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| Juste pour une couverture... [PV Hyllïna] |
| | InvitéMar 04 Oct 2016, 22:23 C’était la toute première fois de sa vie qu’elle mettait les pieds à Cristal. En fait, c’était tout simplement la toute première fois de sa vie qu’elle quittait Argent. Le monde était vaste et Treize se tardait de le découvrir. La tête remplie de rêves? Même pas. Elle n’avait strictement aucune attente, seulement l’exploration et l’extase devant tant de choses nouvelles. Comme cette liberté. Elle n’avait certes jamais été prisonnière, mais elle c’était toujours sentie enchaîner, obligé de rester. Finalement, rien ne la retenait. Elle était peut-être jeune pour voyager, mais elle avait plusieurs petits tours dans son sac. Pour commencer, elle appréciait particulièrement de prendre l’apparence d’un garçon. Pourquoi? Parce-que les garçons seuls ont beaucoup moins de mal à voyager sans problème qu’une jeune fille seule. Le savait-elle déjà d’expérience? Non. Pas vraiment. Ce n’était qu’une théorie, mais si elle se fiait aux rues d’Argent, alors cela devait bien s’appliquer partout ailleurs. Du sexisme. Voilà ce que c’était. Du sexisme pur et simple.
Ainsi donc, Treize reflétais le visage carré tout comme la coupe d’un garçon un peu plus vieux que son âge. Ses vêtements ne se résumaient qu’à une salopette couleur crème et une chemise blanche à manches longues. Ses cheveux de blés se mariaient parfaitement avec ses yeux bleus comme un ciel dépourvu totalement de nuage l’été. Le jeune garçon marchait parmi les autres tranquillement, les mains dans les poches comme seul bagage un sac à dos avec diverses babioles cumulé ci et là. Ou plutôt pour la majorité voler. Après tout, il ne fallait pas se le cacher, Treize n’avait pas un centime et si tel était le cas, elle ne l’avait très certainement pas mérité. Du moins, aux yeux des autres. Parce-que voler, c’était un art que très peu savaient maîtriser. Ce n’était pas facile. C’était plutôt très risquer aussi. Après tout, elle se considérait tout de même assez douée, mais bien franchement, elle faisait bien face à certaines lacunes. Dans son esprit, le vol n’avait rien d’un métier, alors comment était-il possible d’en avoir alors un mentor? Elle apprenait donc beaucoup par essais et erreurs, par logique et observation. Heureusement, les deux derniers points étaient bien souvent les plus dominants. Perdre sa main pour une pomme? C’était hors de question. Imaginez-vous ce que ce serait pour un voleur comme elle de perdre une main. Premièrement, il est évident que ce serait douloureux. Sans compter les risques d’infection et tout ce que vous voulez. Deuxièmement, le but de couper une main était de signalé à tout le monde qu’elle avait non seulement voler, mais qu’elle c’était fait coincé. La honte pour la pointé du doigt tout le reste de sa vie. Ce n’étais vachement pas très tentent.
Bref, la discrétion était de mise. Au moins, pour cela elle était douée. Enfin, elle avait tout de même traversé Argent et était désormais à Cristal et elle n’avait eu aucun problème, bien que sa première nuit à la belle étoile n’avait pas été si agréable que cela avec le sol humide et seul ses vêtements pour la réchauffée. Elle c’était même surprise à regretter son petit lit. Allait-elle retourner à l’arrière et s’excuser pour sa fugue? Jamais de la vie. Sa mère la punirait et si ça se trouvait, elle l’avait peut-être déjà oublié. Une bouche de moins à nourrir. Combien de fois lui avait-elle fait remarquer qu’elle ne servait à rien? Une tonne de fois. Souvent. Tous le temps en fait. Elle n’était peut-être pas grand-chose, peut-être la considérerait-on comme une vagabonde, maintenant, mais au moins, elle était libre. Libre de ses choix et personnes pour la réprimander et lui dire quoi faire. Sa semblait un peu enfantin, peut-être même rebelle. Mais à Treize ans, elle n’avait tout simplement pas eut envie de perdre sa vertus entre les mains d’un homme répugnant pour que sa mère puisse boire à sa santé. Alors ce qu’elle regrettait le plus, au fond, était de ne pas l’avoir fait avant. De s’être préparer.
Elle n’avait donc pas très bien dormi, mais ses idées étaient tout de même suffisamment claires pour se faire un bon plan de match de la journée à savoir ce qu’elle avait besoin. Ce serait-ce que pour la nuit prochaine. Déjà, elle avait volé la vieille des vêtements plus passe partout qu’une robe qui jadis devait être bien jolie en blanc, mais que Treize ne l’avait connu que grise et encore plus grise avec le temps. Elle avait choisi de la garder dans son sac à dos. Pourquoi? Ne sait-on jamais si l’envie de jouer les ‘’filles’’ lui revenait. Au moins, cela lui avait servis de couverture pour la nuit. Maintenant, elle en voulait de vrai. Pas d’idée trop gargantuesque. Tout ce qu’elle voulait pour aujourd’hui, c’était une couverture chaude pour la nuit et de la nourriture.
Mais voler une couverture. Simple? Pas vraiment. Avec toutes la quantité de personnes qu’il y avait à travers les kiosques du petit village, sa en faisait beaucoup de yeux envers qui se méfier! Il y avait de ces gens qui se croyaient des sauveurs, qui pourraient la dénoncer. Elle n’aimait pas ces gens. C’était tous des bourgeois selon elle. Pour eux, c’était comme si tout le monde leur devaient quelque chose. C’était agaçant de les côtoyer et elle en avait côtoyé plusieurs, dans le bordel. Elle n’arrivait pas à faire preuve de cette hypocrisie envers eux. Ni envers ceux qu’elle n’aimait pas. Malgré tous les efforts, elle sentait que son visage affichait un air limite dégoûter.
D’ailleurs, elle croisa le regard d’une jeune fille qui lui sourit et elle fronça les sourcils. Ah oui, elle était un garçon. Elle lui sourit et se déplaça un peu. En fait, elle attendait tout simplement le bon moment. Elle avait déjà compris qu’une ronde de soldat était présente. C’était visiblement de ceux-là qu’elle devait se méfier le plus! La seule ouverture qu’elle avait eue datait de déjà deux heures et elle c’était présentée en présence des soldats. Trop risquer. Elle avait beau courir vite, mais dans cette foule, ce serais bien aisé de la bloquer. Et puisqu’elle n’était pas totalement sûre de bien maîtriser son pouvoir, elle en voulait pas trop prendre la chance de rater une illusion et qu’en plus ont démasque son précieux secret! Celui qui lui garantissait la survie.
Et voilà, une autre ouverture! Cette fois, c’était la bonne. Elle le sentait. Elle se faufila parmi les passants et étira son bras juste au moment où elle passait à côté du kiosque. Elle avait repéré cette couverture depuis le tout début. Elle lui semblait parfaite. Alors qu’elle tira dessus en faisant mine de continuer sa route, quelque chose la retint. La couverture! Sentent aussitôt son adrénaline monté, elle donna un autre coup dessus, puis, elle sentie un coup elle aussi dans la direction opposé. Énervée, elle jeta un bref regard et avisa une dame qui la tenait. Non. C’était sa couverture! Elle l’avait repéré bien avant. Aussi rapide que l’éclair, Treize fouilla dans ses poches et en sortie une grenouille qu’elle balança directement sur la dame qui, bien entendu, hurla de terreur en sautillant pour tenter de l’écraser. L’important dans cette histoire, c’était qu’elle avait lâché la couverture! Aussi rapide que l’éclair et profitant donc de la distraction puisque tous les visages c’était tourné vers cette femme, Treize fuya à la course. Jetant un dernier regard vers la scène du crime, elle n’eut le temps que d’apercevoir quelque chose de vermeille juste devant elle alors qu’elle venait de nouveau de tourner la tête pour voir où elle allait.
BANG.
Deux temps, trois mouvement, elle se retrouvait les fesses au sol. Pire encore, se retournant vers le kiosque, sans même prendre la peine de voir sur qui elle avait foncer, elle avisa le propriétaire arriver à la course en la pointant du doigts.
-Voleur! Voleur! Attrapez-le!
Sans attendre son reste, Treize se leva d’un bon, totalement envahis par l’adrénaline et se mis de nouveau à fuir à la course. Sur sa route, elle avisa un passant et pris sont apparence, puis tourna quelques kiosques pour finalement s’arrêter et faire mine d’observer des babioles alors que déjà, le propriétaire ainsi que deux soldats venaient de passé juste derrière elle à sa recherche. Elle poussa un bref soupir et avisa dans le reflet d’une assiette. Un autre garçon. Aux cheveux noirs cette fois. Elle eut un sourire triomphant qui disparue aussitôt qu’elle sentie une main se poser sur son épaule…
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| | | | InvitéJeu 03 Nov 2016, 22:20 J’avais rencontré un homme fort intéressant la veille. Pas dans le sens que vous pensez. Je n’avais présentement pas le temps pour ce genre de rencontre. Et de toute façon, j’avais l’homme qui me fallait sur le continent noir. Bref, revenons aux choses sérieuses. L’homme que j’avais rencontré se disait guérisseur. Et encore plus, guérisseur sans frontière. Ce qui voulait nécessairement dire que peu importe quel rôle jouait son blessé, il le guérissait. C’était une bonne et une moins bonne chose. Cela voulait dire qu’il se considérait comme neutre. Ce genre de personne était dur à faire pencher d’un côté ou de l’autre. Et encore plus dur de les faire porter allégeance à un côté ou de l’autre. Heureusement pour moi, j’avais quelque chose qui pouvait faire changer la balance. Luisa projetait l’idée d’ouvrir un hospice sur Irianeth. La chose n’était pas totalement faite, mais l’idée était plutôt intéressante. Un guérisseur expérimenter pourrait grandement aider. Chaque colonie comportait son guérisseur. Et quand la chance nous souriait, son apprenti. Le grand continent avait une population beaucoup plus élevée. La demande était différente. La proposition avait été lancée. Bien entendu, ce n’était pas tout le monde qui rentrait sur Irianeth comme bon leur semblait. Il devait me prouver, s’il acceptait la proposition, qu’il était digne de cela. Il serait surveillé grandement et surtout longtemps. Même quand il pensera qu’il est totalement safe.
Je prenais le temps de faire des rondes dans les villages régulièrement chaque fois que je visitais une colonie. Si la veille je venais m’approvisionner en plantes, aujourd’hui, j’étais plutôt en mode alerte. Certaines familles engendraient des enfants magiques et ceux-ci n’étaient pas envoyer à la forteresse. Pourquoi? Car certaines familles avaient certes porté allégeance à l’empire, mais était de l’ancien régime. Ils se tenaient tranquilles, sans faire de remous, et cachait l’enfant magique. Jusqu’à ce qu’on le trouve… La famille était souvent punie. L’enfant était souvent plus âgé que prévu. Mais on réussissait souvent à changer leur mentalité et les amener rapidement de notre côté. Fort heureusement.
Bien entendu, j’en profitais pour surveiller les gardes de cristal. Faisaient-ils bien leur job ou la plus part s’amusaient ici et là?! Des intrusions mentales se faisaient souvent. Car changer un comportement en présence d’un supérieur était juste trop facile. Certains montaient en grade et d’autre descendait. C’était ainsi après bien des visites. Après tout, le but était essentiellement de faire comprendre qu’aucune rébellion, qu’elle quel soit, n’était autorisé. L’empire resserrait les griffes sur certaines choses… C’était bien beau avoir la réputation d’être sans cœur, sans pitié. Mais avoir la réputation d’être un gros bordel, c’était autre chose. Il était temps un peu que l’ordre d’Irianeth est le pouvoir qui lui est mérité. L’ordre est supposé être l’élite d’Irianeth. Elle se doit d’agir ainsi et être respecter à ce niveau. Je travaillais fort depuis des années afin que cela soit vu ainsi à travers tous les continents! Oui tout!
Prenant le temps d’analyser les gens à travers la foule, je marchais lentement. Le but était aussi de me faire légèrement remarquer. Le contraire de d’habitude. Montrer que nous étions présents. Raison pour laquelle je demandais aux chevaliers de porter leur armure le plus souvent possible en présence d’habitant. De même pour les gardes. Et il avait des fois que des personnes décidaient d’enfreigne les lois. Pourquoi? Certaines personnes c’étaient pour leur survie. D’autre attirer l’Attention d’une façon ou d’une autre… Peut-être que certaines personnes cherchaient même un brin d’adrénaline. Malheureusement, les conséquences étaient les mêmes. Parfois on avait un brin d’empathie. Ça mettait simplement le peuple de notre côté. Tout était stratégique. Mais ça, personne ne le savait. Personne ne s’en doutait. On semblait juste plus… humain.
La journée s’annonçait plutôt calme. Nous avions trouvé un enfant qui serait transférer bientôt sur Irianeth et c’était pas mal cela. Sa mère c’était trahis en nous voyant. Montrant des signes d’anxiété en fixant son enfant de deux ans. Pathétique. Mais voilà qu’un brin d’action retentissait. On criait au voleur. Bon ok, pas la chose la plus passionnante étant loin, je décidais de laisser les gardes agir en premier. Une bonne façon d’évaluer leur travail. J’observais la scène de loin. La personne, qui semblait être un garçon à première vue, venait de se faire prendre à voler… une couverture. Bon, un autre qui faudrait avoir un brin de pitié. Je levais les yeux au ciel et porta mon attention sur les personnes à sa recherche.
Quel ne fut pas la surprise de voir que tout le monde semblait perdu. Non mais oh, c’était un gamin à la limite là. Comment on pouvait perdre une personne ainsi? Je fronçai les sourcils et entama une recherche magique. Bien vu… Le garçon ou plutôt la fille finalement, avait le joli pouvoir qui lui permettait de se fondre dans la masse. Je ne pouvais qu’être légèrement impressionné. C’était un gros avantage pour elle. Les gardes n’avaient pas de pouvoir. C’était compliquer dans ces moments-là. Malheureusement pour elle, j’étais présente. Je pu facilement me mettre sur sa route. Jouant un brin le jeu de la personne qui cherche de ce qui se passe je pus me rendre près d’elle facilement. Jusqu’à mettre une main sur son épaule. Vous savez, le genre de poigne qui fait comprendre que tu es mieux de ne rien tenter.
- Brillant. Mais pas excellent.
D’un mouvement sec, je descendis ma main sur le bras de la jeune femme, ou jeune homme comme vous voulez, et la fit tourner. Je l’analysai de A à Z. Hum, elle métrisait assez bien. Il n’avait aucun défaut.
- Tu sembles avoir beaucoup d’expérience dans ce domaine. Je serais curieuse d’en savoir plus. Laisse la couverture là, un garde la rapportera à qui de droit. J’aimerais que tu me suivre afin qu’on discute.
C’était une suggestion déguisé en ordre. Et elle devait l’avoir sentie. Autant dans ma voix que mon regard. Sans oublier ma main toujours sur son bras. Je restais alerte à toute attaque de la fillette. Tout pouvait se passer bien assez vite.
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| | | | InvitéDim 06 Nov 2016, 20:59 C’était comme une vague de chaleur qui venait de parcourir son corps entier. Un désagréable frisson de chaleur. Voilà comment l’expliquer. Ce n’était pas agréable de ressentir ce genre de sentiment, cette surprise qui se transformait vite en peur lorsqu’on réalisait qu’on était cuit. La poigne était ferme et Treize n’osa pas tenté de s’en défaire. Elle savait que cela n’aurait rien donné et pire encore, que cela aurait sans aucun doute attiré d’avantage l’attention. Peut-être qu’avec un peu de chance ont ne voulais que lui demandé si il avait vu un jeune homme… Oui c’était fort possible, même avec une poigne de fer. Une voix féminine s’adressa à elle. Bon. On oubliait le fait que peut-être on ne l’avait pas coincé. Comme elle disait alors, elle était cuite. Où voulait-elle en venir? Ont la jugeais sur ses qualités de voleuses? Sinon, qu’est-ce qui aurait pu être excellent? Elle avait sans doute raison. Dans tous les cas, elle n’eut pas vraiment la chance de réfléchir d’avantage ou d’expliquer quoi que ce soit. De toute façon, qu’aurait-elle pu dire pour sa défense? Ça allait un peu mal dire que ce n’étais pas elle alors qu’elle tenait la couverture dans ses mains. Oh, mais si peut-être que.
D’une poigne tout aussi ferme qui la tenait par l’épaule, juste au niveau de la clavicule, à l’endroit exacte où il ne lui suffisait que de faire une pression pour qu’elle plie lamentablement les genou sous la douleur, son interlocutrices descendit jusqu’à son bras. Treize eut un second frisson et tira légèrement, mais la poigne se resserra d’avantage, suffisamment pour lui enlever toute envie et espoir de s’échapper. La dame la fit tourner sur elle-même comme une poupée lui arrachant une grimace d’inconfort et de légère panique.
Faisant maintenant face à celle-ci, elle risqua un œil vers le visage de son ‘’assaillante’’ afin de l’identifié, mais rebaissa bien entendu rapidement ses yeux en avisant la cuirasse de celle-ci. Un Chevalier. Merde alors. Elle était mal barré, vraiment mal. La nervosité monta alors d’un cran.
-J’lai trouver par terre j’vous jure!
Se défendit-elle, avec la voix d’un jeune garçon bien entendu. Qu’elle menteuse elle faisait! Mauvaise en plus! Elle se sentait toisé du regard. Juger. C’était une sensation désagréable. Celle de se sentir toute petite aussi. Lorsque celle-ci reprit la parole, elle hésita un instant même si visiblement elle n’avait pas trop le choix de s’exécuté. Expérience dans le domaine? Laissé la couverture là? La suivre? Discuté? Elle choisit de jouer la carte de l’innocence, même si elle savait que c’était risquer. Après tout, la Chevalier semblait avoir déjà vue clair dans son jeu. De toute façon, comment mentir à un Chevalier? C’était angoissant. Elle n’avait jamais été en contact avec une personne avec des pouvoirs. Peut-être même qu’elle lisait dans sa tête. Par tous les Dieux! Bon, il ne fallait pas non plus devenir totalement paranoïaque, mais elle y était très proche. Elle se disait qu’au moins elle aurait senti quelque chose…
-Et… On va où?…
Demanda-t-elle. Jouant un peut les intéressé, les innocents. Avec un peu de chance… Même si elle n’en avait jamais eu en fait. Elle déposa la couverture visiblement tout de même à contre cœur sur la table du kiosque. D’un autre côté, sans doute que cela ne lui servirait plus à grand-chose puisqu’elle irait fort probablement faire une visite de cachots, mais bon au moins elle aurait un toit… Elle faisait sans doute semblant de s’intéresser un peut à elle. C’était un leurre. Pourquoi un Chevalier s’intéresserait à elle, de toute façon. Personne ne l’avait jamais fait. La poigne toujours ferme lui indiquait que celle-ci ne tenait pas à ce que Treize lui échappe. Alors elle était techniquement sous arrêt. Ou un truc dans le genre.
-Vous m’arrêtez? J’veux dire… Si c’est pas le cas… Vous pouvez m’lâchez je n’vais pas me sauver. Puis d’quel domaine vous parlez? J’suis pas sûr d’comprendre…
Après tout, est-ce qu’on lui parlait du domaine de vol? De vol de couverture précisément ou autre chose? Et puis, valait mieux qu’elle sache de quoi on l’accusait, même si c’était assez flagrant en soit. Gagné du temps. Voilà. Même si elle ne savait pas vraiment dans quoi tout ceci la mènerait. Elle parcouru un peu la foule du regard. Elle avait déjà choisi une apparence. Il ne lui restait plus qu’à trouver le bon moment, en espérant qu’il se pointe. Elle n’avait pas envie qu’on lui coupe une main. Après tout, s’il lui manquait un membre, allai-elle réussir à le recrée? Beurk. Elle ne voulait pas y penser. Les cachots, ce n’était pas si horrible. Vivre dans une chambre enfermé dans un bordel de putain ou un cachot, il n’y avait pas vraiment de différence. Enfin, elle avait entendu milles et une histoire d’horreur sur ces endroit, mais bon. Le but restait qu’elle n’était tout de même pas trop intéressée à y aller. N’ayant rien de gratuit dans la vie, elle ce demandais bien ce que cette Chevalier pouvait bien attendre d’elle si elle désirait réellement ‘’discuter’’.
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