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| Une nouvelle mascotte (Pv Jamère) |
| | InvitéJeu 25 Aoû 2016, 05:45 Jamère et moi vivions depuis peu dans la maison de mon enfance, bien qu'elle n'avait plus rien de son apparence d'alors j'y avais veillé. A l'annonce de ma grossesse mon compagnon avait exprimé sa joie et il était encore à présent, des plus affectueux à mon égard et à celui du petit être qui commençait à luire sous mon nombril. Il était en effet des plus prévenant et une douce routine c'était désormais installée entre nous. Notre différence de taille l'amusait grandement et il se plaisait à me surnommer « belette » ce qui le divertissait autant que cela m'agaçait. J'étais pour l'heure entrain de chasser notre repas lorsqu'un bruit se fit entendre derrière moi. Je cru d'abord que c'était un furet blesser mais il n'en rien. C'était une répugnante petite belette qui avait dut tomber sur un animal plus haut placé qu'elle ne l'était dans la chaîne alimentaire. Ainsi, se patte avant gauche était orné d'une profonde entaille et à en juger par sa manière de se déplacer, elle devait être cassé. Je pris la petite bête qui ne se laissa guère faire et me mordit à la main droite. C'était toutefois triomphalement que je l'apportait à Jamère pour lui prouver à qu'elle point cet animal insignifiant n'avait rien de commun avec ma personne. Je trouvais Jamère en train de couper du bois à l’extérieur de notre demeure. Je lui tendais la belette pour qu'il l'examine de plus près. « - tiens regarde ce que j'ai trouvé dans les bois, j'espère qu'ainsi tu verra que le sobriquet dont tu m'affuble est des plus ridicule.» J'espérais que contrairement à l'accoutumé il se montrerais raisonnable et se lasserais de me railler ainsi. C'était peine perdu et j'aurais dut le pressentir. Il s’agita en prenant la belette avec toute la délicatesse du monde - « Mais elle est blessée ! Meïlhor que lui as tu fait ? »
Il m'affubla d'un regard noir. « - Rien, je l'ai trouvé dans cet état. Mais Jamère qu'est ce que tu fais ? Mon idiot de compagnon s’affairait à sauver l'immonde petite créature
Dernière édition par Meïlhor le Ven 26 Aoû 2016, 07:40, édité 1 fois
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| | | | InvitéJeu 25 Aoû 2016, 17:24 Je vivais depuis quelques temps un véritable rêve éveillé... Lorsque Meïlhor m'avait annoncé être enceinte, nous avions tout deux longuement réfléchit à la meilleure manière dont nous pouvions agir. La conclusion à laquelle nous étions finalement arrivé était qu'il fallait nous établir plus sérieusement, pour quelques temps au moins. C'est ainsi que nous nous étions mit en quête d'une demeure où nous installer. L'idée n'avait pas vraiment enchanter Meï, mais même elle avait convenu qu'avoir un toit sur la tête était un indispensable pour élever un enfant. C'est donc au royaume de Rubis, dans la maison même qui avait vue la jeunesse de mon aimée, que nous avions finalement posé bagage. Elle y avait entreprit de grands travaux, ne voulant rien y conserver qui puisse lui rappeler son enfance chaotique, ce que je ne comprenais que trop bien. Me pliant de bon grès à ses envies de changement, nous avions transformé une ruine quasiment abandonnée en une demeure tout à fait respectable. En somme, un endroit où il ferait bon vivre pour notre enfant à naître. Comme à chaque que j'évoquais le petit être en devenir, un sourire niais étira mon visage. Je ne pouvais qu'être impatient à l'idée de cette naissance prochaine, tout du moins aussi impatient qu'anxieux. Serait ce fille ou un garçon ? Je réfléchissait déjà à nombre de prénoms possibles, mais Meïlhor semblait se désintéresser de la question. Enfin, en apparence seulement, car je savais bien la jeune femme aussi tourmentée que moi – si ce n'est davantage ! – par l'attente.
Tout naturellement, son terme approchant, je tachais de prendre grand soin de ma compagne, ce qui était loin d'être un exercice aisé. Future mère plus déterminée ne se saurait voir ! À bientôt cinq mois de grossesse, et bien que sa silhouette criait son état, pourtant, elle s'obstinait à ne modifier en rien sa manière de vivre. Ce jour là d'ailleurs, elle courait encore les bois. Je n'avais pu la retenir, car telle la fourbe créature qu'elle était, Meïlhor avait profité de ma distraction pour filer vers la forêt. Son arc ayant disparu de sa place habituelle, il m'avais été facile d'imaginer ma Meï tapie dans les sous-bois, guettant une proie digne de son temps. Pour m'occuper le corps et l'esprit à une activité utile, je m'emparais de ma bonne vieille hache, et passais le plus clair de l'après midi qui suivit à couper des bûches. Quelle vie paisible ! Oh, bien sûr savoir Meïlhor, cette sournoise petite chose, gambadant dans les bois n'était pas sans me causer du soucis, mais je n'y pouvais pas grand chose. Je ne me sentais décemment pas le droit de la retenir à l'intérieur de la maison, même si l'idée n'était pas sans présenter certains attraits. Passant ma frustration naissante sur les branches malchanceuses dont j'avais fait réserve, je n'entendis même pas revenir la dame de mes pensées.
Elle affichait une expression inquiétante qui annonçait immanquablement quelques elferies sournoiseries de sa part. Arrivée à ma hauteur, elle brandit fièrement sous mon nez une minuscule créature recroquevillée entre ses paumes. L'animal était visiblement blessé, mais Meïlhor avait toujours au visage une mine triomphante.
- « Tiens regarde ce que j'ai trouvé dans les bois. J'espère qu'ainsi tu verra que le sobriquet dont tu m'affuble est des plus ridicule. »
Le malheureux animal s'avéra être une belette vilainement amochée. Elle ne cherchait même pas à s'échapper de la poigne de sa tortionnaire. Lâchant le petit rongeur des yeux, je reportais mon attention sur la chasseuse. J'avais il est vrai pour elle pléthore de surnoms plus ou moins ridicules, et qui ne manquaient jamais de l’agacer – à mon plus grand amusement –. Ce m'était donc devenu un véritable jeu de trouver à son intention des sobriquets affectueux ou railleurs, mais plus souvent les deux à la fois. C'était un exercice des plus distrayant, et ce car les réactions courroucées de la jeune femme, souvent disproportionnées, étaient pour moi d'autant plus hilarantes qu'elles étaient bien involontaires. J'eus donc du mal à comprendre pourquoi Meïlhor s'en était prise à si frêle animal à cause d'un surnom, car il n'était guère dans les habitudes de la jeune femme de se montrer cruelle gratuitement, à fortiori envers une aussi chétive créature.
- « Mais elle est blessée ! Meïlhor que lui as tu fait ? »
Ma question était davantage un reproche, mais je ne désespérais pas d'apprendre la raison pour laquelle ma compagne revenait de la chasse chargée de pareil trophée. Il y en avait assurément une.
- « Rien, je l'ai trouvé dans cet état » expliqua-t-elle. Et alors que je lui ôtais l'animal des mains... « Mais Jamère qu'est ce que tu fais ? »
Rassuré sur l'origine des blessures de la créature, j'emportais cette dernière à l'intérieur de la maison pour panser ses plaies à hauteur de mes moyens. En m'affairant avec toute l'application dont j'étais capable, je ne pus m’empêcher de rire de la situation. Meïlhor savait fort bien ce qu'elle faisait en me ramenant cet animal estropié. De nous deux je n'étais, en fin de compte – la preuve en est – pas toujours le plus tendre. Ou alors tentait elle de rivaliser de bonté avec moi ? Tout ceci m'amusais décidément vraiment beaucoup.
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| | | | InvitéVen 26 Aoû 2016, 08:23 La soigner dehors ne lui suffisait visiblement guère et Jamère entreprit de rapatrier l'immonde petite créature, dans notre demeure. La situation m'agaçait il le savait, ce qui manquait nullement de le rendre d'une humeur des plus guillerette. Je le suivait à l’intérieur non sans toutefois lui signifier mon mécontentement, ce qui une fois de plus suscita son hilarité. Cet idiot s'évertuait à sauver le faible animal avec toute l'application dont il était capable. A dire vrai, je ne le voyais que de dos et je le soupçonnais d'ailleurs, de ne pas me laisser approcher sa nouvelle protégée. Sans doutes avait il peur d'une réaction disproportionnée de ma part. Bien malgré moi, une bouffé de fierté m'envahit. Indépendamment des difficultés et du temps qui passait, mon compagnon avait un cœur honnête et bon. Notre complicité était désormais telle que parfois notre existence me semblait parfaite. Après tout, les dieux en nous liant n'avaient peut être pas fait un si mauvais choix. Chose que je n'avouerais bien entendu jamais à mon bien aimé. En outre, bientôt nous serions encore d'avantage comblé. Dans un geste devenue à présent une habitude, je déposait délicatement ma main sur mon ventre. Jamère n'était visiblement pas le seul que la situation amusait. Le petit être que j'abritais s'en donnait également à cœur joie. Je me demandais en mon fort intérieur si cet enfant était une fille où un garçon. Après tout qu'importait, je l'aimerais tout autant. Toutefois, la curiosité me rongeait j'étais aussi impatiente que terrifiée de faire sa connaissance. J'étais également d'une certaine manière, extrêmement confiante : je n'étais pas seule, Jamère serait toujours à mes côtés, même si parfois il avait le don de m'exaspérer, je n'aurais désiré nul autre que lui. Un sourire sincère étira mes traits. Notre progéniture serait aussi adorable et insupportable que son père. Celui-ci d'ailleurs ne manqua pas de m'adresser un regard en biais plein de malice et un sourire tout aussi narquois. «- Pour te soigner Memeï, il me faudrait de quoi nettoyer tes plaies, mais hélas je n'ai pas avec moi le remède adéquat, c'est embêtant tu en conviendra. » »
Ainsi m'affubler du nom de cette créature ne lui suffisait pas, il fallait également qu'il la prénomme de l'un des surnom ridicule qu'il m'avait dégoter. Au moins supposais-je qu'il devrais trouver pour moi autre chose que « belette » ou « Memeï » à présent. Je ne lui ferais pas la joie de répondre à ses provocation pour l'heure. Cela se réglerait en d'autre occasion. Pour le moment mon ventre criait famine et à en juger par les coups incessant sous mon nombril, je n'était peut être pas la seule. Je ne pouvais toutefois retenir un profond soupir face à la requête des plus subtil de mon compagnon. Toutefois, lorsqu'il me regardait de cette manière, je ne lui résistais jamais bien longtemps. Le bougre en avait tout à fait conscience et en abusait tout son soul. C'était non sans traîner les pieds d'une manière des plus théâtrale que je me dirigeais vers la fiole dont il avait besoin, rangée dans une armoire dans un des coins de la pièce. L'artefact convoité en ma possession, c'est avec une lenteur sciemment exagéré que je déposé l'objet à côté de Jamère. Je profitais de cette nouvelle proximité pour déposer un léger baiser sur la joue de mon amant. Les proies ne m'attendrais guère, il était désormais temps pour moi de retourner chasser. La petite créature était désormais assurément entre de bonne main, la belette ne lui ferait aucun mal.
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| | | | InvitéSam 10 Sep 2016, 11:03 M'activant au chevet de cette petite patiente, j'eus pour la belette besoin d'un certain remède que je savais soigneusement rangé dans l'armoire de Meïlhor. « L'armoire de Meïlhor » était en réalité une manière bien innocente d'appeler le meuble où elle entreposait toutes sortes de fioles, de poudres et de simples. S'y côtoyaient allègrement médecines et poisons du cru de mon amante. Pour dire le vrai, je ne m'aventurais dans cette armoire qu'à contre cœur, car la blonde était seule à savoir ce que contenaient chacune des petites bouteilles, aussi m'en méfiais-je assez. Dans sa vie quotidienne, la jeune femme n'était pas un modèle d'organisation et de rangement (tout du moins du côté « domestique » de son existence, car en tant que mercenaire, je la savais d'une froide rigueur). En revanche, ses fioles s’alignaient en droite ligne, dans un classement rigoureux, répondant à une logique absolue aux yeux de Meïlhor. Ce paradoxe m'amusais beaucoup, comme nombre des manies de la jeune femme. J'eus pour elle une nouvelle pensée tendre... il était donc temps de jouer un peu avec les nerfs de cette dernière...
- « Pour te soigner Memeï, il me faudrait de quoi nettoyer tes plaies, mais hélas je n'ai pas avec moi le remède adéquat, c'est embêtant tu en conviendra. »
J'espérais vraiment qu'entendre le rongeur hériter de l'un de ses surnoms ferait tiquer la jeune femme. J'eus naturellement toutes les peines du monde à garder mon sérieux (très relatif) lors de mon exclamation embêtée. Je souriais de toutes les dents et espérais que cela ne s'entendrait pas outre mesure dans ma voix. C'est avec jubilation que je perçu le soupir mi-agacé mi-amusé de Meïlhor. Elle manifesta encore son mécontentement en traînant exagérément les pieds lorsqu'elle alla quérir pour moi le remède en question. Mais cette mauvaise volonté à se rendre serviable dissimulait mal son envie de me faire plaisir. Elle avait beau s'en cacher et s'en défendre farouchement, Meïlhor était loin d'être aussi insensible et froide qu'elle voulait le faire croire. Pour preuve, elle ne m'en porta pas moins le produit que je lui avais si subtilement réclamé. À cette occasion, elle poussa le vice jusqu'à déposer un baiser sur ma joue. Bien évidemment, elle n'y parvint qu'en se hissant sur la pointe des pieds. Ce geste tendre accomplit, elle fit mine de vouloir repartir. Délaissant la belette, je la rattrapais in extremis avant qu'elle ne franchisse le seuil de notre maison.
- « N'as tu pas assez courus les bois pour aujourd'hui ? Le garde manger est plein tu sais. »
J'avais constaté en effet que depuis le début de sa grossesse, Meïlhor semblait toujours inquiète à l'idée de manquer de vivres. Son instinct de survie sans doute. J'entourais les épaules de la jeune femme d'un bras qui se voulait rassurant.
- « Ménage toi un peu petite créature teigneuse. » avec ces mots, j’ébouriffais les cheveux clairs de mon amante.
Elle me lança pour cette réplique un regard noir, auquel je répondis en déposant un baiser sur son front. Mais mon sourire niais ne lui arracha qu'un soupir exaspéré, même si elle ne put guère me cacher le rouge léger colorant à présent ses pommettes. Elle n'en tourna pas moins les talons, reprenant le chemin de la forêt. Je n'eus pas le cœur de la retenir à nouveau, mais j'espérais qu'elle ferait preuve de prudence, tout en sachant pertinemment mes inquiétudes sans fondement. Soupirant à mon tour, je retournais vaquer à mes occupations.
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