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Des nouveaux espoirs [Attribution]

Invité
Sam 19 Mar 2016, 01:02

Elle n’avait pas passé. Elle avait échouée. Où s’en avait fallu de peu. Elle avait tenté de me prouver qu’elle voulait être chevalier. Qu’elle était capable de se reprendre en main. Ça avait pris beaucoup de temps. Elle avait commencé par se remettre aux entrainements correctement, mais j’avais dû la pousser encore et encore jusqu’à ce qu’elle comprenne qu’elle n’avait pas le choix d’être totalement à la hauteur sinon, elle passait encore cinq ans de sa vie écuyère. Et c’était si je décidais de lui laisser une deuxième chance. Bon, en théorie, on donnait une deuxième chance aux écuyers n’ayant pas prouvé assez  leur valeur. Sauf que, ce n’était pas un jeu devenir chevalier. Ce n’était pas non plus quelque chose à prendre à la légère. De mon point de vu, il fallait une bonne raison pour mériter de refaire son apprentissage. Encore plus pour que la personne ait ma confiance comme les autres chevaliers. Ça pouvait paraitre rude. Après tout, certaines personnes doivent avoir plus de temps pour comprendre ou arriver à leur fin. J’ai pour mon dire que ces personnes ne sont peut-être pas faites pour être dans l’ordre. S’ils finissent par réussirent, ils finissent souvent par mourir bêtement. Dans une mission, tu ne peux pas la faire deux fois parce que tu n’as pas compris la première fois.

Revenons à Miss Lawra. Qu’est-ce que j’allais bien pouvoir faire avec celle-ci. Est-ce que je lui laissais sa deuxième chance ou non? Je n’étais pas très heureuse de la situation. Elle avait certes prouvé vers la fin ce qu’elle était capable. Mais… Ça avait pris tellement de temps que tout cela me faisait douter. Une chose était sûre, je ne pouvais malheureusement pas la laisser passer. Je ne lui avais pas encore parlé. Elle savait qu’elle aurait la réponse seulement à l’attribution elle-même ou encore quelques minutes juste avant. Je me demandais encore si je décidais de l’humilier légèrement devant tout le monde, afin de lui faire comprendre que tout ceci n’était pas un jeu, et montrer aux prochains écuyers le travail qui les attendait ou si j’étais un peu plus gentille et que je l’avertissais avant…

J’avais jusqu’à cet après-midi pour y penser. C’était la deuxième fois que je préparais cet événement. Je n’étais pas du tout stressée de la chose. Je m’assurais seulement que les chefs des ordres soient prêts. Qu’ils avaient tous leurs listes pour les apprentis. Pas question qu’un chef ou un second mette la honte sur l’empire en agissant comme un idiot de première classe. Il aura certainement du peuple de l’empire qui sera présent. Si nous montrions que les ordres sont fortes, qu’on ne prend rien à la légère, le peuple nous ferons confiance. Sinon, ça pouvait mal terminer. Perdre la confiance des sujets c’était une chose trop risqué pour tenter de le faire. Sans compter que nous avions besoin d’enfants dans nos rangs d’élèves. Si ça continuait à aller aussi mal, faudrait penser à obliger les enfants magiques à devenir élèves. Pour l’instant, ce n’était pas obligatoire, mais… ça serait une idée. Après tout, nous avions tous le continent d’Irianeth et quelques colonies sur Enkidiev… Les chances d’avoir des enfants magiques dans nos rangs devraient être beaucoup plus grandes.

La journée passait de façon plutôt ordinaire. Je ne me pressais pas à savoir si tout était correct pour l’attribution. J’avais décidé de faire … confiance?! Aux personnes qui devaient faire les préparations. Si ce n’était pas de mon goût, ils allaient simplement le savoir. C’était eux qui allaient se faire humilier ouvertement. Je me leva du petit divan où j’étais assise et alla donner deux coups dans la porte de chambre de mon écuyère.

« Tu es mieux d’arriver à l’heure. Ne me déçoit pas encore plus. »


Avait-elle compris le message? Comprenait-elle qu’elle ne sera pas chevalier? Qu’elle risquait d’être de nouveau écuyère pendant cinq ans. J’espérais pour elle. Sinon, le choc serait gros devant tout le monde. J’espérais aussi qu’elle ne s’humilierait pas à venir me supplier de la laisser devenir chevalier. Ça serait pire que tout.

***

Le peuple était bien présent. En grand nombre. Fier de leur élite. Pauvre eux. Ils allaient être déçus de savoir qu’il n’avait pas de génération 17 dans les chevaliers. Mon regard se porta sur les membres des ordres qui arrivaient. Les chevaliers d’un côté, les futurs écuyers tout près. Quelques futurs élèves présents. Les sorciers de l’autre côté. Leurs apprentis prêts. Sans parler du futur apprenti. Tout le monde semblait être présent. Les chefs et seconds se tenaient près du podium placé exprès au milieu du colisée pour l’événement. Je leur fis signe de la tête. C’était le temps de commencer. Tranquillement, je monta pour me placer au milieu. Le silence ce fit peu de temps après sans qu’on ait à le demander.

« Une autre grande journée qui s’inscrit dans l’histoire de l’Empire. Chaque fois que nous avons la chance d’augmenter nos rangs c’est avec joie que nous le faisons. Devenir chevalier ou encore sorcier, demande beaucoup de travail. Ce n’est pas pour le plaisir. C’est un choix de carrière. Vous devenez l’Élite de l’Empire. La minute que vous devenez élèves, vous décidez de mettre les offorts pour terminer vos études. Nous comptons sur ces efforts pour grossir nos rangs. C’est avec nos efforts que nous réussissons à bâtir une Empire aussi fabuleuse. » Un petit silence. « Malheureusement, ce n’est pas tout le monde qui comprend ce principe. Certaine personne pense qu’elle peuve prendre le tous bien relaxe et décider à la dernière minute de mettre les efforts. Oh! Peut-être qu’il a des maîtres qui prendraient ce genre de personne en pitié et accepterait qu’il soit adoubé. » Mon regard se tourna vers Lawra. « Ce ne fut pas mon cas. C’est avec… dégoût, que j’annonce qu’il n’aura pas de chevalier à la génération 17. La seule écuyère  a décidé de ne pas mettre assez d’effort pour passer chevalier. » Mon regard se tourna vers la foule.  « À cause d’elle, tous les futurs élèves seront qu’à cette génération, aucun chevalier ne fut adoubé. Je n’ai pas besoin de dire que c’est légèrement humiliant pour l’ordre de chevalerie. J’espère que jamais cela ne va se reproduire. »

Je posa mon regard sur les futurs écuyers. J’espérais que le message était assez clair. J’acceptais de faire redoubler. Mais, si les écuyers prenaient cela à la légère, le tout pourrait bien changer. Payer pour les erreurs des autres, peu de personne aimait cela.

« Je laisse donc Janita terminer la cérémonie pour l’ordre des chevaliers avec la nomination des écuyers, qui je l’espère, seront à la hauteur de nos attentes. »

Je me retira pour laisser place à ma collègue. Elle fera l’Attribution et pourra annoncer le repas servis aux membres des ordres par la suite.

ATTENTION! Vous pouvez poster APRÈS les postes de Janita, Thaïs ainsi que Hel. Un poste qui est poster avant eux, sera supprimer sans préavis! Merci.
Anonymous
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Sam 19 Mar 2016, 04:45


Le fond de l’air était particulièrement frais ce matin mais l’air marin lui fit un bien fou. Comme à son habitude, elle s’était levée aux aurores pour s’entraîner sur la plage, profitant du calme ambiant bercé par le bruit des vagues. Un beau jour bien particulier en ce début de matinée puisqu’il allait se dérouler l’attribution pour la génération à venir. Un nouveau cycle qui s’achève, pensa-t-elle en se relevant de son moment de méditation. Elle secoua brièvement son pantalon maculé de sable et prit une grande inspiration avant de prendre la direction de la forteresse. Les préparatifs allaient bientôt débuter et elle avait rendez-vous avec Hyllïna, Hel et Thaïs. Il fallait veiller à ce que tout soit parfait : l’estrade, l’acheminement des tenus des nouveaux écuyers ou apprentis, gestion de la sécurité aux alentours. Et de multiples autres détails qu’ils allaient devoir traiter tout au long de la journée.

Le moment fut enfin là. A une heure de la cérémonie, la Chevalière s’afféré à vérifier que tout était bon du côté du convoi d’élèves futures recrues, que tout le monde était présent. Il ne semblait manquer personne, fort heureusement. Et quand bien même le contraire se serait déroulé, elle aurait sonné l’abandon de recherche. Une personne incapable d’être là à temps pour l’attribution n’était pas digne de faire parti d’un Ordre au sein de l’Empire. Une fois le décompte fait, elle somma aux élèves de venir se ranger au devant de l’estrade, où se trouvait derrière eux les Chevaliers et les Sorciers.
Il ne manquait donc plus qu’à procéder à la cérémonie ! Le soleil était au rendez-vous mais sans agression quelconque. Une température idéale pour ne pas mourir de chaud sous les cuirasses de leur uniforme. Certaines attributions avaient été plus dures à vivre que celle qui s’annonçait en ce jour dû aux fortes chaleurs.

Elle rejoint la scène tandis que personne n’y était monté encore. Après tout, son travail était effectué, elle n’avait plus qu’à attendre d’attribuer les élèves futurs écuyers. La rousse vit Hyllïna la précéder de peu de temps et les deux femmes s’accordèrent un sourire. Puis vint le tour de Hel, qu’elle ne lâcha pas du regard. Cet homme était sérieux comme il le fallait et à la fois tellement mystérieux qu’elle ne pouvait s’empêcher d’être intriguée par sa posture. Elle se doutait qu’une faille devait se loger quelque part. L’on aurait dit qu’il ne fautait jamais. Ce n’était pas possible. Surtout venant d’un homme. Enfin, passons.
Comme convenu, Hyllïna ne fut pas des plus tendres avec son écuyère qui avait lamentablement échoué. Après délibération, elles avaient convenu que le manque de maturité de la jeune fille devait y jouer. C’était peut-être la raison pour laquelle elle s’était réveillée aussi tard dans son apprentissage. Mais il est vrai qu’en sa faute, la génération 17 des Chevaliers d’Irianeth n’existera simplement pas. Elle espérait au vu du nombre de recrues que la 18 serait un peu plus florissante.

Les temps changeaient, indéniablement. Même l’air ambiant semblait différent. Ou peut-être était-ce simplement elle qui avait changé ? Depuis cette fameuse quête dans la grotte, tout était différent. Comme si le monde s’était levé derrière le voile de son existence. Que soudainement, tout avait un sens, était devenu plus clair. Et c’était le cas. Elle avait comprit pourquoi. Et à quel prix ? Elle en avait retrouvé l’utilisation complète de son bras droit. Quelle sensation étrange… Tandis qu’Hyllïna parlait, elle se permit à contempler le simple geste de ses doigts qui dansaient. Elle n’avait pas encore regagné sa force, mais au moins, elle pouvait s’en servir.
Quand enfin Hyllïna lui donna le feu vert, Janita sourit. Plus à elle-même que pour un quelconque récepteur. Oh oui, la vie commençait à la rendre un peu plus aimable.

- Bien, passons donc à la partie que vous attendiez tous : Les attributions. Cette génération promet un peu plus de candidat que la précédente.

Et quelle nouveauté après la génération 17 comptant un élément. Qui avait lamentablement échoué.

- L’Empire est une nation, et de cette nation naisse des envieux, des incompris. C’est ainsi que prennent place les protecteurs. Chevaliers et Sorciers, soyez fiers, nous sommes la force de cet Empire, les enfants en sont le souffle d’avenir.

Pauvres enfants. S’ils s’imaginaient un seul instant tout ce qui pouvait peser sur leurs épaules. Ils s’enfuiraient aussi tôt. Ou resterait, formant ainsi la nouvelle élite.

- Elèves, avancez-vous ! Je vais vous nommer un à un, dès lors que vous entendrez votre nom, veuillez vous avancer. Il en va de même pour le Chevalier qui sera cité en binôme !

Elle balaya un instant la lignée d’élèves du regard. Puis, il s’arrêta sur Beurk.

- Beurk. Félicitations pour ton score lors de l’examen. Néanmoins le sort a décidé de punir ton impertinence en t’attribuant Imaé comme maître pour les cinq prochaines années. Tu verras que si elle n’est pas la Porteuse de ténèbres, elle s’en approche un temps soit peu.

Elle s’arrêta un temps.

- Non. Imaé, restez à votre place. Beurk ne mérite même pas que vous bougiez d’un pouce. Il a lamentablement échoué son examen. Je ne félicite pas non plus Saphire, Neetan et Nissa qui n'ont même pas prit la peine de se présenter à l'examen. Applaudissez-les !

Le père ou le fils. Elle n’y allait pas de main morte. Tant pis pour eux. Harry avait du apprendre l’humilité au prix du sang qu’il avait déversé. Beurk apprendrait l’assiduité au prix d’une humiliation publique. Ce n’est pas en fournissant l’effort minimum que l’on peut se considéré comme faisant parti de l’élite. Lawra en avait aussi fait les frais.

- Bien. Passons donc aux choses sérieuses. Ziéa [PNJ]. Ce n’était pas si mal. Tu as l’honneur d’être attribuée comme écuyère à la Chevalière Kassilli !

Pain [PNJ]. Tout n’était pas si simple mais ce fut quand même une performance. J’assurerai ton apprentissage pour les prochaines années.


La Chevalière s’avança et la jeune fille également. Elle attrapa la tunique d’écuyère que le serviteur lui tendait et lui remit.

- Willow. Tes connaissances étaient bien à la limite de l’acceptable… Fort heureusement ta pratique a su te sauver. J’ose espérer que tu continues toujours d’apprendre et de t’améliorer. Pour cela tu auras la Chevalière Xillia à tes côtés.

Keren. Tu as performé, tout simplement. Tes résultats étaient plus que remarquables, pour cela tu mérites amplement ton apprentissage auprès de notre Chef, Hyllïna.

Caliel. Issu de la famille Impériale, nous n’en attendions pas moins sur tes performances. Félicitations. Tu effectueras ton apprentissage auprès de la Chevalière Kaylann qui saura continuer ton apprentissage haut en couleur.

Kayan [PNJ]. Bon... Ca allait dans l'ensemble. Tu seras attribué au Chevalier Jyr.

Aether. Très belles performances également. Ton apprentissage continuera auprès du Chevalier Xerkh. N’aie crainte et continue d’affronter les épreuves quand elles se présentent.


Délicatement et solennellement, elle replia son parchemin avant de reprendre.

- Pour finir, Lawra. Nous passerons de commentaire puisqu’Hyllïna s’en est chargé pour nous. Tu poursuivras ton apprentissage auprès du Chevalier Zephyr. Saisis-toi de cette seconde chance et ne nous déçoit pas.

Enfin, le plus dur était passé. La liste était terminée au complet. Elle adressa un regard à Hyllïna, puis à Hel, lui souriant. Leur tour était proche.

- Applaudissez nos nouvelles recrues !

Machinalement, elle se mit à applaudir, tenant entre son pouce et son index le parchemin comprenant la liste.

- Nous allons maintenant laisser place à l’Ordre des Sorciers. Faites-nous un plaisir d’accueillir pour sa première attribution le Chef Hel et sa seconde Thaïs d’Irianeth.

Reculant de quelques pas, elle se dirigea aurpès d’Hyllïna vers la sortie de l’estrade afin de leur laisser place.

Merci d'attendre encore les posts de Hel et Thaïs ♥
Anonymous
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Sam 19 Mar 2016, 06:20
Il n’avait pas vraiment dormis de la nuit. Ce n’était même pas une question de nervosité à la veille des attributions. Il c’était plutôt laissé tenter par une présence féminine dans son lit. Et bien entendu, une fois qu’il avait passé un bon moment, il se retrouvait avec une belle endormie dans ses draps. Il aurait bien pu la jeter à l’extérieur, mais il n’était pas comme ça. C’est pourquoi il ne dormait pas. Avoir une femme qui l’enlaçait durant son sommeil n’avait rien de confortable pour lui. Cela le gênait dans ses mouvements pour ne pas dire le paralysait et sans compté le fait qu’il finissait toujours avec un bras engourdis ou des cheveux qui n’étaient pas les siens en plein visage. Il préférait de loin dormir seul. N’ayant jamais été amoureux, il ne comprenait pas réellement cette recherche de proximité que recherchais la majorité des autres après l’acte, mais bon. Donc, comme il avait l’habitude de procédé lorsqu’il se permettrait ce genre de gâterie, il attendit au matin pour se lever comme s’il n’était pas dans sa propre chambre pour enfiler sa longue veste noire et descendre dans les bains afin de se purifier. Il espérait donc qu’à son retour, sa chambre soit vide.

Il prit donc tout son temps. Tout étant presque prêt pour la cérémonie, il ne restait plus qu’à attendre la fin de l’avant-midi pour se diriger vers le Colisée. Bon, comme la dernière fois, il y serait sans doute trop tôt, mais il savait qu’il préférerais s’assurer du bon fonctionnement des derniers préparatifs et il savait qu’il y trouverait aussi Hyllïna et Janita, mais d’ici là, il préférait ce vider un peu l’esprit et profité de l’eau chaude et du silence des bains qui eurent raison de lui. Il finit par s’y endormir un peu. Il fit encore une fois ce rêve où Ombe courait parmi les arbres de Shola afin de prendre un bateau qui finit malgré tous ses efforts par être engloutit dans l’océan. Ce rêve n’avait aucun sens ou tout à la fois. Sursautant alors que sa tête pendait mollement vers l’arrière lorsqu’une servante entra dans les lieux, Hel cligna les yeux à quelques reprises pour regarder autour de lui pour ensuite plonger un coup la tête sous l’eau et garder son souffle le plus longtemps possible, le visage complètement détendu. Lorsqu’il sentie ses poumons bouillir sous le manque d’oxygène, il refit surface calmement, poussant ses cheveux immaculée derrière sa tête, le regard sérieux et déterminer.

Il fit enfin le geste de sortir de l’eau, s’essuya avec une serviette et enfila de nouveau sa veste noire pour retourner à sa chambre. Alors qu’il marchait dans les couloirs, il accéléra un tantinet le pas en réalisant qu’il avait dormis dans les bains beaucoup plus longtemps que ce qu’il aurait cru. Il n’était pas en retard, loin de là, mais il était bousculé dans son horaire du temps avancé. Il sonda ses appartements pour remarquer avec une petite pointe d’irritation la présence de la jeune femme dans ceux-ci. Lorsqu’il ouvrit la porte, cette fois-ci sans trop ménager le son, il l’avisa prêt de sa bibliothèque un livre à la main. La vision n’était certes pas désagréable alors qu’elle ne portait absolument rien, mais, il gardant sans broncher un air sombre et se dirigea vers elle pour lui prendre le livre un peu brusquement et le replacer soigneusement dans l’étagère à la place qui lui correspondait, ce qui effaça bien aussitôt le sourire de la jeune femme.

-Je croyait que nous avions passé un bon moment, toi et moi et que…

Hel leva une main qu’il porta à sa propre bouche en y appuyant son index, fermant légèrement les yeux pour les ouvrir ensuite et fixer la jeune femme de son regard ébène, sans la moindre once d’émotion.

-Le fait que nous ayons passé un moment ensemble ne justifie pas le fait que vous puissiez toucher à quoi que ce soit ici. Ni même que vous passiez du vous au tu et, le moment est passé. Je dois me préparer pour la cérémonie de cette après-midi et je suis déjà en retard sur mon horaire. Si vous voulez bien m’excuser.

Sur ses mots, il prit gentiment la main de la demoiselle et lui offrit un baisé. Légèrement confuse la jeune femme semblait jonglée entre la colère et le fait de le trouver tout à fait charmant malgré tout. Faisant alors la moue, elle se dirigea vers ses vêtements qu’elle enfila prestement alors que le Chef des Sorciers se contentait de feuilleté l’air concentré un livre qu’il avait choisi totalement au hasard tout en se versant un verre d’une substance quelconque de l’autre main.

Une fois la porte fermé, il poussa un soupir, referma son livre et le replaça pour boire d’une traite son infusion tout en allant verrouillé la porte avant de retirer le tissus qui le recouvrait et sortir ses vêtements pour la journée. Ce n’étais pas très difficile à agencé, puisqu’il ne portait que du noir. Il sorti donc un pantalon et une chemise à capuche qu’il enfila prestement avant de se diriger vers une table de chevet et l’ouvrir afin d’y prendre un petit bout de papier qu’il déposa sur celle-ci, l’observant en relisant à voix basse ce qui était écrit, les sourcils froncer. Il ramena ses cheveux derrière sa tête pour les y attacher pour finalement poussé un soupir et reprendre le bout de papier, se diriger vers le miroir et le lire à voix haute à moitié. Il se trouva ridicule. Il hocha pour lui-même négativement la tête tout en écrasant le bout de papier dans ses mains qu’il se contenta d’embrasé grâce à son pouvoir sur les rayons incendiaires. Tant pis pour le discours pré pensé. Il ferait dans l’improvisation. Il aimait vivre dangereusement.

Puis, à cette pensée, il eut un sourire et quitta simplement ses appartements, songeurs. Il marcha à grandes enjambés dans la Forteresse sans faire le moindre bruit, puis, une fois sortie, il déploya tout simplement ses ailles pour se dirigé vers le Colisée. Il avait encore une bonne heure devant lui avant les débuts de la Cérémonie. Une fois arrivé sur les lieux, des airs, il avisa les présences ainsi que les emplacements attitrés pour le déroulement des attributions. Tout ceci pouvait paraître secondaire, mais ça n’explosait pas par magie dans un Colisée. Rien n’était laissé au hasard. Pas même la position de chaque soldats, de chaque petite banderole, de rien, alors imaginez avec les membres de l’Élite. Il était important que tout soit parfait. Car l’Élite devait montrer une image sans la moindre faille. Ayant le souci du détail, Hel n’avait réellement pu s’empêcher de faire le tour de tout avec les trois femmes et de réajusté certains détails jusqu’à ce que certains commencent à arriver. Les estrades elles, commençaient déjà à se remplir avant même qu’il arrive. C’était premier arrivé, premier servis et la majorité de la populace aimait bien entendu avoir une place au plus près du centre du Colisée, où se déroulait la cérémonie. Il resta un moment hors position, jusqu’à ce que ce soit l’heure. Le Colisée était bondé et tout le monde ou presque était là. Lorsque Hyllïna et Janita prirent place, il leur jeta un regard bref, sans plus. Il était bien trop occuper à s’assurer que tout le monde était à son poste, droit et impeccable. Car il ne se serait pas gêner pour appliquer à distance un tantinet de… Pression pour rappeler à l’ordre les fautifs.

Près du podium, il observa Hyllïna passé devant lui pour monter sur celui-ci afin de prendre la parole. Il écouta avec attention celles-ci alors qu’elle annonçait qu’il n’y aurait pas de nouveau Chevalier pour la 17e génération. Pire encore, que la seule pouvant le devenir, redoublait lamentablement. C’était pathétique. Il avait presque honte pour Hyllïna, mais celle-ci lui avait donné une bonne leçon, sans compté la morale faite aux prochaines générations ce qui était tout à son honneur. Durant son discours, Hel avait observé les futurs apprentis et écuyers, ainsi que les futures élèves sévèrement. Il appuyait très fortement le discours de la Chef des Chevalier et il était d’avis que l’obligation aux inscriptions pour devenir élève devrait être remise. Par le passé, cela avait été profitable à l’Empire. Les traitres étaient aussi rapidement démasqué et exterminer. C’est sûr que les Chefs en rediscuteraient prochainement.

Rapportant son regard vers les estrades alors que la Chef des Chevalier laissait place à sa seconde, Hel la suivis du regard avec intérêt. Janita était un peu amusante. Rude, mais amusante. Elle ne semblait pas apprécier sa présence et pourtant devait tout de même travailler avec lui, tout en avouant qu’il n’était pas si terrible non plus. Lui, il n’avait aucune animosité à son égard, ce qui rendait la chose plus étrange. Après tout, il ne lui avait rien fait et il ne se souvenait pas de s’avoir montré irrespectueux à son égard, ni d’avoir offert un quelconque commentaire méprisant sur elle.

Tout se déroulais comme prévue jusqu’à ce qu’elle le surprenne un peu en dérogeant du déroulement de la cérémonie. Sur le coup, il fronça un peu les sourcils en apprenant qu’elle semblait choisir de faire monter Beurk de grade. Après tout, il avait échoué et de loin.  Puis, presque aussitôt, elle le rembarra publiquement. Hel ne put s’empêcher un léger gloussement. Il fallait avouer qu’il ne s’attendait pas à tout ceci et que la scène avait été tout de même assez amusante à observer. Il écouta donc la suite des propos de la Sous-chef alors que la petite cérémonie pour les nouveaux écuyers se déroulait sous ses yeux. Sa allait bientôt être à son tour et lorsque tout le monde applaudit, il croisa le regard de la Chevalier qui lui sourit, ce qu’il fit poliment à son tour, ce faisant violence pour ne pas sourire de toute ses dents, inclinant plutôt légèrement la tête alors qu’elle l’annonça ainsi que Thaïs. Tout en terminant ses applaudissements, il prit place à son tour au podium, attendant quelques secondes avant de commencer, fixant un moment le seul élève restant, soit Loan qui n’avait été jumeler à aucun Chevalier, pour observer un tantinet les estrades tout en parlant.

-Comme l’a mentionné plus tôt la Chevaliere Hyllïna, chaque fois que nous avons la chance d’augmenter nos rangs c’est avec joie que nous le faisons, mais lorsque quelqu’un échoue lamentablement ou ne démontre aucun signe d’effort durant cinq, cinq années, nous le recalons.

Il observa les recalés d’un regard sévère, puis, jeta un bref regard à Janita pour en revenir de nouveau à la foule.

-Devenir Écuyer ou Apprenti, Chevalier ou Sorcier comporte son lot de travail ardu et de détermination, mais il ne s’arrête pas là. Il ne s’arrêtera jamais et chaque cérémonie sera là pour nous le rappeler. Alors peuple d’Irianeth, observé votre Élite avec fierté, car elle est la crème de la crème.

Il prit une courte pause et continua.

-Bon, maintenant. Loan. Tu as su te démarqué sur plusieurs qualités qui avec beaucoup de persévérance et un excellent maître fera de toi un redoutable Sorcier. Je te confie donc à Thaïs. Sache lui faire honneur. L’échec n’est en aucun cas envisageable. Applaudissez le nouveau duo bien fort!

Puis, après ses mots ainsi que les applaudissements, il eut un bref sourire.

- Maintenant, laissez-moi faire place à Thaïs afin qu’elle poursuive la cérémonie d’attribution avec la nomination des nouveaux Sorciers de l’Empire!

Puis, sur ces mots, il descendit du podium pour faire place à sa seconde en le lui désignant afin de l’invité poliment à prendre place. Elle pourrait ensuite conclure en annonçant la réception pour les membres de l’élite qui aura lieux juste après la cérémonie.
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Sam 19 Mar 2016, 06:29
Le grand jour était enfin arrivé. La journée serait longue, autant que la nuit passé du moins. En effet, à la fois stressée et excitée par la suite des événements, Thaïs avaient extrêmement peu dormit. Cela faisait plus de 2 mois qu'elle et Hel, le Chef de l'Ordre des Sorciers, travaillaient sur les plans pour cette attribution et la semaine passée ils avaient encore plus passé de temps à la forteresse à réfléchir à leur discours et au déroulement de la cérémonie.
Dès l'aube, la forteresse c'était mise à bourdonnée littéralement. Assise à table, seule pour le moment, la Sous-Cheffe se remémorait ses 5 dernières années. Une grande partie de la nuit elle avait médité pour se calmer tandis que tout le reste de la maisonnée ronflait paisiblement.
Aujourd'hui, n'était pas un grand jour seulement pour elle. Luisa allait devenir une Sorcière, Keren, Kayan et Beurk des Écuyers et Ian un Espoir. La petite Azalée encore trop jeune devrait attendre encore un peu.
Du haut de ses un ans, elle était déjà très maligne et soucieuse du bien des autres. S'en était presque effrayant.
Pour une fois, la jeune femme laisserait Luisa se lever et se préparé en prenant autant de temps qu'elle voudrait. Dans quelques heures, elle ne serait plus sous sa tutelle. Elle serait aussi libre qu'un oiseau. Plus même. Un aigle. Un bel aigle royal au plumage couleur d'or et d'écorce.

Elle avait encore jusqu'à cet après-midi pour penser à tout cela. En attendant, elle relisait attentivement tout ce qu'elle avait prévus de dire.
Dehors, le ciel devenait de plus en plus clair, incitant les paresseux à se préparer pour se rendre à la cérémonie. Le soleil se levait doucement étirant ses rayons colorés et chauds sur toute l'île.

~~~~~~~
La jeune femme était arrivée en avance ce qui était tout à son honneur puisque cela ne lui arrivait jamais. Elle observa avec son ordinaire regard critique, les soldats, banderoles et autres décorations qui étaient entreposées partout dans le Colisée. Comme d'habitude, Hillïna n'avait rien laissé au hasard et avait fait en sorte que tout impressionne... et il fallait avoué que c'était très bien réussit. Malgré les plusieurs minutes qu'ils les séparaient du début des festivités, les gradins étaient presque entièrement remplis, les élèves, espoirs, apprentis... étaient tous réunis, surexcités, parlant de tout et de rien, de leur avenir et de celui des autres.
La rouquine remarqua Janita et les deux chefs des Ordres attendaient patiemment près de l'estrade. Calme (ou du moins en apparence), Thaïs les rejoint, et les salua d'un signe de tête respectueux juste au moment où les deux Chevalières s’imposaient devant la foule et commencèrent leur discourt.

Hillïna, dégoûtée annonça qu'il n'y aurait pas de Chevaliers pour la dix-septième Génération, car la seule écuyère avaient lamentablement échouée. Voilà, ce qu'il y arrivait quand on donnait trop d'importance aux faibles. C'en était ridicule et tout à fait pathétique. Elle ne se retint pas pour faire un sermon des plus sérieux aux élèves qui allaient être adoubés d'un instant à l'autre, signe que ces années-ci, il n'y aurait aucune pitié dans l'entraînement.
Ce fut bientôt au tour de Janita de prendre la parole. Elle attribua chaque écuyer à Chevalier avec l'air appliqué et grave que tout le monde lui connaissait. C'était une bonne magicienne et une guerrière de renom. Elle méritait sa place de seconde plus que n'importe qui.

Hel s'attaqua à l'attribution des Sorcier. Comme elle s'y attendait, il ne put s'empêcher un petit discourt sur l'importance des Ordres et des Générations avant de rentrer dans le cœur du sujet.
Finalement le jeune Loan lui fut attribué. Le cherchant dans la masse de gens qui s'était agglutinée, elle lui sourit et s'exprima à son tour.

- Ses 5 dernières années, ont été des années d'entraînements et de labeurs pour les deux jeunes apprenties qui ce sont engagées dans la voix de la Sorcellerie. Comme l'a dit Hel, nous sommes toujours ravis de gonfler nos rang et c'est pour moi un grand honneur de leur annoncé leur montée en grade.
Hanaë, Luisa, vous êtes à présent deux membres à part entière de l'Ordre des Sorciers. Applaudissez-les bien fort !

Je demanderais aux membres de l'Elite de bien vouloir se réunir pour la réception qui aura lieu après la Cérémonie.

Elle lança un regard plein de fierté à son ancienne apprentie puis descendit de l'estrade soulagée et se dirigea vers Loan souriante. Le garçon était d'une taille moyenne, les cheveux immaculé, ressemblance frappante avec Hel et des yeux marron foncé. Elle s'arrêta à sa hauteur.

- Bonjour Loan ! Comme tu l'as certainement compris, je suis la Sous-Cheffe de l'Ordre et ton mentor pour les 5 prochaines années.

C'était repartit pour 5 ans. Luisa, sa petite princesse allait lui manquer c'était sûre. Mais elle avait hâte de découvrir le potentiel de son nouvel élève et d'apprendre à le connaître.



[Vois-ci la liste des mentors et des élèves : https://rpg-chevalier.forumactif.com/t10657-apprentissage-d-elite#141260
Bonne attribution à tous !]
Anonymous
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Sam 19 Mar 2016, 06:35
Encore une grande journée pour l’Empire aujourd’hui. Xerkh, comme avant toute cérémonie d’attributions, tout comme avant toute cérémonie ou grande réunion du genre avait une pointe de nervosité. C’était carrément de l’Ochlophobie son truc. Cette fois, il ferait des efforts supplémentaires. Non pour l’Ordre, non pour l’Empire, mais pour Miya. Elle allait officiellement, de par les attributions, devenir la prochaine génération d’élève et il trouvait cela personnellement difficile, même s’il ne le montrait pas. Savoir que sa fille serait entre les mains des professeurs de l’Empire le dérangeait un peu. Miya lui ressemblait beaucoup sur certain point et il espérait que ces points ne lui mettent pas des bâtons dans les roues comme cela avait pu le faire pour lui par moment. D’un autre côté il était confiant et fier. Il savait qu’elle serait excellente, du moins, de son point de vue à lui et c’est tout ce qui comptait pour le moment.

Évidemment, avoir passé la nuit à la Forteresse en résultait à une nuit blanche. Rien que parce-que tout le dérangeait, surtout les murs. Il fallait dire aussi que de dormir dans le même lit avec Amélia et Miya ne lui laissait pas énormément de place, mais c’était quelque chose qu’il trouvait tout de même agréable et qu’il aimait chérir. D’un côté une femme qu’il aimait et de l’autre côté sa petite fille qu’il protégerait jusqu’à son dernier souffle. Il eut amplement le temps de réfléchir à ces dernières années et à ce qu’il aspirait pour les prochaines et cela ne lui fit pas de tort.

Lorsque le soleil commença doucement à ce lever, l’appel de la forêt lui était irrésistible. Il se leva donc prudemment pour ne pas réveiller les deux endormies, enfila un pantalon et quitta la chambre a pas de loups. Il voulait simplement aller courir juste un peu, question de se dégourdir. Seul. Pas d’entraînement non plus, pas de ci ou de ça. Juste courir. Il se déplaça dans la Forteresse sans un bruit, comme un voleur. Il pouvait noter que personne ne semblait encore très réveillé, mais cela ne saurait tarder puisqu’il savait qu’il y avait encore beaucoup de préparatif à faire à plusieurs niveaux. Quoi qu’il en soit, une fois qu’il eut mis les pieds dehors, il s’activa à courir jusqu’à l’orée de la forêt, où il retira prestement son pantalon et se transforma tout en s’activant déjà à sa course folle, comme si c’était sa dernière. Il courut durant environs trois heures. Cela lui fit un bien fou. Même s’il n’avait pas dormi, il ne ressentait pas la fatigue de ce manque de sommeil. Pas encore. Cela lui en prenait plus, beaucoup plus. Voyant qu’il avait encore beaucoup d’heures devant lui, il passa une heure environs à contemplé l’horizon à partir des montagnes. Le vent sur sa fourrure et son odeur légèrement salé, saupoudré de l’arôme de la forêt avait quelque chose d’apaisant chez lui. C’était un des endroits où il pouvait passer des heures sans bouger. C’était souvent ici qu’il préférait méditer, d’ailleurs. Il était loin de tout et de tout le monde tout en étant surélevé, ce qui lui permettait d’avoir une vue sur une grande partie du territoire, sans compté qu’il n’était pas déranger par les brouhahas de la société, bien entendu. Il aimait cela.


Puis, après un moment, comme prévu dans son horaire du temps un peu improvisé, il trotta pour commencer sa petite route vers la Forteresse. Il se demandait s’il aurait un écuyer cette année. Il n’en avait encore jamais eu et il fallait avouer de toute façon que cela ne le dérangeait pas outre mesure. Ces dernières années avaient tout de même été assez chargée pour lui et bien qu’il aurait apprécié d’entraîner quelqu’un, il avait pu tout de même avoir un certain avant-goût de la chose en offrant un cours d’entrainement. Celui-ci n’avait pas été très fructueux, peut-être que la génération s’y étant inscrit était trop jeune encore, trop inexpérimenté pour la majorité, emmitouflée dans un cocon de confort apporté par la société moderne. Dans tous les cas, il offrirait un autre cours dans le genre et cette fois il mettrait la barre de l’âge plus haute, diffèrerait sur plusieurs points. Des point qui étaient très important et qu’un maître n’étais pas nécessairement en mesure d’offrir à son écuyer, puisque ce cours serait un travail d’équipe avec les autres membres. Bref, c’était à voir, quelques détails restaient aussi à finalisé. Dans tous les cas, écuyer ou pas, il s’occuperait bien entendu de Miya car elle restait sa priorité, mais il trouvait regrettable qu’il ne puisse peut-être pas l’amener avec lui dans les Territoires Inconnues à cause de ses études. Il verrait en temps et lieux, certain cours selon lui n’étaient pas nécessaire. Restait encore à convaincre Amélia, ce qui ne serait pas chose aisé, mais il avait un excellent argument : Prendre de l’expérience sur le terrain.

Durant sa route, il bifurqua vers une petite rivière qui s’écoulait dans le grand lac. Il préférait de loin se purifié ainsi dans la nature, que dans des bains artificiel et écho de surcroit. Il entra dans l’eau en un saut alors qu’il avait repéré du mouvement plus loin. Sans doute un poisson. Il plongea et fouetta l’eau avec ses pattes puissante à la recherche de la proie, mais en vain. Il finit par remonté bredouille. Sa chasse improvisée n’avait pas été fructueuse, mais cela n’avait pas vraiment d’importance. Il avait simplement déjà été sur sa lancé en repérant le poisson, il c’était dit que l’attraper et le manger en même temps aurait pu être une bonne chose. S’il voulait en attraper, il s’y serait pris vraiment autrement que de se lancer ainsi dans l’eau. Une fois la tête hors de l’eau, il nagea en cercles tout en secouant celle-ci pour sortir l’eau de ses oreilles, prenant sa forme humanoïde en même temps. Il ne resta pas bien longtemps dans le lac. Suffisamment de temps pour se purifié et puis c’était tout. De toute façon, vue l’heure estimé, il serait bien plus que temps de rentré. Les filles devaient sans doute bientôt être prêtes, à moins qu’Amélia ait du mal à vêtir Miya. Cer qui serait inévitable le cas. Cela lui arracha un petit sourire. Il savait négocier avec elle, puisqu’il avait carrément passé par là et le vivait encore. Lui prêter main forte et trouver un terrain d’entente où tout le monde serait heureux. Ce serait une excellente chose pour aujourd’hui.

Il quitta donc la forêt, non sans préalablement réenfiler son pantalon à l’entrée de celle-ci pour se diriger vers la Forteresse. Celle-ci était déjà bien plus animé qu’elle l’était lorsqu’il était partie et bien plus animé qu’à l’accoutumé tout court. Il repéra bien entendu rapidement l’énergie respective d’Amélia, de Miya ainsi que de Vayrinn dans la chambre. Ah oui. Vayrinn, c’était vrai. Ils c’étaient entendus pour qu’elle vienne à la cérémonie avec eux afin de garder un œil sur Miya durant celle-ci. Il grimpa donc les escaliers à grandes enjambé pour arriver devant la porte et l’ouvrir sans frapper parce-que bon, c’était un peu sa chambre aussi maintenant. Aussitôt entré, il se dirigea vers Miya en grognant, l’agrippa dans ses bras et se mis à la chatouiller pour la faire crier, question de l’énervée d’avantage quoi. Puis, il lui couvrit le visage de bisous, jusqu’à ce qu’elle finisse par se défaire de son emprise, qui n’étais pas bien forte, quand même, mais assez pour lui donner un peu de mal exprès.

Il se calma finalement, faisant un mouvement vif de la tête pour rapporter ses cheveux derrière son visage et faire un sourire aux trois femmes présente. Amélia et Vayrinn étaient déjà prêtes ou presque. Il se dirigea vers la Chevalier pour lui offrir un baiser et s’attardé un peu sur sa personne. Elle était belle. Elle portait fièrement ses habits de Chevalier qui lui allait à merveille. Vayrinn quant à elle restait tranquillement en retrait, observant un peu les quelques trucs qui traînaient sur les meubles. Elle était vêtue d’une robe bleu marin, avec un corset noire doté de fourrure. Elle aussi elle était belle. Quant à Miya, elle avait encore une petite tunique d’après bain qu’Amélia avait dû lui enfilé. Il observa les petits vêtements sur le lit et compris vite la situation. Il arqua donc un sourcil et se dirigea vers l’armoire où se trouvaient ses quelques effets personnels puisque tout le reste était tout simplement dans la maison qu’il avait construite par-dessus sa Tanière dans la forêt noire. En fait, ses seuls vêtements d’évènements de genre se trouvaient à la Forteresse dans la chambre d’Amélia. Il posa une main à son index d’un air embêté en regardant les vêtements de Miya sur le lit.

-Umm. C’est embêtant ça.

Puis, il sortit ses vêtements. Un simple pantalon noir et une chemise de la même couleur. Il détestait vraiment, vraiment porter des vêtements, surtout des chemises, mais il le devait. Parce-que c’était stupide de se déguisé en quelqu’un qu’il n’était pas juste pour la forme. Mais bon. Il devait avoir une apparence sensiblement impeccable et il l’avait bien appris lors de la dernière cérémonie. Ce n’était malheureusement pas toujours une question de lui, mais aussi de faire honneur à ceux qu’il appréciait, ceux qui prenaient sa vraiment au sérieux comme truc. Comme Hyllïna, Janita, Amélia, Azûlay et Esthios. Maintenant, surtout, il avait une enfant. Cela le forçait à montrer un certain exemple, surtout que sa fille avait tendance à suivre beaucoup ce qu’il faisait et si papa ne portait pas de vêtements, Miya voulais bien entendu faire de même. Il sortit donc de son armoire un petit paquet qu’il mit sur le lit en le désignant à Miya.

- Tu sais, ça ne me fait pas plaisir de portée une chemise non plus, mais pour faire plaisir à maman, à Hyllïna, à Janita, pour faire honneur à l’Ordre tout comme aux Berserks, je me dit que de me forcer une fois en cinq ans, durant quelque heures c’est faisable parce-que je suis capable de tout et qu’aucun défit ne me fait peur et toi non plus, pas vrai?

Il regarda sa fille dans les yeux et lui donna un bisous sur le front.

-Tu sais qui a fait cette robe? Vayrinn, juste pour toi! C’est une robe de Berserk en plus.

Il jeta un coup d’œil vers la Chef des Berserks en lui faisant un sourire. Celle-ci s’approcha de la boite pour la prendre et s’approcher de Miya pour qu’elle l’ouvre. Une fois chose faite, elle put voir effectivement une robe. Cette robe était bien entendu de sa couleur préférée, avec quelques parties ci et là de fourrure, ce qui donnait un style intéressant et unique tout comme sa fille. Mais surtout, ce tissu la dérangerait moins. Vayrinn pouvait le confirmé, puisque c’était elle-même qui avait choisi les tissus, ayant elle aussi ce genre de problème. Il était évident qu’elle préférait de loin ses habits de guerrière, mais c’était un bon compromis qui ne la gênait pas dans ses mouvements, du tout.

- Siasse àl te evuort iul euqleuq esohc ed fitagén esim à trap euq tse’c enu ebor . Ut sav ,riov elle en et arenêg emêm sap snad set stnemevuom ( Essais là et trouve lui quelque chose de négatif mise à part que c’est une robe. Tu vas voir, elle ne te gênera même pas dans tes mouvements.)

Dit la Chamanka pour appuyer les dires du Berserker. Puis, après un petit moment, Xerkh se vêtit et Miya finit par enfilé sa robe, le petit groupe était prêt pour se diriger vers le Colisée pour les attributions non sans bien entendu s’être fait avoir par Amélia pour s’attacher les cheveux. Il l’avait regardé avec une moue silencieuse et un sourire en coin qui voulait en dire long, mais devant Miya, il n’osa rien dire. C’était un moyen pour qu’elle décide qu’elle ne voulait plus s’habiller en voyant son père rouspété. Il se promettait bien entendu d’avoir sa vengeance, ou sa récompense. Ainsi donc ‘’déguisé’’ selon lui, ils marchèrent alors qu’il prit Miya sur ses épaules, courant un peu devant les deux femmes, pour faire des cercles, des zig-zag, bref, faire le bouffon avec sa fille au-dessus de lui question de lâcher un peu leur fou, mais sans trop se salir sous les supplications d’Amélia.

Une fois entré dans le Colisée, Xerkh fit glisser Miya dans le creux de ses bras pour l’aidé à descendre. Le geste en soit avait été brusque et rapide, mais sa fille était habituer et n’aurait pu aucunement tomber sous la supervision de son père franchement, d’ailleurs, elle aimait ce genre de manège. Avant de prendre place pour faire part de la cérémonie, il tendit Miya à Vayrinn sans vraiment prendre la peine de mentionner de l’écouter et que ce qui en suivrait serait certes long et ennuyant, mais qu’après, ce serait le buffet! C’était vraiment la seule chose qui rendait la chose moins ennuyante dans toute cette histoire. Le buffet. C’était sa récompense. Et sa récompense commençait à lui faire de l’œil alors que les serviteurs continuait les quelques préparatifs sous le chapiteau. Ouais parce-qu’un buffet sous le soleil de plomb, ce n’est pas très comestible longtemps. Surtout que maintenant qu’il y pensait, il avait complètement oublié de déjeuner. Son ventre bien entendu, gronda alors que les quelques personnes autour de lui, y compris Amélia, se retournèrent pour le regarder. Il se contenta d’hausser les épaules d’un air innocent pour rapporter son attention vers sa fille, puis, laissa glisser ses yeux autours, ne pouvant s’empêcher de s’assurer que tout le monde soit en sécurité, que personne ne semble douteux, etc. Il repéra aussi la présence de Zéphyr, à qui il fit signe de la tête. Il avait hâte d’aller lui parler et peut-être se bagarré un peu avec lui comme d’habitude. Puis, il croisa le regard d’Hanäe. Un sourire ce dessina sur ses lèvres alors qu’il savait qu’elle devait avoir hâte de devenir Sorcière. Il finit par rapporté son attention sur le podium en voyant les Chefs s’activé. Le brouhaha était agressant, comme d’habitude. Il s’en rendait encore plus compte maintenant qu’il était en position fixe et qu’il attendait le début. Une légère pression ce fit sentir dans son thorax alors qu’il la chassa en inspirant profondément.

Hyllïna monta finalement sur le podium pour commencer son discours. Il fut tout de même étonné d’apprendre que son écuyère ne passerait pas Chevalier. Même lui avait réussis à passer Chevalier et il était bien heureux de ne pas avoir été celui qui l’aurait désappointé, ayant été son écuyer précédemment. Il trouva ses propos dur à son égard, mais il devait avouer qu’ils étaient justifiés tout de même. Puis, elle fit place à Janita qui mentionnerait les nouveaux duos Maîtres-Écuyer. Celle-là, il ne s’y attendait pas du tout. Non seulement il fut nommé en dernier pour ce faire annoncer qu’il avait un Écuyer, mais cet Écuyer était de surcroit la protégé de Janita. Il déglutit bruyamment. Il ne connaissait pas du tout Aether, mais il connaissait très bien Janita pour avoir été en contact avec sa fille depuis la petite enfance. Il ne comprenait pas sa décision, sachant qu’elle détestait la grande majorité des hommes et qu’elle semblait depuis quelques temps, voir années, avoir ce petit quelque chose qui vous donnais l’impression de mourir plein de fois dans l’esprit de quelqu’un…  Impression d'ailleurs à son égard. À lui. Ils n’en avaient jamais directement discuté, mais il pouvait le sentir alors que son regard semblait parfois vouloir le découper en rondelle. Avait-il peur d’elle? Non, pas du tout, mais elle restait une femme qu’il respectait beaucoup, qui l’avait en quelque sorte guidé dans une partie de son éducation et qui du jour au lendemain semblait vouloir un peu sa mort. Il ne voulait pas qu’elle soit en colère ou quelque chose dans le genre contre lui et là, tout ceci n’aidait pas sa situation. Cela le mettait dans une position qu’il n’appréciait pas vraiment. Et voilà qu’elle venait de rembarrer publiquement Beurk. Le Berserker eu presqu’une faiblesse à la mâchoire, avisant le pauvre gamin durant quelques secondes.

Puis, voyant que les Chevaliers c’étaient activés, il sursauta et s’activa à son tours, suivant les autres, par ordre de nomination, étant donc le dernier à attribué l’uniforme et l’épée à son Écuyer, lui offrant un bref sourire en baissant complètement la tête pour avisé sa petitesse avant de se positionner non loin d’elle pour laisser place à la suite de la cérémonie, cette fois-ci pour les Sorciers qu’il ne pouvait s’empêcher de regarder d’un mauvais œil. Ce nouveau Chef, il ne le connaissait pas et il ne l’aimait bien entendu pas, mais bon, à partir d’aujourd’hui, sa meilleure amie ferait partie de cette Élite et il en serait fier pour elle. Il se contenta donc de se concentré sur ce point en écoutant d’une oreille la suite des attributions, tout en avisant les alentours de son regard incandescent pour s’arrêter un peu sur sa fille afin de s’assurer que tout était sous contrôle, lui faisant un petit clin d’œil en croisant son regard. Puis, finalement, ce fut le temps aux nouvelles Sorcières d’être nommé. Xerkh était heureux pour Hanäe et siffla même un peu. Après tout, après leur nomination, la cérémonie était aussi officiellement terminer et il fallait faire place au repas et où pensez-vous que le Berserker allait? LÀ… Mais avant il se tourna vers Aether.

-Bon, je te laisse te remettre de tes émotions pour la soirée si tu le souhaite. Dans tous les cas, si tu as des questions, pose-les maintenant. Je te donnerais ton congé ensuite et on verra à partir de demain de quoi tu es capable.

Fit-il tout en commençant à se diriger vers le Buffet d’un air déterminer. Il avait déjà une bonne idée globale de ce qu’il ferait avec Aether, ce n’était même pas une inquiétude pour lui. Il ressentait cependant une pointe de négativité en elle et afin de ne pas gâcher sa soirée il préféra mettre cela de côté et de se faire plaisir avec le buffet, étant encore une fois presque émue de la beauté de la chose, repérant la viande et s’en prenant un morceau sans trop ce soucier de ce que les autres en dirait. Il y aurait toujours des Nobles sensible, de toute façon.
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Vicky
Sam 19 Mar 2016, 10:09

Cette nuit-là, Harry avait dormi comme un loir. Cela ne lui était jamais arrivé avant une attribution, mais il semblait qu'il avait fini par s'habituer et que l'excitation de ces cérémonies ne l'empêchait plus de dormir. Ce qui était une bonne chose d'ailleurs, puisque suivre une cérémonie lorsque l'on avait peu dormi était difficile à vrai dire. Enfin bref… Toujours est-il que l'hybride dormit tellement bien qu'il se leva un peu plus tard que ce qu'il avait prévu, ce qui le perturba quelque peu. Il se leva donc avec précipitation, remarquant assez rapidement que Thais ne se trouvait pas près de lui, sûrement stressée pour sa première attribution en tant que seconde de l'ordre des Sorciers. Ne tenant pas vraiment compte de cela, devinant très bien ce que devait ressentir sa compagne, Harry se rendit aux bains et se purifia le plus rapidement possible pour ne pas être en retard. Ensuite, le Chevalier se rendit aux cuisines pour grignoter et demander un biberon pour sa petite Azalée. Puis il retourna à son alvéole pour s'occuper de sa fille, qui semblait réclamer son repas d'ailleurs. Il la nourrit donc, puis la borda et s'occupa d'elle jusqu'à l'heure prévue pour l'attribution.

Juste avant la cérémonie, Harry confia Azalée à une servante, se promettant de venir la récupérer juste après, puis se dirigea vers le Colisée. Il y arriva juste au moment où Hyllina s'avançait pour prendre la parole. Entrée en matière qui fut un choc pour tout le monde. Il n'y aurait pas de Chevaliers pour la génération 17, tout ça à cause d'une Écuyère qui n'avait pas été à la hauteur. Harry était dégoûté, et encore le mot n'était pas assez fort. Mais ce ne fut pas la seule déception de l'après-midi pour notre jeune hybride. En effet, quand ce fut au tour de Janita de parler, elle humilia publiquement son fils en lui faisant croire qu'il passait alors qu'il avait échoué son examen. Harry baissa la tête, très déçu du résultat de son fils. Heureusement, les jumeaux, Kayan et Keren, firent remonter sa bonne humeur, puisqu'ils avaient réussis, eux. Il décida donc de ne pas aller accabler Beurk de reproche tout de suite et attendre un moment pour que son fils comprenne ce qu'un échec impliquait. D'autant plus que, après Hel, ce fut au tour de Thais de parler, et que le Chevalier ne voulait rater ça pour rien au monde ! Thais qui annonça d'ailleurs que Luisa passait sorcière, ce qui le réjouit encore une fois, même s'il ne doutait pas qu'elle réussirait.

Enfin bref… Ensuite, Thais annonça la réception qui aurait lieu juste après la cérémonie et Harry sut que c'était le moment de récupérer sa fille. Il alla donc retrouver la servante à qui il avait confié Azalée, lui demanda si tout c'était bien passé, puis prit sa fille dans ses bras et retourna à la réception. Arrivé là-bas, il remarqua immédiatement que Beurk n'était plus là, mais ne tint pas compte de cette absence pour l'instant. Ce n'est pas à lui qu'il voulait parler en premier. Il devait aller féliciter ceux qui avaient réussis en priorité. Mais, avant cela, il avait autre chose à faire. Il se dirigea donc vers Janita, la salua, puis prit la parole.

"Janita, je voulais te présenter notre fille à Thais et à moi, elle s'appelle Azalée."

Il laissa Azalée faire connaissance avec la seconde de l'Ordre, puis il inspira un grand coup et ouvrit de nouveau la bouche.

"Je voulais aussi te remercier pour la façon dont tu as recalé Beurk. Je pense qu'il méritait d'être remis dans le droit chemin. Un échec est impardonnable après tout !"

Une fois qu'il eut dit cela, Harry laissa encore Azalée s'amuser dans ses bras en attendant la réponse de Janita, puis se dirigea ensuite vers les jumeaux pour le féliciter. Après tout, ils avaient réussis alors il fallait bien les féliciter ! Puis, le moment étant arrivé, il se dirigea vers la forteresse pour tenter de retrouver Beurk. Malheureusement, ne pouvant pas se servir du sondage du territoire, la tâche fut ardue. Mais l'hybride ne voulut pas se laisser abattre et continua à chercher son fils, jusqu'à le trouver assis dans un coin dans un couloir.

"Beurk ! Tu crois que la faiblesse est un comportement digne d'un Chevalier ? Au lieu de te lamenter sur ton sort, tu ferais mieux de travailler deux fois plus et de saisir cette deuxième chance qui t'es offerte. Mais je te préviens, c'est ta dernière chance, tu n'as plus droit à l'échec ! Alors, s'il te plaît, cette fois, ne me déçoit pas !"

Et, sur ces mots, Harry retourna à la réception, laissant Beurk réfléchir à ce qu'il venait de dire...
Vicky
Vicky
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Nombre de messages : 380
Rôle : Voleuse, "Veuve noire"

Plus sur le personnage
Âge: 50-55 ans [L6]
Race: Humaine
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Sam 19 Mar 2016, 10:33
Il a été décidé qu'il serait apprenti sorcier très bien au moins il s'est présenté à l'examen et il est passé. Beurk a été recalé pauvre Beurk faudra qu'il songe à aller le voir si possible après l'attribution non voilà qu'il fait des sentiments à présent. Loan apprend par le chef des sorcier Hel qu'il aura pour chef Thaïs et que l'échec n'est pas envisageable mais il n'a pas du tout l'intention d'échouer il veut prouver aux à l'empire qu'il a sa place parmi eux et si c'est une place en Sorcerlerie et bah ça lui va parfaitement, tant qu'il peut servir Irianeth d'une façon ou d'une autre il le fera et les difficultés ne lui font pas peur du tout. S'il faut se battre pour être à la hauteur de son futur grade il va se battre au-delà de ses limites s'il le faut. Le nouvel apprenti sorcier n'a pas peur de la suite des événements.

Loan à pour Maître la sous-chef des sorciers Thaïs celle-ci vient se présenter à lui. L'adolescent lui répond donc : "Bonjour maître moi c'est Loan."

L'adolescent ne sait pas quoi ajouter, car il attend de voir ce que Thaïs aimerait connaître de plus sur lui en tout cas il n'a pas envie de la décevoir. Loan vit son premier changement de grade au sein de l'empire depuis son arrivée à la forteresse noire. Loan fait son allègence à l'ordre lorsqu'il a passé son examen. L'adolescent a hâte de voir en quoi va consister son apprentissage en tant que sorcier, il se sent prêt à donner tout ce qu'il a pour prouver qu'il est à la hauteur pour passer sorciers dans quelques années. Il n'a vraiment envie d'échouer maintenant pas après avoir été accepter comme apprentie. De Plus le faite d'avoir la seconde de sorcier comme maitre lui donne encore plus l'énergie de vouloir réussir du moins de son point de vue. Il n'a pas du tout envie d'échouer pendant la seconde partie de son apprentissage de sorcier et il est prêt à tout faire pour réussir. L'adolescent n'a du tout envie de faire racler dans 5 ans, enfin bon il n'en n'est pas encore là.
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Sam 19 Mar 2016, 11:52
Le grand jour était enfin arrivé ! Beurk était devenu Écuyer et rendait enfin fier son père, comme il voulait le faire depuis si longtemps. Ces 5 années d'apprentissage avaient été compliquées, surtout les entraînements avec son mentor, ou encore l'examen, mais il était heureux d'avoir passé ses épreuves et d'enfin être un membre à part entière de l'Ordre, prêt à suivre son Maître pendant 5 années, avant de devenir Chevalier ! Du moins, ce fut le rêve que fit le jeune Fée azurée cette nuit-là. Sans doute était-ce parce que l'attribution était le lendemain. Malheureusement, comme il faut bien se réveiller un jour, il finit par se réveiller et se rendre compte que tout ceci n'était pas encore arrivé. Un peu déçu, même s'il savait que son rêve pourrait peut-être devenir réalité cet après-midi, il se leva et se dirigea vers les bains pour se purifier. Puis, ensuite, il retourna dans sa chambre, s'habilla, et se rendit compte qu'il était très tôt le matin. Il essaya donc de se recoucher, tout du moins pour une heure, mais en vain. Pourtant, ne voulant pas être le seul réveillé, il resta dans son lit et compta les moutons. En vain encore. Alors il se résigna à rester éveillé, mais ne se leva pas. Il voulait déjeuner avec ses amis… Il attendit donc que tout le monde se réveille et suivit ses amis partout, un peu stressé.

****

Le moment venu, Beurk arriva au Colisée et attendit que les Chefs des Ordres prennent la parole pour annoncer les nouveaux Chevaliers ainsi que les élèves qui passaient. Il écouta Hyllina annoncé qu'il n'y aurait pas de Chevaliers pour cette génération, mais n'y fit pas vraiment attention, attendant impatiemment que son nom soit appelé. Ce qui ne tarda pas d'ailleurs. La seconde de l'Ordre, Janita, l'attribua à la Chevalière Imaé, ce qui réjouit notre jeune Fée Azurée. Malheureusement, ce qui se passa par la suite changea la donne. Ce n'était pas une attribution qui venait d'avoir lieu, c'était une humiliation publique ! Beurk était anéanti ! Il était tellement prêt à devenir Écuyer que cet échec était atroce pour lui. Il jeta un coup d’œil vers son père, puis vers Kaylann, qui avait été son mentor, mais ils semblaient concentrés sur ce que disait les chefs des Ordres. Ou du moins faisaient-ils semblant pour ne pas croiser son regard… En tout cas, ils ne lui jetaient pas de regard compatissants… Alors notre hybride écouta d'une oreille distraite la suite, puis, lorsque Thais annonça la réception, il quitta la salle et se dirigea vers la forteresse. Arrivé là bas, il se choisit un coin isolé et s'y assit pour réfléchir à tout cela, et légèrement se lamenter sur son sort, même si ce n'était pas très digne d'un Chevalier. Après tout il avait échoué, donc pourquoi devrait-il se comporter comme un Chevalier ?

Toujours est-il que, pendant un moment, Beurk resta assis à se lamenter. Jusqu'à entendre des pas et voir son père s'approcher, avec Azalée dans ses bras. Ça y est, il allait recevoir les remontrances de son paternel… Le redoublant les écouta, ne voulant pas manquer de respect à Harry, surtout après son échec, et, étrangement, ce ne fut pas aussi horrible que ce qu'il craignait. Après tout, son père avait raison, il n'avait pas vraiment échoué, il avait une deuxième chance et devait la saisir. Mais, en  y repensant, Beurk se dit que même redoubler était une honte. Il se sentait faible, et la faiblesse n'était pas toléré dans l'Empire. Alors il resta assis le temps de se ressaisir et de méditer sur les paroles de son père...
Anonymous
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Sam 19 Mar 2016, 12:27
Terminé. Les études étaient officiellement terminées! Je ne cacherai pas que c’était assez heureuse de la chose. Plus de maître, plus d’horaire fixé par une autre personne que soi-même. Je venais de passer cinq ans assez intéressants. Mon apprentissage magique avait grandement augmenté. Au niveau des potions, j’avais perfectionné mon art. J’étais bien satisfaite de la chose. J’avais eu un maître correct. Elle n’était pas la plus douce en ville, mais elle ne m’avait pas massacré au point de devoir passer quelques jours dans mon lit. Bien entendu, des blessures de parcours (presque voulu ou surement voulu) avaient fait souvent son apparition durant les dernières années. Sauf que cela ne me dérangeais pas. C’était normal après tout. Du moins, c’est ce que je pensais. Je n’ai pas eu cinq années de bonheur, mais ça n’avait pas été l’enfer totalement non plus. Juste assez pour me faire travailler encore plus et augmenter mon niveau d’endurance…

Tout cela pour dire que c’était le grand jour. Que je devais commencer à me préparer pour la cérémonie. Sauf que… le corps ne semblait pas totalement d’accord avec cela. Couchée dans ce qui me servait de lit, je fixais le plafond. Je contrôlais ma respiration dans l’espoir de ne pas me retrouver étourdie de nouveau en me levant. Il y a quelques jours, je m’étais rendue près de ma sœur pour lui parler de comment je me sentais. Celle-ci avait découvert ce que j’avais. Et celle-ci était la seule à être au courant. Je n’avais rien dit à l’annonce. J’avais simplement tournée de côté et quitter l’endroit. Bon, j’avais eu Luisa qui m’avait rejoint et qui avait passé ensuite les heures suivantes en ma compagnie. Parlant encore et encore. Me posant mille et une questions. Je répondais de façon automatique. Mes pensées se bousculaient dans ma tête. Des questions venaient encore et encore sans que je sois capable des posées. Puis, le choc avait passé. J’avais décidé que, c’était ainsi. Et que c’était surement pour une bonne raison. Habituellement, tout arrivait pour une raison. Fallait simplement la trouver. Parfois, elle était plus dure à arriver, d’autre fois, c’était si facile à comprendre. Celle-ci… Je n’étais pas sur de la comprendre.

Je pris mon temps pour m’habiller. La tête qui tournait un peu. Généralement, ça arrêtait dans les heures après le lever et le restant de la journée se passait quand même bien. Je me regardai dans le miroir. Essayant de trouver un quel compte changement. Je haussai les épaules et décida d’enfiler ma tunique. J’attachai mes cheveux en stresse. La faisant descendre sur le côté gauche. Mes yeux étaient légèrement grisâtres. Ils deviendront un peu plus bleus par la suite si mon humeur changeait pour le mieux. Une fois prête, je sortie de ma chambre pour retrouver mon maître qui m’attendait sagement. C’est avec les autres membres de l’ordre des sorciers que nous nous rendîmes à la cérémonie.

Celle-ci se passait au colisée. Comme depuis quelques années je crois. Le peuple pouvait être présent et ainsi voir l’évolution de l’Empire. Ce n’était pas une mauvaise chose. Je croisai le regard de Xerkh et lui sourit légèrement. Mon cœur se mit à battre un peu plus fort. Je secouai la tête subtilement et alla me placer à ma place. Je me retrouvai près de ma sœur qui me regardait avec un étrange sourire. Je lui lançai un regard noir qui voulait tout dire. Tu te tais. Tu n’en parles pas. Personne ne savait. Je doutais que mon maitre avait des soupçons. Son regard en disant long…Mais, même pas maman ne le savait. Alors qu’habituellement, je lui disais tout. J’avais simplement été trop occupée et elle aussi avec les derniers préparatifs pour cette journée. Le tout commença. Mamie ne semblait pas très contente de la situation dans laquelle son écuyère la mettait. Et avec raison. J’espérais de tout cœur que Caliel est passé son examen. S’il fallait qu’il fasse honte à notre famille ainsi, il serait vite banni. Je ne lui parlais peut-être pas souvent, j’entretenais peut-être pas beaucoup de lien avec lui, mais il restait mon frère. Alors, il devait être à la hauteur de ce rôle. Ce fut ma mère qui annonça les écuyers. Bien. Caliel avait été à la hauteur de ce qu’on s’attendait de lui. Tant mieux. En plus qu’il avait souvent passé des heures avec Ryan pour ces ailes, il était mieux d’avoir appris d’autres choses importantes et utiles. J’applaudissais quand c’était le cas et j’écoutais silencieusement quand c’était le temps.

Ce fut ensuite le tour à moi et Luisa d’être adoubé. Nous étions à présents sorcières d’Irianeth. J’étais fière de cela. C’était maintenant le temps de fêter le tout. Un buffet serait là pour les membres des ordres, on pourrait ensuite se mêler et parler… Parler... Ouuais, c’était peut-être le moment. Ou pas. Je ne sais pas. Je tournai la tête vers Luisa. Il n’avait qu’un apprenti et il avait été à notre chef. Ainsi donc, j’avais les cinq prochaines années à moi… Pour… Pour faire plein de choses surement. Mais surtout continuer d’apprendre. Je restai légèrement bloquer à savoir ce que je faisais maintenant. Le monde bougeaient, allaient se voir, et moi… Je restais là. Je cherchai des yeux Xerkh. Il était avec sa nouvelle écuyère. Ma sœur… C’était une des personnes qui malgré qu’elle soit de la famille selon ma mère, elle ne l’était pas totalement pour moi. Je ne savais pas pourquoi ma mère l’avait adoptée. Comme si je ne faisais plus l’Affaire… Jalouse? Je ne sais pas. Je ne comprenais pas tellement ce que je ressentais envers elle.

Je décidai de me promener tranquillement dans la foule. Observant les gens. Je décidai de passer près de mon frère. Je me plantai près de lui. Je le regardai. Je ne savais pas trop quoi dire. Je n’étais pas la meilleure dans les félicitations. Je me contentai de lui sourire. Un sourire qui montrait que j’étais fière de lui. Après quelques secondes, je ne disais aucuns mots alors je partie. Il avait surement compris l’essentiel. Ma tête, mon esprit, était ailleurs en ce moment. Je continuai de marcher quand je fus qu’Aether s’éloignait de son maître. Il était donc seul. J’avais au moins eu l’obligeance d’attendre. Mon cœur battait vite. Je ne comprenais pas comment je me sentais et la nausée me pognait dans ce moment-là. Je fis la grimace. Non mais, c’était totalement idiot de ce sentir ainsi. Je détestais cela. Je marchai d’un pas rapide et régulier vers mon ami. De toute façon, ma mère semblait occuper avec Harry qui devait surement parler de son fils et il avait Hel un peu plus loin qui semblait attendre son tour pour lui parler ou je ne sais trop quoi. Ils étaient proches de nous, alors, je pourrais aller la voir par la suite. Bref, même si tout le beau monde semblait proche un de l’autre, c’était à Xerkh que je voulais parler. Je m’approchai de lui.

« Luisa dit que je suis enceinte. »

Un bonjour, un comment ça va? Ton habit te fait bien. Ou je ne sais pas trop quelles paroles, mais franchement, j’aurai pu sortir une petite introduction avant… Ah oui, j’oubliais quelque chose.

« Tu es le père. Parce que ça c’est passer qu’avec toi. Donc, c’est toi. »

Pauvre Xerkh. Il devait être dans tous c’est état. J’aurai pu lui demander d’aller parler un peu plus en privé. Bon, tant qu’à l’annoncer à une personne… C’était trop compliquer de prendre à part une personne à la fois. La prochaine sera surement ma mère et ensuite, bah c’est ça. Les autres n’avaient pas besoin de le savoir. Luisa s’amusera à répandre la nouvelle avec Caliel j’en étais bien certaine.

« Je me sentais mal depuis quelques temps. J’ai été voir Luisa. C’est elle qui me la dit. Je ne comprenais pas ce que j’avais. Je ne sais même pas si… Elle était si heureuse de me le dire. Et moi, je ne sais pas. C’est bien? Je sais que tu es un bon père pour Miya. Mais, Amélia… Tu penses qu’Amélia sera fâchée? Je suis un peu perdu. Je n’aime pas trop me sentir ainsi… »

Je me sentais vraiment perdue. J’avais plein de question en tête. Je ne savais pas comment ça se déroulait, qu’est-ce qui était normal dans ces moments-là et qu’est-ce qui ne l’était pas. Ce que j’avais le droit de faire ou non. Je me sentais idiote quand j’avais juste envie de dormir toute la journée ou que je n’arrivais pas à manger. Sans parler que Luisa qui m’avait parler de l’énorme ventre qui allait arriver dans les prochains mois. Bien sûr que j’avais déjà vu des femmes enceintes. Mais, je n’avais jamais porté grandement attention à cela. Maintenant, je le regrette un peu.
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Sam 19 Mar 2016, 14:34


Tout se déroulait comme prévu. Les minutes, les heures… Tout ce qui avait dû être organisé le fut avec satisfaction. Des journées comme celles-là, elle en voudrait milles. Le temps était clément et aucun imprévu ne semblait se pointer. Hel et Thaïs s’étaient débrouillés plus que mieux pour leur première attribution. Elle n’avait pas une expérience accrue puisque ce n’était que sa deuxième depuis qu’elle avait été nommée Seconde de l’Ordre des Chevaliers. Mais à force de voir David faire, elle avait eu bien plus de facilité qu’un n’importe qui à assumer ce rôle. Puis il fallait dire qu’humilier quelques recrues de temps à autre n’était pas loin d’être insatisfaisant. Sa doctrine restait en lien direct avec celle de l’Empire : La méritocratie. L’on ne récolte que ce que l’on sème.
Elle du attendre un moment avec les nouveaux duos, afin de leur remettre à chacun les tenues adéquates, pour certains de nouvelles chambrées dans les alvéoles des Chevaliers. Toute une question d’organisation de cette nouvelle vie qui s’annonçait sous le signe du changement. Du coin de l’œil, elle observait Hanaë qu’elle tenait absolument à féliciter. Elle irait ensuite voir Xerkh et Aether, histoire qu’il comprenne bien qu’il avait une lourde responsabilité, qu’elle lui accordait sa confiance. Dans la mesure du possible… Il ne fallait pas non plus trop lui en demander d’un coup après tout. Malgré que beaucoup de choses aient changé, cette méfiance et ses craintes n’avaient pas encore totalement disparues. Son corps entier se raidissait dès lors qu’un homme tentait de la toucher. C’était bien plus fort qu’elle. Plus jeune elle avait eut aussi cette sensation étrange et incontrôlée, qu’elle avait finit par dompter grâce à Trystan et Flynn. Ce fut sa rencontre avec David qui signa son changement. Elle n’en avait plus peur.
Jusqu’à ce que l’unique fil d’Ariane se brise. Rompant ainsi le lien. Sa sécurité. Cette protection que son père lui avait gracieusement offerte et qui lui avait permit de survivre face aux Ombres durant ces longues années de souffrances inavouées. Elle avait littéralement explosée telle une bombe à retardement. Les personnes présentes lors de cette quête dans la grotte mystérieuse s’en souviennent certainement encore. Et elle était loin d’en être fière.

Lorsqu’en fin toutes les tenues et les chambrées furent distribuées, qu’il n’y avait plus de questions, elle soupira de soulagement. Elle allait pouvoir profiter d’un moment avec Hanaë, cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas eu l’occasion de la voir à cause de sa formation. Elle sourit intérieurement en repensant à toutes ces nuits où elles avaient dormi côte à côte, se suffisant l’une à l’autre. Indéniablement, elle n’entretenait pas ce genre de lien avec Aether, malgré toute sa bienveillance. Puis elle pourrait profiter certainement de discuter un peu avec sa nouvelle écuyère qui n’était autre que la fille d’Hyllïna. Chose drôle, Kassilli avait eut la sœur de son écuyère sous son aile. Comme quoi, leur duo était inséparable, qu’importait les circonstances. Enfin, elle avait contribué à cette attribution, mais jamais elle n’avait calculé qu’elles auraient les deux sœurs.

Alors qu’elle s’était détachée quelque peu de la foule, elle s’arrêta un instant pour resserrer son plastron qui s’était décalé légèrement avec tous ses mouvements. Elle croisa un serviteur à qui elle remit ses armes de cérémonie, lui sommant d’aller les poser jusqu’à son alvéole. Ainsi, elle allait être beaucoup plus libre de ses mouvements. Lorsqu’elle se retourna, elle fut surprise de voir son Cloporte d’ancien écuyer s’approcher d’elle, un bébé dans les bras. Ses sourcils se froncèrent légèrement. Elle n’avait pas eu souvenir de voir Thaïs avec une quelconque grossesse ces derniers mois. Et pourtant, ce n’était pas faute de la croiser régulièrement dans toutes les réunions des Ordres de l’Empire.

- Votre fille ? Sérieusement ? Avec qui tu es allé coucher encore ?

Son ton ne se voulait pas accusateur. Plutôt sarcastique. Amusé, même. Alors, son regard se porta sur la petite Azalée qui ne pouvait nié ses origines de Cloporte. Elle s’approcha de la petite en souriant et lui attrapa ses petites mains.

- Bonjour, Azalée ! Tu es bien belle. Heureusement tu n’as rien pris de ton père. Si d’ailleurs tu pouvais plutôt tirer de ta mère, ça serait une bonne action pour l’humanité, tu sais.

Une nouvelle fois, elle regarda Harry amusée. Il commençait à la connaître avec le temps. Elle était intraitable, mais elle pouvait aussi faire preuve d’une très grande douceur, surtout avec les jeunes enfants. Drôle de paradoxe qu’était la rousse. Elle vit le regard de Harry changé soudainement du tout au tout. Y avait-il un sujet duquel il voulait lui parler ? Oh. Beurk. Bien évidemment. Elle avait quelques instants oublié le fait que Beurk était son fils.

- Il n’a pas fait tout son possible pour mériter sa place, alors il ne l’aura pas. Il peut s’estimer chanceux d’obtenir ainsi une seconde chance, ce n’est pas donné à tout le monde. Qu’il se serve de cet échec comme d’une force. J’espère que tu te chargeras de lui faire comprendre.

D’un mouvement de tête, Janita désigna deux garçons qui attendaient après lui qu’elle reconnu comme étant ses fils également. Des jumeaux qui avaient eux réussi l’examen, dont un assez brillement. Harry prit donc congé et elle l’observa quelques instants. Elle ne saurait dire si c’était le fait d’être un père accompli ou si la maturité et l’expérience y jouait, mais le jeune garçon qu’elle avait accueilli sous son apprentissage il y a de cela quelques années n’était plus l’homme qu’elle voyait devant elle.

Il était donc à son tour d’aller retrouver sa fille afin de la féliciter de sa nouvelle fonction. Elle s’avança le cœur léger. Des journées comme celles-là, elle en voudrait milles. Du coin de l’œil elle pu observer qu’Aether était loin d’être contente de son duo, elle la vit quitter son nouveau maître avant de ne se diriger jusqu’à Caliel. Bon… Elle se chargerait de discuter avec elle plus tard dans ce cas. Elle savait que Caliel en était tout à fait capable.
Son regard se reporta donc à nouveau sur Xerkh qui venait tout juste d’être rejoint par… Ben tiens, son autre fille ! Ce fut donc d’un pas un peu plus pressé qu’elle voulu les rejoindre afin de profiter de les avoir tous les deux sous la main et de pouvoir discuter avec eux.

Si la Chevalière souriait avant cet instant, son sourire fut balayé par une tornade bien plus destructrice que celles que son père pouvait bien créer. Dès lors qu’elle arriva assez proche d’eux, elle put saisir avec exactitude de leur conversation. Dos à sa fille et face à l’homme qui était devenu le Maître de sa deuxième fille.

Des journées comme celles-là, elle en aurait voulu milles. Milles un temps soit peu qu’elles ne se transforment pas en un cauchemar sans fond.

- Luisa dit que je suis enceinte.

Enceinte. Sa fille venait de prononcer qu’elle était enceinte. Enceinte. EN-CEIN-TE. Il y avait  erreur. L’innocence de sa fille n’égalait personne sur cette foutue planète. Comment pouvait-elle être enceinte ? Par tous les Dieux !?

Croyait-elle réellement avoir touché le fond ? Quelle naïveté.

- Tu es le père. Parce que ça c’est passer qu’avec toi. Donc, c’est toi.

Tomber du haut de la plus haute falaise d’Irianeth n’aurait jamais fait aussi mal que ce qu’elle venait tout juste d’entendre de la bouche de sa propre fille. Le toi. Il l’incluait lui. LUI. Ce mécréant qui avait déjà mit sa petite sœur enceinte. Et maintenant sa fille. SA FILLE. Comment osait-il encore ne serait-ce que lui adresser la parole après l’avoir ainsi souillée !?
Son visage d’habitude blanc se transforma en couleurs rouges et assez vives. Plus rien autour d’elle ne semblait exister si ce n’était cet homme qui avait osé profaner la chair de sa chair. Elle vit noir. Aussi noir que le sentiment qui commençait à envahir son cœur. Tous ses traits étaient figés tandis que si son regard eut été une arme, Xerkh serait certainement déjà mort une centaine de fois. Il lui fallut un temps avant de ne réaliser ce qu’il se passait vraiment. Si bien qu’elle n’entendit même pas la suite du discours de sa fille. En réalité le seul mot qu’elle en capta fut Amélia, qui eut totalement raison d’elle. Un souffle glacial se fit soudainement sentir...

- TOI.

Elle n’avait même pas prit le temps de s’annoncer face à sa fille ou même face au Chevalier. Sa voix était aussi tranchante que son regard. Le vent lui, allié de tous les temps, ne semblait pas vouloir se calmer. Si bien qu'il était difficile de passer inaperçu très longtemps. Elle fondit immédiatement sur lui, tendant son bras vers l’arrière pour prendre un peu d’élan. Son poing s’écrasa dans la zone de son estomac. Elle avait tant donné de sa personne et de sa force que l’impact lui brisa quelques os dans la main, lui arrachant un cri mélangé entre la rage et la douleur.

- M*rde ! M*rde ! M*rde !

Reculant d’un pas, elle sautilla sur place se tenant sa main blessée avec l’autre, la secouant vivement. Comme si ça allait réellement arranger les choses… Quel enfoiré !

- Comment as-tu OSE !? Amélia ne te suffisait pas !?

Qu’importait la douleur, l’adrénaline masquait tout. Elle l’attrapa par le col et son talon vint taper l’articulation à l’arrière du genou afin de le faire fléchir à terre. Son visage se rapprocha du sien, toujours crispé par la rage. Ne sentant toujours pas la douleur qui était pourtant transcendante, elle lâcha son col et continua à enchainer les coups sur lui.

- Enf*iré ! Enf*iré !

Elle n’avait plus aucun contrôle tant sa rage était grande. Qu’importaient les dictâtes, qu’importait son rôle dans l’Ordre et son titre de Chevalière. Cet enfoiré avait osé toucher à sa fille alors qu’il venait d’avoir un enfant avec sa sœur, c’en était bien trop qu’elle ne puisse supporter. Soudainement, elle se sentit soulever du sol et vit Xerk s’éloigner d’elle considérablement. Elle ne sut si c’était des mains ou si c’était magique mais quelque chose la retenait vers l’arrière. En vain, elle tenta de se débattre un peu mais dû se résigner…
Le souffle court, elle respirait bruyamment, écumant encore de sa  rage. Bien évidemment qu’elle ne lui avait pas fait mal. Elle n’arriverait jamais à lui faire aussi mal que ce que lui avait pu intérieurement la blesser… Des journées comme celles-là, elle n’en voulait plus.


Spoiler:


Dernière édition par Janita le Sam 19 Mar 2016, 15:48, édité 1 fois
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Sam 19 Mar 2016, 15:45

Zéphyr portait une belle tunique rouge en l’honneur de son rang de chevalier. À sa taille, il avait son épée qui ajoutait à son allure chevaleresque. L’homme n’avait pas besoin d’armure pour paraître imposant. Il était grand et sa musculature était finement dessinée. Il n’était peut-être pas celui avec la carrure la plus imposante, mais il inspirait le respect malgré tout. Son air sauvage le rendait particulièrement intéressant. Les cheveux en bataille, il s’était assuré de bien paraître pour l’attribution sans camoufler qui il était. Le chevalier avait passé des moments difficiles dans les dernières années. Il avait grandement changé et avait appris à être plus confiant. Il savait qu’il était une force dans l’Empire et ne cherchait plus à devenir quelqu’un d’autre.

Alors qu’il attendait que la cérémonie commence, il ferma les yeux pour profiter d’une légère brise de vent qui soufflait. Il y avait tant de personne dans le colisée qu’il avait besoin de cette brise pour ne pas étouffer. Il détestait les cérémonies d’attributions, mais son rôle était d’être présent et il l’acceptait. Lorsqu’il ouvrit de nouveau les yeux, il chercha du regard Xerkh. Il venait de sentir sa présence et espérait qu’il allait venir le désennuyer. Évidemment, maintenant qu’il avait un ourson à sa charge, Zéphyr avait l’impression qu’il était moins présent pour chasser et se bagarrer avec le jeune homme, mais il l’acceptait. Après tout, il était heureux pour son frère. Il fondait une famille avec une femme incroyable. Leurs enfants seront certainement de redoutables guerriers. Miya était déjà toute une gamine. Zéphyr devait bien avouer qu’elle était charmante. Croisant le regard du nouveau père, le chevalier lui adressa un sourire un coin. Oui, ils avaient rendez-vous pour une petite bagarre. Il pouvait le lire dans son regard! Génial!

Ayant donc encore plus hâte que la cérémonie termine, Zéphyr reposa son attention sur Hyllïna qui venait de prendre les devants. Le chevalier fut mal à l’aise par les paroles de la chef envers sa jeune écuyère. Être ainsi discrédité sous le regard de tous, lui rappela son enfance. Tant de gens avaient crûs qu’il n’aurait jamais pu réussir et pourtant maintenant il était un fier représentant de l’Ordre. Au fond, il espérait l’avoir comme écuyère. Il montrait qu’elle est en mesure de devenir une grande chevalière si elle donnait les efforts. Ce fut le tour de Janita de prendre la parole. Cette dernière fit les attributions des écuyers. Son frère se retrouva avec Aether comme écuyer. Zéphyr eut un sourire en coin. Le pauvre devra gérer Janita, il avait bien hâte de voir comment il allait s’y prendre. Toutefois, il ne put y penser très longuement puisqu’il entendit le nom de la jeune écuyère recalée. Quelle fut sa surprise de savoir qu’il sera le nouveau maître de cette jeune femme. Les oreilles levées sur sa tête, il se demanda s’il avait bien entendu. Il essaya de croiser le regard de l’écuyère désirant savoir si elle en était soulagée ou si elle préférait mourir que l’avoir comme maître. Malheureusement avec toute les personnes dans le colisée, il était vraiment difficile de le dire.

La cérémonie continua, mais Zéphyr n’était plus attentif. Il pensait maintenant à cette jeune femme qui était désormais son écuyère. Sa première écuyère. Il avait hâte d’aller à sa rencontre de lui parler. Il avait surtout hâte de lui dire qu’elle deviendrait chevalière si c’était ce qu’elle voulait.
Ce n’est que lorsque le nom d’Hanaë fut prononcé que le jeune homme releva la tête vers la cérémonie. Entendant la jeune femme être proclamée sorcière, il se mit à applaudir avec force. Il était ravi pour la jeune fille. Il était maintenant fébrile d’aller la féliciter. La cérémonie prit fin et le jeune homme voulu se rendre vers son écuyère. Toutefois une odeur lui chatoya les narines. Relevant la tête, il vit qu’il s’était rapproché d’Hanaë en voulant rejoindre Larwa. Le jeune homme arqua un sourcil en reniflant davantage.

Cette odeur particulière. Non. Elle ne pouvait pas venir d’elle. Pourtant en s’approchant, l’odeur était plus évidente. Le sourire de Zéphyr disparu aussi rapidement qu’il était arrivé. Elle… Elle était en enceinte ?... Le chevalier resta un moment immobile. Il arrêta complètement sa course et la regarda rejoindre Xerkh. Regardant celui qui était comme son frère, il comprit. Il était le père de cet enfant. Était-il fâché ? Non. Il en avait aucun droit puisqu’Hanaë avait toujours été à Xerkh. Toujours. Alors pourquoi ce sentiment d’abandon ? En était-il amoureux? Non. Peut-être qu’avec le temps ça aurait pu être le cas… Mais maintenant tout se compliquait et il n’était pas prêt à vivre ça. Il croyait qu’il avait quelque chose de similaire à Hanaë, qu’ils partageaient cette incompréhension des histoires d’amour. Il s’était trompé. Il était seul dans son monde et il resterait seul.

Oubliant cette odeur, le chevalier détourna le regard et alla rejoindre son écuyère. Sa première écuyère. Il devait se concentrer sur elle maintenant. Il devait oublier ce sentiment qui lui brûlait le cœur. Il devait reformer ce mur qui l’empêchait de souffrir depuis la mort de son frère et son père. Il n’aurait jamais dû baisser sa garde.

Reposant son regard vers Lawra, il franchit les derniers mètres les séparant. Elle avait échoué sa première tentative, mais ça ne signifiait rien. Si elle le désirait, elle deviendrait une chevalière. Posant sa main sur l’épaule gauche de la jeune femme, il s’adressa normalement à elle :


«Ne t’en fais pas Lawra, si c’est ce que tu désires, tu deviendras chevalière. Garde la tête haute. Ne laisse personne voir que tu es blessée. Nous allons travailler. Ça sera exigent, mais tu prouveras que tu as tout pour devenir une bonne chevalière. Si tu veux, nous pouvons nous éloigner de l’endroit… Je t’avoue que je n’ai pas trop envie de rester ici. Allez viens. C’est mon premier ordre en tant que maître.»

Maintenant, elle n’avait plus le choix. Elle devait le suivre quoi qu’elle en dise. Ce n’était pas un argument que Zéphyr allait utiliser très souvent, mais il avait besoin d’être ailleurs et il croyait que c’était la même chose pour son écuyère. Alors qu’il allait quitter le colisée en obligeant son écuyère de le suivre, il sentit la température diminuer. Des bourrasques de vents anormales se levèrent et le chevalier sut qui les provoquait. Il tourna la tête pour regarder vers l’endroit où se dirigeait quelques minutes plus tôt Hanaë. Janita. La deuxième chef venait surement d’apprendre la nouvelle que le chevalier avait senti quelques minutes avant. Il lança un regard à son écuyère et se dirigea vers sa chef.

Alors qu’il s’interposa entre les deux, il vit que Janita était prise et ne pouvait plus bouger. Pour ce qui est de Xerkh, il ne lui adressa même pas un regard. Il le connaissait suffisamment pour savoir qu’il avait su prendre les coups sans broncher. De plus, la main de la chef des chevaliers était si amochée qu’on pouvait comprendre que le chevalier était comme un mur. Zéphyr pouvait sentir la rage qui émanait d’elle. Étrangement, il aurait voulu l’apaiser. Elle se sentait elle aussi trahis… Elle n’était pas au courant. Elle avait été mise de côté. Il comprenait ce sentiment. Il comprenait son envie de se défouler. Il resta donc entre Xerkh et elle prêt à l’arrêter si c’était nécessaire. Il ne cherchait pas à défendre celui qu’il avait longuement considéré comme son frère, mais il cherchait à éviter que la chevalière regrette ses gestes. Miya était encore là… À quelque part dans la foule. Elle ne devait pas assister à cette scène. Puis…  Quoi qui arrive, Janita resta la co-chef des chevaliers. Elle devait prêcher l’exemple… Du moins en public.

Le chevalier ne dit rien. Il n’avait rien à dire. Il ne savait pas comment apaiser les tourments de Janita et n’avait rien à dire à la défense de Xerkh. En toute franchise, il n’avait rien à dire à Xerkh tout simplement…

En réalité, il aurait voulu retrouver son écuyère et partir loin de cette histoire. Janita aurait pu venir avec eux et il l’aurait soigné. Pourquoi avait-il décidé de s’interposer déjà? Ah oui. Il voulait stupidement aider Janita alors qu’il n’avait rien à faire dans cette histoire. Il n’avait rien à faire dans aucune histoire…
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Sam 19 Mar 2016, 23:21
Ce fameux buffet. Il en avait l’eau à la bouche rien qu’à le regarder. Il n’avait pas trop pris la peine de ce demandé par quoi il commencerait. Il prit le morceau qui lui semblait le plus gros et le moins cuit, bien que tout fût tout de même assez bien cuit. Il apporta de nouveau son attention vers son Écuyer qui semblait vraiment le suivre à contre cœur. C’était dommage, mais elle devrait s’y faire car ce serait ainsi durant les cinq prochaines années de leur vie. Il ne savait pas si elle avait peur, si elle était en colère ou quoi que ce soit du genre. Il aurait bien pu la sonder brièvement pour avoir la réponse, mais il n’en avait pas envie. Il voulait lui laissé la chance de s’exprimer aussi, mais il sentait qu’elle était fragile. Non pas dans le sens faible, mais, comme si elle éclaterait en sanglot à la moindre parole qu’il ajouterait à son égard. Il n’aimait pas voir quelqu’un dans cet état, surtout quand il avait fortement l’impression qu’il en était la cause, même si un autre Chevalier s’en serait sans doute complètement foutu. Pour ce soir, presque tout était permis. Une fois qu’il avait sa bouchée, il se sentait lui-même plus calme et moins soupe au lait. Il plongea son regard incandescent dans celui de la gamine.

-Écoute. Je ne suis visiblement pas le Chevalier que tu aurait aimé avoir, mais c'est comme ça. Tu ne sembles clairement pas heureuse de la situation, ni ne semble vraiment pas avoir envie de rester une seconde de plus près de moi. Alors prend ta soirée pour te faire à l'idée. Demain je veux que tu me rejoignes devant les portes de la Forteresse à six heures du matin. Pas une minute de plus. Ont réglera ça. Apporte-toi quelque chose à boire et à grignoté et bien entendu, ton arme. Alors tes questions si tu en a et tu es libre ensuite.

Fit-il simplement. Bon, c’était mieux? Si elle voulait rester et lui parler, elle était libre de le faire, mais il avait la très forte impression qu’elle ne le ferait pas. Demain, elle aurait intérêt à avoir une attitude différente, car il ne se gênerait pas pour lui arracher les vers du nez.

Tout en prenant un autre morceau de viande, il étira la tête vers où se trouvait Vayrinn et Miya. Il ne les voyait pas, mais il sentait qu’elles n’étaient pas loin. Avec la Chamanka, il n’était pas du tout inquiet, il savait que sa fille l’appréciait bien. En fait, ici, il n’était pas vraiment inquiet. Il chercha aussi la présence de ceux qu’il aimait bien. Il leva les yeux vers Amélia pour communiquer avec elle télépathiquement, mais il fut saisi en voyant Hanäe approcher. Ce n’était pas simplement sa présence qui avait changé son état d’esprit, mais son énergie, son odeur aussi. Il fronça les sourcils en la regardant approcher et à mesure qu’elle approchait, il comprit ce qu’il ressentait. Il freina son mouvement alors qu’il prenait une bouchée de viande, restant figé quelques secondes sur place. Celle-ci, à peine arrivé à sa hauteur, confirma tout bonnement ce qu’il venait de réalisé.

Quelqu’un qui ne connaissait aucunement le Berserker, aurait simplement vue en sa posture quelqu’un qui s’en fichais, à la limite, mais quelqu’un qui le connaissait, pouvait littéralement comprendre qu’il était perturbé par la nouvelle. Durant un très, très infime laps de temps, il se dit qu’elle continuerait son histoire, parce-qu’elle le fit et qu’elle lui disait toujours tout. Ses crocs s’enfoncèrent dans la viande et, les mots qui déferlèrent des lèvres d’Hanäe firent en sorte que sa bouché, plutôt grosse pour faire changement, ce coinça dans sa gorge. Il ouvrit malgré lui grand les yeux. Trop de chose explosèrent dans son esprit en  même temps. Ses sens en alerte, les odeurs, les voix, tout, mais certaines choses le frappèrent un peu plus. La première, était bien entendu d’apprendre qu’il était le père de l’enfant. Ce qui était un assez grand choc en soit, tout de même. Il aurait sincèrement préférée l’apprendre différemment, pas là, comme ça… Comment? Il n’en avait aucune idée, ce n’étais pas vraiment le genre de scénario auquel il pensait dans sa vie, mais vraiment, vraiment pas ainsi. Il aurait aussi sans doute apprécié de s’assoir avant, oui. S’assoir, cela ne lui ferait pas de tort. Il chercha du regard une chaise. Il pensa même que s’assoir directement là où il était serait une excellente idée. La tête lui tourna légèrement, mais il ne put vraiment définir si c’était à cause de la viande coincé dans sa gorge qui faisait en sorte qu’il ne respirait plus depuis un moment, ou la nouvelle, ou les deux. Ce n’était pas méchant, mais il s’étouffait calmement en ce moment et il fallait avouer que la panique commençais doucement à le gagné. Il fallait vraiment, mais vraiment qu’elle se taise. Là. Tout de suite. Car ce n’était pas le pire non. Le pire, fut la personne qu’il reconnut très, très aisément juste derrière Hanäe : Janita.

Son corps se raidit, alors qu’il eut une sorte de convulsion qui lui permit d’arriver à avaler le morceau coincé, alors qu’il déglutit difficilement et bruyamment. Arrivait-il mieux à penser? Non. Aucunement. Pas en ce moment. Trop de chose lui passèrent par la tête. Tellement, qu’il était impossible de les énumérés. Hanäe dans sa lancée, fidèle à elle-même, continua donc les explications tout en ignorant totalement les regards qui se posaient sur eux. Les regards, il s’en fichait, mais il y en eu un qui le frappa bien entendu de plein fouet et c’était bel et bien celui de la Sous-Chef des Chevalier qui lui donna la confirmation qu’elle avait tout entendu. Il ne réfléchissait plus.

Ding ding ding, le Berserker cognait à la porte, les émotions étaient trop forte, trop contradictoires, trop incontrôlables. Il ne saisit que quelques mots alors que son regard ne fixait plus sa meilleure amie, mais bien sa mère qui se dirigeait droit sur lui et ce ne serait pas beau, pas beau du tout. Tout ce qu’il put saisir, fut des brides alors qu’il se sentait coincé oui, littéralement coincé. Coincé dans cette situation, coincée dans cette foule, coincée dans ses vêtements et dans sa propre cage thoracique. Il tira de sa main libre nerveusement sur le col de sa chemise qui l’étranglait littéralement, même si le col était en V et que c’était donc impossible en soit alors que sa main glissa pour se serrer contre son thorax. Tout ce qui comprit fut mal, bien, père, Miya, Amélia, perdue, fâché et un point c’est tout. Ça n’avait aucun sens pour lui en ce moment, mais une chose était sure, lorsqu’elle prononça le nom de la belle aux cheveux blanc, il la chercha instinctivement du regard sans vraiment savoir pourquoi.

Et il y avait une Hanäe devant lui qui se confiait, comme elle l’avait toujours fait, comme elle devait le faire et juste derrière, sa mère qui fonçait oui, fonçait vers eux. Il fut rapidement résigné. Il voyait ce qui allait venir et pas son amie. Il se contenta donc un simple sourire, le plus réconfortant possible, peut-être avec une pointe de tristesse quelque part bien au fond. Alors qu’il eut à peine le temps de poser sa main sur l’épaule de son amie, la tempête frappa. Le ton de Janita voulait tout dire. Elle n’aurait eu besoin d’aucun mot, puisque rien que son regard était criant de ce qui se passait dans son esprit, rien que l’énergie qu’elle dégageait et cette bourrasque.

Lorsqu’elle fonça sur lui, l’ayant vue venir depuis un moment, il aurait aisément pu l’évité, mais il n’avait pas envie. Il fallait aussi dire qu’il ne se sentait pas du tout, mais du tout remis du choc. C’était visiblement au tour de Janita de le recevoir et c’était lui qui y goûteraient. La main sur l’épaule d’Hanäe, il sentit ses doigts se refermer sur elle peut-être un peu plus fermement que prévue, mais à la vitesse où Janita fonçait sur lui, il y avait de forte chance qu’elle bouscule sa fille et ça, il ne voulait pas. Quant à sa force et bien, il n’avait pas vraiment eu le temps d’y réfléchir. Avec le Berserker qui frappait violement pour sortir de là, il y avait un peu trop de chose à calculé pour le moment. Alors il avait redirigé son amie à quelques centimètres plus loin à peine, peut-être un pied environs, laissant le champ libre sur la trajectoire de celle qui l’attaquait.

Puis, elle frappa dans son estomac. Instinctivement, refusant de se déplacer, comme s’il acceptait le châtiment qu’elle lui réservait, il se raidit. Cela fit en sorte qu’il ne bougea pas vraiment, encaissant le coup sans broncher. En d’autre temps, c’est là qu’il aurait frappé, directement dans l’ouverture de ses côtes bien visible, mais encore là, il ne fit rien, strictement rien. Il se sentie même mal, très mal pour plusieurs raisons. Voyant que la Chevalier c’était visiblement blessé en le frappant, ses oreilles se plaquèrent contre son crâne et il fit une moue désolée, voir un peu déchiré, s’approchant d’un pas hésitant vers elle en tendant le bras comme s’il voulait voir les dommages, la soignée, l’apaisée. Il ne voulait pas se battre avec elle. Parce-que c’était son ancienne Mentor, une femme qu’il respectait. Parce-que c’était une sœur et un supérieur. Il avait fait l’erreur avec Flynn qui avait passé deux jours à l’infirmerie. Jamais il ne ferait la même avec quelqu’un qu’il portait dans son cœur.

Puis les mots qui fissurèrent quelque chose. Il n’arrivait pas vraiment à comprendre ce que c’était, mais c’était douloureux et cela concernait Amélia. Il ne savait pas quoi dire, mais elle avait tort et ces mots le mirent en colère, mais il ne broncha pas. Il ne pouvait pas. Il ne fallait pas. Il ne broncha pas non plus lorsqu’elle l’agrippa sans ménagement par le col pour frapper dans l’une de ses articulations afin de le déséquilibré et le descendre un peu plus bas, à sa merci littéralement pour le ruer de nouveau de coups. Il jeta un bref regard autour. Et il n’apprécia pas. Il n’appréciait vraiment pas ces regard, ce cercle qui c’étais formé. C’était comme superposé quelques images de son enfance avec maintenant. Il secoua la tête en tentant de reprendre ses esprit, apportant encore une fois sa main sur sa cage thoracique, il pouvait sentir la bête en lui tenté de le broyé de l’intérieur pour en sortir. C’était un affront, un affront sur sa personne, sur lui, l’alpha, alors qu’il faisait tout depuis le début pour leur plaire, pour fonctionner à leur façon, comprendre leur monde, comprendre leur façon de penser. Il lui arracherait la gorge d’un coup de crocs et au passage il tuerait tous ces fichus Nobles qui se délectait du spectacle, comme s’il n’était qu’un vulgaire chien. Il ferma les paupières fermement et ce surpris à serrer les poings pour ne pas agripper celle qu’il respectait par la gorge et simplement la balancer plus loin. Il tenta d’articulé quelque chose. Quoi, il ne savait pas. Vraiment pas. Aucun mot humain ne pouvait décrire ce qu’il voulait exprimer présentement.

Puis, un grognement grave, rauque s’échappa de tout son être. La tête basse, mais le regard rivé sur Janita, Xerkh se releva lentement, très lentement. Qu’allait-il faire? Il ne le savait pas. Une chose était sure, Zéphyr lui, ne lui faisait plus confiance et se positionna devant lui. Cela le calma étrangement. Pas de mots, rien que des gestes. Il ne voulait pas faire de mal à Janita et Zéphyr l’aidait. Même s’il sentait une grande colère aussi chez celui qu’il considérait comme un frère, il l’avait aidé. Finalement, il comprit que pratiquement tout le monde devait lui en vouloir. Soit. Janita n’étais même plus dans son champs de vision et il n’y pensait plus vraiment. Elle était le dernier de ses soucis. Il jeta un bref regard vers Hanäe. Peut-être qu’elle comprenait ce que beaucoup ne comprenait pas, mais elle avait un parfait exemple de ce qu’il lui avait raconté cette nuit-là...  Avant que tout bascule, avant qu’il devienne un ‘’enfoiré’’ visiblement. Il ne comprenait pas ce fichu société et là, il n’avait même pas le courage de chercher Amélia pour lui dire… Lui dire… Il ne savait pas quoi.

Une petite chose arriva en courant pour se serrer contre l’une de ses cuisses. Miya avait visiblement échappée à Vayrinn qui apparue presque aussitôt dans son champs de vision. Celle-çi serra discrètement l’arme qu’elle tenait dans ses mains alors que le Berserker pouvait lire la plus totale incompréhension sur son expression faciale. Prenant sa fille dans ses bras, il vit bien qu’elle semblait apeurée et inquiète alors qu’elle tentait gentiment d’essuyer le sang qui coulait le long d'une des joues de son père. Il lui fit un petit sourire pour la rassuré et lui caressa gentiment les cheveux tout en se contentant de tourner les talons vers l’entrée du Colisée afin d’en sortir. Le spectacle était terminé.


[Suite ---> [La Tannière] Un apres Cérémonie autour d'un feu]



Dernière édition par Xerkh le Lun 21 Mar 2016, 15:46, édité 1 fois
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Dim 20 Mar 2016, 10:29
Une nouvelle génération de guerrier, de sorcier et de seccyeth allait entrée dans l'âge adulte. D'autre les remplaceraients sous la tutel de maître exigent mais bienveillant (pour la plupart). Et de plus jeunes enfants prendrait la place de ses derniers sous l'oeil vigilant des sorciers et quelques autres membres des autres ordres pour qu'ils commencent leur apprentissage en tant que futur élite de l'empire. Ainsi fonctionnait le cheminement des évolutions au seins des armées d'élites de l'empire d'Irianeth. A chaque 5 ans, une cérémonie commémorait cette étape de passage vers un niveaux supérieur. La petite midjin était contente, elle et son amant avait passé toute les étapes depuis un bon moment. Mais maintenant, ils accueillait au plus bas de cette échelle, leur petite fille adoré, Miya. La mère se demandait si elle allait prendre la voix des dragonnier ou suivre les traces de ses parents. Peu importe ce qu'elle choisirait, sa mère la supporterait.

En parlant de supporter la famille, Xerkh était un autre cas qui avait besoin de support. Mais dans ce cas-ci, même en le supportant, rien ne semblait n'y faire. De quoi parle-t'on, me demanderez vous? Bien des cas d'insomnie de nôtre cher berserker. Le pauvre, pas une fois depuis qu'il était venu au château n'avait-il été capable de bien dormir, pour ne pas dire, dormir tout court. Au moins, celui-ci était néanmoins capable de resté immobile de nombreuse heures. Sinon, la midjin se ferait réveiller bien plus souvent. Cette fois-ci, ce fut le courant d'air qui s'installa lorsque le colosse se sauva répondre a l'appel de la nature qui réveilla la midjin. Elle attendit néanmoins que celui-ci soit partie avant d'ouvrir les yeux sur son adorable petite louveteau. Subtilement, la mère se rapprocha de sa fille en se couvrant chaudement de ses couvertes et se réendormis paisiblement.

Une douce chaleur s'installa quelques heures plus tards, alors que le soleil montrait le bout de ses rayons dans la fenêtre de la chambre. C'était le signal que la journée venait de commencer. Amélia ouvrit les yeux sur son enfant encore endormie. Elle était si charmante du haut de ses trois ans. Tout doucement, la demi midjin caressa les cheveux de sa fille tout en lui murmurant a l'oreille de se réveiller. Cela ne lui pris pas de temps avant de sortir du domaine de Mila Lara avant de faire une moue boudeuse a sa mère prétendant vouloir dormir encore un peu. Ah non! Il n'en était pas question. Surtout que c'était bien l'une des rares fois que la midjin en question se réveillait avant sa fille. Et pour tout les fois ou celle-ci leur avait sauter dessus le matin afin de les réveillers, c'était l'heure de la vengeance. Dans l'ivresse du moment présentt, la mère commença alors a raconter une petite histoire de monstre a sa fille jusqu'au moment fatidique ou la créature attrapa l'enfant pour la machouiller avec appétie. Ce qui se résumait, en réaction physique, a une mère qui pris d'assault les côtes de sa filles afin de la torturer jusqu'a ce qu'elle capitule et décide de bien sortir du lit. Au bien entendu ce n'est pas ce qu'elle fit tout de suite.La petite Miya tenta de se venger en sautant sur sa mère et les deux se chamaillèrent pendant un moment.

Après ce petit instant familial, venait le temps de prendre un bon déjeuner. Amélia s'habilla donc elle et son enfant en tenu légère, mais tout de même acceptable pour la vu au publique afin de se rendre jusqu'au cuisine. Ah, comme elle s'y en attendait, c'était le branle-bas de combat ici. Les serventes courrait a gauche et a droite pour préparer les repas des célébrations tout en s'occupant du repas des lèves tôt. Xerkh tant qu'a lui devait avoir manger en dehors du château. Le connaissant il aurait engloutie la moitié du repas déja s'il était venu ici. Du coup, la demi-midjin se demandait aussi si Khaos et Vayrinn aurait mangé en arrivant. La chevalier au cheveux blanc devait espérer que oui, sinon sa n'irait pas bien plus tard. Au moins, il y avait le buffet.... qu'ils seraient bien capable de dévorer a quatre, puisque Miya aussi avait une de ses appéties. Elle mangeait déja des assiettes au complet et parfois en redemandait même. Si Amélia ne connaissait pas un peu les gènes de berserk, elle aurait trouver son enfant monstrueusement gloutonne pour son âge.

Ensuite, le temps du bains... Oooh le fameux bain que les enfants n'aimaient pas prendre. Heureusement cette fois-ci, la chevalier devait prendre son bain elle aussi. Lorsque le duo de demi midjin arrivèrent dans la chambre, la chevalier fut heureuse de voir que les servantes avait fini de remplir le bain en question. En temps normal, elle aurait pu se rendre au bain commun. Mais avec un enfant, cela ne rendait pas la place très apte a la méditation. Enfin, la demi-déesse passa près de cinq minutes a pourchassé sa fille avec amusement dans la chambre jusqu'a ce que celle-ci tente de s'évader par la porte. Et que tout le monde les vois tout nue en train de se pourchassé? Il en était hors de question. La chevalier du donc cesser le jeu en ramenant sa fille par la lévitation tout en la grondant pour le fait de tenter de s'enfuir... nue... encore une fois... dans les couloirs. Et ensuite plouf, dans le bain tout les deux. Amélia profita de ce moment boudeur avec sa fille pour bien la nettoyer. Moment qui ne dura pas bien longtemps alors que la fille en question commença a faire du grabuge dans l'eau.

Quelques instant plus tard, on cogna a la porte. Vayrinn entra après y avoir été invité par Amélia qui remarqua que Khaos ne semblait pas être avec elle. Après lui avoir demandé ou il était, elle confia son enfant qui avait terminer de se faire nettoyer a la berserk afin qu'elle puisse elle même terminer de se purifier pour ensuite, s'habiller rapidement. Bon, maintenant le plus gros défi... Habillé sa fille. Honnêtment, même en ayant étaler les costumes les plus chics parmis lequel Miya était capable de porté. Il semblait a la mère que cela manquait de... charme pour ce genre de cérémonie. Et bien entendu, ses plus belles robes allait probablement finir en lambeau d'ici la fin de la journée si elle n'était pas dans l'état de les portés. Ah bien sur la mère aurait pu utilisé la technique de la récompense. Mais elle voulait surtout apprendre a sa fille a bien choisir les moments pour s'habiller convenablement d'elle même sans que ce ne soit une punition. Que faire, que faire...

Ah, justement Xerkh revenait de sa balade forestière de la journée. Alors que la chevalier s'apprêtait a le gronder pour encore une fois, avoir ouvert la porte alors qu'il y avait des femmes qui se préparait, celui-ci la devança en s'attaquant impitoyablement a sa fille. Bon d'accord, elle lui laisserait ce petit combat la. Après tout elle était entourer que de personne qui n'avait aucune signification du mot pudeur. La midjin se briserait les neurones a essayer d'expliquer cela, encore et toujours, en sachant que sa rentrerais d'un oreille et ressortirait par l'autre tout aussi vite. De plus, la scène qui se déroula devant elle avait quelque chose de chaleureux. Ce n'était pas vraiment le genre de chose qu'elle aimait arrêté. Lorsque le berserker eu fini de torturer sa pauvre fille, il s'approcha de la midjin pour lui voler un baiser qu'elle accepta avec plaisir, pour finalement lui lancer un regard suppliant. Elle avait de la misère a faire abdiquer sa fille pour les vêtements et elle souhaitait avoir son aide. Celui-ci n'eu pas besoin de plus de mot qu'en voyant la scène, compris vite la situation.

Elle fut néanmoins surprise qu'il ne tente pas de simplement dire a sa fille de s'habiller pour rester lui même dans cet habit un peu trop naturel pour la société. Non, non, Amélia venait de voir pour la première fois celui-ci sortir un habit, autre que son pentalon, qui était tout propre tout beau. Bouche-bée, la midjin céleste regarda la scène comme si un de ses rèves venaient de se réalisé.


''Aw, chéri...''

Il était temps que sa lui rentre un peu dans l'esprit. A vrai dire, elle était terriblement fier de lui de cette façon de pensée. Même si pour certains, le fait qu'il ne se force qu'a toute les cérémonies d'attribution n'était pas une grande victoire. Pour Amélia c'était un grand pas pour Xerkh. Que dit-elle, un énorme pas pour Xerkh. De plus, il semblait bien lui avoir fait une surprise en ayant demandé a Vayrinn d'avoir fait une robe sur mesure pour la petite. Amélia remerçia bien entendu la Chamanka pour cette attention, qui sérieusement allait beucoup l'aider. Du coup, il faudrait surement qu'elle en parle au servante qui s'occupait des habillements des enfants tout en leur montrant ce genre de tissue. Peut-être réussirait-elle a faire des merveilles avec cette technologie. Du moins pour les berserks. Parce que l'épiderme de chaque race, voir chaque individu était tellement différent que ce n'est pas tout le monde qui serait confortable avec cela.

Le groupe était finalement prêt... Ou presque. Il n'y avait qu'un détail qui dérangea la midjin et sa victime avait osé lui ouvrir grande la porte. Oh si, Xerkh avait osé vouloir ce faire beau pour la cérémonie, il irait jusqu'au bout. Heureusement, Miya n'était pas aussi difficile que lui a ce sujet. Il semblait qu'elle adorait se faire jouer dans le cheveux. Peut-être son petit côté animal? Enfin bref, avant que tout le monde sorte, Amélia appela son amant d'un ton doux qu'il pouvait reconnaitre en tant qu'avertissement qu'elle avait quelque chose a lui demandé, habituellement sur sa manière d'agir. Bref, c'était un ton qu'il connaissait bien. Bien sur, celui-ci réagis comme elle s'y en attendait. Mais en forçant bien sur le regard avec l'intention de lui faire savoir que ce n'était pas le moment de se rebeller encore, la midjin réussi a avoir le père dans sa poche. Heureusement pour lui, même si elle avait eu les ciseaux et la brosse tout prêt, elle n'avais fini que par lui attaché les cheveux par en arrière tout en replaçant quelque mèches rebelles. Bien que cela n'avais pas changer grand chose au final, si ce n'est qu'il paraissait un peu plus digne, il restait néanmoins son Xerkh adorer.

Puis finalement l'heure du départ sonna, le groupe se rendit tout de suite en direction du colisé. Du moins pour les deux femmes. Tant qu'a l'homme et sa fille, ils semblaient vouloir faire des petites folies sous les yeux amusés de la mère. Oh bien sur, au fur et a mesure qu'ils s'approchaient de la foule, Amélia fit savoir a Xerkh que c'était suffisant, puisqu'il risquait de bousculer les gens dans son élan. Mais d'une autre côté, c'était ce genre de petite scène qui lui faisait adorer la petite vie de famille. Bien entendu, en tant que membre de l'ordre, l'un et l'autre ce devait d'être d'une discipline impeccable durant la cérémonie. Ce qui signifiait bien sur que les enfants devaient être sous surveillance. Lorsque le berserker passa leur fille a Vayrinn, ce fut bien entendu Amélia qui donna les directives a sa fille, utilisant les arguments du père comme ''récompense'' si elle se tenait bien et lui promettait qu'une fois tout ça fini, elle s'occuperais d'elle pour le reste de la journée, ssssiiii, il n'y avait pas de compliquation. Parce qu'il y avait bien sur toujours des compliquations... Comme le ventre de Xerkh qui venait soudainement d'attirer toute l'attention.


''Xerkh! Depuis quand est-ce que tu ne mange pas avant la cérémonie, tu sais bien que tu doit laisser un peu du buffet aux invités. Surtout que Vayrinn et Miya ne te laisserons pas tous manger tout seul cette fois-ci.''

Le taquina t'elle avant de s'assurer que Vayrinn et Miya serait sage. Le duo de chevalier se rendit a leur place et la cérémonie commença. Au, la première nouvelle fut terriblement bonne pour l'empire. La seul personne qui avait réussi a être écuyer dans cette génération semblait avoir lamentablement échoué. Si Amélia ne démontrait présentement aucun émotion et resta stoïque face a cette nouvelle, il fallait tout de même comprendre qu'elle était terriblement déçu. C'était la première fois qu'elle assistait a une cérémonie ou aucun membre ne devenait chevalier. C'était vraiment une honte cette génération-ci. Et la seul qui avait eu le potentiel de ne pas souiller le nom de l'empire l'avait fait... pire... avait forcé son maître, le chef de l'ordre, a mettre l'emphase sur ce manque d'élitisme. Bref, ce n'était vraiment pas un bon départ pour cette cérémonie. Ensuite sa soeur pris la place tout en annonçant les jumelages écuyers/chevalier. Bon, comme a son habitude, Amélia n'en avait pas, ce qui la soulagea. Honnêtement, avec Miya, il lui serait bien difficile de s'occuper de deux enfants et demi en même temps. D'ailleur celui-ci... avait un écuyer? Sa nièce adoptive de surplus. Il semblerais que Janita soit tombé sur la tête pour qu'elle fasse confiance a un homme afin de s'occupé de ses enfants, adoptifs ou non. Ou bien commençait-elle a l'accepté dans la famille petit a petit? Bon, néanmoins, cela brisait quand même tout les plans de famille futur qu'elle avait fait, et juste pour ça, elle en voulait un touuut petit peu a sa soeur et a Hyllie. Mais bon, elle ne pourrais certe pas leur dire en plein figure vu qu'après tout, elle avait encore un devoir a remplir face a l'ordre.

Après cette partie de cérémonie, ce fut aux sorcier de faire leur attribution. De ce côté, je devait avouer être autant heureuse que déçu. Je ne savait pas que saphire ne s'était pas présenté au examen. Peut-être ne s'était-elle pas sentie prête? Il fallait dire qu'avec la pression que lui donnait Kaylann pour qu'elle se dépasse, ce n'était peut-être que sa manière de se rebeller. Mais quand même, pour cette famille, sa faisait quand même un peu tâche d'honneur. Néanmoins, si c'était bien ce que Saphire désirait, alors la midjin n'en pouvait pas grand chose. D'ailleurs, tant qu'elle se sente confortable dans ses décisions. Ensuite vint la nomination de sa nièce. Ah, elle était rendu grande cette petite fille. Déja une adulte qui faisait ses premiers pas dans le monde des adultes. Ce que sa grandissait vite ces enfants la. Et bientôt, ce sera au tour de Miya de faire la fier sur cette scène, si bien sur c'était le chemin qu'elle avait choisi.

La cérémonie se termina enfin, laissant tout le monde profiter de ce moment afin de souhaiter leur félicitation Amélia tant qu'a elle rejoins Vayrinn et Miya. A vrai dire, elle n'avais pas grand personne a félicité cette génération-ci. Sa nièce tout au plus. Les autres... elle ne les connaissaient pas asser pour vraiment pouvoir se lier avec eu. D'un coin de l'oeil elle regardait Xerkh se dirigés vers le buffet, provoquant un sourire chez elle. Tout en reprenant Miya des mains de Vayrinn, elle leurs dit: [/i]

''Je crois que si vous avez faim, c'est le moment ou jamais. Sinon Xerkh va tout manger le buffet, encore une fois. ''

Puis tranquillement elle se dirigea dans cette direction elle aussi. Alors qu'elle n'était encore qu'a quelque pas de la, Hanaë rentra rapidement dans son champs de vision pour discuté avec Xerkh. A voir sa tête, elle ne semblait pas aller vraiment bien. Mais ce fut la réaction de Xerkh face a ce qu'elle avait dit qui lui fit porté une attention plus net a la situation. En fait, elle s'était littéralement arrêté, demandant même a Vayrinn de faire de même. Bien trop loin pour comprendre les paroles annoncés, avec l'angle de vision qu'elle avait elle pouvait lire les lèvres de toute façon. A vrai dire, en ce moment, elle aurait bien espérer ne rien savoir de tout ça... La seul chose qu'elle lut des lèvres d'Hanae fut les fameuses paroles qui inculpait Xerkh de lui avoir fait quelque chose pour qu'il soit le père. Il fallait être stupide pour ne pas être capable d'additionner un et un... Qui donnait un résultat pour le moins choquant. Tant qu'a la question, est-ce qu'elle allait être fâché? Oh ça elle même ne le savait pas. Mais il y avait bien quelqu'un qui n'avait pas bien pris cette situations.

Bien sur, sa soeur... Elle n'avait décidément pas fait preuve de beaucoup de contrôle suite a cette nouvelle. A vrai dire, elle la comprenait un peu. C'était carrément enrageant. Pourquoi? Aucune idée, mais Amélia ne pouvait s'empêcher de se sentir un peu trahis. Ce qui était complètement stupide et elle en avait confiance. Mais pourquoi diantre souffrait-elle quand même? Était-ce a cause de sa soeur qui semblait passer sa rage sur l'homme quel aimait? Était-ce a cause qu'elle se sentait trahis de ne pas avoir su ce qu'il avait fait? Alors que lui même semblait juste, a voir l'état de choc encore pire que la sienne, avoir appris la nouvelle. Vraiment, c'était la confusion la plus total dans sa tête. Ce ne fut que lorsque Vayrinn s'apprêta a s'interposé a sa façon qu'Amélia réagis. D'un simple non, elle ordonna a la berserk de ne pas s'interposé dans ce petit échange familial. Pas grand personne n'avait vraiment de raison de s'interposé. Mais la, même si son esprit ne marchait pas vraiment rond, le fait que sa soeur se laisse allez ainsi, après avoir parlé de la honte impérial, tout en tentant de blesser l'homme qu'elle aimait... Ça en était trop.

D'un geste de la main, Amélia aggripa le col de sa soeur et l'arracha de la prise qu'elle avait avec Xerkh. Bien sur, avant de partir avec, elle redonna Miya a Vayrinn et se dirigea vers l'extérieur de la salle. Prendre le premier couloir a droite et la première salle libre afin de s'y enfermer avec sa soeur. Bien sur, elle s'assurait que sa soeur ne puisse se défendre en lui serrant les bras derrière le dos avec sa lévitation. Lorsqu'elles arrivèrent dans la salle, Amélia balança sa soeur vers l'avant, tout en la retournant magiquement et en la forçant par lévitation a s'écraser sur le mur. Cette fois-ci, c'étais au tour de la petite fille des vents de laissez échappé la fureur de leurs éléments. Et ce n'était pas un doux vent chaleureux. Il était empreint de sa colère et de sa confusion.


''Vraiment ma soeur... Vous venez de faire un super discours sur l'importance d'être digne des élites de l'empire et après une nouvelle pareil tu ose agir comme un enfant en te lançant férocement sur Xerkh... D'ailleurs pour quel raison as tu tenté de le blessés? Qu'as-t'il fait de si terrible pour mériter ta colère. Et ne viens pas dire ta fille. Je connais Xerkh mieu que quinconque au point de dire qu'il ne ferais jamais rien de volontaire pour la blesser. Sincèrement Janita, c'est moi qui devrait être enragé dans toute cette situations. Et la, présentement, la seul personne que j'ai le goût de battre c'est toi pour avoir tenter de blesser Xerkh. Je te jure ma soeur que si jamais tu t'en prend a lui sans bonne raison, je vais te le faire amèrement regretté. Et ne crois pas que le fait que tu soit ma soeur va t'en protéger. Je n'accepterai pas qu'on blesse ma famille, même si sa viens de ma famille. Me suit-je bien fait comprendre.''

C'était bien la première fois qu'elle parlait avec autant d'amertume a sa soeur. Et elle le regrettait. Jamais n'avait-elle souhaiter cela. Mais si quelqu'un ne faisait rien contre cette violence qu'elle avait face au garçon, elle n'en deviendrais que pire avec le temps. Surtout, elle ne souhaitait pas qu'elle fasse quelque chose qu'elle regrettait. Elle savait aussi ce que ressentait Xerkh a son sujet, du moins en bonne partie. Janita était quelqu'un qui comptait pour lui, il était mieu qu'elle ne brise pas les rares liens qu'elle avait avec les hommes. De plus, sa soeur s'attaquait quand même a ceux qu'elle aimait. Que dirait-elle si Amélia s'attaquait a Flynn, Kassilli ou pire, Hanae... Remarque, Xerkh l'avait déja fait... Enfin bref, il y avait de la tension aujourd'hui et c'était franchement désagréable... Mais quel journée cérémoniel de merde...
Anonymous
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Dim 20 Mar 2016, 10:36
Le jeune Loan était extrêmement réservé d'après ce qu'elle pouvait voir, ou du moins, beaucoup plus que Luisa qui elle avait été tout de suite, très directe, expliquant ce qu'elle voulait et ne voulait pas faire. Alors bien entendu, cela faisait étrange à la jeune femme mais elle allait si habitué. Plus souriante qu'à l'attribution qui avait précédé, elle s'empressa de mettre son nouvel apprenti à l'aise.

- Pendant les 5 prochaines années, nous cohabiteront tout deux et je t'apprendrais tout ce que tu dois savoir. Tu vivras au village avec moi. Je suis sûre que l'on s'entendra bien. D'ailleurs pour ça il faudrait que tu me parles plus de toi. Qu'aimerais tu apprendre ? Qu'est-ce qu'il t'intéresse le plus ? As-tu un don ou un pouvoir spécial ? Mais tu me diras tout ça un autre jour. Pour aujourd'hui tu es libre de faire ce que tu veux.  

Ses yeux clairs étaient fixés sur le visage de l'adolescent et son visage se renfermât, lui donnant un air un peu plus strict. Une main posée sur la hanche elle enchaîna dans son discours avec une voix plus dure.

- Ceci est valable pour aujourd'hui. Par la suite, j'attendrais de toi que tu respectes mes règles, que tu t'entraîne dur et que tu ne renonces jamais. Je ne tolérerais aucun échec, alors ne me fais pas honte. Bien. Je te laisse vagué à tes occupations, j'ai à faire.

Thaïs aimait fixer ses limites, montrant qu'elle pouvait être très douce mais aussi froide et distante. Avec un léger signe de tête et l'ombre d'un sourire, elle tourna le dos à Loan, le congédiant ainsi. Elle refuserait ne serais-ce que le fantôme d'une faiblesse, la silhouette d'un insuccès. Luisa avait répondu à toutes ses attentes, alors lui pouvait en faire autant.
D'un pas tranquille et aérien, elle erra un moment dans la foule étendant ses sens magiques. Elle détestait l'affluence. Sa possibilité de sonder les gens étant très précise, il lui arrivait de ressentir certaines choses sans l'avoir voulus. Mais en attendant, elle cherchait son beau-fils. Celui qui avait redoublé, faisant honte à son père, reculant dans la pénombre créée par ses frères qui eux avaient atteints les objectifs fixés par l'empire. Elle n'imaginait même pas le savon qu'Harry avait dût lui passer en plus de l'humiliation publique.

En à peine quelques secondes elle avait localisé le fameux redoublant qui était assis, seul, et elle s'accroupi près de lui. Elle n'aimait pas lui faire la leçon pour la simple et bonne raison qu'elle n'était pas sa mère et qu'il ne lui devait rien. Et il le savait, elle lui avait déjà dit.

- Beurk... Je sais que ton père vas certainement te faire passer un sale quart d'heure tout comme Janita... mais s'il te plait ne te replis pas sur toi même. Tu es l'élève d'Imaé. Je pense que c'est une chance (humhum). Elle va te rendre plus fort. Ne perd pas à nouveau 5 ans de ta vie. J'ai envie d'être fière de toi.

Elle lui pris la main est fixa un instant sa peau bleue.

- Je préfère te prévenir, supposons qu'Imaé passe par là, tu vas en baver. Si tu as besoin de moi je suis avec Azalée, Ian et Hel.

Non sans un dernier coup d’œil navré, elle fit demi tour.
Comme elle s'y attendait, sa fille était dans les bras de son père et son fils jouait avec d'autres espoirs, non loin d'Hel, son parrain. Elle eut un petit sourire quand elle remarqua que Janita faisait connaissance avec Azalée, l'air attendrit. La rouquine n'avait jamais vus la seconde aussi calme.

- Bonjour, Azalée ! Tu es bien belle. Heureusement tu n’as rien pris de ton père. Si d’ailleurs tu pouvais plutôt tirer de ta mère, ça serait une bonne action pour l’humanité, tu sais.


Retenant un éclat de rire la jeune mère s'arrêta aux côtés de son compagnon.

- En effet, il serait mieux pour elle qu'elle ne te ressemble pas Harry.

Elle savait qu'il ne se vexerait pas. Même après un an et demi ou presque de vie commune, Thaïs ne pouvait s'empêcher de montrer qu'elle dirigeait et lui lançait donc quelques piques parfois... mais toujours avec douceur et sourire. Pendant que Janita et Harry parlait de Beurk elle embrassa sa petite hybride aux yeux azurés, puis la laissant aux bons soins d'Harry, jeta un coup d'oeil à Luisa (il faudrait qu'elle aille la féliciter) et se dirigea vers son chef et ami.

- Aujourd'hui est un bien beau jour pour une attribution tu ne trouve p...

Avant même qu'elle n'est finit sa phrase, elle eut la vision d'une tornade rousse qui n'était autre que Janita se précipiter sur un Chevalier qu'elle identifia comme étant Xerkh. Hors d'elle, la Sous-Cheffe l'insultait. elle parlait de fille, de sœur... une histoire sans queue ni tête (ou du moins qui lui échappait) à laquelle se rajoutait des insultes à en faire rougir les plus jeunes. Quand elle vit que la situation dégénérait, la Sorcière voulut s'interposer mais elle vit qu'Hel avait réagit au quart de tour, retenant magiquement la Chevalière, l'empêchant de renouveler une attaque physique envers le Berseck. La seule chose qu'elle put faire ce fut communiquer à Janita une longue et puissante vague d'apaisement. C'est quand elle vit Amélia s'approcher à son tour qu'elle sut que l'histoire allait se corser. Hyllïna allait tous les engueuler, ça, c'était sur.
Anonymous
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Dim 20 Mar 2016, 12:34
Trop de choses se passaient. J’étais toute mélangée. Déjà que ce que j’avais à dire n’était pas une nouvelle comme toute les autres, enfin, à ce que j’avais compris, je n’aurais jamais pensé qu’elle ferait l’évènement de l’attribution. Avoir su, j’aurai du faire comme les autres, demander à parler seul à seul. (Mais Irl on trouve ça tellement plus amusant ainsi!) J’avais à peine terminé de parler et alors que j’attendais une quel conte réaction de Xerkh, que je sentis sa main se serre sur mon épaule. Je fus surprise de sa force. Il était fâché contre moi? Comme si j’avais décidé que je voulais être enceinte. Franchement. Hann? Mais pourquoi il me jetait sur le côté ainsi. Là! C’était comme… Wow. Je restai bouche-bée face à la réaction de ma mère. Mais pourquoi diable frappait-elle Xerkh? En plus, elle n’avait même pas pensé qu’elle pourrait se faire plus mal qu’autre chose. Et elle n’avait surement pas pensé que s’il décidait de réagir, ça n’allait pas être très beau.

La scène était presque belle. Ma mère qui se tenait la main car elle avait mal, Xerkh qui bronchait pas mais qu’on voyait qu’il pourrait le faire à tout moment, Zéphyr qui arrivait. Mise sur le côté, je ne savais pas du tout comment agir. Mes yeux n’étaient plus d’un beau bleu, mais plutôt d’un bleu presque noir. J’étais bien en colère contre ma mère. Voulez-vous bien me dire c’était quoi cette réaction? Et Luisa qui me disait qu’habituellement, le monde était bien heureux de ce genre de nouvelle. Et voilà que j’avais le droit d’avoir déclaré une guerre civil en plein milieu d’un grand évènement. Est-ce que je m’en voulais? Non pas du tout. Je ne comprenais pas du tout la réaction des autres personnes. Amélia… Oui, elle formait une famille avec Xerkh. C’était bien vrai. Mais, ce n’était pas justement elle qui devrait être fâchée contre moi? Je n’avais jamais réalisé que ma mère était si protectrice envers moi. Et je pensais qu’elle aimait bien Xerkh. Pourquoi ne voyait-elle pas cela de la même façon que moi? Il était un bon géniteur pour cet enfant à naître. Et puis… Après tout, c’était quand même moi qui avais demandé. Pas avoir un enfant, ça c’était une conséquence que j’avais complètement oublié au moment de ma demande.

Mon regard fixait la scène qui défilait devant mes yeux. Légèrement, beaucoup, en colère envers tout ceci, je ne savais comment réagir. Mon esprit parlait pour moi, agissait pour moi. On pouvait sentir des bourrasques de vent qui arrivait de nulle part. Heureusement, avec Zéphyr qui venait de calmer Xerkh d’un simple regard. De Hel qui prenait ma mère pour l’amener plus loin et Amélia… Je ne sais pas trop ce qu’elle allait faire. Voilà que tout s’arrêta. Tout le monde quittait et personne ne pensa à me demander comment moi j’allais dans tout cela. Je restai planter au milieu des festivités. Le vent tomba de la même façon qu’il apparut. Je ne me sentais pas bien. J’avais la tête qui tournait, le cœur sur le bord des lèvres et me voilà seule. Ne comprenais rien à la situation. Qu’est-ce que j’avais fait. Pourquoi personne ne me parlait? Pourquoi on semblait si fâché de tout cela?

J’avais envie d’aller rejoindre ma mère. Lui demander pourquoi elle avait réagi ainsi?! Pourquoi était-elle si en colère? J’avais envie de lui crier dessus à mon tour. Alors qu’un autre côté de moi demandait simplement à ce qu’elle me prenne dans ces bras et qu’elle me fasse tout oublier ce qui venait de se passer. À la place, je fixais le vide, sans rien dire, sans rien faire. Debout alors que tous les autres avaient repris leur conversation. Finalement, j’étais bien heureuse de ne pas avoir d’apprenti. Je me sentais… humilier. C’était la première fois que je ressentais cela. Je ne voulais pas retrouver le regard de ma grand-mère. Elle serait surement en colère contre moi. J’avais fait bousiller l’attribution avec cette nouvelle. Et… Je ne savais même pas ce que pensait mon meilleur ami de tout cela. La seule chose que j’osa faire fut ceci. Un mot. Un mot à Xerkh.

*** Pardon... ***

Je n’arrivais pas à trouver le courage de bouger. Mais, je devais le faire. Je ne pouvais pas rester planté ainsi à côté du buffet… Je me mis à marcher. Tranquillement, pour aller dans un coin. Je m’assis par terre et continua de fixer les gens. Essayant encore de comprendre en repassant les images une à une dans ma tête.
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