plus, sont plus grand charme était camouflé : Ses jolies ailles. Alors comment pouvait-il apprécier le spectacle entièrement? Dans tous les cas, il ferait sans doute comme la majorité, il aurait peur. Et la peur lui convenait bien plus que certaines tentatives maladroites de rapprochements quelconques. Il fallait avouer qu’elle avait tout de même bien fait ses devoirs et savait parfaitement comment s’y prendre. Calquer d’aussi simples émotions sur son visage était devenu un art qu’elle savait maîtriser. Outre ce fait, elle ne ressentait pas grand-chose de tout cela. Mise à part le fait que c’était un peu flatteur, mais sans doute pas assez. Izékielle était exigeante, mais la retenu de son interlocuteur lui convenait parfaitement. Il n’en faisait pas trop, ce qui aurait sans doute tôt fait de l’irrité et personne ne voulais irriter la Sorcière. Heureusement pour Yvain, son intérêt n’était que pure curiosité sur son identité, puisqu’elle savait qu’il mentait. C’était évident. Elle voulait savoir pourquoi. Elle voulait savoir ce qui se cachait derrière ce regard argenté et elle était prête, peut-être, à ce faire patiente.

Bref, après sa brève présentation, moins rocambolesque que celle de son interlocuteur, Izékielle se contenta d’attendre un moment la boisson qui eut tôt fait d’arrivé. Le duo resta en silence un petit moment. Elle pouvait bien entendu sentir le regard du jeune homme sur elle et son compliment ne fit que lui arracher un bref sourire, feignant très légèrement la timidité, s’empressant de prendre une brève gorgée alcoolisé, comme si elle cherchait à masqué le tout discrètement. Dans tous les cas, elle attendait toujours qu’il daigne bien répondre à ses questions concernant son nom. Cela l’intriguait et elle voulait bien savoir comment il s’en sortirait. Un être magique peut-être? Il avait certes quelque chose et cette petite découverte changeait tout. L’envie du jeu était alors bien plus grande et cette curiosité aussi. Après tout, son pouvoir était inévitablement tout simplement attiré par les nouvelles sources de magies. Chevalier? Bien sûr que non, ils auraient déjà sans aucun doute saccagé cet endroit en s’attaquant mutuellement dès qu’ils auraient senti leur présence respective, même si elle n’aurait aucunement été dans le tort, elle. Sans compter que s’il aurait été réellement Chevalier, il n’aurait pas résisté à préciser se répugnant ‘’d’Émeraude’’ même sur un territoire de l’Empire, parce-qu’ils étaient tous bête.

Quoi qu’il en soit, il finit par la tiré de ses inutiles scénarios en lui racontant finalement le récit de l’origine de son nom. Izékielle n’aimait pas particulièrement les histoires, mise à part si elles parlaient de monstres et celle-çi était un peu ambiguë. C’était sans doute ce manque d’émotion flagrant qui l’habitait qui ne lui permettait pas de ce laissé aller à la rêverie et aux fantaisies et qui cherchait toujours une part plus ou moins rationnelle à quelque chose, parce-que les monstres, c'étais réel. Elle n’avait jamais réellement connu les récits ni les esprits trop fantastiques, mise à part avec Rainbow lorsqu'elle était apprentie et sous les effets du pouvoir de celui-ci. Cela ne lui manquais pas vraiment, ce n'étais pas vraiment son genre de monde, de toute façon, même si elle avait étrangement eu du plaisir à voler à travers des papillons géants avec lui. Chassant ces pensées trop hors norme pour son esprit plutôt sombre, elle se contenta pourtant de boire quelques gorgées, tout en appuyant son menton sur sa main accoté sur la table, observant le jeune homme d’un regard un peu mielleux, comme s’il était le nouvel héro de ses songes. Elle devait avouer qu’il avait au moins le mérite de savoir raconté une histoire. Son récit n’était pas désagréable, mais il comportait plusieurs petites erreurs qui avaient intérieurement fait tiquer la jeune Sorcière des ténèbres. Les mettant temporairement de côté, elle se dit que de s’ajouté une alliance avec un Lion devait faire partie d’une certaine affinité qu’il avait avec les créatures sortant un peu de l’ordinaire, ce qui lui plut tout de même un peu, même si elle doutait fort de l’existence de cette bête qu’elle n’aurait pas hésité à vouloir caressé. Un lion. Vous imaginez.

Ce qui la dérangeait un peu aussi, était qu’elle ce demandais bien pourquoi la majorité des hommes, ou des femmes, rêvaient d’un rôle considéré comme Noble. Étais-ce au plus profond d’eux les mêmes raisons obscurs qui avaient attiré Izékielle vers l’ordre de la Sorcellerie? Du moins, de s’y laissé imposer cette élite? Peut-être, peut-être pas. Malheureusement pour cet Yvain, elle détestait les Chevaliers. Du moins, la grande majorité, puisqu’elle ne les connaissait pas tous. Ils avaient tous le même défaut et son interlocuteur ne semblait pas l’avoir, ce qui lui prouvait encore une fois, qu’il n’avait rien d’un Chevalier. Pourtant, elle ne pouvait pas dire qu’il n’était rien. Son intérêt ce vouait sur le reste. Les muscles qu’elle pouvait tout de même aisément deviner sous ses vêtements trahissaient une certaine forme d’entraînement, autre qu’un simple travail sur une ferme. Non. Un entrainement laissant sous-entendre une certaine maîtrise du combat. Pourquoi maîtrise? Au vocabulaire qu’il avait, il ne se bagarrait sans doute pas dans les ruelles pour quelques dollars. Il faisait autre chose. Ce qu’il portait pouvait aussi aisément camoufler d’autres armes, ce qui n’étais pas nécessairement une surprise en soit, ni réellement un indice puisque la majorité des personnes foulant, que ce soit Enkidiev ou Irianeth avait une ou plusieurs armes sur eux et quelque chose lui disait que Yvain faisant partie de ceux qui en gardait  ne serait-ce que quelques-unes. Après tout, il ne lui semblait pas si idiot.

Le regard d’Izékielle se dirigea vers la serveuse alors que son petit cachotier d’interlocuteur l’appelait pour lui demander encore à boire, l’invitant par le fait même de nouveau. Elle avisa un moment son verre qui n’avait pas complètement été vidé et se contenta d’hocher poliment la tête afin qu’on le lui remplisse. De toute façon, elle ne pourrait plus jamais rejoindre l’état dans lequel elle avait été plongé il y a de cela quelques mois. Préférant aussitôt oublié ce qui l’avait mené jusque-là, elle prit une autre gorgée, ce qui n’était franchement pas la plus brillante des façons de chasser tout ceci. Peu importe.

Aussitôt, Yvain enchaîna avec une petite recommandation, qui sonnait un peu comme une invitation. Serait-il réellement prêt à la suivre où elle le voudrait dans le simple désir de l’y escorté? C’était charmant, mais un peu naïf. De toute façon, elle ne connaissait pas grand homme qui faisait des actes du genre par pure bonté. Peut-être n’avait-elle jamais réellement été entouré des bons, mais cette idée ne lui passa pas réellement à l’esprit. Alors qu’il déposa un moment la main sur le pommeau de son épée pour appuyer ses dires, elle crue voir une légère étincelle métallique, un peu plus derrière. Sa théorie de plus tôt était donc peut-être la bonne. Izékielle se contenta de lui sourire doucement, gardant le silence le temps que la serveuse s’occupe de les regarnir avec des rafraichissements. Puis, lorsqu’elle quitta, elle se contenta de rapporté une mèche turquoise derrière son épaule, dévoilant un peu plus son ossature plutôt délicate.

-Vous avez là de bien nobles intentions Messire Chevalier au Lion. Je dois vous avouez que l’envie d’accepté m’envahis non seulement pour la sécurité que votre présence m’apporterais, mais pour le plaisir de vous connaître un peu d’avantage et de profité un peu de votre bonne compagnie. Il y a aussi cette pointe de curiosité qui m’anime concernant votre compagnon. Me feriez-vous l’honneur de me le présenter? Est-il farouche? J’aimerais tant caressé un lion…

Bien sûr. Elle avait bien choisi son mot. Connaître était une chose, investigué en était une autre. Il fallait avouer qu’il avait un petit côté naïf qui l’amusait un peu. Elle se demandait un instant ce qu’elle pourrait bien faire de lui. En faire son petit jouet était une option qui grandissait dans son esprit, c’était tout de même mieux que d’en faire sa victime, du moins, cela dépendait sans doute des points de vue. Dans tous les cas, encore une fois, il avait la chance qu’elle se soit rassasier sur ses désirs macabres plus tôt, sinon, elle aurait sans doute d’avantage été tenté. Étais-ce donc pour cela qu’il ne l’irritait pas encore assez? Ou bien sa façon habile de s’adressé à elle savait la garder plus ou moins neutres pour le moment? Il ne devait définitivement pas être si net qu’il le prétendait, pour s’attiré son intérêt, aussi infime soit-il. Et puis, s’il avait réellement un lion en sa compagnie, elle aimerait bien le voir. Elle n’avait jamais vue de lions en vrai jusqu’à maintenant et elle ne pouvait mettre de côté cette alléchante possibilité, même si elle n’y croyait pas vraiment. Peut-être serait-ce une raison suffisante pour l’attiré loin des regards? Elle en doutait fort, sa couverture serait donc malheureusement, tôt ou tard dévoilée. Et il ferait quoi ensuite? Il ne semblait pas trop être du genre à attirer de jeunes demoiselles dans les bois, tout de même, ce qui aurait pu être amusant. Du moins, pour elle. Elle continua donc, prenant un petit air désolée, voir un peu inquiet.

-Loin de là le désir de vous inquiéter, mais je crois que vous avez vu juste. Je voyage effectivement seule. N’appréciant pas particulièrement de passé la nuit dans cette Taverne sachant ce faire bruyante par moment où je n’arriverais à fermer l’œil de toute façon, j’avais songé effectivement à me déplacer de nuit. Je quittais une chambre loué justement lorsque vous m’avez accosté. Peut-être auriez-vous l’amabilité de me conseiller un endroit plus tranquille pour me reposer lorsque le besoin s’en fera sentir?

Elle prit une pause et glissait doucement son indexe sur son verre, l’air songeuse alors que son regard était plongé dans ceux du jeune homme. La fin de sa phrase pouvait sonner invitante, mais l’air innocent qu’elle affichait, ne saurait qu’amplifier cette fausse naïveté qu’elle se donnait. Comme si elle n’était qu’une petite hirondelle partant à l’aventure dans un monde remplis de chats. Elle garda cet air un peu songeur, pour continuer encore. Se penchant un peu en direction de Yvain afin de chuchoter, comme si elle craignait soudainement qu’on l’entende, bien que sincèrement, elle s’en fichait. Elle trouvait même cela un peu amusant à vrai dire.

-Y à-t-il des personnes réellement peu recommandable à Cristal? Peut-être des…

Mais sa phrase fut coupée par un mouvement d’approche très près d’elle. Alors que l’homme en question prenait la parole. Elle dû réprimé bien entendu un sourire carnassier vue la tournure des événements, feignant plutôt de sursauté alors qu’on déposait une main sur son épaule. L’homme s’approcha un peu trop d’elle s’imposant alors de toute sa carrure. Chose qui habituellement, aurait été déjà chose du passé. Izékielle, cette fois, ce contenta de reculé sur sa chaise alors que l’homme écrasa sa main sur la table devant elle en y déposant des pièces d’or.

-Aller c’est à notre tours.. Nous avons assez attendu... Maintenant v… Viens…

L’homme qui empestait l’alcool amplifia sa prise en l’empoignant plus férocement afin de la lever et la traîner vers lui. Ce ne fut pas chose bien difficile vue le poids plume de la Sorcière. Il fallait avouer qu’elle n’eut pas besoin cette fois de feindre un air choqué alors qu’on semblait la confondre avec une catin. Pardon?! Outre le fait qu’elle lui aurait clairement fait regretter son existence si elle ne voulait pas détruire en un claquement de doigt sa couverture devant Yvain, ce fut bien un autre claquement qui stoppa temporairement le mouvement de l’homme qui se contenta de lui jeter un regard noir après qu’elle l’ai giflé. Activant bien entendu instantanément son pouvoir un peu malgré elle dès qu’il avait osé l’empoigné, celui-ci chancela et perdis pied alors que ses compagnons venaient déjà lui prêter main forte avec cette jeune femme qu'ils semblaient considéré être leur dû et décourager le jeune homme qui se trouvais avec elle sur toute bête idée de se mêler de cette histoire. Heureusement, vue l'état visiblement avancé de l'homme, tous n'y verraient que du feu suite à sa chute...
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Ven 22 Juil 2016, 16:44
Elisabeth repris son verre mais elle paraissait toutefois hésitante. Elle sourit à Yelirann du sourire le plus charmant qui lui ai été donné de voir. Puis dans un geste où il percevait toute la grâce du monde, elle replaça une mèche de ses cheveux turquoises derrières ses épaules. Le jeune homme se délectait du spectacle, il lui semblait que c'était dans les gestes simples et anodins que la beauté d'une femme se percevait avec le plus d’acuité et celle-ci était sans nulle doute magnifique.  

-Vous avez là de bien nobles intentions Messire Chevalier au Lion. Je dois vous avouez que l’envie d’accepté m’envahis non seulement pour la sécurité que votre présence m’apporterais, mais pour le plaisir de vous connaître un peu d’avantage et de profité un peu de votre bonne compagnie. Il y a aussi cette pointe de curiosité qui m’anime concernant votre compagnon. Me feriez-vous l’honneur de me le présenter? Est-il farouche? J’aimerais tant caressé un lion…
La jeune donzelle paraissait avoir crut Yelirann sur son identité. Évidemment celui-ci n'avait nul compagnon félin et il ne pouvait donc lui en présenter un. Et bien même si cela avait été le cas, il lui était peu probable que la bonne décision est été une rencontre à Cristal. Ainsi la jeune femme était curieuse de connaître l'histoire d'Yvain, celle de Yelirann aurait sans doute était des plus intéressante mais il c'était donné un rôle et ne désirait pas en sortir. Pour l'heure Yelirann n’existait plus seul Yvain le chevalier au lion subsistait. L'apprenti assassin avait laissé place au chevalier ce qui n'était d'ailleurs vraisemblablement pas un mal. Les voix qui l'habité comme à l’accoutumé, lui offrait une rengaine qu'il n'écoutait que distraitement. Lorsqu'il était calme et charmant avec ses interlocuteurs, le son de sa conscience ne se faisait que murmure. En cet heure, il paraissait probablement normal pour la lady avec qui il conversait. Kelen lui avait appris à dissimuler ses différences, il c'était avéré bon élève dans ce domaine. Un jour peut être trouverait il une personne en dehors d'Ehvan avec qui il pourrait être lui même. La normalité lui paraissait horriblement subjective. Sa norme divergeait d'un individu à l'autre et il lui avait toujours était difficile de comprendre ce que la société attendait de lui. Il avait finis par se dire qu'il n'en avait cure, il lui suffisait simplement d'obéir à la guilde et de lui être fidèle pour avoir une existence sure et qui lui convenait. Les ordres étaient toujours clairs et précis et celui lui permettait de les exécuter sans réfléchir outre mesure. Lorsqu'il n'avait pas de mission en cours il en profitait pour laisser son esprit vagabonder où bon lui semblait. Il réorienta toutefois son attention sur la demoiselle qui lui faisait fasse
- Je suis heureux d'attiser votre attention, ma dame. Néanmoins, je suis au regret de vous dire que Simba n 'est pas sur ce territoire. Vous comprendrez aisément je pense que voyager en compagnie d'un lion n'est pas ce qu'il y a de plus discret en soi. Pour cela, il reste dans la forêt interdite lorsque nous ne sommes pas en mission. Un autre jour si nos chemin se croisent à nouveaux, je serais honoré de vous le présenter. Toutefois, vous avez vue juste, il est toujours sauvage et il n'apprécie guère au premier abord les inconnu. Toutefois, à force de patience, il fini en général par se montrer conciliant.
Yelirann avait énoncé sa tirade le plus naturellement du monde. Une pensée lui vint soudain et il dut se contenir pour ne pas rire aux éclats. Le seul compagnon dont il fut affublé était Kelen, il imaginait donc qu'elle serait la réaction des deux protagonistes si il le présentait comme son lion ce qui l'amusa grandement. L'apprenti était ainsi il se récréé de bien peu de chose à la manière d'un enfant sans doute,un bambin perturbé mais un enfant tout de même. La jeune femme hésitait à accepter ses avances il espérait qu'elle accède favorablement à ses ardeurs. Bien que pour Yelirann le jeu de séduction s'avérait autant sinon plus intéressant que la récompense.
-Loin de là le désir de vous inquiéter, mais je crois que vous avez vu juste. Je voyage effectivement seule. N’appréciant pas particulièrement de passé la nuit dans cette Taverne sachant ce faire bruyante par moment où je n’arriverais à fermer l’œil de toute façon, j’avais songé effectivement à me déplacer de nuit. Je quittais une chambre loué justement lorsque vous m’avez accosté. Peut-être auriez-vous l’amabilité de me conseiller un endroit plus tranquille pour me reposer lorsque le besoin s’en fera sentir?
La jeune femme semblait un peu perdu et Yelirann avait réellement envie de secourir cette belle donzelle. Toutefois, il ne pouvait guère l'inviter chez Irimée. Son jolie minois l'amadoué mais il n'était cependant pas entièrement stupide pour mettre ainsi en danger sa sœur et sa tante. Il cherchait donc une autre solution pour qu'elle passe une nuit en sécurité et avec lui si elle l'acceptait.
-Y à-t-il des personnes réellement peu recommandable à Cristal? Peut-être des…
Elisabeth fut couper par un grossier personnage. Il posa une main sur l'épaule de la jeune femme, ce qui l'a fit sursauter. Elle semblait craindre l'odieux mécréant. Il pausa sa main sur la table accompagné du tintement de l'or qu'il déposait sur le meuble. La lady était prostré appuyé à son dossier ne soufflant mot. Yelirann fulminait, il avait envie de le tuer. Toutefois, ils étaient dans un lieux public et si il laissait libre cours à sa fureur, se ne serait pas un meurtre propre. Pour le moment et jusqu'à ce qu'il soit capable d'intervenir sans occire personne il ne bougeait pas plus que son interlocutrice.
-Aller c’est à notre tours.. Nous avons assez attendu... Maintenant v… Viens…
Ainsi cette raclure l'avait confondu avec une catin, comment osait il un tel affront et une tel grossièreté ? Seulement sa bêtise ne semblait pas avoir de limite et il tenta d'obliger la jeune femme à le suivre. La réaction de cette dernière ne si fit guère attendre et elle gifla son agresseur. Le malandrin tituba, l'alcool aidant sans doute. Ses deux compagnons de fortune venait déjà lui prêtait main forte. Ainsi, il comptait s'en prendre à trois à la jeune femme. Que nenni, c'était sans compter sans l'intervention de Yelirann. Avec l'adresse qui le caractérisait il bondit sur l'homme qui avait accosté Elisabeth. Il le saisit par la gorge lui coupant ainsi brièvement la respiration et lui assena un violent coup de poing dans l'estomac, pour ainsi faire bonne mesure. Il ne se départis guère de son sourire. Les deux comparses du mécréant esquissèrent des mouvements pour défendre leur comparse.
- Bougeait et je lui brise le cou.
L'un des deux hommes se jeta maladroitement sur Yelirann qui l'esquiva et lui assena un violent cou de pied dans les lombaires. Il ne lâcha toutefois pas sa victime et son agresseur finis sa course sur le sol de la taverne. L'apprenti assassin resserra d'avantage sa prise lui coupant tout à fait la respiration, sa proie tentant en vain de se libérer de son emprise. Son manège ne passait guère inaperçu et les badaud commençait déjà à se rassembler autours des protagonistes. Si il voulait réaliser son projet il ne devait plus tarder. Le comparse encore conscient du malfrat essayait de secourir son compagnon étendu par terre. Il relâcha à nouveau son emprise pour avoir toute l'attention de l'homme.
- Tu as manqué de respect à cette douce lady, tu vas donc t 'en excuser immédiatement. Si tu t'amuse à recommencer un tel affront envers une dame, je te le ferais payer avec moins de considération qu'aujourd'hui. Tu as compris? 
L'homme bredouilla difficilement un acquiescement. Passant derrière sa proie sans toutefois le lacher il le contint en maintenant son épaule de sorte que si il tentait de se débattre il se démettrait l'épaule. Ainsi maintenu il le contraint à s'agenouiller devant Elisabeth. L'homme hésita quelques peu et Yelirann réassura un peu sa prise se qui arracha un cris à sa victime.
- Je m'ex... Je m'excuse bredouilla le malandrin.
Yelirann lui asséna un violent cou derrière la tête
- on ne s'excuse pas tout seul, ignare .Recommence, n'a tu donc reçus aucune éducation barbare ?
La douleur et probablement l'alcool embrouillait visiblement l'esprit du bandit. Il n'arrivait guère à aligner plus de deux mots de manière compréhensible.
- Je vous … pris d' excuser … mon .. mon comportement..
Il le lâcha sans aucune douceur et fit mine de se diriger vers la sortie. Le propriétaire des lieux allé probablement le pousser dehors de toute manière. Il s'inclina toutefois devant sa lady, l'invitant ainsi il l’espérer à le suivre. Puis il sortit simplement du modeste établissement. Il savait ne pas s'être comporter comme un chevalier mais comme un assassin. Qu'importe même si il tenait à sa couverture auprès d' Elisabeth il n'aurait pour rien au monde laissé un tel gougeât s'en tirer indemne. Il espérait toutefois que sa dame se montrerait compatissante face à son intervention


Dernière édition par Yelirann le Mar 02 Aoû 2016, 08:37, édité 1 fois
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Sam 23 Juil 2016, 02:35
Ce qu’il était bon parleur cet Yvain. Décidément, s’il ne disait pas vrai sur son identité, ce qu’elle soupçonnait toujours, il savait bien s’en sortir avec les mots. Cela attisait d’avantage sa curiosité. Que pouvait-il bien faire de si secret pour ne pas oser s’en vanter devant une nouvelle rencontre? Cela avait sans doute un lien avec une quelconque activité clandestine. Elle songeait à l’assassinat, que ce soit aux meurtres sous contrat ou pas. Ou peut-être n’avait-il tout simplement pas le droit d’être en Territoire Irian et si tel était le cas, elle se demandait bien pourquoi, puisqu’il ne semblait appartenir à aucun ordre magique de l’élite verte. Du moins, il y avait encore un grand nombre de possibilité qu’elle supprimait à mesure qu’elle récoltait quelques informations, la majorité toutes basé sur les réactions et les réponses de celui-ci, car il ne laissait rien échapper d’assez concret pour qu’elle puisse être sûre à cent pour cent de bel et bien l’avoir coincé dans son mensonge. Quoi qu’il en soit, elle trouvait cela plutôt amusant comme petit jeu, car dans tous les cas, elle savait qu’elle aurait le dessus et qu’elle avait aussi le contrôle de la situation.

Lorsqu’il lui mentionna qu’il ne serait effectivement pas possible de rencontrer ce fameux félin, elle fit une légère moue tristounette. En ce qui concernait le fait de comprendre le pourquoi il ne voyageait pas avec lui, non, elle ne comprenait pas. Si tel était bien entendu le cas et que cet animal existait, bien entendu. Après tout, elle voyageait constamment avec Pustule, qui, d’ailleurs, l’attendait au creux d’une corniche de la Taverne à l’extérieur. Elle pouvait le sentir. Son regard se porta même vers la porte, comme si elle aurait été en mesure de l’apercevoir à travers le bois, ce qui n’était pas le cas. Elle ne pouvait que le sentir, mais pas le voir, pas en ce moment. Activé son pouvoir de projection serait assez révélateur sur ses talents magiques, ne serait-ce que bien entendu une petite partie et elle ne voulait pas, du moins, tout de suite, briser le tout. Elle se sentait un peu comme dans un petit concours à savoir lequel des deux se mettrait les pieds dans les plats en premier sur son secret, car il en avait un, elle en était sûre.

Quant au fait d’être heureux d’attisé son attention, il était bien le premier à lui dire une chose pareille. Il fallait avouer qu’il ne connaissait pas sa réelle identité, sinon il aurait l’inquiétude au ventre. Tout le monde savait qu’Izékielle ne s’intéressait qu’à très peu de choses et certainement pas aux autres à moins de trouver quelque chose à y gagné. Pour le moment, elle pourrait peut-être y gagner un petit jouet. Il n’était pas si désagréable et semblait plutôt naïf. Elle se demandait bien jusqu’où cette naïveté pourrait les mener. Plus le temps passait, plus elle en avait une petite idée. La jeune Sorcière ne se considérait pas si jolie et pas moche non plus. Il était rare qu’un homme la courtise, rien que parce-qu’il connaissait son identité et qu’ils avaient pour la majorité peur d’elle. Elle n’en était certes pas attristé, ni déranger puisque pour elle, personne n’étais à sa hauteur, ni ne méritait de son précieux temps. Elle ne faisait pas partie de ces filles qui rêvaient bêtement du prince charmant, ni de l’amour de leur vie. Izékielle n’y croyait pas vraiment. De toute façon, était-il possible qu’elle est la capacité d’aimer, alors qu’elle ne ressentait pratiquement rien? Même ce genre de question, elle ne se l’était jamais posé. Quant au simple plaisir de la chair, il fallait avouer qu’elle n’y avait jamais vraiment entièrement goûté, si ce n’était que lorsqu’elle était plus jeune et vivait à Perle et qu’on avait tenté de la violer. Est-ce que cela comptais? Non, bien sûr que non. Et au lieu de s’apitoyer sur son sort comme certaines faible, elle n’y faisait même plus de cas, c’était loin dans son esprit, cela ne lui faisait aucun mal et ne lui en avait jamais fait, au contraire, la suite avait été agréable. De toute façon, elle avait bien entendu tué cet homme et c’était même à plusieurs reprises servi de ce leurre pour attirer les mécréants du genre. Si au contact de sa peau elle pouvait tuer, c’était assez amusant en soit de ce laissé dévêtir et de jouer aux oiseaux aux ailles briser. C’était une tactique vieille et désuète pour elle, mais elle lui servait encore, comme lors de sa mission à Argent. Les hommes étaient bête et ce laissait tellement aisément manipuler par les femmes aux apparences fragile, comme elle. Du moins, lorsqu’elle n’avait pas ses ailles qui en inquiétait plus d’un. Elle devait bien leur faire payer ce genre de jugement imbécile. Elle était parfaitement capable de le faire, alors pourquoi s’en privé?

Alors, était-ce le sort qu’elle comptait réserver à Yvain? Peut-être, peut-être pas. Pour l’instant, il ne la dérangeait pas et de toute façon, il la divertissait. Alors elle n’avait pas réellement envie de s’en débarrassé. Et pour ceux qui croyaient que les belles paroles ne pouvaient pas sortir d’un faux pas, ils avaient tort. Les belles paroles du jeune homme le sauvait du courroux de la Sorcière, qui avait semblé décidé d’attardé sa curiosité sur celui-ci. Il n’avait donc pas intérêt à la heurté de quelconque façon, car elle risquerait de le lui faire payer cher. Après tout, c’était bien d’Izékielle qu’il était question. Elle ne connaissait pas la pitié et encore moins le fait de donner une seconde chance quelconque à quelqu’un qui ne valait rien à ses yeux. Cela sonnait peut-être malheureux, mais la Sorcière n’avait aucun attachement envers personne dans le monde mortel. Personne mise à part peut-être Sehnsuch, une amie en construction. Alors cela n’avait rien de personnel, cela n’avait jamais rien de personnel avec quiconque, justement. Elle se fichait de tout le monde, de façon égale et si certains ce démarquaient, elle aviserait en conséquence, comme peut-être présentement, peut-être...

Quoi qu’il en soit, pour revenir au présent, elle se trouvait dans une soi-disant fâcheuse position. Si en d’autre temps elle avait fait payer l’impudent de façon probablement longue et violente, là, présentement, elle c’était contentée d’une gifle. Sa gifle avait résonné un peu dans les alentours, ce qui avait déjà eu pour effet d’attiré quelques regards. Elle avait tout de même une bonne poigne, il le fallait bien avec les entraînements. De là à faire preuve d’une force surhumaine, pas du tout. Izékielle avait sensiblement une force proportionnelle à sa taille. Ce qui n’avait rien de bien impressionnant en soit. Ce qui l’aidait énormément était ses pouvoirs magiques. Sans eux, elle ne devenait pas plus forte qu’une jeune femme de sa carrure avec un entraînement adéquat. Elle était avant tout agile et rapide et c’était souvent là-dessus qu’elle misait si elle avait des problèmes. Certes, elle savait bien maîtriser le maniement de certaines armes, mais les épées restaient son point faible. Avec ses griffes, les pommeaux ne lui étaient pas adapté et devenait rapidement inconfortable. Elle préférait les armes légères. Armes qu’elle n’avait pas apportées avec elle ici, à la Taverne. Elle était donc complètement dépourvue d’arme blanche, mais en avait-elle réellement besoin? Aucunement.

Ainsi donc, alors que les deux hommes venaient rejoindre la scène pour prêter main forte à leur ami que la Sorcière avait ‘’déséquilibré’’, Yvain, qui semblait bouillir sur place quelques secondes plus tôt, fini par bondir de sa chaise et intervenir, tel un Chevalier galant, accourant à son secours. N’importe qu’elle jeune fille aurait senti son cœur fondre sous cet acte de bravoure. Izékielle, elle, se reteint de ne pas sentir une bouffée de colère l’envahir. Cela l’insultait qu’on intervienne, mais elle se rappela qu’elle avait une couverture à maintenir, alors, le petit Chevalier menteur était tout pardonner et elle se contenta de se placer de côté et en profité pour avisé la scène, non sans une pointe de malice pétillant dans son regard bien trop difficile à maîtriser, mais aussi bien difficile à interpréter. Elle observa donc l’altercation, mais plus précisément le jeune homme et de sa façon de bouger et de s’y prendre. À le voir maintenir l’homme qu’elle avait giflé, encore une fois, elle eut confirmation qu’il savait comment s’y prendre, le tenant fermement à un point précis pour le retenir au niveau de l’épaule sans sembler usé de grande force. Quant aux coups qu’il avait offert à ses accolites, il s’en était bien trop habillement débarrassé, sans même se laissé effleurer. Ce n’étais pas impressionnant en soit, mais il avait définitivement un talent pour le combat rapproché. Ses mouvements étaient fluides et très bien calculé. Il savait ce qu’il faisait.

Ce qui s’ensuivis l’étonna un tantinet. Il savait ce faire galant malgré tout, en incitant l’homme à offrir ses plus sincères excuses à Izékielle. Elle ne put alors s’empêcher un léger sourire en coin lorsqu’il le força à s’agenouiller devant elle. Elle aimait bien cette façon d’agir. Un homme qui en force un autre à se soumettre à elle, sans qu’elle n’exige quoi que ce soit. Comment pouvoir résister à apprécier ce spectacle, elle n’eut même pas à ce salir les mains. Yvain gagnait des points. De plus, il était exigeant sur la façon d’ont sa victime devait le faire, encore un petit point de gagné ici. Le pauvre homme, ou pas vraiment, fini donc par articuler ses excuses plus ou moins correctement. Sur ces derniers mots, Le Chevalier galant le relâcha durement pour tourner les talons et, non sans quitter la Taverne, s’inclina bien bas en sa direction. Il y avait là une certaine invitation à le suivre. Izékielle resta un moment immobile, impassible devant les hommes qui se relevaient difficilement. Les curieux rejoignaient tranquillement leurs activités après s’être un peu rassembler autour de la scène. La Sorcière jeta un bref regard vers le propriétaire des lieux et lui offrir un charmant sourire. Puis, elle fit quelques pas vers la table où le duo était assis plus tôt pour ramassé les pièces d’or et s’approcher de l’intéressé pour les lui tendre.

-Pour vos bris.

L’homme prit bien entendu le dû et tourna les talons à la scène. Izékielle quant à elle se dirigea de nouveau vers les hommes et choisi celui qui l’avait légèrement malmené pour lui agripper fermement le menton et le forcer à la regarder droit dans les yeux sous le regard de ses compagnons qui n’osaient intervenir sous cet élan de confiance venant de la jeune femme.

-Vous avez eu de la chance que ce jeune homme intervienne, je n’aurais pas été aussi douce avec vous. Je suis la Sorcière Izékielle et si je vous croise de nouveau, je vous tuerais.

Sur ses mots, elle lui offrit un sourire carnassier alors que le regard de l’homme changea. Visiblement, son nom lui disait bien quelque chose et il semblait prendre ses menaces au sérieux. Il avait bien intérêt de toute façon. Sans plus attendre, elle tourna les talons et sortie à son tours de la Taverne où Yvain semblait l’attendre, peut-être en l’espoir qu’elle le suive, lui laissant un peu de temps. Croisant le regard de celui-ci, elle lui sourit, tout simplement en descendant les quelques escalier pour le rejoindre. Son rôle était difficile à tenir présentement, car elle avait envie de le remercier pour ce jolie spectacle, mais elle dû se faire violence. Une chose était sûre, peut-être ne semblait-elle pas aussi troublée qu’une jeune femme innocente l’aurait été. Elle était droite, ne tremblait pas. Cela ne semblait aucunement l’affecté. Aurait-elle dû l’être? Elle ne savait pas. Elle ne savait pas comment quelqu’un de normal agissait suite à ce genre ‘’d’agression’’. Elle s’approcha de son ‘’Chevalier’’ et lui effleura l’avant-bras du revers de la main, comme si elle voulait essuyer le sang qu’il avait sur lui. Cela pouvait sembler anodin, mais elle voulait savoir.

-Je vous remercie pour votre intervention. Je ne crois personnellement pas que c’était à vous de quitté les lieux, vous n’étiez aucunement dans le tort.

Laissant de côté les informations qu’elle venait de récolté avec ce contact, ainsi que le pouvoir de celui-ci, elle commença à le suivre. Une petite ombre sur le sol vint rapidement les rejoindre, mais tellement discrète, qu’elle échappa sans problème à la vue de l’interlocuteur de la Sorcière. De toute façon, peut-être était-il occuper à plonger son regard dans le sien?

-De toute façon, je n’y retournerais pas. J’en ai eu plus qu’assez de cette ambiance un peu grotesque. Ce n’est pas fait pour moi.

C’était la stricte vérité. Elle le quitta du regard un moment, semblant observé avec curiosité l’endroit où ils semblaient se dirigé, mais ne le lui demanda pas non plus. Cela pourrait passer encore une fois pour de la naïveté. Après tout, qu’elle jeune femme qui n’était pas naïve suivrait un étranger au beau milieu de la nuit? Une jeune femme qui savait très bien ce défendre. Oui.

-Dites-moi. Vous sembliez vouloir faire preuve de retenu en défendant mon honneur et votre façon de vous saisir d’eux… Cela en viens à me questionner…

Elle prit une petite pause. Elle savait qu’elle ne lui arracherait rien si elle ne faisait pas preuve d’un peu de douceur. Après tout, lui cracher qu’elle savait la vérité en plein visage serait certes directe en son genre, moins amusant vue la situation. Sans compté qu’il se renfrognerait sans doute et ce méfierait bien assez tôt d’elle, ce qu’elle ne voulait pas. Elle ralentit un peu le pas et le regarda de nouveau, s’assurant qu’il en fit de même. Une fois chose faite, elle s’approcha un peu plus de lui, assez pour n’être qu’à un bref étirement de la main pour le toucher, ce qu’elle ne fit pas. Comme si elle hésitait, mais qu’elle en avait envie.

-Votre nom vous viens d’une aventure dans la forêt interdite, mais vous n’êtes pas un Chevalier, n’est-ce pas? Je veux dire, un Chevalier de ces élites magiques qui se fond la guerre. Alors, si vous êtes si habille à mettre hors d’état de nuire trois hommes, n’êtes-vous pas de ceux que l’on considère de peu recommandable? Ceux-là même envers qui vous m’aviez mise en garde plus tôt?

Elle s’arrêta et attendis, faisant maintenant face à Yvain afin de détaillé sa réaction faciale. Loin de chercher à le confronté de sa posture, elle fronça un peu les sourcils alors que sa tête, naturellement, s’inclina légèrement sur le côté comme elle le faisait souvent. Cela pouvait bien être interpréter comme une sincère curiosité, ce qui n’était pas complètement faux. Elle était plutôt curieuse de savoir s’il déballerait le paquet ou s’il continuerait à jouer le jeu.

-Je doute que quelqu’un qui n’a rien à ce reproché, quitte ainsi un endroit où il a défendu une dame de saoulons trop entreprenant. Et… Ne vous en faite pas, j’ai remis au propriétaire des lieux les quelques écus pour l’incommodassions que cela eut encourus. Il ne vous en tiendra pas rigueur si jamais vous y retourner un de ces jours, je vous le promets.

Elle lui offrit son plus charmant sourire, puis, repris un air plus sérieux.

-Alors la question que je me pose maintenant est… Dois-je me méfier de vous?

Ce que c’était amusant, il fallait l’avouer. Il n’était pas comme elle. Il semblait être pourvu d’une certaine moralité qui ne faisait pas partie d’elle. Attendant sa réponse, elle se dit que pour éviter qu’il se sente coincé de quelconque façon, elle prit un air un peu taquin.

-…Car j’ai bien du mal je dois vous avouer et puis, je sais me défendre, alors prenez garde.

Ces mots étaient sincères, mais ils étaient teintés d’une innocence si convaincante, que jamais il ne pourrait comprendre, du moins maintenant, la lourdeur de ses paroles. Ce n’était même pas une menace. Elle s’amusait trop intérieurement de la situation pour pouvoir entièrement en faire fit. Pour approfondir ses paroles, elle franchit la distance qui la séparait comme si elle allait lui offrir un baiser, mais se désista à la dernière seconde, pour lui murmurer à l’oreille.

-Ce genre d’attaque devrait vous paralyser. Enfin je crois.

Puis, elle lui offrit un rapide baiser sur la joue pour s’en séparé aussitôt. Elle recommença ensuite à marcher vers la direction où ils allaient. Quant au fait de le paralysé, il était bien évident que non, mais, cela lui embrouillerait certainement l’esprit s’il jouait encore les farouche.
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Mar 02 Aoû 2016, 08:35
Yelirann attendait patiemment devant la taverne. Les yeux portés sur le ciel. Il aimait les étoiles et la nuit. Dans l'obscurité tout semblait possible et rien n'était interdit. Bien sur pour ses activités professionnelles où la discrétion est reine, l'obscurité lui était salutaire. Néanmoins, il y avait autres choses, l'aura de mystère qui nimbe l'atmosphère au heures sombres de la nuit lui mettait étrangement du baume au cœur. Le ciel était un océan ou les étoiles faisait guise de navire. Il aurait aimé ce perdre dans cette immensité. Les dieux le pouvait-il ? Il n'en savait rien. Il aurait aimé être un immortel. Toutefois,il avait peu de savoir sur la théologie, il se promit donc de remédier à cela lorsqu'il disposerait un peu de son temps libre. Sa lady sortie du modeste établissement, le sortant ainsi de ses rêveries. Elle paraissait étrangement sereine peut être était elle en état de choc, en ce cas elle ne tarderait pas à ressentir les effets du contre coup. Elle avait sûrement craint pour sa vie, ce qui ne pouvait assurément ne laissé une dame aussi douce indifférente. Elle lui toucha délicatement le bras, ses mains étaient pourvu de longs ongles noires. Se pourrait-il qu'elle ne lui ai pas tout dit ? Qu'importait au fond, les individus montrent d'eux ce qu'ils acceptent qu'on en vois et rien d'autre. Yelirann ne pouvait décemment en vouloir à quiconque de ne pas délivrer tous ses secrets à un inconnu. Toutefois, n'étant tout de même pas entièrement stupide il décida de prendre en considération que la jeune donzelle n'était peut être pas aussi innocente qu'elle ne le laissait paraître. De ce songe, son attention pour la jeune femme n'en fut que redoubler.

-Je vous remercie pour votre intervention. Je ne crois personnellement pas que c’était à vous de quitté les lieux, vous n’étiez aucunement dans le tort.
Ainsi, Elisabeth était d'accord avec son intervention.

- Les événement sont en général nullement une question de tord. Si la justice primait toujours cela se saurait n'est il pas ?

La justice, une notion bien abstraite pour Yelirann. Si un tel monde existait y aurai-il encore des tâches à remplir pour les assassins. Il l'ignorait, dans d'autres circonstances peut être aurait-il put être barde ou corsaire. A cette pensée il sourit, peut être si il n'avait pas ce goût pour la violence. Après tout il était ainsi, ce n'était guère sa faute et il vivait d'ailleurs très bien avec cela. Les voix dans sa tête ne le gênait que lorsqu'il s'en prenait à un individu hors contrat. Cela lui permettait de garder une certaine humanité, qui lui était utile pour converser avec autrui. Il commença à marcher, guider par ses pas sans guère de but il se dirigeait vers la mer comme attiré par ce qu'il avait si longtemps connu.

-De toute façon, je n’y retournerais pas. J’en ai eu plus qu’assez de cette ambiance un peu grotesque. Ce n’est pas fait pour moi.

Il est vrai que trouvé une telle donzelle dans un si modeste troquet l'avait quelques peu surpris. Elle le suivait sans savoir ou ils se rendait. Après tout lui même ne le savait pas réellement. Toutefois, elle ne risquait rien à ses côtés, elle n'était pas une proie et il savait dorénavant se contrôler, Kelen y avait veillé.

-Dites-moi. Vous sembliez vouloir faire preuve de retenu en défendant mon honneur et votre façon de vous saisir d’eux… Cela en viens à me questionner…

Ainsi la jeune femme se posait des questions à son sujet. Rien de plus naturel sans doute. Gardant le personnage d'Yvain autant qu'il le pourrait il tâcherait tout de même de se montrer le plus sincère possible. C'était là une chose que son maître lui avait apprise, les mensonges les plus plausible devaient receler une part de vérité. La jeune lady ralenti son allure et plongea son regard dans celui de Yelirann. Elle semblait y chercher quelques chose et celui-ci soutint son regard trop heureux de se perdre dans l’abysse des yeux de sa douce.

-Votre nom vous viens d’une aventure dans la forêt interdite, mais vous n’êtes pas un Chevalier, n’est-ce pas? Je veux dire, un Chevalier de ces élites magiques qui se fond la guerre. Alors, si vous êtes si habille à mettre hors d’état de nuire trois hommes, n’êtes-vous pas de ceux que l’on considère de peu recommandable? Ceux-là même envers qui vous m’aviez mise en garde plus tôt?
Yelirann ne put retenir un sourire soudain. Ainsi, son interlocutrice était bien plus maline qu'elle ne l'avait laissé sous entendre jusque là. Il était réellement intrigué par cette jeune femme.

- Je n'ai effectivement de chevalier que le nom, un sobriquet que les paysans m'ont accorder sans pensé à mal. C'est dans cette optique que je l'utilise et non dans un quelconque dessein funeste. La valeur d'un homme n'est elle pas subjective, ma dame ? J'ignore si je suis recommandable, probablement le suis je pour certain et moins pour d'autre. Mais, n'est ce pas là cas de tout à chacun ? Néanmoins, je puis vous assurer que vous n'avez rien à craindre de moi. Mais je suppose que vous le savez puisque vous êtes à mon côté.

Il avait prononcé sa dernière tirade d'un ton railleur, qu'il avait accompagné d'un franc sourire à l'intention de la demoiselle. 
Bien sure il éludait chacune de ses questions en lui en posant de nouvelles. La force de l'habitude sans aucun doute. Toutefois, ce soir il s'amusait ce qui ne lui arrivait guère fréquemment et cela était des plus rafraîchissant. Il observait sa dame d'un œil discret guettant ainsi ses réactions craignant légèrement de s'être montrer trop familier.

-Je doute que quelqu’un qui n’a rien à ce reproché, quitte ainsi un endroit où il a défendu une dame de saoulons trop entreprenant. Et… Ne vous en faite pas, j’ai remis au propriétaire des lieux les quelques écus pour l’incommodassions que cela eut encourus. Il ne vous en tiendra pas rigueur si jamais vous y retourner un de ces jours, je vous le promets.

La jeune femme lui servit un ravissant sourire et en réponse il ne put s’empêcher de faire un pas vers elle. Ainsi, elle avait fait preuve de pragmatisme en laissant quelques écus au tavernier. La peur ne la paralysait donc pas tant que cela. Yelirann en pris bonne note et trouva sa lady de plus en plus intéressante, un doux papillon aurait était une proie trop aisé et il était un peu lasse de se genre de donzelle qui lui ouvrait leurs lit au premier de ses sourires. Cette jeune femme était sans nulle doute un défi bien plus intéressant à relever.
- Y a t'il dans ces temps troublé une personne qui peut se venter de n'avoir rien à se reprocher ? Pour ma part je n'en connais aucune. Mais peut être mes fréquentations sont elles moins respectable que les vôtres ma lady. N'ayez crainte, comme vous je n'ai guère l’intention de revenir dans cette établissement. Mais c'est trop aimable de votre part d'avoir fait un telle geste pour ma modeste personne.
A ses mots, il lui prit délicatement la main et y déposa un léger baiser tout en lui offrant un regard des plus ardent. Il lui sourit à nouveau, de se sourire qui avait fait chavirer tant de demoiselles et qui avait l'air de laisser celle-ci de marbre. Yelirann, depuis qu'ils étaient sortis de la taverne avait quelques peu retrouvé son caractère fantasque et railleur.

-Alors la question que je me pose maintenant est… Dois-je me méfier de vous?
Elle repris derechef avec un ton espiègle

-…Car j’ai bien du mal je dois vous avouer et puis, je sais me défendre, alors prenez garde.

Se laissant prendre au jeux bien volontiers, qui semblait s’instaurer entre eux, il s'approcha doucement et caressa délicatement la joue d'Elisabeth.
- faites comme bon vous semble, douce lady

Puis lui offrant un nouveau sourire tout en plongeant un instant ses yeux dans le regard turquoise. Soudain, elle franchit la distance qui les déparait et chuchota à son oreille.

-Ce genre d’attaque devrait vous paralyser. Enfin je crois.

Puis elle déposa un baiser sur sa joue et repris son chemin comme si de rien n'était. Quelques instant plus tôt elle avait parut se faire quelques soucis pour sa sécurité et à présent elle l'embrassait. Cette jeune femme paraissait avoir des réactions aussi improbable que Yelirann. Ce qui n'était à vrai dire pas pour lui déplaire. Il la rejoint assez vite et se décida à ce montrer quelques peu plus entreprenant après tout pour avoir l'accord de sa belle pour lui faire la cours encore fallait il lui demander et si il essuyait un refus, il aurait tout de même passé une agréable soirée.

- Je ne suis pas sure que votre attaque m'ai paralysé peut être faudrait il retenter l'expérience, si le cœur vous en dit bien sure.

Puis pris d'une soudaine assurance, il caressa la joue de sa dame et approcha son visage du sien. Leur souffle se mêlait à présent, les yeux de Yelirann plongé dans ceux de sa lady. Puis se sentant d'humeur taquine, il s'éloigna de la jeune femme comme elle l'avait fait plus tôt. Non sans la gratifier de son sourire enfantin.

- Ou voulez vous aller ma dame? Je me dirigeait vers l'océan mais la destination ne vous sied peut être pas. 
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Mer 03 Aoû 2016, 22:24
Elle trouvait plusieurs petites facettes de cette situation amusante, mais elle en découvrait une nouvelle. Yvain portait tellement son attention sur elle et surtout, à répondre à ses questions, qu’il oubliait littéralement de la questionner. Ce qui, au fur et à mesure, lui donnait un ridicule avantage, si l’on ne calculait pas tout le reste. Cela lui permettait d’avoir le contrôle de la situation de façon très subtile, bien que ce contrôle puisse rapidement s’effacer. Dans tous les cas, cela lui offrait du temps. Le temps de le cerner, le temps de décidé si elle le trouvait intéressant, peu importe pour qu’elle raison, mais pour le moment, la réponse était positive. Elle devait simplement trouver ce qui l’intéressait vraiment. Son pouvoir, son esprit bien peuplé, sa façon de mentir si facilement, sa galanterie ou ce petit côté meurtrier?

Elle avait bien remarqué, tout à l’heure, que le regard de celui-ci ne c’était pas uniquement attardé sur ses yeux turquoises, mais aussi sur le bout de ses doigts griffus. Au moins, il n’avait pas remarqué Pustule. Il ne sembla pourtant pas avoir un regard dégoûter, ou méfiant, mais peut-être qu’il cachait bien ses émotions, cela ne l’étonnerais pas trop. Dans tous les cas, encore une fois, elle pourrait bien inventer ce que bon lui semblerais. Après tout, il était rare que l’on commençait une conversation avec quelqu’un en disant ‘’Bonjour, je m’appelle X et je suis humain’’. Ou peu importe qu’elle autre race. Après tout, qui ne savait pas qu’il n’y avait pas que des humains qui foulaient les terres d’Enkidiev? Surtout les terres conquises par Irianeth? Il était vrai qu’elle aimait bien souligné le fait qu’elle était maître-magicienne, dépendamment de la situation. Cela pouvait réellement jouer à son avantage, bien que ces derniers temps, c’était le cas contraire. À cette pensée, elle ne put s’empêcher de resongé à Ryan, se refrognant légèrement, intérieurement.

Quoi qu’il en soit, elle chassa ses pensées et les ramena vers ce Chevalier au Lion qui reprit la parole, répondant à son commentaire de plus tôt concernant la justice. Elle ne c’était contenté que d’une brève et polie inclinaison de la tête. Ne laissant alors ni savoir si elle était d’accord ou en désaccord avec ses propos. Si ce n’avait été que d’elle, elle aurait longtemps élaboré sur le sujet, surtout avec le commentaire qu’il lui avait offert. Alors, il ne semblait pas réellement croire en la justice. Elle la considérait tout aussi futile que lui. Car après tout, bien qu’elle n’ait su percer tous ses secrets en un simple et bref contact, elle en avait eu quelques aperçus et là, maintenant, le danger commençait réellement. Lorsqu’Izékielle goûtais à quelque chose et que cela l’intriguais, elle voulait prendre. C’était purement égoïste, mais instinctivement elle cherchait dès lors les failles de son interlocuteur. Ce n’était pas toujours dans le but d’un sombre dessein, c’était comme ça. Ainsi, si elle devait promptement agir, elle le faisait bien plus efficacement. Et bien qu’elle l’ait un peu démasqué, elle avait tout de même, sans doute, techniquement peut-être, triché. Alors, elle tentait de rester objective et de faire comme si rien n’était. Il n’était pas un ennemi directe, ce soir l’efficacité n’était pas primordiale. Du moins, pour le moment car étrangement, elle ne voyait pas encore l’intérêt de le terrassé pour aucune raison. Elle lui trouvait, un autre intérêt.

Encore une fois, Yvain avait répondu à ses questions de façon habile, détournant la réponse comme elle savait souvent elle-même si bien le faire. À force de jouer ainsi avec les mots, il était aussi facile de déceler ceux qui étaient tout aussi habile à le faire. Alors, à sa question, elle se contenta de sourire. Cela était aussi sans doute une petite approbation, puisqu’elle était d’accord avec ses propos, mais c’était surtout parce-que son interlocuteur était perspicace et que cela l’amusais et l’intéressait d’avantage. Sa lui faisait changement de ces Nobles bêtes et ennuyeux. Il était aussi habile a rassuré une demoiselle. Si elle ne serait pas qui elle était, elle aurais sans doute été rassuré et l’aurait probablement trouvé tout à fait charmant, mais puisqu’elle savait qu’elle n’avait rien à craindre de lui, mise à part si comme avec n’importe qui elle baissait sa garde, cela ne changeait donc pas grand-chose à son réel état. Bien qu’elle jouait toujours le jeu.

Le jeune homme semblait avoir été charmé par son geste dans la Taverne, mais personnellement, c’était surtout parce-qu’elle avait pris le temps de menacer les hommes qui l’avaient accosté. Non sans donné un petit quelque chose au propriétaire pour une question de bonne guerre. Après tout, si elle avait offert son nom, il serait dommage que cela tache cette magnifique, ou lugubre image que ce faisait ces paysan des Élites. Elle prenait plaisir a doré l’image de l’Ordre des Sorciers. Après tout, elle en faisait partie. Quoi qu’il en soit, le commentaire d’Yvain l’amusa un peu et, son sourire encore une fois, était masqué, mais avait traversé ses lèvres. Peut-être avait-il des fréquentations moins respectables que les siennes, peut-être pas. D’un côté comme de l’autre, cela dépendait encore une fois du point de vue, mais, puisqu’elle ne préférait pas s’attardé sur sa personne, elle se contenta de lui laisser prendre sa main et d’y déposer un baiser non sans lui jeter un regard ardent qu’il enroba d’un sourire plutôt charmeur. La jeune Sorcière quant à elle se contenta de soutenir un peu ce regard, puis de le détourner, arborant toujours le fin sourire qu’elle avait sur les lèvres depuis le début de ses propos.

Elle n’avait certes pas détourné le regard car cela lui était insupportable, elle devait tout simplement garder ce rôle qu’elle c’était donner. Et puis, le son des vagues l’avait forcé à regarder un peu autour d’eux. Elle remarqua donc qu’un peu plus loin, le sol se terminait sans doute bien abruptement pour faire place à l’horizon obscur et une mer tout aussi sombre de par la nuit. Izékielle observa les lieux avec intérêt, alors que le vent avait semblé vouloir remarquer sa présence et souffler à travers sa tignasse turquoise. Elle pouvait remarquer ce qui pouvait être une dénivellation. Un petit passage pour descendre en toute sécurité, à pied? À cette simple pensée, elle pouvait sentir une impression de fourmillement au niveau de ses omoplates, mais elle ravisa son corps. Ce serait dommage que ses ailles sortent ainsi brusquement. Elle ferait sans doute peur à son interlocuteur et le jeu deviendrais moins amusant, forcément.

Yvain avait réagis positivement à ses derniers propos. Évidemment, le contraire l’aurait étonné. Il semblait fortement intéressé par sa personne, mais sans doute les deux protagonistes n’étaient pas attiré l’un vers l’autre pour les mêmes raisons. Principales du moins. Izékielle se sentait peut-être un peu joueuse, mais le genre de jeu auquel elle aimait se plier ne plairait aucunement à Yvain qui en serait automatiquement une victime. Il souffrirait. Peu importe comment. C’était ainsi. Malheureusement pour lui, s’il comptait se rapprocher de la jeune Sorcière et plus encore, la mettre dans son lit, cela lui prendrait du temps et une certaine dose d’effort. Izékielle n’avait rien de ces demoiselles qui se jetaient sur le premier venu. Enfin, si, mais pas du tout pour les mêmes raisons, disons-le ainsi. Et si elle le faisait, alors valait mieux se méfier, car cela ne faisait que signifié qu’elle avait une victime entre les mains. Le corps inerte de l’homme dans l’une des chambres de cette Taverne qu’ils avaient quitté savait très bien en témoigné.

Ainsi donc, après lui avoir offert ce baiser sur la joue elle reprit sa marche, s’approchant d’avantage du rebord sans réellement éprouver quelconque crainte. Les pas d’Yvain revinrent rapidement la rattraper puisque la distance entre les deux n’avait pas été si grande. Il n’avait pas semblé sous le choc par son baiser. Il avait certes été réservé, mais n’étais-ce pas le but? Décidément, elle lui avait fait oublier sa prudence. Il semblait même être pris d’une certaine assurance. Il déposa une seconde fois une main sur sa joue afin de la lui caresser après lui avoir suggérer poliment de retenté l’expérience. Heureusement pour lui, cet élan de confiance ne l’irrita pas. Ce qui aurait généralement été le cas. Prompte, il aurait tout simplement pu faire un vol plané dans le vide. Son regard l’amusa un peu. Même si elle connaissait ses intentions profondes, elle devait avouer qu’il avait au moins le mérite de bien courtiser. D’un autre côté, cette envie qu’il semblait avoir de la toucher ne faisais que lui rendre service à chaque fois, volant à mesure ci et là des informations, elle avait bien fini par comprendre qu’il était un assassin et que son nom réel était Yelirann et non Yvain. Contrairement à ce que certains auraient pu croire, Izékielle trouva le tout plutôt intéressant. Une tonne de scénarios explosait dans son esprit. L’utilisé pourrait être amusant. Le faire chanter, pas autant.

Elle soutint donc un moment son regard profond, alors que leurs visages étaient si près, qu’elle pouvait sentir son souffle sur le bout de son nez. Aussi prêt, elle pouvait réaliser à quel point il la dépassait presque d’une bonne tête, si ce n’étais pas réellement le cas. Izékielle n’étais pas très grande, ce qui lui donnait des airs encore plus délicat. Ayant envie cette fois d’un peu de fraicheur, elle ne détourna pas le regard. Curieuse de voir la suite, mais ce fut lui qui se sépara. Peut-être avait-il eu le temps d’y noté une pointe de malice dans ses yeux avant de se détourner? Mais où allait-il ainsi? C’était elle qui avait le droit d’agir de la sorte, pas lui. Camouflant à merveille son air un peu embêter et surpris, car elle avait réellement cru qu’il lui volerait un baiser et qu’elle pourrait alors choisir de le faire planer dans le vide ou non, il avait décidé de s’éloigné. Elle le regarda un moment, figée, alors qu’il lui offrait un sourire. C’était bien la première fois qu’on lui faisait une chose pareille. Comment devait-elle agir? Son premier réflexe aurait sans nul doute été un peu violent ce qui n’étais sans doute pas souhaitable dans l’immédiat. Que faisaient les gens normaux dans ce type de situation? Réfléchissant à vive allure, elle en conclu que les rôles avaient été temporairement inversé, mais hors de question que cela dure bien longtemps.

Laissant ses réflexions sur ce sujet temporairement de côté, car il était secondaire et que ce coquin arrivait à lui embrouillé l’esprit à sa façon, ce qu’elle n’appréciait pas trop, elle se dit qu’il valait sans doute mieux répondre à la question de celui-ci. Personnellement, l’océan ne lui disait pas trop. Après tout, un voyage de deux jours lui avait suffi pour étancher sa soif et elle devrait bien prochainement se retaper le retour. Quant à sa dernière séance de plage… Assez pathétique en soit et elle n’avait pas plus envie d’y repensé. Elle préférait de loin s’assoir sur le bord d’un précipice et laisser ses pieds pendre dans le vide. Elle savait bien que c’était une partie d’elle qui tranchais même si les situations n’aidaient pas, mais si elle avait le choix entre le vide et la mer, elle choisissait le vide. Toujours. Elle se rapprocha donc encore plus du bord et avisa les rochers plus bas où la mer allait se brisé, puis, la plage beaucoup plus loin, accessible par ce fameux petit chemin étroit.

-Et si nous restions peut-être un peu ici, question de profité de cette vue?

Sur ses mots, elle se laissa tomber sur les fesses, donnant peut-être, sans réellement le vouloir, l’impression qu’elle avait glissé et qu’elle allait tomber. Naturellement, elle éloigna ces quelques mèches turquoises qui avaient virevolté devant ses yeux et déposa chacune de ses mains de chaque côté de son corps, soutenant celui-ci alors qu’elle se pencha un peu vers l’arrière. Cette position lui donnait des airs complètement enfantins, ballottant ses jambes dans le vide en fixant l’horizon alors qu’elle pouvait sentir son interlocuteur prendre position tout prêt d’elle.

-Avez-vous déjà pris la mer?

Demanda-t-elle finalement. Après tout, rares étaient ceux qui avaient pris la mer et généralement, c’était pour voyager d’un continent à l’autre. Izékielle posais cette question car il lui avait semblé apercevoir quelques brides aquatiques dans les visions que lui avait offert le premier contact qu’elle avait choisi de prendre avec Yvain, quant aux autres qu’il avait offert de lui-même, elle avait su se servir autrement. Évidemment, elle ne lui vola pas son énergie, le pauvre serait déjà nauséeux si tel aurait été le cas. Une chose était sûre, elle avait envie de le toucher et de se servir, mais le pauvre ne pouvait pas ce douté des raisons réelles qui poussaient la Sorcière à accepter ce rapprochement, à le chercher.

Elle ne laissa pas tout de suite Yvain répondre à sa question. Elle finit par détacher son regard turquoise de l’horizon pour le poser dans celui aussi profond que l’océan de l’assassin. Dû à son angle, une lueur prédatrice dansait dans ses prunelles, reflétant chaque rayon lunaire différemment selon sa façon de bouger ses pupilles. Peut-être y noterait-il un fait étrange. Après tout, si celui-ci avait un félin, peut-être trouverait-il cette réflexion de la rétine similaire à celui-ci? Izékielle voyait très bien dans l’obscurité, le contraire aurait été plutôt désavantageux. La fille du Dieu des monstres et des ténèbres, qui ne voyait pas dans ceux-ci.

-Vous dites que vous voyager, mais vous avez sans doute quelques préférences de Royaumes et d’endroit dans ceux-ci, non? Lesquels vous ont le plus marqué? Ou bien lesquels sont vos préférée?

Demanda-t-elle finalement, simplement. Elle était curieuse de savoir en effet où avait-il bien pu voyager. Y avait-il des risques que son nom réel lui dise quelque chose? Son apparence ne semblait pas, du moins alors qu’elle était plutôt frappante. Bien qu’elle n’avait pas dévoilée ses ailles, des jeunes femmes aux cheveux turquoises, ça ne courrait pas les rues.

Sinon, après avoir posé sa dernière question, elle se rapprocha un peu de son interlocuteur. Elle était curieuse. Ça, il avait le droit de le savoir. Elle avait aussi envie de le toucher, pour nourrir cette curiosité. Oh, plusieurs questions parcouraient son esprit, mais une en particulier lui revint. Si un alcoolique ne pouvait se passé d’alcool. Izékielle ne pouvait se passé de prendre, ne serait-ce que les pouvoirs des autres. Quant à l’énergie… Cela commençais à lui tenté, mais puisqu’elle le voulait encore conscient, parce-que peut-être qu’elle l’appréciait un peu, elle devait se faire violence. Pourquoi ne pas investigué un peu sur ce pouvoir qu’elle venait d’acquérir? Sur ces pensées, elle déposa délicatement la tête contre l’épaule de celui-ci, son front frôlant légèrement la joue de l’homme en toute… Innocence, dirait-on.
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Lun 08 Aoû 2016, 08:31
-Et si nous restions peut-être un peu ici, question de profité de cette vue?
La jeune femme s’assit face à la mer impétueuse qui se brisait contre les rochers. C'était un spectacle qui avait quelques choses de réconfortant pour Yelirann. Il pouvait se passer n'importe quel événement sur ces terres déchirés, l'océan lui poursuivait son œuvre sans ce soucier des mortels. D'une certaine manière il partageait la fascination qu'avait eut sa mère pour cet élément. Il le trouvait fier, puissant et indomptable, des qualités fort appréciable pour le jeune apprenti. C'est non sans un certain entrain, qu'il vint se poser au côté de sa nouvelle amie. Celle-ci était entouré d'un halo de mystère qui intriguait Yelirann. L’existence le surprenait à nouveau et avec son caractère enfantin c'était le genre de surprise qu'il affectionnait avec fougue. La vie serait triste sans fantaisie. Il s'amusa du comportement de son interlocutrice. Les jambes dans le vides elle les balançait de manière enfantine. Ainsi elle lui ressemblait peut être d'avantage qu'il ne le soupçonnait. Lui même s'amusait régulièrement de choses anodines.
-Avez-vous déjà pris la mer?
Un instant il pensa lui mentir mais l'océan était une chose trop profondément ancré en lui, il avait envie de partager un peu de son passé avec Elisabeth .
« - En effet, il fut un temps ou je passais bon nombre d'heure à parcourir l'océan, si cela vous sied, je pourrais peut être vous apprendre les rudiments de la navigation, un jour. »

Même lorsqu’il cherchait à être sincère ses réponses restait épouvantablement évasive, sans nulle doute le force de l'habitude. Chaque information qu'il livrait sur lui même, pourrait dans des mains habiles, s'avérait dangereuse. Il refusait de mettre Yen en danger par simple bêtise. Sa sœur avait trouvé une certaine stabilité au côté d'Irimé, il ne voulait nullement que cela soit sacrifié. A sa manière fantasque il la protégeait. Il plongea le regard dans les yeux de sa douce et ce qu'il y vit accentua derechef sa curiosité. Les pupilles de la demoiselle paraissait réagir à la lumière de manière inhabituelle pour un humain. Il semblait à Yelirann que cela était le propre des félins, il avait lu cela quelques temps auparavant dans un manuscrit qu'il avait acquis dans l'une de ses librairies fétiche. Il lui semblait pourtant que sa lady n'avait rien d'un pardusse, peut être était elle un hybride.Cela expliquerait également les ongles étonnant de la jeune femme, qui après reflexions tenait d'avantages de griffes. Toutefois, il garda ses réflexions pour lui il aurait était bien inconvenant de lui soumettre de telles interrogations. Si sa dame voulait lui faire part de ses origines, c'était à elle et à nulle autre de décider dans qu'elle circonstances.
-Vous dites que vous voyager, mais vous avez sans doute quelques préférences de Royaumes et d’endroit dans ceux-ci, non? Lesquels vous ont le plus marqué? Ou bien lesquels sont vos préférée?
Yelirann songea un instant à la question
« - A dire vrai, je n'ai guère réellement de franche préférence pour aucun royaume mais étant donné mon goût pour la mer, je dirais que je me rend plus naturellement sur les terres de Cristal, j'apprécie également la force d'argent. Elfes malgré tout a gardé quelques choses de mystique à mes yeux, ce que je retrouve d'une certaine manière dans la forêt interdite, les dangers en plus bien évidemment. Je n'ai jamais était moi même à Esprit, mais mon apparences reflètent les origines de mon père. Enfant, il me contait de nombreuses histoires plus extraordinaire les une que les autres et encore aujourd'hui j'ai des difficultés à savoir qu'elle part accorder à la réalité. Les étendus de turquoises sont également impressionnante et devant cette immensité boisé je me sent toujours très humble. J'ai également parcouru Perle mais n'y ai pas vraiment trouvé d’intérêt particulier, peut être est-ce parce que je suis un piètre cavalier. La mentalité des opaliens me laissent pantois et je n'apprécie en général guère leur rapport à la gente féminine.
Et vous douce Elisabeth où vos pas vous ont ils conduit et à quelle terre va votre cœur ?"
Yelirann avait visité tout ces royaumes mais n'éprouvait d’allégeances pour quiconque autres que lui même. Bien sure il était loyal à la guilde, mais cela ne le rattachait à aucune terre ni à la moindre faction. Il était d'une neutralité absolue dans cette guère mais il n'était guère assez idiot pour en faire part à son interlocutrice, il ne désirait nullement finir pendu pour traîtrise. Dans un geste tendre la jeune femme posa délicatement sa tête sur l'épaule de son compagnon, celui-ci plein de douceur posa un léger baiser sur le front de sa lady. 
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Lun 08 Aoû 2016, 22:37
Lui apprendre les rudiments de la navigation? Elle fut un peu embêter. Elle qui n’apréciait pas particulièrement le fait d’être en mer. Peut-être que d’apprendre à naviguer un navire pourrait changer cela. Bien qu’elle ce disais que ce serait un savoir fortement inutile pour elle, elle se disait que d’un autre côté, en connaître un peu plus pourrait peut-être un jour lui servir. Ne se forçant pas outre mesure, elle se contenta d’hocher légèrement la tête. Peut-être, un jour, qui sait. Même si elle considérait bien plus intéressant le fait qu’on la conduise quelque part, plutôt qu’elle le fasse elle-même. À la limite, si elle avait à ce déplacé d’un continent à l’autre, peut-être le ferait-elle sur le dos dAbyss, comme lorsqu’elle était revenue, triomphante de Beryl.
 
Toujours contre lui, elle avait plus facilement accès aux informations de l’assassin. Sa façon évasive de parler semblait vouloir non le protéger lui-même, mais plutôt une autre personne. Quelqu’un de proche. Un familier. Cela l’amusa un peu. Elle n’avait pas vraiment de temps à perdre à aller torturer sa sœur pour avoir quoi que ce soit venant de lui, mais peut-être avait-il des ennemis. Il fallait avouer que ce n’étais pas non plus comme si tout le monde pouvait l’apprécier. Tout le monde voulait justice, mais la majorité ne désirait pas ce salir les mains eux-mêmes. Forcément, il se créait des ennemis, à chaque meurtre qu’il commettait, que les parents ou amis des victimes connaissent son identité ou pas, quelque chose pendait de plus en plus lourdement au-dessus de sa tête et ne faisait que menacer lentement, de plus en plus de finir par tomber. Personne n’était à l’abri, c’était un fait dans ce genre de métier.
 
Yvain semblait aussi se questionner sur son origine de plus en plus. Étrangement, il ne le lui demanda pas plus. Habituellement, n’importe lequel de ses interlocuteurs aurait fini par lui demandé ce qu’elle était. Il était vrai qu’elle cachait une partie frappante de son identité, mais encore. Étais-ce réellement la raison? Dans tous les cas, cela l’arrangeait et lui éviterais d’avoir à mentir encore pour rien. Ce n’étais pas que cela la dérangeait en soit, elle se disait même qu’elle ne le reverrait sans doute jamais, alors elle pourrait bien inventer ce que bon lui semblerait. Elle eut un bref sourire à cette idée.
 
Puis, faisant donc fit de ses propres questionnements sur la Sorcière, il répondit à sa question concernant les Royaumes. Même si elle ne voulait pas réellement jouer les trop intéressé, ce qu’il racontais avait un grand intérêt pour elle. Elle remarqua bien entendu qu’il choisit de lui décrire les Royaumes conquis par Irianeth, sauf un. Turquoise était en effet bien différent en son genre. Quant à la Forêt Interdite, elle n’appartenait à personne et heureusement. Celle-ci abritait bon nombres de monstres et c’était sans doute due au manque flagrant d’humanoïdes parcourant ces terres qu’ils proliféraient autant.
 
Étant à Cristal, elle se demandait aussi s’il n’avait pas simplement parlé ‘’glorieusement’’ des Royaumes conquis car celui-ci en faisait partie. Il était vrai qu’Opale n’étais pas des plus intéressant et qu’elle y ferait volontiers un carnage si on le lui demandait. Évidemment, le faire de son plein gré pourrait être t’entend, juste pour le plaisir de le faire, mais, avoir un ordre de l’Empereur était une excellente excuse en soit pour laisser aller ses pulsions meurtrières sans avoir à se justifier auprès des autres mortels.
 
Lorsque le jeune homme lui demanda son avis sur la question, elle eut envie de lui répondre du tac au tac que son cœur allait pour l’Empire, mais elle se ravisa. Ce n’était ni totalement vrai, ni totalement faux. Son allégeance pour l’Empire était certes réelle, mais elle était surtout stratégique et cela n’avait rien à voir avec un affection quelconque qu’elle pouvait porté pour Irianeth. Après tout, cette Île était plutôt morne. Elle décelait quelques merveilles, mais rien de comparables à certains Royaumes d’Enkidiev.
 
Accueillant donc cet étrange marque d’affection contre son front, elle vint pour répondre lorsqu’un message télépathique se rendit jusqu’à elle. C’était des Chevaliers en missions qui avaient repéré un convoi suspect au coin de Perle, Cristal, Argent et bien entendu, Émeraude. Que des Chevaliers d’Émeraude osent traverser la surprendrais énormément. Ce convoi n’avait sans doute rien de bien dérangeant en soit, mais, étant la seule Sorcières sur des kilomètres et sachant que l’on était bien entendu au courant de sa présence sur Cristal, elle se devait donc d’y répondre. Ce qu’elle fit donc. Répondant présente télépathiquement, elle mentionna au groupe qu’elle y serait dans une vingtaine de minutes. Voler avait l’avantage de faire en sorte que l’on pouvait parcourir un nombre de kilomètres bien plus rapidement qu’à dos de cheval.
 
Une fois les échanges terminés, elle en revint à Yvain. Son silence avait sans doute dû durer une bonne minute, mais cela ne sembla pas réellement l’incommodé. Elle poussa un bref soupir et lui prit la main, toujours dans cette position, enroulant ses doigts fins autour de ceux de l’assassin. Cela lui donnerait une excellente prise pour le faire dormir.
 
-Je crois que je devrais sans doute vous dire que mon cœur appartient à l’Empire, mais il n’en est pas… Ce n’est qu’une allégeance stratégique plus qu’autre chose.
 
Elle avait dit la stricte vérité, sans réellement mâcher ses mots. Bien que stratégique, elle y était devenu en quelque sorte prisonnière sans réellement y être enchaîner. C’était plutôt difficile à expliquer en si peu de temps et en si peu de mot. Mais une chose était sure, elle préférait tout de même être au côté des plus fort et non des plus faibles. Yvain savait simplement qu’elle venait de Perle. Mise à part cela, il ne lui avait pas plus posé de questions. Cela pourrait encore tenir du fait que Perle avait été pris dans les environs des années de sa naissance, si ce n’étais pas pour dire celle, précisément, de sa naissance. Là où les ombres avaient commencé, là où sa mère avait été abandonnée par les siens aux griffes des ombres et, ou, des Empiriens. Elle ne pouvait alors que faire partie, aux yeux de l’assassin que d’une fille parmi tant d’autre ayant grandi dans un monde conquis par l’Empire, tout simplement. Ce qui n’était pas non plus tout à fait faux en soit. Quant à son cœur, il n’appartenait à rien ni personne, puisqu’elle n’en avait pas. Elle continua donc.
 
-J’ai eu la chance de visité plusieurs Royaume grâce à mon travail. Cristal bien entendu est l’un de mes préférées aussi. J’aime la brise qu’apporte la mer ainsi que les falaises de celui-ci. Argent, mais trop peuplé selon moi. Ensuite Elfe. Je comprends ce que vous voulez dire. Ce Royaume à payer cher de cette prise de l’Empire. L’avez-vous vue récemment? Je dois vous avouer ressentir une certaine colère.
 
Encore une fois, tout était vrai. À cause de l’Empire, Une grande partie d’Elfe avait brûlé et avait donc forcé la migration de nombreux monstres, sans compté la mort de beaucoup et cela la dérangeait énormément, puisque cela la faisait souffrir, autant que de réelles flammes lui auraient lécher la peau. Les Arabas géant, plutôt lents, avaient été les principales victimes des incendies.
 
-Je me suis aussi une fois rendu très brièvement à Shola, mais mise à part une étendu de neige, il n’y à pas grand-chose.
 
Elle activa alors d’avantage son pouvoir, en quelques secondes à peine, Yelirann perdrait conscience. Il ressentirait probablement un soudain étourdissement, alors que la fatigue devait l’avoir progressivement gagné depuis qu’elle avait commencé à parler.
 
-Puis, Irianeth.
 
Elle le senti alors ramollir et pencher vers l’avant pour tomber dans le vide. Elle se pencha pour aviser son corps moue et inconscient menacer de disparaitre entre les vagues allant s’écraser sur les rocher, mais, grâce à son pouvoir de lévitation, il arrêta sa chute et remonta doucement. Ce relevant sans le regarder, elle laissa finalement ses grandes ailles prendre la place qui leur étaient dû dans son dos, pour les étirer un moment et les laisser battre à quelques reprisent par simple réflexe. Le corps inconscient de l’assassin flottait à côté d’elle et fut poser plus loin, afin qu’il ne tombe pas de la falaise malencontreusement. Pourquoi ce sauvetage? Bonne question. Il ne lui avait peut-être pas été aussi désagréable que cela.
 

Sans plus de cérémonie, elle s’envola donc vers la frontière, se disant bien qu’ils ne se reverraient sans doute plus jamais et qu’elle ne serait peut-être qu’un mirage dans ses souvenirs. Un rêve? Un cauchemar? Cela n’avait pas d’importance. Peut-être croirait-il toute cette soirée pure invention.
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