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La musique, source de rassemblement [Pv Ismaëlle]

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Mer 19 Avr 2017, 08:58
Apollo n'avait encore jamais pu voir la capitale du continent sur lequel il vivait. Par ailleurs, Apollo ne connaissait pas trop les lieux de ce continent. La seule chose dont il se souvient était la mer, la plage et les dragons. Après quoi, il s'était rendu dans cette ville portuaire. Les marchand étaient d'une grande précision dans leur façon de récolter les produits qu'ils mettaient au marché. Par ailleurs, depuis quelques jours, certains se dépêchait de charger des chariots afin qu'ils puissent partir le jour J. Malheureusement pour eux, il manquait une personne pour monter la garde sur tout le trajet.

Apollo passait par là en jouant de son ocarina en ayant les yeux fermés. Et l'un des marchands, celui qu'il aimait le moins, venait le voir en lui crachant presque au visage qu'il devait accompagner les chariots et que s'il manquait ne serait-ce qu'un aliment, Apollo serait fouetté jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus. **Autant me dire que tu me torture jusqu'à ce que je ne respire plus, ce sera plus simple** Pensait-il alors en l'entendant. Et voyant qu'il avait derrière lui tout les marchands qui espérait qu'il en vienne à accepter le dit ultimatum, il acceptait. Au moins, il fera une ballade et ne les verrait plus.

Montant alors à bord d'un chariot en prenant place à côté d'un des cochers, il croisait ses jambes et restait silencieux durant l'ensemble du trajet. Le cocher ne lui parlait pas en raison qu'il ne connaissait pas ses origines tout comme ceux travaillant au port. Tout le monde s'interrogeait sur lui, ce qui le mettait à l'écart. Apollo s'en moquait pas mal d'ailleurs. Que pouvait-il espérer de mieux de toute manière. Fermant les yeux, Apollo priait la déesse des aventures afin que le trajet se passe sans encombre.

Cela fait, il priait une autre déesse. Celle de la destinée. Apollo était un fervant serviteur de cette déesse. Pour la simple raison qu'il s'en remettait toujours à elle afin que la destinée lui soit propice et qu'il puisse continuer de voir le jour le lendemain. Jamais il n'en demandait trop, car ce serait vouloir abuser de la bonté des déesses et des pouvoirs qui leur était octroyé. Le cocher le prenait pour un fou de le voir fermer les yeux et marmonner ainsi. Par chance, tout se passait sans encombre.

N'ayant pas besoin de lui, les cochers renvoyait maintenant Apollo pour qu'il n'en vienne pas à gêner le déchargement. Ne se faisant pas prier, il les laissait et priait en remerciant la déesse de la destinée et la déesse des aventures pour ce moment sans souci passer sur le chariot. Remerciant une dernière fois de tout ce qu'il vivait, Apollo arrêtait de prier les déesses et marchait enfin pour visiter la capitale et tout le reste.

Apollo marchait tranquillement sans savoir ce qu'il pourrait faire de cette journée hormis le fait qu'il pouvait admirer la capitale. Chose qu'il ne cessait de faire depuis qu'il marchait maintenant. Hélas, il avait oublié de se faire des points de repère au point qu'il se perdait littéralement. Apollo se rendait finalement compte qu'il s'était perdu et le fait de le savoir lui faisait perdre tout repère. Pour le peu qu'il avait comme repère. Ne se souvenant tout simplement pas par où il était passé et ce qu'il aurait pu voir malgré qu'il avait passé son temps à admirer les bâtisses et structure de la capitale, Apollo choisi de marcher un peu plus. Dans l'espoir de trouver un endroit un peu plus animé.

Cherchant tout doucement sans se presser, Apollo continuait tout de même à regarder autour de lui, poser des questions et qu'on puisse lui répondre. Se presser n'était son genre du tout et embêter qui que ce soit non plus. Mais comment ne pas regarder autour de soi alors qu'il ne connaissait pas le moins du monde la capitale ? Apollo ne pouvait faire autrement que regarder les divers activités et il se faisait expulsé pour la plupart du temps. Le fait qu'il soit un elfe ne laissait personne indifférent. Le souci était que lui ne le savait pas du tout. Il pensait être tout simplement une personne ordinaire.

Laissant de côté les établis, les activités et toutes les personnes qui travaillaient afin de ne pas les déranger. En revanche, il remarquait des soldats faire les rondes et ceux-ci ne le remarquait pas. Marchant de nouveau, il arrivait dans une grande place bien peuplé et il se mettait au centre de celle-ci en s'asseyant sur un muret et jouer de l'ocarina tout simplement.
Anonymous
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Ven 21 Avr 2017, 05:56
Explorer le palais était un exercice divertissant, mais devenu lassant à force de répétition. Ayant déjà passé le plus clair de sa matinée a pratiquer les enchaînements prescrits par Thaïs pour l'apprentissage du maniement de sa lame double, Ismaëlle eut une idée aussi brusque que saugrenue : pourquoi ne pas aller faire un tour en ville ? Elle n'aimait pas vraiment les foules importantes ( doux euphémise ), mais l'idée d'une telle promenade lui était séduisante. La fillette n'aurait su dire pourquoi, mais après tout, c'était là une occupation comme une autre. Et puis, c'était jour de marché, cela lui donnerait très probablement l'occasion de voir de belles choses. Oh, elle n'avait rien à dépenser, mais il lui serait toujours possible de rêver du jour bénit où elle pourrait enfin s'offrir tout ce sur quoi ses yeux se poseraient. Vraiment, Ismaëlle ne voyait pas les choses à moitié...

C'est donc sans but précis que la fillette quitta les quartiers des recrues pour gagner la ville. Vêtue tout de noir, comme toujours apprêtée avec soin, Ismaëlle marchait le nez en l'air, affectant une attitude altière tout à fait amusante. Plus tard sans doute on la trouverait hautaine, pour l'heure, son jeune âge attirait encore sur elle une certaine indulgence chez ses interlocuteurs. Son jeune âge, et sa mine innocente. Un visage en forme de cœur, de grands yeux pétillants, une petite bouche souriante.... oui, si elle le voulait, Ismaëlle pouvait vraiment afficher un minois adorable. Si elle le voulait...

Alors que ses pas la menaient en ville, elle en vint à penser que peut être elle croiserait Kelen. Elle ne voyait que rarement son protecteur, et celui ci passait toujours à l'improviste, mais il avait toujours un bon conseil à donner et – surtout – il venait rarement les mains vides. Ce n'était jamais que de menus présents, mais Ismaëlle, si elle avait des envies de grandeurs indéniable, se satisfaisait encore de peu pour l'instant.

La foule clairsemée aux abords du palais se fit bientôt plus dense à mesure que la jeune espoir se rapprochait de la base ville. L'agitation ambiante dérangeait clairement la fillette, qui avait l'habitude de se trouver en bien plus petit comité. Elle avait après tout passée sa plus tendre enfance entre quatre murs sous la garde vigilante d'une Mélisende à la paranoïa grandissante. Ismaëlle ardait trace de cette éducation dans sa manière de détailler le monde l'entourant, et tout particulièrement les badauds qu'elle croisait. Prompte à juger une allure misérable ou une tunique mal ajustée, elle avait cependant le bon goût de garder ses pensées pour elle.

Enfin, elle passait surtout son temps à éviter de se faire marcher dessus, car toute recrue d'Irianeth qu'elle était, du haut de ses courtes jambes, il était aisé de la bousculer sans même s'en apercevoir. Elle aurait d'ailleurs volontiers rabattue sur sa tête sa capuche, plus par habitude que réelle nécessité, mais elle tenait bien trop à garder sa chevelure de neige en vue. Tressée avec un soin certain, elle avait étoffé sa coiffure d'une petite bague métallique terminant sa lourde natte. Cette coiffure lui avait demandé des heures de travail, hors de question donc de la dissimuler derrière une bête capuche.

Bien vite les premières étales furent en vue de la jeune fille. Elle passa sans s'attarder devant les stands de nourriture et d'épice ; en revanche, les échoppes proposant des bijoux, des tissus chatoyants, des vêtements fins, tirèrent à Ismaëlle des regards envieux. Comme toujours dans pareille situation, elle ne pouvait guère que se promettre qu'une fois adoubée chevalière, elle reviendrait, et réquisitionnerait la boutique entière ! Vraiment, elle avait un goût certain de la demie mesure.

Lorsqu'elle en eut assez de se constituer une garde robe imaginaire, Ismaëlle s'adossa à un mur d'aspect moins crasseux que les autres et se mit à observer le monde alentour. Tout le monde – ou presque – paraissait très affairé. On transportait des marchandises, on faisait commerce sur le pas de la porte... vraiment, toute cette agitation était inintéressante au fond. Se prenant au jeu de l'analyse, la jeune espoir se mit à tenter d'identifier les odeurs du marché qu'elle percevait. Un relent de fumée était ce que l'on percevait en premier lieu. Après cela, l'odeur du pain, car la boulangerie n'était pas loin. Agréable. Ensuite, l'odeur de la tannerie voisine... nettement moins agréable.  

Lassée de ce jeu, Ismaëlle reporta son attention sur les sons environnants. Le brouhaha d'une foule de gens, mélange de mille conversations, adjointe aux bruits quotidiens : un nourrisson pleure, un chien aboi... voilà qui n'était en rien surprenant. Enfin, en prêtant suffisamment l'oreille, la jeune espoir finit par percevoir un son qu'elle ne connaissait pas. Assez mélodieux, ce ne pouvait qu'être un son intentionnel. Mais de quel instrument provenait il ? Ismaëlle n'était pas particulièrement versée dans les arts, mais tout de même, ne pas savoir identifier un instrument dans la rue ne pouvait que la faire passer pour une idiote, ce qui était inacceptable ! Elle se mit donc en quête de la source de cette mélodie...

Après avoir louvoyé au travers de quelques rues, Ismaëlle déboula dans une place plus fréquentée encore que celle qu'elle venait de quitter. Mais au delà du fourmillement incessant de l'endroit, la musique se faisait plus forte. Restant en retrait, la fillette parcourait les lieux de son pâle et changeant regard. Elle finit par avisé un étrange individu, installé nonchalamment sur un muret, au beau milieu de la place. Élancé, les oreilles en pointe, il s'agissait très clairement d'un elfe. Ismaëlle n'en avait jamais fréquenté, mais naturellement, elle avait pléthore de stigmate en tête concernant cette peuplade. D'ailleurs, en trouver un jouant de la musique au milieu de nul part la confortait assez dans ses idées. Elle le détailla rapidement : clair de cheveux, svelte, il ne semblait rien avoir de précieux sur lui. Un homme du peuple donc. Sans doute ne l'aurait elle pas remarqué s'il n'avait tenu entre ses mains un étrange objet, dont il tirait très clairement les trilles musicales qui avaient mené Ismaëlle jusqu'ici. Elle ne connaissait pas cet instrument, et cette ignorance l'agaçait prodigieusement. Quelques badauds s'étaient rassemblés à proximité pour écouter cette musique peu commune. Ismaëlle leur passa sous le nez avec superbe, et vint se planter devant l'elfe.

- « Qu'est ce que ceci ? »

Tachant de camoufler la honte de son ignorance sous un air hautain, elle désigna l'instrument d'un geste impérieux de la main.
Anonymous
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Ven 21 Avr 2017, 11:02
Apollo s'était installé sur un muret. Il était assez sale, mais qu'à cela ne tienne. Ce n'était pas si dérangeant pour lui. Entre les coups qu'il pouvait recevoir ou les insultes des marchands du port, cela n'était rien. La dureté du muret était évidente et moins confortable que la terre se trouvant non loin des plages. En revanche, s'était assez réconfortant de ressentir de nouvelle chose où l'on pouvait s'asseoir. Comme tout autre chose qu'il ne connaissait pas. Ce qui ne pouvait être calculer étant donné tout ce qu'il ignorait et tout ce qu'il avait encore à apprendre. Même sur les dons qu'il avait et qu'il n'arrivait pas forcement à maîtriser.

Apollo ne savait d'où il détenait ses dons et de qui il était. Sa mémoire ne lui revenait tout simplement pas. Et bien qu'il arrivait à joue de l'ocarina machinalement en réfléchissant à tout cela, Apollo voulait savoir qui il était. Après tout, pouvait-on vivre sans savoir qui on a été avant ? Apollo n'avait aucune réponse à cette question. Allait-il pouvoir retrouvé la mémoire un jour ? Seul le temps et la destinée pourra le lui dire. Mais ce qui était certain, s'était qu'il faudra qu'il apprenne à mieux contrôler certains dons. Comme les flammes qui lui brûle la peau à chaque fois qu'un rayon surgissait.

Ce don était pour lui une sorte de malédiction. A chaque fois qu'il s'en servait, il arrivait toujours à se brûler la peau et à ne pas faire ce qu'il souhaitait. Si bien qu'il évitait de s'en servir. Par ailleurs, la musique qu'il jouait avec son ocarina parlait d'une brève aventure qu'il avait eu au port. Il ne savait pas trop comment, mais les mélodies qu'il jouait lui venait selon l'inspiration et la vie qu'il pouvait mener. Si bien qu'il transportait souvent une émotion de tristesse, de douleur et parfois de gaieté. Chose qui était assez rare d'ailleurs.

Le visage toujours impassible, ayant passé outre cette douleur ancienne, Apollo continuait de jouer différentes mélodies. Et sans réellement le vouloir, une petite foule était là pour le regarder. Les yeux fermés, Apollo cherchait la prochaine mélodie qu'il pourrait jouer tout en continuant de faire glisser ses doigts sur les trous de son ocarina afin de changer la teneur du son et que la mélodie actuelle soit aussi belle que possible.

Lorsque sa mélodie arrivait à sa fin, Apollo ouvrait de nouveau les yeux. Et ce qu'il voyait alors l'étonnait grandement, comment avait-il pu attire autant de monde autour de lui. Le fait qu'il soit légèrement capable de savoir qui était là, avec la foule se trouvant autour de lui, Apollo n'arrivait pas à se concentrer pour faire trois choses en même temps. Tout ce qu'il pouvait espérer maintenant, s'était qu'ils n'allaient pas le traiter comme les marchands le faisait avec lui. Encaisser ce que les marchands pouvaient dire à son sujet, il le pouvait, mais que cela soit des enfants qui puissent le lui dire, le ferait se sentir trop mal.

Tout en se demandant s'ils le feraient ou non, Apollo avait fini par trouver la bonne mélodie qui pourrait en égayer plus d'un. Il l'a jouait alors en donnant un rythme posé, calme, mais assez soutenu quand même. Pourrait faire une bonne comparaison, on pourrait dire que sa mélodie allait assez vite à des moments avant de ralentir et repartir de plus belle. Cette mélodie était s'en doute la plus belle et la plus joyeuse qu'il pouvait avoir dans son répertoire musicale. En même temps, il en avait que très peu pour le moment.

Etant assez long, il changeait par moment la façon dont il jouait pour que les personnes l'entourant ne puisse s'en lasser et qu'ils ne fassent rien de regrettable. Mais, Apollo fut interrompu par une jeune demoiselle avec une magnifique chevelure. La regardant droit dans les yeux en restant imperturbable, Apollo lui souriait légèrement en posant son instrument à côté de lui.

- Cette instrument est un Ocarina, ma demoiselle. Il produit un son assez mystérieux et nostalgique à mes oreilles. Je ne pourrais m'en séparer pour rien au monde.

Apollo reprenait alors son instrument qu'il rangeait dans sa poche et fermait les yeux. Ses oreilles entendaient alors un marchand au loin crier à l'aide en raison d'un voleur lui ayant chapardé à son étal quelques fruits. Rouvrant les yeux, il remarquait en effet à une scène de vol à l'étalage en face de lui. Par ailleurs, le voleur était venu vers lui et il faisait mine d'aller remercier les enfants pour faire un croche-pied à celui-ci.

Le marchand ayant remarqué cela, il désespérait. Ne comprenant pas sa réaction, Apollo le regardait du coin de l'oeil en remerciant les enfants qui était venu l'écouter. Le marchand n'était pas ravi, car il venait de gâcher de la nourriture en faisant le croche-pied au voleur. Les fruits avaient alors rouler dans la terre et certains avaient même été écrasé.

Fulminant de rage, le marchand interpellait les soldats faisant la patrouille. Comprenant alors ce qu'il se passait, Apollo aurait voulu partir, mais deux soldats arrivaient derrière lui et le saisissait. "Ainsi tu gâche la nourriture ? Pour la peine prend-ca saleté d'elfe" On lui balançait alors un fruit à la figure. Apollo ne bronchait pas et se laissait faire, ne pouvant que subir... Il avait l'habitude de toute manière. Néanmoins, il levait le visage et le regardait "C'est bon, vous avez fini ?"

Apollo aurait du se taire, mais il n'avait pas que cela à faire. Déjà qu'il faisait tout les efforts possible pour ne pas déranger qui que ce soit, si c'était pour être accusé à tord maintenant, autant se trancher la gorge. Mais sa foi en la vie et sa destinée était plus grande. Il priait intérieurement la déesse de la destinée de le guider en cet instant de trouble pour qu'il puisse suivre la bonne voie.
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Lun 24 Avr 2017, 08:54
- « Qu'est ce que ceci ? »

Elle n'obtint pas une réponse immédiate, mais elle était prête à laisser au musicien le temps de finir son couplet. Une telle marque de patience était fort rare chez Ismaëlle, mais même elle savait avoir fait preuve d'un certaine rudesse en abordant aussi cavalièrement un inconnu en pleine rue, perturbant de se fait sa petite représentation.
Il finit cependant pas devoir reprendre son souffle, et à cette occasion, il leva les yeux pour planter son regard dans celui d'Ismaëlle. Il avait l'air las et triste, ne put s’empêcher de remarquer la fillette, preuve qu'elle n'atteignait pas encore des sommets en matière d’insensibilité.
De son côté, l'elfe posa tranquillement son instrument, pour finir par laisser fleurir sur ses traits un sourire poli.

- « Cet instrument est un Ocarina, ma demoiselle. Il produit un son assez mystérieux et nostalgique à mes oreilles. Je ne pourrais m'en séparer pour rien au monde. »

Un ocarina... curieux, Ismaëlle devrait se renseigner sur la question. Elle détestait passer pour une idiote, mais l'elfe ne parut pas avoir de telles pensées. Enfin, elle allait s'en retourner maintenant qu'elle avait reçu prompte réponse à sa question. De son côté, le musicien avait rangé avec soin son précieux instrument, mais il ne fit pas mine de vouloir partir. Ismaëlle n'en avait cure, de son côté, elle avait déjà tourné les talons.

Quand les cris du marchant lui parvinrent, elle sursauta et ne pu s’empêcher d'être sur ses gardes. La peureuse Ismaëlle ne pouvait que craindre que, pour une raison alambiquée, elle se retrouve impliquée dans quelques querelles, elle qui détestait les conflits ouverts. Quand elle se retourna pour savoir les raisons de ces hauts cris, ce fut pour découvrir l'elfe faisant un croche-pied au tire-laine qui détalait avec son butin. **De quoi se mêle-t-il ? Il va avoir des problèmes...**
Elle ne pensait pas si bien dire.

Le commerçant victime du rapt, au lieu de remercier l'elfe pour avoir arrêté son voleur, se mit à le houspiller de n'avoir pas stopper le maraudeur de façon à épargné ce que ce dernier avait dérobé. Dans ses revendications, le marchant en vint même à faire appel à la garde. Deux soldats, occupés visiblement à patrouiller non loin, rappliquèrent aux cris du commerçant. Ismaëlle allait cette fois partir pour de bon, car les gardes ne manqueraient sans doute pas de mettre bon ordre dans la situation. Pourtant, poussée par une curiosité toute enfantine, elle s'attarda encore un instant sur place...

En voyant les gardes se saisirent de l'elfe, et lui lancer des fruits, Ismaëlle fut choquée. Même un imbécile aurait comprit que l'elfe n'y était pour rien. Vraiment ? Le marchant semblait en vouloir autant à l'elfe qu'au voleur, et les badauds qui s'étaient attroupés pour écouter la musique de l'elfe avaient disparus aux premiers signes de grabuge. Le maraudeur lui même, à la faveur du tumulte, avait mit les voiles. La situation prenait des airs de pugilat... Pourtant, ce ne fut pas l'injustice de la situation qui marqua le plus Ismaëlle. Non, ce qui la perturbait vraiment était l'absence de tentative de défense de l'elfe. Les fruits que lui avaient jetés les soldats, il n'avait même pas cherché à les éviter...

La seule protestation qu'il émit – et encore, le terme de protestation était il sans doute peu adapté – fut de demander aux gardes s'ils avaient terminé de le lyncher... pour Ismaëlle et sa fierté démesurée, une réaction pareille était à n'y rien comprendre. Voyant que personne autour ne se décidait à intervenir, la fillette se fit violence et prit la direction du conflit.

Alors qu'elle s'avançait vers les gardes, son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine, et ses oreilles se mirent à bourdonner. Elle détestait prendre des risques, c'était stupide, vraiment. Elle avait horreur des conflits, elle préférait qu'on ne la remarque pas. Elle était tout sauf courageuse, oui vraiment... pourtant... elle voulait devenir Chevalière. Quel comportement était digne d'une Chevalière dans pareille situation ? Si elle disparaissait, on ne le lui reprocherait certainement pas, mais elle saurait en elle même qu'elle avait abandonnée, qu'elle avait faiblit devant l’ennemi. Voilà  qui était hors de question.  Et puis, le risque zéro n'existait pas : quelqu'un pouvait l'avoir vu assister à la scène puis s'en aller. C'était peut probable, mais tout de même, on n'était jamais assez prudent. Ismaëlle se rassurait comme elle pouvait...

La fillette approchait à pas lents, comme pour retarder le moment où elle devrait intervenir. Alors que l'un des gardes incendiait l'elfe, l'autre avisa la jeune espoir, et lui lança un regard interrogatif. Elle s’arrêta à bonne distance d'eux, et se tint bien droite, les poings serrés. Faisant appel à des trésors insoupçonné de vaillance en elle, elle planta brusquement son regard bariolé dans les yeux du garde, et déclama d'une voix bien trop rapide pour faire croire à qui que se soit qu'elle était en confiance :

- « J'ai nom Ismaëlle, recrue impériale d'Irianeth , et je vous somme de passer votre chemin, cet homme n'est pas le voleur que vous cherchez ! »

Personne d'autre ne pouvait mettre au clair cette situation, elle avait bien fait d'intervenir. De pauvres hères pareils, comment pouvaient ils s'en sortir sans son concours ? Ismaëlle se répétait cela en boucle pour tacher de masquer la boule dans son estomac : elle ne contrôlait rien du tout...
Anonymous
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Mar 09 Mai 2017, 15:01
Apollo se laissait faire. Cela était du au fait qu'il s'en remettait à sa destinée. Et bien qu'il n'aimait pas être aussi mal traité, il s'y résignait. Cela l'ai amusait de s'en prendre à une personne complètement innocente ? Soit, ils allaient voir sa force de volonté qu'il possédait. Jamais, il n'avouerait avoir mal. Jamais il ne suppliera qui que ce soit. Bien qu'il ne se souvenait de rien et que lorsqu'il essayait Apollo avait l'impression d'être piétiné par un troupeau de chevaux, autant ne pas essayer.

Apollo continuait de recevoir des fruits pas frais à la figure ou sur son torse, salissant ainsi ses habits. Mais il ne s'attendait pas le moins du monde à ce qu'une personne vienne à toucher son ocarina par inadvertance. Apollo ne pouvait pas le supporter plus longtemps. Fort heureusement pour eux, la petite fille qui lui avait posé une question leur demandait d'arrêter. Apollo ne faisait alors rien, contenant sa rage. Le courage de cette petite lui donnait du baume au coeur, au point qu'il souriait un peu. Mais ce qu'il voyait alors était un gamin prêt à lui lancer une tomate pour avoir interrompu les gardes. Ne pouvant laisser faire cela, Apollo se débattait en utilisant sa force cachée.

Malheureusement la tomate était parti vers la petite fille et il se concentrait et tendant sa main vers celle-ci (la tomate). Il utilisait alors son don de lévitation pour la faire s'arrêter. Mais n'y étant pas encore habitué, il ne l'a contrôlait pas totalement. Il faisait aller la tomate par terre. Cela dans l'unique but de protéger la petite fille. " Vous n'avez pas honte ? Cette charmante petite fille, Ismaëlle n'avait rien à voir. Or, il me semble qu'elle souhaitait éclaircir ce qu'il se passait"

Il était énervé et n'en pouvait plus. Et loin de lui l'idée de faire un ramdam pas possible, mais il fallait qu'ils puissent comprendre la vérité sur tout ce qu'il s'était passé. Mais pour l'heure, il utilisait sa force pour se libéré à nouveau et se lever. Les gardes tentaient de le museler, mais en vain. Cela était très pénible pour lui, car il le faisait dans l'unique but de pouvoir faire la gestuelle pour argumenter ses paroles. Mais... Cela ne servait à rien. A chaque fois qu'il bougeait ses mains, on tentait de lui bloquer.

- Si je suis là, c'est pour visiter votre capitale et ainsi en apprendre davantage sur ce que je n'ai pu voir depuis quelques années. Et de ce que j'ai entendu, elle est une recrue pour ce continent. Auriez-vous donc perdu la tête?
Anonymous
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Dim 21 Mai 2017, 16:40
Alors que la situation lui échappait totalement, Ismaëlle pu apercevoir du coin de l’œil un enfant s'armer d'un fruit ayant roulé à terre. Elle n'avisa le malotru qu'au dernier moment, si bien qu'il lui fut impossible d'envisager une esquive. Sans doute l'étonnement ralenti encore les réflexes de la jeune Espoir : ce gamin l'avait entendu se présenter et il osait tout de même faire montre de violence envers elle ? Était ce de la stupidité pure ou de la témérité, impossible de le savoir. Toujours était il qu'au même instant, l'attention d'Ismaëlle fut à nouveau attirée par l'elfe.

Il fit un geste du bras, alors que les gardes étaient encore après lui. En suivant son regard, Ismaëlle découvrit une tomate partant en droite ligne vers elle. Pourtant, alors que le fruit avait été lancé avec adresse et aurait normalement du arriver sur elle, il fut détourner de sa course par une force magique. Ismaëlle en vint rapidement à la conclusion que l'elfe avait du user d'un sort de lévitation pour modifier la trajectoire de l'odieux projectile. Ce dernier finit sa course dans la poussière, au sol, juste aux pieds d'Ismaëlle.

- « Vous n'avez pas honte ? Cette charmante petite fille, Ismaëlle n'avait rien à voir. Or, il me semble qu'elle souhaitait éclaircir ce qu'il se passait. »


Allons bon, voilà que les rôles s'inversaient et que l'elfe se retrouvait défenseur plutôt que victime. Enfin, il avait à présent l'air un peu plus véhément, ce qui ne pouvait que faire progresser la situation. Après tout, qu'espérait il en subissant sans broncher la vindicte de ces gardes bien trop zélés ?
Ce regain de vitalité ne permit pourtant pas à l'elfe de se libérer. Cela ne l’empêcha en rien de poursuivre sa litanie :

- « Si je suis là, c'est pour visiter votre capitale et ainsi en apprendre davantage sur ce que je n'ai pu voir depuis quelques années. Et de ce que j'ai entendu, elle est une recrue pour ce continent. Auriez-vous donc perdu la tête ? »


Au moins avait il un minimum de bon sens lui ! Se mettre Ismaëlle à dos, s'était s'assurer sa rancune éternelle, la fillette ne connaissant aucune forme de juste milieu. Il fallait le craindre ! N'est ce pas ? La jeune Espoir ne pouvait guère plus que se répéter cela pour se rassurer.
Pour s'éviter de voir trop clairement dans quel pétrin elle s'était fourrée en se mêlant d'une histoire qui ne la concernait pourtant en rien, elle tacha de comprendre ce qu'avait voulu dire l'elfe. Ainsi, il était à Pikay en qualité de voyageur. Comme il avait qualifié Ismaëlle de « charmante petite fille », au moins c'était il attiré les faveurs de cette dernière, pour ce que cela valait. Enfin, elle ne pouvait toujours que peu pour lui.

Du côté des gardes, voir leur victime user de magie semblait les avoir incité à davantage de prudence. Ismaëlle ne voyait pas exactement ce que ces hommes reprochaient à l'elfe, qui s'était très visiblement simplement trouvé au mauvais endroit au mauvais moment, mais là n'était pas la question. Il s'agissait maintenant de savoir comment tout cela allait se terminer. Son nom n'ayant pas suffit à dissuader les gardes, la jeune Espoir ne voyait plus vraiment quoi faire pour se tirer de là, et accessoirement éviter à l'elfe un lynchage injustifié.
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Parandar
Lun 04 Sep 2017, 18:20
Bonjour !

Le RP est-il toujours d'actualité ? Sans réponse elle sera déplacée le 18 Septembre dans les Archives.
Parandar
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