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Des nouveaux espoirs [Attribution]

Invité
Dim 20 Mar 2016, 14:38

Il n'y avait rien à dire. Tout le Colisée semblait le penser pour elle. Mais bon... Ça n'était pas aussi terrible que ce qu'elle s'était d'abord imaginé. La fatalité avait quelque chose de si oppressant qu'au final, elle était presque soulagée du regard froid d'Hyllïna pesant sur sa tête. Bien sûr qu'elle était au courant depuis le début. Bien sûr qu'elle s'attendait à ces coups d'oeil mesquins et à ces paroles âcres. Et bien sûr qu'elle ne pouvait que soutenir le regard de son ancien maître de ses yeux anormaux. Lawra retenait presque sa respiration.
S'en fichait-elle ? Question bête. Lawra n'en avait aucune idée. Elle n'était même plus sûre de ce pourquoi elle avait choisi cette voie de la Chevalerie, et à cet instant précis elle doutait plus que jamais de ses convictions. À vrai dire, sa seule envie était de creuser sa propre tombe et s'y plonger à corps perdu, ne serait que pour la fraicheur de la terre sèche caressant sa peau moite. L'écuyère, raide, les yeux vides de toute émotion, fixait un point obscur dans le creux de la foule de voyeurs qui la décortiquaient de leurs yeux de fouines trop gloutonnes. Quoi qu'elle puisse prétendre, une partie d'elle s'en voulait. Et chaque mot d'Hyllïna était un nouveau poignard dans la foi qu'elle s'était forgée en Irianeth et en son avenir. Lawra n'avait pas le droit de rougir, c'était évident. Pire, elle avait l'impression qu'Hyllïna n'attendait que ça - qu'un signe de faiblesse, qu'un cillement douteux, pour la radier définitivement de l'Ordre. Quoi de plus motivant alors qu'on vous assénait votre échec devant une assemblée de chiens galeux aux prunelles avides qui se délectaient de votre souffrance tels d'affreux vautours épiant leur proie...
Elle avait subi une humiliation. Une terrible humiliation.
De la part d'Hyllïna d'abord, puis de Janita, et plus de chaque rang de ces commères dont elle entendait déjà les murmures sifflants lorsqu'elle croisait leurs faces de rapaces perfides.
Et rien que pour l'affront d'Hyllïna et ces chuchotements douteux, parfois railleurs même où elle savait son nom prononcé avec dégout, Lawra ne regrettait absolument pas d'avoir fait échouer toute cette seizième génération, d'avoir gravé un vide éternel dans la chevaleresque épopée de ce continent qu'elle maudissait à tout jamais. Ô que oui, elle maudissait cette terre caillouteuse et sans valeurs, ces dirigeants arrogants et leurs imbéciles d'apôtres qui les suivaient dans leurs idéologies macabres. Elle les haïssait tous jusqu'au dernier.
Et puis même si son visage restait de marbre, il lui semblait sentir cette haine froide et sordide remonter ses entrailles en un poison de douleur qui s'insinuait dans ses veines jusqu'à gagner chaque muscle de son corps. Elle souffrait de cette humiliation. Elle souffrait terriblement.

Cependant les minutes passaient, et toute redoublante qu'elle était, elle ne pouvait s'empêcher de garder une oreille attentive aux mots de la seconde de l'Ordre qui procédait à l'attribution. Elle aussi ne pouvait s'empêcher d'allonger les mots, de retourner le couteau dans la plaie de ces autres enfants qui redoublaient. Ce fut tout juste si Lawra entendit le nom des attribués tant la voix de Janita lui inspirait un dégout profond.
Le moment fatidique approchait, et bien sûr, elle était citée en dernier. Une manière comme une autre de lui repasser son échec sous le nez. Un juron silencieux en travers de la gorge, Lawra serrait les lèvres.
Zéphyr était son maître pour les cinq prochaines années.
Soulagement ou déception ? Elle ne saurait le dire, mais elle ne pouvait cacher qu'elle n'avait aucune envie de se retrouver avec un chevalier psychopathe et avide de torture - une lignée dont Zéphyr ne faisait à sa connaissance, pas partie. Elle avait surement besoin de calme pour se reprendre en main, et de volonté. Et puis, Zéphyr n'était-il pas le fils de la gentille et combattante Faelina, la même qui l'avait entrainée dans ses années les plus sombres ? Humm... Mauvais argument lorsque l'on voyait l'autre rejeton de la défunte Pardusse - Kaylann, celle-là même pour qui elle avait tout un culte étant jeune. Et croyez-moi, lorsque l'enfant dérangée et complètement malade qu'était Lawra vous adule à ce point, c'est que vous n'êtes pas net non plus... Oui, Zéphyr pouvait être n'importe qui. Pourtant elle se sentait presque en confiance, si tant est que les émotions positives parviennent encore à gagner son coeur.

La cérémonie passa comme elle devait passer, et bien sur elle se devait de rejoindre son maître, qui semblait la chercher du regard. Sa haine se couvrant d'un voile de curiosité à l'approche de Zéphyr, Lawra s'efforçait de garder une expression neutre tandis qu'elle fendait la foule à grand pas - un peu trop brusquement pour ne pas trahir son bouillonnement intérieur. Lorsque le demi-pardusse - qui devait bien faire deux têtes de plus qu'elle m'enfin Irianeth avait de sérieux problèmes de proportionnalité - posa sa main sur son épaule, Lawra sembla soudainement se crisper. Elle qui n'avait jamais été ni sociable ni du genre à faire des câlins aux inconnus, le contact humain restait assez ambigü pour elle, et il y avait malgré tout une pointe d'appréhension. Le fait qu'elle sache les pardusses extrêmement sensibles à ce genre de signaux émotifs ne faisait que l'enfoncer dans son malaise. Qu'allait-il lui dire ? Un baratin de début de génération, comme d'habitude ? Un reproche ?
Les paroles de Zéphyr furent encourageantes et comme décomplexées. Il lui disait de garder la tête haute ; et il parlait d'une manière presque simpliste, sans pour autant chercher à trop minimiser son échec - ce qui l'aurait mise de très mauvaise humeur pour les quatorze décénnies à venir. Et curieusement, ce fut comme si on enlevait un poids de ses épaules, comme si l'air était moins pesant, plus doux, comme si ces cinq années s'annonçaient plus claires, plus lumineuses.
Lorsque le chevalier lui confia son désir de s'éloigner de la foule bruyante, Lawra hocha silencieusement la tête, lui emboitant le pas sans hésitation. Plus tôt ils auraient quitté les lieux, mieux ce serait. Et puis, elle était assez curieuse de savoir comment fonctionnait ce fameux Zéphyr. Pour sûr, il ressemblait à Faelina, ou du moins, il avait les caractéristiques de sa race ; oreilles de félin, grande taille et... Et ça semblait à peu près tout. Finalement il avait une apparence assez humaine. Pourtant elle était certaine qu'il avait en lui de cet instinct animal si particulier et mystérieux à la fois.

Mais évidemment, les choses ne pouvaient pas se passer comme prévu, et ils durent faire face à un nouveau contre-temps alors même que l'écuyère se croyait définitivement libérée de cette masse grouillante et infame de gens dont les capes et les robes se frottaient dans un bruissement désagréable qui ajoutait au vacarme ambiant. En effet, une souffle qui n'avait rien de naturel s'était fait sentir, et en se tournant vers sa provenance, Lawra capta le cri soudain de Janita. La seconde de l'Ordre faisait face à Xerth, menaçante, enragée même et avant qu'elle n'ait le temps du moindre commentaire, elle assista au fabuleux coup de poing de la rousse qui tentait vainement de faire du mal au colosse de muscles qui se contentait d'encaisser les coups. Le vent se levait en bourrasques virulentes autour des deux protagonistes, et Janita semblait prise de démence tandis qu'elle jurait de plus belle, agitant sa main que Lawra devinait bien amochée. Une petite bastonnade ne faisait pas de mal pour commencer la génération, n'est-ce pas ? C'était assez pitoyable. Évidemment, Zéphyr alla rejoindre les lieux du conflit, et évidemment, l'écuyère était sur ses talons, et fut juste assez proche pour capter les nouveaux murmures lorsque Janita tenta un nouveau coup de pied, cette fois dans le genou de Xerkh. Quelle ironie de voir la belle seconde dans cet état ! Lawra n'ayant aucune idée des embrouilles de famille qui entouraient les maître-magiciennes du Vent, elle ne pouvait s'empêcher d'esquisser un rictus intérieur, un rictus mauvais et sournois. Aujourd'hui, voir les autres souffrir était une simple compensation de ses dix minutes d'humiliation. Il n'y avait aucune pitié. La seconde pouvait bien tuer Xerkh, ou mourir de désespoir, il semblait que Lawra garderait la même expression d'indifférence mêlée de dégout. Son oeil bleu semblait surbriller de défi.
Cependant Zéphyr ne tarda pas à s'interposer. C'était une bonne idée. À part si les deux chevaliers qu'il séparait ainsi ne décident de s'unir pour décapiter le demi-pardusse avant de reprendre. Mais c'était un scénario improbable. Même sur Irianeth.

Lawra était tout de même restée en alerte, prête à utiliser sa lévitation si tout reprenait. Pourtant, Zéphyr semblait avoir calmé le jeu. Si seulement le reste de la bande ne s'était pas ramené en plus...
Et voilà qu'alors que le chevalier - qui venait d'encaisser dans la plus grande décontraction une série de coups ponctués d'une rage prodigieuse - s'en allait avec sa fille, alors que le chef des sorciers éloignait la seconde, il fallut qu'Amélia se mette encore en scène, entrainant avec force sa soeur vers la Forteresse - toujours suivie de l'énergie du vent dont les deux chevalières étaient empreintes. La famille avait quelque chose d'idiot, et peut-être parce que Lawra n'en avait jamais vraiment eu, elle ne pouvait pas comprendre les enjeux de ces gens là. Notant Hanaë recroquevillée dans un coin, Lawra hésita quelques secondes à aller la voir, ne serait-ce que pour comprendre la situation. Mais se ravisant au dernier moment, elle se contenta de lui jeter un regard.
Et puis Lawra attendait, tel un fantôme qui faisait tâche dans cette assemblée agitée, calme, blanche, et terriblement immobile, scrutant les alentours. Zéphyr devrait bientôt se ressaisir.
Belle attribution en somme. Peut-être qu'elle était intérieurement satisfaite de ce petit interlude de chaos. C'était une vengeance pour cette journée qui pour sûr, allait marquer les esprits.
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Dim 20 Mar 2016, 19:12


Lorsqu’elle se trouva tirée en arrière, elle ne réalisa pas encore ce qu’il se passait réellement. La rage la tenait au ventre comme une sangsue tiendrait sa proie dans l’unique but de sa survie. Sa respiration était autant saccadée que ses pensées. Son esprit ne réalisa même pas qu’on l’entraînait jusqu’à l’extérieur de la réception, dans une pièce isolée. En réalité elle ne le réalisa que lorsqu’elle fut transcendée par le regard brûlant de sa sœur pesant sur elle.
La suite du discours fut plus froid qu’un bain glacé un matin d’hiver. Mais sa colère ne semblait pas redescendre pour autant. Sa rage surement. Elle n’avait plus cette soif d’en venir à bout de la première chose qui lui tombera sous la main. La sensation de cette pression magique contre la pierre du mur fut hautement désagréable. Encore plus maintenant que sa main lui envoyait des signaux de douleur tant et si bien que l’adrénaline s’abaissait.

- Justement ! Pourquoi tu ne l’es pas !? Pourquoi n’es-tu pas enragée contre lui après ce qu’il t’a fait !? Avec Hanaë en plus !

Elle cracha toute sa rage. Elle était perdue dans un surplus de sentiments tous autant incompréhensibles les uns que les autres. Etait-elle en colère pour sa sœur ? Pour sa fille ? Pour elle ?

- C’est trop pour moi.

Son regard restait froid. Elle n’en voulait pas à sa sœur. Elle ne pouvait que comprendre. Mais un point restait bien mystérieux aux yeux de la rousse… pourquoi le défendait-elle ?! Pourquoi n’était-elle pas aussi enragée qu’elle ne l’était ? Janita n’arrivait pas à gérer ses frustrations, elle était connue pour ça après tout. Mais elle devait reconnaître que sauter ainsi sur un autre Chevalier en pleine réception n’était pas ce qui avait de plus judicieux. Merde. Elle se mettait à regretter. Elle ! Janita ! Celle qui n’avait jamais cure du regard d’autrui ! Elle commençait à regretter de s’être ainsi donnée en spectacle.

- Je sais. Tu es grande. C’est ta vie. Mais tu n’en restes pas moins ma sœur. Alors oui, qu’importe s’il est le père de ton enfant, s’il fait quelque chose de mal contre toi je le rouerai encore milles fois de coups. Le fait que ce soit avec Hanaë a rendu la pilule encore plus difficile à avaler.

Elle ferma les yeux quelques instants, écumant sa rage intérieurement. Puis, elle soupira. Ce qui n’aida en rien à évacuer tous ces ressentis. Elle avait besoin de prendre l’air, de sortir d’ici. Loin de la foule. Loin des regards.

- Laisse-moi. J’ai besoin de me calmer.

Ses yeux se rouvrirent pour se planter droit dans ceux de sa sœur. Elle ne pourrait jamais réfléchir en cet état, c’était certain.

- On en reparlera.

Sentant que l’emprise magique d’Amélia s’était dissipée, elle prit les devants. Arrivant à hauteur de sa sœur, elle posa sa main sur son épaule tandis qu’elle donnait sa dernière réplique. Elle n’avait pas voulu la blesser elle, même si indirectement tout était lié. Alors, elle quitta la pièce. Bordel, sa main lui faisait atrocement mal. Quelle idée de s’être ainsi laissée aller à le frapper de sa main convalescente… Elle n’était pas prête de la réutiliser à ce rythme.
Lorsqu’elle arriva dans le couloir, elle s’enfonça au plus loin, dans une zone d’obscurité. Sans personne. Loin de cette fichue foule qui avait commencé à s’agglutinée autour d’eux, voyant la scène comme un spectacle de distraction. Elle les détestait. Tous. Pas un pour rattraper l’autre… Tous les mêmes… Des promesses lancées en l’air qu’ils ne tenaient jamais. Elle serra les dents. Merde. Merde. Merde. Elle n’arrivait pas à se calmer. Soudainement, elle repensa à Hyllïna… Elle s’était littéralement donnée en spectacle dans sa tenue officielle… Quelle aubaine. La meilleure soirée de sa vie, tiens.

- Tss…

Lourdement, elle laissa son corps s’appuyer contre le mur. La froideur de la roche lui fit un bien fou.

*[Hyllïna] Excuse-moi pour tout à l’heure. Pourrions-nous nous voir quelques instants ?*

S’il fallait bien commencer par régler les choses, autant commencer par l’officiel où elle n’aurait pas à décortiquer ses sentiments et se torturer encore plus. Elle repensa à Hanaë… Sa gorge se serra. Sous la colère, pas une seconde elle n’avait pensé à ce qu’elle pouvait actuellement ressentir… Enceinte… Certainement apeurée. Elle se souvenait bien trop de toutes ces angoisses qu’elle avait ressenti alors qu’elle attendait son… Son fils.

Ainsi, elle attendit dans le couloir que la Chef daigne bien lui accorder quelques instants.

Spoiler:
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Dim 20 Mar 2016, 20:54

Keren avait eu un des meilleurs scores à l’examen. Il méritait donc que je le prenne sous mon aile. J’avais bien hâte de voir sur quel genre d’écuyer je venais de tomber. Et j’espérais surtout qu’il est compris qu’il n’avait pas le choix de bien réussir. Je ne voulais pas d’un autre écuyer qui allait échouer lamentablement son apprentissage! J’avais bien vu que Lawra n’était pas très bien avec ce qui se passait. Est-ce que ça me faisait quelque chose? Non, pas tellement. Tant mieux si tout cela la faisait réfléchir. Pas question que je la prenne en pitié. Elle n’avait qu’à faire les efforts demandés. Lorsque fut le temps, je m’étais avancée vers Keren et je lui avais remis sa tunique d’écuyer ainsi que son épée. Mon regard durement relié au sien, je m’assurais qu’il comprenne toute suite que son rôle commençait dès maintenant. Je lui fis signe de me suivre, nous attendrons la fin de la cérémonie pour commencer à parler. Je savais mes filles en sécurité avec Kassilli et Janita. Le choix avait été facile. De cette façon, elles n’étaient pas totalement séparées.

J’étais bien heureuse de voir mes petites-filles devenir Sorcières. Voilà une chose parfaitement acceptable! Elles étaient utiles pour l’Empire et en plus, les deux semblaient heureuses dans leur vie. Luisa pétillait de joie comme à son habitude. Hanaë semblait un peu plus fatiguée ou faible qu’à son habitude. Mais, je ne m’inquiétais pas pour elle. Elle était forte et allait surement se remettre de cela bien vite. Des petits virus ça arrivait à tout le monde. Bien entendu, je n’avais pas passé assez proche d’elle pour sentir la vie en dedans d’elle. Et ainsi faire le lien avec sa fatigue. Bon, tout était terminé, c’était le temps du buffet. Mais aussi, de s’occuper de Keren qui était près de moi. Il devait surement attendre des ordres. L’envie de le laisser se demander la suite des choses sans rien dire me tentait réellement, mais quelque chose au loin m’enleva vite l’idée. Je lui fis signe de me suivre.

Cela ne faisait même pas dix minutes que la cérémonie était terminer que voilà il fallait gérer des bagarres. Quel ne fut pas la surprise, mais surtout la déception de voir ma second mêlée à cela. Encore pire! Elle en était la cause. Je sondai rapidement les personnes présentes afin de comprendre rapidement la situation. Mon regard se tourna vers Hanaë. Hum. Je comprenais maintenant son état général. Je lui envoyai un vague d’apaisement afin de calmer ces ardeurs. Une tornade au milieu du colisée n’était pas vraiment la place idéale. À ce que je voyais, Hel s’occupait de Janita. Amélia suivait Janita, Xerkh quittait l’endroit car Zéphyr venait de le calmer. Bon… tout le monde était pris en main. Je me tournai vers Keren et continua à marcher. Hanaë allait bien ce remettre de tout cela. Elle était certes démolie, mais elle était forte. Elle devra avoir une bonne discussion avec sa mère et cela très bientôt.

« Bon… Comme tu peux voir, être chevalier n’est pas tout. Un titre, il faut le mériter. Mais, on peut aussi rapidement le perdre. En tout temps, il faut rester à la hauteur de notre titre. Le différent présent, il aurait dû être traité ailleurs qu’ici. Hanaë aurait dû penser à parler seul à seul avec la personne concerné. Toutefois, ce n’est pas de sa faute la réaction de sa mère… Bref. Keren… J’espère que tu es prêt à me montrer que tu as tout ce qu’il faut pour devenir écuyer. Ce soir, tu es chanceux, je dois régler quelques petites choses. Alors tu as libre. Je veux que tu sois rentré pas trop tard, l’entrainement commence demain. Tes choses doivent être placées rapidement dans une des chambres dans ma suite. Si tu as des questions, tu les poseras demain matin. J’aurai aimé discuter plus, mais mon devoir m’appel. »

Je me dirigea vers Janita. J’avais parfaitement reçu son message.


HRP: Suite en PV ici
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Lun 21 Mar 2016, 02:05
Attributions. Cela avait sensiblement la même signification que les rituels de passage chez les Berserks à la différence que tout était plus grand, plus stricte, plus ennuyant. Vayrinn avait bien hâte de voir tout de même. Même si elle savait que la description que lui avait fait le Chevalier Berserker serait probablement partagé d’une façon ou d’une autre. Il fallait avouer qu’une pointe de curiosité se laissait tout de même sentir chez elle. C’était après tout la découverte des mœurs d’une autre espèce, d’un autre mode de vie complètement différent de tout ce qu’elle avait connu. La curiosité était une façon naturelle d’avancer dans la vie, que les causes en soient bonnes ou mauvaises. Dans tous les cas, la curiosité amenait à l’apprentissage ou sinon tout simplement à la mort. C’était ainsi.

Alors, lorsque Xerkh avait noté son intérêt, il lui proposa tout bonnement de s’occuper de Miya durant les attributions. Cela lui permettrait d’être en première ligne pour assisté à l’évènement, sans avoir à se sentir coincé dans une foule bondé d’inconnus. Ce qui aurait dans tous les cas eu trop de chance de crée une bonne bagarre. Vayrinn avait la même patience légendaire dans une foule que le Chevaliers. Elle aurait donc pu être nerveuse en vue de l’évènement, mais non. Elle était plutôt excitée à l’idée d’une sorte d’immersion à travers l’Élite guerrière d’un peuple. Si Khaos aurait sue cela, il aurait sans aucun doute refusé catégoriquement qu’elle y assiste sans lui, prétextant que tout le monde tenterait d’attenté à sa vie. Cette idée la fit sourire. Elle y serait allé tout de même, peu importe les arguments du Betta. La seule différence c’est qu’il n’était pas là pour lui faire la morale. Xerkh et lui avaient eu une longue discussion avant son départ temporaire qui se résumait en quelque ligne en : La Chamanka meurt, tu meurs.

Leur visite sur Irianeth c’était rallongé beaucoup plus que ce qu’elle aurait cru. Premièrement, parce-que l’Empereur n’avait pas été en mesure de la rencontrer dès son arrivée, ce qui n’étais pas si étonnant lorsqu’elle avait compris l’ampleur de son rôle. Elle, elle n’avait pas autant de ‘’peuple’’ auquel s’occuper, d’ailleurs, les siens, c’était les siens. Ils n’étaient pas un peuple, ils n’étaient pas des serviteurs, ils étaient tous des guerriers, ils étaient une famille. Elle aimait comparer les Ordres avec la Tribu des Berserks même s’il y avait sans doute énormément de point qui ne concordaient pas. Cela lui donnait simplement quelques repères pour mieux comprendre certains fonctionnements, rien de plus.

Ainsi donc, elle jouerait les nounous. Cela lui faisait plaisir, puisqu’elle adorait les enfants, surtout lorsque ceux-ci faisaient partie de la famille. La grande famille de la Tribus. Même si Miya ne les avaient encore jamais rencontrés et était encore moins en âge de passé le rituel de passage, Vayrinn savait qu’elle avait déjà toutes les qualités pour faire une bonne guerrière. Il fallait avouer que son géniteur était l’alpha, sans compter sa génitrice qui était la guerrière du vent. Dans tous les cas, un Berserk de plus n’était jamais de trop. Les parents de l’enfant savaient que la Chamanka veillait sur leur fille comme si c’était la sienne. Tout comme elle et les autres adultes de la Tribus veillaient aux enfants des autres Berserks comme s’ils étaient issus de leur propre chair.

Elle avait d’ailleurs noté que dans cet Empire, ce n’étais pas exactement la même chose. Beaucoup de choses étaient différentes et incompréhensibles pour elle d’ailleurs. Elle en avait encore beaucoup à apprendre, même si elle se gardait le droit de considéré cela comme étant stupide. Par exemple, les vêtements. Elle ne comprenait pas pourquoi cela avait autant d’importance dans une société pourtant si évoluer sur d’autres matières, comme les structures par exemple. Mais, par respect de cette culture, lors de cérémonies importantes pour eux, incluant surtout ceux qu’elle considérait partie intégrante de la meute, elle pouvait bien faire un effort. En fait, l’effort était surtout fait pour Amélia qui lui avait longuement expliquer l’importance des tenues. C’est pourquoi en cette journée, elle ne portait pas l’une de ses tenues habituelle et qu’elle avait concentré du temps pour ce confectionner une tenue spécifique pour l’évènement et lorsqu’elle l’avait montré à Xerkh pour avoir son avis, celui-ci lui avait demandé si elle pouvait en faire une similaire pour Miya. C’était bien entendu avec plaisir qu’elle avait accepté. Si elle pouvait ainsi partager une partie de sa culture lors d’une cérémonie, tout en sachant que cela ferait plaisir à l’enfant alors pourquoi pas?

Donc ce matin-là, elle c’était diriger vers la Forteresse déjà changé. Xerkh avait eu le paquet une semaine avant la cérémonie et l’avait gardé dans un endroit sûr, qu’il disait. Elle était tout de même loin de s’imaginer qu’il l’avait tout bonnement placer dans le haut d’une armoire. Elle croyait qu’il l’aurait plutôt enterré, ou quelque chose comme ça. Ça, c’était beaucoup plus sûre, mais bon.

Elle n’eut pas trop de mal à entrer dans la Forteresse. Bien entendu, lorsqu’elle s’approcha de la grande porte principale, des gardes lui barrèrent la route. De son regard orangé, elle les fixa tout bonnement alors qu’ils lui demandaient ce qu’elle venait faire ici et si elle était armé. Elle sourit, ce qui dévoila ses crocs en pointant la hache dans son dos. Bon, elle avait d’autres armes, mais elle n’allait tout de même pas commencer à se dévêtir, Amélia aurait été furax. À la vue de la hache, qui d’ailleurs n’étais pas camouffle du tout, l’un deux mis nerveusement la main sur le pommeau de son épée, alors que l’autre l’avait déjà fait dès qu’elle était entré dans son champs de vision. Bien. Inexpérimenté numéro 1, était plus expérimenté que numéro 2. Lorsque l’un des gardes lui demanda d’enlever son arme, alors qu’ils semblaient éventuellement vouloir procéder à une fouille, Vayrinn eu envie d’une baston. Après tout, c’était toujours amusant de cogné et se dégourdir un peu lui donnait envie. Dans tous les cas, elle n’eut heureusement pas besoin d’avoir à ce résonné, puisqu’une voix résonna d’en haut. Le duo de soldat levant la tête, Vayrinn eut droit à une magnifique démonstration du positionnement exacte de leur pomme d’Aden, ce qui était très chouette à frapper en général. Beaucoup plus que les c… Même, mais bon, la voix était celle d’un soldat. Elle n’eut pas besoin de relevé la tête pour la reconnaître. Esthios. Un ami de Xerkh. Un soldat. Espiègle comme tout. Il avait osé mettre au défi Khaos de lui faire mordre la poussière. Aussitôt fait, son garde du corps lui avait fait prendre une bouchée de terre.

Ont fini par la laissé passer. Elle ne prit pas mal le fait qu’on ne la connaissait pas. Après tout, elle n’était venue à la Forteresse qu’une seule fois. Lorsqu’elle avait rencontré l’Empereur. Pour le reste, bien que la structure fût intéressante et que la visite lui avait tout de même plus, elle trouvait l’endroit trop grand inutilement, alors qu’il était à la fois étouffant et froid. Elle préférait de loin sa hutte qui avait du mal à abrité plus de dix personnes et ça, c’était considéré chez les Berserks comme grand. C’était sans doute pour cela qu’elle s’intéressait autant aux structures tel les Forteresses et les Forts. Surtout les Forts.

Bref, elle monta les escaliers car elle savait tout de même où se trouvait Amélia et Miya. Elle n’y était jamais aller, mais elle pouvait sentir les traces plus ou moins fraiches de Xerkh. Elle n’avait qu’à les suivre. Elle avait aussi été attiré par la douce odeur de nourriture qui se laissait doucement et tendrement poussé par les quelques courants d’air à travers les couloirs, mais elle avait déjà mangé et aussi, elle avait plus important à faire. Une fois devant la porte de la chambre, elle ne cogna pas et entra. Cela ne lui était pas encore venu automatiquement. Après s’être échangé quelques mots, Amélia lui tendit Miya qui sortait du bain pour continuer à se purifié. La Chef des Berserks commença aussitôt à chatouiller la petite, pour répliquer à ses propres chatouilles en feignant de tenté de lui mordre les doigts. Comme à son habitude, la petite était débordante d’énergie, ce qui ne pouvait qu’arracher un sourire à celle-ci. Elle regrettait un peu de ne pas avoir encore d’enfant et elle comptait bien s’y remettre avec Xerkh s’il daignait bien vouloir de nouveau ce laissé aller aux plaisirs de la chair avec elle lorsqu’elle serait en meilleure position pour enfanter. Pour elle, c’était un excellent géniteur. Il n’y avait qu’à voir sa fille pour le confirmé d’avantage sans compté le fait qu’il était très dévoué à celle-ci. Son instinct paternel était très fort et c’était une excellente qualité.

Songeant à tout cela sans la moindre honte à quelques pieds d’Amélia, Vayrinn se mis, rêveuse à observer les divers choses sur les meubles, exploratrice des lieux. Elle touchait, sentait, tout ce qui lui semblait intéressant. Ignorant l’air un peu découragée de la Chevalier alors qu’elle tentait de trouver quelque chose que Miya pourrait porté assez longtemps tout en étant assez confortable pour elle. Vay avait bien envie de lui dire de ne pas se cassé la tête, que Xerkh avait déjà prévu le coup, mais elle ne voulait pas gâcher la petite surprise, ni nuire à une quelconque potentielle négociation. Heureusement, alors qu’elle était légèrement dévorée par les remords de son silence, le Berserker arriva.  Aussitôt entré, il se dirigea vers Miya en grognant, l’agrippant dans ses bras pour se mettre à la chatouiller afin de la faire crier. Un petit jeu s’en suivis pour que le duo reprenne son sérieux. Xerkh alla embrasser Amélia, pour ensuite rapporté son attention sur elle et commencer son manège.

Une fois la surprise dévoilée, Vayrinn fut tout de même heureuse de voir que la robe plaisait à Miya. C’était bien un cadeau de son père, mais elle avait tout de même travaillé sur la confection et cela lui tenait donc aussi un peu à cœur. Elle pouvait aussi très bien comprendre la petite, ce qui lui avait été facile de trouver ce qui lui plairait. Elle avait eu de la chance d’avoir tout ce qui lui fallait. Elle observa du coin de l’œil le Berserker se changer et ne dit rien quant à sa tenue. Il avait l’air… Bizarre, mais bon. Elle refoula d’ailleurs un rire lorsqu’Amélia l’eut si facilement en lui attachant les cheveux au visage. Cela lui allait tout de même bien, on pouvait mieux distinguer ses traits, son large coup, sa forte mâchoire, ses sourcils toujours sérieux et sa bouche…

Bon! C’était le signal. Alors le groupe quitta la Forteresse pour se rendre à la cérémonie. Vayrinn pouvait sentir une certaine fébrilité dans l’air. Elle comprenait que cela était un évènement positif pour l’Empire et elle eut tôt fait de s’imprégner de cette fébrilité. Lorsqu’on lui tendit Miya, Xerkh bien entendu ne pipa mot, Amélia quant à elle donna quelques directives à sa fille sous le regard amusé de la guerrière en robe.

La Cérémonie commença très peu de temps après, faisant place à la Chef des Chevaliers qui s’élança dans un long discours. Heureusement depuis son temps passé dans l’Empire et avec les diverses discutions avec Amélia surtout, elle avait rapidement appris leur langage et pouvait capter la très grande majorité des mots, même si encore certaines expressions ou phrases lui semblaient complexe. Miya dans ses bras afin de lui permettre d’avoir une bonne vue sur l’Estrade, elle fut tout de même un peu choqué de remarqué à quel point l’Élite avait cette grande différence frappante avec sa Tribus. Les Berserks se basaient toujours sur le positivisme, ne rabaissant jamais les leurs, jamais. Ici cependant, ce semblait être une chose courante. Chose qu’elle avait bien entendu rapidement remarqué à son arrivé sur Irianeth, mais qui la frappais tout de même encore et encore. Aujourd’hui, écoutant les deux supérieurs à ses amis Chevaliers ne faisaient donc pas exception à la règle. Il semblait que seulement le troisième et la quatrième, soit le Chef et la Sous-Chef des Sorciers si elle avait bien tout saisi, n’avaient pas eu de commentaire désobligeant à propos de leur inférieurs. Car oui, la hiérarchie était une partie très intégrale de leur Élite. Les Berserks aussi en avaient une, en quelque sorte, mais ils se considéraient tout de même tous égaux. Jamais elle n’aurait rabaissé un jeune Berserk qui avait échoué son rituel de passage ou qui aurait fait une erreur. La vie était un parcours d’erreur qui permettait d’apprendre et de se renforcir, entre autre. C’était tout de même ironique que ce soit les Sorciers les moins tyranniques, alors qu’elle savait très bien que Xerkh avait une dent contre eux alors qu’elle, elle trouvait leur capacités magique fascinante. Bien entendu, le Berserker n’appréciait pas vraiment ce trait chez la Chamanka, la mettant sans cesse en garde, mais bien qu’elle restait méfiante, elle ne pouvait s’y empêcher. Elle avait envie d’en avoir plein la vue et il fallait avouer qu’elle restait encore très impressionnable en ce qui concernait les pouvoirs magiques.

Puis finalement, la cérémonie prit fin. Elle comprit que Xerkh avait une Écuyère. Elle n’aimait pas vraiment cela. Cela voulait dire qu’elle le suivrait partout, ce qui l’obligerait donc à la côtoyer, à lui partager des connaissances. Sa méfiance ne durerait sans doute pas longtemps si elle voyait qu’elle avait un fond acceptable. Elle avait hâte de pouvoir en jugé par elle-même et elle savait qu’elle aurait amplement l’occasion de le faire et sans doute plutôt rapidement.

Quoi qu’il en soit, la suite se passa plutôt rapidement. Amélia vint les rejoindre alors qu’elle leur suggéra d’aller rapidement vers le buffet, là où elle pouvait déjà voir Xerkh se rendre. De la bouffe. Magnifique, elle commençait bien entendu à avoir faim et elle avait bien hâte de tout goûter. Certains mets lui étaient encore inconnu et elle adorait explorer les nouvelles saveurs. Elle avait certes déjà goûté à certaines choses abominables, mais aussi à des choses délicieuses. C’est donc en remetant Miya à sa mère, qu’elle s’y dirigea avec joie. Mais cette joie fut transformée en un regard sérieux très rapidement. Elle senti très nettement la tension monté chez Xerkh, ce qui la força à relever la tête pour le repéré. Beaucoup de gens les séparaient et, instinctivement, elle se mit à jouer du coude pour le rejoindre plus rapidement. Elle reconnut de dos une amie à lui. Hanäe. Il lui en avait quelques fois parlé et chaque fois en bien. Vayrinn ne l’avait jamais rencontré, cela n’avait simplement pas adonné et elle avait toujours eu hâte de le faire. Elle étudiait en Sorcellerie et était en cette cérémonie devenue officiellement une Sorcière de l’Empire.

Tous basculèrent. La tension monta encore plus alors qu’elle comprit que quelque chose clochais. On s’en prit même rapidement à Xerkh. C’était sa supérieur et la Chamanka ne compris réellement pas pourquoi. Tout comme Amélia, voire, mieux qu’elle étant donné ses sens aigu, elle capta quelques mots de la conversation de la Sorcière avec le Chevalier. Bien que cela était une bonne nouvelle en soit, elle ne compris pas pourquoi à cet instant même, les choses s’envenimèrent. Elle comprit à cet instant que quelqu’un lui voulait vraiment du mal. Cela n’avait rien d’un combat amical, ni d’une bagarre. Alors qu’Amélia lui tendit de nouveau Miya, Vayrinn avait déjà sa hache à la main, prête à mettre en pièce l’impudente qui s’en prenait à son promi. En fait, elle vit un peu rouge, mais la Chevalier lui indiqua d’un mot qu’elle ne devait rien faire. Elle jeta un regard presque noir à celle-ci. Rien faire? Mais pourquoi?! Et pourquoi Xerkh ne faisait rien? Il se fit frapper un coup et Fidel à lui-même, préféra retirer la Sorcière de la trajectoire afin de presque mieux le recevoir. C’était à ne rien y comprendre. À la réaction de celle qui le frappa, Vayrinn fut tout à fait satisfaite. Bien bon pour elle. Mais cela ne lui suffisait pas. Elle voulait voir le Berserker la décapité sur place, mais rien. Elle revint à la charge et il ne fit rien. Rien du tout. Cela la dégoûta. Littéralement. Il n’avait pas à se soumettre ainsi. Elle n’était rien, strictement rien. Elle n’avait aucun contrôle sur elle, c’était répugnant à voir. Serrant le pommeau de sa hache alors qu’elle capta quelques images venant du Berserker, s’en était trop pour elle. Si personne ne faisait rien, elle, elle interviendrait, mais trop tard.

Tout ce stoppa. Amélia agrippa l’impudente, mais brisa ses espoirs alors qu’elle ne lui arracha pas la vie sur le champ. Elle remarqua d'ailleurs que leurs essence semblaient venir d'une même base. Des soeurs? Des guerrières du vents? Oui, le vent, il c'étais levé tout à l'heure. Puis, un autre Chevalier s’interposa à son tour. Le positionnement de celui-ci lui indiqua qu’il prenait la défense de Xerkh, tout en protégeant Janita. C’était à ne rien y comprendre. Mais quelque chose lui sonna des cloche. Celui-là, c'étais sans aucun doute Zéphyr, il sentait... Bon. C'étais lui le félin, l'ami de Xerkh. Vayrinn serra sa hache tout en observant la scène alors que Miya, qui avait tout vue, en profita pour se défaire de son emprise et se ruer vers son père. Pouvait-elle vraiment l’en empêcher? Non. Elle s’avança donc en leur direction pour les rejoindre, mais le Berserker avait déjà tourné les talons. La laissant donc seule parmi une foule d’étranger inconnus et visiblement instable et sans aucun équilibre.

**[Xerkh] Ej sneiv et erdniojer sulp drat , ej siav rella riov not eima** ( Je viens te rejoindre plus tard , je vais aller voir ton amie.)

Puis, voyant celle-ci se défiler plus loin, Vayrinn la suivie telle un prédateur sur les traces d’une proie, non sans passé à côté du buffet pour prendre un morceau de viande et une bouteille au passage. Ignorant bien entendu les regards interrogateurs, ou peu importe le genre sur son passage. Quand à celui d’Hanäe, les regards qu’on posait sur elle ainsi que les murmures sur son passage lui donnaient envie de défoncer des crânes. C’était tout de même étrange. Oh, qu’elle pouvait comprendre Xerkh. Vayrinn comprenait mieux l’ampleur de ce que lui avait encore une fois raconté le Berserker sur cette société. Elle comprenait pourquoi il la détestait autant par moment. Ce devait être ce genre de moment d’ailleurs qui faisait en sorte qu’il la détestait. Visiblement, même pour l’Élite dans laquelle il appartenait, il restait à part sur beaucoup de chose. Sa différence le divisait incontestablement et c’était tant mieux ainsi. Oui, tant mieux, car il était vrai. Il était bien plus rattaché aux sources que tous ces… Batards.

Avisant Hanäe assise contre un mur du Colisée, en retrait de la foule et prêt d’un couloir, légèrement plus à l’ombre, Vayrinn chassa son air sévère et sans doute légèrement teinté de haine pour un sourire plus chaleureux. La pauvre, elle semblait perdue et complètement à bout. Même si elle ne comprenait pas vraiment la raison de la crise, elle pouvait bien voir qu’Hanäe avait été affecté par tout ceci et c’était compensable, avec les regards qu’ils avaient eu, elle, elle aurait tué. Sans demandé l’avis de la concerné, elle s’assit tout bonnement à côté d’elle, ne semblant même pas réellement affecté par la situation qui semblait faire tant d’émois.

-Toujours aussi mouvementé vos cérémonie de passages?

Dit-elle en déposant la bouteille qu’elle avait chipée contre l’une de ses cuisses, pour retirer ensuite la hache de son dos afin de mieux pouvoir s’adosser au mur. Chose faite, elle tendit aussitôt son morceau généreux de viande à la Sorcière.

-Tu as faim? Tu dois avoir faim si tu es enceinte, non? Surtout si tu portes la progéniture de Xerkh. Il faut que tu te nourrisses plus, tu es très morte.

Dit-elle en fronçant les sourcils, se rapprochant un peu plus d’Hanäe en gesticulant, passant sa main sur son visage délicatement.

-Emêlb… Umm.. Blême. Pas morte.

Se rattrapa-t-elle. Le mot lui semblait mieux choisi, mais elle restait un peu incertaine tout de même. Blême lui semblait mieux que morte pour décrire sa couleur, quoi que. Quand aux fait de plongé directement dans le sujet, c’était le but, non? Clairement qu’elle avait au moins besoin d’une personne qui ne pèterais pas les plombs, qui était même heureuse pour elle. Ce n’était pas Tabou, non? Et même si ce l’étais le mot Tabou n’existait pas dans son vocabulaire. Vayrinn observa la jeune femme, toujours le bras tendu vers elle avec le morceau de viande et il fallait avouer qu’elle était plutôt mignonne. Elle semblait pourtant faible physiquement. Pas vraiment de muscles, plutôt frêle. Il avait quoi Xerkh à choisir des femmes qui risquaient de mourir en enfantant ou juste… Voyez. Elle haussa les épaules pour elle-même, puis continua.

-Je suis Vayrinn. Xerkh ma souvent parler de toi.

Et elle s’imaginait bien que ne serait-ce son nom lui dirait quelque chose. Hanäe refusa la viande, ainsi donc, Vayrinn elle, ne se fit pas prier pour prendre une bouchée pour fouiller de son autre main directement dans son corset, plongeant celle-ci entre ses seins pour en sortir une fiole qu’elle débouchonna en un mouvement de son pouce pour en prendre deux ou trois bonne gorgée et la tendre à Hanäe.

-Tiens, bois ça, ça va te détendre un peu et enlever ton...

Elle cessa, cherchant un peu ses mots.

-Ton Nausée?

Oui c’était comme ça qu’ils disaient ça il lui semblait bien. Amélia l’avait si souvent répété durant les premiers mois de grossesses. Elle baissa le regard vers le ventre de la jeune femme. On n’y remarquait rien, mais cela ne saurait tarder. À voir son air, elle ne savait visiblement pas trop à quoi s’attendre et comprenant un peu son état d’esprit général, la Chamanka jugea bon de ne pas lui énuméré tous les inconvénients que cela pouvait apporter d’être enceinte du Berserker. Elle se contenta plutôt de sourire et d’ouvrir la bouteille qu’elle avait chipée plus tôt pour en boire comme si c’était de l’eau, laissant la fiole à Hanäe, elle en avait bien plus besoin qu’elle.

-En tout cas, tu as choisi un excellent géniteur.

Conclu-t-elle simplement. Après tout elle le pensait, elle ne voyait pas vraiment pourquoi elle ne le dirait pas. Tout ce que cela pouvait faire, c’était au moins rassuré un peu celle-ci. Après le choc passé, elle l’inviterait à aller festoyé tout ceci dans la forêt avec Xerkh autour d’un bon feu et d’un peu de musique. Ce serait bien mieux que cette ambiance morne avec une musique subtile et délicate. En plus, elle n’aurait jamais assez d’alcool. C’était une cérémonie non? Ils devaient fêter ça. Tout en songeant à cela, elle repéra du regard l’Écuyère de Xerkh, alors, sous son regard ardent, attendant les réponses d’Hanäe, elle analysait celle-ci.
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Lun 21 Mar 2016, 15:30

Mon regard toujours porté au loin, je ne cherchais pas personne en particulier. Toutes les personnes que j’aurai aimé voir n’étaient plus là. J’étais encore un peu stressée face à tout cela. Personne n’avait encore pris réellement le temps de bien m’expliquer en quoi consistait le tout. Bon, Luisa m’avait déballé un paquet d’information sans détailler plus que cela. Elle était habituée Luisa. Son ancien maître avait porté un enfant durant leur temps ensemble. Je crois que c’était même Luisa qui avait mis au monde l’enfant et était maintenant la marraine. Je lui en voulais d’avoir cette facilité à ce niveau. Moi, tout était nouveau. Beaucoup trop nouveau. Jamais je n’aurais pensé que j’aurai un enfant. Enfin, si, mais pas là. De penser que j’allais porter neuf mois un bébé dans mon ventre, c’est  long en plus neuf mois…, du moins c’est ce que Luisa m’avait dit, mais j’allais apprendre que c’était un peu plus court, heureusement, à cause de la race de Xerkh. Ce qui me stressait le plus dans cette histoire, autre le fait que je savais que ça pouvait être différent des autres grossesse, c’était de ne pas savoir le sexe avant la naissance. Je savais bien qu’on ne choisissait pas le sexe de notre enfant. Que c’était une sorte de Hasard. Mais, de ne pas savoir d’avance, de ne pas pouvoir me préparer d’avance. C’était affreux juste à y penser.

Bref, tout cela pour dire que j’essayais de me calmer tranquillement dans mon coin, quand je vis arriver Vayrinn. Je la connaissais de nom. Je savais qui elle était, je savais aussi d’où elle venait. En gros, je la connaissais en quelque sorte, mais nous n’avions jamais eu la chance de nous parler. De créer des liens comme j’aurais aimé. Savoir qu’elle venait des territoires inconnus m’avait toute suite intéressée. Elle pouvait en parler encore plus que Xerkh car elle était née et avait vécu là-bas. À peine arrivée, elle s’assit près de moi. Je portai mon regard sur elle. Je la détaillai sans méchanceté. Elle demanda si nos cérémonies étaient toujours ainsi. Aussi mouvementé. Je hocha négativement la tête doucement. Non… Jamais. Ou presque.

« Habituellement, les gens mangent, boivent, certain danse. La plus part quitte le colisée pour commencer les entrainements ou encore aller placer leur chose dans leur nouvelle chambre. Il a rare des événements ainsi… J’ai causé cela sans trop savoir comment. J’espère qu’Hyllina ne sera pas fâchée contre moi. Ma mère… Elle était très en colère contre Xerkh. Elle a été le centre d’attention pour une mauvaise raison. Ce n’était pas bien du tout. »

J’avais parlé d’une voix calme. Douce. Aucune colère. Aucune… tristesse? Non, le plus gros choc était passé. Je me sentais simplement épuisée. Je posai mon regard sur le morceau de viande. Je secouai la tête négativement. Non. Je n’avais aucunement faim. Peut-être plus tard. Pour l’instant, l’idée de manger, n’aidait pas sur les nausées. Il fallait que je mange plus… Oh. Je n’étais pas porter à manger beaucoup habituellement. Mais s’il le fallait, je ferai un effort. Bien entendu, je ne me doutais pas que la faim allait arriver par elle-même. Morte? Je fus surprise. Je n’eu pas le temps de demander de quoi elle parlait, quand je la fis approcher ces mains de mon visage. Je retiens ma respiration et mes yeux montraient mon mécontentement face à ce geste, mais je tenta de rien faire tout de même. Je compris vite que ce n’était pas de sa faute. Elle tentait de se faire comprendre. Je hocha la tête.  

« Je ne me sens pas très bien en effet… »

Blême était mieux comme mot. Elle se présenta officiellement. Je lui souris un faux petit sourire.

« Xerkh m’a aussi souvent parlé de toi. Et d’où tu viens aussi. »

Je trouvais amusant de la voir dévorer la viande. Cela me faisait justement penser à Xerkh et sa façon de manger. Toujours en train d’avoir un morceau de viande à la main. Souvent crue. Je pris doucement la fiole qu’elle m’offrait sans trop savoir ce que c’était. Je regardai dedans curieuse. Pour mes nausées. Oh! Si ça pouvait aider! Ça serait super. Je pris donc une gorgée timidement. Pour goûter. Ce n’était pas mauvais. Je pris d’autres gorgées dans l’espoir de voir les effets arriver rapidement. Je suivis son regard vers mon ventre. Je le regardai aussi et posa une main protectrice dessus. C’était plus de façon instinctive qu’autre chose.

« On dit que le ventre grossit vite et de beaucoup… »

Je ne cherchais pas une confirmation… enfin, je ne sais pas ce que je cherchais à dire en disant ces mots. Me faire rassurée? Me faire confirmer la chose? Aucune idée. Je me raidie un peu lorsque je l’entendis me dire que j’avais choisis un bon géniteur! Voilà enfin quelqu’un qui pensait comme moi. Le soulagement!

« Je pense aussi! Mais, je ne sais pas pourquoi, ça ne semble pas être l’avis de tout le monde. Pourtant, Xerkh est fort. Et regarde Miya… Ça prouve qu’il est un bon choix. Je suis heureuse de voir que je ne suis pas la seule à le penser. Je commencerais… » à douter? Non, mais à avoir peur… « Me demander si c’était bien ou non. »

Bon, il avait d’autre chose en jeu c’est sûr. Comme la réaction d’Amélia… C’était elle d’un certaine façon la compagne de Xerkh. Ils n’étaient pas un couple officiel, je pense, mais c’était elle la première qui lui avait donné un enfant donc, elle avait priorité? Je ne savais pas ben ben comment ça fonctionnait…
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Lun 21 Mar 2016, 16:37
Était-elle enragée? Était-elle frustrée? Colérique? Que ressentait-elle au juste a propos de toute cette situation? A vrai dire, elle même ne savait pas quoi pensée de tout cela. Les détails étaient arrivés trop vite, les surplus d'émotion tout de suite. A la différence de sa soeur par contre, Lou avait fait un très bon travail pour lui inculquer le self controle. Alors elle n'avait eu d'autre choix dans toute cette situation que d'agir de la façon qui lui semblait le plus logique, le plus rationnel et qui allait réduire au mieux l'impacte que toute cette terrible situation avait engendré. Mais ce qu'elle en ressentait personellement? Elle n'en avait vraiment aucune idée. Lorsque sa soeur lui demanda a elle, pourquoi elle n'était pas enragé, pourquoi elle n'était pas capable d'être encolère contre lui, alors seulement la elle se posa la question. Mais elle ne savait pas quoi répondre encore. Ces questionnements forcèrent la jeune femme a relâcher un peu son étreinte. Janita continua alors en lui disant qu'elle avait réagis pour elle, pour la protéger et bien sur, que ce que Xerkh avait fait avec Hanaë avait été simplement la coupe qui avait fait déborder le vase. Amélia ne pouvait pas dire qu'elle ne se sentait pas touchée par cette attention. Néanmoins, la différence entre les deux femmes se faisait ressentir a ce moment la. Si Janita ce laissait perturbé par des détails aussi important, pour la plus jeune des soeurs du vent, la situation était vu d'un oeil beaucoup moins dramatique.

''Parce que en tout premier lieu, je connais assez Xerkh pour savoir qu'il n'y a aucune malice dans ses actions. J'AI grandement confiance en lui Janita, ce que tu ne sembla pas être capable de donner peu importe quel homme. Je sais qu'il n'a jamais souhaité faire de mal par ses actions. Ce qui a poussé dans cette situation. Je n'en sais rien. Mais ce n'est certainement pas en démontrant une colère mal placé que je vais réussir a bien comprendre et accepté la situation. De plus, Xerkh n'est pas aussi humain que bien des gens le croient ou espère qu'il soit. Il est différent... son monde et son mode de vie sont différent. Pour avoir vécu un moment avec les berserks, je peut te dire que cette façon de vivre est entièrement naturel et normal pour eu. C'est... Cette société...''Fini-t'elle par dire avec un certain dégoût dans son ton de voie. Commençait-elle elle même a voir que certaines chose dans leur univers ne tournait pas rond? N'était pas très sain?''... Qui a une façon de voir les choses tordue et anormal...''

Amélia se surprenait elle même de pensée quelque chose de même. Elle qui n'avait jamais eu de mal a s'adapté. Elle qui comprenait en général les sociétés plutôt bien. Elle commençait a avoir de la misère a accepté la propre société dans lequel elle vivait? L'idée même d'y penser lui faisait peur. Après un moment, la sous cheffe de l'ordre lui demanda alors de la relâcher. En fait, c'était plutôt une demande pour la laisser tranquille. La demi-déesse junior la laissa tranquillement faire, calmant ses propres ardeurs tout en ce questionnant finalement sur ses propres pensées. Janita tant qu'a elle semblait s'être asser calmer pour ne pas recommencer un carnage inutile, même si elle semblait encore être perturbé par les événements. Elle lui annonça alors qu'elles en reparleraient. En guise de réponse la chevalier au cheveux blanc déposa sa mains sur celle que sa soeur avait posé sur son épaule tout en lui renvoyant un sourire réconfortant.

''Ne t'en fait pas Janita, j'aime ma famille, tous autant que vous êtes, et je ferrais tou t aussi pour vous protégez. De ce fait... compte toi chanceuse que Xerkh ait une excellente opinion de toi. Ce qui est arrivé a Flynn aurait pu t'arriver a toi aussi, voir pire.''

La cadette du vent avait dit cela parce qu'elle s'inquiétait aussi pour sa soeur. Qu'aurait-il arrivé si Xerkh n'avait pu se contrôler a ce moment la? Elle préférait ne pas y pensée non plus. Après tout, elle avait vu les berserks dans leur état naturel. Elle avait une bonne idée de ce que le commun de la société d'Irianeth ne savait pas a leur sujet et encore, elle même n'était pas certaine de leur limite. Et elle savait aussi que Xerkh faisait d'énorme éffort pour bien se comporté et être un chevalier modèle. Ce qu'il venait de vivre la n'était qu'une injustice selon elle. Enfin bref... il y avait aussi une autre personne a pensée dans tout ceci. Hanaë, sa nièce... Elle était celle qui avait tout déclanché, celle qui était la cause de toute cette émoi. La demi midjin la connaissait assez pour savoir qu'elle n'aurait jamais voulu avoir causé cette scène. Et comment se sentait-elle maintenant dans tout ça?

De toute façon, Amélia voulait mettre les choses au claire avec elle aussi. Après tout, en quelque sorte, elle lui avait arraché une partie de la présence de Xerkh et pour cela, elle ne se cachait pas qu'elle lui en voulait un peu. De plus, si elle souhaitait mettre son enfant a terme, cela compliquerais de loin la situation. Autant pour les deux femmes, mais surtout pour Xerkh. La tante de la pauvre enfant se dirigea donc une fois de plus dans la foule de gens qui étaient retourné a leur discussion quelconques. Cela ne fut pas surprenant de voir le silence s'installé a son arrivé. Bien entendu, tout le monde souhaitait en savoir plus a ce sujet. C'était bien entendu le sujet de discussion préférer des nobles de l'heure. La sous cheffe ayant pêté les plombs a l'attribution, le chevalier sauvage infidèle qui s'accouplait avec la famille de la sous cheffe. Bien entendu, Amélia était aussi victime de ses râgots. Si elle ne s'en faisait pas vraiment au sujet des mauvaises langues, elle savait bien sur que le sujet de discussion allait bientôt venir a leur oreilles par les curieux et téméraire qui cherchait a découvrir le fond de l'histoire. C'était... dégoutant... Mais d'un autre côté, elle pouvait bien les comprendres. Toute détail qui sortait de l'ordinaire était un sujet de conversation intéressante. La chevalier au cheveux blanc était bien placé pour savoir se genre de détail puisqu'elle s'y intéressait jusqu'a un certain point. Après tout, toute les histoires avaient un fond de vérité en quelque part. Il suffisait de savoir ou chercher pour le savoir.

Elle entra donc la tête haute dans la salle, semblant nullement perturbé par la situation. Ceux qui osait l'approché était poliement repousser par la seul et unique remarque qu'elle même cherchait question a toute cette situation. Elle était présentement en train de faire son travail et verrait a ce que pareil indiscipline ne surviendrait plus. Bref, les paroles naturellement apprises par coeur afin de calmer une foule curieuse et en délire. Ses sens magiques la guidèrent jusqu'a Hanaë qui était accompagné de Vayrinn. Ah... Au moins il y avait eu quelqu'un d'assez intelligent pour ne pas laisser la pauvre enfant seul. Vayrinn de surcroit, avait une vision très similaire des choses a Xerkh et la midjin ne doutait pas qu'elle aurait les bons mots pour la soulagé... Ou peut-être la traumatisé encore plus? Après tout, la grossesse que la chevalier avait eu avec le berserker n'avait pas été de tout repos, douloureux a un point qu'elle avait rarement ressentie même. Elle était tout de même la première hybride berserks a avoir vu le jour depuis des décénnies. Et maintenant elle comprenait un peu plus pourquoi Xerkh avait craint durant sa grossesse.


''Hey...Icrem d'riova unetous am ecein Vayrinn.''(''Merci d'avoir soutenu ma nièce Vayrinn'')

Puis elle pris place de l'autre côté d'Hanaë, son regard porté au loin. Elle semblait autant pensive qu'exténué par toute cette situation. Pendant un moment, la petite midjin chercha ses mots. En fait, elle ne savait pas quoi dire en ce moment. La nouvelle avait été perturbante, la réaction de sa soeur, encore pire. Xerkh qui s'était sauvé avec Miya pour s'en doute calmer ses instincts aussi. Et maintenant les deux mère ayant un enfant du même père se retrouvait la, ensemble. Les personnes qui se tenaient au loin semblait vouloir écouter leur conversation, tout en espérant être asser loin pour ne pas paraître trop curieux. Vraiment... n'importe quel idiot d'espion verrait mille-et-une fautes dans leur approche. Mais après tout, cela ne la surprenait pas vraiment.

''C'est... toute une surprise que tu nous a fait aujourd'hui Hana...''

Ouais... toute une surprise. Et vraiment pas la meilleur chose qu'elle pouvait lui dire pour l'aider non plus.

''Je vais te dire sincèrement.... je ne sait pas quoi penser de tout ça. Encore moins comment je me sens a ce sujet. Une chose est sur... La première chose a faire serait d'en discuter calmement... Loin de toute cette commotion. Alors... Que dirait-tu d'aller rejoindre Xerkh dans la forêt pour que nous puissions en discuter tous de façon plus calme et surtout... sans oreille indiscrète? Nieb rus, ut tse étivni iot issua Vayrinn. '' (Bien sur, tu est invité toi aussi Vayrinn.

Oui, c'était probablement ça le mieu a faire pour l'instant. Sortir loin de la civilisation pour parlé de truc personnel entre famille. Bien sur, elle n'allait pas demander a Janita de venir non plus. Dans l'état instable qu'elle était présentement, c'était des idées pour qu'elle cause encore une autre scène. Au moins si c'était le cas, ce ne serait pas devant la foule non plus.
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Mar 22 Mar 2016, 00:58
La suite de la Cérémonie se passa plutôt bien. Hel écoutait avec attention les paroles de sa Sous-Chef. Il était fier de voir deux nouvelles apprenties gonflé le rang des Sorciers. Il avait eu de bons commentaires sur elles et il était plus qu’évident qu’il les surveillerait de près pour les prochaines années. Ce n’étais pas parce-qu’elles devenaient Sorcières Impériales qu’elles pouvaient se la couler douce. Ils avaient encore énormément de travail à faire chez les Sorciers. Beaucoup de changements étaient en vue, beaucoup de travail aussi. Les cours commenceraient bientôt et il restait encore certaines classes à organisé.

Quoi qu’il en soit, une fois la réception annoncer, ce qui concluait la Cérémonie, Hel observa tout le monde s’éparpiller. Certains parlaient avec leurs nouveaux écuyers ou apprentis, d’autres se félicitaient, etc. Les choses habituelles qui se produisaient lors d’Attributions. D’où il était, il avait un magnifique plan de vue sur presque toute la place, jusqu’à l’entrée du Colisée. Il repéra Hyllïna et se souvint qu’il avait quelques détails à lui communiquer, si elle le voulait bien malgré les festivités. Ensuite, il retournerait sans doute dans ses appartements afin de mettre de l’ordre dans ses notes en sirotant une bouteille de vin. Il serait bien resté, mais à quoi bon? Il n’avait jamais vraiment apprécié la présence des autres, c’était encore un peu quelque chose de nouveau pour lui. Au moins, ils se connaissaient tous de vue, mais, il ne se voyait tout simplement pas fêter. Fêter qui se résumait aux ragots, à juger un et l’autre. Si la Cérémonie serait plus intime, peut-être que le Chef des Sorciers aurait été plus enclin. Peut-être. Mais avec la populace qui quittais encore doucement les estrades pour la majorité alors que d’autres festoyait à leur façon, les Nobles qui tentaient sans doute d’avoir des connections de part et d’autre, c’était boff.

Puis, une énergie magique attira son attention sur sa gauche. Tournant la tête, il comprit vite que cette magie appartenait à la Sous-Chef des Chevaliers. Lorsqu’elle cria, il fronça automatiquement les sourcils alors qu’il la vis foncer droit sur un Chevalier. C’était plutôt le genre de chose qu’il ne s’attendait pas à voir lors d’une réception d’après cérémonie et surtout pas de voir Janita ainsi. Visiblement, Xerkh, qui n’étais pas très dur à oublier vue sa carrure et ses airs un peu brute, avait fait quelque chose de très, très mal et cela semblait être relié à la fille de celle-ci, fille qui d’ailleurs semblait très perturbée pas la situation. Naturellement, comme la majorité des gens, sont attention était porté sur cette crise qui se transforma en bagarre. M’enfin, c’était plus une sorte de tabassage puisque à sa grande surprise, l’autre Chevalier ne fit strictement rien. Ne serais-que de tenté de repoussé Janita alors qu’il avait une réputation de sauvage à surveillé.

Il était déçu et un peu surpris. Peu importe la situation qui avait fait en sorte qu’elle se donne ainsi en spectacle, cela n’aurait pas eu lieu d’être. Pas ici. Pas en publique. Cela entachait l’Ordre de la Chevalerie et pire encore, cela entachais sa crédibilité, à elle, en tant que Sous-Chef. Il savait la Chevalière plutôt explosive. Du moins, à ce qu’il en avait entendu parler… Ou bien en ce qu’il avait par hasard *Tousse* Lus dans quelques rapports la concernant. Il devait agir. Cela n’avait rien à voir avec le colosse qu’elle frappait, même s’il semblait de plus en plus sur le point de se retourner contre elle, c’était uniquement pour qu’elle cesse de se donner en spectacle ainsi. Tous le monde les regardaient. Sa fille semblait très mal et c’était un peu comprenable, sans compté le Chevalier qui était sur le point de bouger. Il pouvait sentir la tension monter. Bien qu’il n’était pas des plus à l’aise avec les relations sociaux-humaines, il se dit qu’il était temps de mettre fin à tout ceci, ne serait-ce que pour sauver l’intégrité de l’Ordre, même si ce n’étais pas le sien.

Doucement, il concentra son énergie sur Janita. Jonglant entre lévitation et son pouvoir d’apesanteur, elle eut à peine le temps de soulevé de terre qu’une Chevalier à la chevelure aussi immaculé que la sienne l’agrippa pour l’entrainer plus loin. Il la reconnu bien entendu. Amélia. Sœur de Janita, concubine de Xerkh. Bien. Ou pas. Quoi qu’il en soit, voyant la furie se faire escorté loin des regards, il relâcha l’emprise qu’il commençait sur elle pour observer le duo disparaître de la vue de tous. Ensuite, ce fut le Chevalier, puis, il perdu de vue la jeune Sorcière. Devait-il la retrouver? Il se dit que ce ne serait pas une mauvaise idée. Quitte au moins à la félicité… Pour son nouveau rang. Parce-qu’il fallait avouer que les causes de cette crise lui échappaient tout de même. Il avait compris les grandes lignes, comme tout le monde dans le Colisée sans doute, mais bon. C’était le genre de chose qui lui échappais, surtout lorsqu’il s’agissait de femme en furie.

Le regard sérieux, il passa prêt de la table du bar et avisa une bouteille qui lui fit de l’œil. Devait-il osé? Pourquoi pas. Il s’y approcha pour vérifier l’âge de celle-ci. Même s’il comptait quitter, aussi bien en profiter un peux. Il fit un clin d’œil a la servante et pris la bouteille pour se diriger vers la sortie. Il aurait pu y aller en vol, mais il voulait s’assuré que tout était sous contrôle et qu’il n’y aurait pas d’autre incident. Sur son chemin, il entrevue Hyllïna qui revenait d’où avait été amené Janita. Tant pis pour la conversation qu’il voulait avoir avec elle, elle avait sans doute déjà amplement à faire et elle ne devait probablement pas être d’humeur après avoir probablement fait quelques remontrances à sa seconde. Si jamais Thäis lui ferait un coup pareil… Enfin non. Les Sorciers avaient plus de retenue que cela, même si sa seconde aussi était réputé pour être explosive parfois. Quoi qu’elle savait bien se tenir tout de même. Il commençait à se dire que ce genre de qualité était principalement féminine. Il ne se souvenait pas avoir vue des hommes agir de la sorte, si ce n’est que des bagarres sans paroles.

Alors qu’il allait voir Hanäe, il avisa la jeune femme à ses côtés. Étrange. Elle ne semblait pas d’ici. Du moins, elle n’avait rien des airs des gens d’ici. Cela l’intrigua un peu et il fit quelque pas en leur direction. Tiens, cela lui permettrais de se présenté et d’en savoir plus par la même occasion. Malheureusement, quelqu’un se plaça devant lui. Lorsqu’il le vis, il se retint de rouler les yeux. C’était Althair. Un Sorcier plus âgé que lui qui avait toujours son mot à dire, toujours quelque chose pour se plaindre et sans compté qu’il contestait continuellement son autorité. S’il continuait ainsi, Hel songerait à commencer à lui faire la vie dure. Et, sur cette magnifique pensée, il écouta d’une oreille distraite le Sorcier. Ses appartements étaient trop bruyants depuis qu’il y avait déménagé après les rénovations de la Forteresse. Ils étaient aussi plus petit et n’avait pas la même vue ce qui lui déplaisait. Le Chef des Sorciers se contentais d’hocher la tête alors que visiblement ce que racontais l’autre l’ennuyait. Réalisant donc que Hel s’en fichais royalement et que rien n’y changerait, Althair poussa un soupir irrité et s’éloigna. Voilà. S’il n’était pas satisfait, il n’avait qu’à aller vivre ailleurs. Irianeth était assez vaste pour cela. Rien ne l’obligeait à vivre dans la Forteresse sans rien payer en retour, d’ailleurs.

Lorsqu’il rapporta son attention vers la position d’Hanäe, il remarqua qu’elle n’y était plus et que Amélia était seule avec l’étrangère. Il capta aussi l’énergie de Janita plus loin avec celle d’Hanäe. Bon, tant pis. Il n’irait pas lui parler. Il aurait de toute façon l’occasion de le faire une autre fois. Il passa donc devant la Chevalière et l’étrangère aux cheveux ébène et blanc, puis s’y arrêta en avisant sa hache. Pourquoi quelqu’un était-il armé lors de la cérémonie? Elle n’était ni un garde, ni soldat, ni Chevalier et encore moins Sorcière. Le port de son arme était interdit. Cela lui donna donc une raison de l’interpeller. Il fit donc quelques pas et se positionna devant les deux femmes. Il regarda Amélia en premier.

-Chevalier Amélia.

Dit-il en guise de salutation, puis, il glissa son regard ébène sur l’étrangère, attendant donc, que, machinalement, celle-çi se présente, ce qu’elle ne fit pas. Au contraire, elle se mit tout simplement à le fixer sans un mot. Ce fut Amélia qui la présenta, pour ensuite le présenté lui à celle-çi. Hel trouva cela étrange. Ne savait-elle pas parler? Bon, il avisa l’arme, puis releva un instant son regard vers Amélia. Elle méritait tout de même une sorte de remerciement pour sa rapidité d’éxécution.

-Vous avez su agir rapidement Chevalier. Espérons que ces gens oublierons vite cet… Incident.

Fit-il sans réellement pouvoir s’empêcher de faire un regard général des lieux. Il n’avait pas à préciser qu’il ne croyait pas vraiment en ses paroles, mais au moins, cela avait été stoppé avant que les choses ne s’envenime et ça, il en était reconnaissant, même s’il ne s’agissait pas directement de son Ordre, l’une de ses nouvelles recrues en avait été mêlé. Il baissa son regard obscur sur la hache pour s’adressé à Vayrinn, toujours fidel à lui-même, il respectait à la lettre les règlements, mais aujourd’hui étant une journée de festivités et voyant bien qu’elle ne comportait pas un danger direct pour quiconque, puisqu’elle semblait bien connaître la Chevalier, il laissa couler. Il ce promis cependant que l’année prochaine, des instructions plus sévères seront donné aux gardes de l’entré. Comment avaient-ils pu laisser entrer une arme aussi grande sans la voir? Depuis l’attaque du prince héritier, il y a plusieurs années, il aurait cru que la sécurité lors d’évènement ne saurait pas aussi facilement laisser aller.

-Avec l’évènement de tout à l’heure, les gardes risquent d’être nerveux. Vous feriez mieux de la dissimulé. Vous n’êtes pas autorisé à être armé. C’était pourtant précisé. Je vous dis cela simplement pour vous éviter des ennuis éventuels.

Fit-il. Il attendit donc une réponse. Ensuite, il comptait bien investiguer sur ses origines, car il ne lui semblait pas qu’elle venait d’ici. Que ce soit son apparence générale, ni l’énergie qu’elle dégageait. Était-il méfiant? Pas nécessairement, simplement curieux. Après s’être assuré que l’étrangère avait compris l’avertissement, Hel salua les deux femmes pour quitter les lieux de la cérémonie, marchant dans le couloir du Colisée, pour compter prendre son envol à l’autre extrémité, bouteille toujours à la main.


[Hel quittera officiellement la Cérémonie après le post de Jani <3]
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Mar 22 Mar 2016, 08:16

« C’est l’attribution aujourd’hui, » annonça Ombre, le serviteur d’Irianeth tandis qu’il ouvrait en grand les rideaux de la chambre d’Imaé.

Celle-ci grogna, montrant son mécontentement, alors qu’elle enfouissait son visage dans le coussin. Imaé était d’ordinaire très matinale, pouvant même ne pas dormir pendant plusieurs jours sans problème. Cependant, c’est souvent lors d’évènements particuliers telle que l’attribution d’Irianeth qu’une flemme phénoménale l’assaillait. Elle était non seulement enroulée dans sa couette telle une marmotte, mais en plus elle était d’une humeur massacrante.

« Je suis désolé mais... » commença-t-il en s’approchant de la masse sans forme du lit. « Vous allez être en retard ! » finit-il en tyrant promptement la couette, découvrant une Imaé quasi nue.

Ce détail ne sembla pas les perturber outre mesure, que ce soit Ombre ou Imaé. Celle-ci ne fit que se rouler en boule pour économiser le plus de chaleur alors qu’Ombre soupirait face à l’attitude puérile de la Chevalière. Elle ne semblait pas si terrible comme ça, comme si elle n’était en réalité qu’une petite chose fragile. Malheureusement, ce n’est qu’avec Ombre qu’elle montrait ce visage doux – enfin presque – les autres avaient droit à son habituel sourire narquois et son regard diabolique qui n’annonçait absolument rien de bon.

« Imaginez qu’on vous attribue un Ecuyer Maîtr-... »

Il ne put finir sa phrase qu’Imaé se releva vivement et l’attrapa par le col de sa tunique, rapprochant son visage du sien. Un petit sourire enjôleur s’était dessiné tandis qu’une lueur de désir brillait dans son regard.

« Je crois que j’ai besoin d’un remontant avant... »

Et elle le tira vers lui pour lui prendre ses lèvres à pleines bouches. Il résista, insistant pour qu’elle se prépare pour la cérémonie, mais Imaé brisa bien vite ses quelques réserves une fois qu’il fut plaqué sur le lit, l’Hybride le chevauchant et lui suçant langoureusement la peau du coup. La Chevalière était ainsi : elle ne supportait pas qu’on lui dise non, en particulier lorsqu’il s’agissait de sexe.

Ce fut de justesse qu’Imaé arriva à la cérémonie. Ses lèvres étaient encore rosies par les baisers violents qu’elle avait échangés avec – son plan cul – son âme sœur, et ses cheveux étaient légèrement emmêlés. Mais personne n’osa lui faire de remarques une fois qu’ils croisaient son regard à la fois hautain et rempli d’avertissement. Au fond, elle n’en avait rien à faire de ce qu’ils pouvaient bien penser, elle faisait ce dont elle voulait, elle prenait ce qu’elle voulait, et ils n’avaient pas leur mot à dire.
Hyllina commença le discours. Un habituel discours sur la gloire de l’Empire et de l’ordre. Mais elle enchaîna bien vite sur les choses fâcheuses, soit le fait qu’il n’y aura pas de nouveaux Chevaliers. Lawra, c’était elle qui avait lamentablement échoué et dénigré son rôle de future membre de l’Elite. Je lui lançais un regard remplis de mépris. Si j’avais été Chef, je l’aurais tout simplement éjectée de l’ordre. Ou bien l’aurais-je mis chez les Sorciers. Les Chevaliers n’avaient pas besoin d’une pauvre fille qui se permettait de faire de la lèse en pensant que tout lui serait dut. J’espère que Lawra avait honte et j’espérais qu’elle comprenait la chance qu’elle avait de pouvoir encore être Ecuyère.
Janita reprit le discours avait d’attribuer les quelques Elèves ayant réussis leur examen pour passer Ecuyers. Elle commença par nommer Beurk. Ce simple prénom faisait rire Imaé intérieurement. Mais elle comprenait pourquoi ses parents l’avaient ainsi nommé. Après tout, on ne peut pas dire que physiquement il soit gâté par la nature. Malgré sa couleur bleue, il semblait d’une faiblesse à toute épreuve, à tel point que si elle en avait le droit, elle le casserait en deux.
Cependant elle sourit beaucoup moins lorsque Janita annonça qu’elle serait son maître. Elle fronça les sourcils, et se demanda si les Chefs étaient tombés sur la tête, ou bien s’ils ont décrétés que Beurk devait mourir. Assimiler l’Hybride au Porteur des Ténèbres ne l’aida pas à comprendre la situation, bien qu’elle appréciait le compliment de la Rousse à son intention. Imaé leva les yeux au ciel alors qu’elle s’apprêtait à aller vers l’Ecuyer qu’on lui avait attribué. Mais Janita l’arrêta aussitôt. Et lorsqu’elle expliqua la raison, Imaé ne put s’empêcher de lâcher un rire, loin d’être amical ni compatissant. Au contraire, il était ironique, narquois, sarcastique et monstrueusement méchant. Cela ne l’étonnait guère qu’il échoua.
Reprenant une contenance, c’est avec un large sourire au visage qu’Imaé écouta la suite de l’attribution – la vraie, cette fois. Imaé ne reçut donc aucuns Ecuyers. Le message était clair : même s’ils avaient réussis leur examen, ils étaient loin d’être dans la capacité à réussir à survivre 5 années avec l’Hybride. Imaé les considérait donc tous comme une perte de temps, et espérait grandement que leur maître saurait faire d’eux de vrais combattants.
Puis les Chefs de l’ordre des Sorciers attribuèrent les apprentis Sorciers, partie qui n’intéressait clairement pas la Chevalière. Elle retint même un bâillement, espérant qu’ils écourtent leur discours. Mais à peine la cérémonie prit fin et les réjouissances commencèrent, que les ennuis arrivèrent. En effet, la Chevalière Janita commença à littéralement péter un câble à l’encontre de Xerkh. Se rapprochant, un verre alcoolisé à la main, Imaé écoutait avec beaucoup d’intérêt et détaillait la scène qui semblait se jouer tout en restant assez loin du petit groupe. Elle ne comprit pas tout, puisqu’elle n’avait pas eut l’occasion d’entendre le début, mais cela semblait toucher directement la Chevalière rousse. Amélia, la compagne actuelle de Xerkh, intervint. S’ensuivit des reproches et des paroles mélodramatiques entre les deux Chevalières, et Imaé devaient bien avouer que cela commençait à l’ennuyer. Elle comprit assez facilement le problème, après tout les hommes restaient des hommes, et Xerkh aussi bestial qu’il puisse être, restait avant tout un mâle. Au final, c’était simplement une histoire d’éthique et de sexe. Décevant. Cette histoire était aussi décevante que Janita. Se donner en spectacle ainsi pour une simple histoire d’engrossement précoce, elle aurait put faire cela en privé. Quelle image voulait-elle donner de l’Empire maintenant ?
Décevant, c’était le mot.
Ils se séparèrent, laissant ainsi la foule dans la plus grande incompréhension qui soit. J’haussais les épaules. Cela ne me concernait pas, et je me fichais pas mal des ragots. Jetant un regard circulaire, je repérais bien vite la fille de Janita, Hanaë, assise dans un coin, l’air aussi penaude que si elle venait de commettre une bêtise d’enfant. Mais elle fut très vite rejointe par sa « famille ». Dommage, Imaé avait eut envie de lui faire un discours sur le fait qu’elle n’avait pas à devoir paraître faible parce qu’elle avait fait la bêtise d’être enceinte, et qu’elle devait au contraire en faire sa force. Mais cela n’aurait pas été très « Imaé » comme réaction. Alors autant les laisser dans leur crise familiale inintéressante. J’avais mieux à faire.
Et en effet, le « mieux à faire » c'était d'aller torturer le petit Beurk.
L’Hybride s’approcha de Beurk. Il s'était isolé dans un couloir de la Forteresse, et semblait méditer sur les récents évènements. Il ne vit la Chevalière qu’une fois qu’elle le saisit par le menton pour lui tourner la tête vers elle, et elle le détailla de haut en bas, comme pour un examen médical complet.

« Tu ne mérites pas ta place. Tu fais honte à l’Empire. Regardes-toi ? Tu te morfonds dans ce stupide couloir telle la larve que tu es. » Elle fit une pause. Lâcha le menton de la fée azurée. Et le gifla, d’une telle force que sa tête se dévissa presque de son cou. « Si tu veux être Chevalier, mérites-le, sale mécréant. »

Puis elle le planta là, se redirigeant vers le Colisée pour profiter à fond de cette merveilleuse journée marquée par le drame et les réjouissances. Que demander de plus ?
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Mar 22 Mar 2016, 14:01

Assis sur le sol du couloir de la forteresse où il se trouvait, Beurk méditait sur son échec. Thais et Harry était venus lui parler, et il savait que son père et sa belle-mère avait raison, mais le jeune Fée azurée ne pouvait s'empêcher de s'en vouloir. Il se sentait faible, indigne d'un Chevalier, et il doutait que cette seconde chance qui lui était offerte par le redoublement serait utile. Pourtant, malgré cela, il hésitait à baisser les bras. Après tout, devenir Chevalier d'Irianeth était un de ses rêves, il n'allait pas passer à côté ! Le bleu était peut être faible pour l'instant, mais il ne tenait qu'à lui de changer ça ! Il s’entraînerait, ou trouverait quelqu'un pour l’entraîner, et deviendrait assez fort pour réussir l'examen ! Mais est-ce que cela suffirait ? C'est justement ce qu'il se demandait… Devait-il abandonner son rêve, et le regretter toute sa vie, ou persévérer et risquer de se faire exclure de l'Ordre suite à un nouvel échec ?

Beurk en était là dans ces réflexions lorsqu'il sentit quelqu'un l'attraper par le menton et lui tourner la tête. La Chevalière Imaé… Celle à qui il croyait avoir été attribué mais qui, en fin de compte, n'allait pas devenir son Maître. Pourtant, malgré cela, il savait qu'il lui devait le respect. Son regard et la violence dont elle faisait preuve en étaient l'illustration. La Chevalière faisait presque peur au Fée azurée, mais il ne le montra pas. Au contraire, il soutint son regard et l'écouta parler sans montrer aucun signe de faiblesse. S'en était fini ! A partir de maintenant, il ne serait plus faible ! Il se montrerait digne en toute circonstance, même si quelque chose le blessait ! C'est pourquoi, lorsque la gifle d'Imaé s'abattit sur sa joue, l'élève ne broncha pas. Il avait eu mal, bien sûr, plus que jamais auparavant, mais il ne le montra pas. Il se contenta simplement de continuer à soutenir son regard, puis de la regarder s'éloigner. Puis, par instinct, il se mit à suivre ses pas, comme s'il était son Écuyer, jusqu'à arriver au Colisée. Là-bas, se rendant compte de son erreur, Beurk se dirigea d'abord vers son père, pour voir un peu sa petite sœur adoptive, mais changea rapidement d'avis. Il voulait faire autre chose avant ! Il fit donc demi-tour et alla de nouveau vers la Chevalière Imaé, un air déterminé affiché sur son visage.

"Vous avez raison, je dois mériter ma place de Chevalier ! Mais pour cela, il faudrait sûrement que je me muscle beaucoup plus. Alors entraînez moi ! Permettez moi de devenir plus fort ! S'il vous plaît ?"

Cette demande pouvait sembler comme un appel du cœur, et s'en était un, mais Beurk ne laissa de nouveau rien paraître. Il se contenta une nouvelle fois de soutenir le regard de la Chevalière se trouvant en face de lui.
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Mer 23 Mar 2016, 18:02


Tant de remue-ménage pour une histoire de famille… Jamais la Chevalière n’aurait cru que cette cérémonie se terminerait ainsi pour elle en se réveillant ce matin. Après sa discussion avec Hyllïna, elle s’était posée cinq minutes dans le noir pour respirer calmement. Ce qui fut d’autant plus difficile qu’elle n’arrivait pas à ramener ce calme en elle. Les mots de sa supérieure tournaient en boucle dans son esprit comme un danseur lors d’un ballet. Elle repensait à sa fille… Essayant d’imaginer seulement un temps soit peu ce qu’elle pouvait ressentir en ce moment même. Et la seule sensation qui lui restait n’était autre que celle d’un goût amer de remords.
Il fallait absolument qu’elle voit Hanaë. Qu’elle comprenne qu’au final, rien n’était dirigé contre elle. Qu’elle se rassure autant qu’elle pouvait la rassurer. Alors, elle prit une grande respiration et se rendit à nouveau à la réception dans le Colisée. En réalité, elle ne savait pas si c’était réellement une bonne idée ou non. Mais comme à l’accoutume, la Chevalière réagissait à l’instinct.

Lorsqu’elle entra dans le Colisée par la petite porte de service, une partie de la salle se tut. Bien évidemment. Saletés de nobles. Elle les méprisait tous autant que les autres. Et dire qu’elle était née l’une des leurs… Finalement, s’en échapper et vivre comme une orpheline avait certainement été la meilleure chose qui lui fut arrivée. Quelle étrange sensation… L’image de ses parents avait du mal à se situer avec toutes les croyances qu’elle s’était fondée depuis l’enfance. Ce fut donc un regard noir qu’elle adressa à tous ceux osant l’observer de manière trop indiscrète. Plusieurs détournèrent le regard, la satisfaisant. Bien.
Elle n’eut pas à chercher longtemps avant de ne trouver sa fille. Son essence lui était tellement familière qu’elle était facile à retrouver. Alors, d’un pas plus lent, elle se rendit jusqu’à elle. Sa sœur et la femme de la même race que Xerkh étaient toutes les deux autour d’elle. Rien ne semblait envenimé, ni même explosif… La Chevalière fut rassurée. Savoir que sa fille n’était pas seule jusque là lui permettait de relâcher un peu de pression.

- Hanaë…

Le visage neutre, Janita adressa un regard à sa sœur et à l’autre femme, leur indiquant bien évidemment de lui accorder quelques instants avec sa fille. Pendant quelques secondes, elle resta plantée devant elle, la regardant. Puis, elle s’approcha, tendant sa main valide jusqu’à sa joue qu’elle caressa tendrement.

- Pardonne-moi… Je n’avais jamais remarqué à quel point tu avais grandis.

Elle eut un sourire nostalgique. Celle qu’autrefois elle tenait par la main, qu’elle berçait dans ses bras, qu’elle admirait faire ses progrès et se montrer curieuse de ce qu’elle ne comprenait pas. Hanaë était sa fierté et pour rien au monde l’on ne pourrait lui retirer ce sentiment. Sa joue faisait la taille de sa main… Autrefois, c’était sa tête qui tenait dans sa main. Alors, elle glissa cette même main jusqu’à sa nuque et l’attira jusque contre elle. Sa deuxième main vint fermer l’étreinte malgré la douleur l’acérant. C’était en ce moment le cadet de tous ses soucis. Elle n’était pas très douée dans cette discipline, mais elle prodigua quelques ondes d’apaisement à sa fille.

- Qu’importe ce qu’il peut advenir. Je t’aime. C’est une chose sur laquelle tu ne dois jamais douter. Jamais, tu m’entends ?

Elle se détacha d’elle, un peu à contre cœur. Pourquoi n’avait-elle jamais remarqué à quel point elle était devenue grande ?

- Il va me falloir du temps, mais je vais m’y faire. Que dirais-tu que l’on s’accorde une journée, demain. Juste toutes les deux ? Maintenant que tu n’es plus sous le joug d’un Maître, j’aimerai pouvoir profiter d’un instant avec toi. Comme avant.

Voyant sa fille acquiescer, elle soupira se soulagement, relâchant ses épaules. Elle lui sourit et vint lui embrasser le front.

- Pour ce soir, je te laisse entre de bonnes mains. Je suppose que vous avez à parler.

Alors, elle recula. Amélia aura tout le temps dont elle voudra disposer, mais elle lui réservait la journée du lendemain. Il y a tant de choses dont elle voulait lui parler, comprendre ce petit bout de femme qu’elle était devenue et qui lui échappait quelque peu.

D’un pas lent, elle chercha à retrouver le chemin de la sortie. L’ambiance de la réception lui donna encore plus la nausée. Trop de monde, trop de bruits… Trop de murmures sur son passage. Si seulement ils pouvaient ressentir tout le méprit qu’ils lui inspiraient… Le calme du couloir et sa fraîcheur lui fit un bien fou. Durant quelques instants, ses paupières se fermèrent.

Le vide.

Ou du moins, c’est ce qu’elle pu atteindre un dixième de seconde. Car très rapidement, les voix étouffées de la réception revinrent à ses oreilles, l’agaçant. Il fallait qu’elle sorte, loin d’ici. Le plus loin. Et s’il fallait, elle y passerait la nuit. Se retrouver enfermée entre quatre mur l’angoissait d’avance.
C’est alors que, cherchant une échappatoire, elle vit le Chef des Sorciers au détour du couloir. Oh. C’est vrai… Il faisait également parti de la hiérarchie, au même titre qu’Hyllïna. Quitte à essayer de rattraper l’affaire, autant le faire en bonne et due forme. Et surtout jusqu’au bout. Alors, elle s’avança jusqu’à lui, l’interpellant du regard.

- Je suppose que je dois m’excuser auprès de vous également.

Quelle rude journée. Et elle était loin d’être terminée…


Janita se retire de la cérémonie. Suite du PV ici.
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Ven 25 Mar 2016, 09:55

En revenant au Colisée, Imaé put constater que les choses semblaient s’être passablement calmées. En effet il y avait beaucoup moins d’agitation, les Chevaliers étaient avec leur Ecuyer et les enfants se dispersaient ici et là, et les autres mangeaient et discutaient allègrement, se racontant les derniers potins et polémiquant sur la raison du comment. Ennuyeux donc. Imaé n’était pas du genre diplomate, elle était sournoise certes, mais elle n’aimait pas discuter de politique ou polémiquer. Imaé était une femme d’action, tout ce qui était de l’ordre de la parole était pour elle quelque chose de très ennuyeux. Elle soupira.
L’Hybride se dirigea vers le buffet, se coulant un verre de vin bien rouge tout en s’engouffrant quelques mets. L’avantage, lors de ce genre de réunion, était que la nourriture était excellente. Non pas que la nourriture des repas normaux était dégueulasse, mais plutôt qu’il manquait cette arrière gout festif qui donnait toujours plus envie de manger et de s’empiffrer. Buvant allègrement son vin, Imaé lança un regard à la dérobé à un sorcier dans la fleur de l’âge. Leurs regards se croisèrent et elle lui accorda un sourire charmeur qui eut tôt fait d’avoir une réponse des plus positives. Imaé savait déjà ce qu’elle allait faire pour fêter la fin de cette cérémonie barbante...
Mais malheureusement le répit de la jeune femme fut de courte durée. Elle ne put même pas finir son flirt à distance avec le beau sorcier qu’elle fut interrompu par...
Un misérable microbe. Alors qu’Imaé baissait lentement les yeux vers la fée bleue, son excitation dut à son flirt retomba d’un coup de pelle dans la tronche alors qu’elle fronçait les sourcils, déjà agacée avant même que Beurk n’ouvre la bouche. Il avait intérêt à avoir une bonne raison de s’adresser à l’Hybride ainsi, sinon il était clair qu’il allait amèrement le regretter. On peut dire qu’elle ne fut pas déçue.
Un rire sarcastique prit la jeune femme d’assaut, basculant sa tête en arrière tandis que sa poitrine subissait les hoquets de son rire. On peut dire qu’il avait de l’audace, bonne ou mauvaise chose ? Dans tous les cas, Imaé avait rarement eut l’occasion de voir autant d’audace dans un insecte tel que celui-ci.

* Sois plus sympathique, * fit l’Insecte dans la tête d’Imaé. * Il fait parti de la ruche. *

L’Humaine en était exaspérée. L’Insecte ne pouvait s’empêcher de s’émouvoir à chaque fois qu’elle rencontrait un Insecte ou un demi-Insecte. S’en était vraiment, mais alors vraiment énervant. L’Humaine n’aimait pas la capacité de l’Insecte à devenir conciliante juste car l’autre faisait partie de sa race. C’est bien pour cela qu’elle rechignait autant à laisser le contrôle du corps à cette autre personnalité.

« “ Beaucoup plus ” de muscle ? » ironisa l’Humaine en ignorant l’Insecte dans sa tête. « C’est d’un nouveau corps dont tu as besoin, » poursuivit-elle en prenant son bras pour mesurer le diamètre de sa main. « Ou bien de plus de 5 années d’entrainement acharné. »

Elle lâcha le bras de Beurk. Son visage redevint sérieux alors qu’elle le rejaugeait de bas en haut, comme pour voir s’il était réellement capable de devenir plus fort. Il est clair que cela sera très dur. Il semblait si frêle que c’était à se demander s’il avait réellement des muscles. Même si biologiquement parlant s’il n’avait pas un minimum de muscle son corps ne pourrait tenir en place (*kick la biologiste en elle*).

« Si tu veux que je t’entraines, alors tu devras obéir à tout ce que je dis, même si cela te semble illogique, ou dangereux, ou mortel. Si tu meurs, c’est que tu es trop faible pour être Chevalier. A la minute où tu accepteras ses conditions, si tu te défiles, je te tue. Est-ce que je me suis bien fait comprendre ? »

La plupart des élèves et écuyers craignaient de devenir celui d’Imaé, mais pas Beurk, c’est ce qui le rendait si étrange. S’il n’avait pas démontré une telle détermination, l’Hybride n’aurait certainement pas accepté de le prendre en charge. Et s’il mourait, elle nierait toute responsabilité dans sa mort si tragique. Après tout, les faibles n’avaient pas leur place dans l’Ordre. S’il mourrait, cela ferait plaisir à tout le monde. Imaé en était certaine.
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Ven 25 Mar 2016, 13:57
Quoi ? Alors comme ça on m’abandonne ? Pourquoi est-ce que Papa s’en va de la sorte, si bien habillé ? Pourquoi me laisse-t-il avec une dame que je ne connais pas ? Une fois qu’il est plus loin, je me mets à pleurer et me débats. Je ne veux pas qu’il me laisse toute seule avec cette… personne ! Non, je refuse !
Heureusement, il revient me chercher un peu plus tard et j’ai eu le temps de sécher mes larmes. Après observation, la dame avec laquelle il m’a laissé était plutôt gentille et elle a même joué avec moi. Et puis, elle porte bien. Cependant, les bras de Papa sont les meilleurs, à mon goût. J’aime beaucoup quand il me porte. Je crois même qu’il porte un peu mieux que Maman… En fait non, les deux s’équivalent. Mais aujourd’hui, je suis avec mon Papa. Il est souriant. J’aime bien, quand il sourit. Ça me fait sourire aussi, et ça amuse les personnes la plupart du temps. Seulement, je ne sais pas vraiment pourquoi. Mais dans ces moments-là ils font attention à moi, et cela ne me déplait pas.
Il semble que Papa m’ait emmenée dans un lieu avec beaucoup d’adultes et d’enfants, qui parlent bruyamment. C’est un peu fatiguant, mais je ne dis rien et ne me plains pas. Je regarde curieusement ce qui m’entoure et écoute les sons sans forcément les comprendre. Un jour, j’y parviendrai, du moins je l’espère ! Ça a l’air compliqué, tous ces mouvements avec la langue, les dents, tous ces sons et ces quelques gestes avec les mains. Pourtant, toutes ces grandes personnes y parviennent aisément, alors j’espère qu’un jour moi aussi.
Papa se dirige ensuite vers une dame, qui me paraît très belle. Enfin… Pour les enfants, toutes les femmes sont jolies et tous les hommes paraissent puissants. Avec ses cheveux roux, cette femme me laisse admiratrice. J’aimerai bien pouvoir les toucher… J’en saisis une mèche en souriant, un éclat de curiosité dans les yeux. Elle semble me parler, mais je ne comprends rien à ce qu’elle dit. J’aimerai tellement pouvoir savoir… Mais je n’en suis pas encore capable, à ma plus grande déception.
Ensuite, on m’emmène jusqu’à mon frère. Il a l’air triste, alors je souris encore plus en espérant pouvoir lui transmettre de ma bonne humeur de bébé, mais cela ne semble pas fonctionner. Dommage. Par conséquent, je me calme et reste tranquille. Papa a la voix un peu forte. Je crois qu’il est en train de disputer mon grand frère à la peau bleue. Le pauvre… J’espère qu’il redeviendra bien vite joyeux. Et que Papa ne sera pas trop fâché contre lui, aussi.
Ensuite, Papa change encore d’endroit. Décidément, il ne se décide pas et ne fait que changer ! Je me demande quand est-ce qu’il se posera. Il bouge trop ! Ce n’est pas vraiment agréable pour moi, qui suis dans ses bras. Mais je ne dis toujours rien, bien que je commence à avoir envie d’être dans les bras de Maman. Après tout, même si j’aime beaucoup les bras de Papa, j’aime aussi ceux de Maman, bien qu’ils soient légèrement moins… confortables. C'est décidé. Je me mets à m'agiter, en espérant que Papa comprennent ce que je veux dire par là.
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Ven 25 Mar 2016, 17:56

Beurk sentait bien que son intervention impromptue agaçait Imaé. Pourtant, il ne s'en offusqua pas. Après tout, même si la Chevalière ne semblait rien faire lorsqu'il était venu vers elle, le bleuet l'avait peut être dérangée dans une méditation ou dans autre chose, ce qui n'est pas très respectueux par ailleurs. Puis, lorsqu'Imaé ricana, il ne s'en offusqua pas non plus. Il écouta plutôt ce qu'elle avait à lui dire attentivement, prenant tout ce qu'elle affirmait comme parole d'évangile. Et puis, sans vouloir rabaisser notre jeune Fée azurée, la Chevalière n'avait pas tout à fait tort ! Beurk était vraiment frêle pour ses 11 ans, il manquait de muscles, c'était même à se demander s'il s'était déjà entraîné. Pourtant, il l'avait déjà fait, certaines personnes pourraient peut être en témoigner, mais ça ne se voyait pas encore beaucoup sur son petit corps d'enfant de 11 ans… Enfin bref… Tout ça pour dire que c'est pour toutes ces raisons que Beurk laissa Imaé "examiner" les muscles de son bras sans broncher, pendant qu'elle lui parlait. Bien entendu, il était quelque peu gêné, mais ce n'était pas son sentiment le plus présent...

Ce que l'on voyait le plus chez Beurk en cet instant, c'était sa motivation. Une motivation sans failles qui semblait venir de nul part. La motivation de se donner à fond pour s'améliorer et réussir l'examen la prochaine fois qu'il le passerait. Le bleuet étai tellement motivé qu'il n'avait même pas vraiment fait attention à qui il demandait de l'entraîner (bon, d'accord, un petit peu xD). On lui avait pourtant déjà dit qu'il était déconseillé de tomber sur la Chevalière Imaé comme Maître si on voulait survivre, mais il avait déjà oublié tout ça. Beurk voulait simplement réussir à réaliser son rêve de devenir Chevalier sans plus redoubler. Et il eut l'occasion de montrer sa motivation très rapidement, lorsqu'Imaé lui indiqua les conditions pour qu'elle l'entraîne. Le jeune fée azurée les nota mentalement, puis hocha la tête (tout en gardant tout de même son expression neutre) avant de lui répondre.

"Bien compris… euh… Mademoiselle ! Je ferais tout ce que vous voudrez, quelque soit ce que vous me demandiez de faire ! Je serais même prêt à commencer maintenant si vous m'en donniez l'ordre !"

Beurk souligna ces paroles en serrant les poings, comme s'il était prêt à frapper n'importe qui, même si ce n'était pas le cas bien évidemment, puis regarda la Chevalière droit dans les yeux, attendant qu'elle lui dise quelque chose...
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Ven 25 Mar 2016, 22:17
Je devais me calmer et Vay l’avait vite compris. La fiole qui contenait une sorte de tisane apaisant allait vite faire son effet. Quelques minutes après, je me sentais calme et plus posé. Nous avions commencé une petite discussion qui fut vite interrompu par l’arrivée d’Amélia. Autant dire qu’un certain stresse était maintenant présent. Je trouvais ça étrange car ce n’était pas dans mes habitudes. J’espérais juste qu’elle ne soit pas autant en colère que ma mère l’avait été. Je savais bien que ça pouvait être le cas. Heureusement, elle ne semblait pas l’être autant que je le pensais. Elle était venue s’assoir près de moi. De l’autre côté. J’avais donc, elle d’un côté et Vayrinn de l’autre. Je tournai ma tête vers celle-ci. Attendant de savoir ce qu’elle allait dire. Elle allait bien finir par parler. Sinon, elle ne serait pas venue me voir. À moins qu’elle venait de changer d’avis. Ou… ou je ne sais pas. C’était si mélangeant tous cela.

Une surprise. Oui. Ça avait été toute une surprise. Moi-même j’avais été très surprise de le savoir. Je ne m’attendais pas du tout à cela. Je m’attendais plus à une maladie quel compte. Pas d’être enceinte. Sauf que, ce n’était pas supposé être tout le monde qui l’Attendait… c’était juste supposé être Xerkh. Et ensuite ma mère et ensuite Amélia. Car fallait lui dire et ensuite… Oups. Papa. Lui, ça allait être quelque chose. En plus qu’il n’aimait pas Xerkh. Est-ce qu’il allait tenter de faire la même chose que Janita? J’espérais que non. Est-ce que c’est contre moi qu’il allait être fâché? J’espérais aussi que non. Vraiment, je ne savais pas du tout comment il allait réagir. Et ça m’inquiétait beaucoup. Enfin, mon esprit semblait être préoccuper par cela, mais en même temps non. Stupide Tisane qui me faisait enlever mes inquiétudes à mesure qu’elles arrivaient.

« Désolée Amélia… Ce n’était pas voulu. Rien n’était voulu. »

Tombé enceinte ne l’était pas et créer un drama de la sorte non plus. C’est alors qu’elle m’offrait d’aller dans a la forêt pour parler plus librement de la chose. J’ouvris la bouche, puis la ferma. Mes yeux étaient un peu surpris. Elle semblait si calme. Je la détaillai de A à Z. Sans aucune pudeur, bon, c’était toujours le cas, mais là, ce n’était vraiment pas subtil.

« Euh… Ouuais. C’est une bonne idée. »

C’est sur ces paroles qu’on se leva prêtes à partir dans la forêt. Je fis quelque pas joyeusement, ouuais, poser pas de question, et ce n’est pas en gambadant non plus!, vers la sortie. C’est alors que je vis ma mère. Elle se tenait là. Puis, elle s’avançait vers moi. L’idée de partir et la contourner m’avait pris à la tête. Mais, d’un autre côté, j’avais envie de me coller à elle. Qu’elle me sert grandement dans ces bras. De lui demander pardon même si ce n’était pas de sa faute. C’était la faute à personne. C’était …. C’était la faute à Hope! C’est ça!! Puis, ma mère continua à parler. Grandit.. Je fronça les sourcils. Comment elle avait fait pour ne pas voir? Je la laissai continuer de parler. Car tout ce qui m’importait, c’est qu’elle s’Excusait. C’était de savoir qu’elle ne m’en voulait pas finalement. Merci. Merci beaucoup maman.

Je hochais la tête. Elle m’aimait. Moi aussi je l’aimais! Pourquoi je douterais… Peut-être parce que je l’avais fait y’a quelques instants… J’Étais si bien dans ses bras. Mais, c’était fini le câlin. Dommage! Demain, une journée comme avant. Oui. Bonne idée. Je souris. Un vrai sourire. Devant tout le monde? Meuh!!? Bon, ce n’est pas grave! Je hochai affirmativement la tête. Heureuse. Elle me dit que pour se soir, j’étais entre bonne mains et que de toute façon, on avait à discuter. Je hochai la tête de nouveau.

« Je vais dans la forêt. Amélia veut qu’on y aille. On va parler. Je ne sais pas encore si ça sera bien. Mais, il faut le faire… On va parler toi pis moi demain han? Moi aussi je t’aime maman! Je t’aime beaucoup! »

C’est donc avec un sourire, hors de l’ordinaire, que je tournai voir Amélia pour la suivre dans la forêt. Stupide Tisane qui était un peu trop forte. Vayrinn devrait être contente. Sauf que moi, ça me perturbait de parler autant. Et montrer mes émotions!! Ça allait être beau la discussion… Oh tien! Vay ne semblait plus venir avec nous. C’était plate ça.

« Dit Amélia… Tu vas m’aider? Tu as connu ça toi… Moi, je ne connais rien à ce qui va se passer. Et Vayrinn semble dire que ce n’est pas pareil … »

Je tournai la tête vers elle. Est-ce qu’il fallait que j’attende d’être rendu à la forêt? Oups…Bon, de toute façon, on se dirigeait vers là alors. Elle pouvait bien me répondre un peu plus loin c’est tout.
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Sam 26 Mar 2016, 03:46
Enfin ! Après des années ici à apprendre, à comprendre, à différencier Irianeth d’Enkidiev, à devoir tout réapprendre depuis le début, sauf peut-être la langue, j’avais finalement réussis. J’avais réussis à passer au travers l’Examen, qui comportait deux parties, le physique et le magique. Ça n’avait pas été si terrible à passer, mais la partie où je voyais Caliel à demi mort, torturé, menacé d’être exécuté, même si techniquement il faisait partie de l’Empire, de la famille Impériale, cette partie où Cal était presque mort, dans une terrible illusion qui me donnait encore de nombreux cauchemars, ça, ça n’avait pas été facile. Pas du tout. Je me réveillais en tremblant, imaginant qu’il s’éloignait de moi, qu’il mourrait, qu’on nous séparait pour toujours. Puis, étaient venu les nuits d’insomnie, à retourner cette illusion dans ma tête, à trop penser, à avoir peur d’être arrachée à nouveau à des gens que j’appréciais, que j’avais appris à aimer, à appeler ces membres comme étant ma famille. Et Cal, mon meilleur ami, mon demi-frère. Il était tout pour moi. Il était ce que la lune est aux étoiles et ce que les racines sont à l’arbre. J’avais fini par lentement m’y faire. Qu’un jour, il me serait enlevé, que notre amitié allait peut-être s’effriter par le temps, par l’amour, par la vie, par le temps qui passait. Ça me faisait peur, l’avenir me faisait peur, la pensée de le perdre me terrifiait. Encore une autre nuit à regarder les étoiles, faisant dos à mon meilleur ami. On aurait dit que, depuis l’Examen, quelque chose avait changé entre nous. Des secrets étaient gardés. Il y avait quelque chose dans sa voix, dans son cœur, mais surtout dans ses yeux, cette lueur qui était brisée quand il me regardait. Cet amour qui semblait être moins présent, plus distant sans l’être, comme s’il gardait quelque chose de tellement précieux qu’il ne pouvait le confier à personne, ce secret qui le hanterait jusqu’à la fin de sa vie, ce secret qui prend aux tripes et qui, s’il était découvert, vous mènerait à la mort immédiate sans possibilité de procès, d’explications. Fixant la lune au travers des rideaux ouverts qui laissaient entrer l’air frais de la nuit, je pensais à trop de choses en même temps. Comment mon jumeau allait ? Et maman ? Alyss, je me demandais à quoi elle pouvait bien ressembler, après toutes ces années. Elle n’avait qu’un an quand j’étais arrivée ici. Papa, comment allait-il ? Est-ce qu’ils étaient capables d’être une famille sans moi ? Même si j’étais chez les rouges, je me demandais ce qu’ils auraient pu penser de moi en me voyant aujourd’hui, où j’en étais rendu, ce que j’étais devenue. Auraient-ils été fiers de moi, ou le dégoût couvrirait-il leurs visages ? Fermant les yeux, j’essayais de me remémorer leurs visages, mais rien ne venait clairement. Tout était trop flou. Les années avaient effacés la réalité, qui peu à peu devenait des souvenirs vagues et qui semblaient irréels par moment, comme si ces cinq années passées à Émeraude n’avaient été qu’un simple rêve.

J’avais du m’endormir, car je me réveillai lorsque Cal me secoua l’épaule pour me réveiller. J’ouvris les yeux en battant des paupières, plissant celles-ci contre l’agression visuelle de la lumière du soleil. Enfouissant ma tête sous les couvertures, je poussai un grondement. J’avais une boule dans la gorge, j’avais envie de pleurer. Janita disait que c’était dû aux changements qui se faisait dans mon corps. Qu’à mon âge, c’était normal. Sortant brièvement ma tête de l’amas de couvertures, je tirai Cal’ par le col de sa chemise de nuit et l’attirai à moi pour un câlin dont j’avais absolument besoin en ce moment. Couchant ma tête dans le creux de son épaule, je fermai les yeux, prenant de longues inspirations pour me calmer, pour respirer et chasser toutes ces émotions. Sa main vint jouer dans mes cheveux et me calma lentement.

-Ça va pas ?

- Je sais pas, Cal. Je ne sais même pas ce qui ne va pas … maugréais-je.


Après quelques minutes, je finis par reprendre suffisamment de contrôle de moi-même pour me lever des bras de Cal et d’aller me laver rapidement dans la pièce d’à côté avant de venir manger en compagnie de mon meilleur ami qui, visiblement, m’attendais pour prendre le premier repas en ma compagnie. Je lui offris un petit sourire crispé et me détendis lentement en sa présence qui devenait de plus en plus réconfortante. Pendant que nous mangions, nous communiquions par signes, car ce n’était pas poli de parler la bouche pleine tout de même ! Échangeant banalités sur banalités, nous terminâmes ce repas avant d’aller prendre lentement place pour l’attribution. Ma main trouva la sienne alors que nous marchions en direction du Colisée. Lawra redoublait, donc, hautement humiliée devant tout le monde, de même que Beurk. Heureusement pour moi, j’avais obtenu une assez bonne qualification à l’Examen, Caliel en tête, moi en deuxième. Finalement, le temps de la répartition arriva et je serrai la main de Cal dans la mienne. Avant de me crisper, de lâcher sa main et de m’avancer en tremblant vers la scène.

Trahison ! Infâmie ! Rage, colère, peur, terreur. Je ne savais plus si j’avais envie de pleurer ou d’hurler. J’avais blêmis drastiquement. Elle osait ! Elle osait me mettre avec un garçon ! Je résistai à l’envie de l’injurier dans tous les noms et les mauvais mots possible dans la langue des signes. Heureusement pour Janita, j’avais un tant soit peu de respect pour elle et de contrôle de moi-même. Mais là, là elle venait de franchir une limite, de franchir quelque chose que je n’étais pas prête du tout à accepter, à prendre et à encaisser. Je lui jetai, en passant devant elle, un regard froid, glacial, presque méprisant, rempli de la peine, de la trahison que je ressentais à cet instant. Oh, oh elle allait m’entendre, croyez-moi. Et pas plus tard qu’après cette cérémonie ! Serrant les poings, je me plaçai sur l’estrade, reculant dans un geste instinctif quand cet… ce … cette montagne de muscles, de mâle se pointa devant moi et me remis ceinture, armes et compagnie. Maintenant qu’il était devant moi, j’avais envie de pleurer. Je voulais quitter immédiatement cette cérémonie, et fissa. Un HOMME. Pas le plus petit de surcroît, han, pas de chances, non ! Elle l’avait sûrement fait exprès. Je lui en voulait, je la détestais à cet instant.

Dès que nous fûmes libres de partir pour festoyer, je le suivis avec regrets. En effet, bonne déduction, j’avais aucune, absolument AUCUNE envie d’être coincée avec ce Chevalier pour les années à venir. Oh, qu’il était brillant en déductions ! Attendez, QUOI ? Six heures ? C’était plus que de la torture, ça ! Intérieurement, je bouillais, j’avais envie de hurler, de frapper, de me défouler, mais sa présence me terrifiait. C’était pas un de ces Chevaliers normalement constitués, ben non ! Dès qu’il me donna congé, je tournai des talons et couru à toute vitesse vers Caliel, qui m’attendais avec une mine franchement inquiète. Je lui sautai pratiquement dans les bras.

- Elle a OSÉ! Fulminais-je, crachant mes mots en la regardant passer, la fixant d’un regard noir sombre, la couleur de mes yeux s’étant sans doute assombrie de rage. Elle va me le payer, crois-moi, pestais-je en tremblant dans ses bras.

Un éclat attira mon regard et mes oreilles. Janita s’engueulait avec Xerkh, mon … maître, pensais-je avec dégoût, ainsi qu’avec Hanaë, pour une histoire de paternité. HA ! Et elle me confiait à Xerkh ! Elle en avait des bonnes, elle ! Elle le frappa mais il ne broncha pas. Elle s’était fait mal, je le voyais bien à la crispation de ses épaules, sachant aussi que sa main n’était pas dans le meilleur état possible, sans trop savoir pourquoi. Tant mieux ! C’était de sa faute ! J’allais certainement pas la plaindre ! Pour l’instant, j’avais juste envie de me tirer hors de cette fête, ailleurs pour ne pas voir mon maître, ou Janita. Je ne voulais ni l’un ni l’autre. Je ne voulais que Caliel. Je me sentais trahie, j’avais mal, presque physiquement. Au fond, seul Cal savait que, derrière cette rage se trouvait une peur vieille de sept, huit années, peu que je n'avais jamais surmontée et qui me donnait des cauchemars, peur que je cachais derrière de la rage, de la colère, derrière ce sentiment de trahison envers Janita, se trouvait l'incompréhension, l'appréhension et le fait que me trouver seule avec un homme me faisait trembler.
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