[La Tannière] Un apres Cérémonie autour d'un feu

[<--- Des nouveaux espoirs [Attributions] ]



Miya dans les bras, le Berserker avait quitté les lieux sans même se retourner. Son esprit était en furie, alors que le contact de sa petite fille l’apaisait à la fois. L’instinct paternel étant plus fort, il avait canalisé son énergie afin de l’éloigné de ces lieux hostiles pour lui et donc inévitablement, pour elle. Ce n’était pas vraiment le cas, mais le Chevalier ne réfléchissait pas comme un humain. Bien sûr, si les hostilités sauraient envenimer, sans doute aurait-il simplement laissé libre cours à ses instincts carnassiers et meurtriers. Laissant place à l’Alpha en lui jusqu’à son dernier souffle, car il aurait sans aucun doute fallu l’abattre pour la sécurité de tous. Heureusement, ça n’en était pas arrivé là.

Il avait simplement vue Amélia éloigné Janita de force. Il n’avait aucune idée des raisons qui avaient poussé celle-ci à le faire puisqu’il pouvait y avoir plusieurs raisons à cela hormis le fait qu’il était le père de son enfant. Comme le fait de sauvé à face à l’Ordre des Chevaliers, entre autre. Les paroles de la sous-chef résonnaient dans son esprit comme un couteau qui tournait vicieusement dans une plaie vive. Il n’avait jamais expérimenté ce genre de douleur et il fallait avouer qu’il préférait de loin les douleurs physiques que ces douleurs invisibles et difficiles à comprendre, à gérer. Il avait certes souvent été insulté, battue, rabaissé, traité littéralement comme un chien par le passé et même bien pire, avant d’intégrer l’Ordre. Cela ne l’avait pourtant jamais autant blessé que les actions et les paroles de la sous-chef à son égard. Il se sentait rejeté. Il se sentait… Déchiré, quelque par à l’intérieur de lui.

Peu importe. Miya dans ses bras, il s’enfonçait dans la forêt à grandes enjambés, tentant de mettre tout ceci de côté même s’il n’y arrivait pas, la rassurant alors que la petite lui demandais pourquoi Janita l’avait frappé, pourquoi elle était fâcher et pourquoi il n’avait rien fait. Xerkh avait lui-même du mal à connaître les raisons profondes qui l’avaient incité à le faire et expliquer ce qu’il croyait, ne risquais que de diviser d’avantage sa fille avec l’Ordre et il ne voulait pas cela, même si maintenant, là, tout de suite, il avait simplement envie de tout quitté. Si quelqu’un d’autre s’en serait pris à lui, il n’aurait pas hésité à répliquer férocement, mais le fait que ce soit Janita changeait tout. Il aimait Janita, même si visiblement il ne devait pas car le sentiment n’étais pas réciproque, pas réciproque du tout. Elle le détestait et cette idée le blessait aussi.

-Janita est en colère contre moi. Le fait qu’elle me frappe ne justifie pas le fait que je dois la frapper à mon tour. Surtout lorsqu’on sait que ce n’est pas dans l’habitude de nos amis. Elle reste une amie. Elle ne me voulait pas vraiment de mal. Je suis sûr qu’elle regrette déjà son geste. Ne t’en fais pas tout va s’arranger. Aller, n’en parlons plus. On va se changer et faire un bon feu et attendre maman et Vayrinn.

Ses paroles le dérangeaient. Il n’y croyait pas vraiment, mais que pouvait-il dire à sa fille? Que la sous-chef avait voulu sa mort l’espace d’un instant? Qu’il aurait dû la tuer sur place? Il aurait sans doute fini exilé. Cela aurait peut-être pu être une bonne chose, cela aurait régler beaucoup de problème, simplifié les choses même. Pour lui, mais c’était égoïste de pensé ainsi et il en était incapable.

Quand aux fait d’attendre Amélia et Vayrinn, que pouvait-il lui dire d’autre? Il ne savait même pas si Amélia viendrait les rejoindre, Janita lui avait parlé comme s’il l’avait insulté au plus haut point, comme s’il lui avait manqué de respect. Il ne savait pas si la Chevalier partageais ce sentiment, dans tous les cas, il savait ben que si elle ne venait pas, Miya ne s’en rendrais pas vraiment compte, puisqu’elle finirait bien éventuellement par s’endormir. Une chose était sûre, il ne comptait pas remettre les pieds à la Forteresse d’ici là. À moins d’être convoqué. Il ne savait pas s’il avait envie de rester dans l’Ordre ou non, en fait. Visiblement, malgré tout ce qu’on avait pu lui dire, il n’avait pas sa place parmi les Chevaliers, mais ce n’étais pas nouveau, les humains parlaient souvent alors que leurs sentiments n’étais pas Fidel à leurs paroles. Il pensait si fort à Faelina en ce moment, aux paroles qu'elle lui avait déjà confié. Elle était déjà passé par là aussi, en quelque sorte.

Ils finirent par arriver à la maison. Xerkh aida Miya à se changer, lui laissant enfiler simplement une petite tunique pour l’invité à aller dans la Tanière chercher ce qu’elle avait envie de manger tout à l’heure. Elle avait l’embarras du choix. Après tout, c’était une journée festive… Non?... Quant à lui, il arracha sa chemise avec une pointe de colère. Il se trouvait ridicule d’avoir tenté l’espace d’un instant de vouloir ressembler aux autres, de vouloir se plier à leurs exigences. De s’être déguisé et de s’être humilier lui-même, au fond. Poussant un léger grognement sans réellement s’en rendre compte, il arracha littéralement ce qui retenait ses cheveux, bien qu’ils étaient en batailles déjà avec l’action qui c’étais déroulé plus tôt. Cela lui en arracha une mèche, puisqu’il l’avait fait plutôt sans ménagement. Il secoua la tête pour les laissé se placer seuls, puis quitta la maison pour sortir à l’extérieur y préparé le feu.

Il ne pouvait non plus s’empêcher de pensée à Hanäe. Il s’en voulait de l’avoir laissé là, seule dans toute cette mêlée, mais il espérait qu’elle comprendrait. Il avait dû quitter. Il n’avait pas pu rester. C’était une question de sécurité pour les autres, pour sa fille, pour elle. Elle avait eu assez de grandes émotions pour la journée et il ne comptait pas lui en offrir d’autres dans le genre. Il s’en voulait d’être ce qu’il était, mais c’était ainsi. Le message télépathique qu’elle lui avait envoyé lui avait fait plus de mal que de bien et il avait été incapable d’y répondre. Elle n’avait pas à être désolée. Il ne lui en voulait pas à elle, loin de là. Il avait simplement… Mal.

Puis Miya réapparue les bras chargé, échappant sur son passages toute sortes de choses. Xerkh s’empressa de faire les quelques pas qui les séparaient afin de prendre tout ce qu’elle traînait. De la viande sécher, de la viande, des petits gâteaux, des sucreries à n’en plus finir. Si Amélia voyait cela, elle s’arracherait probablement les cheveux, mais bon. Il n’avait pas de problème à gérer l’hyperactivité de sa fille alors si elle était bourré de sucre, cela ne changeait pas grand-chose pour lui. Il ne comptait pas vraiment dormir non plus ce soir, il n’y arriverait pas. Aussi bien se résigné tout de suite. Étrangement, il n’avait rien avalé de la journée ou presque, mise à part le fameux morceau qui avait failli le tuer. Et pire encore, il n’avait pas faim. Enfin, son ventre lui, avait faim. Il avait faim. Il vit Miya l’observé, comme si elle arrivait à capté son malaise. Il lui fit un sourire en tapant dans ses mains, question de se ressaisir lui-même.

-Bon! Aller, ont l’allume ce feu?

Fit-il en s’exécutant, allumant celui-ci pour tendre ensuite ce que Miya avait choisi de mangé en premier soit, des petits gâteau. Elle s’assit sur un tronc couché alors que ses jambes ne touchaient même pas le sol, balançant celles-ci joyeusement. Cela lui attendrit le cœur. Entre temps, il reçut un message télépathique de la Chamanka. Il fut rassuré de savoir qu’elle était avec Hanäe. Qu’elle n’était pas seule là-bas. Il aurait voulu la prendre dans ses bras et la rassuré, lui disant que tout irait bien, mais il savait que ce ne serait pas le cas. Il s’en voulait tellement.