Wonderland, Here we are [PV Lilianna]

«La bonté, c'est simple : par définition on n'en a pas.
Elle n'a pas de place dans le monde.
Donc, quand elle est là c'est toujours un miracle.»




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Fée. C’était l’un des plus magnifique Royaume qu’il lui avait été donné de voir jusqu’à maintenant. Fée lui faisait pensée à ce monde qu’il lui arrivait de visiter, où tout était possible. Fée lui inspirait le calme, la fantaisie et les rêves. Fée lui donnait une étrange sensation que tout irait mieux et avec un peu d’espoir, cela serait bientôt, peut-être même aujourd’hui ou même demain. Durant le voyage, elle tentait de se changer les idées et en mettant les pieds à Fée, elle se sentait le cœur léger. Comme dans un rêve, alors qu’ils traversaient sa frontière le soleil se levait doucement. Ils allaient s’y avancer d’avantage car les Chevaliers avaient à rencontrer quelqu’un. Alyss rêvait d’y visité le château. Elle se demandait à quoi il ressemblait même si elle en avait entendu parler, elle avait hâte de le voir de ses propres yeux. Sergei lui avait dit qu’il n’y avait rien de sûr avec les Fées. Puisqu’ils n’étaient pas réellement annoncer, il se pourrait qu’il ne trouve jamais ce Château caché. Cela ne rendait que ce Royaume d’avantage magnifique. Un Château qui disparaissait, qui flottait même! Si seulement elle pouvait avoir cette faculté, parfois, les choses seraient peut-être un peu plus simples, ou du moins, elles l’auraient été.

Chassant ce petit nuage qui menaçait de s’obscurcir au-dessus de sa tête, la jeune Écuyère incita d’un petit son sa jument a accéléré le pas afin de rattraper le petit groupe devant elle. Dans ses pensées et dans sa contemplation, elle en avait oublié la cadence plutôt déjà normale du groupe. Bien qu’elle ait cette impression d’être seule, les Chevaliers gardaient tous un œil vigilant sur elle et, son éloignement n’était pas passé inaperçue, bien entendu, mais ont lui laissa tout de même cet espace, réalisant qu’elle semblait plutôt apprécier le paysage. Une fois le groupe rejoint, Miyäck lui offrit un sourire chaleureux que sa fille s’empressa bien entendu de lui rendre.

Fée. Comment ne pas s’y sentir bien. ‘’Bien’’ était un grand mot. ‘’Mieux’’ serait un choix plus judicieux. Elle avait espoir. Son cœur était plus léger. La vue des arbres et de la flore riche en couleur l’émerveillait. Elle ferma les yeux quelques instants, cherchant à entendre le chant des arbres et, comme s’ils avaient entendu son désir profond, une douce mélodie rejoint doucement ses oreilles. La jeune rosette eu un sourire, un vrai. Soulagée, apaisée. Cela faisait du bien d’oublié l’espace d’un instant cette inquiétude, cette peur qui lui broyait l’estomac, presque chaque secondes de sa vie depuis les attributions. Et les rumeurs. Ces rumeurs sur elle, sur sa mère. Elle se demandait ce qui la blessait le plus, mais elle n’arrivait pas réellement à mettre le doigt dessus. Tout ce qui englobait ces rumeurs lui faisait mal. Pourquoi des gens prenaient plaisir à raconter des ragots? Cela n’était pourtant pas nouveau, puisqu’il y en avait sur sa personne depuis qu’elle était toute petite, mais avant, cela l’affectait beaucoup, beaucoup moins, maintenant, elle savait qu’il y avait une part de vérité, c’était sans doute le plus blessant, dans toute cette histoire. Chaque ragot entendu était un nouveau couteau qui tournait dans la plaie. Et sa plaie était moche.

Une voix la tira de ses songes qui recommençaient malgré elle à vaciller entre deux état bien différent l’un de l’autre. Elle se tourna vers l’origine de celle-ci et y avisa Lin qui lui demandait tout bonnement si elle pouvait s’occuper des chevaux avec Schnee. Alyss acquiesça bien entendu, alors qu’elle descendait de sa monture, réalisant que tout le monde avait mis pied à terre, sauf elle. Faisant mine de rien, elle agrippa la bride de sa jument ainsi que celle de Lin et de Sergei, pour les attacher gentiment à un arbre, puis, enlever les bagages et les scelles alors que les adultes semblaient discuté concernant leur emplacement exacte ainsi que le chemin à prendre plus tard. Écoutant d’une oreille discrète, cela avait au moins le mérite de lui changer les idées, alors que son regard ne pouvait s’empêcher de s’éternisé sur chaque nouvelle fleur qu’elle apercevait. Lorsque ses petits travaux furent fait, elle demanda la permission à son maître d’explorer un peu les environs, sans trop s’éloignée, afin d’y dessiner cette flore si magnifique et colorée.

Ainsi donc, sous le regard naturellement inquiet de Miyäck, puis, du regard réconfortant que lançait à sa mère Zack, sans compté le regard sérieux que lui avait jeté Sergei, Alyss s’éloigna un peu du campement. Elle avait promis de rester à portée de voix, alors qu’elle savait bien que la pluparts d’entre eux avaient la capacité de sonder le territoire bien plus loin que cela, mais bon. Fée lui rappelait cette époque où elle n’avait peur de pratiquement rien, ou le cœur léger, elle disparaissait dans les champs ou la forêt d’émeraude pour y découvrir la nature. Si seulement elle pouvait revenir en arrière, elle le ferait.

Un craquement plus loin la fit sursauter. Elle posa nerveusement la main sur la garde de sa dague, même si elle savait pertinemment que ce qui l’effrayait le plus au monde en était complètement insensible. Une ombre se déplaçait devant elle et semblait s’approcher. Alyss se mordit l’intérieur de la lèvre sous la tension soudaine dans son esprit.

-Chut, taisez-vous.

Fit-elle en un murmure à ces voix, se penchant un peu, comme si cela pourrait réellement la cacher de ce qui l’effrayait tant. Elle ne voulait pas écouter ces voix. Elle était bien sans elles. Elle ne voulait pas qu’elles gâchent ce moment. Elle ne voulait que rien ne gâche ce moment dans ce Royaume Féerique. Puis, des bois apparurent et de grand yeux rond. Alyss sentie ses muscles se détendre d’un seul coup. Tellement, qu’elle crue qu’elle allait s’effondré sur le sol. C’était un cerf. Un magnifique cerf et celui-ci s’approchait doucement. L’avait-il vue? Il semblait bien que oui. Alyss sourit et oublia tout.

-Bonjour toi, dis, c’est Zeikah qui t’envoie?

Fit la jeune Écuyère, s’approchant doucement en tendant la main alors que l’animal s’approchait, prudemment, curieux aussi. C’était magnifique. Est-ce que tous les animaux à Fée étaient aussi peu craintifs? Étais-ce ce Royaume qui rendait tout aussi magique? C’était une bonne question. Pourtant, la jeune rosette n’avait jamais vraiment eu de mal à approcher les créatures de la Déesse, avant même de la rencontré. Maintenant, chaque fois qu’un moment aussi magique que celui-ci se produisait, Alyss la remerciait. Elle lui serait d’ailleurs éternellement reconnaissante, après tout, elle lui avait sauvé la vie.

À cette pensée, elle toucha son pendentif en forme de papillon, cadeau de cette Déesse. Le cerf quant à lui fini par laissé sa main se poser sur son museau et s’étendre le long de son cou en une caresse qui se termina jusqu’à ses oreilles. Un frisson agréable la parcourue, alors que la bête se secoua légèrement, vivant se frisson différemment. Qu’elle magnifique créature. Elle ne sentie, ni n’entendit jamais qu’une troisième âme avait joint les environs. Alyss était bien trop obnubiler a caressé la bête. C’est le Cerf qui l’en avisa, tournant tranquillement la tête vers sa droite, forçant l’Écuyère à faire de même, elle y aperçue une petite fille. Une mignonne petite fille, haute comme trois pomme, seule, complètement seule. Elle tourna de nouveau la tête vers le Cerf en y captant un mouvement, celui-çi gambadait en s’éloignant. Sans plus s’en faire sur son ami perdu, elle rapporta son regard vers la mignonne aux cheveux dorés. Alyss avait oublié son titre. Là, maintenant, elle était comme cette petite fille. Elle lui sourit.

-Bonjour petite princesse, que fais-tu seule ici? Attend, qu’elle question, tu apprécies la beauté des lieux, j’imagine. Tu vis ici? Tu en as de la chance…

Alyss n’avait bien aucune idée qu’elle parlait réellement à une jeune princesse, sinon, elle aurait fait une révérence, elle n’était pas impolie. Elle se disait simplement qu’avec sa jolie robe et ses jolis yeux, elle avait l’air d’une petite princesse, voilà! Toujours un doux sourire aux lèvres, la jeune Écuyère se rappela finalement de sa fonction. Réalisant aussi par le fait même, qu’elle n’avait plus quatre ans et qu’elle n’avait plus vraiment le droit de faire preuve de timidité ou d’imprudence. Ouvrant un moment grand les yeux, pour avoir un bref rire, elle s’inclina, puisqu’après tout, les Écuyer étaient aux services de tout le monde.

-Pardonnez-moi, je me présente, Alyss d’Émeraude. Écuyère du Chevalier Sergei d’Émeraude, pour vous servir mademoiselle...?

Tout en se redressant un peu, elle termina sa phrase avec une forme de questionnement. Bien entendu, elle espérait bien que son interlocutrice ce présente, cela rendrait les choses bien plus facile. Le plus amusant, était que n’importe quel adulte censé aurait tout de suite demandé à la jeune enfant si elle était perdue et ce qu’elle pouvait bien faire seule ici, mais Alyss était loin d’être encore une adulte et loin aussi d’être censé.

Alyss attendait patiemment la réponse de la jeune enfant. Innocemment comme à son habitude, elle laissait son regard parcourir les alentours d’un air rêveur. Elle ne pensait à rien en particulier, rien qu’au moment présent. Bon, d’accord, peut-être espérait-elle que Caliel puisse voir aussi ce Royaume. L’avait-il déjà visité? Et si elle tentait de rêver à lui, ce soir? Cela lui ferait du bien. Peut-être que dans ce Royaume elle arriverait à se détendre suffisamment pour dormir réellement? Certain aspect de cette forêt lui rappelait ce monde où tout était possible. S’en était-elle inspirée à son insu? Fée était magnifique.

Alors qu’elle rêvassait, encore une fois, un bref mouvement devant elle la força à revenir dans le monde présent et à poser son regard bleuté sur la jeune Fée. À sa présentation, Alyss lui sourit à pleine dent telle une fillette. Elle se sentait toujours bien avec les enfants, parfois même mieux qu’avec les adultes. Il lui arrivait d’avoir l’impression de devoir faire semblant de comprendre certaines choses parfois. Ou bien elle préférait tout simplement passé outre alors que son cœur d’enfant refusait de la voir grandir. Évidemment, plus Alyss gagnait en âge, plus cet écart se faisait ressentir. Elle, elle le voyait tout de même très peu, mais c’était surtout ceux qui l’entouraient qui le remarquaient d’avantage.

Pour en revenir à son interlocutrice, la jeune Écuyère se laissa bien rapidement attendrir par la présence de celle-ci. Lorsqu’elle lui commenta la beauté du cerf, elle sourit et, lorsque celle-ci lui indiqua être une fée, suivis d’un petit rire, Alyss ne put s’empêcher de portée un regard au-dessus des épaules de la gamine. Après tout, elle savait que celle-ci aurait ses ailles vers l’adolescence. Elle l’enviait un peu. Voler, ce serait si bien. Si elle aurait des ailles, elle souhaiterait en avoir comme les fées, ou peut-être comme Caliel, ou un mélange des deux. Dans tous les cas, elle adorait les plumes, mais les diverses couleurs que pouvaient proposer les ailles de fée étaient si large!
Puis, Lilianna la questionna sur sa présence. Toujours un léger sourire aux lèvres, Alyss pointa du menton un endroit plus loin et, les yeux pétillant de curiosité et d’une pointe de bonheur, elle prit la parole.

-J’accompagne un groupe de Chevalier d’Émeraude en voyage à travers Enkidiev, mon maître en faisant partie bien entendu. Nous devons rencontrer la reine des Fée demain tôt au matin. Je dois t’avouer que cela m’emplis de joie. J’ai entendu dire que le palais de fée était le plus beau jamais construit. Je me souviens particulièrement d’une description de celui-ci par Kessyane d’Émeraude, qui y était allé lors du Bal en l’honneur de la reine Celeste il y a maintenant plusieurs années. Si je me fie à la beauté de votre Royaume, je ne peux que rêver en attendant cet instant.

Dit-elle, tout en avançant se promenant un peu autour, touchant avec curiosité et délicatesse toutes les plantes à porter de main. Terminant sa phrase en déposant doucement sa paume contre un tronc d’arbre, levant la tête, comme si elle le regardait dans les yeux. Puis, elle eut un rire et se retourna vers Lilianna.

-Je crois que les arbres de fée sont les arbres les plus doux et les plus timides qu’il m’est été donner d’entendre, mais ils me disent que tu viens du château et ils t’aiment bien. Je t’avoue que le contraire m’aurait étonné. Après tout, tu es une fée. Est-ce que tu vis au château?

Elle avait tant envie de lui poser une tonne de question sur le Palais, mais elle se garda de le faire. Elle ne voulait pas brusquer la jeune enfant ou se faire trop imposante. Elle devait se faire patiente. Après tout, elle verrait bien en temps et lieux. Cela lui occupais l’esprit, c’était au moins une bonne chose. Elle n’osait même pas être heureuse que les voix, autres que celles des arbres aient cessé. Elle préférait ne pas y pensé et chassé tout cela de son esprit de peur qu’elles accourent rien que parce-qu’elle pensait à elles. Qu’elles soient là, cela ne la dérangeait pas vraiment, c’était qu’elles s’immiscent dans son esprit, qu’elles le lui embrouillent ou qu’elles la harcellent qui la dérangeait. Pour éviter de pensée à tout ceci, elle n’attendit pas la réponse de la princesse et posa les questions qui lui passaient par la tête, avec une réelle curiosité enfantine.

-Alors, que fais-tu pour tuer le temps à fée? Quels sont tes jeux préférés? Tu as des endroits favoris? Évidemment, il ne faut pas trop s’éloigner. Je suis déjà plus loin que ce que l’on m’a autorisé… Mais la forêt est si belle…

Elle jeta un regard tout autour, levant les bras de chaque côté et tournoya une fois sur elle-même, observant le ciel impossible à voir avec tous ses arbres, mais cela ne la dérangeait pas. Cela lui plaisait énormément même. Fée. Quel magnifique Royaume. Elle était charmée et elle n’avait encore rien vue. Elle espérait tant que l’enfant veuille bien lui raconté un peu sur ce Royaume et aussi peut-être osait-elle espéré que celle-ci lui montrerais quelques magnifiques endroits? Cela lui fit réaliser qu’elle en avait oublié son calepin. Dommage, elle devrait tout mémoriser pour mettre ensuite sur papier. Dessiner les fleurs, les arbres, les animaux aussi. Y avait-il à fée des animaux qu’elle ne connaissait pas? C’était fort probable.

Rapportant son regard sur Lilliana en attendant une réponse, elle laissa sa tête incliner un peu sur le côté en l’observant de la tête au pied. Non sans jugement, mais d’un regard tout aussi innocent que celui d’un enfant qui en rencontre un nouveau. Elle aimait bien sa robe, elle était jolie. Alyss avait toujours adoré les robes, surtout celles qu’elle avait eu la chance de choisir. Mais depuis qu’elle était devenue Écuyer, elle n’en avait porté aucune. Elle ne s’en plaignait pas forcément, mais cela lui manquait tout de même, rien que pour sentir l’effet des pans de celles-ci virevolté au vent. Son cœur se serra un peu. C’était une belle époque.

Alyss ne c’était pas réellement aperçus que la jeune fée lui avait lancé un regard plutôt interrogatif lorsque celle-ci avait parlé des arbres. Après tout, elle n’avait jamais trouvé cela étrange. Elle en avait toujours parlé comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. Après tout, pour elle, les arbres étaient justement l’une des choses les plus naturelles du monde. La végétation n’était-elle pas la base de tout? Bien sûr, il y avait l’air et l’eau, mais l’air n’était-il pas respirable grâces à toute cette verdure? Dans tous les cas, les arbres avaient depuis toujours été ses meilleurs amis. Confidents et prévenant. Elle avait bien dû s’y faire. Lorsqu’elle était jeune, bien qu’elle ait énormément moins de soucis, elle n’avait pas eu trop d’amis. Évidemment, cela avait un peu changé en commençant les cours, mais les murmures qui se faisaient parfois entendre sur son passage l’avait toujours ébranlé, sans compté les moqueries. À ces pensées, elle put entendre les voix dans son esprit lui répété frénétiquement en murmurant ‘’Alyss la petite maudite’’. Elle fronça les sourcils et secoua la tête. Elle réussit à les chasser, puisque le silence retomba.

Elle rata malheureusement une partie de la réponse de la jeune enfant. Ne comprenant pas de qui elle parlait, cette personne avec laquelle elle aimait s’amuser et qu’elle trouvait si drôle. Elle fit un moment la moue, embêter. Elle allait ouvrir la bouche pour lui demander de répété et bien entendu s’excuser, mais la jeune fée continua sur sa lancé. Heureusement, grâce à cela, elle présuma donc que la petite fille parlait de son frère plus tôt. Alyss lui fit donc un bref sourire, un peu complice. Elle pouvait bien comprendre, elle c’était tant amusée avec ses grands frères ainsi que ses grandes sœurs.

Concernant son amour pour l’exploration, encore une fois, l’Écuyère pouvait bien la comprendre. Elle avait toujours adoré explorer, bien malgré sa mère qui ressentait toujours une profonde inquiétude lorsqu’elle s’éloignait, le faisant surtout bien généralement sans l’accord ni la supervision parentale. À cet âge, elle n’imaginait pas réellement quel le monde pouvait cacher quelques personnes malsaines. Les inquiétudes maternelles n’existaient alors hélas pas pour rien. Même si Alyss voyait toujours du bon en tout le monde, même là où la majorité ne voyait rien, elle devait avouer ne pas avoir envie d’investiguer sur Takeshi. Ou Minato. Peu importe. Comment vouloir s’efforcer de voir en une personne mauvaise, qui nous avait fait souffrir et nous faisait encore souffrir, quelque chose de bien? Cela l’attrista un peu. Devenait-elle donc quelqu’un de mauvais, puisqu’elle n’avait pas envie de chercher?

Dans tous les cas, son regard, un peu assombris par ses pensées se posa sur la jeune fée qui avait une position plutôt amusante, jetant un regard vers le ciel, pour mieux réfléchir. Alyss sourit et fit automatiquement de même, comme si elle pourrait y avoir l’idée de son interlocutrice apparaître avant que celle-ci ne la prononce. Rabaissais bien rapidement son regard vers Lilianna avec un certain intérêt lorsque celle-ci lui parla de l’étang, elle s’amusa brièvement à imaginer les lieux. Cela devait être magnifique. À cette pensée, le vent souffla légèrement et elle put entendre les arbres chanté un petit instant. Elle ferma les yeux et pris une inspiration. C’était si agréable et enveloppant.

Elle ouvrit les yeux vivement lorsque la jeune princesse s’excita un peu. Sautant devant elle pour lui proposer ensuite d’y aller, Alyss l’observa un moment, croisant les bras, un sourire en coin un peu amusée.

-Ce n’est pas trop loin? Je ne peux pas trop m’éloigné du campement… Mais si je me fie à ce que tu dis, c’est donc entre le Château et le campement, non? Je présume alors que c’est tout de même sécuritaire. Je doute que ta mère apprécierait que tu t’éloignes d’avantage du Château, je me trompe?

La prudence. C’était une chose qui lui avait sauté en plein visage lors des attributions. Elle avait appris la prudence. Ou plutôt la peur bien comme il faut. Elle n’avait pas trop le choix maintenant de toute façon. La pauvre enfant la trouverait sans doute moins amusante que prévue, mais Alyss ne faisait que masquer sa peur, se protéger et la protéger elle aussi derrières des questions ennuyantes d’adultes. Cependant, sa rencontre avec la princesse lui faisait du bien. Son cœur d’enfant en était bien heureux. Bien au fond d’elle, elle avait envie d’y aller, ne pas trop réfléchir aux conséquences et aux potentiels dangers. De toute façon, elles restaient dans les alentours…

-Je vais demander à mon Maître. Si tu savais la corvée que je vais avoir si je lui désobéit…

Dit-elle en faisant un petit clin d’œil à la gamine, puis, tira un moment la langue afin de la faire rire un peu. En fait, elle n’aurait aucune corvée supplémentaire de ce qu’elle avait déjà à faire, mais elle trouvait que cela restait tout de même plus agréable à entendre que ‘’Oh tu sais, je ne dois pas m’éloigné des miens au cas où un élan de folie prenait possession de mon corps et que je devienne un danger pour toi et, ou, pour moi. Ou que mon paternel au service du Dieu de la folie décide de venir me torturer et par le fais-même sans doute toi aussi’’. Ce n’était pas très rassurant pour une enfant. Par tous les Dieux. Elle pouvait maintenant mieux comprendre la réticence de sa mère à lui avouer ses réelles origines, tout comme les réels dangers qu’elle courait lorsqu’elle était petite. Bon, elles les avaient bien compris depuis un moment, mais là, c’était comme si elle y était réellement confronter.

**[Sergei] Maître, je compte me déplacer un peu plus vers le Sud-Ouest, entre le campement et le Château… Je suis en compagnie d’une jeune fée. Nous ne serons pas bien loin. Puis-je?**

Elle attendit un petit moment. Sergei ne lui répondait pas. Elle pouvait déjà l’imaginer questionner Miyäck, Serah, Lin et Zäck sur ce qu’ils en pensaient. Cela l’irrita un peu, mais pourtant elle comprenait cette mesure. En attendant, elle rapporta son regard vers Lilianna qui attendait toujours avec sans doute un peu d’impatience. Elle lui sourit donc. La réponse ne vint pas bien longtemps après. Positive, elle en fut ravis, même si elle dû lui faire environs cinq promesses différentes avant de réellement avoir l'accord. C'étais presque le même nombre de Chevaliers dans le groupe. Cela l'amusa et heureusement. Valait mieux en rire pendant qu'elle en était encore capable...

-C’est bon, allons-y. Cependant, s’il me rappelle je devrais partir. Mais si ce n’est pas trop loin du Château, je t’y reconduirais si tu me le permets. Une petite fille dans les forêts, aussi fantastiques que celles de fée, ce n’est pas très sécuritaire. Oh, oui, tu peux bien dire que je suis un peu Raba joie. Je dois bien me pratiquer un peu avec mon futur rôle de Chevalier, tu sais.

Sur ses mots, elle lui fit un petit sourire complice. C’était vrai qu’elle serait tout de même plus tranquille de reconduire la petite aux portes du Château. La curiosité de voir celui-ci la piquais bien entendu toujours autant, mais la sécurité d’un enfant restait tout de même plus important pour le moment. Elle se sentirait bien trop coupable d’apprendre qu’il lui était arrivé malheur alors qu’elle l’aurait abandonnée seule en forêt. Qu’elle genre d’Écuyère ferait-elle alors? Déjà qu’elle refusait de se battre… Pauvre Sergei, elle ne serait très certainement pas sa plus grande fierté aux adoubements… Si elle passait au stade suivant, ce qu’elle doutait fort malheureusement.

Ainsi donc, le duo commença à marcher, s’enfonçant de plus en plus dans la forêt, mais s’éloignant de façon environ égale que ce soit du Château ou du campement. Alyss finit bien par le réalisé, mais elle doutait bien que cela ne devait plus être bien loin. Si elle avait quitté la distance maximum qui permettait à son Maître de la trouver en sondant le Territoire, elle savait très bien qu’elle n’avait pas quitté celle de sa mère, qui devait sans doute l’avoir à l’œil. La jeune rosette savait bien que ce serait plus fort qu’elle. Après tout, mère-poule un jour, mère-poule toujours.

La route vers ce fameux étang lui parut bien plus longue que ce qu’elle aurait imaginé. Ce n’était pas non plus excessif et il fallait avouer qu’elles avaient fait de nombreux arrêts, notamment à cause d’Alyss qui s’exclamait devant tant de beauté. Que ce soit des fleurs, des arbres, le paysage, les odeurs, les animaux. Bref, tout. Elle était déjà un peu comme ça de nature, mais là, c’était pire. Plus le temps passait, plus elle adorait fée. Ce Royaume était tout simplement magique. La définition même de ce qui était un rêve, son rêve. Un havre de paix. Une utopie  qu’elle pouvait voir et ce, sans être dans le monde des rêves.

Il semblait qu’elles allaient bientôt arrivé. Lilianna faisait une excellente guide, car elle sut se montrer patiente et avait expliqué plusieurs petites choses à Alyss, comme le nom de certaines fleurs, de certaines plantes ainsi que de certains arbres fruitiers qu’elles avaient croisé. Elle connaissait certains fruits pour y avoir déjà goûté, mais certain nom lui était inconnu. Elle en avait profité pour en cueillir un ou deux sur son chemin, faisant pousser une prochaine branche en guise de remerciement à la plante qui avait même fleurit sous le regard de la petite princesse. Lorsqu’Alyss prenait, elle aimait bien redonner et quoi de mieux que d’aider un arbre dans le temps? Un fruit disparaissait et une fleur en attendait déjà un prochain. N’étais-ce pas merveilleux?

Parlant de pouvoirs magique, Alyss avait sue ressentir une certaine aura magique s’évaporer timidement de la jeune enfant. Avait-elle des pouvoirs? Il fallait avouer que le contraire l’aurait étonné. Elle espérait, dans tous les cas, que celles-ci n’irait pas comme Chevalière, car elle perdrait ses jolies ailles. Elle comprenait les raisons, mais elle ne comprenait pas. Les dangers étaient là et ils étaient divers pour tout le monde. Elle, si elle aurait été une fée, elle aurait définitivement refusé de perdre ses ailles. C’était peut-être égoïste, mais il restait bien d’autres alternatives. De toute façon, déjà là, elle ne savait plus trop si elle avait réellement envie de devenir Chevalière. Cela impliquait trop de choses qu’elle n’était pas.

-Dis-moi, tu as des pouvoirs magiques? Sans doute, non? C’est quoi?

Fini-t-elle par laissé tomber, curieuse. Cela lui faisait pensée à cette époque où elle avait été élève et qu’ils se rencontraient entres eux. C’était un sujet de conversations primaires entre êtres magiques de toute façon. Non? Et puis cela lui permettrait de savoir aussi peut-être à quoi aspirait Lilianna.

Alors qu’elles marchaient toujours vers cet endroit merveilleux que lui avait promis Lilianna, Alyss attendais patiemment la réponse de la petite concernant ses propres pouvoirs magiques. Il fallait avouer que ce n’étais pas bien difficile de se faire patiente dans un endroit comme celui-ci. Il y avait tant de choses à voir! Même si certaines plantes ou fleurs étaient familière pour la jeune Écuyère, elle ne pouvait s’empêcher de s’y arrêter pour les regarder. Certains spécimens étaient mêmes dans le jardin, à la ferme. À cette pensée, son cœur ce pinça un peu. Il y avait un moment déjà qu’elle n’avait pas dormi dans son lit à elle. Cela n’avait rien à voir avec le voyage en tant que tel, seulement, depuis qu’elle était devenue Écuyère, les choses avaient changé. Alyss réalisais que peut-être elle n’aimait pas tant que cela le changement. Après tout, généralement, elle se contentait d’un rien. Seulement, elle avait du mal à tourner la page sur sa vie lorsqu’elle n’était encore qu’une enfant. Étais-ce mal? C’était une bonne question. Elle avait plutôt l’impression qu’on la poussait à devenir grande trop vite, selon elle.

La tirant de ses pensées et faisant en sorte qu’elle réalise qu’elle n’avait toujours pas répondu à sa question, la petite fée continua dans sa lancé en disparaissant sous ses yeux, tout simplement! Bien entendu, Alyss n’étais pas trop de ceux qui savaient cacher leurs émotions à merveille. Elle était même du genre plutôt transparent. C’est pourquoi elle eut une mine bien plus que surprise, laissant sa bouche s’ouvrir et ses yeux s’écartiller sans chercher à se masqué. Aussitôt, elle se mit à tourner la tête dans toutes les directions, cherchant la jeune fille avec une surprise qui fit rapidement place à l’inquiétude.

Heureusement, Lilianna réapparue bien vite juste derrière elle, la faisant par le fais même sursauté, poussant un petit hoquet de surprise alors qu’elle recula d’un bon qui se voyait purement instinctif, mais heureusement pour elle, plutôt agile car sinon elle aurait bien pu tomber sur les fesses comme la majorité du temps. Ne la laissant pas se remettre de ses émotions, la jeune enfant quitta prestement la présence d’Alyss pour sautiller plus loin où semblait se dessiner un étang à travers les arbres restant tout en lui faisant signe de la suivre. Bien entendu, l’Écuyère eut un bref sourire et secoua la tête, amusé, puis, se mis à courir un peu pour rejoindre la gamine qui se trempais déjà les pieds dans l’eau d’un air concentré. Observant les lieux avec admiration, Alyss ne remarqua pas tout de suite la prouesse de Lilianna, jusqu’à ce qu’elle capte un mouvement et y dirige son attention. Encore une fois, elle ouvrit de grand yeux, mais cette fois çi, plus d’extase qu’autre chose, laissant échappé un bref «Ohh» en avisant la petite arc-en-ciel que l’eau avait formé en mince filament grâces aux rayons du soleil pour finalement retombé dans son élément. 

Alyss acquiesça positivement au commentaire de la jeune princesse concernant la beauté de l’endroit et s’apprêta à la rejoindre lorsque son interlocutrice choisi de l’arrosé. Laissant échapper un cri de surprise, l’Écuyère se mis aussitôt à rire en voyant la gamine prendre la poudre d’escampette, sans doute afin d’évité les représailles. La regardant s’éloignée, la jeune demi-elfe choisi d’enlever ses bottes en un soupir de satisfaction. Même si elle n’avait pas marché très longtemps, elle avait passé des heures sur le dos d’un cheval et rien que le fait d’enlever ses bottes pour s’assoir pour de vrai lui faisait plaisir. Elle choisit ensuite de tremper un orteil dans l’eau enfin de juger de sa qualité par elle-même, mais bien qu’elle était fraiche comparé à la chaleur de son corps, Alyss remonta un peu sa tunique jusqu’à ses genou afin de s’assoir finalement sur le rebord pour laissé tremper ses jambes dans le liquide translucide, faisant quelques petits remous en observant les alentours. Une fois son amie un peu plus prêt, Alyss prit finalement la parole.

Elle observa Lilianna et lui sourit.

Il était vrai qu’elle n’était pas très assidue dans ses gribouillages. Comme présentement ici. Il y aurait tant de choses qu’elle aurait voulu dessiner, comme immortalisé ce petit moment à l’étang.

Dit-elle en souriant toujours, puis, fit un petit air taquin en remarquant que la petite Fée c’était approcher un peu plus, puis, sans crier gare, l’arrosa un peu en lui lançant de l’eau grâce à son pouvoir de lévitation pour aussitôt éclater de rire.

Puis, elle se redressa vivement pour quitter l’endroit où elle était assise afin d’évité à son tours les potentielles répliques de la petite. Et puis elle ne fit pas que cela, non, elle surveillait aussi le reste. Après tout, même si elle était plutôt naïve, elle apprenait doucement à être attentive à ce qui l’entourait d’une nouvelle façon. Celle d’évité d’être blessé, même si pour l’heure, ce n’étais pas du tout le cas et qu’elle passait plutôt du bon temps et ne pensais à rien d’autre que le moment présent. Sa faisait du bien de côtoyer quelqu’un qui ne la regardait pas comme si elle était un danger publique ou un agneau. Puis, alors qu'elle observais les alentours dans l'attente d'une réplique de son amie, Alyss trébucha bêtement contre un cailloux et fit un vol planer directement dans l'étang. Le contact avec l'eau la ramena rapidement à la réalité, celle dans laquelle où elle ne savait pas nager. Heureusement, la panique n'eut pas le temps de la gagné, puisque ses pieds touchèrent le fond. Soulagée, elle se redressa sur ses jambes et avisa Lilianna tout en poussant ses mèches roses de son visage, pour ensuite éclaté de rire. 

Bien entendu, sa chute amusa aussi Lilianna. Elle ne lui en tenait surtout pas rigueur puisque c’était assez amusant en soit. Sa maladresse était toujours présente. Heureusement, elle ne c’était jamais blessé gravement. C’était le genre de choses qui lui arrivait, puisqu’elle avait trop souvent la tête dans les nuages, ou ailleurs. Elle accepta bien entendu l’aide de sa nouvelle amie qui lui tendit la main pour sortir de l’étang. L’envie de l’attiré elle aussi ne lui vint pas, c’était un peu trop mesquin pour elle.

La petite Fée lui offrit ensuite d’aller au Château pour lui trouver des vêtements. Bien entendu, Alyss en était ravie. Non seulement cela pourrait être une bonne idée de ne pas rester tremper jusqu’à ce qu’elle retourne au camp, mais aussi, elle était très curieuse face à ce Château et s’y faire inviter lui fit le plus grand plaisir. Son sourire s’élargie aussitôt. Lilianna lui demanda aussi si elle pouvait lui faire un dessin puisqu’elles avaient tout ce qu’il fallait là-bas, l’Écuyère acquiessa, laissant temporairement de côté l’idée qu’il valait peut-être mieux qu’elle retourne au campement plutôt que de s’éloignée d’avantage, mais le Château n’étais pas loin, non? Et puis, elle y serait en sécurité, Sergei ne lui en voudrait sans doute pas.

-Oh oui, je voudrais bien. Tu crois qu’ils ont quelque chose à ma taille? Ce serait juste le temps que ma tunique sèche un peu… Et pour le dessin, bien sûr, ça me fera plaisir. Tu as une idée de ce que tu veux que je te dessine? Tu devras me dessiner quelque chose en échange, je pourrais le garder précieusement dans mon grimoire et le traîner toujours avec moi, j’aimerais beaucoup.

Sur ses mots, elle lui sourit et se mis à tordre sa chevelure rosée afin d’y retirer le plus d’eau possible et enfila de nouveau ses bottes. Une fois prête, le duo se dirigea vers le Château. Alyss était fébrile. Elle avait hâte de voir ce magnifique Palais que quelques histoires avaient décrit, comme les témoignages de Kessyanne. Enfin, elle pourrait le voir. Elle se sentait un peu spéciale de pouvoir y entré avant ses compagnons de voyages, mais aucunement coupable. Alors qu’elles marchaient vers celui-ci, la rosette choisi de questionner un peu plus son amie sur ses paroles précédentes.

-Ton frère peut aussi se rendre invisible? Est-ce que toutes les Fées ont ce pouvoir?

Elle n’avait pas honte de ne pas connaître la réponse. Peut-être que tout le monde le savait, peut-être que toutes les Fées savaient se rendre invisible? Elle aurait aimé pouvoir le faire. Parfois. Souvent même sans doute. Pourtant, elle n’échangerait pas ses pouvoirs pour tout l’or du monde, ou peut-être un seul et ce, gratuitement. Évidemment, elle ne voulait pas y pensée outre mesure. Cela assombrirait bien cet agréable moment qu’elle passait. Cela lui faisait du bien de retourner dans un monde Féerique alors qu’il était réellement réel, puis, de ne pas se soucier outre mesure, laisser libre cours à son esprit d’enfant, sans craindre les regards sur elle, car elle avait l’obligation de se comporter correctement, comme une fille de son ‘’âge’’. Pourtant, elle n’avait que quatorze années.

Heureusement, elle n’eut pas à réfléchir trop longtemps. Lilianna lui mentionna qu’elles étaient arrivées. Alyss, bien entendu, observa les alentours avec une curiosité non cachée. Elle resta un peu plus en retrait de la jeune Fée, se demandant comment le tout se déroulerait. Allait-il apparaître comme par magie? Elle se sentait totalement en extase alors qu’elle n’avait pas encore vue le Château. Tous ses sens étaient en alerte et pourtant, elle ne ressentait rien. Ce camouflage était parfait en tout point. Encore quelques pas puis, elles se retrouvèrent à l’intérieur du Château. La jeune Écuyère ne put s’empêcher de laissé échapper un «Wawww» d’émerveillement alors qu’elle n’avait pas assez de yeux pour tout voir ce qui s’offrit à elle en un clignement de paupière. Elle ralentit le pas et se mis à tourner doucement sur elle-même en admirant les lieux. C’était magnifique. Comme dans un rêve.

Lilianna dû sans doute faire preuve de patience pour la trainer jusqu’à sa chambre, puisqu’Alyss s’arrêtais devant chaque statuette et chaque… Cadre. À cet instant, elle cessa de marcher et s’arrêta devant un cadre magnifiquement peint de la famille royale. Elle était bien curieuse de voir leurs traits plutôt que de simplement se les imaginer lorsqu’elle entendait parler d’eux, ou qu’elle lisait sur eux. Une personne en particulier dans le portrait attira son attention. Lilianna? Elle se tourna vers la jeune Fée d’un air interrogateur, un léger sourire sur les lèvres.

-Tu es princesse de Fée? Pourquoi tu ne me l’a pas dit? Je savais bien que pour être aussi jolie, tu devais être une princesse, ça ne trompe jamais, ça.

Fit-elle avec un petit sourire. Elle se demandait bien pourquoi elle ne le lui avait pas mentionné plus tôt, surtout lorsqu’elle lui avait demandé un peu son identité plus tôt, mais elle ne lui en voulait pas. Elle devait bien avoir ses raisons et puis, ce n’étais pas excellent sans doute de dires aux étranger que l’on était princesse. Du moins, sa pouvait sembler logique. Elle attendait donc les explications de la jeune Fée simplement par curiosité.

Les réponses de la petite Fée concernant son frère prirent du temps à se rendre au cerveau de l’Écuyère. Elle avait momentanément oublié ce détail au moment même où elle avait mis les pieds au Château. Émerveillée par pratiquement tout, elles avaient mis du temps à se rendre jusqu’aux escaliers menant aux appartements de la famille royale ainsi que de leurs invité de grande marque et elles étaient là, immobiles alors qu’Alyss attendais la réponse à sa question concernant son rôle dans ce Royaume. Lilianna ne cherche pas à contredire quoi que ce soit. Il fallait dire aussi que cela aurait été fort difficile alors qu’elle avait portrait très ressemblant d’elle devant le visage. La petite Fée lui expliqua alors qu’elle avait voulu garder le secret car elle ne voulait pas être traitée comme quelqu’un qu’elle n’était pas. Cela attendrit bien rapidement la rosette. Oh, elle pouvait bien comprendre ce qu’elle voulait dire. Souvent les titres et les réputations passaient avant la personne alors que certains, comme elles, ne voulais qu’être elles.

-Oh ne t’en sais pas. Je comprends ce que tu veux dire. Alors pour l’heure, pour moi, tu es Lilianna, une jolie et amusante Fée, demain peut-être seras-tu la princesse héritière de Fée et moi une Écuyère qui devra te faire au moins une révérence devant les autres par mesure d’Étiquettes, j’espère que tu ne m’en voudras pas trop.

Lui dit-elle avec un petit sourire. Il était vrai que si elle osait ne pas se prosterner devant la famille royale que ce soit la reine en personne ou la princesse, elle en entendrait parler, surtout que ce n’étais pas de ses habitudes de manquer aux protocoles et étiquettes. Alyss était bien élever et faisait d’elle la fierté de Sergei concernant sa bonne conduite en tant qu’Écuyère, mise à part certains dérapages… Involontaires.

Lilianna sembla ne pas vouloir s’attardé outre mesure sur le sujet et Alyss bien entendu ne chercha pas à insister. De toute façon, elle serait très mal placer pour lui faire la morale. Elle laissa donc un sourire illuminer ses lèvres alors qu’elle se mit à la suite de la princesse vers ses appartements. En chemin, elles croisèrent une servante qui fut sollicité pour trouver des vêtements à la taille d’Alyss le temps que les siens ne sèchent. La servante observa un moment l’Écuyère et semblait un peu embêter. Ah non alors, pas une autre qui la trouverais trop maigre. Heureusement, celle-ci garda son commentaire et sembla plutôt surprise en réalisant les habits qu’elle portait ainsi que ses couleurs. Hochant vivement la tête, puis quittant les deux jeunes filles, la servante leurs jeta un dernier coup d’œil curieux avant de tourner un coin.

Entre temps, Lilianna ouvrit la porte de sa chambre et l’invita à y entré. Elle avait une vraie chambre de princesse avec un magnifique lit, une belle commode et une grande fenêtre. Tous les petits meubles semblaient avoir été placé dans cette pièce avec grand soins, sans compté la décoration. C’était le genre de chambre d’ont la majorité des petit filles rêvaient. Alyss en faisait un peu partie, mais elle n’échangerait jamais ces années passées dans sa chambre à la ferme. C’était certes beaucoup plus modeste, mais il n’y avait rien de plus agréable que de se sentir chez soi.

La petite Fée la sortie de ses songes en lui indiquant qu’elle quitterait un petit moment pour aller chercher de quoi dessiner. Alyss acquiesça et resta donc seule un petit moment dans la chambre. Elle s’assit à peine sur le lit pour attendre sagement que l’on toqua à la porte, la faisant un peu sursauté. La servante tenait dans ses mains deux tissus soigneusement plié qu’elle déposa sur le lit prêt d’Alyss.

«Mademoiselle.»

Fit la servante.

-Vous pouvez m’appeler Alyss, Madame.

Fit-elle tout aussi poliment à la servante. Celle-ci eu un bref sourire et resta là un petit moment, observant l’Écuyère qui se leva et sépara les deux tissus, d’ont un étant une robe et un autre une serviette pour mieux se sécher. La rosette déplia la robe et l’observa. Elle était bleue et légèrement scintillante. Cela ressemblait à une robe de bal. Elle serait un peu grande, mais cela ferait l’affaire si elle serait bien le fameux corset. Elle comprit alors pourquoi la servante était là, c’était bel et bien pour l’aider. Un peu gêné, Alyss se dirigea vers un auvent pour se dévêtir. Sans compter le fait qu’elle avait toujours été très pudique, elle n’avait pas trop envie que l’on voie l’état de son estomac, complètement saccagé par les cicatrices qu’elle c’était elle-même infligée pour effacer cette phrase immonde qui y avait été inscrit au couteau. Il y avait aussi ses bras et ses cuisses qui avaient été victimes de ses crises de folies.

Une fois sécher et la robe enfiler, elle sortit de sa cachette pour laisser la servante lui lacer le dos. Elle insista bien sur le fait qu’elle ne voulait pas tout cela bien serrer, mais la servante lui fit savoir qu’elle était déjà bien au maximum. La robe était un peu trop grande, sans compter son manque flagrant de poitrine comparé à celle à qui appartenait, ou avait appartenu cette robe. S’observant un peu dans le miroir, la servante pris de nouveau la parole.

-Vous êtes avec le groupe de Chevaliers d’Émeraude qui viens au Château en début de soirée?

L’Écuyère fut un peut gêner. La situation était effectivement peut-être un peu étrange.

-Oui, nous sommes arrivé un peu plus tôt, notre campement n’est pas bien loin, nous ne voulions surtout pas déranger ni précipité qui que ce soit avant l'heure prévue. J’ai rencontré cette petite princesse alors que j’explorais les alentours. Votre Royaume est magnifique.

La servante semblait comprendre pourquoi une Écuyère se trouvait donc en compagnie de la princesse et ne semblait pas non plus, plus étonné que cela. Hochant de la tête, celle-ci disposa finalement avec les vêtements d’Alyss en lui mentionnant qu’ils seraient secs le plus tôt possible. Bien qu’elle ne s’ennuyait pas du tout, elle espérait bien. Le temps filait et bientôt elle devrait retourner au campement avant que tout le monde s’inquiète pour elle, d’ailleurs, elle en profita pour envoyer un message télépathique aux ainés du groupe pour les rassuré si ce n’étais pas déjà chose faite. Elle dû leur promettre de rentré bientôt, chose qu’elle ferait sans doute après leurs dessins. Cela laisserait le temps à ses vêtements de sécher.

Quelques minutes à peine avaient passé que Lilianna refit son apparition dans la pièce, ses petits bras chargée de crayons et de parchemins vierges. Elle déposa le tout sur le sol au milieu de la pièce et Alyss hocha positivement de la tête lorsque celle-ci lui demanda si cela lui allait. Bien sûr que oui. Elle n’avait pas autant de crayons pour le voyage et elle se ferait un plaisir de mettre de la couleur sur son dessin. Elle s’approcha donc du centre de la pièce et se coucha sur le ventre en prenant un parchemin et quelques crayons pour commencer son œuvre.

Cela prit un petit moment, une bonne heure environs. Lilianna avait terminé avant elle, mais Alyss ne se sentais pas plus pressé et s’amusais à cacher son dessins des yeux trop curieux de la petite. C’était une surprise! Même si elle savait ce que l’Écuyère dessinais, puisqu’elle lui avait demandé de lui dessiner sa ferme. Lorsque les deux eurent terminé, elles échangèrent leurs dessins et Alyss fut bien toucher par celui de la petite princesse.

-Oh c’est vraiment joli. J’adore! Je vais le garder dans mon grimoire et pensée à toi à chaque fois que je l’ouvrirais. Ce sera un peu comme si tu voyagerais avec moi. Oh dit, si jamais tu veux, je peux toujours t’écrire des lettres aussi. Pas seulement durant mon voyage, mais une fois que je serais retournée à Émeraude, tu en pense quoi?

Elle imaginait bien que cela ferait plaisir à la petite Fée. Alyss expliqua ensuite un peu son dessin à son amie, lui donnant les noms des quelques animaux qu’elle avait pris le temps de dessiner. Elle se promit aussi de faire un dessin d’elle et Lilianna et, si elle n’avait pas le temps d’ici la fin de son séjour à Fée, de lui envoyer.