L'atmosphère était lourde et pesante, alors que l'écrasante chaleur s'installait déjà au petit jour. L'aurore venait transpercer la forêt, peu dense, dans laquelle les troupes Tanieths étaient stationnées. Le trajet via Fal et Béryl avait été long, éprouvant même, alors que la dernière partie de l'armée d'Irianeth avait rejoint son placement. Leur objectif ? Rester discret... Et couper toute possibilité de retraite et de renfort à la Confrérie. Jusqu'à présent, cette mission était un succès et la seule résistance que le 3eme groupe de l'Empire avait rencontré était lorsqu'ils avaient rejoins Turquoise en passant par Béryl. L'effet de surprise de voir ainsi l'Empire arriver par l'Est et la quantité de capes rouges avaient fait le reste, venant à bout des défenses de Jade avant même que ces derniers ne puissent avertir le reste de leurs forces.
La Confrérie était sur le qui-vive: deux groupes distincts d'Irianeth avaient avancés et ravagés Turquoise, réussissant une percée historique dans leurs lignes de défenses. Si la Confrérie de Jade avait été prise par surprise, leur Kenshin avait rapidement ramener rigueur et organisation, répondant rapidement à l'offensive. Voir ainsi les forces de l'ennemi présentes à plusieurs endroits avait rendu la riposte compliquée... Ignorant si un troisième champ de bataille allait apparaître, la Confrérie de Jade ne pouvait qu'envoyer des renforts en Turquoise. Le voyage pour rejoindre les champs de bataille était long et périlleux, l'avancée des Chevaliers de Jade étant rendue difficile par le peuple qui fuyait le royaume, allant se réfugier dans la province de Jade. La plèbe avait ainsi investie les routes, obligeant les armées du Kenshin à utiliser des chemins détournés, rallongeant leur progression pour rejoindre leurs camarades.
C'est là que le troisième groupe d'Irianeth attendait, dans l'excitation et l'angoisse de la bataille. Jade ne devait pas être en mesure de fuir. Jade ne devait pas être en mesure de renflouer ses forces. C'était leur mission et les forces Tanieths n'attendaient qu'une chose avant d'agir.
Le son de chevaux lancés au galop vint briser le silence de la forêt, la Confrérie arrivait ! Les troupes de l'Empire s'organisèrent dans le plus grand silence... Ils avaient l'effet de surprise à leurs côtés... Il ne restait qu'à frapper.
L'embuscade du front 3 se déroule dans une forêt peu dense, fin du prolongement de la forêt de Turquoise. Il s'agit du 10eme jour de l'offensive sur Turquoise et le jour se lève. L'air est humide, pesant, mais grâce aux feuillages la température est supportable. L'objectif de ce champ de bataille est de couper la retraite et l'envoie de renfort de la Confrérie de Jade avant de rejoindre les groupe 1 et 2 pour prendre la Confrérie en tenaille. Si Irianeth triomphe, la seule route pour rejoindre Jade sera aux mains de l'ennemi... Et les chances de survie des groupes 1 et 2 seront grandement diminuées. Si la Confrérie de Jade l'emporte, le lien entre Turquoise et Jade sera sauvegardé et les deux autres groupes seront informés des forces de l'Empire souhaitant les prendre en tenaille.
Merci de laisser la priorité du premier poste au.x leader.s des dits fronts. Uthred, à toi l'honneur !
Afin de garantir la bonne lecture de l'événement dans sa totalité, nous vous demandons de ne pas quitter le sujet principal pour vos combats et actions. Si vous souhaitez vous détacher du sujet principal, vous le pouvez, mais sachez que les actions se déroulant hors des sujets des fronts ne compteront pas dans le décompte final. Vous êtes grandement encouragés à faire figurer des mentions au début de vos postes tel que: [NE PAS DÉRANGER/INTERROMPRE] si vous souhaitez mener un duel, [EN RECHERCHE D'ADVERSAIRE], etc.
Et voilà, les combats sont lancés ! Dégainez vos lames, foncez droit dans les lignes ennemis et surtout... ... Pas de quartier !
Rang Classique : Guide d'aventuresNombre de messages : 1244 Rôle : Représentation physique des Animateurs
Plus sur le personnage Âge: Éternel Race: Céleste
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Mar 05 Nov 2019, 17:21
Chaque guerre était la dernière. Ils le disaient tous. Ils le pensaient tous. Uthred lui, savait pertinemment que c’était faux et, en tant que combattant aguerris, il ne pouvait pas dire qu’il s’en plaignait. Les escarmouches contre les forces de la confrérie étaient épuisantes, et sans réel succès. Combien de fois avaient-ils gagnés du terrain, aussitôt perdu par une percée des troupes ennemis ? Le chevalier n’était plus en mesure de compter. Certainement que toutes les mains de l’ordre des chevaliers ne suffiraient pas à compter correctement. Heureusement, les choses avaient évoluées. Le décès de l’Impératrice avait plongé l’empereur dans une certaine folie, et ce dernier, après de longs mois de préparation et de tactique, l’offensive avait été lancée et les ordres d’Uthred étaient clairs : empêcher un quelconque ravitaillement des fronts principaux en hommes de la confrérie et éviter la retraite des troupes déjà présentes. Des objectifs simples, mais qui demandaient une organisation et une obéissance des troupes à toutes épreuves. Il ne fallait pas permettre à la Confrérie de prendre un avantage qu’elle n’avait pas.
Uthred et ses troupes étaient donc passées par le désert de Fal, s’éloignant légèrement de la frontière avec Turquoise afin de ne pas lever les suspicions. Afin d’augmenter leurs chances de discrétions, ils étaient passé par Béryl. L’Empereur avait négocié avec les mercenaires de ce royaume déchu, et si certains n’avaient pas vu d’un bon œil la présence des troupes impériales sur leur terre, la traversée s’étaient bien déroulée. Uthred avait tenu ses hommes, et les deux couples Seccyeth et dragons avaient tenu en respect quiquonque avait eu ne serait-ce que l’idée d’attaquer les troupes avançant sous l’étendard rouge. Et puis, après de longues heures de marches sous les chaudes températures de Béryl et Turquoise, Uthred et ses troupes arrivèrent enfin au niveau de leur objectif. Le bout de la forêt du royaume attaqué était plus parsemé que le chevalier l’aurait tout d’abord pensé, mais cela ne mettait pas en péril ses plans. Au contraire… La surprise restait de leur côté et les troupes de la Confrérie devaient être bien plus porté sur le fait d’apporter des renforts à leur camarade. Comment pouvait-il se douter que l’Empire les attendaient, tapis dans les bois ?
- Sir, ils arrivent. La confrérie arrive !
Un jeune cadet de l’armée régulière d’Irianeth arrive près de lui, essoufflé, apportant la bonne nouvelle. Uthred lui intima d’un signe de tête de retourner à son poste, caché derrière dans les bois, dans un bosquet où derrière un sortilège d’illusion, maîtrisé par les sorciers du groupe. Le regard rivé devant lui, là où les troupes de Jade devaient passer, Uthred, fort de ses années d’expérience et quelques capacités magiques encore présente, envoya un message dans l’esprit de toutes ses troupes.
** L’heure est arrivée. N’ayez aucune pitié envers eux, ils n’en auront pas. Restez dissimulés jusqu’à mon signal. A celui-ci, @Nathaleigh, tu iras à l’avant de la colonne ennemie pour les empêcher d’avancer. @Yahmé, occupez vous de l’arrière. Soyez persuasifs, il ne faut pas qu’ils nous échappent. Archers, tenez-vous prêt. **
Uthred comptait sur la formation en colonne des troupes de la confrérie. Si ce n’était pas le cas, il comptait aussi sur les deux Seccyeth pour leur délimiter un champ de bataille réduit et brûler quelques têtes. Les archers eux, n’avaient rien d’autre à faire que de viser leurs adversaires et rester à couverts. D’un œil aux aguets, Uthred observa la colonne d’ennemie s’avancer à vive allure. Quand il le jugea judicieux, il donna l’ordre.
**MAINTENANT**
Et tandis que les deux dragons prenaient leur envol et que les archers lançaient leur première salve de flèches, Uthred, assis sur un cheval de guerre à la robe sombre, quitta le couvert d’une illusion magique créée par un sorcier et se plaça en avant de ses hommes. Il sentait l’adrénaline parcourir ses veines. Il sentait toute la fougue de la jeunesse reprendre possession de ses muscles et de son corps tout entier. Et maintenant que leur position était déclarée, il ne leur restait plus qu’à attaquer. @Jean-Neige à ses côtés, il lui souffla quelques mots.
- Sois prudent, reste en contact télépathique avec moi, ordonna-t-il.
Les troupes terrestres, cavaleries ou soldats à pieds attaqueraient sur trois fronts. Les choses avaient déjà été organisées, chacun savait où il devait aller. Il rappela cependant aux concernés.
** @Jahël, tu prends l’avant de la colonne. @Aquila, faites pleuvoir la foudre au centre de leur formation.**
Les trois petits groupes étaient composés du même nombre de cavalier et de soldat à pied. Uthred en était convaincu : les troupes de la confrérie n’avaient aucune chance. Lui-même à la tête d’hommes – sans oublier @Jean-Neige – dégaina l’une de ses épées avant de rugir pris dans un esprit de combat à peine commencé.
- A L’ATTAQUEEEEE !!
Et il bourra les flancs de sa monture qui chargea en direction de l’ennemie, peu impressionnée.
Résumé:
-Les troupes d'irianeths sont cachées par des sortilèges d'illusions et autres subterfuge -Nate attaque l'avant des renforts, Yahmé l'arrière -Trois groupes au sol se distinguent : avant : Jahël, milieu : Aquila, arrière : Uthred et Jean-Neige
C’était la guerre. C’était une occasion d’apprentissage pour mon apprentie, certes, mais pour moi aussi. Depuis ma propre formation, je n’avais pu participer à ce genre de mission – il faut avouer que je n’avais pas chercher à le faire non plus. Je m’étais contentée de mission par-ci par-là. La raison ? Je voulais davantage maitriser mon pouvoir d’empathie. La guerre était un lieu de carnage, de violence, de douleur. Si toutes les émotions négatives présentes sur le champ de bataille m’assaillaient, je ne m’en sortirais pas indemne. Aujourd’hui, je me sentais plus confiante en mes capacités. Je comprenais maintenant aussi le choix de Joncina de m’assigner une apprentie : cela m’avait permis de prendre davantage confiance en moi.
J’avais pris le temps de discuter de ce qui nous attendait sur le champ de bataille avec Nathaleigh avant que nous partions pour Pikay. Je voulais m’assurer qu’elle soit prête à tout, mais surtout qu’elle coopère. Elle avait encore de la difficulté à se mêler à la communauté Seccyeth. C’était selon moi sa plus grande faiblesse : son isolement. Peut-être que cette guerre allait lui apprendre l’entraide ? Je l’espérais. Un soldat qui combat seul est moins puissant qu’un soldat qui coopère avec ses confrères. Cela était tout aussi vrai pour les Seccyeths. Nous pouvions bien croire que nous étions invincibles sur nos montures, mais c’était faux. Et le fait de le croire était encore plus dangereux. Évidemment, c’était un sujet que j’avais tout de suite abordé avec elle. Nate n’était pas stupide – au contraire, elle assimilait tout ce que je lui montrais. Parfois avec plus de difficulté, mais elle y arrivait toujours. J’étais assez surprise par sa détermination. Je n’avais pas moi-même autant de volonté qu’elle, et c’était tout à son honneur.
À Pikay, nous en profitions pour faire nos derniers au revoir à nos proches. Mère était présente, et j’écoutais ses conseils, les mêmes qu’à l’accoutumée. Sois prudente. Rend ta patrie fière. Démarque-toi. Reviens-moi victorieuse. Je lui souriais et lui promettait de faire tout ce que je pouvais avant de partir. D’ailleurs, je n’eus pas croisé Gédéon sur les lieux. Heureusement ou malheureusement, je ne savais pas. Ce que je savais, c’était que mes pensées étaient maintenant totalement dirigées vers les événements à venir, et non vers notre mariage. La date de ce dernier était déjà fixé, mais j’avais encore un moment afin de m’y faire. Nous avions tout fait pour qu’il soit annulé, en vain. Intérieurement, j’en étais contente. Je m’étais faite à l’idée de l’épouser et avait même… Enfin bref.
Le vol vers le continent Enkiev fut long, comme toutes les fois où je l’ai fait. La seule différence, cette fois, était que j’étais accompagnée de Nathaleigh et de son dragon, Gaston. Cela changeait la donne. Le voyage fut plus rapide grâce à lui et à mes pouvoirs sur l’air. Pendant que les plus petits dragons comme Kaliyah se reposait sur son dos, je dirigeais les vents dans la bonne direction. Je n’usais de mon pouvoir seulement quand je me rendais compte que leur direction changeait, et cela, afin de m’économiser également. Il ne servait à rien de m’épuiser avant la bataille. D’ailleurs, j’avais demandé à Hannah de me concocter une potion de sommeil quelques jours avant notre départ. Je voulais être certaine de dormir et de reprendre des forces avant la bataille.
La traversée de l’océan fut aisé – outre l’effort physique que cela demandait – contrairement à la traverser des Royaumes Enkiev. Nous avons pu ainsi éviter plusieurs arrêts sur les îlots entre les deux continents, sans toutefois ne jamais s’arrêter. Je vis que Nate réalisait que de déplacer un dragon en toute discrétion était légèrement plus ardu. Toutefois, je ne dis rien, la laissant gérer en guise de test – qu’elle releva avec brio. Il était impossible de rester constamment au-dessus des nuages, mais elle limita ses descentes au strict minimum. Étant un peu plus entraînée qu’elle, je n’avais pas besoin de redescendre à un niveau plus normal autant qu’elle. Toutefois, une fois au-dessus de Béryl, la raison de nos apparitions changea. C’est qu’effectivement il fallait dissuader quiconque de s’en prendre aux soldats. Nous ne voulions pas les épuiser avant que la bataille débute.
Nous arrivâmes à notre destination, et attendîmes. Le silence se faisait pesant, et la pression immense. Il fallait absolument que nous réussissions cette mission vitale. Aucun renfort ne devait parvenir aux forces jadoises. Nerveuses, j’appréhendais les événements à venir. Je ferai ce qu’on exigeait de moi. En attendant, je me concentrais sur mon apprentie. Cela me permettait de ne pas penser à mon angoisse montante.
- [À Nathaleigh] N’oublie pas d’être vigilante face aux archers ennemis. Souviens-toi de ce qu’on a travaillé.
J’avais confiance qu’elle s’en rappelle, mais je voulais m’assurer que ce soit frais dans sa mémoire. La première cible des ennemis n’était pas leur dragon, mais leur chevaucheur, en particulier lorsqu’ils n’étaient pas équipés pour faire front à ces bêtes. Lorsque l’effet de surprise sera passé, ils essaieront de nous déloger de notre siège, ce à quoi il faudra porter particulièrement attention. Je ne dis rien de plus, attendant comme tous les autres les ordres pour débuter les opérations, ce qui ne tarda pas. En attendant, je vérifiais que mon armure, en partie constituer de cuir et de plastron, était bien en place.
C’était Uthred, un des aînés Chevaliers, qui dirigeait les opérations. Il nous informa de l’approche de l’armée ennemi, et nous fournit les instructions. Je m’installa rapidement sur la selle, enfila mon casque et ordonna à Kaliyah de prendre son envol au côté de Gaston. Je jetais un regard appuyé à mon apprentie avant de diriger Kaliyah vers l’arrière de la colonne de soldat.
**MAINTENANT**
Forte de ce signal, je dirigeais Kaliyah vers le sol telle une flèche ardente. Avant même d’atteindre terre, elle cracha une rafale de boule de feu. À ce moment précis, je me concentrais pour être en total symbiose avec ma dragonne, qui se délectait de cet exercice. Je sentais au plus profond de moi la joie que cela lui prodiguait de se mettre enfin à contribution dans une situation réelle. Je n’étais pas la première Seccyeth à la chevaucher, et elle devait avoir déjà vécue quelques champs de bataille. Sa délectation m’enivra tellement que j’en souris, bizarrement. La solution que j’avais trouvé pour éviter de ressentir les émotions de la cohue que produisait les deux armées était de me focaliser uniquement sur Kaliyah, de sorte qu’on ne forme qu’une.
Kaliyah cracha donc sa rafale de feu sur l’arrière de la délégation jadoise, puis décima quelques soldats de ses griffes avant de remonter dans le ciel. Kaliyah et moi reprîmes notre élan pour foudroyer d’une nouvelle salve de flamme les ennemis qui résistaient encore à l’arrière. Étant donné notre vitesse, heureusement, les soldats n’avaient toujours pas eu le temps de réagir. J’eus le temps de répéter ces actions une troisième fois avant que, à mon opposé, Gaston ait lui-même finit sa première salve. Je revins en l’air, maintenant prête à changer de tactique pour les désarçonner encore plus…
La première traversée de l'océan était toujours la plus dure, enfin, c'est ce que les Seccyeths et les Midjins lui avaient expliqués alors que Nathaleigh se préparait à rejoindre les troupes d'Irianeth. Le rendez-vous des troupes avait été fixé aux alentours de Pikay afin que les familles se réunissent une dernière fois avant le grand départ... Nathaleigh avait – pour une fois – accepté de bon cœur les embrassades familiales, découvrant avec bonheur que @Jean-Neige se trouvait dans son détachement. Au moins, elle pourrait le couvrir depuis les cieux. Gaston, lui, semblait absolument ra-vi de recroiser la route de l'hybride qui lui avait dérobé son précieux rubis... Si bien qu'il avait toisé Jean-Neige avec tant d'intensité que ce dernier aurait pu fondre sur place.
Traverser un océan à dos de dragon... L'apprentie n'avait jamais espéré effectuer un tel voyage avant la fin de son apprentissage auprès de Yahmé...
...Et pourtant, voilà qu'ils traversaient la grande bleue. Nathaleigh était surexcitée par ce paysage qui s'étendait à perte de vue à ses yeux fatigués. Il n'y avait rien. Rien d'autres que la surface miroitante de l'océan... Et une si forte présence d'eau ne ravissait pas Gaston, qui fixait la surface de l'océan avec une agressivité sans pareille. A plusieurs reprises, ses énormes mâchoires avaient claquées dans les vagues, éclaboussant tout ceux qui se trouvaient à proximité. Le voyage était long, fatiguant, autant pour les hommes que pour les bêtes... Si bien que les plus petits dragons, tels que Kaliyah, se faisaient un malin plaisir à venir de temps à autre sur poser sur l'imposant reptile mordoré. Profitant de sa puissance et de son envergure démesurée un certain nombre de wyverns s'étaient abandonnées au jeu, plongeant la traversée dans le rire des Seccyeth. Gaston était devenu le premier « porte-dragon » de toute l'armée impériale... Cette vision avait tiré un sourire à Nathaleigh ; comme quoi, qui disait que partir en guerre ne pouvait pas être léger ?
Les pouvoirs de sa maîtresse avaient écartés tout risque de turbulences pendant leur voyage, n'enlevant cependant rien au côté éprouvant de ce dernier. Si bien que la traversée de Fal qui suivie sembla durer une éternité... Le mot d'ordre était la discrétion, et, soudainement, Nathaleigh se rendait compte qu'un dragon de presque trente mètres de long passait difficilement inaperçu. La Seccyeth et sa monture furent donc obligées de garder une altitude élevée durant la quasi-totalité du voyage le long des frontières de Turquoise, ne se posant pas plus que nécessaire. Descendant de temps à autre de la masse nuageuse, la taille et la prestance de Gaston, couplées à la fougue de Kaliyah avaient tenus en respect les quelques fous qui avaient tentés de leur barrer la route une fois qu'ils eurent atteint Béryl... Non sans rendre Nathaleigh quelque peu fière.
Et maintenant ? Maintenant ils attendaient. Le campement du troisième détachement était étrangement silencieux. Chacun était plongé dans ses pensées, dans cet instant, presque irréel, où la préparation mentale était de mise. Nathaleigh n'échappait pas à la règle... Et l'apprentie était étrangement calme. La mine concentrée et l'air aux aguets, Nathaleigh s'occupait de Gaston du mieux qu'elle le pouvait. Aidant le dragon à détendre ses longues ailes et assouplir ses muscles rendus raides par les derniers jours de voyage, Nathaleigh lui parlait tout bas. Le message télépathique d'@Uthred la tira de ses pensées.
Il était temps.
Nathaleigh resserra brièvement les sangles de la selle de Gaston, vérifiant que sa hallebarde était bien accrochée, avant que l'énorme lézard n'étende son aile au sol, permettant à sa partenaire de rejoindre sa place sur son dos. Dans un souffle d'air puissant, l'immense dragon sombre prit son envol, laissant les Sorciers d'Irianeth montrer leurs capacités les plus pointues en terme d'illusion pour que le dragon puisse rejoindre les nuages sans se faire repérer. Vêtue de son armure d'écailles, Nathaleigh rabattu sur son visage son casque et s'entoura un peu plus fort dans son épaisse cape. L'air, si froid à cette altitude, s'échappait d'entre ses lèvres en de légères volutes de fumée.
L'apprentie échangea un regard avec @Yahmé, la saluant d'un hochement de tête une dernière fois avant de s'éloigner vers la position que les troupes au sol lui indiquait, lui faisant comprendre qu'elle avait bien reçu ses messages. Nathaleigh n'oublierait pas les enseignements de sa supérieure... Loin de là, elle allait aujourd'hui les mettre entièrement à profit. Le rugissement des troupes au sol pouvait se faire entendre jusqu'à sa position... Au dessus des nuages, Gaston resta stationnaire alors que Nathaleigh retenait son souffle.
Et l'ordre vint.
Une immense masse d'écailles, de cornes et de plaques transperça les nuages au dessus de la forêt de Turquoise, leurs brumes blanches venant trancher au dessus des écailles mordorées. D'un seul battement d'aile, l'ombre fondit droit sur l'avant des troupes de la Confrérie, poussant un rugissement que sa Seccyeth accompagna à plein poumon.
- DIIIIIIE !
Gaston inspira profondément alors que son poitrail s'illuminait et que les flammes venaient lécher ses babines. Un brasier ardent se déversa alors à l'avant de la colonne de la Confrérie, des murs de flammes leur barrant la route et venant carboniser quelques soldats au passage... Le duo ne laissa derrière lui qu'une traînée de flammes, certaines explosant dans le rire tonitruant de Nathaleigh.
Faire la guerre avec Gaston, c'était fun en fait !
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Ven 08 Nov 2019, 10:11
Depuis des jours, Solaire était ailleurs. Il ne parvenait pas à faire taire la culpabilité qui hurlait en lui. Il aurait du être présent lors de l’attaque. Comme à son habitude il aurait du être à Sarrebruck ou bien à la frontière. Il n’avait rien à faire ici, dans cette armée qui servait de renfort. Ce n’était pas son rôle, depuis des années maintenant il l’était l’un des chevaliers de Jade allant le plus sur le front. Ce n’était pas juste et la nouvelle de l’attaque surprise lui avait presque arraché quelques larmes. Même s’il tentait d’être fort, le jeune guerrier était dévasté. Il ne cessait de penser à sa mère qui vivait au temple d’Absalon et de son ancien maître dorénavant infirme. Allaient-ils bien ? Il n’arrivait pas à communiquer avec Rirk par télépathie et il telle chose l’inquiétait au plus haut point. Rien de tout cela n’était normal.
Installé sur la selle de Lueur d’Azur, le chevalier progressait dans la forêt en tête de colonne. Il devait être l’un des soldats les plus motivés de l’armée en cet instant. Sa famille était en danger et il comptait bien les protéger. Ce n’était pas seulement pour la Confrérie qu’il était prêt à donner sa vie. Pour la première fois de son existence, il était terrifié. Si seulement il n’avait pas été à Jade... Perdu dans ses pensées, le chevalier ne s'aperçut de l’attaque qu’au dernier moment. Un dragon fondit des cieux pour attaquer. Ses flammes dévastatrices explosèrent sur les soldats qui menaient la marche. Leurs cris de souffrance glacèrent le sang de Solaire. Sa monture se cabra alors qu’il tentait de la calmer. En regardant autour de lui, il comprit ce qui se passait. L’empire était là, c’était un piège. Comment avaient-ils pu tomber dans une embuscade ? La situation était critique. Les forces jadoises étaient éparpillées et il fallait gagner le plus de temps possible pour les rassembler et lutter efficacement contre les tanieth.
« Formez les rangs ! hurla-t-il en s’époumonant. Lanciers devant, archers à vos arcs, ne leur cédons pas un mètre ! »
Solaire n’était pas un meneur d’homme et ces quelques ordres rudimentaires étaient tout ce qu’il pouvait faire présentement. Il n’avait rien d’un général, il n’était qu’un chevalier, un soldat, rien de plus. Malgré tout, sa présence sembla rassurer plusieurs hommes et la défense s’organisa tant bien que mal.
Le problème majeur se trouvait être le dragon qui maltraitait les forces à l’avant de la colonne. Le chevalier savait qu’il ne pouvait rien contre un tel monstre. Il n’était pas assez fort pour le défier seul et le savait pertinemment. Malgré tout, il décida de se lancer à l’assaut. Il était le chevalier de Jade le plus proche de la bête, c’était à lui qu’incombait la tâche de s’en occuper. Jamais il ne fuirait devant le danger. Même s’il savait ne pouvoir gagner, il espérait gagner le plus de temps en représentant une menace pour le seccyeth. S’il y parvenait, les forces à l’avant auraient le temps de s’organiser et mieux résister par la suite. Bravant la peur qui le rongeait, il lança son cheval au galop pour s'éloigner des troupes.
Il avait lu de nombreux ouvrages sur les dragons et leurs dompteurs. Selon lui, la meilleur chose à faire était de s’en prendre au seccyeth. S’il le neutralisait, alors il aurait gagné. Cela restait cependant plus facile à dire qu’à faire. Lance à la main, le chevalier stoppa son destrier une fois suffisamment loin des hommes. De là où il était, il avait une assez bonne vue sur le monstre. Il leva lentement son bras gauche où était accroché son bouclier. La paume écartée, il commença à lancer une série de rayons solaires vers l’ennemi. La puissance de l’attaque était largement suffisante pour terrasser le seccyeth. Encore faudrait-il le toucher. Cependant, qu’il y parvienne ou non, il allait l’empêcher de se concentrer sur le gros des forces jadoises s’il ne voulait pas être touché par surprise. La magie de Solaire commençait déjà à lui brûler la main. Malgré cela, il continuait en grimaçant sous son casque. Il était hors de question qu’il abandonne maintenant.
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Ven 08 Nov 2019, 11:09
Nate
TOUT LE MONDE
「 I AM THE FIRE 」
Nathaleigh est féminin aujourd'hui.
En quelques brasses, Gaston avait repris de l'altitude, se préparant à passer à nouveau à l'avant de la colonne pour déverser ses flammes. Un puissant rayon de lumière s'éleva alors, forçant le dragon à tourner le plus rapidement possible pour éviter l'attaque. La lumière, pure, frôla la Seccyeth qui laissa échapper un râle de surprise. C'était moins une.
Ses yeux parme se posèrent sur le champ de bataille, trouvant bien rapidement le fou qui avait osé s'en prendre au duo aériens. Dressé sur son destrier, lance et bouclier aux mains, Nathaleigh devait avouer que le chevalier de Jade avait fière allure.... Mais plus pour longtemps.
Le chevalier continuait de tirer ses rayons alors que Nate dirigeait Gaston pour que ce dernier s'éloigne lentement, gagnant en altitude jusqu'à nouveau disparaître au dessus des nuages. Yahmé et Kaliyah devaient encore s'occuper de l'arrière des forces de Jade, l'apprentie et son dragon étaient seuls contre le chevalier. L'envie de lui foncer dessus toutes flammes dehors démangeait violemment Nathaleigh... Mais si elle avait bien appris une chose auprès des Seccyeths, c'était que la patience et la réflexion pouvaient véritablement faire une différence.
Nathaleigh serra les poings et laissa sa magie se charger, alors que Gaston déchirait à nouveau l'épaisse couche de nuages. Un geyser de flamme s'échappa une deuxième fois de la gueule du reptile, terminant d'incendier la forêt et de dresser un mur incandescent à l'avant de la colonne. Continuant de cracher l'enfer à l'intérieur de ses poumons, Gaston se dirigea vers le chevalier de Jade, laissant les flammes venir se dresser entre l'imprudent et les forces Jadoises. Nathaleigh déversa alors l'explosion qu'elle retenait, l'envoyant dans la direction du chevalier. Quand bien même le déluge de flamme ne le toucherait pas, l'apprentie espérait que la fumée occasionnée allait le déstabiliser et permettre à Gaston de reprendre de l'altitude.
@Solaire avait voulu s'éloigner ? Il serait donc seul, couper du reste de ses forces. Condamner à les voir brûler.
[TLDR : Gaston crache du feu sur l'avant de la colonne, finissant de dresser un mur de flammes. Continuant de cracher, il se dirige vers Solaire, coupant sa route pour rejoindre la colonne. Nate lui envoie une explosion.]
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Ven 08 Nov 2019, 12:32
La diversion provoquée par Solaire s’avéra être un succès. Il était évident que le seccyeth ne pouvait se permettre de continuer son oeuvre tandis qu’un mage l’attaquait à distance. Le dragon esquiva sans grand mal les attaques et son dresseur manqua de peu d’être touché. Le guerrier jadois jura en voyant qu’il avait manqué sa cible. Malgré tout, le reptile cessa l’assaut et s’envola haut dans le ciel. L’avait-il fait fuir si facilement ? Non, en aucun cas, il n’y croyait pas. Ce n’était pas assez pour en venir à bout et il ne tarderait pas à riposter. Comme cela était à prévoir, l’animal fendit à nouveau les nuages après quelques instants. Ses flammes déferlèrent sur la colonne avant qu’il ne bifurque vers le chevalier. L’animal était rapide mais il se trouvait encore loin et Solaire était sur le dos de son destrier. Il le lança au galop pour esquiver l’attaque. Malheureusement, masqué par la fumée, il ne comprit qu’au dernier moment que tout cela n’était qu’une diversion.
Une violente explosion retentit et l’envoya voler loin de sa selle. Son cheval roula au sol et le vol du chevalier s’arrêta quand il heurta l’écorce d’un arbre de plein fouet. Le choc lui fit perdre le souffle malgré son armure. Face contre terre, il avait la vue trouble et n’entendait rien de plus qu’un horriblement sifflement. Solaire ne se rendit compte qu’après une longue minute qu’il n’avait plus son caque. Les rayons de l’aube commençaient déjà à lui brûler le visage. Tout en rampant et se tortillant, il s’empara de la pièce d’armure pour cacher sa tête. La douleur était grande mais il ne s’avouait pas vaincu. Avec difficulté, le chevalier se releva. Il se rendit compte avec une grimace que son bouclier avait été explosé et que sa lance était brisée en deux. Lueur d’Azur était à terre et il n’avait plus que son épée. Malgré tout, il allait continuer le combat.
À pied, il avança de quelques pas. Non loin de lui se trouvait quelques rochers contre lesquels il se reposa un instant quand il fut prit d’un vertige. Il ne pouvait pas abandonner maintenant. Se moquant bien des conséquences, il brandit ses deux paumes, guettant le retour du dragon. Lorsqu’il se montrerait il utiliserait ses deux mains à présent. Il serait alors bien plus simple de le surprendre et de feinter pour toucher le seccyeth. Si le tanieth venait de nouveau vers lui, il utiliserait alors le soleil pour l’aveugler et tenter une dernière attaque. Si cela échouait également, il n’aurait plus rien dans sa manche. Même s’il devait en mourir, il ne reculerai pas.
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Jahël
Ven 08 Nov 2019, 12:42
Chaque guerre est la toute dernière
The son of the death
- An 1578 MOIS 5 -
La guerre. Jahël ne saurait dire à quel point il aimait la guerre. C’était le moment grandiose où il pouvait s’adonner entièrement à sa folie meurtrière – en tentant d’éviter de s’en prendre à ses propres hommes. Ah ! Il ne serait pas surprenant que certains d’entre eux passent à la trappe ! Nous accuserons les ennemis, bien entendu, même si personne ne serait vraiment convaincu au vu du caractère de l’énergumène. Ah, mais, en fait, il ne serait pas étonnant qu’il avoue lui-même avoir trucider quelques uns de ses hommes. Passons.
Depuis l’annonce de la guerre, Jahël était une pile électrique. A tel point qu’il avait besoin d’une potion pour pouvoir dormir la nuit et reposer son corps. Sinon, il serait épuisé avant même que la guerre ne commence. En tous les cas, c’était le moment où il était certain qu’il ne fallait pas croiser la route de Jahël. Le chevalier arborait en tout temps un sourire béat à donner froid dans le dos. Le simple fait de le frôler de l’épaule pouvait engendrer la mort. Jahël était surexcité, boostant ses pouvoirs en vu des combats futurs. Il se calmait comme il pouvait en assassinant sauvagement des animaux. Des petits comme des grands, il était même allé jusqu’à s’aventurer dans la forêt interdite pour calmer ses ardeurs sur des créatures un peu plus costaudes. Il en ressortait souvent couvert de sang, et encore plus béat.
Le voyage en bateau fut une véritable souffrance pour Jahël. Non pas qu’il ait le mal de mer. C’était plutôt le fait d’être dans un espace « confiné » où il ne pouvait faire ce qu’il voulait, autrement dit : trucider les matelots. Bien qu’il avait quelques connaissances en matière maritime, à lui seul, Jahël n’arriverait jamais à amarrer le bateau à bon port, et il pourrait dire adieu à la guerre. Ce fut donc un long voyage où Jahël enchainait les méditations – vaines au vu de ses ongles rongés jusqu’au sang. Le temps d’atteindre l’objectif de bataille fut également bien long, mais le mouvement et le fait d’être à terre permettaient à Jahël de se divertir comme il le pouvait, non sans garder la même fougue qu’il avait depuis plusieurs jours déjà. Il n’y eut pas de discours à rallonge et ennuyeux sur les combats à venir. Peut-être car ils étaient en mode furtif, en tout cas l’on pouvait signaler l’intelligence d’Uthred à ce propos, car Jahël, sentait la bataille toute proche, n’aurait pas pu se retenir de lui exploser la tête avec son pouvoir pour aller directement au combat.
Et puis, ce fut le moment. Jahël réagit sans même s’en rendre compte. Il fonça, les hommes de son groupe à sa suite bien conscients avec Jahël en tête de file, s’ils ne réagissaient pas au moins presque aussi vite, ils allaient se faire tuer. Par Jahël. Pas par la Confrérie. Il était clair que Jahël n’était pas un meneur de groupe. Pour lui, ils devaient réagir comme lui, ses ordres étaient implicites, et si on ne les respectait pas, il sévissait. Bon. On ne demandait pas de lui qu’il donne beaucoup d’ordres à ses hommes actuellement. C’était d’ailleurs, une bonne chose. Il mangea la distance avec l'avant de la colonne avant en un rien de temps. Les soldats les plus proches ne firent pas long feu. Jahël était comme une extension du dieu de la mort. Il fauchait les soldats, économisant ses pouvoirs au maximum en ne commençant que par des attaques physiques, rien ne semblait l’arrêter. Avec l’aide de ses hommes, ils pénétrèrent leur formation et commencèrent le nettoyage.
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Jahël
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Kael
Lun 11 Nov 2019, 21:16
Depuis des jours Kael sent son cœur battre à tout rompre et cogner contre sa poitrine comme s'il voulait fuir ou exploser. A ça s'ajoute de temps à autre une respiration saccadée et une sensation de creux, de vide au fond de ses entrailles et ce qu'après une discutions avec un chevalier qu'il a comprit qu'il était tout simplement à stresser. Selon l'homme il était naturelle de stresser au vu des nouvelles de la grande percée de l'Empire, et puis jamais l'écuyer n'avait participer à une bataille de cette envergure, mais selon Kael c'était tout sauf naturel. Ecuyer, futur chevalier, frère d'une chevaleresse et d'un roi, il sait depuis longtemps que la guerre existe et c'est pour ça que le chevalier Basch s'occuper de l'entraîner. Basch lui enseigner tout ce qu'il sait depuis environ trois ans et Kael s'est entraîné plusieurs fois avec Royal en plus d'avoir eu la chance d'échanger avec d'autres chevaliers. Il savait la confrérie en guerre, mais il vient tout juste de comprendre l'énorme différence entre savoir et voir par sois-même. Cependant, malgré la peur qui lui enserre les entrailles et assombris son visage, malgré le doute qui se cache derrière une assurance factice, l'écuyer à hâte que le combat commence. Il n'a pas soif de sang, de duel ou de reconnaissance, mais il souhaite de tout cœur que le groupe qu'ils forment arrête au plus vite le groupe d'ennemis.
Et soudain le dragon attaqua, incinéra les soldats. Un chevalier proche de lui hurla quelques ordre avant de fondre sur le gigantesque monstre. Bien qu'incapable de reconnaître l'homme à sa voix tant ses oreilles bourdonnent, mais les ordres ne lui échappe pas et encore moins les recommandations de son maître encore à ses côtés. Habitué à suivre les recommandations de cette voix, Kael s’exécute mécaniquement et prestement. Rennes dans une main et épée dans l'autre, il talonne sa monture pour l'encourager à accélérer et suivre la cadence des autres chevaux. Les hurlements des soldats brûlés lui vrille les tympans. L'image de ces hommes qui essaient d'éteindre les flammes qui lèchent leur corps lui plante un poignard en plein cœur. Il avait entendu bien des histoires sur la guerre et les dégâts des dragons, mais finalement rien ne l'avait réellement préparé à y assister. La guerre est une chose horrible, une chose dont il se serait bien passé pour le bien des hommes, mais si pour gagner la paix il faut passer par des combats contre l'Empire alors il le fera. Pour sa famille, pour l'ordre et pour tous les innocents. L'Empire ne réduira pas Turquoise en cendres, pas question.
Fort de cette résolution, il se prépare à la rencontre avec les chevaliers ennemis. Il soutient Basch et d'autres chevaliers. Il repousse quelques soldats et commence à prendre confiance en leur victoire, puis il le voit. Sa lame tranche, coupe et transperce. Ses yeux observent, repèrent et cibles. Le carnage incarné. La violence à l'état pure. Personne ne l'arrête. Personne ne pénètre son cercle. Kael bloque les ennemis autour de lui tout en tâchant d'éviter Carnage, il jette des regards désespérer pour trouver un chevalier pouvant se dresser contre Violence, mais il est seul. Bien sûr, il y a tellement d'ennemis à repousser. Il pourrait forcer le passage et se dresser contre Terreur, mais il n'a pas besoin d'avertissement pour savoir qu'il n'a pas le niveau contre lui. Le cibler et attirer son attention serait du suicide. Mais s'il parvient à l'entraîner avec lui, alors il pourrait sauver quelques hommes. La peur au ventre et la détermination au cœur, Kael élance son cheval au-devant de Frayeur et dès qu'il se sait assez proche il se concentre sur sa télékinésie pour désarmer l'Inarrêtable.
« Pas plus loin. Il n'ira pas plus loin. »
Regrettant d'avance son geste, il réutilise sa télékinésie pour expédier l'arme volée dans le cœur de la monture de son nouvel adversaire et s'arrangera ensuite pour envoyer l'épée plus loin. Désarmer l'adversaire et le forcer à ralentir sa cadence, c'est plutôt un bon début, pas vrai ? Enfin si on oublie qu'il a en face de lui un chevalier bien plus expérimenté que lui.
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Invité
Lun 11 Nov 2019, 22:32
Le jeune Watzefuk avait reçu une sacrée claque lorsque son maître lui annonça les plans de l’Empereur. Une guerre se préparait. La guerre était omniprésente aux frontières, mais il s’agissait cette fois d’un assaut. Bien pourtant intégré dans son esprit, le jeune hybride savait que la guerre ferait parti de ses fonctions. Mais les tensions stagnaient depuis tellement longtemps que jamais il n’avait pensé devoir y participer disons avant... longtemps. Lorsqu’il serait un Chevalier aguéri et plein d’expérience. Pas maintenant alors que les entraînements à l’épée faisait encore souffrir ses bras. Pourtant, il n’avait pas eu le choix. Il en dépendait également de son honneur dans l’Empire. Il s’était juré de protéger sa patrie et de la défendre. C’était ses propres mots se retournant soudainement contre lui. Son maître était sage, aguerri et plein expérience. Que ferait-il, s’il venait à tomber sur un Chevalier d’expérience ? Aurait-il à tuer...? Sûrement. Cette idée l’angoissait vraiment.
Tapis dans le bosquet, se tenant aux côtés de son maître, Jean-Neige observa tout avec attention. Il avait prit soin de ne camoufler que sa peau avec son environnement, laissant ses cheveux apparents, afin d’être vus par ses alliés avant le début de l’attaque. Son cœur battait jusque dans ses tempes au point qu’il dû se concentrer pour écouter les consignes.
Uthred donna rapidement l’ordre de l’assaut et les cris retentirent. Se laissant porter par le mouvement de la foule, Jean-Neige se mit à courir dans la même direction, le pommeau de son épée dans sa main.
Très vite, il fut entouré du bruit des lames s’entre choquant et celui des explosions. L’hybride sursauta une coupe de fois, ses sens bien trop aux aguets. Il dû se servir quelques fois de sa propre lame afin de contrer les attaques sur son passage, mais très vite il se rendit compte de sa difficulté car son attention était toujours rattachée aux mouvements de son maître. Après quelques temps, happé dans l'immensité du groupe, Jean-Neige se rendit compte qu'il s'était isolé du groupe avec lequel il était arrivé. Notamment son maître. Il ne devait pas paniquer... Prenant une grande respiration, Jean-Neige se dirigea alors vers un combattant de la Confrérie, tentant de se concentrer uniquement sur lui, gagnant du terrain grâce à son camouflage qu'il ne défaisait qu'au dernier moment pour l'effet de surprise. Il n'eut pas le temps de faire grand chose qu'une explosion retentit à ses côtés. L'écuyer se protège rapidement en s'entourant de sa chevelure comme d'un bouclier, amortissant l'impact. Lorsqu'il rouvrit les yeux, défaisant ses cheveux, il se rendit compte en se retournant qu'il était rendu à l'écart du gros groupe... Il observa rapidement de l'autre côté pour apercevoir @Solaire face à lui, côté sur un rocher.
Là. Un ennemi. Droit devant lui. Un Chevalier, au vu des armures !
L'Écuyer senti l'adrénaline parcourir son échine tandis que ses deux mains se saisirent de son pommeau, tremblantes. Il fixa l'homme, s'approchant avec méfiance de lui, prêt à attaquer. Son camouflage l'unissait aux couleurs environnantes, mais n'effaçait ni le bruit de ses pas, de sa respiration ou sa présence. Si l'homme tournait son regard vers lui, il pourrait sûrement distinguer ses formes dans le paysage...
Dernière édition par Jean-Neige le Dim 05 Jan 2020, 13:41, édité 1 fois
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Mar 12 Nov 2019, 03:38
Solaire avait les idées parfaitement claires. Il savait ce qu’il devait faire et quand il devrait le faire. Il n’avait plus qu’à attendre le retour du dragon. Une fois qu’il se remettrait à attaquer ses alliés, il pourrait l’attaquer par surprise. Malheureusement pour le chevalier, les choses ne tournèrent pas en sa faveur. Alors bras tendus vers l’avant de la colonne, guettant l’arrivée du dragon, Solaire eut l’impression de sentir une présence. D’abord rien de concret, mais un bruit ne manque pas d’attirer son attention. Des brindilles qui craquaient peut-être ? Cela pouvait n’être qu’un animal effrayé qui passait non loin. Il devait pourtant en avoir le coeur net. Le chevalier tourna donc légèrement la tête sur sa gauche. Son sang se glaça quand il comprit qu’il n’était pas seul. Par réflexe, il envoya son bras gauche vers l’intrus et envoya un très léger rayon stopper sa course en effectuant un mouvement oblique vers ses pieds. Le temps de sa diversion, il bondit sur le côté et s’éloigna de quelques pas en dégainant son épée. Tout cela ne présageait rien de bon.
L’inconnu était forcément membre de l’armée ennemie. Le cas échéant il ne serait pas approché de lui si sournoisement. Solaire avait bien de la chance de l’avoir vu avant que le dragon n’attaque, sans quoi il aurait péri d’un coup de lame dans le dos. Maintenant, l’assassin en puissance lui faisait face. Il était difficile à percevoir et Solaire en conclut qu’il devait avoir recours à la magie pour éviter de se faire repérer. Le déguisement était vraiment bon, malheureusement il était peut-être un peu trop lourdement vêtu et armé pour agir en coupe-jarret. Une aubaine pour le jadois. Le chevalier, la pointe de son arme brandie vers l’ennemi, avançait en arc de cercle de sorte à avoir une vue sur l’avant de la colonne et son adversaire. Si le dragon revenait, il ne pouvait se permettre de ne pas le voir venir.
L’homme face à lui semblait hésitant et le chevalier de Jade ne tarda pas à remarque ses mains tremblaient. S’agissait-il de sa première vraie bataille ? Avait-il déjà tué auparavant ? Peut-être bien que non. Solaire pensait avoir l’avantage sur son opposant. Du moins l’aurait-il en temps normal. Présentement, il était blessé, son bouclier était brisé, son cheval assommé et la paume de sa main gauche déjà sévèrement brûlée. Les choses ne s’annonçaient pas particulièrement bien en soit et tout cela était sans compter le possible retour du reptile. Le bras blessé de Solaire tremblait légèrement tandis que du sang suintait à travers son armure.
« T’es trop jeune pour mourir ici. Rebrousse chemin, j’ai aucune envie de te tuer. »
La réalité était que Solaire ne devait pas être beaucoup plus âgé que lui. Cependant, comme son visage était toujours masqué et que sa voix était puissante et rauque, il n’avait généralement aucun mal à se faire passer pour lui vieux qu’il ne l’était vraiment. Depuis des années, le chevalier ressentait une certaine haine à l’égard de l’Empire. Pourtant, maintenant qu’il voyait ce jeune homme tremblant face à lui, il comprenait qu’il avait fait fausse route. Les soldats n’étaient pas responsables des décisions de leur souverain, ils n’étaient que des pions entre ses mains. L’empereur était le véritable monstre et cet adolescent n’avait aucune raison de mourir ici pour rien. Malgré tout, s’il devait le combattre, Solaire ne ferait pas dans la demie-mesure.
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Jahël
Mar 12 Nov 2019, 13:52
Chaque guerre est la toute dernière
The son of the death
- An 1578 MOIS 5 -
[NE PAS DERANGER / MISE A MORT IMMINENTE]
Jahël était inarrêtable. Son épée fendait l’air, son épée fendait l’ennemi, son épée semblait être devenue une extension de son propre bras tant il le maniait avec aisance. Cela pourrait presque être beau à voir, Jahël détruisant ses ennemis avec souplesse, minimisant son énergie, maîtrisant parfaitement sa monture, des giclures de sang un peu partout sur son corps et son visage. Mais ce n’était pas tout à fait beau à voir. Car Jahël, dont les yeux exorbités semblaient vouloir sortir, dont les pupilles si dilatées par l’excitation masquaient presque entièrement ses iris dorés, riait. Il riait d’un rire que l’on ne veut pas entendre avant de mourir. Chaque nouveau mort le faisait rire et jubilé sur sa monture. Rien ne semblait l’arrêter. Il était inarrêtable. Il était une arme de destruction parfaitement éduqué par l’empire. Il était un monstre souriant jusqu’aux oreilles, son épée traçant des lignes de sang dans les airs. Les soldats de la Confrérie qui le voyaient de loin, commençaient à vouloir tenter de l’éviter pour s’attaquer à moins coriace. A moins dangereux. Ce qu’ils ne savaient pas, c’était que si Jahël finissait par manquer de cibles, il les poursuivrait.
C’est alors que sa course folle vers la destruction totale de la Confrérie prit un tournant. Plus exactement : on le ralentissait. D’un coup, vif, on lui retira l’épée. La force qui fut mise dans l’acte et le manque de personne proche de lui pour le faire physiquement, lui mit directement la puce à l’oreille : c’était de la magie. Il ne se passa même pas une milliseconde dans la tête de Jahël pour faire cette conjecture. Il ne se passa pas une milliseconde avant que son regard accrocha le responsable. Mu par un instinct, l’instinct du combat, son regard ne se trompa pas. Il perdit son sourire instantanément, alors que son regard, jusqu’alors joyeux et excité, se fit noir. Le regard qui pourrait tuer purement et simplement. Un regard où l’on pouvait y lire toute la haine et la frustration de se voir stopper dans sa course, tandis que ses pupilles se rétractaient en un petit point noir dans ses iris dorés. Une autre milliseconde. L’épée lui avait totalement échappé des mains. Il avait accroché du regard le responsable. Et les têtes des personnes autour de lui explosèrent d’un coup d’un seul, la pression de sa colère boostant son pouvoir. Personne n’y réchappa : soldats de la confrérie, chevaux, mais aussi soldats de l’Empire. Tous ceux qui étaient proches de lui à ce moment-là, moururent subitement. La déflagration de son pouvoir se propagea jusqu’à l’Ecuyer, tuant toutes les personnes se présentant sur son chemin entre lui et sa cible… Mais ce stoppant avant de toucher le fauteur de trouble. L’action, d’une violence inouïe autant dans les morts que dans la rapidité, fit perdre sa concentration à l’Ecuyer, et l’épée n’atteignit pas son cheval – qui fut épargné.
Ce fut comme s’il n’y avait plus personne autour d’eux – dans tous les cas, personnes n’avaient envie de s’approcher. Jahël ne quittait absolument pas des yeux sa victime. Là, bridant son pouvoir, le ramenant jusqu’à lui, ses lèvres s’étirèrent en un sourire tordu tandis qu’il sortit une autre épée de son fourreau. Jahël n’était pas du genre à sortir non couvert. Il avait généralement deux épées, une montagne de lames et de poignards, sans oublier deux petites haches dans son dos. Sortant son épée de son fourreau donc, il la pointa en direction de l’Ecuyer, avant de prendre la parole d’une voix forte et portante jusqu’aux oreilles de l’être qui aurait mieux fait de se contenter de menue fretin.
« Toi ! Je sens qu’on va bien s’amuser ! »
Il lança sa monture dans sa direction, mangeant les quelques mètres les séparant avec rapidité, avant de lancer un premier coup… sur la monture. Il avait évité le possible coup de l’Ecuyer en se couchant sur son cheval, tandis que sa lame, évitant l’armure, évitant de toucher l’enfant, se planta profondément dans le cou de l’animal, pour le tuer, et ainsi obliger l’enfant à combattre pied à terre. Il reprit une petite distance, tournant autour de l’Ecuyer comme s’il jouait au chat et à la souris, tandis que sa langue parcourut la lame de son épée couverte de sang, toujours en souriant jusqu’aux oreilles.
« Allez, amuses-moi, relèves-toi ! Je vais te découper en tout petits morceaux lentement ! »
N’y tenant plus, il lança à nouveau son cheval en direction de l’Ecuyer pour lui porter un coup – non fatal, simplement pour le blesser, lui faire mal, et le faire saigner. Oh bien entendu, il pouvait user de ses pouvoirs… mais pour le moment, il était dans une étape de test. Il le testait, ne donnant que très peu de sa puissance dans ses premières frappes, comme un échauffement… morbide.
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Jahël
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Invité
Mar 12 Nov 2019, 13:53
L’Empire attaque. Soit. Les chevaliers de jade s’étaient tous préparés lorsque ce jour arriverait. C’est faux, personne ne pouvait se préparer à ça. Personne. Même pas Wiremu, alors qu’il était du genre à se préparer à tout. Le champ de bataille avait une tournure bien plus impressionnante.
Entendre parler des dragons, c’est une chose, les voir en action en est une toute autre. Mais il ne comptait pas abandonner rien qu’à la vue de ces créatures. Wiremu rugissa, de toutes ses forces, comme si c’était un appel pour défier lesdites créatures ailées. Il voulait leur montrer qui rugissait le plus fort ici. Que c’était lui, le fier Pardusse, qui viendrait à bout de ces terribles monstres de puissance.
Après ce rugissement comme seul discours, parce qu’il était pas si doué pour ça. Trop honnête pour ne pas dire que c’était la merde, il se contenta de ça puis de planter son énorme pelle à la verticale de ses deux énormes paluches poilues. Il s’agrippa au manche de son arme, fermement, afin de se concentrer un maximum. Une grande puissance magique émanait de lui, afin de fabriquer un énorme dôme de protection de rang 2 tout autour des troupes. Ce dôme n'était pas un dôme parfait. Déjà, le haut était assez plat afin de créer un "plafond" assez bas. Et puis, il avait ses irrégularités, ses failles. Même s'il bloquait ainsi les sorts et tous les projectiles non vivants, qui sait combien de temps il allait pouvoir tenir ? Au revoir les boules de feu de tout là haut dans le ciel ou les volées de flèches, il fallait passer ce mur pour lancer ses sorts.
Le hic, c’était qu’il devait rester immobile et tenir la canalisation. Un sort d’une telle envergure demandait une concentration permanente et une sacré capacité magique. C’est pour ça qu’il était avec deux autres chevaliers, là pour protéger le protecteur. Il était pas repéré, pour l’instant, au centre de la formation, mais les adversaires ne sont pas des quiches, ils vont savoir qu’il allait être nécessaire de viser l’épicentre de ce dôme.
Résumé:
Il créé un dôme qui repousse sorts et projectiles non vivants tout autour des soldats de la confrérie, forçant ainsi les assaillants à traverser cet écran magique pour lancer leurs sorts ou autres. (Comme les boules de feu des dragons aussi)
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Kael
Mer 13 Nov 2019, 18:52
Cet homme n'est pas un monstre, il est le Monstre. Celui que tout le monde craint de rencontrer, celui que l'on imagine dans nos cauchemars et celui dont on parle le soir au coin du feu pour se faire peur. Le Monstre qui n'est censé exister que dans les fables ou pour se faire peur. Le Monstre qui n'est que la représentation des peurs et des doutes. Mais ce monstre existe bel et bien, et s'il porte les couleurs de l'empire par habitude, ou par envie, son allégeance n'est rien d'autre qu'une façade, une farce. Personne n'est à l'abri face à lui, pas même ses propres frères d'armes. Le Monstre à fait exploser la tête de tous les soldats et des leurs montures, aucune exception n'a été faite. Aucune merci n'a été accordée, tous ont péri sous la colère du Monstre. La surprise de voir son cauchemar exister et la violence de voir toutes ses têtes quitter leurs épaules font perdre la maîtrise de la télékinésie de Kael et il en est presque heureux. Si le Monstre a toujours sa monture alors peut-être qu'il pourrait aller faire son massacre plus loin, là où des chevaliers de Jade expérimentés pourront le bloquer. Doux rêve qui n'a pas sa place en plein combat face au Monstre, après tout il l'a clairement dit lorsqu'il sortait son en souriant : il veut jouer et Kael sera son jouet.
Mais Kael refuse d'être le jouet de qui que ce soit, il va se battre contre le Monstre et il le tuera peut importe l'état dans lequel il se retrouvera ensuite. Il tente de rassurer sa monture qui s'agite de plus en plus depuis le massacre, ressert sa prise sur son arme et attend l'attaque du Monstre. Il ne mourra pas aujourd'hui, pas face à lui. Il tend son bras armé pour frapper le chevalier de l'empire, mais sa lame ne rencontre que du vide alors que son corps rencontre la terre. Quel imbécile. Le Monstre voulant jouer, il est normal qu'il vise le cheval et non son jouet. Casser psychologiquement avant de détruire physiquement, en témoigne sa nouvelle provocation à laquelle Kael à du mal à faire la sourde oreille. Il le croit totalement lorsqu'il parle de le couper en morceaux, mais pire, il se sait incapable de l'en empêcher.
« Je ne suis pas là pour t'amuser et encore moins pour être coupé en morceaux. Ton orgueil te perdra avant que je ne meurs. »
Il n'en croit pas un mot, mais il ne doit pas se laisser abattre aussi facilement. Il se relève en s'appuyer sur son cheval et se prépare à recevoir le Monstre. S'il veut jouer alors ils joueront, mais hors de question que Kael fasse la souris devant le chat. L'épée devant lui, il l'attend de pied ferme avec une petite surprise. Très petite, mais qui pourrait lui permettre de les remettre sur le même niveau. Le Monstre lui fonce enfin dessus en l'attaquant, mais Kael parvient de justesse à parer le coup tout en usant de sa télékinésie pour lancer son poignard laissé à terre dans le cou du cheval. Cette fois, aucune chance que le Monstre ne dévie la chose, aucune chance que Kael soit surpris par quoique ce soit. Sortant le poignard du cou, il regard l'animal chuter et espère presque qu'il finisse sur le Monstre et le bloque. Mais évidemment ce n'est qu'un nouvel espoir brisé, le Monstre n'est pas du tout bloqué sous le cheval.
« J'imagine que tu tenais autant au cheval qu'à tes frères d'armes, mais si ce n'est pas le cas alors ne te gêne pas pour le pleurer ou le rejoindre. »
Le provoquer est sûrement la dernière chose à faire, mais il n'y a rien qu'il puisse faire qui rentre dans la case des choses à faire contre ce type d'ennemi. Il aimerait pouvoir rejoindre le dôme sécurisant formé par l'un des chevaliers de Jade, Wiremu s'il se souvient bien, mais jamais le Monstre ne le laissera passer. Il aimerait également imiter le pouvoir du chevalier pardusse et s'assurer de ne pas perdre bêtement sa tête, mais il est hors de portée. Quelques mètres de moins et peut-être qu'il pourrait ensuite l'imiter. Juste quelques mètres, rien que quelques mètres. Mais ce Monstre est tout de même là et Kael est incapable de prévoir ses prochaines actions, il a bien effleuré son esprit avec sa télépathie, mais ses protections sont au-delà de ses compétences d'intrusion. Doucement, aussi discrètement que possible, Kael attire son poignard rester sur le sol et l'élance d'un seul coup en direction du dos du Monstre. Qu'il meurt ou soit simplement blessé, il s'en fiche, même si le voir mourir le soulagerait étrangement, mais il doit absolument trouver quelque chose pour le distraire et s'approcher du Pardusse. Wiremu aurai sûrement étendu son dôme s'il avait vu la situation, à moins qu'il n'ai atteint une limite de son pouvoir.
« Devoir compter sur une personne sans moral comme toi, l'Empire est donc incapable de se trouver des chevaliers d'honneurs ? »
Génial, il semblerait que plus la peur le prendre aux tripes et plus il se trouve le besoin de provoquer son adversaire alors que de base il n'aime pas provoquer ses adversaires. Peut-être parce qu'il n'a jamais été aussi proche de la mort ou que la plupart de ses adversaires étaient de la confrérie.
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Kael
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Jahël
Jeu 14 Nov 2019, 09:46
Chaque guerre est la toute dernière
The son of the death
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Amusant, amusant, il était amusant. Jahël sentait son cœur battre encore plus fort alors que ses yeux ne se décrochaient pas de la posture défensive de l’Ecuyer. Il voulait se battre. Il ne semblait pas chercher à fuir. Il voulait se battre. Ha ! Il voulait se battre. Cette phrase tournait en boucle dans l’esprit de Jahël. Le chevalier ne saurait dire ce qu’il préférait le plus… les fuyards et la chasse, ou ceux qui se battaient et la chasse. Ha ! Mais dans tous les cas, il chassait ! Il passa alors une langue sur ses lèvres, mû par une excitation soudaine, et lança sa monture en direction du petit être. Les paroles de ce dernier entraient par une oreille et ressortaient par une autre. Jahël n’écoutait pas, trop aveuglé par son jouet, trop excité en songeant à tout ce qu’il allait bien pouvoir lui faire. Son geste suivant pouvait être interprété comme débile, puisqu’il lançait sa monture en direction de son adversaire à vive allure, et que cet adversaire, apprenant de ses erreurs sans doute, tua l’animal à l’aide de ses pouvoirs. Dans sa course, l’animal glissa sur quelques mètres. Jahël eut, bien évidemment, le réflexe de sauter du dos du destrier avant qu’il ne touche terre afin de ne pas se faire bloquer. Là, debout sur le champ de bataille, il tournait le dos à l’Ecuyer quelques secondes. Se mordant le doigt, Jahël tentait de reprendre un temps soit peu de contrôle pour ne pas faire de bêtises supplémentaires. Pour ne pas se faire mal inutilement alors qu’il serait si simple de mettre fin aux jours de l’écuyer. Il ne se passa que quelques secondes, dos tourné, avant qu’il ne lui refasse face. Quelque chose avait changé dans son expression. Son sourire était légèrement amoindri, mais il souriait quand même. Non ! Il souriait de façon plus froide. De façon moins exagéré, de façon plus contrôlé. C’était sans doute, d’autant plus inquiétant, alors que le petit se mettait à déblatérer d’autres inepties. A vrai dire, Jahël n’avait même pas eut conscience de tuer ses propres soldats. Il avait tué. La mort ne fait pas de tri. Soldats de l’Empire, soldats de la Confrérie… non, elle ne faisait pas de tri, et Jahël non plus. C’était à se demander à qui Jahël tenait allégeance… était-ce vraiment à l’Empire ? Ah. Evidemment que oui. Seulement… ses soldats auraient été épargnés s’ils n’avaient pas été si près. Car ils n’étaient pas tous morts, évidemment, seulement 4 ou 5, les plus proches. Les autres comprirent très vite la leçon et évitaient soigneusement de se trouver trop proche de l’énergumène. En tous les cas, les paroles de l’Ecuyer étaient plus incompréhensibles qu’énervantes, tandis que le son du sifflement d’une lame attira l’oreille de Jahël. Il tourna rapidement sur lui-même, détourna la lame dans le même mouvement à l’aide de son épée, avant de refaire face à l’Ecuyer qui regarda ailleurs le temps d’un bref instant. Bref instant qui fut capturé par l’œil de Jahël. Il parla à nouveau. Ses paroles…. Arrachèrent un fou rire à Jahël pendant quelques secondes, à peine 2, avant qu’il ne s’élance subitement en direction de l’Ecuyer en riant toujours. Là, épée en main, il commença une petite joute, testant l’Ecuyer sur ses capacités en matière de combat à l’épée, en une succession d’attaques rapides, y mettant force et efficacité. L’Ecuyer arrivait à parer les coups, bien que quelques uns arrivent à lui soutirer quelques petites estafilades pas bien méchantes. Une feinte, et Jahël se saisit alors du poignet tenant l’arme de son adversaire, le rapprochant subitement de lui.
« Où tu regardes comme ça ? » chuchota-t-il à demi sourire. « Tu parles dans le vent, petit. »
Il lui donna alors un coup de tête sec et rapide avant de l’envoyer valser plus loin à l’aide de sa main tenant son poignet, à l’opposé de la direction qu’il regardait précédemment.
« En voilà un embryon intéressant. » Il souriait alors de toutes ses dents. « Tu ne devrais pas dévoiler un pouvoir si facile à contrer en plein combat. »
La télékinésie pouvait être un pouvoir redoutable si on savait bien le manier, et surtout si on savait faire preuve de plus de subtilité. Là, l’Ecuyer avait clairement montré l’une de ses cartes qu’il aurait mieux fait de garder soigneusement dans son jeu. Car désormais, Jahël allait se méfier de tous les objets… et surtout, s’il sentait encore sa lame lui dérober, il contre-attaquerait aussitôt.
Il claqua des doigts, et le bras droit de l’Ecuyer se tordit dans un angle inhumain, le son craquant, écœurant, chantant aux oreilles du chevalier. Son pouvoir ? Il n’avait pas besoin de le cacher. Puisque jusqu’à maintenant, personne n’avait réussi à le contrer.
« Allez ! Relèves-toi ! Attaques-moi ! » se mit-il à crier en écartant les bras.
Ah… est-ce utile de préciser que tant que le petit amusait Jahël, il avait une chance de survit ? Car s’il commençait à l’énerver… c’était là qu’il fallait fuir. Donc, dans un sens, il avait de la chance. Mais la chance pouvait tourner en fonction de ses actes.
CODAGE PAR AMATIS MODIFIE PAR A'E
Jahël
Rang Classique : ChevalierNombre de messages : 816 Rôle : Chevalier d'Irianeth
Plus sur le personnage Âge: 43-48 ans [L5] Race: Humain