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| Les ailes de la liberté [pv Tara] |
| | InvitéSam 05 Nov 2016, 12:38 De légers coups furent cogné sur la porte de son bureau. Lyzann ne l’avait pas fermé complètement pour signaler sa présence à l’intérieur et son ouverture à recevoir de la visite. Assise devant un parchemin à moitié remplis, la femme releva la tête et invita l’arrivant à entrer. Elle reconnue l’écuyère Tara tout de suite. Elle se leva de son siège et avec un sourire, elle la salua chaleureusement avant de l’inviter à venir s’assoir devant elle. Lyzann, elle-même, reprit sa position assise de l’autre côté du bureau. Elle s’excusa auprès de l’adolescente alors qu’elle refermait encrier et rangeait sa plume ainsi que les papiers devant elle. Elle attendait la visite de la jeune femme suite à sa conversation avec le maitre de la jeune fille. Nassa avait prévenu sa chef que son écuyère avait eu sa pousse d’aile. Toutefois Tara ne semblait pas accepter qu’on lui retire alors qu’elle venait fraichement de les recevoir. Ce sujet était toujours épineux et à raison. Pour une fée, ses ailes représentaient beaucoup. Il s’agissait d’un membre à part entière. Ce n’était une mince affaire que de les retirer. Et Lyzann comprenait que Tara s’y refuse. Toutefois, le choix était une évidence pour Lyzann qui avait pu y réfléchir très longtemps. En fait… Il n’y avait pas de choix.
- Comme tu le sais, ton maitre Nassa et moi avons discuté hier concernant ses nouvelles ailes que tu as. C’est pour cette raison que je t’ai demandé de passer me voir. Nous sommes face à une situation plutôt rare dans l’ordre comme le nombre de fées dans le rang des chevaliers n’est jamais élevé considérant votre nature. Mais depuis que tu es devenu élève, j’ai réfléchis à ce moment qui finirait par arriver. J’ai médité de nouveau sur ce que ma préceptrice m’avait appris au tout début de ma formation. Et j’ai convenu de mes propres décisions. Mon souhait n’est pas de te les imposer, mais plutôt de t’y faire adhérer. Je serai triste que tu me considères comme ton bourreau alors que mes sentiments sont nobles. Je ne veux que ton bonheur.
Lyzann marqua une pause. Tara ne resterait pas muette à cela et elle le comprenait. Elle laissa le temps à l’écuyère de formuler ses arguments et ses craintes. Lyzann les comprenait et les respectait. Il était tout à fait normal qu’elle le prenne mal. À ses yeux, cela sonnait comme une obligation vulgaire et barbare. Ce n’était pas plus qu’un geste cruel et inhumain. C’était inconcevable à ses yeux de la priver de quelque chose que son corps lui offrait. C’était pour elle un don, une capacité, une force. Il lui semblait qu’on ne lui laissait pas le temps de prouver qu’ils avaient tords. Elle ne demandait qu’à faire ses preuves plutôt que d’accepter cette décision prémâchée selon elle. Et pourtant cette décision était celle de la sagesse. Lyzann avait pensé aux solutions. Elle avait discuté avec des fées, avec des guérisseurs fées aussi. Médicalement, c’était aussi un casse-tête. Il ne fallait pas prendre cela à la légère.
- Il n’est pas question de rites ou de coutumes. Il n’en a jamais été question. Je suis toute à faite consciente de ce qu’elles représentent pour toi, Tara. Elles sont un membre de ton corps au même titre de tes bras, tes yeux et ton nez. C’est un sacrifice énorme que de te les retirer. Et jamais je ne te demanderais de les perdre par simple caprice. Quand Lyra nous a formé, Castiel et moi, nous avons eu énormément de conversations philosophiques. Lyra nous a vite confrontés à nos mœurs. La question des Ailes chez les fées, tous comme les griffes chez les Hybrides, a nourris bien de nos conversations. Lyra nous a appris énormément de chose au sujet physionomique. Et j’ai été contrainte de réaliser que conserver vos ailes n’est pas une solution adéquate.
Et il y avait des raisons à cela. Tara devait en être consciente. Ce n’était pas des caprices de dirigeants. Au contraire, Lyzann préférait laisser à ses hommes ce qui les différenciait entre eux. Mais les ailes d’une fée étaient beaucoup trop fragiles.
- Elles ne supportent pas le froid et une simple entaille par inadvertance les invaliderait. Un compagnon d’arme pourrait les abimer dans un faux mouvement lors d’une mission. Et une fois adulte, les retirer sera d’une souffrance sans mot selon les guérisseurs fée. De plus, l’armure de l’Ordre ne permet pas d’espace pour que vous les utilisiez. Tout comme son poids d’ailleurs. Votre constitution est légère ce qui permet à vos ailes de vous porter, mais vêtu d’une armure, elles ne sont pas capables. Et adapter l’armure revient à la retirer au complet. Que ce soit pour enlever l’arrière de la cuirasse et libérer l’espace dans votre dos ou pour alléger son poids en amincissant sa surface. Sur le champ de bataille, cela reviens à accepter d’être à découvert. Les chances de blessures sont accentuées énormément et ces blessures sont généralement fatales. Le dos est d’une importance cruciale dans notre bon fonctionnement. Cela revient à perdre vos ailes de toutes manières et contre votre choix. Et je ne crois que cela soit plus acceptable de dire que ce n’est pas de votre faute, mais de celle d’un ennemi. Il en reste que c’est votre décision. Et si c’est pour coincer vos ailes sous une armure et risquer toute manière de les abimer… Je crois que le choix devient plus simple…
Peut-être pas aux yeux de la jeune adolescente. Son jugement était encore basé sur ses sentiments plutôt que sa raison. Et la sensibilité des fées était bien sur légendaire. Dans un pays comme le leur, la raison avait si peu de place. Toutefois, Tara avait quitté ce pays. Son pays était désormais l’Ordre d’Émeraude.
- Pour une situation où elles te seront utiles, milles autres pourraient t’être fatale. Au combat, elles te nuiront plus qu’elles ne t’aideront. Et je crois qu’en imposant ma décision, je te rends service. Ta valeur en tant que membre de l’Ordre ne dépend pas de tes ailes. Ce n’est pas pour celles-ci que nous avons foi en toi, ton maitre et moi. Jusqu’à présent, sans elles, tu y arrivais. Une fois qu’elles seront retirées, ta vie sera la même, mais avec une preuve supplémentaire de ton courage, de ton don de soi et de ta capacité à considérer les sacrifices nécessaires. Il n’y aura pas d’impression de membre fantôme, c’est garanti par notre guérisseur fée. Après, je ne peux pas te dire qu’elles ne laisseront pas une blessure mentale. Mais il en revient à toi seule de la guérir. Les ailes ne sont pas ce qui te définit. Tu ne cesseras pas d’être une fée après cela. Tu auras encore leur constitution, leur sensibilité, leur beauté, leur légèreté et leur don magnifique pour la nature et l’excentricité. Elle s’était adoucie. Elle laissa un moment à Tara pour digérer ses mots. Lyzann posa ses mains sur son bureau et attendit.
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| | | | InvitéVen 11 Nov 2016, 03:59 Convoquée ! Elle était convoquée par la chef de l’Ordre ! Pourquoi ? Elle n’avait pas fait de bêtises… Du moins elle ne pensait pas. Elle remontait les couloirs de l’aile des chevaliers repassant en revu les derniers jours…. Bientôt elle se trouva devant une porte entre-ouverte. Le fameux bureau de Lyzann. Le ventre serré, elle toqua à la porte. Elle vit dans l’ouverture de la porte que la chef était occupée. Elle resta dans l’entrée de la pièce sans faire un bruit. Bientôt Lyzann du ressentir sa présence et s’excusa de ne pas l’avoir remarquée plus tôt.
La chef lui fit part du motif de la convocation :Ses ailes. Nassa avait donc trahit. Elle avait du lui raconter son point de vue. Ok elle prit place sur le fauteuil devant Lyzann . Ok il ne fallait pas qu’elle s’emporte. La fée était déjà bouillante de l’intérieure. Elle se contentait d’être attentive à chacun des mots de Lyzann. Quand Lyzann termina son monologue, la rousse prit sur elle et lança :
- Je ne doute pas de votre savoir maître Lyzann. Je conçois votre perception des choses. Mais il est vrai que j’ai également réfléchis. Et je me suis demandée pourquoi ne pas crée une nouvelle sorte de chevalier-fée…. Je trouve que ça mérite d’être étudier.
Voilà elle avait soumis son idée qui serait sans aucun doute rejetée. Mais elle avait eu le courage de le faire et c’était déjà beaucoup pour Tara. Dans la seconde partie de la conversation Tara se retrouva totalement perdue. Elle comprenait l’importance mais lui prouvait que par a plus b elle devait se séparer de ses ailes. Les larmes montaient :
- Visiblement je n’ai pas le choix…. Je n’ai jamais rien demandé à personne et ça me tombe dessus comme ça. Toutefois pour un Ordre qui défend de belles valeurs dont je suis fière d’appartenir, sur ce coup-là je le trouve juste inhumain. Concernant le choix : je n’ai pas l choix ce n’est visiblement qu’un leurre… Fort de ça il est évident que je vais me faire enlever les ailes, mais ne comptez plus sur moi pour sacrifier une autre partie de moi dans le futur…. Et sincèrement parfois j’aimerai que vous soyez à ma place…. Ne serai-ce qu’en rêve que vous viviez la pousse des ailes et leur retrait… Cela vous ferait peut-être mieux comprendre les choses…. Enfin, je ne suis qu’une petite écuyère…. Qui va probablement se faire virer de l’Ordre car j’ai osée exposée mon point de vue…. Je n’ai plus qu’à faire mes valises et partir voyager je suppose…..
En souffrance, l’adolescente était dans un état de souffrance absolue. Elle revit les visages de ses parents dans son esprit puis fondit en larmes. Et regarda Lyzann :
- Je n’ai nulle part où aller….. que vais-je devenir ?
HRP : dis-moi si ça te convient ;)
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| | | | InvitéVen 11 Nov 2016, 11:35 [HS : Dans mon poste, je dis que Lyzann t’invite à t’assoir dès que tu cogne à la porte. Lyzann t’attendait. ]
La discussion serait ardue. Le sujet très délicat et personnel était observé par deux personnes totalement différentes. Elles n’avaient pas la même expérience, les mêmes connaissances et la même maturité. Leur point de vue était donc diamétralement opposé. Tara réfléchissait avec son cœur et Lyzann lui demandait de réfléchir avec sa tête. À l’inverse, Lyzann pensait avec sa tête et Tara lui demandait de penser avec son cœur. Cette idée de chevalier-fée, Lyzann y avait pensé déjà. Elle l’avait déjà étudié. C’était d’ailleurs les résultats de cette analyse que Lyzann lui présenta. Il n’y avait aucun avantage à un tel chevalier. Le potentiel des ailes ne comblaient pas les faiblesses provoquées par leur utilisation. L’armure était un très bel exemple. Pour utiliser ses ailes, une fée ne pouvait porter l’armure de chevalier. Sans elle, sur un champ de bataille, la mort était derrière vous. Lyzann refusait d’accorder le droit à un de ses chevaliers de se présenter à la guerre ainsi dévêtue. Et quand même bien, une fée acceptait de se priver de ses ailes en combat, le port de l’armure en soit risquait d’invalider ses ailes. Les entrainements, les accidents, trop de chose rendait cette avenue compliquée. Lyzann espérait de tout cœur que Tara finirait par entrevoir sa vision à elle. La chef ne faisait pas cela par cruauté, au contraire. C’était pour en éviter. Lyzann était convaincu que sa décision était au service de Tara. Pour la désertine, il n’y a avait pas d’autre possibilité pour devenir chevalier. Les ailes ne faisaient pas un bon soldat, par contre la sensibilité et l’extravagance des fées, oui. Lyzann soupira avant de répondre ultimement à Tara. Du point de vu de la jeune fille, Lyzann était une méchante vieille femme sans sentiment. Malheureusement, c’était le sacrifice que Lyzann avait accepté de faire pour lui permettre d’agir pour le mieux de l’ordre et de ses chevaliers. Elle endossait cette image de cœur de pierre pour pouvoir diriger les siens.
- Tu as le choix Tara. Celui de reconnaitre mes constations et d’être chevalier ou celui de refuser les avertissements de ton chef et ainsi te retirer de l’Ordre. La question du retrait de tes ailes auraient dû t’inquiéter bien avant. Tu me sais réfléchis, mais peu fléchissant.
S’il le fallait, elle serait dure, sévère, mais certainement pas transigeante. Pas sur ce point. Elle ne voulait pas avoir le poids de la mort de Tara sur la conscience alors qu’elle savait les dangers et les risques encourus. Accepter de laisser Tara, jeune fée inconsciente et naïve, prendre la décision elle-même et accepter de la laisser devenir Chevalier malgré tout le danger… non. La décision était une condition. Lyzann refusait d’être celle qui aurait accepté que Tara soit ainsi à découvert.
- J’aimerais aussi parfois que certaines personnes se mettent à ma position. Qu’ils prennent conscience que j’agis dans l’intérêt de mes chevaliers. Lorsque nos actions peuvent causer la mort, Tara, on ne laisse pas son cœur décider à la place de sa tête. Le cœur a des défauts malheureusement. Il ne prend pas tous en considération. Il ne donne pas à tous la même valeur et priorise des gens au détriment de d’autres. Je ne peux pas me baser sur ce favoritisme pour guider mon armée. Te laisser devenir chevalier avec tes ailes, c’est accepter qu’on te les arrache en plein champs de bataille entrainant ta mort. Et je me refuse d’un jour assister à cela. Je ne te vire pas de l’Ordre, Tara, et encore moins à cause que tu as exprimé ton opinion. Je te laisse le choix ultime, car oui il existe.
Lyzann ferma les yeux un moment pour soupirer une nouvelle fois.
- Si tu t’opposes à ma décision alors cela voudra dire que tu renonces aux devoirs de l’Ordre d’Émeraude. Et par conséquent, tu ne passeras pas Chevalier à l’Attribution. Je te laisse du temps pour y réfléchir comme il le faut. Si tu ne m’as pas donné une réponse favorable 10 jours avant la traditionnelle date de l’Attribution, je considérai cela comme un retrait de ton rôle d’Écuyer. Ta condition ne sera donc plus de mon concerne et ton épée d’écuyer devra mettre rendu.
Voilà. Lyzann ne reviendrait pas sur sa décision. Il restait maintenant à Tara de réfléchir si ses ailes valaient le pris de sa place dans l’Ordre.
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| | | | InvitéSam 12 Nov 2016, 14:41 Découragée et perdue voilà comment se trouvait l’adolescente. Elle qui venait de prendre sur elle, d’exposer son opinion, se retrouvait dans une position de fragilité et de mal-être absolue. Toutefois, elle devait prendre la décision la plus cruciale de sa vie. Elle fixa Lyzann et lança :
- Lyzann, depuis que je suis petite j’ai grandi ici. Vous êtes ma famille. Ma décision est celle de rester dans l’Ordre. L’option de partir est totalement inconcevable pour moi. Cela reviendrait à tuer qui je suis, et mes rêves… Perdre ma famille une nouvelle fois.
Elle fixa Lyzann droit dans les yeux et dit :
- Je vais me faire enlever mes ailes. Je vais suivre la règle… Mais saches que cette épreuve est vraiment atroce à mes yeux. Mais considères que c’est ma façon de vous montrer à quel point chacun des membres de l’Ordre comptes pour moi.
Elle laissa un silence se poser et dit :
- J’attends ton accord pour partir pour fée avec Nassa. Je ne sais combien de temps je mettrais à me remettre de cela mais il est certain que cela ne me laissera pas idem….
Elle resta assise face à Lyzann, attendant des réponses à ses questions. Elle espérait que sa chef comprendrait son ressentit. Elle espérait qu’elle prendrait ce geste comme un cadeau…. Même si dans le fond elle en doutait. Elle jeta un dernier coup d’œil à Lyzann puis dit :
- Je m’excuse par avance de l’état dans lequel je vais être une fois qu’on m’aura enlever mes ailes Maître Lyzann….
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| | | | InvitéVen 18 Nov 2016, 22:09
Elle se tenait droite sur sa chaise, les mains posées devant elle sur son bureau. Elle observait Tara devant elle. La pauvre enfant était en proie à une crise de panique. L’idée de devoir quitter l’Ordre eut un effet dévastateur chez elle. Elle s’était soudainement sentie seule face au reste du monde. Comme la majorité de l’Ordre, Tara n’avait plus de famille mise à part celle de l’Ordre. Aucun autre endroit à appeler « chez soi ». Lyzann n’avait pas voulu utiliser cela comme du chantage, mais c’était malheureusement la réalité. Lyzann ne pouvait avoir soin de gens qui ne faisait plus partie de l’ordre. Ce n’était malheureusement pas de son ressort. Elle voulait bien aider les indécis à trouver leur voies, mais dans le présent cas, Lyzann comme Tara savait que la voie de cette dernière se trouvait dans l’Ordre d’Émeraude. Il s’agissait plutôt là d’une divergence d’opinion sur un sujet auquel Lyzann ne pouvait plier. Tara devait assumer son choix. Il serait lourd à porter toute une vie. La désertine était prête à lui laisser le temps de réfléchir, d’en parler, de se renseigner, mais lorsqu’elle vit le regard de Tara, elle sut qu’elle l’avait fait.
- Ce n’est pas une règle… Ce sont les constations logiques à faire. Je vais prévenir le guérisseur qui te prendra en charge. Nassa et toi n’aurez qu’à vous rendre au château. La guérison de ton dos devrait prendre 6 jours normalement, mais celle de ton esprit dépendrait de toi-même. Rester à Fée ne t’aidera pas, mais revenir parmi les tiens par contre… Pourrait être plus bénéfique.
Lyzann considéra l’écuyère avec attention. Ce n’était plus une apprentie toutefois. Tara était prête à devenir Chevalier. Elle ne devait pas prendre de vu ses rêves et ses désirs. Elle en était si proche désormais.
- Je vais prévenir ton Maitre des derniers faits et faire préparer votre départ. Vous n’aurez qu’à me prévenir du moment que vous aurez convenu.
Elle marqua une pause pour ensuite se lever et contourner son bureau pour venir s’assoir contre celui-ci près de Tara.
- Galavent est un homme fée très réputé chez les fées. Il est le guérisseur officiel du royaume et sa magie est très puissante. Tu trouveras auprès de lui de sages conseils, Tara. Tu auras jusqu’au dernier instant pour trouver l’accord entre tes pensées et tes gestes. Qu’importe dans quel état tu me reviendras, je l’accepterais. C’est ton corps, ta décision, ton avenir.
Lyzann tendit la main pour caresser la joue de la jeune femme avec tendresse. Les yeux de la chevalière s’adoucirent et un sourire sage étira ses lèvres.
- Soit sûr que ton cœur et ta tête soient en paix avec tes gestes. Et ce, pour tous ce que tu feras dans ta vie.
Voilà un conseil que Lyzann suivait elle-même. Ce n'était pas toujours évident, mais il n'y avait que comme cela que l'on pouvait rester fort malgré la guerre. La chef quitta sa place pour retourner s'asseoir derrière son bureau. Il n'y avait plus rien à discuter. Le reste relevait de Tara jusqu'au moment crucial. Lyzann avait dit suffisamment.
[HS : Je n’ai pas l’intention de répondre de nouveau.]
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