Il n’y a aucun tour de poste. Sveter répondra au courant de l’action lorsqu'elle jugera nécessaire.
Ne sont pas autoriser à participer: les élèves ainsi que les écuyers et apprentis. Vous trouverez les raisons dans le poste ci-dessous.
À tout moment, vous pouvez joindre l’action. Il n’y a pas d’inscription.
Lire le prologue est un atout pour mieux connaitre la nature de l'Event. Si vous n'avez pas envie de tout lire, lisez au moins le dernier poste qui introduit la préparation des ordres pour l'event.
Quelque part dans le Désert An 1257 mois 8
Pour Irianeth:
Le plus gros des navires, mais aussi le plus luxueux de la flotte impériale, accosta au port d’Argent vers la fin de l’après-midi. Sur les quais voisins et dans les rues adjudantes au port, il y avait foule. Tous étaient venus voir cette perle navale qui annonçait une visite d’une très grande importance. Mais ce navire n’était pas arrivé seul, deux autres bateaux militaires l’escortaient. À leur bord, sorciers, chevaliers et soldats avaient accompagnés un empereur sublime. Vêtu de ses habits impériaux et de ses grandes ailes blanches, Ryan était resté sur le pont pendant toute la période d’accostage pour saluer le peuple venu célébrer l’arrivé du navire. C’est sous les cris et les sifflements que les matelots avaient dû travailler toute l’après-midi. L’Empereur avait observé avec fierté cette foule déchaînée et loyale s’esclaffer toujours plus fort à chacun de ses mouvements. Si lui prenait plaisir à savoir son peuple si harponné à sa personne, il n’en était pas de même pour les commandants des Ordres qui l’accompagnait. Il s'était vite vu abandonné par Thais qui avait pris la décision d’accompagner leur Empereur et leurs sorciers dans cette mission vers le sud, laissant Hel à Irianeth. Quant à Janita qui avait pris la place d’Hyllïna à la tête des chevaliers pour remplacer l’absente, ce n'était pas son fort non plus. La doyenne des Ordres était restée sur le continent mère, non sans regret, mais avec une certaine fierté. Ryan prévoyait une absence d’au moins un mois. Son séjour dans les colonies ne pouvait être plus bref malheureusement. Quant à quitter sa forteresse pour ce continent, autant y accomplir en personne ce qu’il aurait normalement délégué à un autre en cette terre. Une telle absence l’avait toutefois embêté… Sans épouse ou héritière depuis maintenant treize ans, l’Empereur n’avait plus de remplacent officiel pour voir aux devoirs impériaux. Il n’avait suffisamment confiance en personne… Hormis une personne de son sang : sa mère, Hyllïna, chef des Chevaliers d’Irianeth, fille des précédents porteurs de Lumière et de Ténèbres, ancienne écuyère du célèbre chevalier et chef des chevaliers Draken. Sa mère. L’unique personne en qui Ryan pouvait avoir aveuglément confiance. N’allons pas croire que c’était dû aux liens familiaux qui les unissaient. Oh. Non. Si Ryan donnait volontiers sa confiance à cette femme, c’était car celle-ci, dans toute sa vie de femme, avait su se montrer digne des précédents Empereurs ou Chefs d’Ordre. Jamais n’avait-elle trahi ou déshonoré. Hyllïna était une icône du continent Noir. Elle savait se faire respecter et respecter à son tour. Il n’y avait pas meilleure personne pour s’assoir sur le trône pendant l’absence de son présent possesseur. Ainsi, Hyllïna avait confié ses chevaliers à sa seconde, Janita. La jeune femme, bien que estimant son empereur, ne se plaisait pas plus que Thais des acclamations assourdissantes du port. De même qu’ils avaient des préparatifs à terminer respectivement. Ainsi l’Empereur fut seul la majorité du temps face à l’idolâtrie de son peuple.
La venue de l’Empereur expliquerait la présence des chevaliers en armure d’or qui avait proliféré dans la vieille capitale depuis les derniers jours. Il était si rare de voir les Empereurs et les Impératrices sur le continent d’Enkidiev… Les rares fois se résumaient… à des guerres. L’Empire relançait-il les combats après tous ces ans de paix? Alors que le soleil dorait la mer, les gens étiraient leur cou pour espérer entrevoir une personne importante resté à bord. Mais à cette heure, il n’y avait sur le pont que les marins qui terminaient les préparatifs d’accostage. Voilà bien quelques heures que les chefs des Ordres d’Irianeth avaient quittés les navires pour escorter l’Empereur Ryan jusqu’à la résidence du Gouverneur d’Argent : l’ancien château d’Argent. Un riche banquet les attendait pour célébrer la visite de sa Majesté. S’il n’avait tenu qu’à l’Empereur, ses hommes et lui auraient déjà quitté la ville, mais il ne pouvait négliger ses rapports politiques avec ses gouverneurs. Et il fallait avouer que Ryan aimait se savoir apprécier par ses sujets. Il avait toutefois fait remarquer à l’intention de son hôte qu’il ne s’étendrait pas bien longtemps. Une urgence requerrait son attention dans le Sud du continent. On l’excusait volontiers, bien qu’on le priait d’accepter leur modeste hospitalier le temps qu’il voudrait. Ryan avait annoncé aux dirigeants Janita et Thais qu’ils se mettraient en route dès le lendemain matin. Ils n’avaient pas de temps à perdre. La route serait déjà bien longue.
Les préparatifs furent faits en conséquence. Au matin, les cavaliers étaient prêts pour la longue route. Des palefreniers distribuaient les montures sellées alors que des domestiques s'affairaient d'aider tous et chacun à installer leur bagages. Des chevaux chargés de vivres étaient confiés ici et là. Les chevaliers et des soldats vêtus de leur armure attendaient sagement le signe du départ. À leur coté, plus légèrement vêtu, patientait des sorciers. On avait confié à certains d’entre eux des étendards de l’Empire. Parmi les cavaliers aucun écuyers ou apprentis des ordres ne se trouvaient parmi eux. La fière relève du continent avait été écarté de la périlleuse mission afin d'assurer sa préservation. On les avait envoyé accomplir des missions de surveillance généralement exclusives aux Chevaliers et Sorciers. Lorsque l’Empereur sortie dans la cour accompagné de la chevalière Janita et de la sorcière Thais, il avait lui-même revêtu son armure de chevalier légère. Auréolé de ses lumineuses ailes blanches, Ryan jetait une image de puissance presque divine. Il monta en selle sur sa jument blanche et un serviteur au sol lui remis un précieux objet. L'empereur prit l'Épée confinée dans un fourreau doré. Alors que ces commandants montaient eux-mêmes sur leur destriers, Ryan brandit le fourreau dans les airs et d'un ton fort et solennel adressa à son armée:
« Les dieux nous ont offert le pouvoir de vaincre la menace qui ronge nos Terres. Mais nous seuls pouvons l'utiliser. Il est enfin le temps pour l'Empire Noire de reprendre ce que les Ombres lui ont volé! Pour votre Empereur! »
-POUR L'EMPEREUR!
S'exclama la foule dans la cours. L’Empereur talon sa monture sous les acclamations et les applaudissements des domestiques, des palefreniers, des nobles, des bourgeois et du Gouverneur. La centaine de cavaliers quittèrent la cours du château pour former une colonne de deux chevaux de large dans les rues de la capitale. Les passants rassemblés s’écrièrent à la vue de l’Empereur, de ses commandants et de leurs soldats tout le long du chemin jusqu’à la campagne environnant. Ce n’est qu’entre les villages que les soldats trouvèrent le silence minimum pour discuter entre eux. Il en fut de même pour chaque village qu’ils rencontrèrent. Dès l’approche des maisons et des fermes, les voix s’élevaient joyeusement sur leur chemin, acclamant l’Empire, son Empereur et leur armée. Fidèle à son respect pour son peuple, Ryan forçait la colonne de cavaliers à ralentir pour parader en bonne et due forme. Leur route fut ainsi ralentie de nombreuses fois et ce n’est qu’au bout de 4 jours de voyage qu’ils franchirent enfin les grands lacs du royaume de Cristal. De là, la troupe se dirigea vers la rivière Mardall jusqu’à l’approche de la frontière zénoroise. Les villages furent nombreux sur leur routes, les ralentissant toujours un peu plus à chaque fois, mais l’avantage certain restait que les réserves alimentaires étaient bonifiés à chaque matin passé dans un village. Le dernier village sur la carte avant d’entrer dans le dernier royaume côtier ne leur offrait guère de réjouissance. La proximité des Ombres avaient réduit la population considérablement. La pauvreté de leur main d’œuvre se reflétait dans l’allure misérable des bâtiments. Un village qui ne parvenait plus à refléter la grandeur de l’Empire auquel il appartenait. C’était fort malheureux. L’Empereur se demanda à ce moment qu’elle serait l’état des territoires grugés par les Ombres. Quel lamentable héritage y aurait-il pour lui et ses hommes? Quel effort devraient-ils mettre pour rebâtir? Ryan arrêta ses soldats plus tôt ce jour-là. Il n’avait nulle envie de pénétrer sur les territoires dévastés durant la nuit. Il lui restait encore à tester la puissance de l’artefact que les dieux lui avaient confié. La troupe monta son camps à quelques milles de la frontière eurent une longue nuit pour reprendre leurs forces. Dans sa tente personnelle, l’Empereur avait rassemblé ses trois meneurs d’hommes. Patiemment, ils avaient convenus de leur stratégie pour les jours prochains. Tester la portée de l’artefact étaient primordiale, maintenant qu’ils se savaient dans les temps. Ils évaluèrent le temps que cela leur prendrait pour rejoindre la faille originelle. Il y avait 7 jours qu’ils avaient accostés à Argent. Normalement, si rien ne les bloquait, il leur faudrait 2 jours et une nuit pour franchir Zénor. La faille était cartographié à deux autres jours. Cela voulait dire qu’ils seraient 4 jours et 4 nuits au total sur le territoire ennemi avant de pouvoir atteindre le moindre but...
C'est donc 26 jours après l'activation de l'artefact que la petite armée put enfin voir au loin s'élever les sommets de la faille originale. Celle qui s'était formé sous les pieds des aventuriers il y a de cela 24ans maintenant. Les pans rocheux sous le sable du désert s'étaient déchirés pour laisser échapper ce qu'ils contenaient sous terre. Avec les ans, la roche s'était déplacée et créait désormais une forme presque pyramidale pour marquer l'entré de la faille. L'artefact porté par l'Empereur dégageait un champ d'énergie magique pur qui tenait les Ombres à distance. À très bonne distance. L'épée divine créait tout autour du groupe une barrière infranchissable pour les Ombres à la façon d'un bouclier magique qu'ils avaient associé à la lumière que l'épée dégageait. Si cela leur permettait d'avancer dans les territoires dévastés par les Ombres, cela ne les éliminaient pas comme ils auraient préférés. Ainsi le mystère restait entier. Que leur faudrait-il faire une fois à la faille? Des conversations se déroulaient entre chevaliers, sorciers et soldats, mais leur ton était bas permettant à la voix qui s'écria de se faire entendre par tous.
- Cavaliers à l'Ouest!
Une sorcière d'origine elfique remonta le groupe pour se rapproche des dirigeants qui menaient le groupe. Ses sens aiguisés par son sang et ses pouvoirs lui avaient permis de sentir l'approche d'une cinquante de personnes presque toutes d'essences magiques avant les autres. On ne les percevait pas encore à l'horizon. Elle informa l'Empereur et les chefs d'Ordres de leur nombre, de leur vitesse de progression et surtout de cette énergie divine qui les suivait eux aussi. Elle apparenta cette source d'énergie à celle qu'ils possédaient eux-même. La première supposition qui fut mentionné était que le groupe en approche avait eux même un artefact en leur possession. Qu'est-ce que cela voulait dire? Mais surtout était-ce la réponse à leur question? Fallait-il ce second artefact pour vaincre les Ombres? S'agissait-il d'une parfaite coïncidence à ce que les deux groupes se retrouvent ainsi au même moment aussi près de la faille? L'Empereur Ryan n'y croyait pas particulièrement. Quoi qu'il en soit, la présence de ce groupe dans le désert n'annonçait rien de bon. Des goblins verts. L'Empereur hâta le groupe à sa suite en talonnant sa jument blanche. L'Empire triompherait de cette guerre contre les Ombres. C'était leur victoire. Sa victoire. Ryan échangea un regard avec Thais et Janita qui chevauchaient pratiquement à sa hauteur.
« Vous savez ce que vous avez à faire, n'est-ce pas? »
Les commandantes hochèrent tous de la tête dans une union presque parfaite. Ils firent ralentir leur monture pour se mêler aux autres cavaliers. Lentement, leur ordres se répandirent parmi l'armée: "Ennemis à l'Ouest". Une nuance très significative pour les soldats. D'ailleurs la masse noire avait fait son apparition dans cette direction. Les deux groupes se dirigeaient vers le même endroit. C'était évidant. Il n'y avait rien d'autre dans cette partie du Désert. Les dés étaient jetés. L'affrontement aurait lieu. Mais pourquoi dans le désert, à cette endroit précis ? Si l'artéfact éloignait les Ombres à un lieue de distance, comment pourraient-ils vaincre les Ombres? Qu'avait-il à cette faille qui ait attiré deux armées ?
Pour Enkidiev:
L'enveloppe était apparue sur son bureau alors qu'elle était sortie de la pièce quelques instants pour questionner un chevalier qui se dirigeait vers le Hall. Les yeux de Lyzann n'avaient pas pu manquer l'objet en papier claire sur son bureau brun acajou dès son retour dans le bureau. Elle ne l'avait pas ignoré plus longtemps d'ailleurs. L'enveloppe contenait une brève note qui pourtant en disait long à la chef de l'Ordre. Elle la glissa dans sa poche de pantalon et quitta son bureau à nouveau pour se diriger vers la Tour des Mages. Elle traversa le portail magique et se dirigea vers le premier cardinal qu'elle ressentis sur son chemin. La Cardinale Alizée était dans une salle de classe. Ainsi seule, elle devait préparer un cour ou alors venait-il de prendre fin. Lyzann apparut dans le cadre de la porte le visage sérieux. Elle exigea à la cardinale de voir tous les cardinaux immédiatement. Le compte à rebours était entamé. La maitre-magicienne prévint ses confrères de les rejoindre à l'instant. Lorsqu'ils furent tous les cinq dans cette salle de classe y compris l'Immortel Caelìon, Alizée referma la porte après s'être assuré qu'aucun curieux n'étaient au alentour.
- L'empereur a ironiquement décidé de rendre visite à ses colonies avec ses chefs d'Ordre. Il est partie accompagné d'une centaine d'homme vers le Sud du continent. Mon informateur a aussi constaté qu'il a voyagé avec une grande malle de valeur. Il en porte son contenu constamment sur lui depuis qu'ils ont quitté Argent. Ce n'est pas un adon. Ils ont un artefact eux aussi.
«Peut-on vraiment en être sur ? »
- Les dieux n'ont pas voulu se prononcer à ce propos. Parandar a réitéré leur neutralité bien que notre artefact proviennent bel et bien de leur monde.
- Nous sommes de nouveau seuls. Votre informateur, Lyzann, est-il vraiment sur ?
- Il n'aurait aucun avantage à me mentir. S'ils sont partie aujourd'hui, ils auront une route de minimum 7 jours à faire s'ils ne s'arrêtent pratiquement pas. Ils nous en prendra 5 pour rejoindre la faille. Il faut être partie d'Émeraude dans deux jours maximum.
« Et être là en même temps ? Vous reconnaissez donc la possibilité qu'il faille les deux artefacts? »
-Pas vous? Vos dieux manquent d'originalité. Ils nous ont déjà fait ce coup. C'est donc une théorie tout à fait plausible.
Un silence entendu suivirent cette échange. Les cardinaux et la chef de l'Ordre était donc d'accord sur l'urgence de la situation. Ils ne pouvaient risquer qu'Irianeth malmène leur possible artefact. L'immortel Caelìon leur annonça tout de suite qu'il respecterait la volonté de Parandar en restant neutre dans ce possible affront. Il se dématérialisa pour les laisser gérer eux-même ce voyage vers le Désert. Les cardinaux Alizée, Cameron et Faith se retrouvèrent donc seuls avec la chef Lyzann.
- Je vais réduire les patrouilles aux frontières de Diamant pour gagner en effectif à Émeraude. Si les chevaliers partent dans la journée, ils seront au château à temps. Je fais partir les écuyers tout de suite pour les remplacer. Vous joindrez- vous à moi?
« Nous ne pouvons imposer à nos membres de participer à des conflits. Toutefois, nous ferons appel à des volontaires. Cardinaux, je propose d'offrir à nos jeunes Disciples et Apprentis d'expérimenter d'eux-même. Offrons leur la chance de suivre les écuyers d'Émeraude vers Diamant et Turquoise. Ils seront plus en mesure par la suite de choisir s'ils veulent être actif ou non une fois Mage ou Archimage. »
- J'approuve l'idée. Chevalier Lyzann, nous serons des vôtres.
- Bien. Nous partons demain soir au couvert de la nuit pour progresser plus vite et attiré moins l'intérêt. Je veux éviter les curieux.
Lorsqu'ils furent tous d'accord sur les circonstances de la mission, ils se séparèrent pour entamer les préparatif. Les cardinaux informèrent de leur coté les mages et Archimages, mais aussi les Apprentis et les Disciples. Ils les mirent au courant des risques et formèrent ainsi des groupes de volontaires. Un des groupes partiraient la journée même avec les écuyers d'Émeraude pour Diamant. L'autres quitterait le lendemain avec les Chevaliers d'Émeraude pour le Désert. Au château d'Émeraude, Lyzann fut plus ferme. Elle ordonna aux écuyères de préparer leur bagage pour Diamant. Cela leur permettrait de prouver que leur formation achevait et qu'elles étaient prêtes. Leur faible nombre par contre empêchait Lyzann de déplacer beaucoup de troupes de Diamant. À moins de les faire diriger des soldats. Plus les volontaires de la Tour... Elles s'en sortiraient à trois. Oui. Lyzann prévint ses chevaliers à Diamant de rentrer et fit préparer un groupe de soldats pour compléter son expédition de surveillance. À la fin de l'après-midi, le groupe partis alors que les chevaliers à Diamant confirmaient à leur chef être en route pour la frontière d'Émeraude.
Durant la journée, l'écurie était en effervescence. On préparait une cinquantaine de montures plus des chevaux de bagage. Les cuisines aussi préparaient les vivres nécessaires. Dans le Hall des chevaliers, on venaient et allaient pour rassembler leur bagages. Lyzann avait conseillé à ses chevaliers de ne revêtir leur armure qu'à Fal pour ne pas se fatiguer en chemin. D'ailleurs, avoir sur soi ou dans ses bagages son armure, cela n'enlevait pas son poids sur leur destriers. Ils devaient donc être bref sur le reste de leur avoirs. Les cavaliers de Diamant arrivèrent seulement le lendemain matin, retardant le plan initial. Lyzann aurait du en être contrarié, mais cela permis à son informateur de la rassurer. Le voyage de l'Empereur Ryan vers le désert était lent. Cela leur permettrait d'en faire autant et d'éviter de s'épuiser. Tous les chevaliers et soldats se réunirent dans le Hall des chevaliers pour prendre un dernier repas avant le départ. Si Lyzann estimait leur trajet duré cinq jours, elle ne pouvait prévoir le temps qu'ils resteraient dans le désert tout comme la lenteur de leur retour. Lorsque le groupe quitta enfin le château d'Émeraude peu avant le zénith du soleil, il parut fort étrange à la chef de guider la colonne de combattants. Il y avait bien longtemps qu'ils n'étaient pas partis ainsi livrer bataille. À son dos, elle avait accroché le bouclier reçu des Dieux. La lumière qu'il dégageait avait été réduite en le couvrant d'un tissu. Le poids de l'artefact était considérable ce qui avait obligé les cardinaux à trouver un sortilège pour l'alléger. Heureusement, cela avait fonctionner. L'artefact ne pesait désormais plus grand chose.
Le groupe atteignit Turquoise avec du retard. Les cavaliers moins expérimentés s'épuisaient plus rapidement les obligeant à arrêter plus souvent. Ils ne pouvaient se permettre d'arriver dans le désert affaiblis. Se fut donc au 7ème jour qu'ils purent voir le sable du désert. Heureusement, ils n'étaient plus qu'à quelques heures de la faille. Ils progressèrent donc en territoire ennemis. Lyzann avait délivrer l'artefact de son recouvrement et émanait de sa lumière. Les ombres l'avaient fuis tel que promis. Le groupe en pénétrant dans le désert put constater que le bouclier créait une zone d'un lieue de diamètre tout autour de son porteur. Ainsi, Lyzann se plaça au centre du groupe pour assurer une protection au plus lent comme au plus rapide cavalier. Se fut au bout de plusieurs heures qu'ils furent prévenu d'une énergie similaire à celle du bouclier. Irianeth était au rendez-vous. La faille serait témoin de leur rencontre. Les cardinaux rappelèrent aux autres de la possibilité que le deuxième artefact soit de mise pour vaincre les Ombres. Sa protection et possiblement son obtention allait être importante. Pour l'instant toutefois, ils n'avaient aucune idée de ce qu'ils leur faudrait faire pour vaincre les Ombres... Après tout, ne les tenaient-ils pas à distance depuis le début de la journée...? Comment donc leur livrer bataille?
Pour les deux groupes:
Les deux groupes progressaient en direction de la faille et bientôt leur rencontre fut imminente. Les deux artefacts ne semblèrent pas affecté par la présence de l'autre. Aucune Ombre n'était en vu et la faille n'était qu'une déchirure dans le sol. Il n'y avait ici que des combattants. Étrange...
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Sveter
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Plus sur le personnage Âge: Éternel Race: Céleste
Invité
Dim 16 Oct 2016, 16:20
Aujourd’hui, une belle tension animait la Forteresse. 100 hommes et femmes allaient partir en mission dans le Désert. Cela semblait bien banal sur le coup, mais Izékielle devait avouer avoir une certaine hâte, puisque cela concernait bien entendu les Ombres ainsi que cet artefact que l’Empire avait eu suite à une mésaventure dans une grotte dans la Forêt Noire. Cet artefact était une épée. Ironique pour elle et peut-être pour certain, elle fut tout à fait enchanté d’apprendre que cet artefact divin c’était finalement activé et non par ses supérieurs. Non. C’était durant la nuit alors qu’elle travaillait sur une potion qu’une énergie différente se fit sentir dans les murs de la Forteresse. Sensible, elle envoya son petit compagnon en reconnaissance et celui-ci lui montra donc ce qu’il voyait de ses quatre pairs d’yeux.
Cadeau des Dieux, ou plutôt, d’un Dieu, cela était un signe qu’ils avaient enfin la chance de vaincre cette menace qui pendait sur l’Empire depuis des années. Elle, elle ne voyait pas réellement les Ombres comme une menace. Elle aimait même cette profonde noirceur qu’elles dégageaient, mais elle leur en voulait particulièrement pour d’autres raisons. Notamment le fait que leurs apparitions avaient fortement déranger son père qui avait souffert des dégâts de celle-ci dans son domaine, les mortels l’ayant même accuser d’être leur créateur. Il avait perdu le peu de prière qu’il avait, sans compter la mort de monstres qui avaient affecté l’énergie de leur créateur – Et la sienne par la même occasion- Qu’elle bande d’incultes. C’était pour elle, totalement inadmissible. Elle avait bien voulu questionner son père sur le sujet, mais celui-ci était resté très vague et Sehnsuch n’avait pas plus d’informations sur le sujet. Bien que certain auraient vue d’un mauvais œil ce silence, Izékielle comprenait qu’il avait sans aucun doute ordre direct de ne rien dire et de ne pas intervenir. Ce genre d’Ordre ne pouvait être respecté de son père que venant d’une seule et unique personne : Parandar. Izékielle savait lire entre les lignes. Elle n’était pas dupe. Elle avait donc bien rapidement cessé de questionner son père, mais lui demanda une dernière chose, la phrase gravé sur l’artefact, puisqu’elle ne la connaissait pas, pas encore.
«L'Ombre mourra là où elle a vu le jour la première fois. Ma lame pourfendra l'ennemi, jusqu'à l'équinox passé.»
Et elle avait bien entendu passé toute la nuit à réfléchir sur la signification de ces paroles, tout comme aux non-dits de Behemoth. Pour elle, selon ce qu’elle savait de l’histoire des Ombres, il n’y avait aucun doute et elle ne devrait pas, techniquement, tardé à en entendre parler et ce ne fut pas bien long, dès le lendemain, elle fut, tout comme d’autres convoqué à une réunion de la plus haute importance. Sorciers et Chevaliers étaient au rendez-vous, sans compte bien entendu, les Chefs respectifs de chaque Ordre.
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Cela faisait maintenant quinze jours que les effectifs, d’ont elle, avait été convoqué afin de participer à cette mission sur le continent vert. Elle put voir l’artefact de ses propres yeux et dû avouer qu’il était répugnant. Mise à part la magnifique épée en soit sertis de pierres précieuses, sa forte luminosité la dérangeait au point où elle avait élevé son bouclier des ténèbres rien que pour empêcher le plus possible son éclat de lui piquer les yeux. On l’avait d’ailleurs questionné à propos de l’objet, après tout, son lien avec le Dieux des Monstres et des Ténèbres n’étais pas vraiment un secret et peut-être que celui-ci aurait offert à sa fille des informations encore inconnus à ce jour par l’Empire, ce qui n’étais pas le cas. Mise à pas avoir soulevée la théorie qu’ils n’étaient peut-être pas les seul à bénéficier d’une telle arme, comme certains autres, elle n’avait rien apporté de plus. Ah oui, elle avait mentionné qu’elle considérait sans doute Parandar à l’origine de ce cadeau. Étais-ce déjà une théorie? Personne ne lui avait répondu. Les Chefs c’étaient contenter de s’observer mutuellement, puis, de remercier la Sorcière qui n’apprécia pas le fait d’être mise à part de leur débat, surtout si elle avait apporté quelque chose de nouveau à tout ceci, mais elle avait plusieurs tours dans son sac. Faisant donc une révérence gracieuse, mais exagérée, elle tourna prestement les talons, non sans laissé sous-entendre de par sa façon de quitter qu’elle n’était pas de très bonne humeur d’être ainsi mise de côté. À vrai dire, elle avait légèrement eu des doutes sur le fait que l’Empereur la voudrait dans les parages, sachant le caractère plutôt instable de la Sorcière, mais elle ne voulait pas raté ça pour tout l’or du monde. Elle espérait bien pouvoir parcourir Enkidiev. Si cette magie était si palpable et si cette théorie sur Parandar était vrai, alors elle était persuadé que, par cette maladive obsession d’équilibre, il avait offert quelque chose de similaire aux verts et cette idée d’une possible altercation parmi les Ombres de surcroit, la forçait à être sage d’ici le départ. Elle ne voulait surtout pas qu’on finisse par l’éliminé du jeu.
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Ses effets pour le voyage étaient fins prêt depuis la veille. Elle ne traînait pas grand-chose car elle voulait voyager léger, même si elle avait un destrier qui l’attendais sur le continent vert. Pas la peine de se fatiguer inutilement à voler pour suivre un cortège en plein soleil. Elle voulait garder toute l’énergie possible puisqu’elle allait dans un endroit ou absorbé l’énergie vitale des végétaux n’étais pas trop possible et s’en prendre à ses alliés risquait d’être mal vue en présence de l’Empereur, quoi que... Elle enfila une robe sobre et légère accompagné d’un châle et donna les dernières indications à son apprentie avant de quitté ses appartements. En vue de l’attribution qui approchait dans quelques temps, elle jugeait Smile prête à être seule et à prouver ses capacités. C’est pourquoi la Sorcière l’avait mentionné pour surveiller les frontières en remplacement de Sorciers participant à la mission du Désert si le besoin se faisait sentir. Elle fut surprise d’apprendre que Hel et Hyllïna ne seraient pas de la partie, mais qu’il avait plutôt laissé leurs sous-Chef faire le voyage soit Thaïs et Janita. Elle aurait pu croire à une mission suicide si cela n’aurait pas été de la présence de Ryan parmi eux.
Lorsqu’il fut le temps d’embarquer sur les bateaux, Izékielle n’eut pas de mal à prendre n’importe lequel, sauf celui de l’Empereur. De toute façon, la moitié des participants se battaient presque pour avoir la même embarcation que lui. C’était pathétique. Moins elle restait dans ces environs, moins il pensait à elle ainsi qu’à ce qu’elle n’avait pas accomplie pour lui, ou plutôt refusé de faire. De toute façon, à le voir allé, il semblait obnubilé par sa propre personne. C’était à ce demandé s’il songeait réellement aux Ombres, à l’artefact ou au Désert. De loin, la jeune Sorcière l’observait avec une certaine forme de dégoût. Et dire que lorsqu’elle était apprentie elle c’était mollement écrasé devant lui. Toute cette force et cette prestance n’avait donc été que mascarade? Le pouvoir de l’Empereur était fort, mais il n’avait plus d’emprise sur elle. Sans doute que sa colère envers lui depuis leur dernière rencontre ne c’était pas atténué. Non, aucunement. Izékielle était mortellement rancunière.
Alors qu’elle réfléchissait à tout ceci en s’installant dans une cabine, s’entend le bateau quitté les côtes d’Irianeth, elle sentie une énergie familière s’approcher. Un bref sourire parcouru ses lèvres et la Sorcière se retourna vers sa seule allié sur Irianeth pour le moment : Sehnsuch. La jeune demi-pardusse avait décidé d’être aussi de la mission. Ce serait pratique, car elles partageaient un pouvoir commun, celui des ténèbres.
-Tu laisse Kronos sur Irianeth alors.
Fit-elle en s’approchant de la Prêtresse de son père, pour repoussé délicatement la chevelure ébène de celle-ci afin de mieux voir son visage. Izékielle faisait rarement preuve de délicatesse volontaire, mais avec Sehnsuch, c’était différent. La jeune Seccyeth avait su percé une partie de cette carapace sur son cœur. Elle ne pouvait pas dire qu’elle l’aimait, mais elle appréciait sa présence. Bien que son caractère fût trop doux à son avis, elle comprenait doucement à mesure qu’elle la côtoyait pourquoi son père l’avait choisi. Elle était sombre, mais elle avait ce qu’Izékielle n’aurait jamais : Un trop grand cœur.
**Oh tu sais, il n’avait pas envie non plus de faire partie de cette expédition, tu sais comment il déteste tout ce qui à deux jambes.**
La Sorcière acquiesça. Elle aimait bien ce Dragon. Il avait si mauvais caractère et sa haine envers la race humaine n’avait rien de plus compréhensible pour la Sorcière. Izékielle invita bien entendu son amie à partager la cabine avec elle. Pour cette mission, elle aurait une alliée et elle savait que cela ne ferait pas de tort, car tout pourrais arriver une fois la frontière du Désert franchie.
****
Argent. Enfin. Izékielle n’avait jamais particulièrement apprécié les traversés en navire. Heureusement, cette fois, elle l’avait fait en bonne compagnie. Les deux jeunes femmes n’avaient quitté leur cabine que très rarement en toute cette traversé. Izékielle préférait ignorer tout le monde et Sehnsuch avait tout simplement le mal de la populace. Elles avait passé le plus clair de leur temps à discuter sur diverses théories concernant les artefacts et la Seccyeth lui avait finalement ouvertement parler de sa mésaventure avec les Ombres et l’origine de sa cicatrice à la gorge. Ceci expliquait bien pourquoi elle avait voulu participer à cette expédition. Izékielle était bien curieuse de savoir si la jeune demi-pardusse serait en mesure de ressentir l’approche des Ombres plus fortement que la majorité.
Une fois sortie sur le pont pour mettre pied à terre, l’acclamation de la populace d’Argent était assourdissante. La Sorcière fut encore une fois bien heureuse de ne pas être sur le bateau de l’Empereur, car celui-ci mis du temps à accosté comparé aux autres. Le convoi fut invité au Château d’Argent pour la nuit, afin de participer aussi à un banquet. Ce n’était pas trop de refus pour la Sorcière qui aimait bien avoir ce genre de petite attention. Évidemment, dès le lendemain, tout le monde était prêt pour le grand départ vers le Désert. Izékielle était plutôt de bonne humeur, ce qui était un peu inquiétant à voir. Pourquoi serait-elle de mauvaise humeur? Ils allaient droit devant cette faille qu’elle n’avait jamais vue, droit dans le Désert, droit vers les Ombres. Elle vivrait cet évènement marquant pour l’Empire et elle comptait laisser sa marque elle aussi.
Sur sa monture, la Sorcière regardait de haut les villageois alors que le convoi avait traversé plusieurs villages qui les acclamaient tous sans cesse, mais plus ils approchaient du Désert, moins les villages se faisaient nombreux et devenaient plus délabrés et sombre. Voilà ce qui était merveilleux. Un bref sourire aux lèvres, elle laissa de côté sa compagne de voyage et força sa monture à s’avancer un peu plus rapidement pour s’arrêter à la hauteur d’un Chevalier. C’était bien évident qu’il allait y participer. Danaël.
-Alors, elle est jolie cette épée, non? Un peu trop lumineuse à mon goût. Tu la veux?
Sur ses mots, elle lui offrit un sourire charmeur teinté d’arrogance et laissa sa monture ralentir la cadence pour retourner là où elle était plus tôt, soit, un peu plus derrière pour revenir aux côtés de Sehnsuch. Danaël était amusant. Elle était en fait, heureuse de le voir participer à la mission, elle était persuadé que cela serait divertissant. Elle pourrait aussi le voir dans l’embarras, c’était surtout ce qu’elle souhaitait. Une fois revenue à la hauteur de Sehnsuch, celle-ci la questionna sur ce qu’elle avait pu dire au Chevalier, puisqu’il ne semblait pas très heureux de l’intervention de la Sorcière. La Seccyeth quant à elle lui mentionna qu’elle l’avait déjà vue il y à quelques années, lorsqu’ils avaient trouvé l’artéfact. Ah oui? Izékielle ne la savait pas celle-là, elle demanda bien entendu tous les détails concernant cet évènement à son amie.
****
Après de longs jours de route, elle était enfin là. Elle se dessinait comme une déchirure sur un paysage doré. L’énorme faille était impossible à manquer. Izékielle ne souffrait heureusement pas de la chaleur comparé à certains. Grace à ses ailles, elle pouvait se faire de l’ombre. Sa peau pâle aurait facilement rougis si elle ne l’avait pas recouverte de son châle qu’elle portait sur ses épaules et de son grand chapeau sur la tête. Il ne ventait pas. Le Désert était silencieux et calme. Seuls les murmures des Chevaliers et Sorciers restait présent comme un léger bourdonnement tout autour alors que toutes sortes de discutions faisaient place. Les seuls intéressant la Sorcière avaient bien entendu un lien de prêt ou de loin avec leur mission présente.
Elle pouvait sentir les Ombres, mais elles se tenaient à distance grâce à l’artefact que portait l’Empereur. Heureusement, car ils n’auraient pas fait long feu. Grace à ses ailles, elle avait un excellent moyen de fuir si les choses venaient à s’envenimer, mais elle était confiante. Elle n’avait pas peur. Elle n’avait jamais peur, de toute façon. Sehnsuch quant à elle semblait plus inquiète. La pauvre, elle pouvait bien la comprendre. Son expérience avec les Ombres n’avait pas été des plus charmantes, il fallait l’avouer, mais il ne lui arriverait rien. Izékielle la protègerais.
Vermeille, le corbeau monstrueux de la Seccyeth s’approcha telle une boule noire dans le ciel du Désert pour se poser sur sa maîtresse. Izékielle n’avait même pas remarqué que Sehnsuch n’étais plus trop présente depuis les quelques dernières minutes qui c’étaient écoulée. C’était plutôt pratique d’avoir un volatile du genre qui pouvait faire la vigile pour eux, même si la majorité utilisaient leurs sens magique, sans compter quelques aventureux qui se tenaient à la limite même de la protection de l’artéfact afin de faire le gai. Sehnsuch avait capté à travers les yeux de Vermeille la présence plus à l’Ouest et allait la mentionner, avec sa petite voix timide, mais elle fut devancer par une Elfe. Izékielle regarda celle-ci d’un regard noir, puis jeta un bref regard vers la Seccyeth en guise de remontrance. Sehnsuch devait vraiment apprendre à être moins timide, mais bon, elle avait pour l’heure plus important à faire que lui faire la morale. Instantanément, tout le monde ou presque tournèrent leurs tête en cette direction. La majorité étalèrent leurs sens magiques afin de capté eux aussi cette proximité. Évidemment, ils étaient bien assez loin pour ne pas arriver à les voir à l’œil nue à travers les Dunes, mais, Izékielle n’arriva pas à les sentir malgré son effort. Son pouvoir de sondage du territoire n’était pas des plus affuté. C’était au moins une bonne chose. Ils étaient loin.
Ainsi donc, ceux-ci semblaient aussi détenir un artefact, la Sorcière s’en réjoui bien entendu. Sa seule et unique idée fut alors de la leur dérobée, mais, celui-ci devait être très jalousement protégé, tout comme le leur. La confrontation serait donc inévitable. Izékielle trépida quelques secondes sur son cheval avant de reprendre contenance. Bien que personne ne puisse remarquer son excitation, la seule chose qui la trahit réellement fut le sourire carnassier qui traversa ses lèvres alors que dès lors elle choisit de rester bien en garde. Sehnsuch quant à elle ne semblait pas partager cette bonne humeur, son visage c’étant plutôt assombris et la Sorcière sentie en elle la même précaution qu’elle venait de prendre.
-Oh aller, ça va être amusant. Je te le promet.
**Parle pour toi. Tu adore ce genre de chose. J’aurais préféré qu’on n’ait qu’à gérer les Ombres. Les confrontations très peu pour moi. Je suis une Seccyeth, je combats sur le dos de mon Dragon, pas d’un cheval.**
Izékielle se contenta de rouler les yeux en l’air.
**[Sehnsuch] Aller, je sais très bien que Kronos est là. Tu peux le faire aux autres, mais pas à moi.**
Sur ces mots, la jeune Seccyeth eut un bref sourire. En effet, Kronos était là, bien, bien haut dans le ciel. Si haut, qu’il était impossible de le ressentir et encore moins de le voir pour quiconque. De toute façon, tout le monde était bien plus occuper à repérer les Ombres ou les être magiques en approche à l’Ouest et à recevoir les ordres de leurs supérieurs.
Izékielle choisi de prendre un peu les devants, sans nécessairement ce mettre en première ligne. Elle n’était pas dupe. Elle laisserait cela aux Chevaliers et aux soldats. La majorité de ses pouvoirs fonctionnaient mieux à distance. Elle allât non loin de l’Empereur tout en battant une ou deux fois des ailles afin de bien placer ses armes et lui fit savoir son intérêt de voler l'artefact des verts. Elle ne comptait pas surveiller les arrières de Ryan, elle laissait ce boulots aux sous-chefs, elle ne voulait simplement rien manquer de cette magnifique partie alors que les pions se mettaient en place. Elle ne pouvait s’enlever ce sourire carnassier des lèvres alors qu'elle caressait doucement sa faux.
Sehnsuch quant à elle préféra garder sa position plus en retrait, laissant au fur et à mesure les autres cavaliers passé devant elle afin de rester derrière. Pas question pour elle de ce laissé coincé dans la mêler si le tout explosait. Elle resterait en dernière ligne et garderait un oeil sur l'artefact de l'Empire. Pas question qu'ils le perdent. Elle avait failli périr lorsqu'ils l'avaient récupéré et il était hors de questions que tout ceci ait servis a rien. Elle ouvrit le sac en bandoulière qu’elle traînait sur elle et détacha l’une des ganses qui retenaient sa longue épée courbée sur son cheval, une ada. Elle espérait ne pas avoir à l'utilisé, du moins, pas tout de suite.
Hors Jeux:
Les rouges: Vous pouvez interagir avec mes personnages. Izékielle ou Sehnsuch ou les deux. J'ai mis une brève description d'où se trouve chacune d'elles pour vous aider et si vous avez la flemme de lire mon post en entier. Les Verts: Mourrez. hahaha si vous avez envie de vous frottez à l'une d'elle, ça me fera grand plaisir! S'il y à de l'action, vous pouvez dire qu'Izékielle viens foutre le bordel, mais si vous la faite interagir avec votre perso, j'aimerais bien que vous m'avisiez avant question que je vous dise au moins de qu'elle façon elle tente de vous tuer *sort*.
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Lun 17 Oct 2016, 16:29
Xerkh revenait d’un entraînement avec Aether lorsqu’un garde de la Forteresse l’attendait sur le porche de sa maison. Celui-ci se retourna vers eux d’un air un peu surpris alors qu’ils sortaient de la forêt. Le duo ne seyant pas gêner pour faire du bruit et annoncer leur présence à l’intrus, même si techniquement ça en était pas un. Xerkh garda pour lui un grognement intérieur. Il détestait quand les gens venaient comme ça chez lui. Le garde venait visiblement juste de frapper et n’avait pas encore eu la chance de réalisé qu’il n’y avait personne. Il descendit les quelques escaliers, puis fit les quelques pas qui le séparait du Chevalier et de son Écuyère en approche afin de lui tendre une missive où il put rapidement reconnaître le saut et l’odeur sur celle-ci. Hyllïna. Fronçant les sourcils, Xerkh se désintéressa totalement de l’homme qui comprit qu’il avait eu son congé et quitta les lieux. Il jeta aussi un bref regard à Aether, signe qu’elle pouvait disposer puisque cela ne la concernait pas à moins qu’il en décide autrement. Une fois seul, il ouvrit la lettre pour la lire et comprit qu’il était affecté à une mission considéré comme la plus haute importance. Cela n’avait rien à voir avec ce qu’il avait fait depuis les dernières années. Ils avaient besoin de 100 têtes pour escorter l’Empereur et l’artefact vers le Désert afin de potentiellement détruire les Ombres. Ah bon?
Il fut un peu surpris. Il avait déjà entendu parler de cet artefact, surtout de la part d’Amélia qui s’intéressaient beaucoup à ce genre de chose, sans compter qu’elle avait fait partie du groupe qui l’avait découvert ici même, dans une grotte sortie de nulle part dans la Forêt Noire. Grotte qu’il n’avait jamais vue, ni jamais croisé avant ni après. C’était le genre de truc qu’il détestait. Les choses trop magiques lui échappaient et cela lui avait toujours donné froid dans le dos. Il ne savait rien d’autre pour le moment. Il se demandait bien pourquoi Hyllïna ne l’avait pas directement contacté par télépathie pour le convoquer à la Forteresse pour un briefing avec les autres sélectionner dans la première vague plutôt que de le faire avec une missive. Ça sonnait le gros projet et la crainte que quoi que quelque chose soit intercepté. Cela lui rappela indéniablement cette mission à Zénor alors qu’il n’était qu’un Écuyer. Il avait fait face à ces créatures sans âmes – Ainsi qu’à son instinct – Pour la première fois et il n’en gardait pas nécessairement un souvenir très agréable lui qui pourtant aimait l’action. Une chose était sûre au moins, il avait eu une expérience avec ces Ombres et c’était sans doute principalement pour cela qu’il faisait partie de la première vague sélectionner. Il faisait confiance à son ancien Maître et le choix de celle-ci – Car il doutait fort que Janita ai acquiescé – de le prendre dans l’équipe.
Bref, comme il en avait une brève idée, cette vielle chose, soit une épée que leur avait donnée une Déesse, la Déesse Sakura avait décidé de se mettre à briller la veille. Lui, il n’avait rien noté de différent. Il fallait dire qu’il n’était jamais à la Forteresse, mais certains qui y habitait indiquèrent comprendre d’où ils avaient ressenti cette nouvelle énergie magique. Xerkh avait pu voir cette épée. De loin. Il ne ressentait pas cette fascination envers elle, ni cette envie de vouloir la toucher et la déchiffré. Selon lui, c’était le genre d’objet qui attirait des ennuis. Même si techniquement, presque tout le monde voyait celle-ci comme la salvation sur la misère du monde qu’imposaient les Ombres. Il était vrai que l’idée de détruire ces choses lui semblait pertinente. Elles étaient un fléau. Il ne savait pas de qui, ou de quoi et cela n’avait aucune importance pour lui, car il savait qu’elles semaient la souffrance et la mort depuis trop longtemps et il fallait les éliminer. Si l’Empire avait trouvé un moyen de le faire, alors il voulait bien participer à cette mission et offrir son support. Non seulement l’Empire en avait souffert, mais surtout les Berserks dans les Territoires Inconnus. Donc bien plus pertinemment, les siens. Les Ombres étaient la raison qui avait placé Vayrinn sur sa route ce qui lui avait permis de découvrir ses origines, mais elles avaient fait énormément de mal. Les Berserks faisaient partie de ceux qui avaient été réduit, frapper et forcé de se déplacer pour survivre à ce fléau, tout comme depuis les années des centaines de villages, rendant même des Royaumes complètement inhabitable. Moins il y avait d’espace et plus la tension montait entre les Royaumes environnant. C’était un fait.
Quinze jours pour se préparer à un départ de mission c’était pénible pour lui. Il préférait être avisé la veille ou quelques jours avant. Quinze jours, cela ne faisait que le faire tourner en rond. Plus la date n’avançait et plus le Berserker en lui espérait bien que cette attente en vaille la chandelle. Amélia était déjà sur le continent vert en mission, mais elle rejoindrait le convoi à Argent puisqu’évidement, elle ne passerait pas à côté de cette opportunité. Hanaë quant à elle avait choisi de rester sur Pikay afin de remplacer certains Sorciers manquant si le besoin se laissait sentir, sans compter ses obligations. Elle c’était bien entendu proposée pour veiller sur Miya et Aether durant l’absence des deux Chevaliers. Cela le rassurait. Il n’avait pas eu trop envie de devoir surveiller les arrières d’Amélia et d’Hanaë et il avait encore moins envie de laissé ses filles à n’importe qui, quoi qu’il aurait de loin opté pour son Écuyère avec laquelle ses filles s’entendaient bien. Quant aux deux belles, savait bien qu’elles savaient se débrouillé seules, mais c’était plus fort que lui. S’ils risquaient de s’engagé sur un terrain dangereux, automatiquement son instinct ce mettait en mode protection. Parfois même bien avant de garder le focus sur une mission. Il n’en avait cure. Il fonctionnait tout simplement par priorité et l’Ordre n’en était pas une face à ceux qu’il aimait. Ce qui lui avait valu quelques rencontres avec sa chef depuis les dernières années. Surtout depuis sont soit disant dérapage à Shola dont il n’avait aucune honte. Sa vision des choses était différente et elle ne ce calquerais jamais à celle de l’Empire. Il pouvait comprendre, il pouvait faire des compromis, mais il ne pouvait pas changer. S’il ne l’avait jamais fait durant son apprentissage et ce, malgré tous ses efforts, cela n’arriverait certainement pas du jour au lendemain, maintenant.
****
Enfin en ce jour de départ, Xerkh salua Miya, Auriane, Hanaë et Aether avant de se rendre au navire qui le conduirait avec les autres au port d’Argent. Plus tôt, il avait eu droit à deux comportements bien différents les uns des autres. Ont le réveilla dans un chaos de cris et de gaufres dans les airs et dans le lit, alors que Miya et Auriane avait voulu lui faire la surprise. Puis, il avait eu à faire à la mine boudeuse de son Écuyère qui bouillait de ne pas pouvoir être de la partie et que Xerkh au lieu de donner son nom pour un support pour des rondes sur le continent vert, c’était contenté de s’entêter à la garder sur Irianeth. Il n’avait pas non plus succombé aux pleurnicheries de celle-ci afin d’insister pour qu’il l’amène. Il comprenait très bien les raisons qui suggéraient aux Maîtres de ne pas amener leurs Écuyers ou Apprentis. C’était ainsi et elle devrait s’y faire. Elle finirait bien par comprendre. Du moins il l’espérait. Aether était intelligente. Elle ne lui en voudrait pas éternellement.
Les bateaux quittèrent donc le port et le voyage se fit sans encombre. Dans son Navire se trouvait une grande majorité des soldats affectés ainsi que des volontaires et quelques Chevaliers. Xerkh aurait pu être d’humeur festive s’il n’aurait pas appris une fois embarqué que le fait qu’il n’avait pas vue ni ressentit Hyllïna était qu’elle ne venait pas. Cela voulait donc dire que Janita était à leur tête. Instantanément, il bouilla. De un, ont lui avait omis volontairement cette information, de deux, il n’avait vraiment pas envie de travaillé avec elle et il comprit d’avantage l’importance de la mission puisque jamais depuis l’incident des attributions, Hyllïna ne les avaient placé dans une même mission, ni une même pièce de crainte que l’un ou l’autre n’explose. C’était un peu stupide, puisqu’au tout début il aurait sans doute été plus calme, mais cette séparation forcé ainsi que le fait que Janita semblait s’y plaire ne fit qu’amplifier ce problème entre les deux protagonistes. Sans compter le fait que la sous-chef tentait souvent d’interférer dans les choix de Xerkh et Hanaë quand à Auriane. Il savait bien que ce n’étais pas pour mal faire, mais cela l’irritait au plus haut point. Pour elle, il semblait qu’il ne serait jamais à la hauteur d’Hanaë, ni de sa fille, ni d’Amélia non plus. Pourquoi pas des Chevaliers aussi. Dans le fond, ce qui le dérangeait le plus, c’était qu’avant, elle l’avait aimé, lui et que maintenant qu’il était un homme, elle le détestait. Cette envie de tout quitté le repris de nouveau, mais sa tombais mal, il était coincé sur une flotte vers Argent. Au moins, ils n’étaient pas dans la même embarcation. Valait mieux garder son esprit le plus neutre et vide possible, pas besoin d’alimenté l’appétit du Berserker. Il savait bien ce que cela finissait par donner et personne, ni lui n’en avait envie.
Une fois arrivé au port, le bateau fut à peine accosté que Xerkh avait son sac sur le dos et s’empressa de sauté agilement du bateau jusqu’à une roche au lieu d’attendre en file comme les autres pour descendre du petit pont sous les acclamations de la foule. Il marchait donc en direction de la tête blanche qu’il avait entrevue un peu plus en retrait alors qu’il évitait agilement les personnes sur son chemin – Qui pour la majorité se tassait bien hâtivement devant son air menaçant alors qu’au fond il était heureux-. Son odeur lui indiquant la route à prendre, mais dépassant la majorité, il ne pouvait pas la perdre de vue. Le regard plongé dans le sien, il s’approcha d’elle sans se soucier de ce qui l’entourait pour l’embrasser tendrement tout en plaçant ses mains sur ses hanches alors qu’elles glissèrent vers le fessier de celle-ci. D’une petite tape, elle le rappela à l’ordre et il se contenta de poussé un bref grognement non sans un air à demi suppliant, à demi carnassier. Cela faisait après tout presque deux mois qu’ils ne c’étaient pas vue.
Comme il se doutait bien lorsqu’il avait appris pour le banquet au Château d’Argent, Amélia comptais sans aucun doute y aller en espérant avoir d’avantages d’informations sur la mission en cours alors hors de question de passé du temps en amoureux un peu avant la mission. Dommage. Il aurait eu envie de l’avoir pour lui tout seul ce soir, mais cela attendra. La seule chose qui convint le Berserker de participer à cet évènement fut bien entendu la présence abondante de nourriture. Quoi de mieux avant une longue marche, lente, lente marche. Il n’était pas resté bien longtemps à cette soirée et malgré sa discrétion, sa carrure n’étais pas passé inaperçue. Une fois l’estomac bien remplis… Il avait choisi de quitté en douce le Château sans avisé personne et aller se monter un petit campement pour la nuit à la lisière de la forêt où était venu le rejoindre Amélia quelques heures plus tard.
****
Le lendemain matin, tout était prêt pour le grand départ. Xerkh arriva au lieu de rassemblement quelques minutes à peine avant le grand discours de l’Empereur sous forme Berserker. Il avait chassé avant d’arriver sur les lieux et avait donc l’estomac bien plein pour la route. Il ne comptait pas faire la route à pied et encore moins sur le dos d’un cheval. Cela n’aurait tout simplement pas fonctionné. Cela lui évitais aussi de briller par le manque de son port d’armure qu’il avait laissé dans une armoire à la Forteresse et qu’il n’avait d’ailleurs, jamais porté. Une fois le discours de Ryan terminé, ils pouvaient enfin quitté sous les acclamations de la foule. Cela lui bourdonnait aux oreilles et il n’apprécia pas. Bien qu’il ne fût pas en formation, il se tenait sur la gauche de la monture légèrement nerveuse part sa présence d’Amélia où se trouvait devant et derrière lui d’autres cheveux quelques peu réticent. Il ne porta pas attentions sur les regards porté sur lui, fascination et crainte semblait être au rendez-vous, mais après tout, il se tenait avec l’armé. Sans doute l’avait-on pris pour l’animal de l’un deux, il n’en avait cure.
La route se fit sans problème alors que le convoi avançait doucement. Trop doucement. Xerkh ne le suivis que lors du départ, mais dès la cité d’Argent derrière, il se sépara du groupe pour rôder dans les environs. De toute façon, sa présence rendait les montures trop nerveuses et il n’avait pas trop envie de recevoir une bonne pair de sabot en pleine gueule. Cela avait tout de même servis, puisqu’il avait intercepté un homme louche qui semblait les suivre depuis un petit moment. Revenant avec celui-ci dans sa gueule, les supérieurs décidèrent de son sort. Étaient-ils espionner? C’était alors fort possible… Il n’y eu cependant rien d’autre de tout le trajet, mise à part des villages et des acclamations qu’il préférait de loin éviter. Plus ils avançaient vers le Désert et plus les villages se montraient moins nombreux et moins habité, jusqu’à arriver à la frontière de Zénor où il n’y avait strictement que des villages fantômes et aucun peuple pour les acclamés. Il y avait un certain soulagement en lui, même si cela n’était pas réellement positif en soit.
Ils passèrent une dernière nuit dans le confort de la température de saison avant d’entreprendre le périple dans le Désert. Le sable était chaud, l’air était chaud et sec, le soleil plombait sur son dos. Il n’avait pas trop l’habitude de devoir supporter ce genre de température, mais heureusement, tout se passait tout de même bien pour lui malgré ce petit et persistant inconfort. Amélia avait choisi de rattaché sa monture à une autre et de monter sur lui afin qu’ils puissent faire des rondes de surveillances visuelles surtout et magiques. Le duo se risqua sur la juste frontière de protection de l’artefact. Ils pouvaient voir des Ombres se dessiner non loin, attiré par l’énergie vitale des êtres en convois, mais bloqué par la magie de l’artefact. C’était tout de même un peu rassurant. Bien qu’il fût fort et rapide, il n’avait en rien envie de piquer une longue course dans le Désert à travers les Dunes pour rejoindre une frontière sécuritaire. Là où ils étaient, ils étaient cernés. Si quelque chose tournait mal, il ne donnait pas cher de leur peau. Alors cet artéfact avait intérêt à ne pas tomber en panne. L’idée d’être en sécurité grâce à un objet magique ne le rassurait guère. Il restait sur ses gardes, à l’affut de tout.
C’est une Elfe qui finit par attirer l’attention du duo alors que sa voix s’éleva parmi le groupe. Instantanément, Xerkh leva son nez en l’air, mais le vent était contre lui et ne put repérer l’odeur du groupe ennemi plus loin. Bien que ses sens magiques étaient aiguisés, ils ne l’étaient pas assez pour ressentir quoi que ce soit pour le moment, ainsi donc, il pouvait aisément comprendre que l’ennemis était encore bien loin. Le Berserker et sa douce s’approchèrent du convoi afin de recevoir les Ordres de leurs chefs. Xerkh garda pour lui cette irritation de la proximité de Janita, non sans laissé échapper un début de grognement sourd, qui fut arrêter net, sans doute grâce à la douce caresse d’Amélia sur son encolure, mais elle pouvait tout de même sentir ses muscles sous elle se crispé. Devant eux, la masse noire se dessinait. Les deux groupes se rencontreraient sous peu. La tension était palpable et les sens du Berserker étaient bien tout autour, tout comme la grande majorité. Certains veilleraient sur l’Empereur et l’artefact s’ils allaient en venir à une altercation et les autres… Et bien… Xerkh pourrait amplement laisser libre cours à sa frustration refoulé. Il avait cependant un précieux bagage sur son dos et ils se chargeaient ensemble de leur plan de match, à la limite de la protection de l’artefact. S’ils les avaient ressentis, sans doute que le groupe opposant aussi. Il se tint donc vers l’avant gauche. Une fois le groupe ennemis à vue, qui semblaient aussi clairement les avoir repéré, Xerkh poussa un grognement menaçant, rôdant de quelques pas vers la gauche, puis la droite, la salive dégoulinant déjà de sa gueule à la simple idée de planté ses crocs et ses griffes dans de la chair.
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Mar 18 Oct 2016, 07:39
- Et voilà ma puce, tu es toute belle maintenant !
Thaïs déposa un bisous sur la joue violette de sa fille adoptive et arrangea encore un peu ses boucles améthyste qu'elle avait soigneuse tressé avec des fleur blanches. Des azalées. Tout à l'image de sa petite princesse. La jeune mère se leva en souriant tandis que la petite fille se précipitait sur son ours en peluche, sa robe à volants immaculée tournant autour de son petit corps. Qu'est ce qu'elle était mignonne, avec son air insouciant et ses grands yeux bleus brillants, à regarder faire ses grands frères, essayant en vain de les imiter. La sorcière entendit des pas dans le couloir et se retourna, contente d'apercevoir la tignasse blonde de son fils. Couvert de boue. Thaïs se passa une main sur le visage attentivement examinée par sa benjamine qui bien sur ne pus s'empêcher d'en ajouter au comique de la scène et d'éclater de rire en montrant son aîné du doigt.
- Ian, je peut savoir ce qu'il s'est passé ? fit la jeune femme sur un ton de reproche.
Le garçon leva ses deux mains d'un air innocent.
- Cette fois, je te jure que c'est pas ma faute ! Je voulais juste amené le saut d'eau jusqu'à l'abreuvoir des chevaux. Et comme mes professeurs m'ont dit de m'exercer à la lévitation et bien c'est ce que j'ai fait. Sauf...
- Sauf que tu l'as laissé tombé ? La prochaine fois tu te servira de tes mains s'il te plait. Et fait moi le plaisir d'aller te débarbouillé avant que l'on passe à table.
L'enfant déguerpi ne préférant pas attendre la tornade qui pourrait suivre s'il n'obéissait pas de suite aux ordres de sa mère. Sans surprise, sa sœur partie comme une flèche sur ses talons. Les éclats de rires qui suivirent indiquèrent à la Sorcière qu'elle l'avait rattrapé et que commencerait certainement une bataille acharnée d'ici quelques minutes. Levant les yeux au ciel avec un sourire amusé sur les lèvres, la jeune femme sortit de la chambre de sa fille quand la voix de son Chef résonna dans sa tête.
- Thaïs, j'aurais besoin de toi à la Forteresse. C'est à propos de l’artefact.
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Les dés avaient été jetés, les dirigeants des Ordres et leurs Seconds en avait discuté longuement entre eux et se serait Thaïs et Janita qui partiraient sur Enkidiev, aider les troupes de l'Empire à combattre et bannir les Ombres de leur territoire. La jeune femme n'avait pas protesté contre cette décision qu'elle trouvait juste malgré le fait qu'elle savait que cela mènerai à une nouvelle dispute du côté de chez elle. Cependant, elle avait vite chassé cette pensée de sa tête. Harry n'arrivait pas à comprendre qu'il était de son devoir d'agir ainsi. Et plus que cela, elle était fière qu'Hel lui laisse le commandement de l'Ordre pendant cette mission. Elle voulait aller se battre pour l'Empire même si cela devait avoir un dénouement tragique. Était-ce si égoïste de laisser ses enfants et son mari pour une communauté qui ne l'avait réellement acceptée que récemment ? Elle s'était mainte fois posé la question et en était toujours arrivé à la conclusion qu'elle ne devait plus y penser. Cette idée lui donnait la nausée au point qu'elle n'arrivait pas à en dormir la nuit. Était-elle obligée de choisir entre ceux qu'elle aimait et sa patrie, son travail, son pouvoir ? Là était une grande question de la vie humaine et la rousse se disait toujours qu'elle construisait à sa progéniture un avenir meilleur en agissant ainsi. Mais quelques part dans sa tête, une petite voix ajoutait toujours "Que leur offres tu si tu meurs sur le champs de bataille ?". L'hybride secouait alors la tête se disant qu'elle serait morte en héroïne et pour l'Empire, qu'elle ne laisserai que de la fierté à sa famille.
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100 hommes et femmes avaient embarqués sur les grands navires aux voiles aux couleurs d'Irianeth secouées par le vent. En tout, trois navires partiraient avec à leur tête, le plus majestueux, celui qui transporterait l’Empereur Ryan ainsi que les sous-cheffe des Ordres. Beaucoup c'étaient battus pour avoir le prestige de faire partis des quelques soldats qui auraient le privilège de voyager au côté du dirigeant de l'Empire. Thaïs avait trouvé cela tout à fait idiot. Le trajet serait déjà assez long et pénible pour en rajouter avec des hommes incapable de se contrôler. D'autant plus que Thaïs détestait prendre le bateau. En hybride digne de se nom, elle n'avait pas spécialement le pied marin, même si son excursion sur Enkidiev avec Luisa le saut passé l'avait un peu soigné.
Thaïs n'avait pas emporté grand chose, seulement des habits légers pour s'adapter aux températures du désert et quelques armes en plus de ses poignards fétiches planqués un peu partout dans les replis de ses vêtements. Elle avait également pris le soin d'emporter des châles pour se protéger du sable et du soleil aveuglant dont elle n'avait pas l'habitude à Irianeth. Elle ne s'était certainement pas attardée sur des au revoir inutiles auprès de ses enfants. Elle leur avait seulement expliqué qu'elle partait pendant plusieurs semaines sur Enkidiev pour une mission importante et aucun n'avait bronché sachant que de toute façon ils ne pourraient rien faire contre ce fait. Elle avait laissé Loan, son apprenti se débrouiller seul le temps de son absence : il devait savoir prendre de l'autonomie. Toute ses affaires étaient en ordre, elle était prête à partir.
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Thaïs avait passé la plus grande partie du trajet sur le pont à fixer un point de l'horizon, impatiente d'arriver enfin, non seulement parce qu'elle avait hâte de poser les pieds sur la terre ferme mais aussi parce qu'elle voulait faire ses preuves. Elle n'était pas idiote et savait bien qu'Hel profitait de cette mission pour tester ses capacités de Cheffe.
L'arrivée au port d'Argent fut encore plus mouvementé que le départ. La foule s'était accumulée pour apercevoir leur Empereur et acclamer les soldats. La Sorcière avait toujours eus une aversion prononcée pour les attroupements et ne faisait l'effort d'y survivre que pendant les attributions. N'aillant d'autre choix que de rester près de Ryan avec Janita - qui vu sa tête appréciait à peu près autant que l'hybride le bruits des acclamations - pour faire bonne figure et le protéger d'une éventuelle attaque. Après tout, on ne sait jamais, il y a des fous partout. D'autant plus que le trône restait désespéramment sans héritiers et que tous se doutaient que seul Hillïna, qui avait déjà toutes les responsabilités de l'Ordre, aurait eus l'autorisation d’accéder au pouvoir suite à un hypothétique accident.
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Le lendemain matin, après une nuit passée au Château d'Argent, tout le convoi était prêt à partir. Les soldats étaient organisés derrière l'Empereur et les deux Secondes qui surveillaient ses arrières. A leur arrivée dans le Désert, tous avaient remarqué que l'épée portée par Ryan formait un dôme protecteur très puissant qui tenait les Ombres à distance. Montée sur un étalon qui lui avait été prêté avant leur départ, Thaïs chevauchait aux côtés de Janita qui avait un air des plus serein. Si la Sorcière n'avait cette fois pas Hel pour lui servir de modèle, il était sûr qu'elle pouvait à tout moment jeté un coup d’œil à la Chevalière et suivre son exemple. Cependant, contrairement à ce qu'elle avait pensé, la rousse (*Team Rousse Mimi ! ) ne ressentait ni stress, ni peur mais seulement un grand sentiment de fierté et de bien être. Elle se sentait ici, en plein milieu du désert avec le danger qui planait autour d'eux, bien plus à sa place que dans un bureau de la Forteresse. Le soleil tapait de toute sa force sur l'armée d'Irianeth et de temps en temps, des rafales de sables venait les ralentir un peu. La jeune femme ajusta son châle autour de son coup pour protéger un peu son visage et se faire de l'ombre. A perte de vue, on ne voyait rien d'autre que des dunes de sable, encore et encore. Rien d'autre que le même paysage doré, partout autour d'eux. Ce fut comme ça jusqu'à ce qu'une Sorcière aux origines elfiques indique à la tête du convoi qu'un groupe d'une cinquantaine de personnes progressaient dans leur direction. Thaïs se sentait bête de ne pas avoir garder ses sens en alerte bien qu'elle l'eus fait au début mais abandonnant vite en voyant qu'elle ne trouverait rien en agissant ainsi. Sur les Ordre du Chef Suprême, les deux Sous-Cheffe avertirent leur hommes l'arriver de ces gens d'Enkidiev.
- Ennemis à l'Ouest !
L'écho de leur voix se répercuta. Un petit sourire de satisfaction étira les lèvres de la jeune femme. Certes, ce n'était pas bien de penser combat, il fallait d'abord réfléchir aux pertes que cela engendrerait mais puisqu'ils fonçaient droit sur eux, une petite bataille serait certainement inévitable. A moins que les verts ne se décident à laisser Irianeth faire leur travaille tranquillement ? Mais il ne fallait pas compter sur ça. Ces jardiniers étaient aussi têtus que des mules. Se ressaisissant, Thaïs attendit les prochain ordres, prête à défendre bec et ongles les intérêts de l'Empire.
Hors RP:
Thaïs se trouve donc aux côtés de Ryan et Janita pour ceux qui veulent interagir avec elle. Les verts, faites attention à vous si vous venez la voir :twisted:
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Ven 21 Oct 2016, 12:29
* Ba-dum, Ba-dum, Ba-dum* Le seul son distinctif qu'elle pouvait entendre suite a toute cette cacophonie de bris, de fracas alors qu'un homme sifflait sa dernière note alors que le sang était en train de lui noyer les poumons. A l'intérieur du bâtiment, parmi les flammes qui grugeait tranquillement la structure de bois, il pleuvait. Une sinistre et macabre pluie de sang. Les murs et le plafond en était recouvert. Cette scène était digne d'une illusion tout droit sortie des cauchemars de Myrajh. Quel monstre pouvait bien avoir fait cela? Dans le milieux de ce macabre théâtre ce trouvait une simple femme, haletante, recouverte de sang de la tête au pied. Elle se souvenait a peine de ce qui s'était passé. Que c'était-il passé? Lentement, elle se força a traîner de la patte tout en lâchant son arme. Elle ne ressentais plus de menace a proximité. Que dire... il n'y avait plus âme qui vive dans les trois cent mètres a la ronde, si ce n'était que les insectes. La femme au cheveux blancs tâché sortie finalement de la petite auberge de route qu'elle avait rejoins. Son esprit était blanc, était-elle encore sous le choc de cette turbulente chute émotionnel? A quoi était-ce dut? Qu'était- il arrivé pour que soudainement, tout ceci soit arrivé? Au fur et a mesure que son esprit se calmait, les images de cette symphonie d'horreur lui revenait tranquillement en tête. La vue de ces images ne lui provoquait pas de l'effroi ou du regret.
Un rire a faire froid dans le dos était en train de s'échapper de sa gorge. Était-elle devenu folle pour une quelconque raison? Ou l'avait elle toujours été? La chevalier ne pu s'empêché un sourire carnassier face a la situation. Ce n'était pas la première fois qu'elle agissait sous le coup de l'émotion, cette facette de l'humanité qu'une majorité des guerriers considérait comme une faiblesse. Mais c'était la première fois qu'elle s'était autant laissé allez sans en gardé le contrôle. Pourquoi? Elle même le ne savait pas. Toute cette histoire avait commencer avec cette mission qu'elle avait eu il y avait un bout. Un informateur secret avait envoyé des informations a propos d'un coup qui se préparait contre le gouvernement. Amélia avait été envoyé pour effectué cette mission. Et cela avait été plus difficile qu'elle ne le pensait. Comment l'informateur avait pu avoir des informations si elle même ne réussissait pas a avoir quoique ce soit sur le dit lieu. Durant le temps ou elle enquêtait, une petite famille local l'hébergeait. Un soir, alors qu'elle revenait de sa ronde, une foule entourait la maison qu'elle habitait temporairement. Bien sur curieuse, mais doutant de connaitre déjà la présence de ce rassemblement, elle s'approcha du lieu du crime l'air sombre.
Les souvenirs étaient bref a partir de ce moment. Peut-être s'était-elle attaché trop vite a cette famille qui lui faisait pensée a la sienne. Vivant leur vie tranquillement sans trop de souci jour pour jour. Et d'après les informations qu'elle avait réussit a récolté, la raison de se massacre n'avait été autre d'un différent entre l'homme de la maison et un autre homme dans un auberge non loin du village... Ce fut en silence qu'elle quitta les lieux du crimes pour se rendre sur place. Honnêtement, c'était peut-être le destin qui avait mis ce tueurs sur sont chemins. La coïncidence n'aurait pu avoir été mieux placé. Rendu sur place, elle c'était bien vite rendu compte que la place semblait un peu trop silencieuse pour l'heure qu'il était. Ou était-ce seulement sont instinct qui lui disait d'aller avec prudence. La chevalier ce souvenait vaguement d'avoir infiltré le bâtiment par le toit. Tombant sur une réunion qui semblait importante. Si son sang bouillait au point qu'elle du se mordre au sang lorsqu'elle eu confirmation qu'ils n'attendaient plus personne, elle ne se laissa allez qu'après avoir écouté un peu leur réunion et confirmer que c'était bien le groupe qu'elle cherchait...
Son sourire était toujours accrocher au lèvre alors qu'elle regardait les décombres de l'auberge en flamme. La pauvre famille était vengé, sa mission était complété. Il ne lui restait plus maintenant qu'a rentré au bercail. Les jours suivant elle arriva a Argent, toute cette histoire oublié, si ce n'était le rapport qu'elle détenait dans les mains qu'elle allait faire expédier par oiseaux aussitôt arrivé au château. Cependant, elle fut accueillit par un messager qui l'informa d'une demande de regroupement pour une mission de la plus haute importance. Oh... avec l'empereur en personne? Tout ça était bien intriguant. Mais elle savait qu'elle n'aurait pas plus d'information venant de la part du messager. Cette mission était sur une base volontaire. Ce qui signifiait donc une mission a petite échelle. Mais avec l'empereur? Cela voulait donc dire que c'était aussi d'une importance capitale. Que pousserait bien un empereur a faire partie d'une mission importante avec un groupe de personne choisi sur une base volontaire... Honnêtement, les théories n'étaient pas très nombreuse et aucune ne semblait très concluante non plus. Si elle voulait en savoir plus, la midjin-céleste n'avait autre choix que d'attendre l'arriver en personne du groupe pour avoir plus d'information.
Au fur et a mesure que les jours de l'arrivé du groupe s'effacèrent, Amélia s'était rendu compte de la présence de certains de ces frères et sœurs d'armes arrivé d'un bout a l'autre des royaumes impériaux d'Enkidiev pour participer a cette mission. Tant qu'a la petite midjin, elle passa le plus clair de son temps a préparer ses choses pour la mission et s'entraîner. Vu qu'elle était partie d'Irianeth allège, Amélia n'avait pas l'équipement nécessaire pour faire partie d'une tel mission. Elle avait donc, en envoyant son rapport, faite la demande d'une partie des équipements au chef des ordres de sorcellerie et chevalerie, respectivement. Le reste, elle pouvait le faire livré des quatre coins du royaume, voir un peu plus loin, et le tout arriverait dans les bons délais. Le reste du temps, elle le passait au concoction de ses potions. Malgré les activités qu'elle se trouvait pour s'occupé, le temps était tout de même long avant le début de cette mission.
**
L'heure du repas du soir arrivait a grand pas. Dans le port de la capitale d'Argent, le navire impérial et deux autres navires militaire venait d'accoster au quais. La foule était en délire devant l'arrivé d'un homme qu'ils considéraient comme un dieu. Tant qu'a elle, elle était a distance dans le milieu de la foule. Après tout elle n'avait pas amené son armure d’apparat comme ses frères et ses sœurs. De toute façon, elle pouvait mieux porter attention a la foule si elle n'était pas ''positionné'' comme les autres militaire en uniforme. D'un coin de l’œil, alors qu'elle identifiait les personnes qui accompagnait le cortège impérial, elle aperçu une silhouette qui avait sauté par dessus bord et semblait s'approché vers elle. Elle aurait pu reconnaître cette silhouette parmi n'importe quel autre personne dans la foulé. La maître-magicienne n'avait aucunement besoin d'user de ces dons pour savoir de qui il s'agissait. Et même si son cœur trahissait son attention qui était encore porté vers le groupe, elle était plus qu'heureuse de le voir présent. Ce ne fut néanmoins que lorsque celui-ci arriva a sa hauteur qu'elle lui donna toute (Ou presque, il fallait quand même un peu pensée a leur sécurité, au moins) son attention. Oubliant la mission et cette parade qui accompagnait chaque visite impérial. Elle répondit bien évidemment a son lent baisé avec passion. Mais dû ralentir ses ardeurs lorsque ces mains ce fit un peu trop baladeuse. Ne pas avoir été dans une foule. Amélia aurait sans doute craquer a ce regard charmeur. Elle en avait envie elle aussi. Mais quand même, il y avait des limites a ce laisser allez a la bestialité. Surtout en présence de l'empereur, peut-être que Xerkh s'en moquait, mais Amélia avait une réputation qu'elle ne voulait pas trop entacher. Elle répondit au regard suppliant de son amour d'un regard demi souriant et enjôleur.
''Ut sa été elbapac ed erdnatta xued siom. Ut tuep nieb erdnatta seuqleuq serueh ed sulp. Je suis tout de même plus qu'heureuse de te revoir mon loup.''
Lui dit-elle tout en l'embrassant de nouveau. La chevalier lui fit ensuite savoir qu'elle voulait bien sur resté au banquet de la soirée. Elle connaissait trop bien Ryan (Ou du moins dans ce qu'elle prétendait connaître de lui) pour croire qu'il passerait l'occasion de faire son paon devant la cours d'argent. Cela lui permettrais de se mettre a la fois plus présentable (en espérant que tout ce qu'elle avait commander était bien arrivé... Chose qu'elle devait vérifier aussi.) pour la présence impérial, de s'informer sur la nature même de la mission ainsi que faire ce que la majorité des chevaliers détestaient... tissé des liens avec la noblesse impérial. Ce n'était pas qu'elle appréciait la chose. Mais tout potentiel source d'information ou d'aide pouvait être le bienvenu. C'était ainsi qu'on montait dans les échelons de la société jusqu'au plus au point. Le talent seul était limité. Alors qu'Amélia s'apprêtait a ouvrir la marche tranquillement pour se diriger vers le château, l'essence magique de l’artefact l'arrêta net alors qu'elle porta une attention particulière a sa location... Ah... Ça c'était imprévu et étrange. Ne rajoutant que plus de questions a ceux qu'elle avait déjà, la jeune femme pris donc la direction du château pour assister au banquet.
Un banquet plutôt anodin, grandiose pour avoir été mis a la hâte. Ce qui plaisait le plus était l'atmosphère qui n'était pas aussi lourde qu'elle le pensait malgré la mission si importante qui s'annonçait. D'ailleurs, Amélia ne pu s'informer des détails de ce sujet auprès de sa sœur que lorsque Xerkh ait quitté le banquet, après s'avoir bien remplie la panse. Puisqu'elle avait décidé de gardé un œil sur sa sœur et son amant, afin qu'ils n'éclatent pas un ou l'autre a ce banquet. Enfin bref, la fin de soirée lui fut informative. Elle quitta tout de même assez tard la soirée, après avoir discuté a gauche et a droite. Mais au contraire de ce qu'on aurait pu pensée, elle ne partie pas se coucher tout de suite. Sachant très bien qu'ils avaient encore plusieurs jours de marche pour récupérer, elle devait passé ce temps avant de partir pour complété ses préparatifs, maintenant qu'elle avait une meilleur idée de ou ils allaient. Ce ne fut donc que dans le milieu de la nuit qu'elle sortie de la ville pour aller chercher la douce chaleur de son amant.
**
Cela faisait onze jours qu'ils étaient partie. Le voyage avait été lent, démoralisant pour certains. La dévastation des ombres ce faisait de plus en plus grande au fur et a mesure qu'ils s'approchaient des royaumes infesté. Amélia le savait, ce n'était pas un choc pour elle. Bien que les missions étaient rare de ce côté, ceux qui y étaient affecté était rare. Après tout on envoyait pas n'importe qui a une quasi-certaine charcuterie. Néanmoins, pour cette fois, ils avaient un avantage. Du moins, c'était ce que les rumeurs disaient. La sœur de la sous-chef tant qu'a elle y croyait. Avec un léger doute certes. Mais elle connaissait assez bien la magie pour savoir que ce n'était pas en la reniant qu'elle allait accomplir des miracles. Et vu qu'ils s'apprêtaient littéralement se diriger dans les plaines de lumière, un miracle, il en avait présentement besoin d'un.
La demi céleste avait laissé sa monture a un des derniers village qui semblait pouvoir s'en occuper. Honnêtement, les combats en monture était probablement ce dans quoi elle était le moins apte. Amélia était beaucoup plus confortable lorsqu'elle était en parfaite contrôle de ces mouvements. Bon, ce n'était pas très logique d'échanger une monture sceller contre le dos d'une bête plus large et nue. Dans le feu de l'action, elle n'aura autre choix que de se tenir sur lui a l'aide de sa télékinésie. Néanmoins, si la situation lui permettait, elle utiliserait probablement plus sa magie pour ce mouvoir a sa propre façon. De plus, le dos de son amant, étant plus large, facilitait de beaucoup les retombés malgré son instabilités. Bref c'était un mal pour un mal, cependant, elle n'avait pas besoin de donner d'ordre a son cheval et elle avait définitivement beaucoup plus confiance en lui qu'en n'importe quel autre monture. Et finalement, cela rajoutait une certaine menace de voir une bête accompagner d'un ''maître.'' Oh, n'allez pas croire que c'était vraiment le cas. Non,non, mais pour une première impression. L'image d'une féroce créature montée d'un chevalier au regard tout aussi féroce pouvait très certainement être une image marquante a défaut de ne pas avoir de dragon avec eux. Bien sur, elle n'avait pas décidé ça sur un coup de tête, elle en avait bel et bien parlé avec Xerkh. Celui-ci d'ailleurs ne semblait pas avoir trop résisté. Hyper protecteur de nature, il était certainement plus confortable a l'idée que sa protégée ne soit a proximité. Ce qui bien sur, réconfortait bien sur la chevalier.
Alors qu'ils avançaient dans le sable, Amélia était perdu dans ses pensées, le regard plongée dans les ombres qui les entouraient. Ce n'était pas la première fois qu'elle les voyaient de près. C'était par contre la première fois ou elle pouvait vraiment prendre la peine de les observer. Elle était curieuse. D’où venait-elle? Pourquoi agissait-elle ainsi? Quel était leur raison d'existé? Quel était leur potentiel, leur capacité, leur existence était constitué de quoi? Tant de question sans réponses. La seul chose qu'ils savaient étaient qu'ils étaient une menace et qu'ils devaient être éliminé. Oui, Amélia était entièrement d'accord avec ceci. Elle même avait déjà été victime de leur malédiction. La chance cependant avait été de son côté. Ou peut-être était-ce le destin? Néanmoins, pour ceux qui était mort et ce qu'ils représentaient, ils devaient disparaître.
Une voix elfique retentis dans les environs, ramenant la midjin au sang divin a la réalité. La dame aux cheveux immaculé laissa bien entendu Xerkh se rapprocher un peu du groupe, alors qu'elle sondait de ses sens et du regard l'ouest ou l'autre groupe ce trouvait. Mais rien... ils étaient surement encore trop loin et les dunes empêchaient de voir bien loin. Amélia réagis sans s'en apercevoir lorsqu'elle sentie les muscles du prédateur ce contracté et un sourd grognement a peine perceptible ce fit entendre. Pour la plupart, cela pouvait paraître a une irritation du a l'ennemie qui arrivait. Et elle espérait sincèrement que ce soit le cas. Mais elle pouvait bien sentir d'ou lui provenait cette irritation. La seul chose qu'elle pouvait faire était de l'aider a dirigé celle-ci vers la bonne cible. Enfin, suite au directive de leur chefs, le groupe continuèrent leur marche en direction de la faille, prête a l'arrivé imminente du groupe ennemie. Arme en main, l'autre bien accroché aux poils du berserkers, Amélia portait a ses ennemis le même regard affamé que son compagnon. Elle aussi avait hâte de pouvoir laissé allez libre cours a ses instincts de guerrier. Peu lui importait avec qui, les ombres ou leurs ennemis. La chevalier avait simplement besoin de faire relâcher cette tension qui s'était accumulé avec le temps.
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Mer 26 Oct 2016, 12:49
[crise de verts, donc je poste ... Ne maltraitez pas ma Temp' s'il vous plaît]
Ces derniers temps le château était en pleine effervescence. Tempérance qui ne sortait plus trop de sa chambre hormis pour ses entraînements, manger et se laver se demandait ce qui se tramait derrière tout cela. Elle continuait de douter. Elle laissait Envael vaquer à ses obligations, remplissant les siennes. Un matin elle reçu un convocation de Lyzann. L’heure était grave. La bataille contre les Ombres approchait. Il manquait du monde pour le front. Tempérance attrapa alors le médaillon qu’elle avait fait graver pour sa fille Si jamais elle ne revenait pas de cette dernière bataille, Envael aurait tout de même un souvenir de sa maman. Elle glissa un mot à ses amies qui lui promirent de prendre soin de sa fille si jamais elle ne revenait pas.
Suite à cela elle prépara ses baguages, combien de temps allait encore durer ce combat ? Etait-ce l’affront final ? Irianeth serait-il de la partie ? Etait-ce le début de la fin ? Toutes ces questions demeuraient sans réponses… Mais les réponses viendraient bien assez vite. Elle se prépara rapidement glissa le médaillon sous l’oreiller de sa fille et fila rejoindre sa monture. Elle n’avait que peu de temps elle devait partir, partir sans prévenir Envael, sans lui dire au revoir. Comprendrait-elle ? Elle l’espérait.
Le voyage fut long et épuisant. Les plus jeunes avaient du mal à tenir le rythme. Mais Tempérance n’en était pas à sa première mission et avait l’habitude des longues chevauchées. Elle se proposa même à trois reprises pour monter la garde la nuit pour que les jeunes se reposent. Un véritable esprit de solidarité était là. La « vieille » chevalière se trouvait parmi tant de jeune. Elle pensa à voix basse :
-J’espère que c’est notre dernière guerre, trop ont payé de leurs vies. Après plusieurs jours de chevauchée, ils arrivèrent dans le désert. Tempérance se sentait bien. Elle ne risquait pas de faire de malaise vu la Température ambiante… Sa maladie refaisait parfois surface, mais le terrain de la guerre lui semblait plutôt favorable de prime abord. La chevalière ne savait que trop bien que le pire était à venir. Elle jeta un coup d’œil autours d’elle puis demanda à Lyzann :
-Que veux-tu que nous fassions ? Où veux-tu que nous montions notre camp ?Desires-tu que nous nous séparions ?
La chevalière qui n’était pas très bien moralement ces derniers temps était concentrée, et commençait à réfléchir à une stratégie et à un plan. La moindre petite chose pouvait faire pencher la balance en leur avantage ou bien au contraire en leur défaveur…. Tempérance sonda rapidement le territoire et senti un malaise. Elle se sentie soudainement opressée quelque chose n’était pas normal. Son cœur se mit à battre la chamade. La chevalière aux cheveux d’argent n’était pas de nature peureuse. Loin de là, elle prenait les devant. Mais là elle avait comme un mauvais pré-sentiment. Elle jeta un œil à ses frères et sœurs et lança :
-J’ai un mauvais pré-sentiment…. Je ne sais pas pourquoi. Mais j’ai peur que nous tombions dans un piège, qu’Irianeth ai fait un pacte avec les Ombres ou quelque chose de la sorte….
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Sveter
Mer 02 Nov 2016, 14:12
C’était deux ambiances fortes différentes qui habitaient les deux camps. Chez Enkidiev, on préférait rester sur la défensive. On attendait de voir comment l’artéfact réagirait face au deuxième artefact. On les avait préparés à agir à la dernière minute selon ce seul élément. Il y avait le plan si tout allait bien, si tout allait mal et si tout allait extrêmement mal. Les dirigeants du groupe, c’est-à-dire Lyzann ainsi que Cameron, Alizée et Faith, espéraient encore une entente à l’amiable avec l’Empereur qui leur permettrait de vaincre les Ombres sans se nuire mutuellement. Les cardinaux avaient bonne foi, Lyzann, beaucoup moins. La chevalière avait très peu espoir que ça arrive. Même qu’elle devait avouer prendre plaisir au fait que les adversaires étaient déjà agités. Cela montrait qu’une entente ne serait pas possible. Lyzann connaissait leurs ennemis et enviait à ceux-ci leur agressivité. On pouvait sentir l’excitation parmi leur rang. Et c’était peu dire. Chez Irianeth, les cavaliers s’étaient espacés entre eux pour couvrir plus grand. Leur seule limite était la zone de protection que dégageaient les artéfacts. Et bientôt, ils seraient tous confiné à l’intérieur. Plusieurs avaient déjà sortie leur arme. Et dès que leurs opposants furent à porter de tirs, les sorciers lancèrent la première vague avec des projectiles magiques. Chez Endidiev, cela marqua l’abandon du premier plan. Tout allait mal désormais. La confrontation était de mise. Lyzann mit en garde les soldats et ordonna la dispersion pour éviter aux projectiles.
Puis ce fut l’assaut. Les deux groupes se mélangèrent entre eux. Les cavaliers échangèrent des coups d’épée, se protégèrent de d’autres avec leur bouclier arborant leur blason. Des rayons magiques, des flammes et les armes étaient à éviter. La cacophonie de la guerre jouait autour d’eux comme la musique d’ambiance. De chaque côté, les porteurs des artefacts par contre s’étaient obligés à une retenue. Resté en retrait par habitude, Lyzann et Ryan se lorgnaient du regard. Analysant la situation, celle de la bataille, mais aussi concernant leur ennemi commun, les deux chefs promenaient leur cheval continuellement à l’afflux du détail qui tardait à leur sauter au visage. Les artéfacts ne faisaient rien…. Hormis les protéger des Ombres tel que promis sur leur surface. Alors c’était qu’ils ne leur serviraient à rien dans leur combat contre les Ombres… Mais alors quel intérêt de les avoir amenés jusqu’ici dans le Désert?
En réponse à leurs questions sans réponse, la terre se mit à trembler autour d’eux, immobilisant quelques instants certains combattants. De la faille un nuage de sable fut expulsé tel le jet de feu d’un dragon. Les tempêtes de sable des décennies passées avaient ensevelis l’entrée de jadis… Mais qu’est-ce qui en avait libérer l’accès?
Les ennemis
[*]Certains de vos opposants ont des points de vie qui diminueront grâce à vos postes. L’utilisation du système de dés sera nécessaire pour les Ennemis majeurs. Il sera important que vous identifiiez clairement votre opposant majeur par son nom. Mettez de la couleur pour qu’il soit en évidence par exemple. [*]Les ennemis mineur sont sous votre plein contrôle. Sveter ne reparlera plus d'eux si vous les prenez. Vous pouvez vous partager un ennemi mineur à plusieurs. Vous pouvez aussi vous créez un ennemi sur mesure.
Une première forme en sortie. Haute comme un homme, à la carrure très proéminente, la créature avait la peau noircie non pas par le soleil, mais par les ténèbres à certains endroits. Son œil gauche était encadré par cette peau noire et son iris orangé lui donnait un aspect draconique. Les longs cheveux ébène de ce qui rappelait un homme couvrait son torse nu et ses épaules. Mais l'on ne discernait pas toujours où ceux-ci se terminaient sur la peau de l'homme à cause des tâches noirs. Ils portaient un pantalon de cuir et des bottes. Dans ses mains, un sabre et un bouclier. Son regard ne semblait rien dire. Son œil orangé dégageait colère alors que l'œil bleu de l'humain était hagard. Son apparence s'apparentait énormément à celle des contaminées depuis les vingt dernières années. Ces malades voyaient l'un de leur membre se noircir. Généralement, cela commençait par l'apparition d'une tache noire suite à un contact avec une Ombre. Puis la tâche prenait de l'ampleur. Aucun remède, aucun sort, aucune façon de s'en débarrasser ou de ralentir la progression. Le temps faisait son œuvre et la majorité des contaminés mourraient. D'autres voyaient les zones noircies arrêter leur progression sur leurs peaux pendant des années. Puis, pour certaines personnes, comme par exemple la chevalière d'Émeraude Joy, leur âme disparaissait un jour pour ne devenir qu'une Ombre dans un corps vivant. Sans que nulle ne puisse les différencier avec ce qu'ils furent jadis... À moins qu'ils ne le désirent eux-mêmes. L'homme qui sortait de la faille à cet instant était l'un de ses possédés. Une Ombre dans le corps encore chaud d'un mortel. Voilà pourquoi les artéfacts ne l’affectaient pas. L’enveloppe de chair le protégeait. Le possédé monta son sabre devant lui et dans un rire sans émotion, il le fit tomber sur la première âme à sa portée. Ce ne fut pas tous qui remarqua son apparition, mais il vint vite clair qu’il n’appartenait à ni l’un ni l’autre des camps. Son sabre allait se fracasser contre toutes les armes à sa portée sans faire de distinction. D’une main, il faisait reculer ses ennemis, mais l’Ombre désirait le sang de ses ennemis. Nul ne passerait. Nul ne franchirait la faille. Il la protégerait sans jamais s’en éloigner.
Possédé Mahio Ennemi majeur Point de vie restant: MORT
Je suis une Ombre qui a pris possession du corps d’un pauvre homme. Maintenant, ce corps est puissant grâce à mon énergie. La sentez-vous? Je suis votre ennemi à tous. Votre présence n’est pas requise ici dans le Désert et je vous le ferai vite comprendre. Vous n’irez pas plus loin, mortels. Vous ne l’atteingnerez pas. Vous n’irez pas plus loin. La force de mes bras parera vos attaques jusqu’à briser vos lames. Pour le vaincre, rouler 4 dés qu’importe votre rang. La somme des chiffres pairs équivaudra aux dégâts que vous lui infligerez.
À la suite du premier possédé, une seconde forme immergea de la faille. Un bandeau noir traversait son visage à la hauteur de ses yeux. Contrairement à la première, ses yeux se perdaient dans son visage. Aucune lueur particulière ne les faisait briller. L’homme semblait tout aussi étrange toutefois. Vêtu plus que le premier, ce nouvel opposant portait chemise, pantalon et botte, mais en plus une cuirasse protégeait son corps. Un soldat dans son passé, avant de connaitre le triste de sort des possédés. Il tenait une épée avec fermeté qui fit balancer devant lui pour dégourdir son poignet. Une Ombre plus élégante voilà ce qu’il était. Il avait un devoir à accomplir et c’était celui d’empêcher quiconque d'approcher la faille. C’était cette mission qui le guidait. Tout comme pour le premier possédé, on recula sous ses coups incertains de savoir à quel camp l’étiquetez au début. Se joignant à son confrère, ils dressèrent un périmètre autour de la faille qu’ils ne laisseraient personne franchir.
Possédé Rah Ennemi mineur PNJ Libre d'utilisation
Points faibles: Trop d’ennemis à la fois n’est pas bon pour lui. Il n’a pas une force très grande et il compte sur la force d’origine de son corps pour sa force de frappe. Points forts: Fin escrimeur à la base, Rah de son petit nom d’Ombre use de son énergie plutôt pour repérer les gens autour de lui. Il sent vos mouvements ce qui lui permet de les éviter et surtout de les envoyer à un autre destinataire. Pour la vaincre, il suffit de diriger vous-même le combat. Sveter ne donnera aucune action à cet ennemi mineur.
Il eut un rire incontrôlable lorsque la rumeur dans les rang se rependit. Oui, ennemis à l’Ouest… mais aussi à l’Est, au Nord et au Sud. Des ennemis partout autour de lui. Et ce depuis plusieurs années, mais le moment n’était pas venu pour lui de révéler ses véritables intentions. Pas encore, mais cela viendrait dans peu de temps. Il serait bientôt libre de ce masque qui couvrait si bien son visage. Il resserra sa prise sur les règnes de sa monture. Voilà maintenant des années qu’il attendait ce jour. Ce jour où il prouverait sa valeur aux yeux de sa reine. Patiemment, il attendit que les deux groupes se fusionnent dans un combat. Parfait. S’ils s’entretuaient entre eux d’abord, il ne resterait qu’un nombre infirme de combattants et ils seraient épuisés ou blessés. Ce serait parfait. Il ne fallait juste pas que les mortelles se rendent compte de la futilité de leurs actions trop tôt. Il entrevit une forme immergé de la faille suivie d’une deuxième. N’nazyl en comprit que le temps était venu. Son épée devait servir pour accomplir la volonté de sa reine. Il serait victorieux avec ses frères. Il dégaina son épée et sans attendre, il sauta de sa monture pour saisir le premier humain qui put atteindre. La lame de son épée transperça la chaire du mortel. Au prochain. Sans faire de différence entre les rangs, N’nazyl trouva un opposant pour sa lame. Puis un prochain.
Possédée N'nazyl Ennemi majeur Point de vie restant: MORT
N'nazyl est un soldat de l'armée d'Irianeth recruté spécialement pour cette mission. Pendant l'une de ses missions à Zénor, il a été contaminé par une Ombre. Avec le temps, l'Ombre a dévoré son âme et a pris pleine possession de son corps sans laisser d’indice physique. Maintenant qu'elle peut enfin servir sa reine, elle n'hésite pas à retirer son masque pour affronter ces anciens alliés. N'nazyl est un fin épéiste. Il sait être rapide dans ses mouvements et précis. Il peut affronter jusqu'à trois adversaires à la fois grâce à ses capacités d'Ombres. Pour le vaincre, rouler une somme supérieure à six avec 3dés. La somme de ces dés lui sera retiré.
Il chevauchait parmi les autres en silence. Depuis peu, il avait pris possession totalement du corps qu'il avait contaminé il y a de cela plusieurs années. La contamination avait été invisible aux yeux des autres y compris l'intéressé. Pourtant, l'Ombre avait du être patiente, car l'hôte qu'elle tendait de dévorer était conscient de trop de détails. Afin d'éviter d'alarmer l'hôte, elle avait patiemment attendu que l'hôte soit trop faible pour l'affronter. C'était calculé. Vu le nombre de gens qui connaissait son désormais corps, elle ne pouvait agir inconsciemment. Elle devait éviter d'éveiller des soupçons. Voilà pourquoi l'Ombre avait tardé à complètement dévorer la jeune âme. Elle avait alors eu le temps d'analyser le comportement et elle pouvait désormais le reproduire. Elle répondait aux autres avec cette même légèreté et insouciance volontaire. Elle jouait le jeu. À la perfection pour tout dire. Nulle ne trouvait l'ancien commandant changé. Il était une copie parfaite de l'original. Il était toutefois peu à l'aise dans ce corps trop grand. Occupé l'esprit était une chose, mais une enveloppe charnelle alors que l'on en a jamais eut...Ce n'était pas évidant. Heureusement que l'hôte était d'un naturel comique. L'Ombre pouvait dissimulé toute cette maladresse derrière des blagues et des imitations. Alors qu'Il cavalait parmi ceux qu'il appelait ses ennemis, il avait préféré rester amicale et déconcentré. Gardé les yeux insouciants des autres sur soi était parfois mieux que d'oublier que l'on pouvait le surveiller d'un mauvais oeil. Lorsque les deux groupes se rencontrèrent, il tenta d'abord d'éviter les confrontations. Il observa le terrain. Il n'était pas un bon combattant dans ce corps dont il n'avait pu mesurer la force préalablement. C'était à son désavantage. Toutefois, il aurait l'avantage de surprendre les Enkidiev. Alors qu'il dégainait son épée, les gens autour de lui ne lui portèrent bien sûr aucun regard alarmé. On ne s'attendrait pas à ce qu'il se retourne contre eux. Une trahison n'était pas logique de sa part. Un sourire releva ses lèvres. Et alors qu'il descendait de son cheval pour feindre de se joindre à ses frères, il ferma les yeux. Lorsqu'il les rouvrit, ceux-ci avaient changés. Ils avaient perdus leur teinte bleuté. Ils étaient devenu grisâtres. Son épée dans sa main, il la fit aller vers la droite. La lame rencontra une autre lame maladroite. Mais Castiel voulait souiller son épée dans le sang. Il reprit son mouvement pour attaquer de nouveau ses frères d'arme.
Points faibles: Castiel est un nouveau possédé. Il vint tout fraichement de manger l’âme de l’ancien commandant. Il est encore inexpérimenté dans ce jeune corps qu’il peine à remplir. Il est donc encore maladroit dans ses mouvements. Points forts: Il est une figure importante parmi les chevaliers d’Émeraude. Qui oserait l’attaquer sans hésitation dans son propre camp? Comptant donc sur la surprise de ses confrères, Castiel s’en prend à eux et évite de tomber sur un adversaire du camp adverse qui répondrait à ses coups sans hésitation. Il est aussi vêtu d'une armure. Pour le vaincre, il suffit de diriger vous-même le combat. Sveter ne donnera aucune action à cet ennemi mineur.
Si vous avez la moindre question ou le moindre problème, contacter Sveter par MP. Je reste connectée sur elle pour la durée de la quête.
Dernière édition par Sveter le Mer 02 Nov 2016, 21:53, édité 1 fois
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Sveter
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Mer 02 Nov 2016, 21:48
Elle ne pouvait s’enlever ce sourire carnassier des lèvres alors qu'elle caressait doucement sa faux en observant les pions se mettre en place. À l’horizon se dessinait enfin le groupe ennemi qui ne semblait pas être envahis par la même agitation que l’armé Tanieth, mais qui avançait tout de même vers eux. Si elle se fiait à ce qu’elle voyait autour, la majorité se languissait de cette rencontre. La frénésie était palpable et elle adorait cette sensation. Toujours souriante, elle se tourna vers Sehnsuch qui ne semblait pas partager cette pensée. Elle devait bien être l’une des seules, ici, à voir les choses ainsi. Haussant les épaules pour elle-même, elle rapporta son attention vers l’avant, attendant avec impatience que les murs de protection des artefacts se touchent pour finalement foncer, comme la grande majorité, du moins, de leurs côté.
Évidemment, elle ne pouvait se contenter de ce jeter tête première dans la mêler comme certains crétins sans cervelle. Elle n’avait jamais été des plus douées au corps à corps et malgré toutes ses belles qualités, elle ne donnerait pas cher de sa peau sur le long terme. Non, elle comptait bien attaquer à distance et, ou, de façon complètement sournoise. De toute façon, c’était bien plus divertissant ainsi! Elle fit donc partie de ceux qui commencèrent vraiment les hostilités en lançant elle aussi, grâce à ses pouvoirs, ou plutôt celui d’une victime à qui elle l’avait préalablement volé, des rayons électriques sur leurs opposants du moment. La majorité avaient eu la chance d’évité les attaques, mais d’autres furent happé par les projectiles de diverses puissances alors que sans la moindre hésitation, les rouges foncèrent sur les verts.
Et ce fut magnifique. Aussitôt, le son des cris de douleurs, d’agonies, le choc des épées, des armures et des boucliers s’élevèrent comme une douce mélodie aux oreilles de la Sorcière qui gardait toujours ce sourire amusé et carnassier sur ses lèvres. Lorsqu’elle nota qu’elle se laissait encerclé dans la mêler la forçant alors à échanger quelques coups et en éviter d’autre, elle finit par tout simplement abandonné son cheval, non sans agripper l’armure d’un des opposant des rouges et ouvrir ses ailles pour prendre de l’altitude afin qu’on ne puisse l’atteindre de façon conventionnelle. Ainsi, elle avait une magnifique vue d’ensemble, bien plus magnifique que celle de l’Empereur, restant en retrait sur sa monture blanche alors qu’il observait attentivement le déroulement du combat, non sans avisé quelques regards sur celle qui semblait être la Chef des Chevaliers d’Émeraude. Amusant. Enfin, cela l’aurait été si elle aurait eu plus de temps. Ceux qui l’intéressait le plus étaient les Mages, à qui elle se contenta de jeter un bref regard avant de relâcher sa proie inerte qui s’écrasa dans le sable, en plein milieu de la mêler, tombant sans doute sur la tête de quelqu’un, peu importe son camp.
Elle jeta un bref regard à Ryan qui sembla croisé le siens exactement au même moment. Avaient-ils communiqué télépathiquement? Peut-être, peut-être pas. Izékielle avait après tout non seulement vidé sa victime de son énergie, mais elle avait aussi eu accès à ses pensée et donc aux derniers ordres qu’il avait reçus. Ce petit moment d’inattention aurait pu être dramatique, puisqu’elle évita de justesse en un mouvement de recul un projectile qui venait de siffler si prêt, qu’un filament de sang apparue progressivement sur sa joue immaculée. Elle l’essuya du revers de la main alors que son regard turquoise et furieux surplombait la bataille pour trouver le coupable. Une fois chose faite, elle piqua vers le sol tel un aigle et lui réserva le même sort, non sans préalablement avoir échangé quelques coups, comme s’il pensait pouvoir être à la hauteur de sa magnifique personne. Une fois entre ses griffes, elle monta haut, bien haut, puis le jeta furieusement vers le sol, sans prendre la peine de le rendre inconscient afin qu’il puisse assister à sa chute, impuissant. Son hurlement retentit dans le ciel de moins en moins fort jusqu’à ce qu’il cesse brusquement.
Dans les airs, elle ne put sentir la secousse qui avait parcouru la terre désertique, mais elle nota bien entendu que quelque chose se passait lorsqu’un jet de sable fut expulsé par l’énorme faille et qu'une certaine nervosité sembla émaner des êtres au sol. Alors que les deux camps ennemisl se remettaient du choc certains plus rapidement que d'autres, Izékielle eut tous le luxe d’observé une première silhouette s’extirpé de la pénombre et du sable qui retombait doucement. Si elle ne pouvait ressentir la peur, elle fut toutefois un peu charmée par l’apparence du premier humanoïde à en sortir et à voir l’énergie qu’il dégageait, il n’avait plus rien d’humain. Voilà qui rendait les choses encore plus intéressantes et c’est bien entendu avec un petit sourire en coin qu’elle observa les autres silhouettes se dessiner et se mêler à la bataille. Frappant autant dans un camp comme dans l’autre, certains mêmes semblaient venir de leurs propres couleurs, tout comme dans celles de leur opposant. Traître serait-il le mot juste? Elle chercha, légèrement inquiète Sehnsuch du regard. Après tout, elle savait bien que la Seccyeth avait été jadis touché par une Ombre et possédée en partie par elle. Ce serait dommage de devoir la tuer pour cela.
Heureusement cependant, elle ne semblait pas affecté comme les autres et donc, en pleine possession de ses moyens. Elle rapporta alors de nouveau son attention sur la faille qui ne semblait plus envahis par les tempêtes de sable, leurs bloquant le passage et bien entendu, la curiosité la gagna bien rapidement. Allait-elle alors ce gêné pour abandonner ses alliés au combat? Pas du tout, mais au lieu de s’activer, elle jeta plutôt un regard noir à l’Empereur. Celui-ci venait de lui ordonner de s’engouffrer dans la faille. Comme si elle avait besoin de ses ordres pour le faire, elle se contenta de prouvé silencieusement son point en jetant des rayons incendiaires sur tous les opposants de l’Empire sur son passage puis, une fois arriver au niveau de la faille, leva son bouclier des ténèbres et frappa de sa faux celui qui semblait vouloir barré la route à ses alliés, soit Mahio. Elle ne savait pas si cela avait pu lui apporter des dégâts, si elle l'avait atteint ou s'il avait esquivé le coup, car elle ne pris pas le temps de regarder à l’arrière. Elle piqua en hauteur afin que le gardien la perde de vue, puis, lorsqu’il fut occupé avec d’autres opposant, piqua directement à l’intérieur des ténèbres ses yeux de nyctalopes lui permettant de voir dans ceux-ci. Ô douces profondeur des Abysses...
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Nombre de points paires retirés au possédé Mahio.
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Jeu 03 Nov 2016, 00:49
Il y a des journées comme celle-ci où l’ambiance pesante change les visages. Il n’y avait plus d’humour flottant dans l’air, plus de discussions stratégiques au détour des couloirs. Même les élèves et les enfants ne courraient plus dans les jambes des adultes. Et pourtant, l’agitation était à son comble. Les préparatifs se hâtaient de part et d’autres pour que tout soit prêt à temps. Une guerre ? Non, pas réellement. Une mission de la plus haute importance à laquelle Zäck avait répondu présent pour son Ordre. Cela faisait longtemps qu’il n’était pas parti en mission pour pouvoir s’occuper de son premier enfant, Chloée. Point sensible qui le remplit de doutes : était-ce raisonnable de partir ? Pourtant, n’était-il pas Chevalier d’Emeraude, avant tout ? N’avait-il pas juré lors de son serment qu’il viendrait toujours en aide lorsque son devoir devait l’appeler ? Bien évidemment que la réponse était oui. Alors il en avait discuté avec sa femme, Serah. Et ils avaient convenus qu’elle resterait sur place, s’assurant ainsi qu’au moins l’un d’eux soit présent. Il y avait pourtant des nourrisses au château, bien qualifiée. De nombreux enfants étaient sans parents, trouvant refuge dans l’Ordre. Mais le jeune Elfe n’avait pas grandit ainsi. Il avait vécu avec l’amour de sa mère, ce malgré l’absence de son père. Serah avait également vécue avec ses deux parents. Il se voyait donc mal imposer un mode de vie qu’il n’arrivait pas à s’imaginer à sa propre fille. Malgré tout, une motivation personnelle l’obligeait à partir. Il avait des comptes à rendre. Alors qu’il était concentré à rassembler ses affaires en réfléchissant à ce qu’il avait bien pu oublier, un cognement sur la porte le fit sursauter. Etait-ce Serah ? Non. Sinon pourquoi aurait-elle frappée à la porte de sa propre chambrée ? Il n’eut pas le temps de réagir que le loquet se défit, laissant passer du rose, du roux et du vert.
- Zäck, tout est prêt ? - Oooh, regardez !! La plus belle de tout Enkidiev !! - Hihi, arrête Papi Ed, c’est trop grand Enkidiev ça !!
Quelques petits instants de douceur où Evrard profita pour chamailler avec leur petite fille, sous deux regards attendris. Miyäck portait déjà tous ses sacs et ceux d’Evrard avaient été abandonnés sur le pas de la porte. Ce qui sembla logique aux yeux du Maître Magicien, venant de plus loin en direction du village, leur venue ici était forcément déjà préparée pour le départ.
- Allez, on grimpe Chloée ! Maman nous attends pour manger, après ça, Papa doit s’en aller avec Papi et Mamie pour aider Emeraude. Tu te souviens ? - Maaiiis… Je veux pas. Je veux venir !! C’est pas juste…
Zäck soupira tandis que Miyäck vint embrasser le front de la petite, l’aidant à monter sur le dos de son père. Leurs bagages en main, ils se dirigèrent vers la grande salle pour prendre des forces avant le départ. La séparation avec Chloée fut difficile et elle se mit même à pleurer dans le hall, tandis que Serah tentait de la calmer. C’était la première fois qu’il partait aussi loin d’elle. Et même si c’était triste à dire, il fallait qu’elle s’y habitue.
Le voyage fut long. Les plus jeunes recrues autant dans le compte humain qu’équin, faisait tirer la corde, s’épuisant rapidement. Cela faisait bien trop longtemps que les troupes n’avaient plus quitté ainsi Emeraude… En soit, c’était plutôt une bonne nouvelle. Mais cette réjouissance en avait fait relâcher pas mal d’entre eux sur l’entraînement et l’entretien. A quoi sert de se pousser sans menace apparente ? Fort heureusement, Lyzann s’assurait que dans son Ordre, les choses ne se relâchent jamais. Chose qu’Evrard et Miyäck appréciaient particulièrement chez elle. Rien n’était acquis, il subsistait éternellement quelque chose à améliorer. Pendant le voyage, Zäck ne pouvait s’empêcher de fixer l’artefact qui dansait dans le dos de leur Chef. Etait-ce réellement la fin des Ombres ? Allaient-ils trouver des réponses ? Allaient-ils seulement pouvoir les vaincre, une bonne fois pour toutes ? Trouver un moyen de les amoindrir ? Pour lui, c’était étrange. Il était bien jeune alors que les Ombres faisaient leur apparition. Pour ainsi dire, il avait toujours vécu avec ça. Ce qui n’était pas le cas de ses beaux parents. Alors, intrigué sur la suite des événements, il ne put s’empêcher de fixer cet objet mystérieux, caché sous un bout de tissu. Intérieurement, il ne pouvait s’empêcher de le relier à son père… Pourquoi maintenant ? Pourquoi avoir attendu tant de temps avant de leur apporter de l’aide ? Quels étaient les plans des Dieux derrière tout ça ? Ces questions le piquaient bien trop. Et s’ils s’étaient manifestés avant… Est-ce que son père aurait eu la force de survivre ? De garder son domaine… De résister à la déchéance des Ombres sur le règne vivant… Il gardait quelque part un peu de rancune. Ces choses détruisaient le monde depuis bien trop longtemps déjà. Leur dernière cavale fut le plus stressant. Ils s’approchaient de la zone où les Ombres régnaient en maître. Et ils se basaient sur la croyance de cet artéfact. Et s’ils s’étaient trompés ? Et s’ils se jetaient dans la gueule des Ombres ? Après tout, rien ne leur disait que les choses fonctionneraient… Et le Désert était devenu bien plus hostile qu’il ne pouvait l’être déjà. La tension était palpable. Ils se jetaient dans l’inconnu. La Chevalière Tempérence ne fit que confirmer ce que tout le monde pensait déjà tout bas et ce que les rumeurs faisaient circuler ces derniers temps. Lyzann prit les devants aussi tôt pour répondre à sa remarque, brièvement et sèchement. Elle devait en avoir assez de toutes ces rumeurs inutiles… Evrard soupira, plantant son seul œil valide dans les yeux de la jeune femme tandis qu’il ralenti le rythme de sa monture pour aller à l’allure de celle de sa sœur d’arme.
- Tu sais, que nous soyons à Emeraude ou ici, si Irianeth est avec les Ombres, nous avons déjà perdu. Alors autant y aller en espérant pouvoir changer quelque chose, non ?
Le Chevalier lui sourit. Le temps avait finit par lui faire comprendre bien des choses, après tout. Il est facile de céder à la peur, aux rumeurs. Lorsqu’on ne sait plus que croire…
*~*~*~*
Ils étaient à la frontière. La chaleur du Désert se faisait presque palpable, rendant leurs montures déjà bien inconfortables. Leurs réserves d’eau seraient une porte de survie. Mais la chaleur fut vite oubliée lorsque le bouclier sembla s’activer soudainement autour de sa porteuse. Tout le monde se mit en formation, Lyzann au centre, afin de progresser du mieux qu’ils purent, en restant groupés. Quelques heures éreintantes plus tard, une énergie puissante se fit sentir, non loin d’où ils se trouvaient. Une énergie divine, Zäck en avait la certitude. Tandis qu’Evrard lui, ne sentait pas réellement de différence. Il n’était pas très porté sur sa magie de détection après tout… La tension fut plus que palpable lorsque les deux groupes se retrouvèrent face à face, devant se toiser. S’observer. S’analyser. Qui allait donner le premier coup ? Zäck jeta un coup d’œil autour de lui. Miyäck se tenait sur sa droite, Evrard un peu plus loin. Et juste derrière eux, les deux plus jeunes recrues de l’armée d’Emeraude. Qui n’eurent pas mieux que de bousculer la plus vielle Chevalière de l’Ordre tandis qu’ils s’entre mêlaient en sortant leur arme nerveusement. Le regard de Miyäck s’agrandit, non pas à cause du choc, mais parce que sa fiole la plus importante de son matériel de soin venait de s’échapper de son sac, roulant à terre… Droit sur l’ennemi.
Que pouvait-elle faire ? Si elle engageait un pas alors qu’ils étaient en première ligne, l’hostilité serait engagée immédiatement. De même si elle venait à user de ses pouvoirs magiques… Pour une fois, Zäck fut d’une intelligence furtive. Il avança d’un pas, gonflant le torse pour imposer de sa présence. Avec une pose dramatique, tout en cherchant à faire sortir sa plus belle voix, il prit une grande respiration. Et dans un texte faisant l’apologie du bien contre le mal, très sincère, très bien écrit, il leur dit ♫:
- Pourquoi vous faiiites çaa ? C’est pas très bien d’êêtre méchant ! Vaut mieux être gentil, yeah yeah ~ ! - Fermez-la ! - AIE.
Chansonnette portée à sa fin, Zäck eut son dû. Une bonne claque comme il l’aurait certainement mérité. Un coup d’œil rapide sur sa droite lui permit au moins de voir que Miyäck était revenue dans les rangs avec ce qu’elle avait échappé. La lévitation lui avait au moins permis de ne pas avoir à s’avancer trop et se faire repérer. Une fois assurée que tout son matériel était sauf et son sac cette fois correctement lacé, la Chevalière observa les troupes en face d’eux d’un air inquiet. Air inquiet qui s’intensifia lorsqu’elle vit une tête dépassée parmi les autres. Un monstre. Quelque chose qui n’avait rien d’humain mais qui avait la forme d’un humanoïde… Depuis quand Irianeth possédait de telles créatures !? Ses yeux lui firent froid dans le dos. Et pourtant, elle n’arrivait pas à s’en détacher. Elle avait l’impression de les avoir déjà vus quelque part… Elle entendit soudainement la voix d’une des jeunes recrues en arrière d’elle. Un éclair vint la frapper. Elle échangea un regard inquiet avec son mari, qu’il lui rendit. Ils pensaient à la même chose… Aether. Est-ce qu’Irianeth avait embarqué leurs écuyers ? Un vent de panique prit soudainement l’Elfe. Elle n’était peut-être pas si prête que ça finalement, d’assumer que sa fille fasse parti du camp adversaire… Ses réflexions furent coupées assez rapidement lorsque les premiers tirs magiques retentirent. Apparemment, personne ne voulait garder sagesse tandis qu’ils se trouvaient dans un périmètre aussi rapproché… Les deux groupes se mêlèrent rapidement, bien trop vite. Miyäck se fit pousser de part et d’autre, bien plus fine que la plus part des autres. Evrard dû s’obliger à ne pas penser à sa femme. Ils étaient Chevaliers, il devait lui faire confiance. Surtout qu’il ne voulait pas se retrouver à nouveau en mauvaise posture… La dernière guerre où ils avaient combattus côte à côte ne s’était pas très bien terminée pour lui. Son épée en main, il dû commencer à croiser le fer, Zäck faisant de même non loin de lui.
La terre se mit à trembler. Comme lors de cette première fois… Tout s’obscurcit. Plusieurs personnes se mirent à tousser à cause du sable volant dans l’air. Chaud, agressant… Les sens magiques étaient de mise pour se retrouver alors que les yeux ne pouvaient plus voir. Miyäck et Evrard étaient tous deux biens assez vieux pour s’en souvenir… Une trentaine d’année ou presque ? La guerre avait frappée, encore une fois. Mais cette fois-ci, aucun parti ne pu prendre le dessus sur l’autre. Un tremblement de terre avait secoué les lieux, déchirant la terre. Comme aujourd’hui. Et là, les Ombres étaient nés… Que devaient-ils attendre de cette nouvelle faille qui s’ouvrait !? Des possédés. Il n’y avait aucun doute sur ça. Emeraude avait eu son lot avec la Chevalière Joy après tout. Que son âme puisse reposer en paix. Plusieurs possédés firent leur apparition… Le temps des petites gueguerres intercontinentales n’allait plus être de mise…
Miyäck eut à éviter plusieurs rayons incendiaires qui se perdaient dans leurs lancées. Elle n’arrivait même plus à distinguer s’il s’agissait d’ennemis ou d’alliés. Tout ce qu’elle sentait actuellement n’était autre que l’énergie immonde des possédés, lui faisant froid dans le dos… Elle était bien assez proche d’eux pour les sentir bien trop fort. Par ailleurs, un possédé, Rah, fit son apparition bien trop proche d’elle. Ce fut donc dans un bruit de lame qu’elle dû se résigner à sortir son épée pour répondre aux coups qui lui étaient porté… Evrard n’était finalement pas si loin que ça de son épouse. Il dû contenir quelques toux pour garder sa concentration à son maximum. Le sable avait eut mauvais effet sur lui il fallait croire. Il vit passer une chevelure bleue bien trop voyante (on en parle de celui qui a épousé une femme aux cheveux roses et qui a une crinière rousse pétante ?) et son regard fut automatiquement happé en sa direction. Mais ce ne fut pas cette femme (à l’apparence étrange, et quand je dis ça, ce n’est certainement pas de ses cheveux que je parle) sur qui son regard termina son tracé. Un des possédés, faisait un véritable carnage. Les coups d’épées semblaient inutiles tant il les parait à son aise, prenant la vie de quelques soldats, qu’ils soient d’Irianeth ou d’Emeraude… Evrard ne put laisser passer ça. Il s’avança à son tour, l’épée brandie et tenta d’aider comme il le pu. Il profita d’une attaque d’un allié pour prendre son épée dans une main et charger un rayon incendiaire dans l’autre, l’envoyant directement sur lui.
Zäck quant à lui était fort occupé. Deux Sorciers semblaient l’avoir prit en grippe jusqu’au tremblement de terre qui les fit perdre de vue. Il était difficile pour lui d’exploiter sa magie ici… Il n’y avait pas assez d’eau pour la végétation. Et pas assez d’eau non plus pour lui permettre de cristalliser les choses comme il le voudrait. Il ne pouvait pas user du sol à son avantage. Alors qu’il tentait de réfléchir à une solution, il sentit une épée siffler non loin de lui. Un possédé. Comment ne l’avait-il pas senti s’approcher !? Sa réflexion sur l’utilisation de ses pouvoirs l’avait mit à défaut. Il s’était laissé porté par le flux… Et s’il n’avait pas d’excellents reflexes, il serait certainement moins fier, sa tête roulant sur le sol. Il fit deux pas sur le côté avant de se résoudre à sortir son épée… Sa magie ne lui serait que peu utile ici. Il échangea quelques coups avec N’nazyl… Qui s’avérait bien plus doué qu’il n’aurait pensé un possédé être capable…
Parandar a écrit:
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Dernière édition par Zäck le Jeu 03 Nov 2016, 00:50, édité 1 fois
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Jeu 03 Nov 2016, 02:10
Alors que tout le monde prenait place afin de se préparer au combat qui serait bien entendu inévitable, Sehnsuch choisi de ne pas faire comme son amie et préféra garder sa position plus en retrait, laissant au fur et à mesure les autres cavaliers passé devant elle afin de rester plus vers l’arrière. Elle n’avait pas toute cette assurance d’on faisait preuve la majorité. Elle n’avait pas peur, elle était seulement prudente. Elle avait toujours été plus réfléchie, observatrice. Peut-être qu’elle avait toujours eu du mal à réfléchir rapidement sous de fortes pression. Cétait surtout qu’elle n’avait pas vraiment d’expérience dans ce domaine. Pas question pour elle de ce laissé coincé dans la mêler si le tout explosait. Elle resterait en dernière ligne et garderait un oeil sur l'artefact de l'Empire. Pas question qu’on le leur prenne non plus. Elle avait failli périr, tout comme d’autres ici présent lorsqu'ils l'avaient récupéré. Comme Janita, Amélia et Danaël et il était hors de questions que tout ceci n’ait servies à rien. Elle ouvrit le sac en bandoulière qu’elle traînait sur elle et détacha l’une des ganses qui retenaient sa longue épée courbée sur son cheval, une ada. Elle espérait ne pas avoir à l'utilisé, du moins, pas tout de suite, mais c’était évident que cela ne saurait tarder.
À mesure qu’elle voyait la luminosité du second artefact s’approcher, son cœur ne pouvait se retenir de battre plus rapidement. Lorsque les deux sphères se toucheraient, ce serait le choc des corps et du métal. Peux avant que l’Empire ouvre les hostilités avec une vague d’attaques magiques, elle pouvait entendre les échos provenant du camp opposé. Légèrement perplexe, elle jeta un regard en coin aux autres autours d’elle, mais dû bien assez tôt rapporté son attention vers l’avant puisque des projectiles fusaient maintenant du camp adverses vers eux en guise de riposte. Il fallait tout de même s’y attendre. Mettant aussitôt sa monture en action, la jeune Seccyeth lui fit faire quelques pas rapides afin d’évité les attaques, sans trop de mal puisqu’elle ne se trouvait pas en première ligne, au front.
Lorsque le combat fut vraiment engagé, elle fut rapidement dans l’obligation de se mettre elle aussi en action, ne serait-ce que pour éviter les coups. Son ada bien en main, elle se servit pourtant bien plus de sa magie que de son arme, débalançant sans mal les cavaliers trop près d’elle hors de leurs chevaux à l’aide de son pouvoir de lévitation. Laissant le luxe à ses alliés au sol de terminer le travail pour elle, bien qu’elle planta son arme dans un ou deux ennemis quelque peu avant qu’un tremblement fasse paniquer sa monture qui se cabrât et la jeta au sol. Tel un félin, la jeune demi-Pardusse tomba sur ses pattes, en position accroupie. Elle avisa du coin de l’œil sa monture qui quitta la scène et sans doute la protection de l’artefact et qui serait alors dévorée par les Ombres sans plus de cérémonie. C’était fort dommage, mais malheureusement pour elle, elle ne pouvait rien y faire.
Jetant un regard vers ceux de sa patrie, elle suivit quelques regards vers l’énorme faille ou la tempête de sable retombait doucement. Assombrissant les environs, laissant le sable piquer leurs nez ainsi que leurs yeux et elle aurait préférée être momentanément plus aveugler, car c’est avec horreur qu’elle aperçue quelqu’un en sortir. L’énergie que cet être dégageait n’avait plus rien d’humain. Elle ne pouvait que trop bien la connaître et ses muscles furent parsemés d’un frisson incontrôlable durant quelques secondes alors qu’elle fixait la faille, avisant d’autres possédé en sortir pour se jeter dans la mêler. Sa vue c’était embrouillé alors que la panique semblait vouloir prendre le dessus. Elle fut ramenée à la réalité lorsqu’elle sentit son corps se faire plaquer violemment au sol. Bien que ses qualités de songeuses venait de faire défaut, elle put cependant remercier ses réflexes pour paré durement le coup d’épée qui avait foncé droit vers son cœur.
Le Chevalier ennemi étant bien plus fort qu’elle, elle put sentir l’impact du revers de sa propre lame sur sa gorge, lui arrachant une expiration douloureuse. Son assaillant faisant une pression supplémentaire pour gagner ce combat perdu d’avance pour elle. Elle n’avait plus à respirer et cela ne tarderais pas pour qu’elle sombre lentement dans l’inconscience. Sehnsuch ferma les yeux et poussa de toutes ses forces sous l’adrénaline. Complètement paniquer de ressentir une lame sur sa gorge depuis l’incident, même le revers de la sienne. La pression disparue aussitôt et la Seccyeth ne put qu’entrevoir une armure aux couleurs d’Émeraude faire un vol planer plus loin contre un duo des deux patries en combat. Cherchant à reprendre contenance tout comme son souffle, elle se redressa et resta un moment à genou dans la mêler. Cherchant d’un regard inquiet ces possédés. Ça aurait pu être elle, aujourd’hui, là, comme ça et cette idée lui glaçait le sang et même si elle était guérir, elle sentait sa gorge lui arracher un mal lancinant. Par réflexe, elle rapporta sa main à cet endroit, mais du bouger, elle reconnut ce regard lointain, inexistant d’âmes croisé le sien et son sang se glaça.
Alors qu’il avançait vers elle tout en frappant sur son passages alliés comme ennemis, N’nazyl, un soldat de l’armée d’Irianeth, qui avait marché avec eux, jusqu’ici, n’était clairement plus en possession de ses moyens et avait changé de camps. Basculant pour celui des Ombres. Ils ne pouvaient pas le sauvé, seul la mort l’en libèrerais et elle était très bien placer pour la savoir. Son regard vairon était fixé sur le regard de son ancien allié, activant son bouclier des ténèbres par réflexe temporairement envahie par la peur. Heureusement, il prit d’assaut un Chevalier du camp ennemi qui échangea quelques coups avec lui. Alors que N’nazyl allait abattre son épée sur l’ennemi qui avait dû reculer presque jusqu’à portée de main, celui-ci sembla déconcentré par l’énorme masse noire qui frôla les têtes, soulevant de nouveau du sable tout autour d’eux. Kronos avait frôlé suffisamment bas la bataille pour rendre possible le fait de le toucher en tendant les bras, mais il ne pouvait rien faire pour aider sa Seccyeth qui ne l’agrippa pas au passage et sembla plutôt évité ses pattes qui tentèrent de la prendre au vol contre son gré. Donnant peut-être une impression extérieure à l’ennemi qu’il désirait ardemment cette proie particulièrement. Que ce soit un jet de flamme ou un coup de queue, il risquait trop fort bien de la blessé elle aussi, alors il avait tenté de la cueillir. Il poussa donc un puissant rugissement de colère et remonta en hauteur non sans préalablement donner un puissant coup de queue dans la masse plus loin, fauchant au passage un possédé, trois ou quatre soldats Empire et Enkidiev confondu. Il jeta un regard haineux vers ces bipèdes qui avait engloutis sa protéger dans ce combat. Celui-ci savait que c’était une mauvaise idée et qu’elle aurait dû rester sur lui. Laisser ces bipèdes s’entre-tuer, mais non, elle devait régler ses démons en affrontant les Ombres et en risquant sa vie. Il n’approuvait pas et il trouverait un autre moment pour tenter de la cueillir, de gré ou de force.
Profitant de l’effet de surprise de l’apparition de son Dragon et animé par la colère de lui prouver qu’elle n’avait rien d’un chaton, Sehnsuch se leva agilement et fonça directement sur N’nazyl qui par pure coïncidence allait abattre son épée sur Zäck suite à sa lamentable attaque, déséquilibrant celui-ci sous la force de son pouvoir télékinésique agrémenté de ses couteaux de lancé qu'elle avait préalablement sortie de son sac a bandoulière et qui revinrent virevolter autour d'elle tel un écran protecteur tranchant, elle risqua dans son élant un coup d’Aba sur le possédé. Bien que sa force physique n'étais pas aussi ravageuse que celle d'un Chevalier, même vert, elle espérait que sa magie serait être à la hauteur de ses attentes.
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Dernière édition par Sehnsuch le Jeu 03 Nov 2016, 02:20, édité 3 fois
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Jeu 03 Nov 2016, 13:47
Elle avait chevauché au milieu des cavaliers pour répartir l’étendu du bouclier. Autour d’eux, le champ de protection leur donnait un périmètre de manœuvres plus agrandis, ainsi. Les plus lents n’étaient laissés derrière par inadvertance. Le groupe s’était accordé à leur pas. Lyzann portait le bouclier devant elle. Sa main s’était installée derrière pour agripper la poignée, mais le poids de l’artéfact empêchait toutes manœuvres. Lyzann utilisait plutôt sa lévitation pour alléger le poids sur le destrier. Ils étaient convenus avec les Cardinaux que chacun son tour, tous s’en occuperait pour éviter l’épuisement magique. Ainsi, en approche de la faille, le bouclier lui était de nouveau revenu. Au milieu des cavaliers, elle pouvait sentir l’énergie de leurs ennemis jurés : Irianeth. La trêve de politesse semblait avoir fait grimpé leur niveau d’énergie. Contrairement à eux, Enkidiev s’était ramollie, elle en avait bien peur. L’idée que la paix persiste miraculeusement semblait fait oublier à certains qu’ils étaient chevaliers. La guerre était leur raison d’être. Et cette guerre était réelle toujours et d’actualité malheureusement. C’était la présence des Ombres qui avait imposé un rythme plus lent concernant les tentatives de reprises de royaumes. La preuve était qu’aucun des deux camps n’avaient modifié sa surveillance des frontières. La crainte était toujours là. Si Enkidiev ne tentait pas de reprendre ce que l’on lui avait pris, rien ne garantissait qu’Irianeth ne vienne pas prendre plus. Et cela était la crainte constante de Lyzann. Que par une négligence de sa part, ils puissent perdre plus.
Ainsi lorsque la présence de l’armée d’Irianeth fut confirmée, elle devint silencieuse et sérieuse. Les cavaliers les moins expérimenté n’étaient plus à leur meilleur. Mais ils n’étaient pas très nombreux. Ils avaient bien fait d’empêcher les apprentis et les disciples de les suivre. Ils auraient été les premiers à tomber en plein combat. Lyzann ne pouvait se permettre de se soucier d’eux durant un important combat comme celui qu’ils ne pourraient éviter. Ils ne savaient toujours pas ce qu’ils devraient accomplir pour vaincre les Ombres. Les deux artéfacts pouvaient être requis. Les cardinaux avaient bons espoirs qu’un pour-parlé avec l’Empereur empêcherait un bain de sang. Lyzann ne pouvait leur en vouloir de préférer cette méthode plus pacifique. Ils étaient d’abord des magiciens avant d’être des guerriers. Mais Lyzann était défaitiste sur ce point. Ryan n’accepterait pas de partager le prestige. Il tenterait d’être seul dans les récits historiques concernant la fin des Ombres. C’était pourquoi Lyzann avait tenu à avoir l’artéfact en sa possession lorsque le clash aurait lieu. Elle s’attendait à ce que Ryan ait ordonné à quelqu’un de reprendre l’artefact ennemi. Et jamais elle ne leur remettrait. Elle ne faisait pas confiance aux autres sur ce point. « Trust issus », supposons. La faille était en vue et la proximité des Tanieths la rendait plus nerveuse. Les ordres n’étaient pas clairs pour ses chevaliers et elle détestait cela. Les cardinaux avaient trois plans. Le premier était les pour-parlés pacifiques qui visaient à ne commettre aucuns actes suggestifs à l’intention d’Irianeth. En cas d’échec, le second plan était de veiller sur les deux artéfacts et trouver une façon d’accomplir leur mission pour vaincre les Ombres. Dans le pire des cas, le plan de Lyzann, ce serait une improvisation totale et chacun allait devoir veiller sur les autres pour survivre. Elle espérait que la faille leur offrirait un objectif précis concernant les Ombres. Mais tant qu’ils n’y étaient pas, elle ne pouvait rien prévoir… Et elle haïssait l’improvisation. Elle avait besoin de préparation. Lyzann s’énervait. L’absence d’indices et la lenteur avec laquelle les choses progressaient la mettaient hors d’elle. La voix qui s’adressa à elle aurait pu provenir d’un roi qu’elle y aurait répondu avec autant de sècheresse. Sans un regard pour son interlocuteur, elle trancha en parlant à voix haute et en fermant les yeux pour contenir ce sentiment négatif qui l’envahissait :
- C’est les pires idées que j’ai entendu depuis celle des pour-parlés! Pas de camps, je refuse de passer la nuit ici. Et je veux qu’aucun d’entre vous ne se sépare. Assurez-vous de rester dans la zone de protection.
Elle mit un coup léger de talon à sa monture qui accéléra son pas. Et puis quoi? On allait faire un gouter et inviter Irianeth pour le thé? Pourquoi pas les Ombres un coup partie. La chef poussa un soupir pour évacuer son stress. Mais rien n’y changeait. Le groupe continua à progresser en direction de la faille et bientôt, l’énergie hostile de l’armée d’Irianeth devint même visible. Lyzann balaya son regard à l’horizon. Les Ombres étaient à distance grâce à la portée des deux artéfacts qui maintenant rentraient dans le champ de l’autre. Et pourtant, rien. L’Artéfact entre ses mains n’avait pas changé d’énergie… Rien qui aurait pu être significatif. Elle n’avait simplement pas réagis à la proximité de sa jumelle. Alors comment allaient-ils faire ? L’Artéfact n’était rien ? Qu’une simple lanterne dans la nuit pour ouvrir leur chemin? Alors qu’ils n’avaient aucune idée d’où ils devaient aller? Merci Parandar. C’était le truc le plus intéressant qu’il avait pu leur envoyer? Ils erraient dans l’incertitude. Rien prêt de la faille, non plus. Dans le passé, la présence de la statue avait guidé leur geste. Mais cette fois-ci, rien. Que des soldats ennemis motivés à les massacrer. L’énergie agressive qui les entourait finie par convaincre les cardinaux qu’ils ne tireraient rien avec les mots. Lyzann ne leur laissa pas le temps d’émettre de derniers espoirs. Ça ne fonctionnerait pas. Ils l’avaient reconnu.
- Soldats, préparez-vous. L’affrontement est imminent. Gardez un contact télépathique avec moi si quelque chose vous parait suspect. Je vous rappelle que nous cherchons toujours un moyen de vaincre les Ombres.
Lyzann fit promener son cheval parmi les chevaliers, mages et soldats. Le bouclier reposait sur sa selle entre ses jambes et éclairait toujours de sa lumière divine. Ses yeux surveillaient tous et rien à la fois. Ils se promenaient sur les Ombres au loin, sur les soldats ennemis donc la progression était rapide et sur la faille, là où un jour s’était dressé une statue de cristal renfermant l’énergie de Lyra. Rien de rassurant… Tab était porté disparu depuis nombres d’années désormais. Un souhait de sa part ou une condition imposée? Mais il n’était plus le temps de penser à elle. Il était trop tard. Si sa condition avait pu jouer un rôle important dans ce dernier chapitre, ils ne le sauraient jamais. Parmi leur rang, certains dégainèrent leur épée, d’autres préférèrent sortir leur arc et le reste se prépara à user de leur magie. Pour sa part, Lyzann ne pouvait sortir son épée de son fourreau. Le bouclier devant elle la limitait dans ses mouvements. De toute manière, se battre ne lui semblait pas être la meilleure des idées tant que le bouclier serait en sa possession. Le préservé de tout accident était une meilleure optique. Allez savoir ce qui pourrait se produire si l’artéfact était abimé. Dans une distance pas si lointaine, les cavaliers tanieths ralentirent pour se répartir eux aussi sur une ligne. Leur nombre supérieurs à celui d’Enkidiev les obligea à prendre plus d’espace. Ce fut donc une bien plus grande ligne qui se dessina devant eux. Dans ces propres rangs, Lyzann entendit une voix chantonnée stupidement. En deux trots de sa monture, la commandante se retrouva au côté du chevalier Zäck pour lui mettre une claque derrière la tête.
- Fermez-la!
L’heure n’était pas à la plaisanterie. Les cavaliers devaient conserver leur concentration. Lyzann n’autoriserait aucune plaisanterie à une heure aussi cruciale. C’était leur vie qu’ils s’apprêtaient à jouer. Il n’y aurait aucune retraite. Ils devraient se battre jusqu’à ce qu’il n’y ait plus aucun tanieth ou que la réponse concernant les Ombres leur impose un arrêt. Il ne fallait pas négliger leur position précaire. Ils se trouvaient cerner par des kilomètres carrés d’Ombres affamés. Et si les artéfacts avaient un temps d’activation limité ? Et si à tout moment, les artéfacts pouvaient cesser de les protéger? Le temps était précieux. La chef s’apprêtait à aboyer de nouveaux ordres aux soldats, mais elle fut devancée par une première vague de projectiles ennemis.
- DISPERCEZ-VOUS!
Elle fit elle-même promené sa monture pour éviter les boules de feux et les tirs magiques. Le sable explosa autour d’elle au contact des projectiles. Le sol mou ne leur serait pas avantageux. La poussière soulevée par les impacts et par le pas confus de leur monture prendrait du temps à redescendre. Pour eux tout comme pour l’ennemi. Ils devaient prendre avantage de ce type de terrain.
- Archers!
Les flèches s’élevèrent dans les ciels pour retomber comme une pluie dans l’autre direction. Puis l’assaut commença. Les soldats d’Irianeth, arme en main, fondirent sur eux comme la marée qui se fracasse contre les parois zénoroises. Le bruit du métal et les cris de guerre s’élevèrent autour de Lyzann comme un chant. Il faisait longtemps que cette musique ne lui était pas parvenue. Elle longea l’arrière des rangs tout en observant la bataille devant elle. Puis son regard rencontra celui de l’Empereur. Ils se toisèrent un moment avant que l’Empereur ne regarde soudainement dans les aires. Lyzann n’avait pas besoin de l’imiter. Elle savait ce qui parcourrait le ciel. Et puis, ce n’était pas l’important. Elle devait découvrir ce qui les ferait avancer dans leur quête contre les Ombres. L’artéfact que tenait Ryan ne semblait pas avoir réagis différemment au sien. La réponse ne se trouvait donc pas en eux.
Lorsque le sol se mit à trembler, la jument de Lyzann paniqua. Le bouclier entre ses jambes, Lyzann ne put reprendre suffisamment rapidement le contrôle de la bête et celle-ci se cambra. Plutôt que de risquer d’échapper l’artéfact, Lyzann lâcha la bride et se laissa tomber de son cheval. Problème, pendant sa chute, elle négligea sa lévitation sur le bouclier. Elle se retrouva donc écrasée sous le poids du bouclier, le souffle coupé. Elle gémit de douleur avant de repousser le bouclier de son ventre pour pouvoir reprendre son souffle pleinement. Lyzann toussa et se retourna pour cracher au sol. Des points noirs lui brouillaient la vision. Son dos lui faisait mal, mais son ventre encore plus. Putin d’artéfact inutile! Sa monture piétinait de crainte à ses côtés. Il lui fallait se relever pour éviter d’être piétiner par un de ses sabots. De plus, ainsi allongé, elle était une proie facile pour un adversaire. Elle se releva maladroitement, avec un équilibre incertain. Un regard autour d’elle lui confirma que la bataille continuait de plus belle. Elle attrapa la bride pendante de sa monture et la força à cesser son agitation. Elle ramena la monture en direction du bouclier et avec une main tendue vers l’objet, celui-ci se souleva de terre pour revenir dans ses mains. La désertine reprit sa grippe sur le bouclier et remonta en selle en se soulevant elle-même avec la lévitation. Sa position en selle la faisait souffrir, mais elle ne pouvait perdre sa position en hauteur. Sur le dos de sa monture, elle avait une vue plus générale. Elle rapporta son attention sur l’action devant elle. La créature dans le ciel avait disparus et l’Empereur surveillait toujours l’issu du combat. Devant lui, des soldats repoussaient quiconque tentaient de s’approcher de lui. Un luxe dont Lyzann ne pouvait jouir. Elle devait donc rester alerte à l’approche d’un ennemi en plus de surveiller l’état du combat qui faisait rage devant elle. C’est alors qu’elle les vit, tout près de la faille. Deux hommes qui affrontaient des ennemis des deux camps sans aucune distinction. Mais pourquoi? Et d’où arrivaient-ils? Ils ne portaient pas l’emblème d’Irianeth et Lyzann connaissait tous les visages qui l’accompagnaient. Or, ils n’étaient ni avec elle, ni avec Ryan… Le fait que les deux hommes portaient des formes noircies indiquaient clairement une contamination. Le fait qu’ils ne soient pas affectés par la présence des Artefacts confirma à Lyzann que les artéfacts ne servaient qu’à garder les Ombres normales à distance… Et rien de plus. Qu’un poids sur son dos. Elle n’aurait pas pu simplement déposée l’objet au sol et cesser de s’en préoccuper? Bien sûr que non…. S’ils échouaient, le bouclier leur permettrait de rentrer à Turquoise loin des Ombres.
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Jeu 03 Nov 2016, 13:54
C'étais la guerre. Une guerre qui n'avait rien de conventionnel. Ici les tactiques ne pouvaient pas être exploité a leur meilleur parce qu'ils étaient cernés. Il ne s'agissait pas non plus d'un affrontement entre deux faction ennemis, mais trois. La différence entre les trois factions étaient évidente. L'une d'entre elles ne voulaient que se défendre, une autre ne cherchait qu'a dominer alors que la dernière ne voulait que tout anéantir. Seul les dieux savaient qui resteraient a la fin de cet affrontement. Mais une chose était sur, les choses n'augurait rien de bon si aucun élément marquant venait guider les combattants puisque la faction des ténèbres avait un net avantage sur eux. Malgré qu'elle était excité a l'idée de combattre, Amélia n'était pas dupe au point de ne pas savoir qui étaient leur vrais ennemis. Il était clair que Ryan ne souhaitait pas coopérer aucunement, malgré le fait que l'ennemi avait lui aussi en sa possession un puissant artefact. Surplombant la hauteur des guerriers d'une bonne tête a cause de sa monture qui était plus imposante que les autres, Amélia n'eu aucune difficulté a scruter le regard de chacun de ses adversaires alors que les deux groupes se rapprochait les uns des autres. Certains visage lui était familier. Certains chevalier qu'elle avait vu au courant de son existence. Sa plus grande surprise par contre fut son demi-frère. Cameron... cardinal de la tour... A ses côtés se trouvaient deux dames dont l'essence magique n'étaient pas a sous-estimer. Si la chevalier impérial avait bien fait ses devoirs, ils s'agissaient de deux des autres cardinaux de la tour. Une armée constitué d'une trentaine de chevalier et d'une vingtaine de mage dont trois des quatre cardinaux. Tous des êtres magiques... Une force qui n'était définitivement pas a sous estimer. Du côté impériaux, quatorze chevalier incluant l'empereur, un peu plus d'une trentaine de sorcier, une seccyeth et cinquante soldats. Ce n'était pas non plus une force a sous estimer. Le combat allait être des plus brutaux... Ce qui n'était pas a déplaire a la midjin.
Celle-ci se prépara donc a l'affrontement, la première volé de rayon magique n'allait pas tardé. De leur côté, l'armés s'étaient déjà distancé en position d'attaque En tant que membre de la première ligne, monté sur une bête assez impressionnante pour attiré l'attention, Amélia savait qu'ils allaient surement être pris en cible. Utilisé les rayons seraient risqués. Elle prépara donc sa télékinésie pour utiliser le sable afin de les protéger. Mais rien ne pu la préparer a ce qui s'ensuivit. Dès les premières salve de magie lancer, une foudroyante douleur traversa l'esprit de la chevalier. Le flot d'information magique submergea son esprit. Incapable de supporté cet excès d'information, la chevalier ce crispa sur le dos de son frère d'arme en hurlant de douleur. Une main sur son crâne, elle passa l'autre autours de sa gorge pour venir agripper fermement son épaule afin de s'y tenir. Les contre-coups donnés par chaque mouvement lui donnait l'impression qu'on lui donnait un coup de masse sur le crâne a chaque fois. Elle devait se calmer et essayer de réduire le flux d'énergie qu'elle analysait. Tentant de prendre une bonne respiration, son instinct l'avertir juste a temps pour lui permettre de lâcher prise et relever ses bras en position défensive. Ne pas avoir eu se réflexe, Amélia aurait surement éclaté en morceau suite au train qu'elle venait d'encaisser. Il fallait dire qu'avec la vitesse de course de Xerkh, puis celle de son adversaire, la force d'impacte venant d'un arme tel le bâton qui venait de la frappé n'en était que décupler. La faible stature de la midjin combiner au fait qu'elle n'était pas scellé puis sa présente faiblesse fut suffisante pour que l'impacte la projette violement au sol.
Amélia ne sut combien de temps elle était resté inconsciente. Des secondes? Des minutes? Des jours? La seul chose qui lui revenait en tête présentement était l'énorme douleur qui lui traversait tout le corps. Maintenant qu'elle savait qu'elle était vivante, elle se força a prendre la bouffer d'air qui ne voulait pas rentré. Elle devait avoir mal tombé si elle se retrouvait ainsi le souffle coupé. Son esprit était en alerte malgré la douleur. L'air lui revenait tranquillement dans les poumons. Étrangement, avoir passé si près de la mort l'avait un peu calmé. Le flux d'énergie semblait moins l'importuné même si elle ne savait tout de même pas qui était quoi. C'était le chaos autant dans son esprit que autours d'elle. Les cavaliers passaient autours d'elle et elle n'avait aucune idée d'ou était Xerkh, Après avoir pris une autre grande respiration, il était temps de bouger, et vite. Il s'en fallu de peu pour que la midjin céleste ce fasse bêtement écrasé par un cheval passant. Tournant sur elle même pour se tasser du chemin jusqu’à ce qu'elle se retrouve sur son ventre. D'un rapide mouvement, elle se retrouva accroupis. Elle se rendait compte alors qu'elle s’efforça a étendre ses sens magiques autours d'elle que cela l'aidait encore plus a se concentrer. Lentement, ses sens se calmèrent a un point ou elle pouvait se considérer apte a agir.
Un adversaire semblait l'avoir pris en cible. Ironiquement, il s'agissait de la chevalier qui l'avait démonté. Elle venait achevé le travail, bien... La maître magicienne attendit patiemment toujours accroupis. Au dernier moment, elle se déplaça tel un serpent du côté opposé du flanc du cheval. Tenant toujours une position basse, elle para la contre-attaque rapide du chevalier d'une lame puis se releva en s'éloignant non sans plongé sa lame dans le flancs du cheval pour pouvoir coupé d'un vif coup la sangle qui retenait la celle. La chevalier impérial fit volte-face pour voir son adversaire s'écraser sur le sol. Étonnamment, celle-ci semblait être plus agile que les félins. Elle se retrouva rapidement sur ses pieds avant même d'avoir touché le sol. Un bâton comme arme, des habiletés de félins, un air Jadois. De sa connaissance, il ne pouvait s'agir que du chevalier Lin. C'était la première fois qu'Amélia la rencontrait, le combat promettait d'être intéressant. L'hybride midjin attendit que son adversaire ouvre la dance. Elle n'était pas encore en parfaite état. Son adversaire dut s'en rendre compte puisqu'elle ne se fit pas prier pour attaquer. Une combinaison rapidement de coup directe que la petite femme esquiva d'un agile jeux de jambe. La guerrière impérial esquiva le dernier mouvement en rentrant d'un pas rapide a l'intérieur de la distance de l'arme de son adversaire. Elle fut accueillit d'un puissant coup horizontal que son adversaire avait porté suite a une retraite de deux pas suivi d'une rotation sur elle-même.
L'impacte fut solide, mais la chevalier au cheveux blanc n'était pas née de la dernière pluie. Elle avait déja anticipé cette contre-offensive et avait eu le temps de monter sa garde. La midjin recula de plusieurs pas pour jauger son adversaire. Il était clair a voir sa stature qu'elle s'entraînait fortement. Mais ce n'était pas juste ces muscles qui lui donnait cette force. Elle était aussi très agile et savait se servir de son corps. Nul doute elle était une art martialiste, tout comme Amélia. Le problème, c'était que la combattante impérial elle n'avait pas le physique adéquat pour se battre. Et a la longue, cette différence paraîtrait si elles étaient du même calibre. Un plan allait surement venir au fur et a mesure que l'affrontement continuera. Cependant, avant que l'une ou l'autre ne s'avance pour attaquer, la chevalier rouge ressentie une menace volé a toute vitesse dans sa direction. Elle eu a peine le temps de recula d'un pas qu'une volé de pointe de glace passa devant elle. C'était passé un peu trop près a ses yeux. Néanmoins, elle ne quitta pas la chevalier d'Emeraude du regard. Plutôt, la demi midjin leva le bras en direction du mage pour lui lancer un rayon incendiaire. Celui-ci ce défendit avec un mur de glace. Amélia commença alors sa contre-attaque magique. Utilisant le sable comme des tentacules qui tentait de capturé son adversaire chevalier. Celle-ci esquiva agilement en ce déplaçant avec des pirouettes. Mais l'impérial la força néanmoins a s'éloigné d'elle. Le mage ne perdit pas de temps a contre-attaquer, créant une pluie de glace qui menaça de blesser la chevalier impérial. Cette dernière relâcha sa poursuite de la verte pour se crée un toit de sable. Suffisant pour empêché les glaçons de la touchés. Elle s'arrangea pour que ceux-ci tombe a côté d'elle et lança quelque salves incendiaire au mage qui riposta avec des pieux de glaces. Celui-ci s'arrêta mystérieusement un moment, alertant du fait même Amélia qu'il n'était pas le seul qu'elle combattait. Heureusement, le mage lui avait donné un atout. La chevalier se crée une demi sphère de glace qui se fissura a l'impact du coup de la chevalier d'Emeraude. Rapidement, la midjin-céleste crée un torrent de sable qui contourna la sphère pour capturer la chevalier qu'elle projeta en face du sorcier. Elle continua rapidement son assaut en créant une fine pluie d'aiguille de glace, forçant le mage a les protégés d'un toit du même élément de sa création. La maître-magicienne impérial en profita pour propulse grâce a sa télékinésie, la chevalier d'Emeraude qui était en train de se relevé, sur le mage. Pendant qu'ils étaient momentanément hors d'état de nuire, le moment était propice pour mettre un terme a leur vie.
Avant qu'elle ne puisse lancer son arme sur l'une de ses deux victimes, un tremblement de terre la déstabilisa. L'attention d'Amélia fut tout de suite attirer par l'explosion de sable qui venait de la faille. Puis les présences de deux nouvelles entités qui venaient d'apparaître. Mais le cauchemar ne venait que de commencer. Car dans les deux camps, plusieurs entités commencèrent a agir étrangement. Ils exécutèrent leurs camarades. Les gens avec qui ils avaient vécu. Des possédés... C'était la seul explication possible. Mais si ceux-ci étaient apparu a ce moment présent, alors que les deux artefacts étaient ensemble, c'étaient qu'ils se rapprochaient tranquillement du but, non? Un regard de plus vers la faille. Ces ennemies faisaient bien parties des ombres. Ils attaquaient les deux factions sans discernement. Cependant, quelque chose dans leur façon de combattre semblait plutôt étrange. Amélia ressentie une présence qu'elle ne connaissait que trop bien se rapproché d'elle. Tendant la main, elle agrippa la peluche qui passa a côté d'elle et d'un saut, ce retrouva sur celui-ci.
''Désolé de t'avoir inquiété Xerkh. Trop d'information magique, mon cerveau a surchauffé.''
Dit elle simplement avant de lui faire part de ses opinions en ce qui concernait les nouveaux arrivant. Ils étaient dangereux et devaient être disposé de. De plus, ceux qui étaient près de la faille semblait vouloir les empêchés de rentrés. Ce qui voulait signifiés que leur objectif devait probablement se trouver dedans. D'un commun accord, les deux chevalier se dirigèrent donc dans cette directions. Maintenant que l'adrénaline redescendait un peu. La douleur venait rendre visite a la chevalier une seconde fois. Tout en se concentrant sur sa magie de guérison, elle porta sa mains a sa poche de ceinture ou elle retira une petite fiole bleu Aqua et ingurgita son contenu. La chevalier remarqua qu'elle n'était pas la seul a avoir eu la même idée. Izékielle passa au vol tel une messagère de la mort délivrer un coup a celui qui semblait être le chef gardien de la place. Étonnamment, son coup ne semblait pas avoir été des plus efficaces. Il était donc temps pour Amélia et Xerkh de prendre la relève, puisque la sorcière semblait plutôt intéressé par la faille. La maître magicienne attendit d'être a quelques pieds de Mahio avant de sauté a une bonne distance dans les airs. Utilisant la télékinésie pour se soutenir, elle leva la mains dans les airs pour y faire apparaître quatre lance de flamme ardente, gracieuseté de la cardinal Faith. Puis d'un regard sans compassion, elle pointa sa cible de sa mains et les quatre lance s'y précipita. Se laissant tomber sur le sol, la chevalier impérial se demanda combien de ses lances allait toucher son adversaire.
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Jeu 03 Nov 2016, 23:34
Xerkh avait du mal à se tenir tranquille. Il ne pouvait que se languir jusqu’à ce que les deux sphères des artefacts se touchent. Pour tenter de se garder un minimum de retenue afin de ne pas s’élancer tout simplement en plein dans les Ombres qui les séparaient du groupe ennemi en approche, il rôdait de gauche à droite, grondant, se secouant. Sans doute que si ce n’aurait pas été de la présence d’Amélia sur son dos, il saurait élancer et cela n’avait rien avoir avec le courage. C’était simplement ce qu’il était qu’il tentait de contrôler, alors que la bête ne voulait que se rassasier par la violence. Lorsque les deux groupes furent assez prêts, il voulut s’élancer, mais la Chevalière le rappela à l’ordre gentiment. Il claqua des dents dans le vide en guise de protestation. Il venait de voir une proie qu’il ne pouvait pas toucher. Miyäck. La mère de son Écuyère était présente et celle-ci s’avançant un peu plus que les autres de sa patrie pour ramasser quelque chose au sol. Elle avait bien croisé son regard. Xerkh se contenta de la fixer, se promettant de la mettre en pièce si elle osait se mettre en travers de son chemin, ou à porter de patte. Il n’était pas en état de songer aux promesses, ni en mesure de se convaincre de les tenir. Si cette Chevalier s’approchait de lui, il lui réserverait le même sort qu’aux autres. Un point c’est tout. Il avait déjà à se retenir pour ceux de sa patrie, il trouvait cela bien suffisant pour le moment. La dernière fois qu’il avait dû combattre de la sorte, c’était à Zénor et il fit un carnage. Totalement hors de contrôle. Maintenant il avait certes évolué, mais il avait encore des choses à régler, comme cette euphorie carnassière qui l’envahissait et qui malgré les nombreuses méditations, refaisait bien trop violemment surface au point où il avait peine à y voir clair lui-même.
Heureusement, il avait Amélia pour le ramener. Pas à l’ordre, ni à la raison. Simplement le ramener. Même s’il connaissait le plan, détestant la magie du plus profond de son être, ses muscles se crispèrent en sentent celle-ci s’opéré derrière lui faisait en sorte que ses griffes s’enfoncèrent dans le sable, prêt à bondir et c’est ce qu’il fit, instinctivement. Poussant un grognement menaçant, il avait déjà choisi sa proie et rien ne pourrait se mettre en travers de son chemin. Fonçant à vive allure, les montures des Cavaliers d’Enkidiev cherchaient par instinct à l’évité, certaines se cabrant, allant à l’encontre de leur maîtres. Les chevaux d’Enkidiev n’avaient pas l’habitude de faire face à un tel prédateur et leur réaction était tout à fait normale. Pour le duo, tout était pensée. Semer le chaos le plus possible. Être une cible ne lui faisait ni chaud ni froid, même s’il n’appréciait pas l’idée avec ce précieux bagage sur lui.
D’ailleurs, il senti les muscles de sa douce se crispé, puis, elle hurla. Les oreilles aussitôt plaquer contre son crâne, il leva les yeux au-dessus de son épaule pour voir si elle était touchée, car il ne ressentait rien. Ne comprenant pas vraiment ce qui l’affectait autant, il choisit bien entendu de crée un grand cercles tout en évitant les attaques qui fusaient sur son passage le temps qu’elle reprenne contenance.
**Qu’est-ce qui se passe?!?**
Mais aucune réponse. Il sentie celle-ci reprendre sa prise. Ça tombait bien car il allait foncer directement sur une monture. Bondissant, il happa sans la moindre difficulté le cavalier qui eut à peine le temps d’hurler face à sa dernière vision à vie sous les hennissements du cheval en panique et en douleur. Lorsque ses pattes touchèrent le sol, il réalisa qu’Amélia n’étais plus sur lui. Un autre Cavalier ayant profité pour la déséquilibrer. Freinant, puis, trouvant le moyen de faire rouler le sable sous ses pattes avant de pouvoir déguerpir en sa direction, il fit un bond aucunement calculé au-dessus de celle-ci alors qu’un membre de l’équipe adverse allait profiter de son inconscience pour lui enlever la vie. Hors de question. Le pauvre n’avait rien vu venir. Qu’une ombre, un grognement et puis plus rien. Peut-être le son de son crâne broyé par ses crocs. Il n’en avait cure. Il comptait bien veiller sur sa douce, lui servir de bouclier s’il le fallait, cependant, il était évident qu’il faisait une cible de choix, derrière son passage, ou plutôt du périmètre qu’il créait, ont ne retrouvais que du sang et sa fourrure, lentement, se laissait envahir par une mixture rougeâtre qui n’étais pas la sienne.
Le Berserker pouvait enfin laisser libre cours à cette furie qui savait si bien l’envahir, se laissant prendre au piège à s’y laissé bercer. Le problème, c’est que sans Amélia pour l’empêcher de tout simplement perdre la tête et de s’attaquer même aux siens, il devenait un danger potentiel pour tous. Réactif comme il était, une simple tape amicale aurait pu se terminer en un massacre involontaire. D’ailleurs, il repéra Janita. Aussitôt, ses muscles se tendirent il se mis à avancer doucement, très doucement, oreilles plaquer contre le crâne, comme s’il était en chasse, oubliant qu’il se trouvait en plein milieu d’un Désert et d’un champ de bataille, du côté des rouges et non l’inverse. Un déclic derrière lui dérangea ses sens puis, il bondit littéralement sur le dos de la sous-chef sans réfléchir, la déséquilibrant dans son combat et lui faisant sans doute avaler un peu de sable. Poussant un rugissement furieux, il souleva ses pattes en un élan et les laissa retomber durement de chaque côté de la tête de la Chevalier. Baissant le regard vers ses flanc, il pouvait voir qu’un centimètre de plus et elle lui enfonçait son épée dans l’estomac. Sans plus de cérémonie, il referma sa gueule, frôlant sa joue de ses crocs tout en roulant à moitié afin d’esquiver le coup d’épée qu’elle aurait pu lui porter pour se défendre, pour tout simplement tourner les talons et s’attaquer à un Cavalier en monture comme si de rien était, une arme planté directement dans les environs de son omoplate. Avait-il sauvé la vie de la sous-chef ou avait-il tenté de la tuer? Étais-ce un hasard? Il n’y répondrait jamais.
Une odeur parcouru ses narines. Amélia. Automatiquement, son regard incandescent se posa sur elle alors qu’elle venait d’esquiver une attaque magique et répliquer grassement. Elle allait bien. Il quitta donc son périmètre pour prendre en chasse un pauvre Cavalier qui, voyant le Berserker foncer droit sur lui, choisi tout simplement de faire volte-face avec sa monture et de partir à la direction opposer comme si le diable en personne était après lui. C’était la pire chose à faire, bien plus que de foncer sur lui. Maintenant, il l’avait pris en chasse, planquant sur son passage chevaux et humanoïdes. Il fut déranger dans sa course par un tremblement de terre, n’étant qu’à un coup de patte de la monture, il poussa un grognement colérique en sa direction. Comme la majorité, il jeta un bref regard vers le sable qui s’écrasait au sol là où se trouvait la faille, ralentissant sa course, légèrement déstabilisé par les mouvements incontrôlables du sol sous ses pattes.
Contrairement aux autres, il n’y attarda pas plus d’attention qu’il n’y fallait. Il venait de repéré une nouvelle proie intéressante : La Chef des Chevalier en retrait, seule, sur sa monture. Personne pour la protéger, du moins à première vue. Il n’avait même pas remarqué la présence de silhouettes qui étaient sortie de la faille. Reprenant bien rapidement sa vitesse, ce ne fut pas la Chevalier qui repéra le Berserker, mais bien sa monture qui, alors qu’il fit un saut pour happer celle-ci, frappa plutôt de plein fouet le cheval qui venait de se cabrer sous la panique. L’animal n’eut pas vraiment le temps de lui porter quelconque coup de sabot, qu’il gisait au sol en hennissent alors qu’une mare de sang colorait le sable. S’approchant de sa prochaine victime qui tentait de déprendre ses jambes de sous l’animal, crocs bien en évidence, il s’amusa intérieurement de ce que le hasard venait de lui apporter. M’enfin, il n’eut pas vraiment le temps de réagir qu’il reçut un coup d’artefact en pleine gueule, celui-ci semblant être venu de nul part. Sale magie de merde. Le coup du bouclier plus lourd qu’il ne l’aurait pensée lui fit tourner la tête vers la faille et donc, finalement, vers les possédés qu’Amélia semblait déjà jauger. Rapportant rapidement son regard vers la Chevaliers – Et ses alliés qui venaient de comprendre leur erreur de la laissé seul- Xerkh se sentie tenailler, mais ses pattes choisirent pour lui. Il s’élança donc vers Amélia.
Dans sa course, il analysait rapidement les nouveaux venu et il n’aimait pas la chose. Il ne comprenait pas non plus comment se faisait-il qu’il y en avait déjà parmi eux? D’ailleurs, il en plaqua un sur son passage. Tout ceci lui avait fait un peut reprendre contenance. Non seulement la pensée d’Amélia venait d’envahir son esprit, mais il venait de remarquer à quel point il avait failli déraper sans elle. Réussirait-il un jour à se contrôler? Il se le demandait bien, mais pour le moment, il profitait de cet instant de répit où sa conscience avait choisi de prendre le dessus sur ses muscles et ses crocs. Arriver à la hauteur de la Chevalière, comme s’ils avaient fait cet exercice depuis toujours, celle-ci n’eut qu’à tendre le bras pour s’agripper à lui. Cela lui arracha un grognement d’inconfort, car la pression sur sa peau due à la tension sur sa fourrure de la poigne avait déplacé l’arme toujours planté dans sa chair. Il ne répondit cependant pas à ses paroles d’excuses. Elle n’avait pas à se justifier et ils n’avaient pas le temps. Il attendit plutôt la suite qui ne tarda pas à venir alors qu’elle enchaîna avec le plan. Accélérant alors d’avantage, le Berserker grogna férocement à l’intention de Mahio afin que celui-ci remarque bien leur approche. À quelques mètres à peine de lui, Amélia activa son pouvoir et se détacha du Chevalier qui n’avait qu’à maintenir l’attention du possédé sur lui. Simultanément, il se contenta d’engagé un combat physique avec lui, préalablement en tentent de le plaquer. Celui-ci esquiva bien entendu et le contraire l'aurait étonné, mais n’eut pas la chance d’évité la puissante attaque magique de la Midjin-Celeste.
Parandar a écrit:
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Aucun dé pair à retirer à Mahio
Dernière édition par Xerkh le Jeu 03 Nov 2016, 23:36, édité 1 fois
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Sam 05 Nov 2016, 02:03
Efficace... C'était une chose qui la surprenait. De toute ce qu'elle avait entendu, l'immortalité et la grande résistance des ombres étaient une des spécifications les plus marquantes chez leur adversaire. Pourtant, en voyant l'être hurler de douleur devant la chevalier, il semblerait bien que cette résistance était exagéré. Du moins c'était ce qu'elle avait cru jusqu'au moment ou son adversaire tenta de la trancher en deux en ce relevant. Était-ce un erreur de la part de la midjin? Non, elle ne s'attendait peut-être pas a ce qu'il réplique aussi sauvagement. Elle était sur que la douleur qu'il semblait ressentir était assez intense pour ne pas lui permette de répliquer au coup de grâce que la jeune femme voulait lui porter. La seul erreur qu'elle avait fait avait été de le sous-estimer malgré les connaissances qu'elle avait eu a son sujet. Si cela n'aurait pas été de la guerre qui les entouraient et qui lui demandait sans cesse d'être vigilante, elle n'aurait probablement pas eu le temps de réagir avant.
''Ooh?''
Lâcha-t'elle d'un air surpris alors qu'elle reprenait contenance de la situation. Elle jaugeait d'un œil distrait son adversaire. Celui-ci a première vu ne semblait pas être affecté par la douleur. Pourtant, il était clair que son état physique n'était pas a son meilleur. Il avait beau être un possédé. Son corps était quand même celui d'un mortel. Même si Mahio était beaucoup plus puissant a cause de l'entité qui partageait cette carapace charnel, les faiblesses étaient tout de même présente. Du moins, une partie... Honnêtement, elle avait un peu l'impression de se battre contre Xerkh. A la différence que le monstre... Ah non, l'entité (elle faisait tout de même son mieux maintenant pour ne pas mettre tout ce qu'elle considérait de monstrueux dans le même panier que tout les vrai monstres. Béhémoth ne lui pardonnerais surement pas de continuer a pensée le contraire après qu'il ait pris quelques minutes de son existence afin de bien l'éduqué. D’ailleurs, c'était le genre de méthode d'éducation qu'elle pouvait se passer. Enfin... tout ceci était une autre histoire par contre)... Donc, nous parlions de cette entité paranormal qui se tenais devant elle, prête a la tué, a la différence de sa peluche qui avait ne serait-ce que de la difficulté de la regarder de façon menaçante. Si ce genre d'agissement pouvait irrité la chevalier vis-a-vis son frère d'arme, elle ne pouvait s'empêché d'être heureuse lorsqu'on la prenait finalement aux sérieux.
Rare était ceux qui pouvait se permettre d'avoir affronté la midjin sérieusement. En fait... Mahio n'était peut-être pas encore au point encore. Il était certainement rapide et puissant, si il avait réussi a évité Xerkh aussi facilement. Mais le fait d'avoir été pris dans ses sortilèges était un indicatif suffisant pour voir qu'il y avait encore beaucoup de défaut dans sa forme. Xerkh, ne possédant pas de magie, avait un désavantage face a cette adversaire. Assez pour lui demandé de le laisser seul pour la chevalier? Non, elle le connaissait assez pour savoir qu'il resterait près d'elle. D'ailleurs, elle n'avait aucune intention de lui demandé de partir. Si elle aurait bien aimé ce battre un a un contre l'ombre simplement pour satisfaire ses envies de se battre. La situation l'empêchait de se laisser allez a ses envie de guerrière. La chevalier devait éliminer son adversaire le plus rapidement possible.
''C'est amusant que tu te relève ainsi. Mais ce qui m'intéresse c'est la personne qui se trouve derrière toi... C'est évident que tu ne veut pas qu'on la rencontre. Je me demandait si c'était parce que tu aimait ta maman a ce point? C'est bien elle la dedans n'est-ce pas?''
La provocation pouvait être un arme efficace si elle était bien utilisé. Cela dépendait aussi de la victime. Dans ce cas-ci, le résultat pouvait être considéré autant efficace que non. Non, parce qu'il ne semblait pas plus énervé par ses paroles et encore moins insultés. Cependant, il n'était pas rester sans réaction non plus. Ainsi donc, quelque chose d'important ce trouvait vraiment derrière cet homme. Si cela répondait a une question, il y en avait plusieurs d'autre qui se développait avec cette information. Pourquoi est-ce que les mortels possédaient deux artefacts... L'un représentant la protection et l'autre l'oppression... C'était comme si un dieux se moquait indirectement de la situation de la guerre d'Enkidiev. Peut-être est-ce que la chevalier pensait un peu trop profondément a ce genre de détail inutile aussi. Après tout, l'important n'était pas vraiment qui avait quoi. Mais ce qu'il fallait faire pour mettre terme a cette horreur qu'était les ombres. Enfin... première chose, il fallait se débarrasser de ses possédé qui venait leur barrer la route.
Amélia et Xerkh étaient présentement seuls avec Mahio. Mais qui sait quand est-ce que cela changerais. Nombreux corps des deux camps gisaient ici et la. Pas une personne n'était entrer dans un espace de cent pieds a la ronde. Tout les combattants semblaient si loin, et pourtant le bruit de métal qui s'entre-choquait, les bruits des foudres craquant dans l'air et l'odeur de chair brûlé et du sang séché remplissait leurs narine. Tout semblait si calme et si chaotique a la fois. Un mince sourire amusé traversa finalement les lèvres alors qu'elle s'attaqua avec énergie a son adversaire. En ce qui concernait les tactiques de combats, l'homme semblait être inférieur a la demi midjin. Ah pas qu'elle n'avait pas de problème a connecté ses coups. Au contraire, étonnamment, il réussissait très bien a suivre son rythme. C'était tout ce qu'il semblait être capable. Était-ce vraiment le cas? Non, la chevalier se démenait pour ne pas lui laisser le temps de répliquer, mais elle savait qu'il ne cherchait que le bon moment pour contre-attaquer. D'ailleurs, les coups de la chevalier au cheveux blancs n'étaient pas assez puissant pour le déstabiliser. En fait, il profita même d'un moment ou leur lame s'entrechoquèrent pour pressurisé la chevalier qui n'eu d'autre choix que d'arrêté dans son élan.
Sa force était bien plus grande qu'elle avait pu remarqué depuis le début de l'affrontement. Sa force n'était définitivement pas naturel. Le dernier coup qu'il lui donna, un simple coup vertical, suffit a lui donner la preuve qu'il était définitivement dangereux. Amélia réagit juste a temps lorsqu'elle sentie que ses lame allaient brisé, détournant sa position pour faire glissé l'épée sur ses tonfas. Elle recula bien entendu de quelque pas avant de laisser tomber ses lames. Craquer comme ils étaient, continuer a les utiliser serait suicidaire. Et si les gens pouvaient pensée qu'elle était une cible facile parce qu'elle était désarmé, bien la surprise n'en sera que plus agréable... pour elle. Néanmoins... Son adversaire du moment était un autre problème. Sans arme, elle n'avait aucune chance de le blesser. Déjà, elle en était pratiquement incapable avec les armes qu'elle avait avant. Du coup, l'idée d'utilisé la magie venait rapidement de reprendre la place dans l'esprit de la guerrière sorcière. Mais pas la sienne... Non, Amélia seul n'était pas assez puissante. Et si sa dernière puissante magie ne l'avait affecté a ce point, alors il lui faudrait quelque chose de gros, de puissant de... Familial?
Son demi-frère était présent, sa demi-sœur aussi. Elle savait de par ses discussions avec Janita qu'il ne leur voulait aucun mal. La midjin avait elle même pu voir ses intentions a leur égards lorsqu'il était venu sauver le plus jeune de leurs demi-frère de la rage de la sous-chef de l'ordre des chevalier impériaux. Alors s'il souhaitait vraiment les aider... Quel meilleur moment de lui demandé lorsqu'il était présent. Seulement... Trois choses étaient a prendre en considération. Il ne fallait pas que sa demande soit perçu, sinon elle aurait des explications a donnés. Il ne fallait pas non plus que les gens s’aperçoivent qu'il l'aidait. C'était risqué pour les deux. Et finalement, il fallait espérer que son plan marche. Ce qui ne l'étonnerais même pas du contraire. Elle envoya donc son message a Cameron
**Les ombres a la faille. Crée la plus grande tornade que tu peut.**
C'était suffisant. Plus d'information et les gens pourraient finir par identifier son message. C'était donc tout ce qu'elle pouvait demander. Encore fallait-il que celui-ci n'ait pas totalement fermer son esprit lorsqu'elle avait tenté la communication. Peut de temps après, alors qu'elle esquivait les assauts de son adversaire, Amélia pouvait sentir le vent changer soudainement.
''XERKH, EDANROT, EGAGÉD''
Bien sur, il fallait qu'il ait le temps de s'éloigné du typhon avant que celui-ci ne soit trop puissant et l'aspire lui aussi dans les airs. Si la chevalier impérial avait déjà un plan, celui-ci n'incluait pas s'occuper de la chute de Xerkh. Elle espérait simplement qu'il lui fasse confiance malgré le fait qu'elle avait l'air elle aussi d'être victime dans cette attaque magique.
**Yuan, la tornade près de la faille, concentre y des lames de vents. T'en fait pas pour moi, je sais ce que je fait.**
Pour demandé a un mage de lancé des sortilèges dans une tornade ou on était pris, il fallait soit être cinglé ou avoir un plan... Dans le cas de la midjin céleste, c'était probablement les deux. Déca, elle avait de la misère a contrôlé son envolé dans cette énorme tempête tournoyante. Le vent et le sable mélangé l'agressait de plein fouet. Malgré tout, Amélia montait et montait toujours plus haut dans le ciel, a un point ou elle pouvait presque atteindre les nuages. Ce ne fut que lorsqu'elle se retrouva dans l’œil du typhon, qu'elle arrêta son ascension contrôlé grâce a sa télékinésie pour observer la puissante magie a l'oeuvre et identifier la location de ses cibles... Mais ce ne fut pas tout. Il y avait une bonne raison de pourquoi Amélia avait demandé l'aide magique de sa sœur et de son frère... L'affinité qu'ils possédaient tous ensemble était l'arme qu'elle recherchait vraiment. Elle doutait que la chute seul soit suffisant a anéantir les possédés. Et les lames de vent était probablement aussi efficace que des lames de métaux. Cependant, si la chevalier réussissait a concentré toute cette énergie destructrice en un point, elle pourrait crée probablement le sortilège de vent le plus puissant jamais crée par un mortel... SI elle pouvait maîtrisé cette magie. Bien sur, elle avait usé de son don d’œil des arcanes pour comprendre l'essence magique derrière les deux sortilège de vent combiné. Sa propre compréhension de son élément, combiner avec le contrôle de son frère lui permis justement ce petit miracle. La tornade s'estompa rapidement. Ou plutôt, les vent violent semblèrent tous soufflés en un point central... la paume d'Amélia. Comme si tout était aspiré dans un trou noir. Puis le calme revint après la tempête. Le sable et les corps pleuvait sur les combattants au sol, Amélia ne fut pas exception a la règle malgré ses actions. D'ailleurs, elle repéra rapidement sa victime sur lequel elle fonça a toute allure en prenant une position de piqué. Son énergie était pratiquement tout concentré sur cette énorme sphère qui était apparu dans sa main. Un torrent de vent qui semblait être prisonnier d'une force gravitationnel central. L'énergie dégagé par le sortilège concentré était tellement puissant qu'il agissait comme une petite tornade sphérique parfaitement visible dans sa main... Une sphère qui avait plus de trois fois le volume de la jeune femme. Et d'un coup de paume elle balança de toute ses forces la sphère sur son adversaire. La gravité de la chute, combiné avec la pression que la sphère exerçait en plus de la chute d'Amélia qui continuait a poussé son adversaire sur le sol, assurerait surement des dégâts énorme autant a la chevalier qu'a l'ombre...
Mais... le destin était parfois drôlement fait. Jamais ne serait-elle attendu a ce qu'on l'attaque par en haut. Et elle s'attendait encore moins a ce que soit un allié qui l'attaque... D'ailleurs... d'ou est-ce que ce dragon qui fonçait sur eux arrivait? Elle ne l'avait jamais remarqué jusqu'ici, encore moins ressentie. Il fallait dire que puisque l'action se passait au sol, il était peut-être normal de ne pas avoir porté plus attention au ciel. De toute façon, c'était bel et bien la première fois qu'un dragon s'attaquait a elle aussi ouvertement. Comme si elle avait vraiment été la cible de sa colère. La chevalier n'eu d'autre choix que de relâcher la concentration sur la sphère magique. Bien que celle-ci continuerais sa progression jusqu’à écrasé sa victime sur le sol, le fait qu'elle n'avait plus de concentration sur celui-ci pouvait très bien signifié aussi que la force de son sortilège allait terriblement diminuer. Mais de toute façon, pour le moment, elle avait d'autre priorité, comme celui de survivre. Changeant donc son attention pour le dragon, Amélia, qui avait déjà commencé a ralentir sa chute, attendit aux dernier instant avant de changer la trajectoire de sa chute. Le claquement qu'elle entendit ne fut pas tant un soulagement qu'elle l'aurais espérer. Il avait tellement claquer près de sa tête qu'elle avait eu peur un moment d'avoir été trop juste avec sa décision. Maintenant qu'elle était hors de porté, puisque celui-ci s'éloignait déjà, la demi-midjin pu se laisser tomber adroitement sur le sol... Même si elle porta un regard sur son adversaire Mahio, sont esprit était plutôt concentrer a faire passé un message a tout les membres magiques de l'empire qu'elle espérait être plutôt claire.
**Que quelqu'un calme ce foutu dragon avant que je l'achève moi même, il ne discerne même pas les alliés des ennemis.**
Après ceci, la chevalier ramena son attention sur le moment présent. Elle avait beau avoir failli y passer avec cet mésaventure, mais si elle ne portait pas attention au moment présent, elle se ferait très certainement embroché par le possédé Mahio qui ne semblait pas avoir été aussi affecter qu'elle l'espérait suite a son sortilège combiné...Oh... Tout pour faire sourire la chevalier malgré le fait qu'elle savait que le temps était plus ou moins compté.
[Hj: Après la quatrième édit. J'arrive toujours pas avoir l'erreur du codage de la parole rouge rouge, après le mot Cameron en Cyan, qui devrait être de couleur Darkcyan. ><] [Edit Lyzann: T'as écris darkyan... J'ai édité pour toi comme une rebelle.]
Parandar a écrit:
Le membre 'Amélia' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé - 6' :
Résultat :
-6 points de vie retirés au possédé Mahio.
Dernière édition par Amélia le Sam 05 Nov 2016, 02:27, édité 4 fois
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Sam 05 Nov 2016, 10:18
Le combat était enfin engagé. Et quel combat ! Des soldats et des armes comme s'il en pleuvait ! Les troupes d'Enkidiev s'étaient éparpillées, se mélangeant aux Chevaliers rouges et Thaïs n'attendait que ça. Elle jeta un regard vers Ryan qui se tenait bien droit au milieu de la bataille, l'artefact brillant serré dans ses mains, entouré d'une garde spéciale prête à le sauver au péril de leur vie. La Sous-Cheffe en déduis simplement qu'elle aurait aussi le droit de se lancer dans la bataille, les épées et autres lames en main. Il n'y avait aucun danger pour elle de se mêler ainsi aux autres combattants puisqu'elle avait, en sautant de son cheval activé son bouclier, empêchant ainsi les attaques mentales et physiques ses ennemis. Mais impossible de se battre au corps à corps avec un tel pouvoir et elle dut se résigner à le laisser tomber pour jouer de ses armes. Bien que moins habile en combat qu'en magie, ainsi sur le champs de bataille elle se sentait simplement vivante et rien ne la rendait plus énergique. Partout autour d'elle, les combats se déroulaient dans l'acharnement et la violence. Sang, cris et le bruits des épées s'entrechoquant. Cette fois la Sorcière n'empêcha pas son côté mauvais de ressortir et un sourire des plus carnassier s'afficha sur ses lèvres.
Soudain, sous ses pieds la terre s'éveilla et se fut un véritable tremblement qui secoua les deux camps. La plus parts des combattants s'immobilisèrent pour regarder, surpris la faille qui se formait, avalant le sable des dunes. Thaïs en profita pour apporter un magnifique coup à son adversaire, le faisant tomber, blessé, assommé, peut-être mort, sur le sol vibrant. Toujours garder un œil sur son ennemi. Bien qu'il ne puisse le voir, elle lui adressa un sourire empli de sournoiserie avant de se concentrer à nouveau sur ce séisme étrange qui était sans nul doute d'origine magique.
Une forme sombre s'imposa face à eux. Si elle n'avait pas été si affreusement laide et à moitié rongée par les ténèbres, la Sorcière aurait très bien pus la confondre avec un humain normal. Mais il était claire qu'il n'en était rien et la jeune femme pariait que la suite ne serait pas aussi amusante que les petit combat contre l'armé d'Enkidiev.
En effet, quelques seconde de plus et c'était la pagaille dans les rangs. Thaïs pris un petit temps pour retrouver son équilibre et enjamba le corps qu'elle avait mis à terre un peu plus tôt. Rageuse que ses ombres viennent gâcher la fête, elle fit signe à la sorcière-elfe qui les avait avertit de l'arriver des verts et à un autre Sorcier de la suivre. Il était hors de question que ses possédés mettent fin à une bataille qu'Irianeth aurait remporté à coup sûr. Elle s'adressa à ses deux collègues par télépathie pour éviter qu'une oreille indésirable n'entende son plan. Et avec le bruit qu'il y avait ils ne l'auraient certainement pas compris.
** Il faut attaquer ses ombres à plusieurs. Par trois ou quatre, plus se serait parfait.**
Les deux magiciens hochèrent la tête. Soudain une tempête souleva le sable, projetant la quasi totalité des soldats à terre. La force du vent était telle qu'il était presque impensable que l'on arrive à relever une fois que l'on était tombé. Dans le tourbillon, impossible de voir ce qui déclenchait une pareille force mais heureusement, la rafale s'arrêta très rapidement, permettant de reprendre la bataille. Thaïs avait remarqué Sehnsuch un peu plus loin, en pleine affrontement avec une ombre, face à un chevalier vert qui tentait lui aussi de mettre la créature hors d'état de nuire. Elle n'eut pas besoin de prévenir ses deux compatriotes qui étaient toujours sur ses talons car ils les avaient déjà remarqués et s'empressaient comme elle de les rejoindre. La voix d'Amélia les avertis qu'un peu plus loin sur le champ de bataille un dragon avait décidé de faire son petit déjeuné et qu'il fallait que quelqu'un s'en occupe.
** Allez voir, je me débrouillerais bien toute seule.**
Thaïs avait déjà dégainé son épée quand elle arriva aux côtés de la Seccyeth. En prenant bien soin de jeter un coup d’œil suspicieux au Chevalier, elle se mis en garde en faisant attention à ce qu'à eux trois, ils encerclent N'nazyl. D'après elle, le seul moyen de le battre était de l'attaquer de toute part pour atténuer ses forces. Non sans un signe de tête vers Sehnsuch, elle attaqua.
Parandar a écrit:
Le membre 'Thaïs' a effectué l'action suivante : Lancer de dés