Les armes d'Irianeth s'étaient abattues sur les premières lignes de défenses de la Confrérie au milieu de la nuit. Le ciel, clair, n'avait pas aidé les troupes postées à Turquoise. Ces dernières n'ont pas tenues, trop peu nombreuses et prises par surprise. La ligne de front s'était reculée vers l'intérieur du pays, en faveur de l'Empire. Certains soldats étaient tombés, mais sans handicaper les forces attaquantes. La bataille dura tout de même jusqu'au milieu de la journée, avant que les Tanieths ne soient en mesure de brûler leur mort et de se reposer.
La guerre n'était pas terminée, elle venait à peine de commencer.
A présent, le silence régnait, plus fort que n’importe quels autres sons. L’Armée d’Irianeth, puissante, s’était avancée après sa première victoire, en territoire ennemi. Conformément aux ordres de leur empereur, les Tanieths semaient la terreur sur leur passage : les maisons brûlaient, les corps tombaient. Les troupes laissaient derrière elles un sillon de destruction et de misère. Les villages n’avaient pas survécus, les champs n’avaient pas été épargnés.
Après avoir traversé une rivière, aménagée par les occupants du royaume, les troupes se sont arrêtées. Elles avaient marché toute la journée, sous le soleil agressif de Turquoise, et même si celui-ci commençait à disparaître, la chaleur et l’humidité étaient insoutenables pour certains. D’autres s’en sortaient mieux et observaient les lignes adverses se renflouer. En temps normal, il aurait fallu trois jours de marche pour arriver à leur destination, mais l'armée d'Irianeth, ralentie par les combats, les pillages et les destructions, en avait mis moins de cinq. Les forces de la Confrérie déjà présentes à Turquoise, et qui n'avaient pas déjà été éliminées, avaient dû se regrouper et s’organiser. Ils étaient là, à présent, face à l’Empire. Les deux armées étaient séparées d’une centaine de mètres à travers la plaine.
Et le silence régnait en maître, même les petits oiseaux de Turquoise, inquiétés par la tension de l’air, s’étaient envolés ailleurs, vers de plus calmes étendues. Quant aux hommes, ils attendaient.. Leur objectif ? Avancer, quoi qu'il arrive.
Qui allait lancer la première attaque ?
Le combat au front 1 se déroule donc dans les plaines de Turquoise auprès d’une rivière. La nuit commence à tomber, mais la chaleur et l’humidité persistent. Entre le début de la première bataille à la frontière et leur arrivée dans la plaine, quatre jours et quelques heures se sont passés, ponctuées de bataille, de pillage et de repos. L'objectif d'Irianeth est d'avancer le plus possible. Celui de La Confrérie est de tenir les lignes et de repousser l'ennemie. Merci de laisser la priorité du premier poste aux leaders du front: Gédéon, Samaël, à vous l'honneur !
Afin de garantir la bonne lecture de l'événement dans sa totalité, nous vous demandons de ne pas quitter le sujet principal pour vos combats et actions. Si vous souhaitez vous détacher du sujet principal, vous le pouvez, mais sachez que les actions se déroulant hors des sujets des fronts ne compteront pas dans le décompte final. Vous êtes grandement encouragés à faire figurer des mentions au début de vos postes tel que: [NE PAS DÉRANGER/INTERROMPRE] si vous souhaitez mener un duel, [EN RECHERCHE D'ADVERSAIRE], etc.
Et voilà, les combats sont lancés ! Dégainez vos lames, foncez droit dans les lignes ennemis et surtout... ... Pas de quartier !
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Plus sur le personnage Âge: Éternel Race: Céleste
Invité
Ven 08 Nov 2019, 19:55
Tel un démon, l’Homme avait troqué ses idéaux, ses pensées et son âme pour laisser la Bête surgir et rugir hors des ténèbres. Gédéon, sorcier, désignait par l’Empereur pour mener avec Samaël une partie de l’armée Impériale dans l’intérieur des terres de Turquoise. Sanguin, avide, ravagé par son instinct guerrier, le Sorcier avait économisé sa magie au maximum. La terreur, il l’avait engendré avec Silvally, sa tranchante épée. Tempétueux, il avait donné l’ordre de brûler les maisons pour qu’aucun abri, aucune ressource ne soient utilisés par l’ennemi en cas d’un retournement de situation. Les troupes laissaient derrière elles un chaos sans nom, Gédéon en était pleinement conscience, mais cela ne semblait pas inquiéter le loyaliste. Il était certain que sous le joug de l’Empire, Turquoise retrouverait sa beauté et pourrait accueillir progressivement la faune et la flore de nouveau. Oui, car il allait faire de son mieux, une fois ce territoire conquis, pour rendre à la terre ce qu’il lui avait pris. Bien sûr, il était parfaitement conscient qu’il ne pourrait pas ramener les victimes innocentes ou guerrières qui s’étaient trouvées sur leur passage. Néanmoins, à ses yeux, c’était une régulation humaine nécessaire pour drainer le Monde. Il fallait voir plus loin que les familles déchirées. Entendre plus loin que les hurlements des femmes, les pleurs des enfants et les râles des hommes. Percevoir au-delà de ce cauchemar pour en savourer la naissance d’une lumière salvatrice. Il en était persuadé.
C’est donc après un peu moins de cinq jours que la troupe conduite par son confrère et lui-même décidèrent d’installer leur campement sur une colline à proximité de la rivière façonnée par les anciens résidents. La chaleur et l’humidité des terres venaient peser sur les épaules du Sorcier. Son armure légère était un poids qu’il s’obligeait à garder. Sa peau était couverte de transpiration, de sang et de boue. Il eut beau rincer son visage et l’avant de ses bras, rien n’y faisait, l’odeur de la mort lui collait à la peau. Étrangement, l’odeur même du sang lui donnait des envies bestiales qu’il tentait de préserver au fond de ses entrailles. Toute cette violence, ce parfum de fer et de sueur venaient titiller ses ardeurs et aiguiser ses sens. Sous le commandement de son homologue et de lui-même, des rondes furent organisées, des soins prodigués et un léger repos autorisé. Les deux frères d’armes profitèrent de cette pause pour faire un point sous la tente des commandants. Ils durent bien rester une à deux heures sous celle-ci avant d’en ressortir pleinement satisfait de leur entretien. Peu de temps après, un rassemblement fut ordonné pour donner la marche à suivre. Le repas frugal et une bonne consommation d’eau étaient prescrits par le Sorcier qui menait d’une main de fer ses frères et sœurs. Il n’était pas question qu’ils aient le ventre trop lourd ou la vessie trop pleine au moment le plus cruciale de cette bataille.
Lorsque l’ennemi fut visible, l’Empire les attendait de pied ferme. Guerriers en première ligne, le torse bombé et les armes prêtes à croiser le fer et pourfendre les chairs. Les dragons présents étaient en seconde ligne, dominant malgré tout par leur hauteur. Légèrement en hauteur, les archers bandaient leurs arcs, prêts à offrir à leurs invités une pluie des plus assassine. Visible de tous, Gédéon sur sa monture ténébreuse se tenait avec honneur auprès des siens. On le vit élancer sa monture furieuse le long de la première ligne, son regard orageux se posait sur ceux qui formaient les rangs. Cette nuit, le ciel serait couvert de cumulus lourds. L’orage était à prévoir et il allait frapper au même rythme que les tambours de guerre et déchirerait le ciel aussi violemment que les forces de l’Empire sur leur adversaire. Dans les pensées de chaque homme, femme, non-genré, qui composait l’escouade, venait se glisser, tel un serpent, la voix rauque et grave du Maître des illusions.
*Frères et Sœurs d’armes, ce soir la Confrérie vient réclamer ses morts. Nous ne leur rendrons pas ! Je veux que vous alliez chercher au plus profond de vos chairs la rage, au plus profond de votre intellect, la ruse, au plus profond de votre âme, si vous en êtes pourvu, le feu divin pour envoyer ces scélérats par le fond ! Ils nous ont pris notre Impératrice ! Ils nous ont arraché, sans remords, la Muse de notre Empereur, privé un enfant de sa Mère ! Montrons-leur qu’on ne peut se moquer de l’Empire sans craindre son courroux. Que s’abatte sur leur tête la puissance de vos lames et le feu ardent de vos âmes ! Mes Frères ! Mes Sœurs ! Ce soir, nous ferons la nique à la Confrérie ! *
Retournant en direction de son homologue, la posture chevaleresque, l’un des meneurs levait déjà son épée vengeresse pour inviter les siens à pousser leur cri de guerre et frapper sur leur bouclier. D’un bras vaillant, il abaissa sa lame pour laisser place à son homologue avant que les cors ne chantent le début de l’assaut, que les dragons se mettent à cracher leurs gerbes de flammes et que les forces de l'Empire ne clame une "Longue vie à l'Empire! Longue vie à l'Empereur Cybard!".
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Samaël
Ven 08 Nov 2019, 21:27
Sam fixait en silence les lignes ennemies en formation, partagé entre l'appréhension des combats à venir et une forme d'impatience qu'il peinait à tolérer entièrement. A l'heure des grands affrontements, l'ampleur de la vengeance prévue par Cybard laissait en lui le sentiment d'un malaise qui lui tordait l'estomac. Leur avancée en terrain ennemi avait été pavée par les pillages, les pleurs, les hurlements suivis par les gémissements de lamentation, les plaintes sourdes évanouies dans les airs et partout le chaos, le feu, les maisons retournées, mises à sac, les tripes tranchées des civils éparpillées à même le sol, les femmes traînées par les cheveux et les hommes agonisant dans la poussière, les enfants terrorisés cachés à chaque coin de rue. La détresse. La mort. La honte lui collait à la peau, odorante, poisseuse. S'il s'était refusé à porter la main sur le moindre civil, il n'en avait pas moins contemplé avec impuissance le déroulement de ce spectacle funeste. Seul lui restait le pouvoir de limiter les dégâts. Les ordres de l'empereur étaient souverains, longue vie à l'empire. Cybard avait commandité un massacre et pour la première fois, Sam avait éprouvé le doute, l'impression amère de s'être, peut-être, trompé de camp. Il lui fallait toute l'hypocrisie dont il était capable pour se persuader que l'assassinat de l'impératrice Zero commandité par l'ennemi justifiait d'exterminer des paysans sans histoire au cœur de villages paisibles. Il ne se sentait pas dupe de sa propre tromperie.
Cela aurait bientôt fait cinq jours qu'ils avançaient sur les terre de Turquoise, étranglés par la chaude moiteur qui paraissait planer constamment sur le pays. Samaël vivait la situation bien mieux que la plupart de ses effectifs, bien conscient que grandir sous le soleil toujours cuisant de Fal lui conférant un certain avantage face à un tel type de climat. Traverser le lit d'une rivière et sentir les particules d'eau réagir à son contact n'avait pas échoué à le ressourcer. Il n'en demeurait pas moins que son humeur, quant à elle, demeurait sombre et taciturne. Apprendre que les armées de la Confrérie avançaient finalement à leur rencontre n'avait pas manqué d'alléger le poids qui pesait sur sa poitrine. C'était tout son esprit qui devait se concentrer sur l'objectif de mener ses troupes à la victoire. Ses troupes, rien que ça... Les siennes et celles de Gédéon. L'idée l'avait enchanté, bien évidemment. Etre nommé par l'empereur en personne comme commandant de ses propres bataillons auprès d'un si parfait complice avait tout pour le réjouir. C'était sans compter sur la promptitude de Gédéon à faire appliquer les ordres de Cybard dans les villages placés sur leur route, sans trace de doute ni émotion. Aucun remord à faire le sale boulot. Au fond, il fallait bien que l'un d'eux s'y colle... Enfin... peut-être. Sans doute pas. Enfouissant ses réticences, Sam avait bien dû se résoudre à prévoir le futur plan d'attaque avec Gédéon sous la tente des commandants, pendant que quelques gardes faisaient chacun leur tour de ronde et que le campement s'établissait, paisiblement, pour prendre du repos et soigner les blessés. Il ne leur fallut pas moins de deux heures pour établir leur stratégie. Ils avaient l'avantage d'avoir établi leur campement à flanc de colline et c'est de toute leur hauteur que les troupes dévaleraient sur la plaine, s'abattant à pleine puissance sur l'ennemi. Les archers resteraient dans les hauteurs pour tirer leurs flèches à l'abri, bénéficiant d'une vue dégagée sur les combats. Les cavaliers en première ligne recevraient la consigne de charger les premiers. Les seccyeths, placés en seconde ligne, devaient couvrir les flancs et joueraient un rôle important de rabatteurs, amenant leurs adversaires là où Samaël et Gédéon voulaient qu'ils soient. Les sorciers seraient quant à eux leur carte maîtresse, à jouer avec discernement une fois l'heure venue. Chacun fût mis au courant de son rôle et de sa place durant la réunion générale qui s'en suivit. Alors que Gédéon donnait les ordres, Sam s'appliquait d'avantage à expliquer les dessous de leur tactique, à grands renforts de schémas et de cartes griffonnées. Le repas, annoncèrent-ils, serait léger. Aucun poids ne viendrait ralentir leur marche vers la victoire.
Ils y étaient, cette fois. Le ciel était chargé de nuages sombres, la nuit ne tarderait plus à jeter son voile sur la plaine et ils y étaient. Retour en plein cœur de la réalité. Les hommes en position et Sam, le regard un peu vague, observant leurs ennemis, bientôt prêts à passer à l'attaque. Gédéon était à ses côtés, installé sur sa monture noire, visiblement prêt à en découdre. Plus pensif, Sam se tenait droit et grave sur son étalon blanc, le cœur lourd dans son armure légère, accordant une pensée pour Aquila et Ylvä, envoyées sur des fronts différents. Il priait pour qu'elles en ressortent indemnes, ne sachant ce qu'il adviendrait de lui s'il ne devait perdre que l'une d'entre elles. Cependant, il n'était déjà plus guère temps de penser aux vies en jeu. D'un accord tacite passé entre eux deux, Gédéon commença le fameux grand discours de motivation tandis que le chevalier enfilait son casque. La télépathie était encore leur meilleur atout pour se faire entendre de chacun des leurs.
* Frères et Sœurs d’armes, ce soir la Confrérie vient réclamer ses morts. Nous ne leur rendrons pas ! Je veux que vous alliez chercher au plus profond de vos chairs la rage, au plus profond de votre intellect, la ruse, au plus profond de votre âme, si vous en êtes pourvu, le feu divin pour envoyer ces scélérats par le fond ! Ils nous ont pris notre Impératrice ! Ils nous ont arraché, sans remords, la Muse de notre Empereur, privé un enfant de sa Mère ! Montrons-leur qu’on ne peut se moquer de l’Empire sans craindre son courroux. Que s’abatte sur leur tête la puissance de vos lames et le feu ardent de vos âmes ! Mes Frères ! Mes Sœurs ! Ce soir, nous ferons la nique à la Confrérie ! *
Sam ignorait si son confrère pensait réellement la moitié des mots dans lesquels il témoignait une telle certitude. Quoiqu'il en fût, c'était à lui de prendre la suite, qu'il l'ait voulu ou non :
* Ce soir, nous ne faiblirons pas ! Ce soir, la peur n'aura aucune emprise sur nous ! Car c'est la bravoure qui nous guide, et le sentiment d'accomplir l'oeuvre de la justice ! *
Il le hurlait mentalement ; il le hurlait dans l'esprit de chaque soldat avec une conviction sans faille en espérant parvenir à y croire lui-même.
* Oui, ce soir, l'ennemi goûtera aux effluves de son propre sang que nous verserons à la gloire de l'Empereur ! Ce soir, nous ne formerons plus qu'un seul corps dans l'assaut ! Notre force implacable s'abattra sur nos adversaires tel un châtiment divin ! Mes Amis, mes Compagnons, il est temps de montrer à la Confrérie ce qu'il en coûte de se mesurer à l'Empire ! *
Et tous ensemble, avant que les cors ne résonnent, avant que les dragons ne crachent leurs flammes pour lancer la première vague, de hurler d'une seule voix, le sabre levé, son propre timbre mêlé parmi les autres :
- Longue vie à l'Empire ! Longue vie à l'Empereur Cybard !
Et soudain, le doute n'était plus permis.
Samaël
Rang Classique : ChevalierNombre de messages : 835 Rôle : Chevalier d'Irianeth
Plus sur le personnage Âge: 53 ans (début L6) Race: Demi-elfe
Invité
Mar 12 Nov 2019, 13:00
Blablabla, ouais longue vie à l’Empire ouais. Super. Tout ça parce qu’il a perdu sa femme, pauvre chou. Si elle pouvait, elle lui aurait dit en face à cet Empereur capricieux. Sauf qu’elle avait un but bien plus important à accomplir. Elle ne pouvait pas mourir tant qu’elle n’avait pas libéré les dragons.
Oui, parce que si elle était présente sur le champ de bataille aujourd’hui, c’était pour se faire bien voir et surtout, surtout, parce qu’elle pensait avancer dans son plan parfait. Elle avait pour but de rassembler quelques dragons à sa cause et pourquoi pas des Seccyeths. D’ailleurs, si elle pouvait aider un membre de la Confrérie à se débarrasser de quelques uns qui méritaient pas la compagnie d’un dragon…
Bref, peu importe, le voyage l’avait déjà épuisée, alors elle était pas très attentive aux discours. Désolé messieurs, mais c’est un fait, tout ce blabla lui passait par dessus l’épaule. Si ça motivait les autres soldats, Dathuri en avait pas grand chose à faire et bien heureusement qu’elle n’était pas douée pour émettre en télépathie.
Elle se lança dans la bataille, sans grande conviction. Son dragon lança des boules de flammes bleues sur les soldats verts tant dis qu'elle balançait ses sorts de glace un peu partout. D’ailleurs, elle manquait peut-être un peu d’attention et y’avait peut-être quelques dommages collatéraux. Oh pas direct, mais quand le sol est gelé, ça glisse et les chutes ne sont pas rares.
Son dragon attrapa aussi quelques soldats, parfois les croquant, parfois les rejetant et tant mieux s’ils survivaient. Elle songeait déjà à la manière dont elle allait pouvoir se faire la belle. Elle n’allait pas être remarquée de toute manière. Si ?
Résumé:
En gros, ça la fait chier d'être là. Mais elle fait de son mieux pour faire plaisir à l'Empereur si cher à son cœur.
Dernière édition par Dathuri le Mar 26 Nov 2019, 10:10, édité 1 fois
Cela faisait déjà presque 5 jours que Turquoise était fortement assiégé. Mon écuyère et moi étions alors dans un village non loin de la frontière – heureusement pas assez proche pour avoir été touché par la première vague d’attaque surprise. Nous avions eu vite des nouvelles en voyant quelques villageois fuir vers nous. Nous étions les seuls Chevaliers présents sur place en plus de l’armée conventionnelle. J’avais donc pris l’initiative de faire évacuer le village sans attendre afin d’éviter le plus de perte possible. J’eus donc contacté le Chevalier Xiufei par message télépathique pour l’avertir de l’invasion soudaine. Je savais qu’il se trouvait non loin également par la mission qu’on lui avait confiée. Nous avons donc convenu d’un point de rencontre où l’on pourrait travailler sur un plan de contre-attaque. Je savais que les soldats et les Chevaliers se trouvant à la frontière s’occupait de ralentir les troupes d’Irianeth, mais selon les propos des villageois fuyards, la bataille se présentait mal. L’armée ennemi nous dépassait en nombre et en artillerie. Nous aurions besoin de renfort, et vite. En attendant, il nous faudrait convenir d’un plan avec ce que nous avions sous la main. Je ne pensais d’ailleurs pas revoir de sitôt nos compagnons qui s’étaient trouvés à la frontière, au front – même si je l’espérais, tout du moins.
Nous nous étions donc rassemblés, non dans un village, mais dans une plaine bordée par une rivière. Quant à moi, ce n’était pas l’endroit idéal pour mener une riposte à bien, mais nous n’avions pas le choix puisque l’armée rouge se dirigeait en cette direction – surtout si nous voulions épargner les villages également. Nous devions faire avec. Au troisième jour de l’assaut, nous avions fait un caucus de guerre en prévision d’établir une stratégie de défense. Plusieurs Chevaliers de Jade étaient rassemblés, mais trop peu pour dire que nous pourrions repousser convenablement les forces ennemies. Nous avions donc convenu que notre priorité serait de les ralentir et d’éliminer le plus possibles d’adversaires, sans quoi les renforts ne pourraient eux non plus rien faire.
La première offensive était une stratégie risquée. Nous avions formé une petite équipe composée de mon écuyère et de moi-même, en plus de deux soldats elfiques et d’un Chevalier spécialisé en magie de dissimulation et d’illusion qui permettrait de mieux nous camoufler et de lancer l’offensive. Son travail serait de rendre notre présence indétectable par les sorciers de l’Empire. J’eus donné les consignes à Shiraishi d’user de sa magie afin de nous rendre visiblement imperceptible. Cette idée, bien que formulée hâtivement, pouvait avoir ses effets. C’est ainsi qu’en fin d’après-midi, cette équipe montée à la va-vite commença son trajet. Nous nous séparâmes du corps militaire principal et nous faufilâmes par la droite des armées, assez loin pour ne pas être remarqué, mais assez proche pour avoir toujours à l’œil les mouvements de l’ennemi. Ce dernier n’avait pas encore traversé la rivière, mais nous étions certains d’une chose : ils traverseraient d’ici peu, ce pour quoi nous les attendions de l’autre côté. Notre hypothèse se confirma alors que mon groupe et moi arrivions à l’endroit idéal. La rivière était l’endroit où le vent – déjà rare – se propageait dans l’air le plus facilement. Nous avions donc choisi, malgré les risques, de se positionner proche d’elle, à la droite de l’armée. C’est dire aussi que la flore était avantagée dans cette zone, contrairement à la plaine, car il y avait une source d’eau. Cela nous aida donc à nous dissimuler, en attente du moment venu.
La pénombre s’abaissa sur la plaine lourdement silencieuse. Ce silence, à double tranchant, pouvait nous être bénéfique : l’ennemi entendra rapidement les notes envoûtantes. C’est ainsi que, lorsque le soleil fut loin à l’horizon, j’avisais mon confrère Chevalier qu’il était temps de jouer nos cartes. J’approchais alors mon ocarina de mes lèvres et commença la parade. C’est donc sur ces premières notes que débuta l’offensive. Déjà parvenue aux oreilles ennemies qu’ils entendaient résonner dans leur tête le signal d’attaque. Ils commencèrent donc leur ascension en même temps qu’ils virent une armée verte, téméraire, s’élancer vers eux pour les parer. Cette armée, bien que factice, était créer par les soins de mon coéquipier afin qu’elle semble plus réelle, et compléter par mon illusion. Lorsqu’ils frapperont, les soldats croiront avoir affaire à de vraies lames, à de vraies blessures, à de vrais soldats. Tout se jouait sur leur sens : le toucher, la vue, l’ouïe, l’odorat et même le goût. Ils ressentiraient les coups de lames, verraient l’approche ennemi, entendraient les cris de guerre et les lamentations, sentiraient la sueur et le sang, goûteraient le sang qui s’infiltrerait éventuellement dans leur bouche.
- [À Xiufei et tous les Chevaliers de Jade] Le sort en est jeté. Que pleuvent les flèches de notre dévouement !
C’est ainsi que je donnai le signal à mes compatriotes de lancer une véritable salve de flèches et d’autres attaques à distance en tout genre. Lorsque l’illusion disparaîtra, ou que l’ennemi se rendra compte de la supercherie, seuls les blessures mentales persisteront, ainsi que celles provoquées par ce réel assaut. Pendant ce temps, nous observions les gestes de l’ennemi afin de dénicher quelques informations, mais aussi de déceler le moment opportun pour se replier. Ces consignes furent données bien avant notre cheminement vers nos positions, et c’est ce que j’attendais de mon écuyère : qu’elle soit attentive aux moindres détails. L’avantage que l’on avait également était que nous étions trois elfes, et donc, que nos sens étaient plus affûtés. Nous pouvions entendre et voir de plus loin, ce qui nous permettait d’agir plus rapidement en cas de besoin…
[HRP : À l’intention des joueurs ennemis, je vous propose un lancer de dé pour savoir à quel point vous êtes affectés. Je laisse cela à votre discrétion, mais il serait plaisant de jouer le jeu. Pour les Sorciers : Lancez le dé MDJ. Pour les Chevaliers et les Seccyeths : Lancez le dé Chevalier. Pour les écuyers/apprentis : Lancez le dé Écuyer. Si vous obtenez… Une réussite critique : vous tombez complètement dans l’illusion. Une réussite : Vous tombez dans l’illusion, mais vous avez des doutes légers. Vous restez sur votre garde. Un échec : Vous tombez dans l’illusion, mais vous restez méfiant. Un détail vous tracasse dans les événements qui se déroulent… Un échec critique : Vous voyez l’illusion, mais vous n’êtes pas bêtes. Vous décelez les incohérences de la situation. Bonus : Pour @Samaël et @Gédéon, pour ce qui est de l’ordre d’attaque, je vous propose de le jouer également au dé. Pour cela, lancez un dé 6. Si le résultat est un nombre entre 1 et 2, vous ne l’entendez pas. Si c’est un autre nombre, vous l’entendez aussi, sans distinction, et cela vous donne des soupçons supplémentaires.]
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Xiufei
Sam 16 Nov 2019, 13:01
Si Xiufei ne s'attendait pas à recevoir un tel appel télépathique, il n'a eu aucun soucis à agir immédiatement. « Kelly-Ann, Niv, à cheval et en vitesse, l'empire attaque Turquoise alors pas le temps de traîner. Dites aux habitants de suivre les soldats pour l'évacuation, mais ne vous arrêtez pas en chemin. », les laissant faire sans vérifier qu'ils suivent les consignes, il annonce l'attaque aux soldats les plus proches pour lancer l'évacuation des lieux tout en leur spécifiant d'envoyer du renfort et en gardant la frontière de Jade. Perdre de la force de frappe agace un peu le chevalier, mais il est impératif de s'assurer que les habitants ne feront pas n'importe quoi sous la peur, tout comme il faut réunir tous les soldats pour préparer une défense à Jade. Il doute que l'ennemie pousse l'attaque jusqu'à Jade, mais ils sont malgré tout proche de la frontière alors mieux vaut prévoir. Pourvu que cette précaution soit inutile.
Proche du lieu de rendez-vous décidé avec Elwyn, la route ne fut pas assez longue pour que Xiufei s'inquiète de l'état de ses écuyers. De toute façon il préférait commencer par les laisser comprendre la situation par eux-même avant d'agir pour leur redonner confiance dans le cas ou elle serait perdue. Niv, l'inquiète un peu plus, malgré ses progrès il n'est pas sûr qu'il soit prêt à se battre, mais peut-être que le champ de bataille lui ouvrira les yeux sur la nécessité d'être sérieux lors des entraînements. Une fois dans le camp, le trio retrouve Elwyn et les autres chevaliers pour préparer leur défense et si l'une des idées ne semble pas si mauvaise, Xiufei ne peut s'empêcher de se sentir mal à son idée. C'est risqué et ce groupe risque gros, mais c'est le prix à payer pour avoir une chance de protéger le royaume alors il acquiesce silencieusement tout en songeant à la défense du groupe restant. Foncer bêtement n'est pas la meilleure chose à faire, sauf pour se faire détruire, naturellement.
La discussion terminée, Xiufei s'éloigne en compagnie de ses écuyers et de quelques chevaliers pour préparer leur groupe de défense, laissant Elwyn gérer son propre groupe. Loin d'être certains que planifier vaguement ensemble avant de le faire chacun de son côté soit la meilleure idée, bien au contraire, il n'est finalement pas le chef de ce groupe et se contente de suivre la voix de la majorité. Pour cette fois. Après une nouvelle et rapide discussion avec les chevaliers restant, un semblant de stratégie est mise en place.
Des archers elfes seront camouflés un peu partout sur la ligne avec la tâches de viser les dragons, surtout les points sensibles, et d'attaquer les ennemis proches d'eux en dernier recours. Tactique éphémère qui ne durera sûrement que le temps de surprendre l'empire un premier coup en faisant le plus de dégâts possible avant d'entamer des hostilités plus direct, c'est pourquoi les archers choisis sont également de bon combattant au corps à corps. Des soldats de la même trempe que ceux avec Elwyn, des soldats prêt à donner leur vie en faisant le plus de dégâts possible dans les lignes ennemis. Ce que Xiufei respecte profondément, il espère simplement qu'Elwyn a bien expliqué la situation et les risques à Shiraishi.
En plus d'avoir des archers camouflés, d'autres seront malheureusement plus visible, mais bien là pour lancer une slave sur l'ennemi au signal d'Elwyn relégué par Xiufei. Tous ne tirerons, il est important d'avoir toujours des archers avec une flèches prêtes car n'ayant pas la stratégie de l'ennemie il faut pouvoir compter sur une défense en plus d'une attaque. Tirs alternés, bien trop rapide pour y voir une réelle différence. Derrière les archers, les lanciers qui n'auront comme cible que les dragons, à moins d'un cas urgent.
Attaques à distances avant de lancer les combats aux corps à corps. C'est peu, beaucoup trop peu, mais ce front compte sur le groupe d'Elwyn et les autres soldats camouflés pour infliger le maximum de dégâts. Peu. Trop peu, mais l'empire ne devrait pas sous-estimer la Confrérie et ses valeurs, parce que l'erreur pourrait leur être fatal.
A cheval aux côtés de ses écuyers, Xiufei sonde le territoire pour situer les ennemis. Capable de percevoir les personnes sous leur camouflage, il n'est pas pour autant apte à les voir, mais au moins il pourra donner une zone géographique s'il lui semble percevoir des camouflés ou des planqués. Il en profite également pour entamer une métamorphose partielle et s'accorder les yeux de chats pour lui offrir une bien meilleur vue nocturne.
« Niv et Kelly-Ann, ne voyez pas trop grand. Ayez conscience de vos capacités et faites en fonction, vous rendrez service en restant vivant, pas filant droit sur l'ennemi pour mourir. Kelly, n'oublie pas que ton électricité peut être utile contre des armures et toi Niv, c'est ton serpent de feu ton meilleur allié. Inflige des dégâts avec lui, même s'ils ne sont pas toujours mortels ils sauront ralentir l'ennemi et ça peut changer le cours d'une bataille. N'hésitez pas à vous battre ensemble, vous vous y êtes entraîné et vous saurez vous aider sans vous gêner. Soyez brave, pas stupides. »
Il coule un dernier regard sur eux, partagé sur ses sentiments à l'idée de les voir dans une telle bataille, mais reporte bien vite son attention devant lui en attendant le signal d'Elwyn et lorsqu'il arrive il est immédiatement transmis aux archers qui attaquent sans fléchir et sans hésiter. Le stock de flèches est grand et la guerre à débuté, ils n'ont donc aucune raison de fléchir.
Rang Classique : TaïchoNombre de messages : 978 Rôle : Taïcho
Plus sur le personnage Âge: 43 - 47 ans | L5 Race: Elfe x Humain
Shiraishi
Sam 16 Nov 2019, 15:30
An 1578 Mois 5 Jour J
L'assaut éclair de l'Empire a prit au dépourvu les défenses frontalières de Turquoise, il y a moins d'une semaine. Plutôt que d'être allé contempler l'inévitable, nous nous sommes repliés en attendant les rapports des éclaireurs ainsi que des réfugiés. Peu de survivants parmi les civiles, ce qu'ils nous décrivent des massacres est innommable. L'armée impériale veut donc répandre le sang et la terreur dans sa conquête, l'expansion ne peut pas être son seul casus belli, elle veut purement nous anéantir.
Une colère froide me galvanise et je ne connais plus la peur. Ce pour quoi j'ai été formé, malheureusement et opportunément, est arrivé. Je laisse parler et j'écoute attentivement mes aînés discuter de stratégie. Il est de fait que notre nombre n'est pas suffisant pour stopper l'avancer de ce front, et que nous replier purement et simplement n'aidera en aucun cas nos autres confrères et consœurs. En effet, deux autres fronts sont dessinés sur la carte improvisée du commandement. Partir sans résister condamnerait la moitié de la province de Turquoise ainsi que notre principal place forte où notre roi se trouve actuellement. Il a été conclu rapidement que l'honneur n'est pas au rendez-vous lorsque l'on doit comprendre l'Empire dans l'équation. Nous allons donc mener bataille de la pire des façons et ainsi gagner le temps qu'il faudra pour que nos renforts arrivent.
Je me porte volontaire pour accompagner le groupe qui se chargera de fomenter la diversion. Je m’attelle à utiliser ma magie pour ternir et changer les couleurs de nos armures, nos vêtements et notre peau pour qu'elles se fondent naturellement dans l'environnement. Je ne me garde pas de dire que ce changement est permanent, et qu'une fois l'opération terminée je redonnerai leur éclat d’antan à ces chevaliers.
Lançant un dernier regard à Xiu-sama et son écuyer, Niv, pour transmettre un « au revoir » télépathique et silencieux, je fais tout mon possible pour leur cacher mon angoisse. Il est probable que je ne revienne pas de cette mission, mais pire encore il est probable que mon cher cousin ne soit plus présent dès mon retour. C'est avec le cœur lourd que je rejoins la petite escouade commandée par mon maître, Elwyn, et que nous partons discrètement vers l'ennemi pour l'attendre à flanc de rivière.
Nous apercevons l'Empire alors que nous approchons de notre point de rendez-vous, il aura fini de traverser le cours d'eau le temps que nous soyons en place. Pour nous assurer une cachette plus confortable, je m'emploie a étendre et accentuer un peu plus les ombres que projette le soleil de cette fin de journée. Ainsi, notre camouflage sera moins remarquable vu de loin, et surtout du ciel dont je me méfie fortement. J'ai assisté à beaucoup de témoignages et d'études théoriques sur les dragons mais je n'en ai jamais vu réellement. Je préfère d'ailleurs m'équiper de mon arc, une flèche déjà encochée. Si la mort doit fondre sur moi aujourd'hui par les cieux, je sais comment la recevoir, cette fois-ci…
Le moment de créer la diversion et de lancer l'attaque arrive, je deviens témoin de l'exécution de notre plan alors que plusieurs volées de flèches viennent arroser les guerriers écarlates. Il semble fonctionner, la majorité des troupes ennemies s'engagent spontanément dans la bataille. Je n'arrive pas à discerner correctement les individus dans la mêlée, à quoi ressemble un chevalier d'Irianeth par rapport à un simple soldat ? De mon point de vue, je peux même observer le carnage que peut provoquer un seul dragon. Voir tout ce chaos m'embrouille l'esprit je préfère surveiller le ciel une fois de plus, ainsi que les arrières de mon groupe.
Je n'ai pas peur mais je tremble. Le climat de la région m'est idéal mais j'ai chaud. Je ne suis pas fatiguée mais mon souffle s'accélère. Je ne sais pas quoi, mais je pressens que quelque chose arrive…
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Shiraishi
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Plus sur le personnage Âge: 37 - 41 (L7) Race: Humaine
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Sam 16 Nov 2019, 16:06
Hommes, femmes et enfants turquais tombaient sous les coups d'épées meurtriers des soldats de l'Empire. Les hurlements terrifiés se brisaient dans des cris d'agonie. Les supplications n'étaient pas en reste tandis qu'une femme s'accrochait au corps de son mari, refusant de l'abandonner face à une haute silhouette vêtue de rouge. Et Niv avait envie de faire pipi. Xiufei avait ordonné à ses deux écuyers de sauter sur un cheval et de le suivre. En chemin, le jeune démon s'était occupé de signaler aux habitants isolés de suivre les soldats, comme l'avait quémandé son maître. La majorité s'était montrée coopérative mais certains avaient rechigné à abandonner leurs biens. Employant la manière forte, Niv leur avait dressé un portrait de ce qui les attendait s'ils persistaient à rester plantés là comme des cocotiers. Ses paroles fort imagées avaient fait effet. Sur le chemin, l'écuyer tenait sagement les rênes de son cheval. Il n'était pas tendu, ne réalisait pas encore peut-être. Ce qu'il y avait, c'était qu'il avait une envie pressante et en sautillait légèrement sur la bête. Pas le temps de s'arrêter, la situation ne tolérait aucune pause. Jamais un court chemin ne lui avait paru si long et lorsque enfin le trio arriva au camp, Niv sauta du cheval et fila dans un coin. Ni vu ni connu, il rejoignit ensuite son maître en pleine discussion avec les Chevaliers. La stratégie fut établie et chacun se dispersa avec une tâche à accomplir. Niv adressa un lever de pouce encourageant à Shiraishi lorsque cette dernier adressa un "au revoir" mental à Xiufei et lui. Les choses commençaient à devenir concrètes et l'adolescent prenait conscience qu'il allait livrer sa première bataille avec le risque d'y perdre la vie. Niv était partagé entre un cœur tambourinant dans sa poitrine comme si l'organe tentait de profiter au maximum des dernières heures qu'il restait à vivre et une lassitude blasée propre à un Niv pas belliqueux pour un sou. Accompagnée de Kelly-Anne, il suivit son maître. Le trio guettait l'ennemi, Xiufei étant plus efficace avec sa vision transformée, Niv laissant ses yeux s'habituer à l'obscurité. L'écuyer écouta les mots de son maître en hochant la tête. Stupide lui ? Pas son genre. Brave ? Presque son genre. Le signal d'Elwyn arriva, transmis aux archers qui déversèrent les salves de flèches sur l'ennemi. Niv tâta le goupillon qui pendait à sa ceinture. Cette arme fracassée avec sa force de démon contre les heaumes et les armures écraserait les cages thoraciques à coup sûr. Faire une omelette de Chevaliers impériaux juste pour faire plaisir à papa. Niv pourrait-il renier ce qu'il était au plus profond de son âme, tous ses principes et ses croyances afin d'obtenir la reconnaissance du paternel ? Il réajusta son bouclier. La réponse était oui.
Dernière édition par Niv le Dim 22 Déc 2019, 09:17, édité 1 fois
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Mar 19 Nov 2019, 03:44
L'empereur voyait les choses en grand. Une Attaque surprise comme déclaration de guerre a la confrérie Jadienne. Bonne idée. Très bonne même. Cependant, il fallait se souvenir que le plus facile n'est pas de prendre une terre, mais de la garder. Si il y avait une force de frappe pour tenir la ligne de front, il leurs seraient possible d'appeler une grosse armée pour nous repousser, voir nous occasionné de grosse perte. Un assaut surprise se devait d'être éclaire. Elle, comme tout les fidèle de l'empereur souhaitait venger l'impératrice, mais elle avait un doute sur la possibilité que ce combat ai la chance de prendre des proportion qui dépasserait les effectifs présent. Je n'étais pas ici pour prendre les décisions, mais pour combattre. Je rentrerais chez moi debout ou les pied devant. Jamais en désertrice. Je devais faire rendre notre saint empereur fier de nous et réussir cette mission.
Je n'ai pas voyager avec les autres. Bien que je sois restée près, je voyageais sur le dos de mon dragon et meilleur ami. J'avais passé tellement de temps avec lui. Les gens ne pourrait jamais comprendre a quel point ils sont fantastique. Il fallait juste apprendre à les connaitre. À de nombreuse reprise elle avait littéralement confié sa vie a cette créature. À chaque foi elle en avait été digne.
Une foi arrivé près de la plaine, l'ambiance était présent. Gédéon avait préparé son discourt pour encourager les troupes au combat. Je ne pouvais que l'appuyé. Après tout, Cybard lui-même avait donner le commandement a cet homme et Samaël, deux membres de renom de l'empire. Si Je devais mourir pour sauver leurs vie, je le ferais. T'en que mon Dragon restait vivant. Au fond, je savais que ce scénario était impossible. Car le dragon se battrais jusqu'a la mort pour ma propre vie. La colère des lames de l'empire allait s'abattre sur la confrérie et l'empereur nous avait désigné comme son bras armée.
D'une discipline sans faille, j'étais restée en deuxième ligne, conformément aux ordres. Arrivé près de la rivière, la chaleur était présente ainsi que l'humidité. Cependant, cela ne me troubla aucunement, l'avantage de ma résistance a la chaleur. Soudainement, après les salves de flèche, une douce musique se fit entendre, mon compagnon ailé pouvait aussi l'entendre. Une armée arrivait droit sur nous! Comment quand et pourquoi? Je pris un peu d'altitude pour dresser un protrait de l'horizon. J'aurais pu me servir de mon Dragon et de mon contrôle sur les flammes pour les étendre et ainsi dévaster le champ de bataille, cependant, j'avais des allier et je crois pas que l'empereur aurait été heureux d'une situation pareille. Je sonda finalement l'horizon. Malgré la panique de la première vue de cet armée, elle se calma bien vite. Aucun fin stratège ne lancerait une force importante dans une charge improvisé et sans couverture. De plus, l'attaque est surprise, d'où ils ont eu le temps d'ainsi se préparé? Elle envoya un message télépathique au sorcier GÉDÉON.
«Si tu veux, je peux partir en éclaireur, les écailles du dragons sont assez solide pour résister aux flèches d'une poignées de résistant, de plus, je pourrais rester en contacte avec toi et finalement, le feu d'un dragon ainsi que ma capacité naturelle saurons ralentir la venu des renfort. Au nom de l'empereur, massacrez-les»
Dernière édition par Saéline le Mar 19 Nov 2019, 04:18, édité 1 fois
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Mar 19 Nov 2019, 03:44
Le membre 'Saéline' a effectué l'action suivante : They see me rolling
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Mar 19 Nov 2019, 12:39
[NE PAS DÉRANGER ]
Tout s’enchaîne à la perfection dans le placement de leur troupe quand soudain une mélodie vint faire grincer les parois de son esprit. Étrange. Tapis dans l’ombre, camouflés dans ce décor, les sorciers attendent passivement les ordres de leur meneur. En effet, l’homme qui monte un étalon noir sur le champ de bataille n’est qu’une illusion, une pâle copie du véritable Maître des Illusions. Celui-ci, aveuglé par son orgueil, sa soif de vengeance et son envie d’écraser son adversaire en est venue à négliger quelques détails qui viennent, à présent, titiller sa pensée. Ainsi donc, Gédéon venait de louper une marche, mais il avait encore suffisamment de temps et d’aisance pour se rattraper et renverser la situation en leur faveur. L’armée ennemie qu’il voyait devant lui se jeter dans la gueule de leurs dragons n’était qu’une illusion tout comme lui-même avait réalisé en espérant duper ces verts. Mais ça, il n’allait pas véritablement le savoir avant un petit moment… La mélodie et la pluie de flèches venant des alentours de la rivière allaient tranquillement le mener face à son erreur de jeune commandant stratège. Il allait alors en informer son homologue lorsqu’une toute autre voix vint affecter son esprit. Le sorcier grimaçait, il détestait qu’on vienne ainsi s’infiltrer dans ses pensées sans prendre le temps de le prévenir préalablement et surtout en venant débiter un flot de mots. Néanmoins, il ne fit aucun reproche à la démone, ou presque pas, car il était en pleine bataille et qu’il avait besoin d’elle…
*Saéline, toi et ton dragon, quittez les rangs et faites un repérage au niveau de la rivière. Ne discute plus mes ordres.*
Gédéon ne tolérait pas l’indiscipline. Encore moins quand cela venait d’une personne du sexe opposée et surtout pendant une guerre ou une mission importante. Si lui et Samaël avaient été choisis par l’Empereur pour mener ce groupe, c’était qu’il y avait une bonne raison à cela. La démone pouvait avoir une esthétique attirante, elle avait le don, d’après Gédéon, d’être aussi insignifiante qu’une ingénue, mais malgré tout, il devait bien avouer que pour une fois, elle n’était pas si idiote que ça. Le Sorcier ordonna aux autres de suivre le plan de base, il les laissait sous le commandement d’Andréas pour le moment.
Insatisfait de ce déroulement, notre sorcier troquait son illusion et son camouflage pour se fondre littéralement dans les ombres nocturnes afin de se déplacer avec aisance et rapidité. Son aspect physique n’était plus, il était une ombre parmi les ombres et c’est ainsi qu’il se pressa de remarquer qu’il avait eu raison de se méfier. Le masque tombait. Les verts avaient eux aussi joué la carte de la tromperie. Passant sous le regard félin de l’un d’entre eux, le sorcier se dirigea légèrement à l’écart pour transmettre un message à son confrère chevalier. *Sam’. Ils nous ont bernés. Une troupe est située du côté de la rivière. J’ai envoyé Saéline en éclaireuse, tu dois pouvoir la suivre avec son dragon. Prends quelques personnes avec toi et rejoins moi.*
Une fois ses informations données, Gédéon ne put s’empêcher de retourner épier d’un peu plus près ses ennemis. Profitant des noirceurs de la nuit pour se faufiler et se glisser tel un filet d’eau. Son petit jeu favori fut de parcourir les ombres qui parcouraient la jolie écuyère aux cheveux ivoire. Sa magie était particulière. Tel un chien de chasse, le sorcier venait se délecter de son parfum et de son essence magique. Il avait presque de la peine de devoir s’opposer à elle, car elle aurait pu être une excellente apprentie des illusions, mais son Maître était encore plus appétissant pour le Croque-mitaine que se révélait être Gédéon. Délaissant les plis ombrageux de la jeune fille, le sorcier vint observer son double opposé. Contrairement à l’approche qu’il avait eue avec la jeune fille, Gédéon se tenait à une distance un peu plus sécurisante pour lui. Passif, il attendit un moment que celui-ci s’écarte un peu du groupe, avant de se révéler dans le dos de l’elfe musicien en posant délicatement la pointe de son épée au milieu du dos de celui qu’il avait pris pour cible. Un petit rire lent et presque aussi effrayant qu’un grondement se fit entendre avant que le Sorcier de l’Empire poursuive :
- Bien… Bien. Vous n’êtes pas si sot à Jade en fin de compte. Je suis presque impressionné.
Gédéon était serein et légèrement moqueur. Il s’avait que ses renforts n’allaient pas tarder et dans tous les cas, il pouvait encore se diluer une fois dans les ombres pour attendre l’arrivé de ses confrères s’ils tardaient.
H.RP :
Pour les lancés de Dès, pensez à les faire dans la rubrique appropriée afin que ça ne vienne pas couper brusquement le rp: Par ici quoi
@Saéline, je te propose de relancer un dé pour savoir si toi aussi tu trouves le groupe seul ou pas. Dans tous les cas, Ged va donner l'alerte. @Xiufei, je te propose aussi un lancé de dé pour savoir si ton regard félin perçoit une ombre étrange qui vagabonde auprès de vous. ;p
Gédéon, tombe au début dans l’illusion, car il est trop excité par la bagarre, mais il reste méfiant. Un détail le tracasse dans les événements qui se déroulent… une mélodie étrange qu'il entend. La Déesse est tellement bonne avec lui, qu'elle lui permet même de retrouver la trace des petits verts !
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Mar 26 Nov 2019, 10:14
[Ne pas déranger]
Dathuri s’était jetée, comme on lui avait demandé à son dragon et elle, sur les lignes des chevaliers d’Émeraude. Comme c’était barbant. Son dragon en bouffait deux trois, balançait ses énormes boules de feu bleues sur le reste, histoire de dire qu’elle était là, mais honnêtement, si elle pouvait, elle ferait demi-tour.
Sauf qu’en fait, ces chevaliers, ils existaient pas vraiment. Ce n’était que des illusions. Et elle était tombée dans le panneau. Enfin, elle avait quelques doutes, mais c’était pas plus mal finalement. Si ces soldats n’étaient que des faux, cela serait beaucoup plus simple. Elle sert à rien actuellement, elle se battait contre des soldats factices, créés de toute pièces et elle ne risquait non plus pas grand chose, que tout n’était que dans son esprit finalement.
Excellent.
Sauf que ce serait beaucoup trop simple. Son dragon, lui, ne comprenait pas ce que sa maîtresse lui demandait au niveau des ordres. Pourquoi taper sur quelque chose qu’il ne voyait pas ? Parce que oui, si Dathuri voyait très bien les illusions et qu’elle voulait s’acharner dessus, son dragon lui ne voyait rien de tout ça et se contentait d’obéir à Dathuri. Il avait aussi pas envie de devoir supporter le comportement exécrable de sa maîtresse.
Sauf qu’en fait, c’est pas si simple. Son dragon s’arrêta net à cause de quelque chose, sans qu’elle ne sache vraiment pourquoi d’ailleurs. Un obstacle ? Quelque chose lui a attrapé les pattes ? Il s’en sortirait sûrement sans problèmes, mais elle c’était autre chose. Elle fit ce qu’on appelle de nos jours un soleil. Elle passa par dessus la tête de son dragon, propulsée à toute vitesse.
Elle tenta de geler l’air autour d’elle, pour ralentir sa propulsion, mais elle allait beaucoup trop vite. Paniquée, sa peau se couvra entièrement d’écailles pour se protéger et elle percuta un chevalier de plein fouet, l’entraînant aussi plus loin malgré elle dans sa chute. Elle avait mal, mais rien de bien grave et elle pût se relever, grâce à ses écailles d’ailleurs. Écailles qu’elle garda, pour passer inaperçu et pour espérer faire peur aux chevaliers présents. Rapidement, elle gela l’humidité de l’air autour de sa main créant une lame pour la glisser contre le cou du chevalier. “Si tu te débats, tu meurs. Suis-moi juste tranquillement et préviens que tout ira bien si tu fais ce qu'on te dit.” La voilà, sa porte de sortie. Elle savait déjà ce qu'elle allait lui proposer. De faire croire qu'elle a été assommée dans cette tentative de prise d'otage. Quelle sublime idée.
Lorsqu'il se lança à l'assaut, toute pensée parasite avait déserté son esprit. Il n'y avait plus d'image désolante de Turquoise, plus de tourment, plus d'Aquila, plus d'Ylvä, plus rien sinon un calme parfait. Le visage figé, imperturbable, il était prêt à en découdre. Il le savait bien : cette nuit serait teintée de pourpre. Les troupes de la Confrérie se profilaient à l'horizon, en une fraction de secondes, les deux armées se jetaient l'une contre l'autre. Les lames s'entrechoquaient, les corps se fracassaient soudain et le chaos s'installait avec l'ombre de la fin du jour. Sam se sentait grand et fort, maniant son sabre avec agilité et dirigeant son étalon blanc par la pensée, en parfaite symbiose avec l'animal. La communication était fluide et le cheval de guerre se mouvait aisément entre les ombres. Sam attendait de se rapprocher de l'eau pour déployer toute sa magie, se contenant de faire chuter d'un coup de télékinésie hâtif des adversaires récalcitrants pour mieux les cueillir une fois au sol, lancé au galop, renversant tout sur son passage, froid et destructeur comme un nouveau cavalier de l'Apocalypse. Il se sentait l'inverse de tout ce qu'il pouvait être habituellement. Toute bienveillance chaleureuse avait déserté son corps sur sa simple résolution. Il s'était entraîné à cela, l'avait longuement pratiqué et craignait réellement que ce détachement, ce pragmatisme insensible et assassin qui s'emparait de lui ne puisse lui plaire. Mais il ne s'agissait pas de lui, pas vrai ? Ce n'était qu'une projection de ce qu'il pouvait être... Tout semblait se dérouler sans encombre et pourtant, quelque-chose n'allait pas. Il ne mettait pas le doigt dessus... Les chevaux, il aurait dû entendre les chevaux de l'adversaire. Il n'y avait rien que son dialogue avec sa propre monture, et rien d'autre que cela. Insidieusement, il tenta de s'introduire dans l'esprit des étalons parés de l'étendard vert, de leur parler, de les paniquer, de les pousser à s’entre-piétiner mais son esprit ne trouva rien à envahir. Bordel de... qu'est-ce que c'était que ce bordel ? Avaient-ils été dupés comme des bleus ? Et comment ? Sam sentit une frustration sourde grandir en lui. Gédéon était un maître des illusions, non ? Pourquoi n'avait-il rien vu ? Il ne fallut pas une pensée de plus pour que son partenaire le contacte, confirmant ses soupçons.
*Sam’. Ils nous ont bernés. Une troupe est située du côté de la rivière. J’ai envoyé Saéline en éclaireuse, tu dois pouvoir la suivre avec son dragon. Prends quelques personnes avec toi et rejoins moi.*
*Non, sans rire Ged' ! J'arrive au plus vite. Fais un massacre.*
De nouveau, Sam se servit de sa télépathie pour réunir des hommes autour de lui. Il n'y avait pas de temps à perdre, mais le chevalier voulait être certain qu'une somme conséquente de soldats parvienne à le rejoindre. Il se décida finalement à rejoindre Gédéon près de la rivière, suivant le chemin ouvert par le dragon de Saéline, talonné par une trentaine de cavaliers lancés au triple galop. Ils fendirent la foule, déferlant sur les troupes de la Confrérie - les vraies troupes de la Confrérie. Il croisa le regard du sorcier aux yeux clairs (Gédéon). Ses pupilles disparates, vert et brune, s'étaient embrasées. Son visage était grave, fermé. Oh oui, leurs adversaires en avaient bien fini de jouer. Ils allaient payer leur tour de passe-passe au prix fort. Aussitôt à proximité de la rivière, Sam laissa sa magie se déchaîner. Sa main levée souleva une immense pieuvre d'eau dont les tentacules fusèrent nerveusement dans l'air, indomptables, et s'étendaient chacune à un soldat vert. Le liquide transparent s'introduisait dans leurs cavités nasales, leurs gorges, s'emparant de leurs voies respiratoire. Il sentait l'eau bouillonner de vie sous son impact, comme une prolongation de lui-même. L'ennemi tombait un par un, comme des mouches, suffoquant, manquant cruellement d'air. Ils chutaient de leurs chevaux, tenaient leurs gorges. Leurs yeux se révulsaient et bientôt, ils ne bougeaient plus du tout. Ce faisant, Sam n'était pas à l'abri des attaques au corps à corps et dût bientôt se résoudre à réduire son contrôle de l'eau pour privilégier le combat au sabre. Il n'avait cure de ce qui se trouvait sur son chemin, tranchant tout ce qui bougeait dans son champ de vision. Sa vision d'elfe lui conférait une bonne vue de nuit et un avantage indéniable sur ses adversaires, pour la plupart, entièrement humain. Sa route croisa bientôt celle d'une jeune fille pâle, aux yeux écarlates et aux cheveux blancs (Shiraishi). Son regard lui évoquait une démone, mais elle semblait jeune et peu à l'aise. Son hésitation ne dura qu'un instant. Qu'importait. Elle avait choisi de venir au combat. Eh bien, il lui apportait le combat. Leurs lames s'entrechoquèrent et très vite, il apparût qu'il était bien plus puissant que ce qu'elle pouvait contenir. D'un mouvement brutal de sa lame, il brisa sa garde. Là. Il la tenait. Son sabre se planta profondément dans son flanc droit. Le sang se mit à gicler abondamment, et il lui fallût toute la force du déni pour repousser la vague de dégoût et de honte qui l'envahit derechef. Plus tard... il s'occuperait plus tard de sa conscience...
Dernière édition par Samaël le Mer 27 Nov 2019, 17:15, édité 3 fois
Samaël
Rang Classique : ChevalierNombre de messages : 835 Rôle : Chevalier d'Irianeth
Plus sur le personnage Âge: 53 ans (début L6) Race: Demi-elfe
Shiraishi
Mar 26 Nov 2019, 22:16
An 1578 Mois 5 Jour J
[Je dérange @Samaël pour 1 poste, mais je reste libre] ____________________
____________________
Alors que mon angoisse grandit, tout s’accélère d'un coup. Je sens le mauvais œil sur moi, une sensation si familière et pourtant presque oubliée. Les ombres, je suis persuadée qu'elles ont bougé à l'instant. Et puis la sensation disparu soudainement. Je dois prévenir Maître Elwyn.
Mon regard se pose sur mon mentor et je m’apprête à lui faire un court rapport. C'est là que je l'ai vu : l'ombre. Elle me rappelle Maître Aldran, autant par la manière d'utiliser cette magie que la terreur qu'elle dégage. Sans hésiter, je bande mon arc et mets le sorcier en ligne de mire. Cependant, les ordres d'Elwyn sont contraires à ce que j'envisage de faire. Il veut que nous nous replions, le reste de la troupe et moi. Discuter un ordre direct serait hésiter, hésiter serait nous mettre encore plus en danger tous les deux. Je ne sais pas ce qu'il a en tête, mais mon maître saura me surprendre comme il l'a toujours fait. Suivis de mes autres confrères, je me dirige conformément aux ordres vers les autres chevaliers de la troupe principale. Je me déplace au trot et à couvert le plus possible. Quelque chose me fit m'arrêter cependant. Des bras visqueux provenant de la rivière sont apparus. Elles tuent les membres de l'escouade qui épaulent mon maître.
@Elwyn (À Shiraishi) - Ne t’attaque pas à plus fort que toi. Par tous les moyens, esquives-les.
Je décide de faire demi-tour, au diable les ordres s'ils n'ont pas de sens. Je dégaine mon sabre, lâchant mon arc et me délestant de mon carquois, puis je fonce dans sa direction. Ce dont a besoin Maître Elwyn, c'est une diversion pour que nous puissions partir ensemble. La cause de ce carnage, c'est un officier de l'armée rouge. Sa tenue est différente, sa magie est puissante. Il est dangereux, mais il est occupé. Je le charge avec un cri de guerre, le sommant d'arrêter sa magie destructrice pour se concentrer sur moi. Je n'ai pas besoin de le vaincre, seulement de gagner du temps jusqu'à ce que mon maître vienne m'aider. Je crois en lui. Je crois en moi.
La manière dont se bat cet elfe impérial me déstabilise, je n'ai jamais eu à faire à ce genre d'escrime, si rapide et brutal à la fois. Je suis rapidement mise sur la défensive et je commence à perdre le rythme de ma respiration. Il faut que je trouve une ouverture, et vite. Comme si les fortunes me souriaient, celle-ci se présenta à moi et je n'y réfléchis pas à deux fois avant de la saisir. Alors que je m'élance pour tailler mon adversaire de haut en bas, il me laissa le passage comme s'il avait prédis mon attaque. Une feinte ? Mon erreur se confirma alors que le baiser glacé de son épée caressa mes entrailles. Je fini ma lancée trois mètres plus loin, manquant de tomber. Pour moi, le temps s'était stoppé.
Est-ce comme cela que je vais mourir, dès mon premier combat ? Quelle ironie de vouloir voler si haut pour ne tomber que de si bas, moi qui pensait avoir une destinée particulière dans la confrérie, comme chacun de nous. J'ai été bête. Je presse ma main gauche sur mon flanc blessé, mon sang coule si abondamment qu'il recouvre ma main en débordant. Je n'ai jamais vu autant de sang de toute ma vie, et c'est le mien. Au moins, je tombe face à un guerrier valeureux. Même ne le connaissant pas, je préfère m'imaginer qu'il était ici, sur ce champs de bataille, avec la mêmes question que moi. Pourquoi tout cela ? Sentant mon corps s’engourdir par la douleur petit à petit, je décide d'offrir à mon adversaire les résultats de mon entraînement, la quintessence de ma pratique, l'héritage d'une écuyère sur le déclin.
- J'espère, impérial, que tu te souviendras de moi, que je ne sois pas morte en vain !
Ma dernière pensée avant mon baroud d'honneur s'en va vers Xiu-sama, si tu m'entends : « Je ne verrai pas le jour se lever, Xiu-sama, mais je resterai veiller sur vous parmi les étoiles. Adieu. ». Presque en transe, avec un esprit léger et un but clair, je fais briller ma lame d'un mauve lumineux. Mon katana ne fait que briller et rien d'autre, mais elle sera une bonne diversion pour la botte secrète que je vais lui montrer.
Faisant fit de la douleur de plus en plus enivrante, je presse à nouveau ma main gauche sur ma blessure. Pas pour empêcher le sang de couler, cette fois-ci. D'un mouvement vif, je projette le liquide écarlate qui ne le resta pas longtemps vers les yeux de mon adversaire. Le trait de sang s'illumina en gouttelettes rayonnant d'une lumière blanche éclatante. Tenter de l'aveugler est normalement optionnel mais dans ma condition je préfère mettre toutes les chances de mon côté, même les plus déshonorables. Accompagnant mon lancer de sang, je bondis sur l'ennemi non sans un cri de rage mêlée à de la souffrance.
À portée de sabre, j'expire mon dernier souffle en employant ce qu'il me reste de concentration, puis j'effectue trois attaques simultanées provenant d'un angle différent chacune. Après quoi, cible atteinte ou non, je m'écroule par terre.
J'ai si froid...
____________________ Technique d'arme personnalisée : L'aube, le zénith et le crépuscule
Caractéristiques de l'attaque
Spoiler:
° Les attaques sont quasi-impossibles à parer/esquiver toutes les trois à la fois, sans l'aide d'un pouvoir magique. ° Cependant, seulement l'une d'entre elle est réelle, les deux autres sont illusoires. ° Pour parer/esquiver la bonne attaque en tentant de percevoir à travers l'illusion (ou juste en parer une au hasard), je te propose de tirer un dé 18 - They Eighteen (18). Pour parer la bonne attaque, il faudra faire de 7 à 12 inclut. /!\ Ma blessure est sévère et l'exécution de la technique ne sera pas parfaite malgré tous mes efforts. En conséquent, tu ne lanceras pas 1, mais 2 dés, pour ne garder que celui qui te convient le mieux. °Si l'attaque touche, mes dégâts sont ici. Sinon, félicitation, tu n'as rien.
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Shiraishi
Rang Classique : ChevaleresseNombre de messages : 183 Rôle : Noble & Chevaleresse
Plus sur le personnage Âge: 37 - 41 (L7) Race: Humaine
Xiufei
Mer 27 Nov 2019, 21:04
[Ne pas déranger - Même toi Sam, laisses-toi tuer gentiment]
Tout commence par se dérouler comme prévu, que ça soit du côté d'Elwyn, des différents soldats camouflé ou du reste de l'armée. Les forces impériales ont foncées droit dans les illusions et dans les pièges laissant les forces de la confrérie bien en vie et se retourner contre leur abus de confiance. Ces Tanieth sont d'une crédulité et d'un manque d'efficacité effarant, mais ça Xiufei l'a remarqué depuis plusieurs années déjà, et s'il aurai préféré avoir des adversaires meilleurs que ceux devant lui, il va devoir s'en contenter. L'avantage avec ce type d'adversaires, c'est que les combats ne durent pas tant de temps que cela, donc il pourra retourner entraîner ses deux écuyers sans trop tarder, mais pour il faut déjà faire battre en retraite l'ennemie. Lorsque le véritable assaut à été donné, les flèches ont volées haut et loin faisant ainsi plusieurs dégâts plus ou moins grave au camp adversaire, les archers alternes pour envoyer toujours plus de flèches mais lorsque les deux camps se rencontre elles se font beaucoup plus rares. Afin d'éviter de blesser leurs alliées, les archers sont passés aux tirs de précisions cherchant et ciblant principalement les montures ainsi que les genoux pour mettre le plus d'adversaires à terre. Ce n'est qu'à cet instant que les meilleurs archers sortent les flèches enduites de poison car si l'empire à envoyer des sorciers et ses troupes magiques, ça ne signifie pas qu'ils le sont tous et encore moins que chaque homme est apte à soigner son prochain.
Bien que faisant partie des chevaliers guidant les soldats, Xiufei sait que son rôle de ce côté est enfin terminé et qu'il va pouvoir sortir l'épée ; loin d'être un combattant à distance, sa place est au corps à corps, voire même au contact peau à peau pour faciliter la vie de certains en paralysant ne serait-ce que quelques seconde un homme. Juste avant de lancer Henko, il déploie un peu plus intensément sa détection et fronce les sourcils en regardant partout autour de lui. Il est certain d'avoir perçu quelqu'un, il l'a perçoit toujours d'ailleurs, mais il est tout à fait incapable de le voir et ça ne veut rien dire de bon. « Kelly, prévient immédiatement Elwyn qu'il y a des ennemis qui me sont invisible qui se dirige vers lui. Prévient le reste des troupes également. » lors de la mise en place du plan, Xiufei avait indiqué être l'une des personnes capable de sentir les personnes malgré les camouflages et autres subterfuges. Sauf qu'il ne pensait pas réellement en avoir une utilité autre que pour vérifier la formation ennemi.
Enfin il s'élance. Enfin il peut se diriger sur l'ennemi en compagnie de Niv tandis que Kelly-Ann s'enfonce dans son coin en usant de ses ombres et de son électricité. Il attaque ses ennemis avec l'arrogance de celui qui sait sa victoire proche et ses ennemis qui ne lui arrive pas à la cheville. Il attaque ses ennemis en cachant son arrogance derrière son assurance. Sa main gauche tient l'épée qui attaque et bloque les attaques ennemis alors que sa main droite parvient cherche la moindre trace de peau pour paralyser quelques secondes des soldats rouges. Bien sûr qu'il en touche peu, l'empire est tout de même assez intelligent pour penser à fournir des casques à ses hommes, mais dans quelques zones les casques se mettent étrangement à voler sous l'effet. Désolé l'empire, mais la confrérie est assez intelligente pour comprendre que si une personne à besoin de toucher de la peau alors il faut l'aider à coup de télépathie. Turquoise sera libéré sous peu et ce, même si les rouges se pavanent avec des dragons, après tout ils ne sont pas infaillibles.
Tout est parfait. Même si un idiot d'impérial use de sa maîtrise de l'eau pour faire un truc ridicule avec des tentacules, une chevaleresse à la peau sombre s'occupe de le parer comme elle peut en créant un dôme végétale compact au dessus de la rivière. Elle est vite rejointe pas d'autres mages et chevaliers pour la soutenir et étouffer la bête d'eau. L'empire n'est que faiblesse et Xiufei va le prouver très vite en brisant l'un de leur dragon. En voyant au loin l'une de ces bêtes bien trop basse pour son bien, le fière chevalier esquisse une ombre de sourire. « Reste en sel et prépares-toi, Niv. Jasson ! » Il descend de cheval, sort le lasso que son nouveau -et ridicule- pouvoir lui offre pour le lancer droit sur le dragon et immédiatement le chevalier interpellé change la matière et le poids du lasso pour déséquilibrer le dragon. Bingo. Être retenu aussi sèchement déséquilibre l'animal qui fait voler son seccyeth. Ce combat ne saurai être plus parfait que ça, Xiufei laisse Niv gérer le seccyeth volant et tend rapidement la main vers le dragon pour tester son pouvoir avant qu'il ne s'envole ou brûle. Il va enfin savoir si son pouvoir est efficace cont.. « Je ne verrai pas le jour se lever, Xiu-sama, mais je resterai veiller sur vous parmi les étoiles. Adieu »
« Shiraishi ! »
Il ne voit plus le dragon, il ne voit même pas que son écuyer n'est plus dans les environs, tout ce qui l'importe c'est l'état de Shiraishi. Il se remet en selle et élance Henko en se laissant guider par son pouvoir, grâce à lui il sait parfaite où elle est tout comme il sait parfaitement qu'Elwyn est proche d'elle. L'elfe s'est planté et lorsque ce combat prendra fin, Xiufei compte bien le lui faire remarquer, mais avant toute chose il doit s'occuper de sa précieuse cousine. Il doit la retrouver, la sortir de là et s'assurer qu'elle vive, parce qu'il est hors de question qu'elle meurt. Pas elle. Sur sa route c'est à peine s'il songe à tuer de l'impérial, mais par contre il parvient à appeler quelques cheval pour venir le seconder. Qu'importe qui s'en est prit à elle, il mourra de sa propre main si sa talentueuse Shiraishi n'est pas parvenu à lui régler son compte, elle est encore écuyère après tout. A mesure qu'il s'approche, il sent ses entrailles se serrer dans la crainte d'arriver trop tard pour elle, mais c'est impossible. Elle ne saurai périr si tôt et il refuse sa perte. Il ne l'a perdra pas. Pourtant, lorsque le groupe arrive enfin vers elle, il est tellement sûr de l'avoir perdu qu'il sent son cœur se briser. C'est pourtant impossible qu'elle ai déjà quitté ce monde pour rejoindre les plaines.
Prenant les devants, un chevalier créé une barrière de pierre entre l'écuyère et un chevalier au regard vairon avant d'accourir pour soulever délicatement l'adolescente et la confier à Xiufei qui est toujours en selle. Laissant les hommes engager le combat contre les chevaliers de l'empire, le cousin sert sa cousine contre lui et lance sa monture en sens inverse. Serrer pour sentir son cœur qui bat toujours, serrer pour sentir sous souffle. Elle est en vie. L'homme au sabre mourra. « Résiste encore un peu, Shiraishi. Tu dois résiste, je ne pourrai accepter que tu baisses si vite les bras. » Sa voix n'est qu'un murmure qu'il s'adresse à lui-même plus qu'à elle, de toute façon il n'est même pas sûr qu'elle soit en mesure d'entendre et de comprendre quoi que ce soit. Le chemin jusqu'à l'arrière, jusqu'à la zone définie pour les blessées, lui semble long et peut-être qu'il l'est réellement, mais il arrive enfin. L'un des hommes prend Shiraishi et le cavalier met rapidement pied à terre pour lui reprendre sa cousine. S'il n'est pas en mesure de la soigner, il peut encore l'a déposer vers les autres blessés. Une fois qu'il l'a installé, il reste à ses côtés le temps qu'un des guérisseurs s'occupe d'elle tout en lui assurant qu'elle n'a plus aucun risque malgré sa perte de sang plus qu'importante. Évidemment qu'elle ne risque plus rien puisqu'elle est soignée, il a simplement quelques difficultés à la quitter, tout comme il a du mal à quitter l'un de ses chats quand ils sont malades, enfin plus ou moins. Là il a au moins une raison de laisser Shiraishi aux soins... d'inconnus pour Xiufei. « Reprends tes forces, je m'occupe de ce chevalier. » Une nouvelle haine au cœur, il porte une attention magique au champ de bataille jusqu'à repérer la présence du mort et marche droit en direction de sa cible. Ils veulent du carnage et détruire sans émotion ? Il en sera ainsi.
Oh, son pouvoir est loin d'être aussi impressionnant que l'idiot à l'eau et l'imbécile invisible, mais il n'est pas à négliger pour autant. Son carnage à lui n'a rien à voir avec les leurs, il est vrai, au lieu de faire des morts en masse il se contente de ne laisser aucune chance à qui que ce soit. La main gauche apporte la mort par la lame et la main gauche apporte la mort par contact. Il n'est plus question de se contenter de paralyser gentiment un crétin ou deux, il est question de paralyser un cœur ou un poumon. Il est question d'apporter la mort par toutes les façons possibles et imaginable et pas question de fuir, la droite peut toujours utiliser ce stupide lasso qui apparaît par magie pour les ramener à lui. L'empire est faible. L'empire est lâche. Ils mourront tous, mais surtout le vairon.
Xiufei a mit bien plus de temps à revenir qu'il n'en a mit à pour conduire sa précieuse Shiraishi, mais il a fait bien plus de dégâts. Mais enfin il y est. Enfin il se trouve derrière le responsable de la blessure de Shiraishi. Enfin il va pouvoir lui faire payer. Plus rien n'existe autour de lui, seul compte les faits et gestes de l'homme au sabre. On accuse parfois le Jadois d'avoir un visage trop neutre ou agacé, bonne nouvelle, il a montré une nouvelle expression : la haine. Il sort une nouvelle fois le lasso pour le lancer sur l'impérial dans l'idée de le traîner à terre, là où il doit être, là où il sera avant la fin des hostilités.
resumé:
- Plus de flèches en masse histoire de pas toucher les alliés, mais des flèches plus précises. Certaines sont enduites de poison, c'est marrant d'empoisonner les adversaires à coup de flèches. - Sur demande de Xiu, Kelly envoie un message télépathique à Elwyn pour le prévenir qu'il y a un ennemi qui peut se rendre invisible et qui arrive dans sa zone - Sauf si Dathuri vient me dire le contraire, son dragon (qui a été bloqué dans son rp) à failli se faire mettre à mort. Failli seulement, c'est dommage quand même. Mais on peut arranger les choses et le tuer, pas de soucis ! Là il a son museau encerclé de liane pour garder le gueule fermée, des flèches dans les ailes dont une plus mal en point. Maintenu autant que possible au sol par des cordes et des lianes - Niv, désolé mais Xiu t'a complète oublié lorsqu'il a reçu le message de Shiraishi. - D'ailleurs, Xiu fonce vers elle pour la récupérer et la sortir de champ de bataille. Il est accompagné d'un groupe de chevaliers qui reste dans la zone Shiraishi / Elwyn - Xiu casse quelques têtes avant de se pointer devant Sam. RIP.