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Changement de vie - Alizée&Alyss

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Jeu 06 Oct 2016, 20:16

La tour des mages grouillait de personne. C’était toujours agréable de la voir si animée. Des futurs élèves arrivaient toujours de par tous les royaumes. Beaucoup d’enfants avaient des pouvoirs. Et beaucoup ne voulaient pas se battre comme les chevaliers. Alors la tour des mages les accueillaient afin de les aider à parfaire leurs pouvoirs. Certains retournaient chez eux une fois l’apprentissage terminé. D’autres restaient et nous aidait à former encore plus de magicien. Rien ne les reliait automatiquement à la tour. Bien entendu, tant que la personne était ici, elle avait des règles à respecter. Une fois qu’elle l’avait quitté, nous n’avions plus aucun lien avec ceux-ci. Nous ne voulions en aucun cas être totalement responsables des gestes de tous les magiciens d’Enkidiev. Nous enseignions le respect et bien d’autre valeur. Malheureusement, certaines personnes ne semblaient pas d’accord avec nos points de vus.

En ce moment, c’était l’histoire d’une jeune écuyère qui prenait toute mon attention. Zäck était venu me voir y’a deux jours pour me parler d’Alyss. Alyss avait toujours été sa petite protégée.  À croire qu’il la prenait pour sa petite sœur. Il était peut-être déçu de ne pas avoir eu de petite sœur ou petit frère. Ou c’était alors son côté paternel qui avait commencé à sortir à ce moment.  Bien entendu, avec la mentalité de mère, j’optais beaucoup plus pour la première option. Même si au final, une petite chose était venait bousculer leur vie bien assez vite après leur mariage. Enfin, laissons passer. Il fallait s’occuper de cette petite.

Les inquiétudes étaient surtout au fait qu’elle ne semblait pas dans son élément dans l’ordre d’émeraude. Bon, elle n’était qu’écuyère, il fallait peut-être lui laisser plus de temps. Ce fut bien entendu ma première pensée. Mais, plus Zäck parlait et plus je voyais que la petite n’était pas faite pour cet ordre. Comment Lyzann allait-elle le prendre? Aucune idée. D’après moi, elle aimait mieux avoir des chevaliers dignes de ce nom. De toute façon, elle savait parfaitement que la tour des mages était là pour les aider si jamais elle en avait besoin d’aide. J’avais donc demandé à ce qu’Alyss vienne me rejoindre. J’avais déjà travaillé en tête à tête avec la petite. Elle avait un pouvoir spécial qui avait demandé de la pratique. Elle avait aussi vécu beaucoup de chose dans les dernières années. Elle avait changé en quelque sorte. Certaine personne l’avait remarqué et d’autre non.

Je ne savais pas encore comment j’allais aborder le sujet. Après tout, je ne voulais pas l’obliger à changer de rôle. Je voulais simplement lui faire comprendre qu’elle pouvait protéger Enkidiev d’une autre façon. Les magiciens pouvaient être facilement sur le champ de bataille. Mais, plus en arrière. Et beaucoup aidait en guérissant les blessés. Alyss avait le cœur léger comme une plume et ce rôle pourrait grandement y aller. La petite aurait déjà manifesté le désir de tout quitter. D’arrêter son entrainement. Je lâchai un soupire avant de rentrer dans la salle de convocation. Cette même salle ou nous avions longuement travaillé moi et elle par le passer. Comme à mon habitude et comme je connaissais le tempérament doux de la demoiselle, jus, eau et petit biscuit étaient disponible. La conversation devait avoir l’être d’être dirigé de façon à ce qu’elle pense qu’elle a elle-même pris la décision. Et non qu’on les poussé. En aucun cas, je ne voulais qu’elle regrette son choix.

« Bonjour Alyss, rentre et vient d’assoir. »

J’avais senti sa présence avant même qu’elle pense à cogner. La porte était déjà ouverte ne l’ayant pas fermée. Je lui désignai un fauteuil.

« Tu as grandis depuis notre dernière rencontre. Et en beauté en plus de cela. Alors dit-moi, comment vas-tu ces derniers temps? »

J’étais pour l’instant toujours debout, je m’approchai pour prendre un biscuit et en offris un à la petite demoiselle. Petite… Menue oui. Alyss avait un visage d’ange. Elle était trop… Je ne serais comme dire, mais, je savais qu’elle n’était pas à la bonne place en ce moment. Zäck avait bien fait de venir me voir. Miyäck serait surement aussi rassurée de la voir dans un ordre plus… pacifique? Enfin, après la discussion que j’aurai avec la petite, nous serons fixées sur une partie de son avenir.
Anonymous
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Ven 07 Oct 2016, 01:18
Elle était nerveuse. Aujourd’hui, elle devait rencontrer la Cardinal Alizée pour parler de son futur. Ce n’étais pas tant le fait de rencontrer la Cardinale qui la mettais dans tous ses états. En fait, si, sans doute un peu. C’était bête peut-être. Elle l’avait déjà rencontré, plusieurs fois même. Elles avaient même travaillé ensemble pour perfectionner ses ‘’rayons incendiaires’’ lorsqu’elle était élève. Alyss avait trouvé celle-ci très gentille. Mais là, ce qui la rendait si nerveuse, c’était surtout le fait qu’elle allait discuter de son abandon de l’Ordre. Oui. Elle comptait bien le quitté. Cela faisait très longtemps qu’elle y pensait. Elle n’avait jamais été de ces élèves qui rêvaient de combats et de grandes victoires, mais elle avait gardé un certain espoir. Peut-être qu’un jour elle changerait. Qu’elle deviendrait forte et courageuse, mais les dernières années l’avaient tout simplement affaiblis. Du moins, c'était l’impression qu’elle avait.

De toute façon, elle avait toujours détesté la violence et ce, sous toutes ses formes. Elle n’arrivait pas à la supporté. Elle n’arrivait toujours pas à tenir une épée dans ses mains sans trembler. Non seulement elles les trouvaient lourde, mais elle n’était tout simplement pas à l’aise. Elle ne pouvait se faire à l’idée de blessé physiquement autrui. Elle était lâche et peureuse. Voilà ce qu’elle était. Il n’y avait rien de glorieux dans tout ceci. Elle serait une honte pour l’Ordre et une honte pour sa famille. Les seuls moments où elle savait tenir une arme c’était lorsqu’elle n’était plus elle-même et à ce moment, elle pouvait devenir un danger pour les autres et aussi pour elle et le pire dans tout ceci, c’était qu’elle ne s’en souvenait jamais. Ou peut-être quelques brides.

Elle avait peur aussi. Peur de Takeshi, peur d’Edwing. Rien que pensée à eux la mettais dans tous ses états. Il voulait qu’elle sème le chaos dans l’Ordre d’Émeraude et elle le quitterait. Ils la puniraient et elle le savait. Quand? Elle ne le savait pas. Comment? Elle préférait ne pas y pensée. C’était à présent comme une épée de Damoclès qui pendait au-dessus de sa tête et un jour, elle tomberait. Et voilà. Elle était terrifiée et les Chevaliers n’avaient jamais peur. Ils étaient courageux. Ils étaient combattifs. Et elle, elle n’était rien de tout cela. Rien. Après tout, elle avait été torturé et… Tout et elle n’avait rien fait. Elle avait tout simplement pleuré, figé. Et pire encore, elle était esclaves de ces voix. Elle n’arrivait à rien. Les épées n’y pouvaient rien. C’était pour cela qu’elle voulait tout laisser tomber. Entre autre. Il y avait tant de choses. Des choses qu’elle ne pouvait pas nécessairement confier. À personne. Et c’était si lourd. Pourtant, elle restait une arme et elle ne le savait même pas. Jamais elle ne pourrait apprécier à sa juste valeur le don ‘’précieux’’ que son père biologique lui avait offert. Elle devait le travailler, en profité, mais elle en était aussi incapable. Elle se laissait envahir, manipuler, même lorsqu’elle voulait lutter. Sauf quand Caliel était là…

Caliel. Elle ne pouvait supporter de savoir qu’ils n’appartenaient pas à la même patrie. L’idée qu’il soit l’ennemi la rendait malade. Pour elle, était impossible, incompréhensible. Son esprit refusait. Catégoriquement. Pourquoi est-ce que cela devait en être ainsi? Elle ne pouvait pas y croire, de toute façon. Caliel illuminais d’une lumière trop belle et trop douce pour qu’il ait d’une quelconque façon les mains tâcher de sang. Qu’il soit ce que tous, ici, racontaient en mal de l’Empire. Il était au contraire pour elle l’image parfaite de comment elle avait toujours vue les rouges : Des êtres incompris et juger à tort par les Émeriens. Ils étaient si souvent traité de monstres, qu’ils en étaient peut-être devenu convaincu. Ou qu’Enkidiev lui-même s’en était convaincu. Tous avaient leurs raisons, leurs combats et leurs craintes. L’Empire n’y échappait pas. Comme Caliel. Ce qu’il dégageait était trop doux, trop rassurant, trop confortable pour qu’il puisse avoir une once de malice. Il n’en avait pas. Il avait toujours été d’une gentillesse sans borne avec elle. Avenant, amusant, sensible. Cela ne faisait que lui démontrer à quel point cette guerre ne la concernait pas, ne les concernaient pas. Cette guerre, de toute façon, durait depuis trop longtemps. Pourquoi ne pas faire la paix? Pourquoi ne pas partager et aimer son prochain? Le continent était suffisamment grand pour tout le monde. Et elle ne voulait pas faire partie de tout ceci. Elle ne voulait pas faire partie de ceux qui faisaient le mal, peu importe le camp. Peut importer à qui. Elle voulait aider. Apaiser. Illuminer.

Voilà ses meilleurs arguments pour tout quitté. Enfin, cela avait été de bons arguments. Zäck avait parlé avec elle. Longuement. Ce n’était pas comme s’ils ne l’avaient jamais fait avant, mais beaucoup de choses avaient changé depuis… Depuis les derniers adoubements. Sa vie avait pris un tournant magnifique. Il c’était marié avec sa sœur Serah, ils avaient eu une magnifique petite fille nommé Chloée qu’elle adorait. Il faisait sa vie. Elle ne pouvait pas venir assombrir le tout avec ses inquiétudes? Elle regrettait ce temps où elle était toute petite et qu’elle pouvait tout lui dire. Elle n’aimait pas faire de secret à ceux qu’elle aimait, mais sincèrement, ce n’était aucunement par mesquinerie, elle voulait simplement qu’ils soient bien. Elle avait bien vue qu’ils avaient parfois la mine sombre. À cause d’elle. Elle n’aimait pas cela. Alors elle faisait de son mieux, vraiment. Pour qu’ils soient heureux et cessent de s’en faire pour elle. Car cela ne changerait rien, malheureusement.

Elle marchait donc lentement, l’esprit ailleurs en direction du bureau de la Cardinale. Ses mains s’enroulant nerveusement autour d’une mèche de ses cheveux rosée alors qu’elle se mordillaient la lèvre. Une fois arrivée devant le bureau, elle cessa de respirer et hésita un petit moment. Elle eut envie de tourner les talons. Son courage, déjà, l’abandonnait, mais la voix d’Alizée se fit entendre, l’invitant à entrer. Elle sursauta et se raidit, puis, ferma un petit moment les yeux et pris une grande inspiration pour finalement entré dans la pièce alors que la porte était déjà ouverte. La Cardinale lui désigna un fauteuil. La jeune Écuyère eut un petit sourire timide et polie tout en s’exécutant. Elle jouait toujours un peu nerveusement avec sa tignasse, mais elle ne s’en rendait pas réellement compte.

À peine était-elle assise, qu’Alizée lui manifesta son observation sur le fait qu’elle avait grandi, tout en lui tendant un biscuit. Comment refusé? Alyss eut un petit sourire et en pris un. Elle n’avait pas vraiment faim, mais c’était aussi par politesse… Et gourmandise.

-Merci

Avait-elle laissé échapper de sa voix basse et cristalline habituelle. Puis, bien entendu, la Cardinale entama bien aussitôt la conversation. Alyss ne se sentais pas brusqué, mais elle sentait l’urgence de trouver une réponse à ses questions. Elle savait qu’elle ne pouvait pas vraiment mentir et lui dire qu’elle allait bien, tout bonnement. Si elle était ici… C’était bien pour une chose. Elle resta silencieuse un moment. Elle avait pourtant hoché positivement de la tête, parce-que sinon, pour le reste, elle imaginait que ça allait sans doute bien… Mais…

-Ces derniers temps… Ça va…

Dit-elle tout bas. Visiblement toujours aussi facilement intimidé par les aînés. Elle croqua dans son biscuit, comme pour se laissé la chance de bien choisir ses mots, de réfléchir.

-En fait… C’est simplement que je crois que ma place n’est pas dans l’Ordre d’Émeraude et… Enfin. Je ne sais pas trop où elle est…

Elle risqua un bref regard vers la Cardinale, mais préféra le détourner et regarder par la fenêtre, sont biscuit n’ayant qu’une bouchée encore entre les mains.

-Je croyais qu’en étant Écuyère j’arriverais à mieux comprendre… Ou à passer par-dessus mon inconfort envers la violence, que je serais comme ma mère, une Chevalière guérisseuse, courageuse… Mais ce n’est pas vraiment le cas.

Elle eut un sourire un peu triste et se mis à la contemplation de son biscuit. Elle préférait éviter de pensée à la déception que son choix pourrait peut-être engendrer dans son entourage. Perdrait-elle ses amies à cause de cela? Est-ce qu’on lui en voudrait? Même si Zäck l’avait rassurée, elle ne pouvait s’empêcher d’y pensée. Si elle était ici aujourd’hui, c’était aussi parce-qu’il avait réussis suffisamment à lui arracher les vers du nez, puis, lui avait simplement dit qu’une bonne discussion avec sa mère, soit, la Cardinale pourrait lui apporté une bonne quantité de réponses. C’était évident qu’il avait une idée derrière la tête, mais elle n’arrivait pas à la voir. Changer de branche et devenir mage? Elle n’avait rien de si spécial pour cela. Non?

-Zäck m’a dit que vous pouviez m’aider… Ou m’éclairer… Il m’a dit que c’était possible de changer de domaine… Mais sincèrement, je ne vois pas en quoi je serais utile à la Tour mise à part m’occuper du Jardin et peut-être des blessées et des malades en soins…

Le simple souvenir de son séjour à l’infirmerie lui donna la nausée, mais elle la chassa. Elle déposa son biscuit sur sa cuisse. Elle n’avait plus vraiment faim. Au moins, elle avait repris un peu de poids ces derniers mois. Il fallait dire qu’elle faisait des efforts après que Miyäck lui ai ouvertement fait part de son inquiétude. Enfin, elle n’avait jamais été bien en chair et avait toujours eut cette silhouette frêle et délicate, mais il fut un temps où on aurait cru qu’elle deviendrait transparente et bien entendu, le cœur d’une mère, surtout la sienne, s’inquiétait toujours pour elle. Et quand à son cœur à elle, il n’était encore qu’un cœur d’enfant. Peut-être dirait-on qu’elle avait un retard, d’autres voyait cela comme de la pure innocence, tout simplement. Elle continua.

-Je veux dire… Je crois que j’ai assez apporté mon lot de problème dans l’Ordre et à ma famille…

Bien sûr qu’elle sous entendais cet évènement aux attributions. Qui dans les ordres n’avaient pas été au courant qu’un être Céleste s’en était pris à sa mère et à elle? Certains l’accusaient d’avoir un lien avec la mort de Charlie, c’était complètement ridicule, mais elle avait cessé depuis longtemps de chercher à contredire les rumeurs. Savoir et mettre au grand jour le fait qu’elle n’était pas la fille d’Evrard, mais bien d’un Immortel avait eu de quoi ravivé les ragots de toutes sortes, ce qui avaient bien entendu fait mal à sa mère, surtout. Et ça c’était sans compter la fois où elle s’en était prise à son propre Maître, Sergei. On l’avait trop défendu, trop parler pour elle. Si on ne la sortait pas de l’ordre, elle le ferait elle-même, pour le bien de tous.

-Et j’apporterais sans doute aussi toutes sortes de choses négatives dans la Tour et je n’en suis réellement pas envie. Je n’ai aucun talent magique… Vous vous souvenez de ces voix? Je ne suis pas plus capable de les contrôler maintenant. Qui sais ce qu’elles me feront encore faire. J’ai toujours voulu aider et si je regarde un peu en arrière, pour le moment, j’ai fait bien plus de mal que de bien. Sa me désole beaucoup.

Elle avait senti sa gorge se nouée à ses derniers mots, mais elle n’allait pas pleurer. De toute façon, ses jours seraient sans doute compté après son choix et ça, elle n’en avait jamais parlé à personne. Même sa mère croyait tout simplement qu’ils s’en étaient pris à sa fille rien que parce-qu’elle était la fille de Takeshi et qu’il réclamait ses droits sur elle. Ce n’était pas faux, mais c’était bien plus lugubre que cela. Il voulait en faire sa marionnette, dans l’ordre lui-même, entre autre et lorsqu’Edwing réaliserait qu’elle avait quitté l’ordre, il enverrait son père à ses trousses et elle ne ferait pas long feu. Valait mieux être loin de tout et de tout le monde, c’était la meilleure chose à faire. Pas question que quelqu’un souffre à cause de ses décisions. Elle comptait bien les assumer seule.

Quant à ses talents magiques, elle en était convaincue. Son pouvoir sur la lumière était certes quelque chose de très peu commun, mais il n’avait rien de grandiose. Son pouvoir sur les arbres et les plantes, ce n’était sans doute pas assez pour se mérité une place dans la Tour, chose qu’elle n’avait jamais osé imaginer, de toute façon. Quand à ces voix… C’était bien pire que ce qu’elle disait. Elles faisaient du mal et parfois même que cela l'amusait sans qu'elle ne le veuille. Ce qui était pire. Au moins lire ses pensées était impossible. Qui saurait distinguer les pensées timides d'Alyss dans toute cette cacophonie qui s'en prenait, en plus, aux trop curieux? Elle ne les contrôlait pas, enfin, qu’à de très rares occasions. C’était de toute façon, plutôt elles qui la contrôlait lorsqu'elles s'y mettaient. Elle perdait les pédales, la mémoire avec ces trous noirs, elle s’automutilait contre ou de plein gré. Elle n’avait rien d’un Chevalier, rien d’un Mage et encore moins d’un Disciple. Elle avait simplement besoin d'aide. Ne serais-ce au moins pour l'aider à contrôler cette malédiction qui avait eu raison de Minato.
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Sam 26 Nov 2016, 13:57
Alyss. Cette enfant qui semblait si fragile par moment et forte par d’autre fois. Elle avait déjà vécu beaucoup de chose pour son âge. On lui souhaitait que du bonheur à présent. Malgré tout, nous avions remarqué qu’Alyss ne semblait pas des plus heureuses dans l’ordre d’Émeraude. Ce n’était pas sa place. Est-ce qu’elle s’en était rendu compte? Peut-être que oui peut-être que non. C’était essentiellement ce que j’aimerais voir aujourd’hui. Je pourrais y aller de façon directe. J’aurais pu faire ça dans mon bureau. Lui dire directement qu’on voyait bien que l’ordre n’était pas pour elle et qu’on lui offrait de transférer à la tour. Et puis voir si oui ou non elle le faisait. Ensuite, le dossier serait régler. Mais non. Je n’aimais pas cette manière. J’avais un lien avec les élèves dès leur entrée ici. Je suivais leur évolution le plus possible durant leur apprentissage. Que les personnes soient dans l’ordre ou à la tour. Certaines personnes attiraient un peu plus notre attention et c’était normal.

J’avais donc invité l’écuyère à venir prendre un thé et discuter. J’aimerais que tout vienne d’elle. Afin de comprendre le pourquoi elle se sentait ainsi. Ma question avait resté assez vague pour pouvoir en savoir plus. Alyss commença dont à m’expliquer qu’elle allait bien. Mais… Et voilà le sujet de conversation qu’on voulait. À l’entendre, il semblait avoir beaucoup plus. J’avais bien hâte de voir la suite des choses. Elle parla de sa mère. Miyäck était le modèle d’Alyss. C’était normal de vouloir lui ressembler à tout prix. Alyss n’était pas violente. Devenir Chevalier était passé par-dessus certain principe. Hors, ce n’était pas à tout le monde.

Je ne me doutais pas de la participation de mon fils dans toute cette histoire. Zäck était bien proche de la petite Alyss. Les deux pouvaient parfois avoir le même petit tempérament inoffensif qu’on retrouvait dans les personnes ayant un côté enfantin assez développer. Bien sûr que ça nous ferait plaisir de l’accueillir à la tour des mages. Par contre, il fallait qu’elle soit bien sûr de son coup. Je ne voulais pas la privé de quelque chose non plus. Elle doutait en plus de savoir ce qu’elle pourrait faire à la tour. Pauvre petite, elle était complètement perdue dans tout ce qu’elle devait faire. Elle avait eu son lot de problème. Des problèmes dont elle était la principale intéressée mais en même temps non. Ce qui venait la troublée d’avantage.

Je secouai légèrement la tête en continuant de l’Écouter. Elle était certaine d’amener que tu négatif à la tour des mages. Il faut dire que ces fameuses voix mettaient un brin de difficulté dans tout cela. J’étais peinée de la voir ainsi. J’aimerais tant qu’elle soit heureuse. Elle le méritait tellement. Aucun enfant, et même aucun adulte, je devrais vivre ce genre de tourments. J’Attendis quelques secondes afin de voir si elle souhaitait rajouter autre chose. J’étais bien heureuse que la petite se confit autant. Je savais maintenant sur quoi travailler. Même si je sentais que ça n’allait pas être facile.

« Premièrement, mettons une chose au clair. La négativité que tu parles, tu es loin d’en être réellement la cause. Certes, ça tourne autour de toi. Mais, ce n’est pas de ta faute. Une personne malintentionnée vient mettre ta vie tout à l’envers. Même si elle est reliée personnellement avec toi, tu n’as rien fait. Ce n’était pas réellement toi. Tu le sais. Tu es une petite fille tellement douce et calme. Enjouée. Jamais l’Alyss que j’ai connu n’aurait fait ça par elle-même. » Je soupira. « La tour des mages se fera un honneur de t’accueillir par mis elle. Je veux simplement être certaine que tu veux changer pour ton bien. Et non pour faire plaisir à tel ou tel personne. Ça doit être TON choix. Tu comprends bien ce que je veux dire? »

Mon regard se posa sur la petite tête rose. En aucun cas je ne voulais influencer son choix. Je voulais la voir heureuse. Même si malheureusement, il semblait avoir beaucoup de travail à faire. Alyss étant Maitre-magicienne finirait Archimage. Elle avait donc la possibilité d’être encadrer encore longtemps pour ses pouvoirs. Ça aiderait surement beaucoup. Du moins, je l’espère, il faudra s’assurer qu’elle est les maitres adéquats pour l’aider aussi.

« La tour se concentre principalement sur la magie. Il en a en toi. Beaucoup plus que tu ne le penses. Tu es une maitre-magicienne Alyss. Tes pouvoirs te font peur pour l’instant. Les voix n’aident certainement pas à tout cela. Je suis certaine qu’en travaillant avec les meilleurs magiciens, nous pourrions arriver à quelque chose. » Je lui souris. « Je sais que tu as présentement la pire peur qu’une personne peut avoir. Peur de sois même. Malgré cela, je suis certaine qu’on peut t’aider. Chaque fois qu’elles sont trop présentes tu peux venir me voir, tu peux aller voir n’importe qui en qui tu as confiance. Si tu te caches, si tu restes seule, c’est là que tu deviens vulnérable pour ses voix. »

Je pris le temps de laisser le tout mijoté dans sa tête. Prenant le temps de boire mon thé avant qu’il ne devienne froid. Mes yeux allaient souvent sur elle, mais se plaçait aussi souvent ailleurs afin qu’elle ne se sente pas intimidé par tout cela. Son cerveau devait déjà rouler à 100 milles à l’heure juste pour penser à toutes les paroles. Analyser les pours et les contres. La peur pouvait facilement prendre le dessus et la faire sentir si faible alors qu’elle pouvait être si forte. Elle l’était. Car très peu de gens auraient survécu à tant de chose.
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Mar 29 Nov 2016, 23:42
La Cardinal Alizée était une femme charmante, gentille et dévouée à son métier. Alyss lui faisait facilement confiance, c’était sans doute pour cela qu’elle avait un peu moins de mal à ce confié à celle-ci. Elle savait aussi qu’elle était en devoir de lui dire la vérité ou du moins tout ce qu’elle savait afin que celle-ci puisse au mieux la guidé. Menteuse, tu ne dis pas toute la vérité. Peut-être omettait-elle quelques informations, c’était vrai, mais cela n’avait pas un lien direct avec sa situation présente. Si. C’était compliqué. Le plus important était qu’elle faisait de son mieux. Elle faisait toujours de son mieux, même si les voix lui disaient le contraire. Elle ne voulait pas les écouter et lorsqu’elles parlaient à travers ses pensées, elle se contentait de faire comme si elle ne les entendait tout simplement pas. Comme maintenant? On peut s’arranger. Tu sais que nous gagnons tous le temps. Ne te crée pas d’illusion…. La rosette secoua tout simplement la tête. Piegé. Elle ne voulait pas les écouter, ce n’étais pas vraiment le moment. Heureusement, Alizée pris la parole, la forçant à lever ses yeux bleuté sur celle-ci, question de mieux pouvoir se concentré et faire fit de ce fond bourdonnant de paroles.

Les paroles de la Cardinale la rassuraient. Après tout, elle savait qu’elle croyait à ces paroles et Alyss voulait bien y croire elle aussi, mais elle avait un peu de mal. Bien sûr, puisque tu connais la vérité.. Elle n’osait pas les contredire pour le moment, puisqu’elle était en compagnie d’une personne. Parfois, elle leurs répondait. Là, elle voulait simplement faire comme si elles n’étaient pas présentes. Même si elle avait été piégé tout à l’heure. Perdue. Ce qui voulait dire qu’elle serait coincée avec elles encore un petit moment. Elle eut du mal à ce concentré sur le reste de ces mots, mais tout le monde fut d’accord pour reconnaître une partie de la phrase qui désignait sans aucun doute Takeshi. Bien que cela ne paraisse pas, la jeune future Disciple se crispa. Elle détestait parler de lui et détestait qu’on fasse références à lui. Cela lui faisait bien trop plaisir, elle le savait et elle, elle avait tout simplement peur et sa peur n’étais pas injustifié malheureusement. Parler de lui, lui faisait tendre l’oreille et en ce moment, ce n’étais pas une bonne idée. Elle avait envie de dire à Alizée de se taire, mais ce ne serais pas très bien perçus. Elle avait peur. Elle voulait l’oublié, le mettre de côté, faire comme s’il n’avait jamais existé, comme s’il n’était pas là, qu’elles n’étaient pas là. Mais ça n’arrivera jamais. Tu es notre propriété et celle de personne d’autre. Alyss hocha positivement la tête. Oh, elle ne répondait pas aux voix, mais à la question de la Cardinal.

Celle-ci lui mentionnait qu’elle serait la bienvenue dans la Tour. La pression qu’elle ressentait baissa d’un cran. C’était étrange car elle n’était pas sûre de savoir ce qu’elle voulait. Parfois, elle avait tout simplement l’impression d’être spectatrice de sa vie, de la regarder à travers ses yeux, mais de ne pas y être. C’est parce-que tu es avec nous petite fleur, pas avec eux. Elle réfléchissait aux paroles de son interlocutrices, mais aussi à celles de Zäck. Cela lui prendrait sans doute du temps pour réaliser où était vraiment sa place. Avec nous. Mais elle n’était certainement pas dans l’Ordre d’Émeraude.

Lorsqu’Alizée mentionna les voix, celles-ci eurent un rire dans son esprit. Personne ne peux rien faire. Que voulait-elle dire par ‘’trop présente’’? Elles étaient là depuis si longtemps et si souvent, qu’elle trouvait louche chacun de leur silence maintenant, bien que repôsant. Les mots de la Cardinal la touchaient. Cela faisait du bien de se sentir comprise et non par un membre de sa famille. Pas qu’elle ne les appréciait pas au contraire, mais plutôt que pour elle, c’était sans doute quelque chose de naturel de leur part. Jamais elle ne tournerait le dos à un membre de sa famille. Menteuse. Un vrai membre de sa famille. Après un petit moment de silence, Alyss eut un sourire. Peut-être un peu résignée.

-Être seule me permet de ne pas faire de mal autour de moi… Sergei en a eu la preuve lui-même à Fée alors que je l’ai presque tué... Personne n’ose s’en prendre à moi parce-que vous savez que ce n’est pas… Moi. Alors comment puis-je compté sur vous… Comment pouvez-vous avoir confiance en moi?...

Avait-elle envie qu’on lui fasse confiance? Après tout ce qu’ils savaient? Tout ce qu’elle avait fait? Même s’ils ne savaient pas. Tu ne leur dira rien.. Elle se mordit la lèvre. Elle était... Il y avait Caliel aussi. Quitté l’Ordre d’Émeraude était une chose. Elle ne l’avait pas fait que pour lui, mais il y avait joué un grand rôle malgré lui. Il avait été la dernière petite goutte de trop dans cette belle pagaille.

-Je ne peux pas vous dire que je suis persuadée de vouloir rejoindre la Tour. Je peux cependant vous dire que j’ai envie d’essayer… Et puis, est-ce que… Vous trouverez peut-être un peu de temps, quelque part dans votre horaire chargée pour moi si jamais…

Elle détourna le regard, un peu gênée. Alizée l’avait toujours aidé et ce, depuis le début. Elle c’était un peu présenté à sa vie comme un professeur, mais cela c’était rapidement transformé. Elle savait que la Cardinal n’irait pas tout raconter à ses proches ce qu’elle lui disait. Naïves, naïves, elle n’apprend rien. Mais elle osait espéré qu’elle ne la dérangeait pas non plus. Après tout, celle-ci avait déjà fait beaucoup pour elle et la rosette lui en était bien reconnaissante.

Elle voulait donc tout de même être sûre de mérité sa place à la Tour. Peut-être que les voient l’avaient un peu convaincue que tout ceci était trop facile, que c’était peut-être un piège pour l’enfermé, la surveiller… Peut-être que cela ne serait pas une mauvaise chose de toute façon. La Tour est une abomination. Une insulte à ton potentiel. Alizée, encore une fois, avait sans doute raison? Tout comme concernant ses pouvoirs, mais elle se refusait à faire références aux voix en l’écoutant. Elle avait vraiment envie d’approfondir ses pouvoirs de guérisons ainsi que ses pouvoirs sur le contrôle des plantes. Si seulement elle pouvait faire pencher la balance d’un côté jusqu’à faire disparaitre ces voix totalement et devenir meilleure, ailleurs. Elle se rappela qu’elle tenait un biscuit et en pris une seconde bouchée, attendant de voir ce que pensait la Cardinal de tout ceci. L’idée de redevenir sous la tutelle de quelqu’un ne l’inquiétait pas vraiment. Alyss aimait tout le monde. Elle avait simplement un peu peur. Peur qu’un jour, elle n’arrive tout simplement plus à franchir le portail de la Tour, car elle ne serait plus ce qu’elle était.
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