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Lorem Ipsum [Terminée]

Invité
Sam 11 Aoû 2018, 20:37



Disclaimer


Cette fiche a été choisie en guise d'exemple pour vous inspirer et vous montrer les attentes du Staff quant à vos présentations ! Nous avons choisis ce personnage pour les raisons suivantes:

- Le rapport à la magie présenté sous l'angle de son allégeance.


Lorem Ipsum


7 ANS À 12 ANS [L1] (NÉ EN 1563)

NÉE FÉMININ, MAIS SE FAIT PASSER POUR UN HOMME

HUMAIN

IRIANETH

RECRUS D'IRIANETH

ALLÉGEANCE À IRIANETH

BESOIN D'UN PARRAIN [NON]

En vous inscrivant sur notre forum, vous reconnaissez avoir lu le règlement de RPG Chevalier et en accepter les termes.

FT. MONOYOSHI SADAMUNE (facultatif)


Physique


Ses cheveux blonds sont la marque de commerce de la famille Ipsum. Tous les fils de cette famille nait la tête blonde. Quant à ses yeux, ils sont d'un ambre légèrement plus claire que ceux de sa mère. Sur son visage est posé une maturité rare pour un enfant de son âge. Certains y devineront une éducation soignée. Effectivement, Lorem a appris à contrôler ses expressions afin de rester respectueux et poliment. Il ne semble rarement être dépassé par les évènements. Il exprime généralement un calme et arrive à trouver les bons mots à répondre. Une attitude qui lui aurait servis s'il avait été destiné à succéder à son père. Malheureusement, ce fils a choisis la glorieuse voix militaire. Sa fine silhouette laisse peu d'espoir quant à la chevalerie, mais son éducation est encourageante pour les arts de la sorcellerie. Lorem n'est pas plus grand qu'un autre enfant de son âge et rien physiquement ne le rend particulièrement différent. Son visage perd lentement la rondeur de l'enfance et s'affine de maturité comme ses lèvres fines et ses long doigts. Bref, rien n'est charnu chez lui malgré le faste de sa vie. Probablement des effets de son enfance maladif.


Caractère


Calme et réfléchis, Lorem est quelqu'un de plus intellectuel que physique. C'est une faiblesse qu'il aimerait toutefois bien venir à bout pour devenir chevalier contre tout attente. Parce que la perfection est ce qu'un Ipsum vise toujours. Il laisse très peu de place au découragement, à la négativité et à l'abandon. Travailler plus fort pour accomplir plus. Voilà comment il pense. Il n'aime pas rester statique aussi. Il ne se contente rarement de peu quand il peut acquérir plus. Il est calculateur dans ce sens. C'est clairement un trait qu'il a acquis alors qu'il était encore un peu Morgane. Voir ce qui est le plus avantageux et agir pour l'obtenir de façon le moins risqué. Il se laisse rarement aller dans l'insouciance et innocence. Il a trop de chose à garder en tête. C'est ce qui lui permet de conserver cet air mature.  



Rapport à la magie et/ou compétences


Lorem a découvert ses capacité magiques très tardivement dans son enfance. Ce fut toutefois une lumière salvatrice. Cette opportunité lui permettait de s'assurer un avenir brillant dans l’une des Ordres de l’Empire, honorant ainsi sa famille. Il accorde donc à la magie une importance. C’est ce qui démarque la haute société des simples gens. En terme de capacités, Lorem n’a pour l’instant qu’un magie psychique qu’il essaie de contrôler comme il le peut. Il n’est pas très intéressé à developper autre chose puisqu’il vise à devenir Chevalier et non Sorcier. Il n’a pas une très grande connexion avec son énergie magique présentement. Il a encore beaucoup de mal à la visualiser en lui. C’est probablement pour cela que pour le moment ces seuls capacités sont assez basés sur l’intuition de l’esprit et exprimer par des gestes.

Lorem a eut pendant presque deux ans un maitre d'arme pour lui apprendre les bases du combat à l'épée. Cela lui a apporté un peu de connaissances techniques, mais surtout l'évidence qu'il doit travailler sa condition physique pour s'améliorer. Il arrive toutefois à réfléchir rapidement durant un combat d’entrainement. C’est son corps qui n'arrive pas à exécuter ce que son esprit planifie.

En sommes, les prochaines années en tant que recrue d'Irianeth devraient lui être profitable à plusieurs égards.


Derrière l'écran


SURNOM: Zazann;
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? Une amie y était inscrite.
AUTRES COMPTES : --


FICHE PAR ATHENA. MODIFIÉ PAR TAËVA


Histoire


Welcome back, Lorem


Lorsque j’entendis le son propre du verrou de la porte, mon regard s’y tourna automatiquement. Autant peu de chose se passait, autant tout mon monde était entrain de se transformer depuis ce matin.

- Bonjour, Lorem. Comment t'appels-tu?

- Morgane…?

Répondis-je sans comprendre pourquoi on m’appelait Lorem pour ensuite me demander mon nom. Depuis que j’étais débarqué dans cette immense maison, c’était tout ce qu’on me disait. À vrai dire, personne ne m’avait adressé la parole hormis la dame justement. Elle m’avait présenté l’endroit comme ma demeure pour les jours prochains et si tout allait bien pour les années à venir. Bien que je fus fasciné par le faste de la décoration, elle n’avait rien à voir avec la douillette maison qui m’avait vu naître. Et je devais avouer que ma petite chaumière me manquait déjà. Je voulais retrouver ma mère, ma grande soeur et Salem pour leur raconter l’étrange aventure qui m’étais arrivé. Qu’importe les horribles choses qu’on m’avait raconté sur ma mère. Je n’osais pas y croire. Mais en réponse à ma demande, on m’avait simplement reconduite dans cette chambre en silence. Depuis ce qui me semblait des heures, la dame venait de temps à autre me demander mon nom. Simplement ça… Je ne comprenais pas puisque qu’une fois que j’avais répondu, la femme quittait ma chambre en silence, verrouillant derrière elle. Mon ventre gargouilla. Ce n’était pas la première fois depuis un moment déjà. Mon dernier repas remontait à la veille. Allait-on bientôt servir à dîner? Aurais-je droit à mon verre de lait comme toujours ? Hier non plus, je n’avais pu l’avoir…  


The promise


Je n’avais jamais ressentis cela. À l’intérieur de moi, une bête grondait comme le tonnerre me lacérant les organes. La faim me dévorait de l’intérieur. Voilà bien deux jours que je n’avais rien mangé. Je ne le supportais plus. J'eusse espéré que le son fasse naître un peu d’expression sur le visage inexpressif de la femme, mais elle se contenta de répéter sa question:

- Comment t’appels-tu, Lorem?

- Je ne suis pas Lorem… Par pitié, je vais mourir de faim. Je n’ai point mangé depuis mon arrivé.

La femme se contenta de rebrousser chemin jusqu’à la porte. Avant de la refermer toutefois, pour la première fois depuis mon arrivé, elle me parla d’autre chose que de mon nom.

- Dans cette maison, il y a des gens qui peuvent recevoir et d’autre qui ne peuvent pas.

Comme qui? Je retourna à la contemplation de ma vitre alors que la porte se verrouillait de nouveau. Pendant combien de temps encore allais-je rester prisonnière de cet enfer ? Je voulais partir. Je voulais retrouver ma mère et ma soeur. Dans mon esprit, j’essayais de comprendre ce qui m’arrivait. Trois jours plus tôt, Salem m’avait réveillé et traîné hors du lit en me promettant de me montrer quelques choses. Je l’avais suivis en silence tentant de chasser le sommeil qui m'habitait encore à ce moment. Généralement, Khelli était toujours présente lorsque Salem et moi faisions quelque chose, mais sur le coup, rien ne m’avait semblé étrange. Peut-être une surprise, m’avais-je dit. J’avais glissé mes pieds dans mes chaussure pour le suivre à l’extérieur, l’esprit encore embrumé de mes rêves. Nous avions gravie la colline qu’on ne m’avait jamais autorisé à monter. Ne jamais perdent de vu la maison. Mais si c’était avec Salem, c’était correcte, non ? Lui, il venait et allait de par la colline. Je m’étais contenté de garder ma main dans la sienne, me laissant complètement guidé. J’avais croisé d’immense maison que je n’avais jamais vu. Même en allant au village avec ma mère. Dès que nous eûmes pénétrés dans l’une d’entre elle, on me força à lâcher la main de Salem. Je ne reconnaissais aucun des visages qui m’entouraient. Mes yeux perdirent de vu Salem et je me retrouva bien vite complètement déboussoler. On me calla devant un cavalier et aussitôt la monture se mouva à folle allure. Alors que la rosée miroitait encore sur l’herbe tendre des prés, mon chaperon sur son destrier me conduisit sur une route qui m’était inconnu. Mon esprit avait perdu toute volonté de comprendre. On s’arrêta  devant une demeure aussi immense que celle où Salem m’avait guidé. Une femme semblait attendre devant la vaste entrée. L’homme encapuchonné descendit de son cheval et se tourna vers moi.

- Écoute petite, oublis d’où tu viens. Là bas, il ne veulent plus de toi. Ici, tu seras bien. Ils te désirent. Ils ont besoin de toi. Tu deviendras quelqu’un de bien, d’accord.


- Pas d’accord. Je veux retrouver ma mère. S’il vous plaît.

- Elle te déteste ta mère. C’est elle qui m’a demandé de t’amener loin de sa vue, tu sais. Elle m’a même demandé de te tuer, mais je ne suis pas un homme méchant. À la place, je t’ai trouvé une aimante famille. Ils ont besoin de ton aide, tu sais. Ils avaient un gentil jeune fils, mais il était toujours malade, le pauvre. T’imagines être toujours coincé au lit avec une mauvaise toux ? Ne pas pouvoir jouer comme toutes autres enfants ? Ils aimaient beaucoup leur petit garçon et ils avaient prévu beaucoup de chose pour lui. Ils avaient même fait des promesses à d’autres personnes. Et un jour, le petit garçon a pas survécu à sa mauvaise toux. Les dieux sont venus le chercher pour une vie dans les plaines de lumière. T’as déjà entendu parler des plaines de lumière ? C’est un endroit bien pour les petit garçon. Malheureusement, ces parents ont plein de surprises de préparer et plus personne pour y avoir droit. Alors, ils m’ont demandé de leur trouver un nouvel enfant. Et comme toi, ta mère ne voulait plus de toi, je me suis dis que t’aimerais ça. T’aimerais ça n’est-ce pas avoir un papa? Ta mère ne t’en a jamais donné, n’est-ce pas? Qu’elle sans coeur. Moi, j’aurais été triste que ma mère me donne pas mon papa.

- Ce que vous dites ne fait pas beaucoup de sens pour moi. Je ne peux pas rentrer chez moi ?
L’homme soupira et m’attrapa par la taille avant de me soulever de la selle pour me déposer par terre. Il garda dans sa main ma petite main et me guida vers l’entrée du manoir.

- Écoutes, essaye de faire plaisir à ces gentilles personnes et si vraiment tu t’ennuie trop de chez toi, je te ramènerai. D’accord ?

J’avais acquiescé en sachant pertinemment que d’ici la fin de la soirée, je serais déjà sur le chemin de retour vers ma mère. Quel mensonge… J’avais formulé à plusieurs reprises déjà mon désir de rentrer, mais la dame ne semblait pas m’entendre. Elle n’était peut-être pas au courant du marché de l’homme ?


Learning or Starving


- Bonjour, Lorem. Est-ce que tu peux me dire ton nom ?

Je me contenta de réfléchir. Qui était Lorem ? Y avait-il dans cette chambre quelqu’un d’autre ? Soudainement, je réalisais qu’avant d’être ma chambre, cette pièce avait peut-être appartenu à quelqu’un d’autre. Peut-être à ce Lorem ? Cette femme était encore très jeune… Elle n’était certaine pas plus vieille de ma mère.

- Êtes-vous la mère de Lorem ?

- Je suis en effet ta mère, Lorem. Comment te nommes-tu ?

Encore cette question. Encore ce nom. Toutefois, j’avais désormais l’impression qu’il était le mien. L’homme avait dit que je devais remplacer quelqu’un dans cette famille. Lorem ? Me prenait-elle déjà pour son fils? Pourtant j’étais une fillette. Mes longs cheveux tombaient sur ma robe de nuit. Je n’avais rien des traits de Salem, le seul garçon que je connaissais.

- Lorem ?

Tentais-je. Un miracle se produisit: La mère de Lorem sourit. Elle était très jolie. C’était une mère après tout. Les mères sont toujours belles que Maman disait. Elle me tendit gentiment la main en me demandant si j’avais faim. Oh que oui! Je glissai ma main dans la sienne et je la laissai me guider hors de ma chambre… La seule pièce que j’eu connu de cette maison depuis quatre jours. Les odeurs qui flottaient dans la cuisine réveilla encore plus la faim qui m’habitait. La femme m’installa à la table et s'assit face à moi. Une autre dame, plus vieille et aux vêtements tâchés déposa devant moi une assiette, vide, et devant la mère de Lorem, une autre assiette, celle-ci remplit de pain et de fromage.

- Rappel moi ton nom, Lorem?

- ...Lorem ?

Elle prit un fromage et le déposa dans mon assiette avec un doux sourire. Maintenant que la nourriture s’offrait à moi, j’eu une crainte. Si je le dévorais à l’instant, est-ce que je n’aurais pas droit à d’autre ? Comme si elle lisait mes pensées, la femme ajouta :

- Vas y, manges, Lorem. N’as-tu pas dit avoir faim ?

Le fromage disparut en un clin d’oeil dans ma bouche. J’espérais qu’elle m’en offrirait d’autres.

- Qu’as-tu appris aujourd’hui, Lorem?

Une nouvelle question… Je n’y étais pas préparé. Je pris peur. Une mauvaise réponse et c’était finis, je le sentais. Prenons le temps de réfléchir, les réponses automatiques ne m’avaient valu rien de bon. Je savais qu’elle était la mère de Lorem désormais et que de répondre Lorem m’avait permis de sortir de ma chambre ainsi que de manger un fromage. N’avait-elle pas dit que certain recevait et d’autre, non ?

- Je suis Lorem.

Victoire! Elle déposa un morceau de pain cette fois-ci dans mon assiette. Aussitôt fut-il consommer. J’étais désormais prête pour toutes les questions qu’elle poserait.

- Je savais que tu étais intelligent.

Intelligente, en faite, mais on m’avait appris à ne pas parler la bouche pleine.

- Il y a dans cette maison une règle très simple qui va comme suit: Morgane n’a pas le droit de manger.

Pourtant, je venais de le faire… Je me mis à réfléchir et lentement je réalisais que de répondre que j’étais morgane m’avait en effet valu le jeûne. C’était Lorem qui m’avait permis de mettre quelque chose dans mon ventre. Mais comment allais-je pouvoir manger désormais si je n’avais pas le droit de manger ?

- Mais puisque tu es Lorem, il n’y a pas de problèmes.

Elle prit dans sa main un nouveau morceau de pain et un fromage pour les tendre vers son assiette. Elle se ravisa toutefois à la dernière seconde pour me demander:

- Tu es bien Lorem, n’est-ce pas ?

J'acquiesçai frénétiquement de la tête et elle lâcha ma pitance dans mon assiette.


All the things he have that I don't


Dans les jours qui suivirent j’appris bien d’autre choses que Morgane n’avait pas le droit. Morgane n’avait pas le droit de s’habiller. Morgane n’avait pas le droit de dormir dans une grande chambre. Morgane n’avait pas le droit d’avoir de jouets. Morgane n’avait pas le droit d’aller dehors. Morgane n’avait pas le droit à la compagnie de d’autres personnes. Morgane n’avait pas le droit de poser des questions. Morgane n’avait pas le droit d’appeler la maîtresse de maison : Mère. Morgane n’avait pas le droit d’appeler le maître de la maison: Père. Morgane n’avait pas le droit de pleins de choses. Morgane n’avait pas le droit d’avoir tout ce que Lorem pouvait, lui, avoir. Bref, être Morgane était nul et être Lorem était génial.

J’acceptai docilement que l’on coupe mes longs cheveux dorés parce que Lorem n’avaient pas besoin d’avoir les cheveux longs. Lorem ne portait pas de robe aussi. Lorem ne jouait pas à la poupée. Lorem ne posait pas de questions impertinentes. Lorem ne manquait pas de respect à ces tuteurs. Lorem ne s’avouait jamais vaincu. Lorem ne devait pas perdre. Lorem ne devait pas mentir. Lorem ne pouvait pas déplaire à ses parents. Malgré tout ça, être Lorem restait agréable et bien mieux que d’être Morgane.



The last test. 


Puis un jour, mère me convia à prendre le thé dans son salon personnelle. Ce lieu m’était jusqu’à lors rester inconnu. C’était là que la maîtresse de maison recevait ses amies pour papoter lors du thé. On m’avait toujours prévenu que ce n’était pas un lieu pour un petit garçon de mon âge. Je m’étais alors tenu à ce fait. Cette invitation me troubla un peu. Était-ce une nouvelle façon de me tester ? Entrer revenait-il à dire que j’étais Morgane, une petite fille qui, elle, avait le droit de pénétrer dans ce lieu ?

Ainsi, je préféra rester dans l'embrasure de la porte d’abord. Par prévention. Ne pas se précipiter que répétait Maître Grillz, professeur d’arme. Je salua donc Mère de la porte poliment. Cela me valu un compliment. J’avais pister le piège. Lorem n’avait pas le droit d’entrer dans ce lieu strictement féminin. La magnifique femme dans sa riche robe de soie se leva pour venir me rejoindre. Elle m’invita à la suivre dans le couloir. À ce moment, je me sentis intouchable. J’étais un maître désormais dans ce jeu de Lorem vs Morgane.

Marchant en retrait derrière elle, je suivis mère en silence. Elle s’arrêta devant le bureau de père. Encore une fois, cette pièce m’étais interdite à la différence qu’on ne m’avait jamais dit pourquoi. J’attendis donc dans le couloir que mère m’autorise à franchir le seuil. La pièce était sombre malgré l’après-midi. Les rideaux de velour bourgogne n’avaient pas encore été tirés. Aucun feu n’avaient été allumé dans la cheminé aussi. Je devinais devant la fenêtre un bureau de travaille. Les murs semblaient aussi tapissés de livres. Le cabinet de travail de père possédait aucune décoration. On semblait avoir décroché le tableau qui aurait dû décorer le manteau du foyer comme dans toutes les autres pièces de la maison. Quelques fauteuils complétaient le mobilier ainsi qu’une table basse en leur centre. Mère s’y dirigea d’ailleurs. Moi, je préférais progresser lentement, prêt à sortir au moindre de signe de désobéissance.


- Comme tu as pu le constater déjà, les membres de cette famille possède des portraits d’eux. C’est une tradition.

Allais-je avoir le mien ? Morgane n’avait jamais eu un portrait. Ni sa mère ou sa soeur Khelli d’ailleurs.  

- Tu possèdes déjà le tien, il va s’en dire. Nous les avions seulement décroché pour les faire nettoyer, de même que ceux de nous trois. Ton père et moi croyons qu’il en faut un dans ta chambre, mais je n’arrive pas à me décider lequel. N’aimerais-tu pas choisir toi-même ?

J’avais un portrait de moi ? Pire, j’étais sur ceux de la famille ? Mais à quel moment depuis mon arrivé avions-nous poser pour un peintre ? C’est alors que mère tira de derrière l’un des fauteuils un premier tableau. Il mettait en scène un homme droit et fière aux cheveux blonds. Un femme souriante joliment vêtue était assise légèrement devant lui avec ses grands yeux ambre. Sur ses genoux reposait sagement un petit garçon d’à peine 4 ans. Ses cheveux blonds tombaient sur son visage au même endroit que moi. Ses yeux plus jaunes que ceux de sa mère semblaient rire. C’était Lorem… Le vrai Lorem. Celui qui était désormais dans les plaines de lumière. Celui que je ne rencontrerais jamais. Celui qu’on m’avait appris à être. Celui que je devais remplacer dans cette famille.

- C’est à l’époque où tu étais très malade. Tu te souviens ?

Me demanda avec émotion cette mère qui semblait se remémorer des temps troublants. Je réalisa soudainement sa peine… Celle qui devait aussi peser sur la maitre de cette demeure. D’avoir perdu leur unique fil alors qu’ils ne lui avait souhaité que du bonheur. Je le devinais à la tonne de jouets et de présents dont on me comblait depuis que j’assumais être Lorem. Cette famille avait aimé leur enfant. Contrairement à celle de Morgane. Morgane avait été jeté sans explication et même si cela avait été une erreur, personne n’était venu la récupérer. Preuve selon moi que personne ne tenait vraiment à elle. Ni Salem, ni sa mère, ni Khelli… On l’avait trahis. Seulement dans cette nouvelle famille, on lui avait accordé une chance de trouver une place.

- N’aimerais-tu pas rentrer auprès de ta mère, Morgane ? Ne t’ennuis-tu pas de ta famille ?  

- Je ne suis pas Morgane, mère. Je suis déjà auprès de ma mère et à ma place ici. Je n’irai nulle part sans votre consentements, à père et vous. Pas même dans les plaines de lumière. Promesse d’Ipsum.

- Bon fils.

Répondit-elle simplement en m’acceptant dans ses bras. Je n’avais plus besoin de me poser des questions entre qui je devais être désormais. J’étais Lorem Ipsum, fils unique de cette famille bourgeoise. J’avais été très malade dans le passé. Ces maladies infantiles m’avaient laissé atrophié à un membre en particulier m’obligeant à renoncer au mariage et au devoir de perpétuer la lignée des Ipsum malgré mon statut d’ainé. Une honte que je devais assumer car réalité. Mon destin était autre. Apporter honneur à cette famille en servant l’Empire. Une option noble qui estomperait la déception de mon père.


FICHE PAR ATHENA. MODIFIÉ PAR TAËVA
Anonymous
Invité
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Parandar
Mar 16 Oct 2018, 22:26



Félicitations ! Tu es Validé !
Félicitations ! • Nous tenons à te féliciter et te dire que tu es désormais validé ! Cela signifie que tu vas pouvoir commencer le Rp, ainsi que faire une demande de relation et de RP ici. De plus, nous te conseillons d'aller commencer la gestion de ton personnage .
                                   
Sache que tu peux aller où bon te semble sur le forum et le principal est de t'amuser parmi nous ! Si tu as d'autres questions, le Staff reste à ta disposition.
                                   
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Parandar
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Parandar
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