L’armure était lourde et la chaleur étouffante. L’hybride sentait déjà la sueur couler dans son dos. Il devait se concentrer sur tellement de choses que son camouflage devenait de moins en moins efficace sur la durée. Voyant que le Chevalier ennemi l’avait repéré, il laissa aller sa magie pour réapparaître totalement. Se fatiguer inutilement n’était pas de mise et au vu de la carrure et du ton de voix de son adversaire du moment, il s’était aventuré face à un Chevalier clairement plus expérimenté. Son esprit tourna à milles allures tandis que l’adrénaline ne suffisait plus à maintenir une stature face au danger. Ses mains tremblaient et il serrait les dents pour se concentrer à ne pas le laisser paître. Cette situation était étrangement moins appeurante que d’avoir eut à faire face à ces pirates... Gagnait-il en courage avec l’expérience...?
- M-Moi non plus !
Sa voix était si fluette comparée à celle de l’homme en face de lui. En d’autres circonstances, il se ficherait bien de cet aspect là. Mais il se sentit en danger et ce timbre de voix ne reflétait en rien l’assurance dont il voulait faire preuve.
- Mais je dois vous repousser... Jusqu’à ce que vous partiez en retraite.
Les ordres avaient été bien évidemment plus sanglants. Mais Jean-Neige n’était pas très bon pour proliférer des menaces. C’était bien plus la spécialité de Nathaleigh en général. Il fronça les sourcils, reprenant progressivement consistance. Il n’avait pas à le tuer, simplement à le repousser, non...? Avait-il encore une chance de s’en sortir sans se souiller les mains de son sang ? Il se mit en position de garde, préparé à chargé de son épée, lançant à sa propre surprise la première offensive.
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Dim 17 Nov 2019, 10:58
Nate
TOUT LE MONDE
「 I AM THE FIRE 」
Nathaleigh est féminin aujourd'hui.
La fumée se dissipa rapidement tandis que Nathaleigh cherchait le chevalier du regard. Est-ce qu'elle avait réussi à le toucher ? Son regard pourpre se posa alors sur le destrier de son adversaire qui était à terre, finissant rapidement par apercevoir son propriétaire, accoté à quelques rochers. Gaston décrivit un large cercle dans les cieux, se dirigeant à nouveau vers Solaire.
Le dragon inspira à nouveau profondément, ses larges poumons se gonflant. Gaston était prêt à cracher un nouveau déluge de flamme. Nathaleigh cru apercevoir une chevelure blanche apparaître face au Jadois et son cœur loupa un battement. Jean-Neige.
- Gaston, non.
Le dragon laissa échapper un panache de fumée alors qu'il expirait quelques flammèches, ses larges mouvements d'ailes se faisant erratiques pendant un instant. Nathaleigh survola les deux adversaires, se penchant sur l'encolure du grand dragon mordoré pour mieux regarder la scène. Elle ne pouvait plus utiliser ses flammes, sans quoi elle risquerait de toucher son aîné. Ses poings se serrèrent sur le manche de sa hallebarde alors qu'elle laissait échapper un juron. Elle devait aider Jean-Neige, il était hors de question de le laisser seul face aux forces ennemies.
Gaston s'éloigna lentement de la bataille, faisant un large demi-tour plus loin, baissant son altitude au possible. Ses postérieurs frôlaient la cime des arbres alors qu'il revenait vers Jean-Neige et Solaire. Si il ne pouvait pas descendre plus bas, Nathaleigh allait devoir improviser. Nathaleigh se pencha sur le cou de Gaston, l'une de ses mains aggripant une de ses écailles.
- Tu vois les arbres autour d'eux ? Envoie un jet de flamme à leurs pieds.
Lâchant un grondement sourd qui sembla faire trembler l'air autour d'eux, Gaston s'exécuta. Les boules de feu partirent en sifflant dans les airs, atteignant les arbres autour des deux chevaliers alors que Nathaleigh essayait de capter l'esprit de son frère. Nate n'était pas une bonne télépathe, mais elle espérait au moins réussir à le prévenir.
Alors que Gaston reprenait de la hauteur, Nathaleigh fixait la scène plus bas. Restait à voir où allait tomber les arbres que le dragon venaient d'incendier. Avec un peu de chance, Jean-Neige pourrait tirer avantage de sa diversion enflammée.
- SI TU FAIS DU MAL A MON FRÈRE JE T'ARRACHE LES BOURSES, J'LES FAIS BRÛLER ET J'TE LES FAIS MANGER !
[TLDR : Nate ignore le dôme pour rester sur Solaire & Jean-Neige. Gaston explose les arbres autour du duo pour essayer de les faire tomber sur les chevaliers.]
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Mar 19 Nov 2019, 03:52
L’adolescent à la chevelure blanche n’avait pas non plus l’air très motivé à l’idée de répandre le sang pour son empereur. Cependant, malgré ses doutes, il semblait prêt à en découdre. Peut-être même sans qu’il ne s’en rende réellement compte, il avança vers le chevalier de Jade et brandit son arme. L’air désolé sous son casque, Solaire para le coup. Il allait donc devoir prendre la vie de ce jeune homme. Qu’il en soit ainsi. Les deux hommes échangèrent quelques coups. Il advint rapidement que l’état du jadois ne l’aidait pas à suivre le rythme. Fort heureusement, il pouvait comme toujours compter sur son incroyable résistance. Malgré ça, il sentait que cet affrontement ne serait pas simple à mener.
Avant que l’un ou l’autre n’ait l’occasion de prendre l’ascendant, le seccyeth revint à la charge. Pour une raison obscure, il sembla casser son allure et changea soudainement de direction. Ce ne fut que plus tard, en écoutant les menaces à son encontre, que Solaire comprit que l’homme qu’il affrontait était le frère du monteur de dragon. Cependant, lorsque ce dernier chargea vers eux et fit cracher du feu à sa terrible monture, son coeur se mit à battre la chamade. Le chevalier de Jade ne comprenait plus rien à ce qui se passait. Les flammes dévorèrent en un instant l’écorce des arbres les entourant et ils se mirent à chuter invariablement. Solaire s’écarta en parant un dernier coup. Par réflexe, il se servit de ses pouvoirs pour se changer en tigre. Sous cette apparence, il était bien plus rapide et agile qu’en humain, ainsi pourrait-il aisément se mettre hors de danger.
Solaire ne comprit donc rien de ce qui se déroula ensuite. Alors qu’il était sur le point de bondir pour se mettre à l’abris, il constata qu’un des arbres allait emporter avec lui l’adolescent dans sa chute. Le félin réagit sans vraiment y penser. Les muscles de ses pattes se bandèrent et il fonça vers le tanieth. De ses crocs puissants, il lui attrapa le bras droit alors qu’il bondissait en un éclair. L’homme aux cheveux blanc à sa merci, il le tira hors de danger sans grand ménagement. Un fracas terrible retentit quand l’arbre s’écrasa au sol. Une myriade de copeaux volèrent à grande vitesse et l’un d’eux se planta dans le flanc de la bête. Le tigre hurla de douleur et lâcha l’impérial. Faisant fi de la souffrance, il s’écarta rapidement pour se trouver à quelques mètres.
Ainsi blessé l’animal était bas sur le sol, scrutant le retour du dompteur de dragon. Dans son état, il ne serait plus en mesure de réagir de manière aussi vive. Après un cri de rage, l’animal se contorsionna comme il le pouvait pour retirer le morceau de bois juché en son sein. La douleur qui en résultat manqua de lui faire perdre connaissance et il reprit rapidement forme humaine. Solaire n’était plus en mesure de combattre. À genoux face à l’homme qu’il venait de sauver, tout en le blessant au passage, il n’était plus en état de brandir son épée. Arme qui se trouvait d’ailleurs sous un arbre à l’heure actuelle. Du sang coulait de son armure et sa vision était trouble. Ses blessures n’étaient pas mortelles, de ce qu’il pouvait en juger, cependant dans son état, il ne resterait pas éveillé très longtemps. Il était dorénavant complètement à la merci du tanieth. De ses yeux injectés de sang, il le regarda sans rien dire. Sa respiration était difficile et il tomba finalement sur le côté. Son regard dirigé vers les cieux à travers la cime des arbres, il se demanda si sa fin était venue.
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Sam 23 Nov 2019, 11:48
Le cœur de Victor battait à tout rompre.
La situation le rendait extrêmement nerveux. Leur colonne marchait sur la route, flanquée de forêt, de buissons et d'ombres. C'était tout simplement un cas d'école pour une embuscade. La seule chose qui l'avait empêché de diviser l'armée était la peur d'une défaite en détail. Après tout... Le front était encore assez loin, non ? Pour qu'une armée suffisamment grande pour les annihiler leur tombe dessus, il fallait qu'ils trouvent un moyen de percer le front sans se faire réperer, et qu'ils parcourent une très grande distance en peu de temps. Ce n'était pas idéal pour une armée.
Car une colonne était comme une bête : assoiffée, affamée, fainéante. Les hommes se fatiguaient vite, et vivaient sur la campagne comme des parasites. L'un des travaux les plus difficile de Victor avait été de couvrir le plus de terrain tout en ménageant sa colonne : d'autres commandants avait protesté, soutenant qu'il allait libérer le front de Turquoise le plus vite possible. Mais Victor connaissait bien les défenses de Topaze. Il en avait érigée certaines, et même si l'action de l'empire était une surprise, les hommes de la Garnison étaient suffisamment entraîné pour s'y adapter rapidement et répondre à l'agression des rouges-gorges avec entrain. Son argument principal était qu'une armée fatiguée ne sers à rien, et qu'il valait mieux arriver des heures plus tard plutôt que de se faire éliminer par la première maraude.
Il ne pouvait donc pas expliquer sa nervosité. S'il était sûr d'une chose, c'était qu'il allait rester en Turquoise. Si Topaze était son pays natal, il n'y retrouvait que des problèmes. Peut-être était-ce un signe ? Si Sveter l'avait torturé à ce point, c'était pour le remettre sur le droit chemin. Il n'était pas fait pour les amourettes. Sa main devait tenir un acier solide, et non les mains frêles d'une demoiselle. Ses yeux devaient contempler le champ de bataille, et non la douce lueur des promesses impossible dans les prunelles de celle qu'il avait désiré. Il était né pour le combat, et c'était par le combat qu'il continuerait à vivre. Qu'il laisse Topaze s'engouffrer dans les décisions mal-avisée de son dirigeant. Qu'il laisse la politique aux politiciens et aux fourbes. Qu'il laisse l'amour aux faibles qu'il devait protéger. Le combat l'appelait, et il se baignerait dans ses flammes, il s'abreuverait de ce délicieux nectar jusqu'à sa mort probablement prochaine.
Car après tout, qui pouvait prétendre combattre le destin qui nous était imposé à la naissance ? Dans tout les livres qu'il avait lu, le destin rattrapait toujours l'amoureux transit qui voyait ses machinations se retourner contre lui. Au final...
Tout se terminait dans le sang. Et si sa propre essence vitale devait se déversait, ce serait dans un combat qui valait la peine. Dans ces pensées sombre, il se rappela d'un vieux poème apprit lorsqu'il était enfant. Son père semblait chérir ces vers, car il lui rappelait l'essence de son propre combat. Victor avait toujours considéré son paternel comme un homme extrêmement sévère, à la limite du cruel mais juste. Il se rendait compte, qu'en vieillissant... Il lui ressemblait de plus en plus. Les vers franchirent à peine ses lèvres, mais ils eurent toujours leur effet sur lui :
« Ainsi parla le brave Horace, le capitaine de la porte. « Tôt ou tard viendra assurément la mort, A quel meilleur trépas l'Homme peut-il prétendre, que de mourir pour défendre Les cendres sacrées de ses Pères, et les temples de ses Dieux ? »
Ces vers attisèrent une colère contenu dans Victor depuis toujours. Ce n'était pas le genre de colère à bouillir, à entrer en éruption comme un volcan. Non. Ce n'était que les braises presque froide d'un feu qui menaçait de s'éteindre. Il n'avait jamais vraiment perdu cette colère. Et il allait pouvoir l'exploiter en pleine bataille.
Ses éclaireurs n'étaient toujours pas revenus. Impossibles qu'ils aient du retard. Quelque chose n'allait pas. Victor leva la tête, et la nature même autour d'eux se métamorphosa.
Les buissons se transformèrent en oriflammes rouges. Les arbres en acier. Les feuilles en flèches. Dans le ciel, un claquement de cuir annonça l'arrivée de la Mort. L'Empire était bien là, et il les attaquait. Comment ? Comment avaient-ils pu arriver aussi vite ? Marcher autant avait du épuiser leur troupes, mais les attraper dans une position aussi désavantageuse valait sûrement le coup.
Victor n'avait pas de temps à perdre. Leur colonne était toujours en position de marche, leur archers vulnérables et le désordre total. La panique ne devait pas s'installer. Il cria, et utilisa son pouvoir de télépathie pour communiquer aux autres commandants de la colonne.
+Soldats ! L'Ennemi est sur nous ! Assumez vos positions de combat ! Nous allons apporter le combat à ces impériaux de misère. +
La doctrine militaire de Victor était simple. Les livres de tactique disaient « la défense d'une colonne en marche était sa capacité à lancer une contre-attaque immédiate. »
Déjà, une volée de flèches s'envola dans les airs. Les impériaux avait peut-être la supériorité des dragons, mais la puissance magique de Jade était inégalée. Très rapidement, les nombreux mages de l'armée érigèrent des boucliers kinétiques. Les flèches s'écrasèrent dans l'air, et protégea les troupes vertes.
Victor, lui, décida de limiter la charge impériale. Il fit signe à l'un des mages dans sa colonne.
« Vous, là bas ! Vous êtes un mage d'eau. Je veux que vous rendiez toute terre entre nos lignes et les péons impériaux aussi humide que leur larmes de défaites. »
Le mage hocha la tête, et se mit aussitôt au travail. Topaze était un pays déjà humide, et il suffisait de faire remonter l'eau des rivières souterraines pour rendre le terrain totalement impraticable. La charge ennemie serait totalement absorbée par la boue, et gagnerait du temps pour les jadois. Il lança un autre appel télépathique à un commandant jadois, Yao.
+Yao. Je veux que tu tiennes tes lames prêtes. Les impériaux ne s'attendent certainement pas à une contre-attaque. Je t'assignerai un mage pour te protéger de leur missiles. Pour le Kenshin ! Banzai ! +
Maintenant, il ne suffisait plus que leur propres unités se mettent en place. Yao et sa troupe de samurai nodachi allaient pouvoir ravager les lignes ennemis avec leur charge puissante sur le flanc. Leur longues épées ravageait la chair et les armures sans aucune discrimination.
Les piquiers de Victor n'était pas encore totalement organisé, mais grâce à la boue et au barrage des chu-ko-nu, il espérait que tout se passerait bien.
Trop long, j'ai pas lu.:
Trop long, j'ai pas lu :
-Victor transforme le terrain entre ses lignes et celles de l'Empire dans un marécage de boue. Il sera compliqué à manoeuvrer. -Il organise ses troupes en défense, et au prochain tour les chu-ko-nu pourront utiliser leur puissance de feu contre l'Empire et ses dragons. -Yao et son unité de Nodachi se préparent à tenter une attaque de flanc en cachant leur intentions autant qu'ils le peuvent.
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Kael
Sam 14 Déc 2019, 10:42
Qu'il se taise. Que le chevalier de l'empire se taise est tout ce que souhaite Kael, en plus de s'en sortir vivant. Mais peut-il seulement sortir vivant de cet échange alors que l'homme le dépasse en force, en vitesse, efficacité et en pratiquement tout ? Même cet espèce de fantôme furieux de l'empire sait sourire alors que Kael est plutôt connu pour ses moues et sa mine renfrognée. Son niveau est loin, très loin de celui du chevalier, mais il doit y croire et tenir le plus longtemps possible jusqu'à trouver une idée. Il doit occuper ce chevalier pour éviter les massacres de masse. Il doit et veut le faire, mais ça l'aiderait si l'homme pouvait cesser de parler avec son semi-sourire et en lui tenant le poignet parce que ça rend toute sa phrase vraiment inquiétante. Il a bien tenté de se libérer de sa prise, mais sa poigne est elle aussi supérieur à la force qu'il peut mettre pour se libérer. Nouvelle preuve du gouffre qu'il y a entre leur niveau, mais Kael ne peut pas abandonner. Il ne doit pas se laisser submerger et impressionner par la poigne, le sourire et le niveau de son adversaire. Il ne peut pas s'empêcher de l'attaquer sous prétexte que leur précédant échange était complètement dominé par son adversaire. Il doit forcément y avoir une solution pour qu'il puisse retourner la tendance ne serait-ce qu'une instant. Même en ayant le poignet enserré de la sorte. S'il seulement il pouvait avoir un pouvoir de contact et lui faire payer de le tenir ainsi.
Sauf qu'il n'a plus besoin de se préoccuper de ça. Légèrement étourdie par le coup de tête, il ne parvient pas à encrer ses jambes au sol lorsque l'homme l'envoie plus loin d'un simple mouvement, mais il ne recule pas sous le geste de l'homme. Non, il s'échoue dans la boue à plusieurs pas de sa position initiale, mais l'humiliation ne s'arrête pas là. Le chevalier n'a pas décidé de simplement le tué en un coup d'épée ou de pouvoir bien placé, il préfère le ridiculiser en parlant d'embryon et de pouvoir trop simple à contrer. Il ne lui semblait pas que c'était si simple que ça, mais il le saura pour la prochaine fois... si prochaine fois il y a. Mais le chevalier n'a pas finit de jouer avec Kael et le garçon le comprend une seconde à peine avant qu'il ne claque des doigts, il est des regards qui ne trompe pas. L'adolescent mord violemment sa lèvre pour s'empêcher de satisfaire l'ennemi en hurlant sa douleur au monde, mais il ne fait aucun doute que son visage et se yeux la clame. Il ne s'était jamais rien cassé alors impossible de comparer la douleur, mais il est presque certain qu'elle est pire. Que l'humiliation qu'il ressent empire largement la douleur, mais elle attise aussi sa soif de vaincre. Ils sont en guerre, pas en entraînement en plein jeu, en guerre et il est temps que Kael se réveil et se rendre plus utile.
Ignorant les paroles de l'homme, Kael se relève en tâchant d'ignorer la douleur lancinante qui lui prend le bras droit, celui avec lequel il se bat. Pas question qu'il abandonne. Il prend l'épée dans sa main gauche, assure sa prise maladroite et laisse son pouvoir couler tranquillement jusqu'à l'épée pour mieux la contrôler. Il se battra jusqu'au bout et mettra en déroute ce chevalier. Et c'est là qu'il la sent. La sensation est faible, mais bien là. Ses chances viennent d'augmenter sensiblement. Il ne pourra pas rejoindre le dôme et le chevalier Wiremu, mais il peut faire autre chose.
« Nous sommes en guerre, impérial, bien sûr que je vais t'attaquer... »
Même s'il a de faibles chances de gagner, il frotte le sol d'un pied pour assurer sa prise avant d'attaquer. Sauf que l'attaque n'est pas physique, mais magique. Puisqu'il est si simple de battre sa télékinésie et que le chevalier est plus attentif aux objets autour d'eux, alors l'attaque est interne. Ayant rappelé à lui ses leçons d'anatomie, il s'est assuré de déplacer des os d'un pied de son adversaire pour que sa démarche soit bien plus compliquée. S'ensuit une autre démonstration magique sous forme d'une sphère prenant Jahël comme centre. Que Wiremu ce soit légèrement déplacé ou que son don commence à gagner en distance, Kael est parvenu à copier le pouvoir d'écran de niveau 1 du Pardusse. Nul magie ne peut franchir la sphère, que ça vienne de l'intérieur ou de l'extérieur. Alors oui, l'ennemi est protéger de la magie, mais il est surtout incapable d'user de ses pouvoirs si la cible est à l'extérieur. L'adolescent ne tente pas le diable et fuit. Plus il se rapprochera du Pardusse et plus son pouvoir sera efficace, mais, surtout, plus il s'approchera de ses alliés et plus il aura de pouvoirs à copier et utiliser. Un pouvoir de guérison pour son bras par exemple.
Mais s'il veut vivre il doit fuir et vite, parce que même si l'homme est handicapé et pour le moment incapable de faire de la magie, Kael ne doute pas qu'il possède d'autres cordes à son arc. Il déteste fuir, mais si c'est pour mieux revenir alors aucun problème. Il se soignera et reviendra se battre contre l'autre. Il ne sera pas inutile à cette guerre.
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Kael
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Jahël
Dim 15 Déc 2019, 12:16
Jahël laisse partir Kael, la distance grandissant entre eux d’eux finit par enlever la barrière magique autour de Jahël qui put aller se chercher un mage de son camp afin de soigner son pied et reprendre les massacres.
Jahël
Rang Classique : ChevalierNombre de messages : 816 Rôle : Chevalier d'Irianeth
Plus sur le personnage Âge: 43-48 ans [L5] Race: Humain
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Dim 05 Jan 2020, 13:07
La guerre. Aquila n’avait jamais assisté à une guerre de cette ampleur. Elle avait vu des petites batailles, des combats entre des groupes de petites tailles. Rien d’extraordinaire, rien de bien méchant. Elle s’était rapidement habituée. Cette fois, c’était différent. C’était plus gros, plus dangereux. Aquila aurait largement préféré ne pas s’en mêler, même pour tout l’or du monde. Avant le début de l’assaut, elle s’était rendue auprès de Drew, et l’avait fortement encouragée à rester cloitrée dans son auberge le temps que les choses se tassent. La Quscpasseribus aurait aimé resté avec elle, l’aubergiste lui avait d’ailleurs demandé, mais la mercenaire n’avait pas été en mesure d’accepter. Elle n’avait plus le choix et ceux depuis longtemps. Drew ne semblait pas comprendre, mais personne ne comprenait jamais.
La mercenaire avait donc passé des heures dans les cieux, se posant parfois sur le dos de Gaston, loin, au-dessus des nuages, perdus. Les deux ne s’étaient adressé un mot de leur trajet, et c’était bien tant mieux. Qu’avaient-elles à se dire ? Rien. Aquila n’était pas du genre à badiner, Nathaleigh non plus. C’était parfait pour la mercenaire, qui pouvait s’inspirer de l’air ambiant et jauger l’atmosphère tendue que les troupes de l’empire laissaient derrière elle. Elle avait un mauvais pressentiment. Cette guerre ne lui inspirait rien de bon. Elle n’avait rien contre la violence ou le sang, absolument pas. Les choses étaient différentes cependant, et Aquila n’était pas certaine de ce qui allait se passer. Ce qu’elle savait se résumait à : écouter les paroles d’un vieux chevalier boitillant, et ne pas se tromper de cibles. Oh, il y avait pourtant dans son groupe quelques têtes qui méritaient de tomber.
Silencieuse, aux aguets, Aquila poussa un long soupir, alors que sous ses yeux, un jeune homme était venu avertir Uthred de l’arrivée imminente des troupes de l’empire. La bataille allait commencer. La mercenaire pouvait sentir les membres du bataillon frémir d’excitation. Nul doute que si le discours de leur chef d’escouade eut été plus long, certains seraient déjà parti, sans demander plus d’ordres. Peu à peu, la mercenaire, habillée d’un accoutrement en cuir, renforcé aux épaules et noué dans son dos par une broche particulière afin de ne pas gêner ses ailes, sentait la même impatience parcourir peu à peu ses veines. Et lorsque le chevalier lança enfin l’attaque, Aquila pris son envol et sorti bien rapidement du couvert de la forêt pour se rendre compte des évènements. Les deux dragons attaquèrent à chaque extrémité de la colonne des hommes de la confrérie. La mercenaire, curieusement obéissante, à l’abris de la moindre attaque, en haut, dans les cieux, commença à invoquer à elle la puissance de la foudre.
Son objectif était simple. Accumuler le plus de force magique et ne réaliser qu’une seule attaque. Celle qui allait stopper cette bataille rapidement. Celle qui allait l’empêcher de se mouiller davantage. Après tout, s’il ne restait plus qu’à achever les blessés et mourants, les sbires de l’empires pouvaient bien s’en charger. Sa chevelure blanche commença alors à voler au gré d’un vent de plus en plus fort tandis que l’électricité montait dans l’air et crépitait même sur sa peau. Elle se retins de lancer son attaque, préférant la puissance à la rapidité. Lorsqu’elle se senti prête, elle ouvrit les yeux. Impassible, elle constata avec une certaine frustration la présence d’un dôme recouvrant la totalité des forces adverses. Son regard chercha avidement le responsable de cette protection. Et.
- Je ne savais pas que les chats pouvaient faire une telle chose, murmura-t-elle, à elle-même, avant de concentrer son attaque sur la créature. Ou plutôt sur un point du dôme, juste au-dessus de lui.
[Résumé : - Aquila sent pas trop le truc - En fait ça va - Elle a envie de lancer une seule attaque, alors elle met longtemps à la charger - Quand elle veut la lancer elle voit le dome - Elle met toute sa force sur un seul point du dome au-dessus de Wiremu - Advienne que pourra ]
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Lun 06 Jan 2020, 12:53
Ces muscles tendus, tout autant que l’était sa monture, Uthred utilisait de sa force pour abattre sa lame sur quelques soldats courageux qu’il croisait sur sa route. Mais son but n’était pas d’éliminer les simples écuyers de l’armée Jadoise. Non. Ceux-là n’avaient aucun poids. Il lui fallait trouver les dirigeants de ce groupe, en supposant qu’il y en avait. Mais la Confrérie n’aurait pas envoyer ses hommes sans un homme à sa tête ? Ou fermant la marche ? Le chevalier, en tout cas, n’était pas prêt à rester lui-même en arrière. Il chargeait avec ses hommes, et gardait un œil sur son écuyer, bien trop jeune pour mourir. Encore moins dans une guerre.
Le chevalier observa avec un certain émerveillement les deux dragons accomplirent leur devoir. Il se jura intérieurement d’aller sur le plateau de Lissen pour rendre visite à ces compères Seccyeth de voir de ses propres yeux – et bien plus prêt – ces créatures en action. Il se reconcentra rapidement sur le terrain devant lui. Les troupes de l’Empire s’étaient cachée à une distance raisonnable du lieu de l’attaque et en quelques allongements, le destrier et son maître rencontrèrent davantage de résistance. L’équidé renâcla face à un adversaire à l’armure dorée, mais son maître était occupé ailleurs et s’éloigna un instant des combats.
Jean-Neige était supposé être là, près de lui.
Mais.
Jean-Neige n’était pas là, près de lui.
- JEAN-NEIGE ! s’époumona le rouquin, perché sur son cheval de guerre, qu’il fit tourner sur lui-même, en pirouette, à la recherche de la chevelure blanche de son apprenti.
Le chevalier observa les alentours, ignorant naïvement l’attaque d’Aquila, trop préoccupé par l’absence de son apprenti. Il bourra les flancs de sa monture pour le faire repartir en direction de l’ennemi, sondant le territoire à la recherche de la signature magique de Jean-Neige. Il le repéra bien plus loin, à l’avant de la colonne.
- Merde. Il ne pouvait décemment pas le laisser la dedans, ce n’était pas possible. Il commença alors à remonter la colonne, slalomant entre les combattants, abattant son épée sur ceux qui pensait qu’il était intéressant de s’en prendre à lui. Du coin de l’œil, il constata la résistance du dome de protection des Jadois.
**@Yahmé ! @Nathaleigh ! Remontez la colonne en brûlant tout sur votre passage. Et aidez à la destruction de ce dôme !!** ordonna-t-il, alors que, graduellement, son destrier ralenti son allure, se battant contre une inondation d’origine magique, à n’en pas douter.
- Merde, merde, merde.
L’esprit en ébullition, Uthred regarda chaque attaque magique lancée s’échouer sur le dôme de protection de la confrérie. Merde. Si l’eau n’était qu’un ralentissement secondaire, ce dôme allait leur poser de grave problème. Il fallait à tout prix le détruire. Ils étaient bloqués autrement. Aquila et Yahmé étaient sur le coup. Serait-ce suffisant ? Cela allait devoir l’être, car les troupes de l’empire pénétraient à l’intérieur du dôme afin de continuer ceux pour quoi ils étaient là. Détruire leur adversaire.
**@Jahël, il faut rentrer dans ce dôme. Il faut se débarrasser des magiciens. Ce sont les plus danger-**
Il fût coupé dans son contact télépathique avec son frère d’arme lorsque sa monture s’écroula dans un hennissement de douleur. Uthred, pourtant homme de cheval, se trouva déséquilibrer et tomba à la renverse, plongeant ainsi dos le premier dans l’eau boueuse qui empêtrait tout le monde. Il évita de justesse une attaque adversaire en roulant dans l’eau. Lorsqu’il parvient à se remettre sur pied, il eut juste le temps de dégainer sa deuxième épée, avant de croiser le vert avec l’homme qui avait tuer sa monture. Dans un cri de rage, malgré la douleur de ses articulations, attaquées par l’humidité et la fatigue, Uthred renvoya les coups que l’homme de jade lui donnait.
[Résumé : Uthred admire les dragons attaquer, il défonce quelques têtes, il se rend compte qu’il a perdu JN, il est pas content, il jure un peu. Il décide de remonter la colonne de jade pour retrouver son écuyer, il demande à Yahmé d’attaquer le dôme, demande à Jahël de viser préférentiellement les sorciers, et puis son cheval se fait tuer, il tombe dans l’eau, sur le dos, il a mal, mais il se bat contre un adversaire PNJ. Il ne voit pas les préparation de la charge des hommes de Victor.]
La Guerre faisait rage. L’assaut a été lancé. Les troupes de l’empire s’étaient lancées sur les défenses de la confrérie, faites dans la hâte des événements. Des escarmouches éclatèrent à certains points névralgiques et les pertes se voyaient de chaque côté.
Là où l’empire possédait l’initiative, l’avantage de l’imprévu et les dragons, la confrérie répondit avec de l’adaptation et profitait de sa situation. Les dragons étaient là pour incendier depuis les airs, mais un dôme fit son apparition. Les troupes étaient là pour charger au sol, mais de la boue protégea les troupes. Cela n’endiguait pas totalement l’avancée des armées rouges et la réalité du champ de bataille prit le dessus sur les formations et autres choses bien trop organisées.
Victor et Uthred géraient les troupes autant qu’ils le pouvaient. Jahel et Kael venaient à peine de mettre fin à leur affrontement. Solaire était venu en aide à l’un de ses deux opposants, mais n'était plus du tout en état de se battre. Kaliyah et sa compère Seccyeth semaient le chaos dans les lignes tant dis que la mercenaire Aquilæ concentrait ses efforts sur le dôme magique de Wiremu.
La Confrérie ne semblait pas flancher face aux assauts de l’Empire et l’issue de ce front était encore bien incertaine.
Rang Classique : Guide d'aventuresNombre de messages : 1244 Rôle : Représentation physique des Animateurs
Plus sur le personnage Âge: Éternel Race: Céleste
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Mer 08 Jan 2020, 13:25
[Ne pas déranger]
La guerre faisait rage. Ses confrères jouaient tous leurs rôles là où ils le pouvaient. Là où ils le devaient. Chacun faisait ce qu’il pouvait et c’est pour ça que Wiremu ne pouvait pas lâcher ce dôme qui protégeait des attaques aériennes menaçantes. Cependant, quelque chose de cette envergure lui demandait concentration et l’empêchait de faire autre chose.
Sauf que l’empire n’allait pas l’entendre de cette oreille, bien évidemment. Une femme aux ailes d’oiseau s’était positionnée au dessus d’eux. Il injecta à l’attention de son escort. “Levez la tête ! Au dessus de nous !” C’était déjà trop tard, la demoiselle balançait déjà son sortilège. Le dôme se résorba, se concentra pour absorber le choc de cette énergie soudaine. Il rugissait. Un rugissement puissant. Un rugissement qui voulait dire qu’il n’avait pas perdu. Un rugissement qui voulait dire qu’il continuait à se battre et que même sans la présence de cette gigantesque protection, Wiremu était encore là. Il espérait que cela parvienne aux oreilles de tous. Peut-être que cela aidera @Solaire à ne pas abandonner sa dernière lueur de vie. Peut-être que cela aidera @Kael à recentrer ses esprits. Peut-être que cela aidera @Victor à galvaniser les troupes. Mais il espérait surtout que cela montre à l’empire que l’esprit de la confrérie brillait encore ardemment. Qu’ils étaient toujours là, prêt à en découdre.
La foudre avait été bloquée et redirigée vers la terre. Il n’était pas question de faire des dommages collatéraux. “Takashi, Jacques, trouvez les blessés sur le champ de bataille, prodiguez leur les premiers soins et évacuez les dès que possible. Si vous ne pouvez point, mettez les en lieu sûr et venez les chercher dès que possible. Je viens vous aider dès que je me suis occupé de ce pigeon.” Son dôme n’était plus là à cause de cette agaçante jeune femme, mais il était hors de question de se laisser faire.
Alors il créa des écrans, tout petits, juste suffisant pour qu’il puisse s’en servir de marches et de grimper jusqu’à la hauteur de la Qucspasseribus. Certes, les écrans étaient d’un niveau de solidité maximal pour qu’il puisse grimper dessus, mais ils étaient assez petits pour être peu fatiguant et disparaissaient aussitôt que son pied avait quitté la surface magique. Une fois arrivée à la hauteur d’Aquilæ, il dirigea sa pelle vers elle, verticalement, avec clairement le but de l’assommer d’un seul coup.
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Dim 12 Jan 2020, 06:07
L’attaque d’Aquila avait été puissante, mais la jeune femme ne pouvait s’empêcher de penser que, peut-être, si elle avait en compagnie de Gédéon et son aura blanche, la force de son attaqua aurait été plus impressionnante encore. Peut-être. Le duo n’avait pas encore établis de lien clair entre leur lien d’âmes-sœurs et leur faciliter déconcertante d’attaquer ensemble. L’occasion ne s’était pas représentée depuis et si le destin semblait les avoir liés, ce n’était pas pour cette guerre-ci ! Tant pis ! Toujours était-il que l’attaque électrique la Quscpasseribus eut l’effet escomptée : le dôme avait cessé d’exister aussi rapidement qu’il était apparu. Aquila était presque déçue de ce manque d’efficacité de la part des verts. N’avaient-ils pas plus la force de résister ? Abandonnaient-ils si rapidement, après seulement une seule attaque ? Oh, c’était surement une bonne chose. Aquila pourrait ainsi retourner à ses occupations à elle, plutôt que de se battre dans une guerre qui n’était pas la sienne.
D’un battement d’ailes, Aquila se rapprocha un peu plus des combats, tout en restant à bonne distance des potentiels archers. Elle voulait observait ce qui se passait de plus près, sans trop s’y mêler. Et puis, elle commença une nouvelle à se recharger. Une deuxième frappe, et nul doute que les troupes de la Confrérie seraient grillées. Et le rugissement du gros chaton blanc n’impressionna nullement la mercenaire. Elle en avait vu des tentatives de courage dans le passé, et elle en verrait encore longtemps. Celle-ci cependant, était idiote. Autant miauler, non ? Une nouvelle vague d’électricité commença doucement à se faire sentir. Les paupières fermées, Aquila ne souhaitait pas perdre de temps, lorsqu’un crépitement commença à se faire sentir au bout de ces longs doigts, elle ouvrit les yeux..
… et n’eut pas le temps d’éviter l’attaque du Pardusse. Son arme la percuta à l’abdomen, coupa le cuir qui la protégeait et superficiellement sa peau.
- Lumbrice, cracha-t-elle, dans sa langue natale, avant de s’éloigner d’un battement d’aile de son attaquant.
Comme était-il arrivé là ? Il n’avait rien d’un chat volant, pourtant ! Stercore, jura-t-elle, avant de laisser partir son attaque en direction du Matou. Bien moins puissante que sa précédente attaque, celle-ci devrait surement hérissé le poil du pardusse et lui faire redescendre les pieds sur terre.
Résumé : Aquila recharge pour une nouvelle attaque, elle n’a pas vu Wiremu monter dans les cieux et se prend un coup de « pelle », ce qui lui fait une petite égratinure. Elle jure en latin, et lance son attaque !
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Kael
Dim 12 Jan 2020, 21:20
Plus jamais il ne fuira face à un ennemi, la sensation de lâcheté lui colle à la peau encore plus sûrement que la sueur et la poussière retournée par les combats et sa course contre la montre. Aujourd'hui il s'est trouvé devant un ennemi plus fort et il ne doit sa survie qu'au côté joueur de son adversaire, mais demain tout sera différent. Dès que cette terrible guerre sera terminée et que l'empire sera retournée dans son île et ses colonies, Kael demandera à Basch d'augmenter la difficulté de leurs entraînements et il mettra fin à ses quelques heures de libertés que son maître lui donne parfois. Aujourd'hui son niveau est encore trop faible, mais demain il sera bien plus fort et il sera lui qui fera reculer les ennemis. Plus jamais il ne fuira pour attirer un ennemi auprès des autres chevaliers, plus jamais il ne fuira pour mieux revenir. Il ne fera qu'avancer, ouvrira les portes qui lui seront fermées, détruira les murs qui seront dressés devant lui et franchira les obstacles qui se trouveront sur sa route. Demain, il sera puissant.
Aujourd'hui, il se contente de remercier le chevalier qui vient de lui guérir rapidement les plaies les plus importante avant de repartir à l'assaut, chose que Kael compte bien faire également. Il vérifie son bras et s'en retourne parmi le combat sans même savoir où il est précisément, a-t-il viré vers le milieu ou un flanc ? Il n'en a aucune idée et ne cherche pas à le savoir lorsque son épée rencontre celle d'un soldat de l'empire. L'échange ne dure pas aussi longtemps qu'il le pensait, le soldat perd pied assez vite lorsque Kael le fait chuter à l'aide de sa magie et en l'empêchant de se relever avant de le tuer. Jamais il n'avait utilisé sa télékinésie de cette façon, mais s'il veut se renforcer alors il doit utiliser tout ce qu'il a sous la main et sans hésiter. Il n'aime pas ça du tout, mais s'il doit passer par là pour réaliser son devoir et s'endurcir alors soit.
Il enchaîne quelques combats lorsqu'enfin il relève la tête pour regarder réellement ce qu'il se passe autour de lui. Évidement, les combats font rage et la confrérie repousse ses ennemies avec brio et talent. Bien sûr, les dragons et certains chevaliers et sorciers poses quelques problèmes mais sûrement rien de problématique. Quoi que. Un peu plus loin, il lui semble apercevoir un duel qui ne tourne pas si bien pour le soldat de la confrérie. Sans cherche à savoir si ce n'est qu'une impression ou s'il a les compétences pour aider, Kael se rue vers le duo aussi vite qu'il le peu. Il aurai presque envie de foncer sur le vieux chevalier, mais il parvient -avec un peu de mal- à se secouer et tenter de réfléchir. Foncer tête baissée est mauvais pour la santé, la preuve avec son combat pour l'autre, mais pas question qu'il abandonne. Peut-être qu'il pourrait tenter tout de même une attaque, quelque chose pour le déconcentrer et donner l'avantage à son adversaire. Sauf que si le chevalier lui a apprit quelque chose c'est à ne pas dévoiler ses cartes immédiatement. Ce qui reste assez compliqué à faire en pleine guerre.
Une idée, rien de très originale, lui traverse doucement l'esprit alors il s'arrête à quelques pas des combattants, raffermi sa prise sur son arme, expire et emprunte le pouvoir de l'homme. Il n'a jamais utilisé un pouvoir comme celui-ci qu'il prend, mais grâce à ses divers entraînements il à presque moins de mal à utiliser les pouvoirs des autres la première fois, surtout un comme celui-ci. Il s'approche dans son dos, tout en restant méfiant et utilise le pouvoir sur le fer pour contre quelques secondes les actes du chevalier et donner une ouverture à son adversaire. Quelques secondes peuvent changer le cours d'un combat.
On résumé : il peste intérieurement d'avoir filé, mais il est content d'être vivant quand même. Il se bagarre un peu, voit Uthred et le prend pour cible. Il arrive dans son dos et imite son pouvoir contrôle du fer pour bloquer l'arme d'Uthred une poignée de secondes et donner une ouverture à son adversaire. Kael se tient prêt à se battre et l'arme en main.
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Kael
Rang Classique : RiddareNombre de messages : 176 Rôle : Riddare
Plus sur le personnage Âge: 24 - 29 ans LIV Race: Humain
Uthred s’étonnerait toujours de la force et de la résilience dont il faisait preuve lorsqu’il était en danger. C’était pourtant une chose qu’il avait pu expérimentée de nombreuses fois, mais jamais le chevalier ne s’y faisait. Il passait systématiquement par une phase de questionnement, avant de finalement laisser sa raison de côté pour se concentre sur son instinct. Car c’était bien cet instinct qui le faisait avancer dans les moments compliqués. Cet instinct qui lui faisait oublié la douleur et qui induisait une pluie de coup pour son adversaire. Uthred ne se retenait plus. Il avait perdu sa monture, mais pas sa détermination. Et le soldat qui se trouvait en face de lui allait rejoindre son destrier perlois dans la boue, ce n’était qu’une question de temps. Pas de technique ni de force. De temps. Le chevalier rouge allait épuiser son adversaire, avant de simplement le détruire. Avec ses deux épées, le Perlois ne laissait aucun répit à son opposant. Ce dernier commençait peut-être à regretter son choix de cible. Oh, le rouquin l’espérait. Il était bien trop tard pour les regrets. Il ne le laisserait pas s’en aller.
Mais, alors qu’il s’apprêtait à lancer un coup déterminant pour la suite de son combat – et surtout de sa victoire prochaine – les deux sabres du chevalier d’Irianeth se figèrent en l’air. Un sourire étira alors les lèvres de son adversaire. Merde. Pour esquiver efficacité l’attaque du soldat jadois – et surtout le prendre par surprise – Uthred laissa tomber ses sabres au sol. Il se décala d’un pas sur le côté au moment même ou la lame de son adversaire allait s’abattre sur lui et enchaîna lui-même sur une attaque à mains nues. Il désarma d’abord son adversaire, s’aidant de sa magie, avant compresser l’armure en fer qu’il portait. Sa côte de maille se resserra sur lui jusqu’à l’empêcher de respirer. Lorsqu’il s’écroula par terre, le chevalier d’Irianeth lui lança un coup de pied au visage – sa souplesse ne valait plus celle de sa jeunesse, il n’était plus en mesure de lever la jambe aussi haute qu’avant. Il regarda alors son adversaire peiner dans sa respiration. Le nez cassé, l’œil en sang. Il l’acheva en refermant le haume qu’il portait sur sa tête.
- Il ne fallait pas tuer Clochette, laissa tomber le chevalier, lorsque son adversaire laissa échapper son dernier souffle de vie.
Uthred ne prenait pas plaisir à tuer, mais il aimait encore moins lorsque l’un de ses montures se retrouvaient à terre. Il devenait alors impitoyable et était prêt à tout. Utilisant de nouveau sa magie, il rappela ses deux sabres à lui. Enda et Firië, comme toutes ses armes, avaient été enrichis en fer au niveau de leur pommeau, ce qui lui permettait de les récupérer facile, d’un mouvement de la main. Le cheval, armes en mains, jeta un regard triste au corps sans vie de sa monture, avant de relever son regard sur le champ de bataille. Les combats continuaient encore avec force et furie. Chaque camp était déterminé à gagner, mais la victoire n’était pas assurée, ni par l’un, ni par l’autre. Le regard vert du soixantenaire fut alors attiré par une aura verte qui ondulait autour d’un jeune homme vêtu de l’armure des chevaliers de Jade. Au vu de son âge, cependant, ce devait être un écuyer.
Sans une once de compassion dans le regard, l’homme se dirigea vers celui qu’il avait désigné comme son nouvel adversaire.
- C’est a cause de toi si mes armes se sont figées, n’est-ce pas ? demanda-t-il, alors qu’une boue liquide dégoulinait de ses épées.
Il avait senti quelque chose derrière lui, mais ne l’avait pas considéré comme une menace, trop concentré qu’il avait été sur adversaire du moment. Peut-être c’était-il trompé. Peut-être que ce petit était bien plus capable que le soldat gisant dans la boue. Sans attendre une quelconque réponse, il n’était pas ici pour faire la discussion, le chevalier lança sa première attaque. Ses deux épées s’abattirent alors sur @Kael.
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Kael
Mer 15 Jan 2020, 13:40
Il pensait aider le soldat en figeant les armes de son adversaire, lui offrir l'opportunité nécessaire pour qu'il puisse placer un coup fatal ou au moins avantageux, mais c'était sans compter sur les réflexes et l'entraînement du chevalier rouge. Les armes à peine bloquées qu'il a tout lâché pour esquiver et contre-attaquer à main nues. Le soldat ne put rien faire de mieux que d'encaisser avant de se faire compresser et tuer à petit feu par le chevalier d'Irianeth. Kael, de son côté, fulmine de ne pas réussir à opposer de résistance à la magie de l'homme, pourtant il est certain que c'est possible. Pas forcément en utilisant le contrôle sur le fer, après tout il ne maîtrise qu'à peine cette capacité et n'est même pas sûr d'avoir compris pleine ce pouvoir, mais avec sa télékinésie ça doit forcément être possible. Il a bien tenté de repousser les pièces d'armure dans l'autre sens pour libérer son allié, mais rien à faire, sa force n'est rien comparée à cet homme. A moins que la maîtrise du fer prime sur la télékinésie, il faudra qu'il pose la question à Basch et approfondisse la question.
Abandonnant à regret l'idée de pouvoir sauver le soldat, l'écuyer cherche une autre idée pour mettre à mal le chevalier sans l'attaquer de front et s'éviter de finir aussi facilement écrasé que le pauvre homme à terre. D'ailleurs il en aurai bien ôté son armure, mais se battre sans face à un tel ennemi ne lui semble pas être un meilleur choix, il va rapidement devoir trouver une idée pour contrer la maîtrise du fer et, surtout, tuer vite et bien le chevalier. Facile à penser, mais moins à faire. Se tournant vers la télékinésie qu'il maîtrise mieux, il porte son attention sur l'une des épées de son adversaire dans l'idée de la lui lancer dessus, lame en avant, en espérant qu'il soit moins observateur que l'autre chevalier rouge. Le chevalier étant rapide dans ce qu'il fait et Kael encore trop dans l'hésitation, il perd l'occasion de le prendre par surprise puisqu'il s'est déjà tourné vers ses armes. Alors Kael attend, il prêt à un échange mais préfère éviter de foncer tête baissée malgré sa mauvaise habitude à le faire.
C’est a cause de toi si mes armes se sont figées, n’est-ce pas ?
Kael ne lui répond pas, le plus important n'est pas de tenir une conversation mais de tenir le combat et en sortir victorieux. Bien qu'encore peu habitué aux adversaires se battant avec deux épées, il bloque facilement l'une des armes avec sa propre épée et retiens l'autre avec sa magie. S'il n'est pas habitué à combattre contre deux épées, il lui suffit simplement d'en bloquer une avant de s'en débarrasser. Lors de l'échange, l'adolescent prend soin de toujours bloquer l'épée se trouvant à gauche avec sa magie pour laisser l'impression qu'il est plus à l'aise en se battant contre un droitier. Ce qui n'est absolument pas vrai puisqu'il est aisé de trouver des gauchers dans l'ordre, mais si c'est un Jadois constipé qui n'accepte de s’entraîner avec lui que si Basch s'en mêle.
Espérant avoir laissé assez de temps à son adversaire pour s'habituer à sa technique d'une lame bloquée magiquement et l'autre non et ayant repéré les signes montrant que le chevalier va se déplacer et où, Kael agis enfin. Ayant délogé le casque de la tête du soldat, avec quelques difficultés, durant leur échange, il l'attire pour le placer là où il lui semble que le chevalier va poser son pied pour qu'il perde l'équilibre et tenter de lui ôter son épée droite de la main pour l'expédier bien plus loin. Ayant toujours focalisé sa magie à gauche, il espère que l'homme n'aura concentré son attention que sur celle-ci pour la protéger et non sur celle de droite.
Que ça soit grâce à sa mise en scène ou parce que l'homme ne s'y attendait simplement pas, ou pour une autre raison, Kael parvient à le défaire de son épée droite et à l'envoyer valser plus loin. Sans prendre le temps de reflechir, il use de son pouvoir pour déplacer un des os du poignet droit de l'homme pour l'handicaper et le contraindre définitivement à se servir d'une seule arme. Ensuite, il bloque l'épée de gauche avec sa magie -curieusement il ne s'attend pas à pouvoir lui ôter la seconde aussi facilement- tout en gardant une partie de son attention dessus et fond sur l'homme pour lui enfoncer sur épée dans la gorge.
Et parce que l'âge ne signifie pas qu'on est sénile, Hirohiko peut en témoigner, Kael se prépare à échouer et donc une solution de repli.Déjà, il se tient prêt à devoir se protéger d'une épée volante étant donné que son adversaire semble contrôler le fer et si jamais il perd son contrôle sur la seule épée qui reste, alors il repoussera le bras entiers pour s'en protéger. Il a pensé à tout, n'est-ce pas ?
Résumé : Il ignore juste un peu la question d'Uthred et se cantonne dans un schéma : épée G bloquée magiquement quand il attaque, et l'épée D est bloquée / parée toujours par l'épée de Kael. Finalement, il tente de faire trébucher Uthred en lui mettant le casque du soldat vers le pied, le défait de son épée D, lui brise le poignet D (C'est de ta faute ça Harry) et attaque la gorge d'Uthred en espérant pouvoir le battre. Il se tient au cas ou une épée volante l'agresserais et si jamais la seule épée qui reste échappe à sa télékinésie alors Kael repoussera directement le bras d'Uthred.
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Kael
Rang Classique : RiddareNombre de messages : 176 Rôle : Riddare
Plus sur le personnage Âge: 24 - 29 ans LIV Race: Humain
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Mer 15 Jan 2020, 22:40
Le coup avait fait mouche et même si la blessure était superficielle, le pardusse était satisfait. Ces créatures ailées présomptueuses se la jouaient beaucoup trop dans les airs, il était temps qu’un non-ailé les ramène à la douce réalité de la terre ferme. Elle préparait déjà un deuxième sort et il en était devenu la cible ? Parfait. Ainsi, il avait protégé ses camarades au sol.
Mais il ne comptait pas s’arrêter là, si une partie du sort d’Aquilæ le frappa, il eût le temps de créer un écran magique au dessus de sa tête. Un écran oblique qui ne se contentait pas de parer le sort, mais de le rediriger directement vers les lignes de l’Empire, blessant quelques soldats. Il s’assura évidemment de faire disparaître le bouclier aussitôt que le sort avait été dévié, cela serait beaucoup plus simple elle pouvait être considérée comme une traîtresse aux yeux de quelques uns d’entre eux. Fourbe ? En effet. Mais il n’était pas dans un duel honorable contre l’un de ses frères d’armes, il était à la guerre face à ces monstres sous la bannière écarlate.
Il souriait, encore et toujours, ne montrant aucun signe de faiblesse, mais son poil n’était plus aussi blanc qu’avant la frappe électrique qu’il avait encaissé. Il savait qu’il ne pourrait pas en encaisser une de plus. Alors il fallait agir rapidement. Il sauta du petit écran sur lequel il tenait en équilibre, assaillant sa cible de plusieurs coups de sa pellhache, la faisant tournoyer habilement alors qu’il semblait se déplacer si aisément dans les airs, donnant presque l’impression qu’il marchait dans les airs.
Ses coups étaient esquivés, sans grande difficulté, mais Wiremu n’abandonna pas son assaut. Jusqu’au moment où, soudainement, il se tenait droit face à elle, l’arme tendue vers elle. “Je suis le Chevalier Weaboo, retient ce nom car c’est bien celui-ci qui te terrassera !” Il pavanait, totalement. Mais il ne faisait pas ça sans raison. En réalité, il gagnait juste du temps pour préparer l’écran magique derrière elle, un écran bien solide, ne laissant passer aucun être vivant ou sortilège à travers. Et il attaqua aussitôt sa phrase terminée. Il l’avait conditionnée à esquiver ses coups en reculant, comment pouvait-elle imaginer qu’un mur se trouverait derrière elle en plein milieu du ciel ?
Résumé : Wiremu se bat avec Aquilae. Il lui balance des coups peu fatigants pour la forcer à esquiver et l’empêcher de canaliser un autre gros sortilège sereinement. Il lui tends un piège en espérant que la surprise fonctionnera.