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Sauvetage Express [PV Kolth]

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Sam 17 Déc 2016, 12:28
La matinée s'annonçait simple et sans histoire, quelques chose auquel Nassa c'était habitué depuis qu'elle ne vivait plus avec Tara. L'aventure et l'inconnu lui manquait un peu et la routine commençait à lui peser, aussi faisait-elle en sorte de ce donner de nouveaux défis chaque jours.
Elle n'avait pas pus partir combattre les Ombres avec son compagnon à cause d'une blessure à l'épaule que la magie seule n'avait pas pus guérir. Il avait fallut du temps pour qu'elle puisse retrouver toute sa mobilité. C'était donc de mauvaise humeur et inquiète qu'elle avait passé ces mois sans Edric.
Partir sur ce champs de bataille était quelques chose d'important pour elle. Elle s'était faite la promesse, alors qu'elle n'était qu'une enfant de débarrasser Enkidiev de toutes personnes pouvant nuire à la paix à laquelle tous aspiraient. Mais dans ce moment important de l'histoire, elle n'avait jouer aucun rôle et s'en était beaucoup voulus.

Le soleil commençait à peine à briller alors que la Chevalière se réveilla aux côtés de son ami. Ses cheveux blonds en bataille, il semblait être un ange échoué auprès d'elle. Une telle bouille d'enfant qu'elle n'eut guère le cœur de le réveiller. Il avait le droit de se reposer après tout ce qu'il avait pus vivre. Elle ne fit que déposer une baiser sur son front et sortit de la pièce pour aller prendre le bain rituel du matin. A son grand étonnement, elle n'y croisa personne hormis quelques servantes, déposant des serviettes ici et là.
La jeune femme laissa l'eau délier ses muscles endoloris par ses nombreuses heures où elle c'était exercée à l'art du maniement des armes. Elle avait l'impression que son corps svelte qu'elle devait à ses origines elfiques ne s'habituerai jamais au rythme soutenu qu'elle s'imposait chaque jours pour garder de l'endurance et de la force. Depuis qu'elle était écuyer, ses tendons n'avait jamais arrêter de crier de douleur. Enfin, c'était largement supportable, et elle devait pouvoir le supporter si elle voulait continuer d'évoluer.

L'elfe avait prévu une descente jusqu'aux villages aujourd'hui. Elle aimait bien faire cela de temps en temps pour sortir de l'ambiance parfois trop sérieuse du château. La façon dont les villageois riaient et souriaient depuis la fin des ombres la faisait se sentir bien et utile. Mais ce qui lui mettait le plus le baume au cœur c'était les bambins qui couraient autour d'elle, certains la reconnaissant même comme un Chevalier. Il arrivait qu'ils connaissent son nom et lui pose des questions sur cette voix particulière qu'était celle qu'elle avait choisit. Les plus petits grimpaient dans ses bras, les grands la regardait avec admiration. Tant d'attention venant d'enfant réveillait son instinct maternel et elle se disait toujours qu'elle devrait un jour parler à Edric de ce petit être qu'elle voulait de lui. Mais ils étaient si bien tous les deux. Un bébé entre les bras ne gâcherait-il pas cette harmonie ? Elle laissait donc tomber, ne sentant pas que ce besoin d'enfant lui était vital.

Mais ce jour là, alors qu'elle marchait à pied tranquillement entre les maisons et les charrettes remplies de paille, elle aperçu plus loin un attroupement qui s'était fait. C'était une chose qui arrivait souvent et la plus part du temps pour pas grand chose, aussi cela ne l'inquiéta pas tellement. Ce furent les cris de stupeurs et les mains des parents sur les yeux des gamins qui eurent raison d'elle et elle écouta finalement sa curiosité. Beaucoup avaient passés leur chemin quand elle arriva sur le lieu de l'agitation.
En se dressant sur la pointe des pieds elle pus apercevoir trois grand gaillards au regard mauvais qui essayaient d’immobiliser un quatrième tout aussi musclé. Leur victime se débrouillait très bien mais ce n'était pas pour autant que Nassa les auraient laissé faire. Ce ne fut que lorsqu'ils réussirent à mettre à terre leur cible pour la rouer de coups que l'elfe parvint à reconnaître Kolth, l'écuyer de son très cher ancien maître, Zäck.

Jouant des coudes à travers la foule, elle parvint finalement aux niveaux des trois brigands et sortit son épée de sa ceinture pour les éloigner de Kolth afin qu'il puisse se remettre sur pied. Elle avait pus être témoin du caractère explosif de l'adolescent et ne voulait pas créer  plus de problèmes qu'il n'y en avait déjà. Nassa était consciente qu'elle devait paraître plutôt minable face à la taille immense de ses adversaires mais elle ne se démonta pas pour autant. Elle s'adressa à eux d'une voix ferme et froide, leur conseillant de déguerpir avant qu'elle ne les réduise en charpie.

- Tu es en train de me dire que toi, à peine femme que tu es, tu va réussir à nous défier tous les trois ? Regarde toi, tu es ridicule !

Celui qui semblait être le chef de leur petit groupe avait ricaner au nez de la Chevalière, la piquant au vif et le coup d'épée ne manqua pas de partir, pas assez violent pour être dangereux mais assez bien maîtriser pour seulement lui ouvrir légèrement le visage près d'une autre ecchymose que Kolth lui avait certainement fait. Les sourcils froncés, blessée par les paroles du vagabond, elle espéra seulement que ce qu'elle venait de faire ne se saurait pas car elle n'était pas sûre que Lyzann trouverait son geste juste.
N'accordant pas plus d'importance à ses adversaires, elle se tourna vers l'écuyer, espérant qu'il ne se soit pas enfuit en courant. Heureusement, il était encore là, la regardant fixement. Il la dépassait de plusieurs centimètres et elle dut lever la tête pour observer les dégâts qui lui avaient étaient infligés. Sa tunique était constellée de sang et il en était de même pour son visage.
Inquiète, elle l'attira plus loin avant de lui adresser la parole.

- Est-ce que ça va ?
Anonymous
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Dim 18 Déc 2016, 01:12
Il n’avait pas eu une très bonne nuit. Non seulement chaque sons tout autour l’importunais au plus haut point, mais chaque petit détail banale était dérangeant. Les couvertures qui lui dérangeait la peau, son oreiller trop molle ou trop dure, les plis du couvre matelas. Bref, tout. Il avait tourné il ne pouvait savoir combien d’heures exactement. Gauche, droite, dos ou ventre. Rien n’y faisait. L’oreiller taper contre les oreilles, non plus. Bien que cela coupais les sons environnant, cela amplifiait sa propre respirations, ses propres battements de cœur. Il n’en pouvait tout simplement plus. Il avait fini par se débattre comme un diable dans son lit, faisant un certain vacarme qui bien entendu, ne réveilla personne. Puisque tout le monde dormait à point fermé sauf lui! Il poussa un bref soupir, irrité, faisant une pression sur son crâne à l’aide de ses bras. Il voulait seulement dormir! Do-re-mir!

Puis, il était dehors, pas trop loin du Château. Revenant un peu à lui, il sursauta de surprise et baissa le regard. Il avait au moins eut la décence de mettre un pantalon, même s’il ne s’en souvenait pas vraiment. Il jeta un bref regard autour. Il était seul. Il poussa un bref soupir. Depuis sa rencontre avec cette Chevalier d’Irianeth, il ne cessait de s’analyser. Il c’était sans doute un peu fait à l’idée, même si cela, finalement, ne l’avançait pas à grand-chose si ce n’étais du fait qu’il pouvait mettre un nom sur ce qu’il était et qu’il avait pu sous-entendre que ce qui lui arrivait était tout à fait normal : Il devenait un monstre, rien de plus simple quoi…

À cette idée, il secoua brièvement la tête et choisi de continuer la route vers un arbre sans toutefois chercher à s’enfoncer trop profondément dans la forêt. Il restait dans les environs du Château. Tout en se dirigeant vers un arbre bien particulier, il se demandait encore comment il pourrait parler de tout cela à Leah. Il ne lui avait pas encore parlé de sa rencontrer avec la Chevalier d’Irianeth et il ne croyait pas que mentionner que celle-ci lui avait donné l’information était une bonne idée. D’un autre côté, omettre cette information pourrait peut-être jouer sur les indices potentiel future qu’il pourrait y récolté. À ce qu’il avait cru comprendre, les Berserks venaient de l’Empire. Pourquoi avait-il été trouvé à Turquoise alors que le Royaume n’était même pas un Royaume conquis? Il venait de l’Empire. Cela le dégoûtait. Ce n’étais pas tant l’Empire en tant que tel qui le dégoutait, mais c’était tout ce que cela impliquais… Pire encore, ils savaient donc, techniquement, tout sur lui! Cette Chevalier avait misé dans le mille. Même s’il ne lui avait pas donné d’information en tant que tel, il savait bien qu’elle en avait suffisamment eu pour pouvoir prétendre à la limite le connaître et cela lui avait laissé un gout amer dans la bouche… Sa race venait de l’Empire. Il ne savait plus quoi faire. Il n’était pas au bon endroit… Que feraient donc les siens lorsqu’ils le découvriraient? Tout ceci l’angoissait un peu. Toute ces questions qui c’étaient créé dans son esprit et ces songes avaient déjà à eu seul suffisamment de quoi occuper ses pensées et l’empêcher de dormir. Alors pas la peine d’y ajouté son état de surcroit.

Une fois arrivé à l’arbre qu’il désirait, il s’y adossa et observa le Château au loin. Il poussa un bref soupir et appuya sa tête contre le tronc, observant les feuilles au-dessus de lui un moment alors qu’elles se balançaient très furtivement au gré du vent doux. Il finit par fermé les yeux et tenté de faire le vide dans son esprit. Il finit sans doute par s’endormir après une bonne heure de concentration. Enfin.

Ce fut un bruit désagréable de frottement qui le réveilla un peu en sursaut. Son angle de vue n’étais plus le même que lorsqu’il c’était endormi. Il se redressa vivement, réalisant qu’il avait dû tomber mollement sur le côté une fois ses muscles détendus, envahis par le sommeil. Il observa donc le jardinier qui raclait le sol pour en retirer quelques feuilles mortes. Sincèrement? Il se frotta les yeux et avisa un peu le ciel. Il était encore tôt puisque le soleil se levait à peine. Sans plus de cérémonie, il se leva et se dirigea vers le village. Sa boulangerie préférée faisait de nouveaux pains à cette heure et il arriverait à temps pour un bon morceau sorti tout droit du four. Il tapota sa t’aille, soulagé de réalisé que sa petite bourse était accrocher à son pantalon. C’était pourtant une très mauvaise habitude, puisque s’il se transformait… Mais bon. Il trouverait bien une autre solution. Il aurait dû demander à cette Chevalier comment ce… Berserker faisait. Mais il fallait avouer que c’était sans aucune doute pas la première question qu’il lui demanderait s’il la recroisait… Il jeta alors un bref regard vers la Frontière, même si d’ici il ne pouvait que deviner sa présence, songeur, puis, il baissa la tête pour avisé ses pieds non sans poussé un long soupir las. Sincèrement, si cela n’avait pas été de Leah ou du fait qu’il était Écuyer, il aurait tenté sa chance. Il serait allé sur Irianeth, même s’il n’avait aucune idée de comment s’y rendre et il aurait investigué sur ses ancêtres et serait revenu ensuite. Sans doute.

Déambulant donc dans les rues l’air songeur et mains dans les poches, il leva légèrement la tête vers l’avant en avisant la petite pancarte de la boulangerie. Au moins, un bon pain fraichement sortie du four de cet endroit lui remonterais sans doute le moral. Il devait avoir une gueule à faire peur depuis un moment, puisque même son maître lui avait demandé il y a quelque jour si tout allait bien. Évidemment, il c’était contenter de sourire en hochant positivement la tête. Il n’était tout de même pas pour balancer au premier venu qu’il craignait être une sorte de monstre de l’Empire. Surtout pas devant une enfant. Secouant de nouveau la tête pour replacer ses esprits, il failli trébucher sur un croche pied qu’on t’enta à son intention puis, il eut un éclat de rire et quelques paroles.

Aussitôt, le regard du Berserk se durcit alors qu’il se retourna vivement pour foutre un coup de poing à l’impudent sans prendre la peine de faire la conversation, ni quoi que ce soit. C’était sans doute une réaction un peu brutale. Et sans doute le genre de réaction qui n’était pas rechercher chez un Écuyer. Ils n’avaient pas choisi la bonne journée pour venir le nargué. Il était vidé et ce, de toute patience. Quoi qu’il en soit, le poing vola directement sur le nez de l’homme qui bien entendu recula sous la surprise, ramenant ses mains à son visage alors que du sang tâchais ses vêtements.

«Tu te prend pour qui!»

Fit l’un d’eux alors qu’on l’encerclait.

-Quelqu’un qui en a marre.

Sur ces mots, il se rua sur le premier à sa portée. Évidemment, les hostilités furent bien rapidement enclenchées. À quatre contre un, Kolth arriva à tenir un moment, jusqu’à ce qu’il reçoit un bon coup de planche derrière les genoux ce qui le fit plier alors qu’il venait d’évité un coup de gourdin au niveau du visage. Une fois chose faite, il n’eut pas le temps de se relevé que déjà ont le ruait de coup. Certains plus douloureux que d’autres. Il eut par contre la chance de répliquer en agrippant l’un des hommes et le ruant de coup de poings de toutes ses forces alors que celui-ci se protégeait le visage. Coincé, il ne serait pas le seul sous les coups! Cela dura un moment jusqu’à ce qu’une voix féminine résonne à travers les sons sourds des coups volant de toutes parts. Heureusement, ils s’arrêtèrent, donnant donc la chance à Kolth de se redressé, non sans foutre un dernier bons coup de pied à l’homme qu’il avait maintenu au sol avec lui. Il entrevit alors les couleurs de la personne. Merde. Un Chevalier. Aussitôt, il se somma au calme alors qu’elle venait d’offrir un coup d’épée bien calculé, entaillant la joue de l’un de ces adversaires qui bien entendu, sous cette nouvelle menace, prirent leur jambe à leurs coups sans demandé leur reste.

L’Écuyer les observa d’un regard hargneux pour ensuite poser son regard sur la Chevalier tout en essuyant son nez qui laissait échapper un liquide rougeâtre alors que son arcade sourcilière semblait avoir la même envie. Attendant la suite. Ses oreilles étaient camouflées sous sa tignasse ébène, plaquer contre son crâne. Il s’attendait bien à une remontrance de sa part et sans doute la mériterait-il. Il allait ouvrir la bouche pour se justifié, mais celle-ci le devança en l’attirant un peu plus en retrait dans la ruelle alors que déjà les quelques curieux qui c’étaient amassé tout autour avaient repris leurs tâches. Lorsqu’elle lui demandait s’il allait bien, il se contenta d’hocher la tête, puis détourner le regard sur les passants. Ses sourcils étaient froncés, signe qu’il était toujours en colère.

-Oui. Ça va.

Que pouvait-il dire d’autres? Il fit quelques pas pour se diriger vers un baril où l’eau de pluie s'y accumulait. Sachant que cela ne devait sans aucun doute servir qu’à nettoyer le pavé, il y plongea ses mains. Le contraste entre le chaud de ses jointures et le froid de l’eau le soulagea. Il les frottas vigoureusement ensemble pour y enlever le sang, bien que ses jointures fussent dans un état plus ou moins lamentable. Cela n’avait rien à voir à cette bagarre d’aujourd’hui, bien que ça n’avait aucunement aider. Concentré au nettoyage, il cherchait plutôt à ce calmer. Il finit par se retourner de nouveau vers la Chevalier. Ce forçant à ne pas être sec avec elle. De un, car elle ne le méritait pas du tout et de deux, parce-qu’elle était techniquement une supérieur, de trois, elle était plutôt jolie et de quatre, elle lui avait tout de même donner un bon coup de pouce avec son intervention...

-Merci…

Fit-il, même s’il ne savait pas si c’était vraiment approprié vue la situation.

-Chevalier Nassa, n’est-ce pas?

Il n’était pas à cent pour cent sûr pour son prénom, mais il lui semblait l’avoir déjà vue parler avec Zäck et celui-ci lui aurait dit ensuite son prénom, puis, lui indiqua aussi qu’elle avait été son Écuyère. Sans doute qu'elle était arriver à le rendre bien plus fier que ce qu’il arriverait à faire lui-même...

-Moi c’est Kolth… Écuyer du Chevalier Zäck d’Émeraude…

Il précisa plutôt pour la forme, même si elle devait sans aucun doute déjà le savoir. Il aurait pu se justifier sur la scène à laquelle elle avait insisté, mais cela ne servait à rien. Il le savait.

-Désolée de vous avoir forcer à intervenir…

M’enfin. Il considérait que cela n’était en rien sa faute, mais il savait que peu importe la situation dans laquelle il se foutait, il restait en partie fautif. S’il aurait simplement continué son chemin sans répliquer? Peut-être et sans doute que rien de tout ceci ne se serait produit. Il espérait surtout qu’elle garde tout ceci pour elle-même s’il ne voyait pas pourquoi elle ferait une chose pareille, surtout si elle connaissait sa réputation de bagarreur… Mais il en aurait sans doute une idée prochainement. Une autre plainte… Ferait mal. Déjà qu'à l'heure qu'il était, Zäck était sans doute réveillé ou sur le point de l'être et il réaliserais qu'il avait encore passé une nuit à la belle étoile, mais surtout, qu'il n'étais toujours pas rentré. Arg.


Dernière édition par Kolth le Dim 18 Déc 2016, 12:02, édité 1 fois
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Dim 18 Déc 2016, 08:04
L'elfe sentait la colère bouillonner à l'intérieur de l'adolescente. Aussi, elle ne voulus pas le brusquer une fois qu'il eut répondu à sa question. Restant spécialement silencieuse pour une fois, elle s'appuya contre un mur et attendit simplement que le jeune homme fasse le premier pas.
Kolth était plus grand qu'elle, la dépassant d'une bonne dizaine de centimètres. Il était aussi plus musclé et bien qu'il avait certainement beaucoup moins de technique qu'elle, elle ne voulait pas se risquer à le contrarier. Il n'oserait pas de toute façon. Elle était plus vieille que lui d'au moins 5 ans et était un grade au dessus de lui. M'enfin, elle préférait faire attention. Bien qu'elle soit Chevalier et pas lui, elle n'était pas non plus son Maître et refusait de lui faire des remontrances inutiles. Il n'était pas le premier écuyer à se battre et il ne serait pas le dernier. D'ailleurs, rien ne lui disait que ce n'était pas la bande de vagabond qui était à l'origine du combat.

Elle le regarda se rincer les mains, son épée toujours à la main. Quand elle s'en rendit compte, elle essuya ni vu ni connu le sang qui la tachait sur son pantalon et la rangea discrètement.
Toujours aussi inquiète pour l'écuyer, elle hésita à s'avancer vers lui pour le soigner et décida finalement de ne lui envoyer qu'une puissante vague d'apaisement qui, elle l'espérait, ferait assez d'effet pour que la colère qu'elle sentait dans le cœur de Kolth s'évanouisse un peu. Elle ne savait pas d'où cette haine venait et pourquoi elle hantait le corps de l'adolescent. En revanche, elle savait que c'était une mauvaise chose pour un Chevalier de ne pas savoir la contrôler.
A son grand étonnement le garçon la remercia.

- Tu n'as pas besoin de me remercier. Ils n'avaient pas le droit de s'en prendre à quelqu'un de cette manière. Surtout que tu fais partis de l'Ordre. Mais je dois avouer que tu t'es très bien défendu.

Elle avait dit ça très posément, d'une voix douce destinée à calmer encore plus l'écuyer. Un petit sourire en coin avait ponctué sa phrase, le complimentant sur cette bagarre plutôt que de le punir. Certainement que Zäck n'aurait pas apprécié ce qu'elle faisait. Mais à vrai dire, elle s'en fichait un peu. Son ancien mentor ne pouvait pas lui dire non de toute manière. Il n'y arrivait tout simplement pas. D'ailleurs, en parlant de lui, il fallait peut-être qu'elle le prévienne ? Elle ne savait pas tellement qu'elle était la procédure à suivre dans un tel cas et puisqu'elle était certaine que son ami était réveillé alors elle n'avait qu'à lui envoyé un message télépathique.

** Zäck, c'est Nassa. Si tu cherche ton écuyer, il est avec moi. Je t'expliquerai pourquoi plus tard. **

Kolth lui avait adressé la parole, encore une fois, l'obligeant à sortir de ses pensées. Elle s'étonna qu'il connaisse son prénom. Ils étaient tellement qu'entre les Chevaliers, les écuyers et les élèves, il y avait de quoi se mélanger. Elle acquiesça avec un regard chaleureux et s'approcha un peu de lui, observant de loin les blessures qu'il s'était faites.

- Je sais. Zäck était mon Maître avant que je devienne Chevalier.

La jeune femme fut un peu gênée du silence qui suivit, ne sachant pas tellement quoi ajouter. Elle ne pouvait dire que l'écuyer l’intimidait pars ça taille haute et sa carrure car s'aurait été quelques peu absurde. Mais elle ne savait pas tellement comme réagir avec lui.
A nouveau, il lui parla pour s'excuser de l'avoir obligé à intervenir.

- Je t'en pris, ce n'est rien.

Elle observa les mains aux phalanges brûlées, reconnaissant bien ce qu'elle avait subit lors de son apprentissage. Elle relava la tête pour planter ses pupilles de chat dans celles noire et orange de l'écuyer. Ses yeux étaient pour le moins atypiques mais pas pour autant déplaisantes à regarder. Elle les trouvait même plutôt jolis.

- J'ai dit à Zäck que tu étais avec moi. Aucune remontrance ne pourra t'être faite. Mais...

Elle s'arrêta en une grimace assez comique qui lui ressemblait bien.

- ... Je préfèrerais que l'on parle de mon coup d'épée le moins possible. Je ne pense pas que Lyzann apprécierait mon geste. Je me suis un peu laissée emportée...

N'y tenant plus, Nassa pris une des mains abîmées de Kolth et passa ses doigts sur les égratignures et les bosses. Le voir souffrir ainsi lui faisait vraiment mal. Et elle ne parlait pas que du côté physique de la chose. Elle ressentait une douleur provenant de l'adolescent qu'elle ne parvenait pas à identifier. Peut-être endurait-il une épreuve, un peu comme son Mentor il y a maintenant plus de 8 ans ?

- Me laisserais tu te soigner ? J'aimerais éviter que tu te casses quelques choses au prochains coup que tu porteras lors de tes entraînements.
Anonymous
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Dim 18 Déc 2016, 16:50
Il n’avait pas vraiment senti la vague d’apaisement, puisque celle-ci ne l’avait pas réellement affecté. Pour ce faire, il aurait fallu lui en envoyé une bien puissante pour que sans doute, il puisse en ressentir légèrement les effets. Quoi qu’il en soit, il observait la Chevalier et, il réussissait à sentir la tension redescendre lentement, lui déliant les muscles et sans doute la langue aussi. Alors qu’elle prit la parole, il lui jeta un regard quelques peu perplexe. Il était bien d’accord sur le fait que ce groupe s’en était pris à lui totalement gratuitement. Avaient-ils seulement remarqué qu’il était un Écuyer? Sans doute qu’ils n’avaient pas eu le temps de portée une attention particulières aux couleurs de son pantalon, puisqu’il ne portait jamais ou presque de tunique. Dans tous les cas, cela lui était égal. Qu’il soit Écuyer ou non, il ne comprendrait jamais ce genre d’acte totalement gratuit venant de certaines personnes, surtout d’un groupe de personne. Seuls, ils n’auraient jamais rien fait. Plus ils étaient nombreux et plus leur intelligence semblait manquer à l’appel.

Bref, ce qui le fit un peu tiquer dans ses premiers propos fut lorsqu’elle lui mentionna qu’il c’était plutôt bien défendu. Sincèrement? Il arqua un sourcil, visiblement pas du tout convaincu.

-Je vous rappelle que lorsque vous êtes intervenue, J’étais complètement en train de me faire tabassé…

À moins qu’elle ait vue toute l’altercation, peut-être n’avait-il pas été trop mal. Il fallait tout de même ne pas se voiler la face. Il n’avait clairement pas eu le dessus dans cette altercation. Malheureusement. Cela ne lui dérangeait pas de ce traité lui-même de nul, mais c’était gentil de sa part si elle lui disait cela pour le faire sentir ‘’mieux’’. Peut-être est-ce que cela marchais pour la majorité, mais pas vraiment pour lui. De toute façon, comment pouvait-elle en avoir la moindre idée? Elle ne le connaissait pas.

Elle lui semblait gentille. Enfin, le contraire l’aurait plutôt étonné. La majorité des membres de l’Ordre étaient assez sympathique en soit, bien qu’il saurait tout de même attendu à une certaine remontrance qui ne sembla pas venir. Cela le plaça bien entendu moins sur la défensive et il se contenta même de laissé l’ombre d’un sourire parcourir ses lèvres pour répondre à celui de la Chevalier. Celui-ci disparus ensuite lorsqu’il sentie qu’elle sembla contacté quelqu’un. Pourquoi? Qui avait-elle contacté? Cela avait-il un rapport avec lui? Il détourna les yeux, avisant le pantalon légèrement taché de celle-ci.

Il rapporta son regard sur elle lorsqu’elle bougea afin de s’approcher. Généralement, il aurait sans doute repris une position défensive, ou ses muscles se seraient de nouveau tendu, serrant les poings, mais là, il ne broncha pas. De toute façon, il doutait fort qu’elle le frappe ou quelque chose du genre. Il devait vraiment apprendre à se détendre. Il ne savait simplement pas trop pourquoi elle c’était un peu approcher, ni ce qu’elle lui voulait, en fait. Elle reprit finalement la parole et lui précisa qu’elle connaissait son nom. Il eut envie de rouler les yeux au ciel. Évidemment, puisque sa réputation de fouteur de merde le précédait. Elle précisa que c’était parce-qu’elle était l’ancienne Écuyère de Zäck, ce qui pouvait écarter sa première et habituelle théorie. M’enfin…

Ce qu’elle dit ensuite l’étonna un peu. Alors elle avait sans doute communiqué télépathiquement avec Zäck, ce qui expliquait l’échange qu’il avait senti plus tôt. Aucune remontrance… C’était tout de même gentil de sa part, elle ne lui devait strictement rien pourtant. Il lui offrit un bref sourire… Qui se renforça un peu lorsqu’elle continua sa phrase, mentionnant qu’elle préférait taire son coup d’épée et qu’elle ne croyait pas que la Chef des Chevalier apprécierait son intervention. Personnellement, il n’en avait aucune idée. Son acte était sans doute plus justifié que le siens, mais il avait encore du mal avec ce genre de nuance.

-Ne vous en faites pas. Votre secret est bien garder avec moi. Je suis sans doute bien plus fautif que vous dans toute cette histoire. Je ne saurais dire si vous l’êtes en quoi que ce soit… Mais je ne dirais rien, mise à part que je dois avouer avoir bien aimé leur air lorsque vous avez appuyé la lame de votre épée sur l’un d’eux en moins de temps qu’il n’aurait fallu pour le dire.

Il eut un bref sourire et fit un bref mouvement de la tête afin de replacer ses cheveux qui lui glissait devant les yeux. Maintenant qu’il ne vivait plus vraiment avec Leah, elle n’avait plus trop le temps de le coincé quelque part et lui couper la crinière. Pensant à ceci, il se raidit en sentant la douce main de la Chevalier prendre l’une des siennes pour l’observé tout en glissant délicatement ses doigts sur ses vieilles blessures où se trouvait des plus nouvelles, rendant la peau raide et dure, lui donnant une couleur et une texture aussi peu attirante, sans doute. Un peu gêner par ce contact qu’il n’avait pas vraiment l’habitude d’avoir et qu’il devait avouer ne pas trouver si désagréable, après tout… Bref. Il retira lentement sa main de celles de Nassa, hochant négativement la tête à ses propos, serrant son poing pour aviser lui-même ses jointures endommagé.

-C’est gentil… Mais c’est un peu inutile. Elles ont l’habitude, ne vous en faite pas…

Il nota bien qu’elle ne semblait pas très convaincue et qu’elle attarda alors son regard sur son visage, sans doute son arcade sourcilière. Il eut un bref sourire. Que ce soit sa race ou pas, cela n'étais pas vraiment une nouveauté pour ses proches, même si maintenant il pouvait comprendre pourquoi...

-Les magies m’affectent beaucoup moins que la moyenne… Alors cela va de soit aussi avec la guérison ou même les vagues d’apaisement. Il vous faudra sans doute le double d’énergie pour une simple écorchure… Je ne trouve pas que ça en vaut la peine, je vais bien…

Il n'y avait qu'avec Leah qu'il ne gagnait jamais cet argument alors qu'elle se contentais de le tenir limite par une oreille pour le forcer à ne pas bouger. Elle était doué sur la magie de la guérison. Peut-être que Nassa aussi, il ne le savait pas. Il ne voulais simplement pas prendre de chance. Il n’allait tout de même pas lui dire que c’était typique à sa race… Il avait encore du mal à l’avaler lui-même et n’en avait pas encore discuté avec Leah… Tout le monde croyait encore dur comme fer qu’il n’était qu’un metamorphe ou bien une erreur de la nature vue ses pattes postérieures beaucoup plus définis que les autres métamorphes loups. En fait, sans doutes que les seuls ayant un doute étant ceux de la meute de Faith, mais encore là. Ont l’avaient plus regardé comme s’il était un énergumène indéfinis qu’autre chose. Il attarda de nouveau son regard sur la Chevalier et lui offrit un bref sourire de nouveau. Il n’était pas faux. Peut-être un peu forcé, mais il était un peu dans cet état depuis un certain temps. Il espérait que cela lui passe. Et quand à Nassa, elle lui semblait d’une agréable compagnie… Pourquoi ne pas lui changer un peu les idées à propos de ses blessures et en profité pour que la présence de quelqu’un ne connaissant pas part cœur tous ses défauts change ses propres songes un peu trop morose.

- J’allais me chercher un bon pain frais à la boulangerie que vous voyez là-bas… Je vous en offre un pour vous remercier… Enfin si vous voulez? Vous avez faim?

N’attendant pas trop sa réponse, il se tourna de nouveau vers le baril et y plongea la tête quelques secondes, frottant son visage douloureux avec ses mains pour y enlever le sang sécher. Il finit par en ressortir la tête et, n’ayant rien pour s’écuyer – C’était une excellente excuse pour ne pas subir de potentielle remontrance sur sa façon d’agir trop… Bref…- Il secoua vivement la tête pour se sécher. Il risqua prudemment le revers de sa main sur son arcade sourcilière et en avisa celle-ci recouverte de sang. Il poussa un bref soupir. Bon. Il ne savait pas trop de quoi sa avait l’air, mais voilà. Il fouilla dans ses poches et en sortie un linge blanc où il y avait placé des biscuits la vieille. Ce serait suffisant. Il le secoua un bref coup pour en retirer toute trace de miette et le plia un peu n’importe comment afin de l’appliquer contre son sourcil.

-Voilà. La bonne vieille manière d’arrêter le sang de coulé.

Bon, il aurait peut-être besoin de point de suture s’il ne faisait rien, mais il n’en était pas vraiment conscient et s’en fichait un peu. Il se tourna de nouveau vers Nassa et lui offrit un sourire un peu niais, sans doute dans l’espoir de la faire rire un peu, ou sourire?

-Alors, ça te dis?... Euh pardon… Ça vous dis? Vous pourrez me parler un peu de Zäck si vous voulez. Un truc que je ne doit pas faire peut-être?

Anonymous
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Dim 08 Jan 2017, 06:13
Contrairement à ce qu'elle avait entendu dire sur Kolth avant de réellement le rencontrer, l'adolescent était plutôt ouvert à la discussion et ne la repoussa nullement. Certainement était-il content d'être tombé sur un Chevalier disposé à l'écouter et pas seulement à lui faire des remontrances à longueur de journée. Nassa savait qu'un tel comportement pouvait s'averer particulièrement agaçant. En entendant le jeune homme lui dire qu'il ne s'était pas tellement défendu, l'elfe ne put retenir un sourire. Certes il ne s'en serait pas bien sortit sans son intervention, mais il maîtrisait tout de même bien l'art du combat à mains nues. Elle n'avait pas seulement dit cela  en tant que compliment. C'était un fait réel. Cependant, l'adulte ne voulut  pas incister de peur qu'il ne le prenne comme de la pitié et se referme comme une huître.

Pour la première fois depuis leur rencontre, l'écuyer esquisses lui aussi un vague sourire répondant au sien. La jeune femme se sentie soulagée. Elle avait réussit à désamorcer la bombe.
La patience de la jeune femme était loin d'être légendaire mais depuis quelques années, elle s'était tout de même assagi. Et quand il s'agissait d'aider les autres elle pouvait attendre des heures qu'ils se confient à elle.

Kolth lui promit de ne pas parler de ce qui c'était passé au village. Puis de toute façon, étais-ce si grave ? Nassa ne s'inquiétait pas tellement en fin de compte. Elle avait seulement défendu l'Ordre et débarrassé le village de potentiels voyou prêts à agresser où voler. Il ne fit aucune remarque sur le fait qu'elle ai contacté Zäck ce qui l'a détendit encore. Décidément les gens se faisaient bien de fausses idées sur Kolth. Il était impulsif, un peu colérique et ne faisait pas confiance aux gens, et alors ? Elle aussi avait été comme ça. C'était des choses qu'on apprenait à maîtriser. C'était pour cela que l'on devenait écuyer et que l'on était sous la tutelle d'un Chevalier, non ?

L'adolescent ne bougea pas quand elle saisit ses mains, mais elle sentit clairement ses muscles se tendres sous ses doigts. L'elfe était hyper sensible concernant ce qui l'entourait. Chaque émotion un peu forte de quelqu'un proche d'elle ressentait parvenait jusqu'à son corps. Elle arrivait à capter alors joie, peine, colère ou peur comme si c'était ses propres sentiments.
Un pouvoir qui devenait un peu encombrant lorsqu'il y avait trop de monde. Aux attributions par exemple. Aussi n'avait-elle pas de mal à comprendre ce que ressentait l'écuyer. Après tout, ils ne se connaissaient pas. Pourquoi faisait-elle tout cela pour lui ?
Elle n'en avait aucune idée. C'était quelques chose qui lui paraissait naturel.

Il lui proposa alors d'aller à la boulangerie et de lui payer un pain pour la remercier de son aide. Elle se rendit alors compte que son ventre criait littéralement famine parce qu'elle n'avait pas pris le temps de manger ce matin. Se ravitailler était clairement une bonne idée. Normalement elle aurait déjà du être de retour au château pour aller réveiller la marmotte qui dormait certainement encore. Nassa ne savait si c'était à cause de ces entraînement ou du fait qu'il paraissait grandir constamment (en effet, pour elle qui n'était pas très grande, son compagnon paraissait juste immense) qu'Edric dormait beaucoup mais elle n'avait pas l'intention d'aller d'exercer seule avant midi.

- C'est une très bonne idée ! Je meurs de faim. Mais j'insiste pour me payer moi même ma part. Je me répète mais tu ne me dois rien du tout.

Elle lui sourit et détacha de sa ceinture une petite bourse de cuir qu'elle avait toujours sur elle pour des moments comme celui-ci. Elle l'a fit sauter dans sa main en réfléchissant.

- Zäck est quelqu'un de très tolérant. Du moment que tu le respectes et que tu obéis, tu n'auras aucun problème.

Elle  rit toute seule en repensant à toutes les bêtises qu'elle avait pus faire avec lui. Entre les batailles, d'eau ou d'oreiller, la fois où il les avait surpris avec Edric et elle en passait énormément, elle avait de quoi raconter !

- Tu lui apprendras certainement autant que lui t'apprendras. C'est ça qui est bien avec lui. Tout va dans les deux sens. Il te demanderas toujours ton avis et feras attention à toi.  


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Dim 08 Jan 2017, 17:58
Il attendait patiemment, du moins, étrangement patiemment la réponse de la Chevalier. Qu’elle accepte ou refuse son offre ne le dérangerais guère. En fait, il s’attendait plutôt à ce qu’elle décline, prétextant avoir mieux à faire ce qui ne serais pas non plus quelque chose de surprenant en soit. La majorité de l’Ordre de la Chevalerie qui avaient ne serait-ce qu’un peu de jugeote préférait se tenir loin de lui, parce-qu’il avait toujours des ennuis. Il y plongeait malheureusement toujours bêtement tête première. Il comprenait donc que d’être autour de lui n’étais pas toujours une bonne chose et de toute façon, en vue de ces nouvelles informations qu’il avait obtenu à son sujet, il préférait sans doute de loin cela, du moins, d’ici à ce qu’il puisse mieux se comprendre et mieux savoir se gérer.

Il fut alors un peu surpris qu’elle accepte, son visage ne masquant pas vraiment cette surprise, puis, il lui sourit en l’avisant prendre sa bourse, lui mentionnant qu’elle tenait à payer elle-même sa part, lui précisant de nouveau qu’il ne lui devait rien. Il n’était tout de même pas tout à fait d’accord, mais il savait bien qu’il ne gagnerait pas cet argument et qu’alors cela ne servirait à rien de chercher à avoir le dernier mot en ce qui concernait cette façon de voir les choses. Il commença donc à marcher avec la Chevalier à ses côtés. Il pouvait noter la différence des regards à leur égard venant de la population. C’était ridicule, voir hypocrite selon lui. Simplement parce-que la Chevalier en était une, les passants étaient tranquille et la majorité se tassait respectueusement de leur route. Ce n’étais pas ainsi la réalité, mais il comprenait bien, enfin, il avait bien remarqué depuis un moment que la simple présence d’un membre de la Chevalerie dans les rue était suffisant pour garder un certain ordre.

Nassa pris alors de nouveau la parole alors que Kolth se contentais de rester silencieux, tout en avisant les alentours de son regard vairon. Tenant toujours le linge sur son arcade, il finit par le rabaissé, surtout poussé un peu par une certaine gêne d’être blessé devant les gens. Il avisa le tissu et y nota encore du sang. Il le retourna et épongea encore pour vérifier et fini par le serrer dans sa poche. À l’air libre au moins le sang aura d’avantage la chance de coaguler plutôt que d’arracher chaque petite couche fragile à chaque fois qu’il retirait de nouveau le linge. Il ne croyait pas que le sang aurait le temps de lui barbouiller de nouveau l’œil et la joue. Il saignait certes toujours, mais moins. Aussi, l’adrénaline et son pouls redescendant, ce qui faisait automatiquement en sorte que son cœur pompe moins rapidement ce liquide vital dans ses veines.

La Chevalier lui parlait donc un peu de son Maître qui fut le sien par la passé. Le jeune Berserk se contenta d’hocher la tête sans un mot. Il avait un peu pigé ce genre de truc. Personnellement, il considérait un peu son Maître trop gentil, mais d’un autre côté cela lui convenait parfaitement. Avoir un Maître odieux aurait sans doute été difficile à gérer pour lui en vue de son propre intérieur qu’il avait du mal à calmer parfois pour des raisons complètement futiles. Il le savait, c’était d’ailleurs souvent pour cela qu’il se mettait d’avantage en colère : Lorsqu’il se mettait dans tous ses états pour des choses totalement banales.

Quoi qu’il en soit, elle semblait bien apprécier Zäck. Il se demandait en fait si quelqu’un ne l’appréciait pas. C’était un homme gentil et juste. Kolth aurait beaucoup à apprendre de lui c’était évident. Après tout, il n’avait jamais eu de figure masculine à suivre et cela ne lui ferait sans doute pas vraiment de tort, quand à l’autorité… Il faudrait voir. Au début, il aurait préféré sans doute un autre Chevalier. Plus robuste, plus dur sans doute aussi, adorant le combat au corps-à-corps, mais en apprenant doucement à connaître Zäck, il réalisait qu’il pourrait lui apprendre à exploité un autre côté de lui-même.

Ils arrivèrent finalement en vue de la petite boulangerie et Kolth ouvrit la porte afin d’invité la Chevalier à pénétrer les lieux avant lui. Une fois chose faite, il se dirigea vers le petit comptoir et fit sa commande. Il ne prit pas vraiment la peine de regarder les petits paniers avec les pains du jour offert, puisqu’il savait déjà ce qu’il voulait. Ayant donc sa commande, il se mit à manger en laissant la Chevalier choisir ce qu’elle voulait, non sans la regarder plus attentivement, un peu curieux à son sujet tout de même.

Elle avait un corps athlétique. Évidemment, le contraire l’aurait un peu étonné en vue de son rôle, ainsi que de la manière où elle avait intervenu contre les bandits de plus tôt. Bien qu’il la trouve plutôt mignonne et agréablement proportionnée, il se demandait surtout comment pourrait tourner un combat amical avec celle-ci. Peut-être aurait-il un de ces jours la chance de pouvoir s’entraîner avec elle. Il ne l’avait pourtant jamais croisé dans la cours. Sans doute n’étaient-ils pas exactement sur le même horaire. Il fallait aussi avouer qu’il n’y restait jamais très longtemps, enfin, cela dépendait.

Une fois qu’elle eut terminé de faire sa commande, ils quittèrent la petite boulangerie et Kolth choisi de suivre la Chevalier durant sa ronde, question de se familiarisé avec la chose. Et puis, il préférait de loin marcher avec elle tout en attendant patiemment que la tension en lui revienne à zéro plutôt que de retourner tout de suite au Château. Ainsi donc, ils purent discuter un peu et apprendre à se connaître un tantinet avant de retourner tous deux au Château, puis se séparé. Nassa était une personne agréable et Kolth souhaitait bien éventuellement avoir la chance de la recroisé prochainement.
Anonymous
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